Bamana – Un art et un savoir-vivre au Mali
Bamana, Un art et un savoir-vivre au Mali est le catalogue officiel de l’exposition du Museum Rietberg (Zürich) et du Museum for African art (New York). 263 pages ; 234 illustrations (masques et statues) en couleur, 50 photographies de terrain.
Le verre est fort, il peut tenir des coups d’inspiration et des messages solides. La peinture sur verre est un langage commun au Sénégal et à la Roumanie. L’exposition bilatérale de peinture sur verre « Dialogue sur le chemin du verre » permet une rencontre de deux cultures qui prouveront leur individualité en utilisant la même modalité d’expression.
Sticla este puternică, poate conține fotografii inspiraționale și mesaje puternice. Pictura pe sticlă este un limbaj comun în Senegal și România. Expoziția bilaterală de pictură pe sticlă „Dialog pe calea sticlei” permite întâlnirea a două culturi care își vor dovedi individualitatea folosind aceeași modalitate de exprimare.
La musique du Maghreb
1 CD inclus – Il était une fois un drôle d’oiseau qui s’appelait Zowa. Voyager, voyager. Il n’avait que ce mot au bec. Un jour, à bout de forces et assoiffé, il atterrit dans un désert. Le jeune Aziz le recueille chez lui. Laissez-vous envoûter par le son du oud, du bendir, de la gasba, des derboukas et par la voix chaleureuse de Fellag et des chanteurs. Partez à la découverte des musiques du Maghreb !Fatahallah Ghoggal et Luis Saldanha, deux membres de l’Orchestre National de Barbès, ont composé une musique originale, d’inspiration traditionelle, avec des instruments comme le bendir, la mandole, le oud, les karkabous, la gasba, le gombri…et des voix de chanteurs. Joyeuse bande de musiciens réunis autour de Youcef Boukella, l’Orchestre National de Barbès (l’ONB) représente le nouveau courant de la « musique world » maghrébine, intégrant des sonorités d’ailleurs et des instruments électroniques.
Lot de 5 catalogues des Biennales de l’Art Africain Contemporain
Dak’Art est la toute première biennale d’art contemporain du continent africain. Elle est consacrée aux artistes africains et issus de la diaspora. Elle reste aujourd’hui la principale manifestation africaine dédiée à la création contemporaine. Initiée par le ministère de la culture et de la communication du Sénégal, la première manifestation organisée en 1990 était consacrée à la littérature. Dès 1992, la deuxième édition et les suivantes sont dédiées aux arts visuels.
Chaque catalogue inventorie tous les artistes présents (présentations et illustrations en couleur)
DAKAR 1992 : 65 pages, rare. 7.000 F CFA
DAK’ART 2004 (6ème édition) : 179 pages, en anglais et en français. 7.000 F CFA
DAK’ART 2010 (9ème édition) : 190 pages, en anglais et en français. 7.000 F CFA
DAK’ART 2012 (10ème édition) : 192 pages, en anglais et en français. 7.000 F CFA
DAK’ART 2014 (11ème édition) : Très grand format. 375 pages, en anglais et en français. 20.000 F CFA
Trésors de l’Art Africain
Intéressante monographie présentée dans un format des plus attractifs, elle s’agrémente de nombreuses tout autant que superbes planches photographiques. »L’auteur mêle ici l’histoire à l’anecdote pour décrire masques, sculptures, ornements et bijoux, recueillis, pour la plupart, depuis une centaine d’années. Le texte permet d’appréhender les caractéristiques propres aux diverses civilisations, telles qu’elles se manifestent dans ces réalisations artistiques. » Table : Bakouba – Bénin – Batetela – Bas-Niger – Bakongo – Akan – Ifé – Baga – Bambara – Baga-nimba – Boura – Oba – Yorouba – Balouba – Zoulou – Bayaka – Makinde – Bobo – Bachokwe – Bwiiti – Basongye – Tiv – etc.
La couverture est dans un état très moyen mais l’intérieur est en très bon état. Peu courant.
Fastueuse Afrique
Ce livre très grand format est dans un état moyen au niveau de la couverture. Les pages 302 intérieures sont intactes.
Les bijoux africains sont aussi riches et variés que le continent qui les a vu naître. Les apprécier, ce n’est pas seulement en admirer la beauté et la facture, c’est aussi connaître l’histoire de ceux qui les portent : parures, décorations corporelles, et bijoux forment en effet un langage qui exprime leurs croyances, leurs acquis et leurs aspirations, et qui est le reflet de la qualité de leur vie. Les peuples de l’Afrique sont aussi différents les uns des autres que les milieux naturels dans lesquels ils évoluent : forêt équatoriale, savane, désert ou prairies. Pourtant l’on voit partout, même parmi ceux qui perpétuent une incertaine existence nomade, des hommes et des femmes au corps parfois peint et marqué de cicatrices, à la chevelure relevée et ramassée sur la tête ou nattée dans un style recherché, et portant des objets à la fois de grande valeur et de grande beauté. Bien que l’impact visuel de leurs parures puisse rarement être mis en question, ce serait une erreur d’y voir de simples ornements. Car le bijou africain peut être une relique des temps anciens révélant une identité tribale, une richesse ou un statut social ; il peut également symboliser un pouvoir spirituel et jouer un rôle intrinsèque au cours de rites et les cérémonies ; enfin, il peut agir comme un talisman contre le mal ou la maladie, ou encore être utilisé comme un moyen de se gagner la faveur des dieux. Ce n’est qu’en observant ces parures dans le contexte leur usage quotidien que l’on comprend leur véritable valeur : les artisans africains créent pièces d’une égale beauté qu’elles soient en or, argent, en bronze, en pierres précieuses ou réalisées à partir d’éléments naturels (cornes de gazelle, coquilles d’oeuf d’autruche, os d’antilope). Toutefois, l’influence omniprésente du monde occidental met en péril la diversité et le caractère traditionnel des bijoux africains et de nombreuses pièces reproduites dans cet ouvrage ne se trouvent plus actuellement que dans des musées et les collections privées. Nous découvrons ici les peuples de toute l’Afrique et le rôle vital que jouent les bijoux dans leur vie quotidienne. Ce livre est un document unique et fascinant sur un continent en pleine mutation.
Dédié à l’art, les femmes et l’Afrique – Français/Anglais
La première partie de ce nouvel opus, IAM Sénégal est une plongée audacieuse et passionnante au cœur du Sénégal d’hier et d’aujourd’hui dans les domaines de l’art de la mode, et du design. Parmi notre sélection, retrouvez les parcours et les créations d’Aïssa Dione, N’Goné Fall, Kër Thiossane, Khadidiatou Sow, Ken Aïcha Sy, Ousmane Sow, Omou Sy, Soly Cissé, Fabrice Monteiro, Mata Nataal, Selly Raby Kane, Adama Paris, etc… Les images d’Ina Thiam, Elise Fitte Duval ou encore Malyka Diagana illustrent le travail de jeunes photographes engagées. Enfin et en exclusivité pour IAM, Antoine Tempé et MIS Wude conçoivent une série photo inédite.
La seconde partie, IAM in the world, se penche sur les nouvelles vibrations de la mode africaine, sur le talent de jeunes designers ou encore sur ces projets innovants qui mettent la création d’Afrique au centre du débat. Parmi eux : Sindiso Khumalo, Sara Ouhaddou, Renee Rossouw, Audrey Forson, O’Milua, Rose Palhares, Gozel Green, Cécile Fakhoury et d’autres encore… IAM prend le pouls de l’Afrique contemporaine à travers une sélection d’événements et de manifestations, des biennales de Dakar et Marrakech en passant pas l’Armory Show de New-York, etc… Nous suivons l’échange inédit, autour de leur approche artistique des deux artistes sud-africains Mary Sibande et Wim Botha, porté par Eva Barois De Caevel.
IAM – Intense Art Magazine is the first artistic platform that celebrates women in the fields of visual arts, fashion, design and architecture in Africa, as well as the first artistic space focusing on women as an artistic subject. IAM – Intense Art Magazine is built on interactions; on people from different cultural, social and educational backgrounds coming together in one place to create intellectual bridges and further connections; and on a richness of exchanges and collaborations that stimulate opportunities for personal reflection, critical thinking and development. We pride ourselves on being a source of transmission among, and across, generations and continents in our goal to discover and explore the profusion of African contemporary creativity and to make the extraordinary achievements of women and artists visible and accessible at all time.
Dédié à l’art, les femmes et l’Afrique – Français/Anglais
Magasine grand-format de 176 pages
IAM – Intense Art Magazine, dédié à la scène artistique contemporaine au féminin d’Afrique et de sa diaspora. Elles sont artistes, stylistes, designers, pionnières ou figures de la nouvelle scène, IAM s’illumine de cette énergie créative “made in Africa”.
La voix de l’art du Nigeria ne porte pas, elle retentit. Du plus profond de l’âme de ses artistes et des professionnels qui les entourent, elle est une parole emplie de sens, d’engagement, de sincérité et de force.
Au sommaire : Les pionnières, les piliers, les médiatrices, la nouvelle scène, regards croisés, les lieux d’art, la mode et le design made in Nigeria et IAM dans le monde.
Tous les artistes contemporains sont là …
Iba Ndiaye, L’œuvre de modernité
Au terme de cinquante années de pure peinture et de dessin obstiné, Iba Ndiaye, Maître ubiquitaire du trait et de la couleur au Sénégal, s’est éteint à Paris, à l’âge de 80 ans, au moment même où s’achève à Dakar sa grande rétrospective : « L’uvre de Modernité« . Il a commencé sa carrière dans les années cinquante, après avoir étudié à l’École d’Architecture de Montpellier puis à l’École Nationale des Beaux-Arts à Paris et travaillé à l’atelier du grand sculpteur russe Ossip Zadkine qui guidera son regard vers la statuaire africaine.
… Ndiaye naît en 1928, l’année où le Bal Nègre de la rue Blomet défraie la chronique, alors que Paul Morand publie son « Paris – Tombouctou » et où Senghor entre en khâgne au lycée Louis-le-Grand. Au sortir de cette’vogue nègre’ de l’entre-deux-guerres et sa kyrielle de clichés : tribal, primitif, exotique, naïf ou instinctif
-, ainsi que d’autres artistes comme Aimé Césaire ou Wifredo Lam, Iba Ndiaye va, lui, s’emparer du dessin comme outil d’investigation des univers esthétiques qu’il s’approprie pour bâtir un vocabulaire visuel mondialisé par les aléas de l’Histoire coloniale, un langage métis, subtil et ombrageux, dressé contre une notion abâtardie d’un art dit’primitif’. …
BILINGUE (ANGLAIS/FRANCAIS) – 158 pages – Illustrations en couleur. 44 artistes répertoriés.
Mourtala Diop est à la fois un collectionneur et un marchand … mais il est surtout un voyageur qui traverse les océans et les mers avec ses bagages qui sont les réalisations artistiques de peuples éloignés. Il sert à la fois d’ambassadeur culturel et de lien entre les groupes et leurs réalisations…. (Arman)
Wala Bok : une histoire orale du hip hop au Sénégal se souvient et narre les mémoires des générations de pratiquants du hip hop, des derniers précurseurs aux derniers arrivés, des promoteurs et des rares critiques sociaux intéressés par ce mouvement aux multiples facettes. Une ballade à travers l’histoire et la vie contemporaine dans la jungle urbaine et dans les quartiers populaires. Les portraits artistiques et témoignages de ce courant motivé par la reconnaissance de la diversité culturelle et la quête d’un monde meilleur dévoilent une société hétéroclite qui tire les ficelles entre promotion artistique personnelle et engagement politique.
Belle anthologie d’artistes zaïrois .. de très belles découvertes d’artistes de qualité
Ce cadavre exquis à grande échelle, qui a impliqué les élèves de quatre classes de Dakar, invente plusieurs destins entrelacés à partir de celui de la jeune Fatim, lancée dans un combat pour un monde meilleur, contre la résignation et l’impuissance devant l’injustice. Sa fin tragique ouvre sur le retour en Afrique de Ndèye, sa meilleure amie, dont nous suivons les pérégrinations, puis sur le sort incertain de Sabrina, sa fille, qui rencontrera enfin Fadel. Cette saga traduit le regard porté par les enfants sur le monde contemporain, ses valeurs en mutation, son devenir : migrants, traversées catastrophes avec leurs drames mortels, terrorisme, misère urbaine, sort des femmes, exil… mais aussi et surtout l’amour et les liens fraternels et familiaux ; tels sont les thèmes traités en profondeur et avec la légèreté apparente de la fiction.
Livre en anglais – Kofi Awoonor, one of Ghana’s most accomplished poets, has for almost half a century committed himself to teaching, political engagement, and the literary arts. The one constant that has guided and shaped his many occupations and roles in life has been poetry. The Promise of Hope is a beautifully edited collection of some of Awoonor’s most arresting work spanning almost fifty years. Selected and edited by Awoonor’s friend and colleague Kofi Anyidoho, himself a prominent poet and academic in Ghana, The Promise of Hope contains much of Awoonor’s most recent unpublished poetry, along with many of his anthologized and classic poems. This engaging volume serves as a fitting contribution to the inaugural cohort of books in the African Poetry Book Series.
Le choix de l’Ori – Livre neuf
L’univers du « Le Choix de l’Ori » est celui du conte merveilleux avec ses multiples possibilités créatrices de métamorphoses, d’extrapolations, de transformations multidimensionnelles. Source d’évasion pour les esprits de tous âges, mais aussi des leçons de sagesse et de morale et une exploration du monde des divinités du panthéon yoruba.
La condamnation du Hissein Habré pour crimes contre l’humanité a été décrite comme « un tournant pour la justice des droits humains en Afrique et au-delà ». Pour la première fois, un criminel de guerre africain était condamné sur le sol africain. Pour avoir, dès le début, suivi le procès et interrogé de nombreuses personnes impliquées, la journaliste Celeste Hicks raconte la remarquable histoire de la manière dont Habré a été traduit en justice. Sa condamnation fait suite à une campagne héroïque de 25 ans menée par des militants et des survivants des atrocités de Habré qui a abouti, malgré l’indifférence internationale, l’opposition des alliés de Habré et plusieurs tentatives infructueuses de le traduire en justice en Europe et ailleurs. Face à de telles difficultés, la condamnation d’un dirigeant, autrefois intouchable, représente un tournant majeur, et a de profondes implications pour la justice africaine et l’avenir de l’activisme pour les droits humains dans le monde.
La dette odieuse de l’Afrique – Livre neuf
Comment l’endettement et la fuite des capitaux ont saigné un continent – Léonce Ndikumana et James K. Boyce démasquent les liens intimes entre les prêts étrangers et la fuite des capitaux. Plus de la moitié de l’argent emprunté par les gouvernements africains dans les dernières décennies a « fuit » dans la même année, une partie importante étant déposée dans des comptes privés dans les mêmes banques qui ont fourni les prêts. Entre-temps, le service de la dette continue à drainer les ressources rares de l’Afrique, réduisant ainsi les fonds disponibles pour la santé publique et d’autres besoins de base. De façon provocatrice, les auteurs proposent que les gouvernements africains devraient répudier ces « dettes odieuses » dont leur peuple n’a tiré aucun avantage et que la communauté internationale devrait aider dans cet effort.
Né le 14 octobre 1922 à Saint–Louis. Il entre à l’Ecole normale William Ponty en 1938 pour devenir enseignant. Au moment où la Seconde guerre mondiale éclate en Europe, il est mobilisé. A son retour, il enseigne en tant qu’instituteur à Sébikotane puis maître d’internat au lycée Van Vollehoven à Dakar. Il obtient le baccalauréat, série Philosophie et demande une bourse pour poursuivre ses études en France. Etudiant à Paris, il obtient une licence de Philosophie. Il est ensuite professeur certifié de philosophie puis surveillant général au lycée Maurice Delafosse à Dakar. Il poursuit une carrière académique comme professeur de philosophie à l’université (maître assistant à partir de 1966 puis professeur et enfin doyen de la Faculté des Lettres et Science Humaines de 1976 à 1983). Il fut conseiller technique à la présidence de la République avec le titre de secrétaire général du Festival mondial des Arts Nègres après deux années passées en détachement à l’UNESCO.
L’Homme, petit ou grand, a besoin d’étoiles pour se repérer. Il a besoin de modèles pour se construire, bâtir son estime de soi, changer son imaginaire, casser les préjugés qu’il projette sur lui-même et sur les autres. Dans mon enfance, on m’a montré beaucoup d’étoiles. Je les ai admirées, j’en ai rêvé : Socrate, Baudelaire, Einstein, Marie Curie, le général de Gaulle, Mère Teresa ? Mais des étoiles noires, personne ne m’en a jamais parlé. Les murs des classes étaient blancs, les pages des livres d’histoire étaient blanches. J’ignorais tout de l’histoire de mes propres ancêtres. Seul l’esclavage était mentionné. L’histoire des Noirs, ainsi présentée, n’était qu’une vallée d’armes et de larmes. Pouvez-vous me citer un scientifique noir ?Un explorateur noir ? Un philosophe noir ? Un pharaon noir ?Si vous ne le savez pas, quelle que soit la couleur de votre peau, ce livre est pour vous. Car la meilleure façon de lutter contre le racisme et l’intolérance, c’est d’enrichir nos connaissances et nos imaginaires. Ces portraits de femmes et d’hommes sont le fruit de mes lectures et de mes entretiens avec des spécialistes et des historiens. De Lucy à Barack Obama, en passant par Ésope, Dona Béatrice, Pouchkine, Anne Zingha, Aimé Césaire, Martin Luther King et bien d’autres encore, ces étoiles m’ont permis d’éviter la victimisation, d’être capable de croire en l’Homme, et surtout d’avoir confiance en moi. Lilian Thuram
Dans une mise en page originale, un style soyeux qui entraine le lecteur dans le fascinant paysage du bâtir en terre « Matam. Construction terre, un patrimoine intemporel » fait l’inventaire des maisons Cubbalo, telles que mises en relief par les travaux d’étude des étudiants du Cuad, traite des formes et structures des maisons en terre, des performances thermiques et de la plasticité du matériau terre. Il interroge particulièrement sur l’importante et incontournable problématique de la construction en terre au Sénégal.
Livre audio – Le Suspendu de Conakry
Quasi neuf, sous cellophane (1 CD MP3, Durée : 7 h) – Comment cet Aurel Timescu peut-il être Consul de France ? Avec son accent roumain, sa dégaine des années trente et son passé de pianiste de bar, il n’a pourtant rien à faire au Quai d’Orsay. Il végète d’ailleurs dans des postes subalternes. Cette fois, il est en Guinée, lui qui ne supporte pas la chaleur. Il prend son mal en patience, transpire, boit du tokay et compose des opéras… Quand, tout à coup, survient la seule chose au monde qui puisse encore le passionner : un crime inexpliqué. Suspendu, ce plaisancier blanc ? À quoi ? Au mât de son voilier, d’accord. Mais avant ? Suspendu à des événements mystérieux. À une preuve d’amour qui n’arrive pas. À un rêve héroïque venu de très loin… En tout cas, il est mort. Son assassinat resterait impuni si Aurel n’avait pas trouvé là l’occasion de livrer enfin son grand combat. Contre l’injustice. – Lu par Vincent de Boüard
LIVRE NEUF – Première édition en 2011. Une nouvelle édition, disponible à la Librairie l’Agneau Carnivore à St Louis, avec un choix iconographique en partie différent mais même pagination est réalisée en 2020. Pierre Tacher naît en Saône et Loire en 1875 ; il débute sa vie professionnelle dans la fonction publique qu’il quitte très vite pour la photographie qui le passionne. Il ouvre d’abord un studio dans le centre de Lyon puis part avec son fils Maurice pour le Sénégal où il reprend très vite ses activités de photographe et d’éditeur de cartes postales aidé par sa femme qui le rejoint. Il se consacre principalement à la région de Saint-Louis pour laquelle il nous laisse environ 360 cartes postales qui constituent un patrimoine iconographique de premier intérêt couvrant le début du XXe siècle. C’est cette collection quasi-complète qui est présentée dans cet ouvrage suivant un regroupement thématique.
LIVRE NEUF – La Cathédrale de Saint-Louis du Sénégal a été construite en 1828. Elle constitue l’un des principaux monuments de cette île classée au patrimoine mondial de l’Unesco en 2000, et sa restauration a été entreprise en 2018. L’occasion de dédier un ouvrage à son histoire, indissociable de celle de Saint-Louis, de sa bourgeoisie métisse et des fameuses signares, à l’origine de la construction de la ville. Un ouvrage illustré de plans et de photos anciennes, de plans et de photos du chantier actuel et de photos du bâtiment achevé après restauration.
L’Afrique est-elle soluble dans la démocratie et dans le processus de décentralisation ? L’auteur, ministre burkinabé, apporte des réponses documentées et vivantes à cette question qui s’inscrit dans le grand mouvement engagé par les Africains pour la conquête des libertés individuelles. Loin d’etre un ouvrage théorique, son livre est le résultat d’une grande réflexion et d’une expertise incontestée du fonctionnement des collectivités locales. Il s’adresse à tous ceux qui, loin des clichés, veulent vraiment comprendre les ressorts de la vie politique africaine.
Vendu sans bandeau – Pour la première fois, un officier français ayant combattu en Libye et en Afghanistan livre son témoignage sur ces deux conflits. Le capitaine Brice Erbland, chef de mission et pilote d’hélicoptère de combat Tigre, machine ultra sophistiquée à la puissance de feu dévastatrice, dévoile dans ce livre son journal de guerre. Dans les griffes du Tigre nous emmène das montagnes d’Afghanistan aux missions de destruction des forces kadhafistes sur le littoral libyen.
26 ans de pouvoir absolu en Guinée. 26 longues années au cours desquelles ‘l’homme du NON au Général de Gaulle », immensément populaire en Afrique, est petit à petit devenu « l’homme du Camp Boiro », du nom de cette prison où l’on torturait à mort opposants ou simples suspects dans la banlieue de Conakry. Après la disparition de Sékou Touré et l’élimination de son entourage, au printemps 1984, les langues se sont déliées, les documents ont été « libérés », les jugements sont devenus plus assurés. Alors qui fut vraiment Sékou Touré ? Comment fonctionnait effectivement son régime ? Dans quel état a-t-il finalement laissé la Guinée le jour de sa mort ? Pour répondre à ces questions et à tant d’autres, tous les journalistes du Groupe Jeune Afrique, rejoints par quelques uns des meilleures spécialistes de la Guinée, ont participé à la rédaction de cet ouvrage. Un bilan complet, détaillé, sans complaisance, d’une dictature sanglante? Mais aussi le portrait d’un homme qui a marqué profondément, pour le meilleur et pour le pire, l’histoire de l’Afrique.
Ousmane Ndiaye Dago « Femme Terre »
157 pages – Ousmane Ndiaye Dago a très certainement conscience que le moyen photographique ne restitue que la peau de la réalité et que même la dénudation de ses modèles n’est, au final, qu’un artifice, quand bien même il se révèle fertile d’un point de vue linguistique. Dago se base dans un premier temps, sur l’identification de la femme avec la terre pour leur capacité commune de proliférer. terre nue et corps nue.
L’Hôtel de Ville de Dakar
Etat neuf – L’Hôtel de Ville de Dakar, coeur emblématique du pouvoir municipal
C’est un lieu d’une grande portée symbolique. Dans la capitale du Sénégal (plus de 3 millions d’habitants), où se concentre 80% de l’activité économique, le symbole est peut-être encore plus fort qu’ailleurs. Car l’endroit est chargé d’histoires ; celle avec un grand « H » qui lui donne sa profondeur mais aussi une multitude de petites histoires qui en font la richesse.
Cet ouvrage raconte sa construction en 1914, évoque les différents maires qui l’occupèrent, les évènements culturels qu’il accueillit et décrit enfin les travaux qui, en 2020, lui permirent de retrouver son éclat.
Il suffit d’un espoir
Assise sur les sables du Sahara pendant 3 ans et 9 mois. De Noël 2016 à la fin 2020. Une toile de tente pour tout refuge par 50 degrés. Une nature rase et hostile. Des gardiens intraitables, d’autres bienveillants. À 71 ans, Sophie Pétronin devient prisonnière dans le désert, privée de tout après une vie de dévouement auprès des orphelins et des plus pauvres. Éperdu d’angoisse, son fils la cherche partout : au Mali, au Niger, en Mauritanie. Sébastien Pétronin est prêt à tout pour sauver sa mère mais se trouve bientôt ballotté entre services secrets et intermédiaires douteux. En toile de fond : la France engluée dans la guerre au Sahel, réduite à financer les recherches du fils de l’otage. Des militaires et des agents du renseignement en concurrence. Pendant près de 4 ans, des informations cruciales ont été délibérément cachées. Elles sont dévoilées dans ce récit inédit. Une histoire folle vécue de l’intérieur par Anthony Fouchard, journaliste, alors correspondant au Mali de France 24 et RFI.
L’épilepsie, dans sa forme aigüe, peut générer des réactions de dégoût, voire de peur pour l’entourage et une mise en danger physique et sociale pour le malade. L’aspect du malade après une crise suscite des représentations liées à la mort, et les craintes d’accidents font également de cette maladie un handicap au quotidien. Ces diverses représentations sont à l’origine d’un isolement social de la part de la société et du malade lui-même. Alors qu’en Europe, aujourd’hui, les malades participent plus facilement à une vie sociale en suivant un traitement approprié, dans certaines régions africaines, les malades ne bénéficient pas de médicament anticonvulsif. Il a par ailleurs été démontré, d’une part, que les modalités d’exclusion varient selon chaque époque, chaque société mais aussi chaque famille et, d’autre part, qu’elles ne doivent pas être envisagées sans prendre en compte les possibilités d’intégration sociale, y compris dans le cas d’absence de médicament. Ce constat permet de redonner de l’importance au rôle de la relation sociale dans l’intégration des malades épileptiques. Afin d’éclaircir ces divers aspects, ce travail anthropologique de terrain au Mali, en milieu rural bambara, repose sur des entretiens avec les malades, les familles, les divers soignants et la population. Il rend compte de la dimension sociale et culturelle à travers laquelle l’exclusion liée à la maladie est nuancée dans ses représentations et pratiques. Après avoir examiné les différentes significations sociales que cette maladie a suscitées en Europe à travers les époques, l’auteur étudie plus précisément la situation des malades et de leur famille au Mali où les savoirs ancestral, coranique et occidental guident les repères et les représentations des gens au quotidien. En outre, ces savoirs institués, relatifs à l’épilepsie, sont réinterprétés à travers des histoires de malades. Enfin, cet ouvrage permet de comprendre le rôle de l’anthropologie médicale dans un programme de prise en charge thérapeutique en milieu rural.
Sur des problèmes comme le concept d’ingérence, l’évolution démographique, l’avènement de la démocratie, l’aide française au développement, la pensée de Jean Audibert reste d’une grande actualité, comme le révèlent, pour l’Afrique au sud du Sahara, les textes rassemblés dans la première partie. En Algérie -seconde partie de l’ouvrage- Jean Audibert nous livre des contributions fortes et d’une grande finesse sur l’ouverture au multipartisme des années 1980, sur la montée de l’islamisme, sur les rapports complexes entre l’Algérie et la France. Jean Audibert (1927-1999) nous laisse l’image d’un véritable humaniste.
Besoin d’Afrique
Afrique parce que nous l’aimons. Besoin parce que le mépris et ses variantes, la pitié, la charité, les jérémiades, nous empêchent de recenser ce qu’aujourd’hui le monde doit à l’Afrique. Inventaire parce qu’on ne choisit pas, ni n’ordonne, les raisons d’aimer. Et parce que les Afriques sont innombrables. Nous avons commencé par la Noire. Eric Fottorino est romancier, journaliste au Monde. Christophe Guillemin est économiste, directeur à l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel. Erik Orsenna est romancier et fonctionnaire.
La Plantation
Le Zimbabwe était leur terre, leur domaine, leur paradis… Jusqu’au jour où le » Président élu démocratiquement à vie » décide d’exproprier ces derniers Blancs qui se croyaient les rois du monde, les réduisant à la lutte ou à l’exil. Blues a dix-huit ans. Ses cheveux d’or et son caractère farouche enflamment tous les désirs. Fille d’un grand propriétaire terrien, sûre de sa supériorité et de son éducation, elle a vécu sur un nuage de privilèges, aimée, choyée, courtisée. Mais sous sa peau blanche bat le cœur, d’une femme née de cette terre d’Afrique qu’elle aime tant, et pour laquelle elle est prête à se battre et à mourir… Pour la première fois, un grand écrivain noir se met dans la peau des Blancs, des colonisateurs. Avec cette fresque tumultueuse et passionnée, Calixthe Beyala a réussi un véritable Autant en emporte le vent africain, peuplé d’êtres violents et chimériques, rusés et naïfs, Noirs et Blancs qui peinent à inventer ensemble une vie nouvelle.
Que la terre nous soit légère
Une forêt africaine devenue le théâtre d’un drame aux conséquences fractales. Un enfant héritier d’une lignée de guerriers mélomanes qui prend l’épineux chemin de la migration vers l’Europe. Un jeune humanitaire qui surmonte son traumatisme en gravissant les échelons d’une organisation internationale, avec ses paradoxes, jusqu’au débordement. Dans ce conte moderne à l’écriture sensible et musicale, les destins des personnages se frôlent, se croisent puis leur échappent. Des couloirs de la diplomatie aux réseaux de passeurs clandestins, des studios d’enregistrement marseillais aux dessous de l’industrie agroalimentaire, leur bouleversante quête de rédemption projette les ombres et lumières d’une époque de tous les extrêmes. Fresque contemporaine, itinérance initiatique et ode à l’amour perdu, ce roman profondément humaniste nous interroge sur ces murs qui nous séparent et nous rappelle que, d’un côté comme de l’autre de la Méditerranée, nous flottons tous sur le même radeau. Souhaitons que la terre nous soit légère.
Le Cameroun aujourd’hui
Le Cameroun : toute l’Afrique dans un pays ! C’est la terre de la diversité. Au sud, d’épaisses forêts tropicales, au nord, des steppes et des barrières rocheuses qui s’étendent à perte de vue, au centre des villes bruyantes et colorées, à l’ouest des plages de sable blanc, à l’est d’autres forêts et des peuplades aux modes de vie ancestraux. Le Cameroun est bilingue et abrite près de 265 ethnies aux cultures, traditions et habitats différents. Ses onze parcs nationaux réunissent les espèces animales les plus variées et les amateurs d’art découvriront la richesse infinie des héritages de ses royaumes anciens. C’est la terre de tous les tourismes, qui captivera autant les amateurs de farniente, de cultures et traditions, d’alpinisme et d’aventure tout court. Découvrir le Cameroun, c’est partir à la rencontre d’un pays les plus fascinants d’Afrique centrale, avec ses peuples de caractère et ses paysages rares. Pour un voyage intelligent au souvenir indélébile.
Serge Michailof, chercheur à l’Iris et enseignant à Sciences Po, a été directeur des opérations à l’Agence française de développement (AFD). Ce spécialiste de l’Afrique, et plus précisément du Sahel, nous explique pourquoi les interventions militaires ne suffiront pas à éteindre l’incendie qui couve dans cette région déshéritée. L’armée française se trouve dans une impasse. Elle a brillamment arrêté le rezzou (l’attaque NDLR) inorganisé lancé en janvier 2013, par trois groupements armés qui ont alors menacé le sud du pays et en particulier Bamako; elle a alors détruit une série de bases logistiques des jihadistes au nord du Mali. L’armée française a empêché la constitution de katibas (cellule armée NDLR) structurées susceptibles de menacer les centres urbains. Mais la guerre s’est déplacée, comme on pouvait le craindre, vers le centre, puis le sud du pays, régions très peuplées. A cet égard, le terme de « terroriste » pour désigner l’ennemi est parfaitement inapproprié, puisque nous n’avons pas en face de nous des fous de Dieu exclusivement soucieux de semer le chaos, mais des hommes réfléchis qui ont arrêté une stratégie asymétrique classique assez proche de celle adoptée en Afghanistan par les Taliban. Or il suffit de regarder les cartes des incidents et actions conduites par les jihadistes de 2017 à 2019, pour constater l’expansion géographique et la multiplication de ces actions. Nous constatons ainsi que l’ennemi déroule sa stratégie et que Barkhane, quelles que soient les victoires tactiques qu’elle remporte, n’a pas pu arrêter la dégradation de la situation sécuritaire. En outre, l’armée malienne subit défaite sur défaite. Elle a perdu 150 hommes en deux mois. Les jihadistes ont récemment fait une démonstration de leurs capacités en prenant le poste de Indelimane, à proximité de la frontière avec le Niger et en tuant 40 soldats. Défendant un pays très fragile, aux institutions gangrénées par le népotisme et la corruption, nous sommes en train de perdre la guerre même si Barkhane gagne toutes les batailles.
Namibie
Ce guide répond à trois objectifs : informer, illustrer et guider. Plus de vingt auteurs, photographes, grands voyageurs, universitaires ou journalistes, ont collaboré à ce volume pour vous offrir le guide le plus exhaustif, un récit vivant où anecdotes historiques, tableaux pittoresques et renseignements pratiques se succèdent et se complètent. HISTOIRE ET SOCIETE. Terre mère de l’Otavipithecus namibiensis, des San et des Herero, découverte en 1485 par le Portugais Diego Cào, oubliée des Occidentaux jusqu’au XIXe siècle, colonisée par les Allemands, dominée par les Sud-Africains, libérée par Sam Nujoma… la Namibie, dernier État africain à accéder à l’indépendance, vous dévoilera avec pudeur une jeune et dynamique nation, tournée vers l’avenir.ITINÉRAIRES. Émerveillez-vous devant les colonies d’otaries à fourrure du Skeleton Coast National Park; découvrez la faune du Caprivi d’un poste d’observation flottant dans les Linyati Swamps; surfez les majestueuses dunes de Swakopmund; osez le trek dans le spectaculaire canyon de la Fish River; escaladez les monts Spitzkoppe ou Erongo pour atteindre les peintures rupestres; plongez dans les profondeurs des lacs de Dragon’s Breath ou d’Otjikoto… La diversité des richesses naturelles du pays fascinera tous les amoureux de la nature, les sportifs de l’extrême et les férus d’aventure. INFORMATIONS PRATIQUES. Trente pages pour tout savoir sur les formalités.
La geste de Ham-Bodêdio ou Hama le Rouge
419 pages – 255 x 185 mm – Etat quasi-neuf – Des griots maliens célèbrent les exploits d’un héros qui, exaltant le sens de l’honneur jusqu’en ses limites les plus extravagantes, incarne l’exemple extrême de la liberté absolue, notion-clé de l’idéologie épique peule.
Table des matières
Introduction et avertissement
1°) Les trois peurs de Ham-Bodêdio ; l’invention de Saïgalâré ; Ham-Bobêdio et Bongouel
2°) Ham-Bobêdio triomphe des ruses de ses pairs et rivaux
3°) Ham-Bobêdio et Besma Sougui
4°) Ham-Bobêdio et Silâmaka Cou-Blanc
5°) Ham-Bobêdio venge la mère de Douce-Etreinte
6°) Ham-Bobêdio et Hama Alasseïni Gâkoï
7°) Ham-Bobêdio et Foula-Dembéré ; Guélâdui Hal-Bodêdio venge la mère de Fatoumata Ham-Sîré Bî-Dâni
Bibliographie
Témoignage d’un médecin nomade, de sa pratique médicale en Afrique : la Mauritanie, l’hôpital de Dakar, une institution originale L’Abreuvoir, ce carrefour d’idées et d’amitiés sur fond de grande indépendance d’esprit.
Un livre bien écrit sur un sujet qui, bien que très médiatisé grâce à la personnalité du chef de l’Afrikakorps, est en fait bien peu connu dans le détail quotidien de la vie des soldats. L’auteur, dans la même veine que Jean Mabire, s’efforce à restituer, avec le plus d’exactitude possible, la mentalité du soldat allemand fier de son unité et des campagnes qu’il a toujours menées, à l’image de son chef, avec honneur.
Lorsqu’un Sénégalais visite sa « sous région », il voit en fait sa maîtresse. Au bénin, l’amant, lui, joue au « sous-marin ». Et là où souvent en Afrique, on se contente de « tirer un pénalty », le Togolais éprouve la hantise de « faire un Zorro », un enfant qui arrive sans avoir été désiré. Au Mali, qui n’aime pas aller à la « garcerie », la maison close, où on le sait en Côte d’Ivoire, les filles font « boutique mon cul » ? Mais attention au Sida que les Zaïrois ont rebaptisé « Syndrome Inventé pour Décourager les Amoureux ». Justement, un Camerounais vous le dirait, ne restez pas » derrière comme les fesses », ne soyez pas le dernier informé : le Dico franco-africain de Pascal Krop est appelé à devenir « nylon » (voir chapitre 14…) Tu fais l’avion par terre* est une mine d’expressions savoureuses, un recueil d’humour et de sagesse qui montre comment l’Afrique réinvente la langue française. Conseiller de la Direction de l’Evénement du jeudi, Pascal Krop est l’auteur de La Piscine; Les services secrets français : 1944-1984 ainsi que du Génocide franco-africain : faut-il juger les Mitterand ? aux éditions Lattès.
Certains pays africains ont très tôt connu et intégré le pluralisme politique et les règles de la compétition électorale. Toutefois, cette précocité du dynamisme politique n’a pas été un élément fondamental pour résoudre les contradictions nées de l’aspiration à de nouvelles offres dans le mode de gestion du pouvoir. La théorie d’une démocratie raciale a annihilé les fondements de la justice politique, comme paradigme pertinent en Afrique du Sud. Le renouveau démocratique a trouvé un net frein devant la détermination d’acteurs politiques à lui trouver des écueils (etchnicisme, clanisme, identité, communautarisme, etc). Au final, les étapes vers la démocratie restent toujours à remonter.
Vice président de l’Université de Nouakchott Al Aasriya, professeur de Littératures francophones. Ancien Directeur adjoint des Arts et de la Culture, ancien Directeur du Livre et de la Lecture Publique au Ministère de la Culture ( Mauritanie). Expert en Politiques éducatives et culturelles.
Alexandrie : Hier et demain
« Alexandrie semble macadamisée avec les ruines pulvérisées de mille cités. Chaque arpent de terre tourné et retourné. Le sol, humus épais, paraît historique », écrivait Herman Melville en 1857. Toute vision d’Alexandrie passe par un cortège d’images symboliques : le tombeau d’Alexandre, le Phare, la Bibliothèque, Antoine et Cléopâtre, Cavafy et Durrell, l’hôtel Cecil et le Sporting Club, souvenirs de sa splendeur et de son rayonnement culturel.Née il y a 2300 ans de la seule volonté d’Alexandre le Grand, élevée au rang de capitale des Ptolémées et haut lieu de rencontres et d’échanges entre l’Orient et l’Occident, Alexandrie est aujourd’hui la plus grande ville de la Méditerranée. Mais elle a vécu bien des cycles, avec des phases de repli, presque d’abandon. Á partir de 1820, avec Mohamed Ali, elle se réveille, pour accueillir toutes les communautés, toutes les religions, toutes les langues, en un modèle de cosmopolitisme dont beaucoup gardent la nostalgie. Jean-Yves Empereur, archéologue et Alexandrin de coeur, accompagne au quotidien la renaissance de la ville et témoigne ici de son universalité retrouvée.