La cité sans sommeil
Steve Carella et Artie Brown enquêtent sur le meurtre d’une jeune femme étranglée dans Grover Park. Grâce à son alliance, ils découvrent qu’il s’agit d’une religieuse de l’ordre des sœurs de la miséricorde. Plus troublant encore : la victime avait subi récemment des implants mammaires. De leur côté, Bert Kling et Meyer Meyer recherchent un voleur de bijoux et de vêtements surnommé Cookie Boy, car il signe ses exploits en laissant des cookies aux pépites de chocolat. Enfin, Sonny Cole, le voyou qui a tué accidentellement le père de Carella lors d’un hold-up manqué, craint que le policier ne cherche à se venger et ne décide de l’abattre.
Cash cash
L’inspecteur Steve Carella, du 87e district, et son collègue Ollie Weeks du 88e héritent de l’affaire du zoo de Grover Park à Isola, affaire dont il se seraient bien passés à quelques encablures de Noël ! Il faut dire que ce n’est pas tous les jours qu’on retrouve une femme nue en train de se faire dévorer par des lions qu’il faudra abattre illico avant que Carella ne se fasse lui-même croquer tout cru. L’enquête révèle que la victime avait été préalablement assassinée avec un pic à glace et qu’il s’agit du corps du lieutenant Cassandra Ridley de la 101e Aéroportée qui s’était brillamment illustrée au cours de la guerre du Golfe.
Nouvelles chroniques du 87ème District
9 Chroniques : Faites-moi confiance / Victime au choix / Crédit illimité / Souffler n’est pas tuer / Soupe aux poulets / Pas d’avenir pour le futur / Rançons sur un thème mineur / La main dans le sac / A la bonne heure
Ed McBain a su créer un univers romanesque, l’approfondir, le faire évoluer au fil du temps tout en le pérennisant.
Chacun de ses romans est l’occasion d’une descente aux enfers, d’une plongée dans les tréfonds de l’âme humaine, sur le versant noir des pulsions de mort et de meurtre. Leur ensemble constitue une manière de gigantesque fresque d’une mégapole américaine en proie à ses démons.
Quelque chose comme une « tragédie humaine ».
Nouvelles chroniques du 87ème District
6 Chroniques : Mourir pour mourir / Le dément à lunettes / Lightning / Huit chevaux noirs / Poison / Quatre petits monstres
» Cette fois, c’est le bon coup, pensait Carella. L’arme à gauche. Ténèbres tourbillonnantes, lumières clignotantes, aurore boréale, murmures, petits bips. Tout semblait faux et lointain, en même temps si réel et si proche. Il flottait au-dessus de lui-même comme l’ange de la mort. Mets un collier d’ail autour de ton cou, lui recommandait sa grand-mère, pour éloigner l’ange de la mort. Mais où est passé l’ail, grand-mère ? Et Meyer, mort, lui aussi ? » Non, Steve Carella et Meyer Meyer, une nouvelle fois blessés, ne mourront pas à la fin de Quatre petits monstres. De la première enquête du 87e District à la dernière publiée, trente-sept ans ont passé, et la plupart des protagonistes sont toujours là. Les temps ont changé – et les mentalités, les moeurs, la criminalité, les méthodes de la police. Mais si chaque nouvelle affaire laisse Carella plus dubitatif sur l’état du monde, plus meurtri, plus conscient que son métier l’amène à côtoyer chaque jour les pires aspects de l’humaine condition, le talent, le sens de l’action, la nervosité du style, l’acuité du regard d’Ed McBain n’ont fait que s’aiguiser. Pour le bonheur et le réconfort des lecteurs d’Isola, de New York, et d’ailleurs.
Killer’s wedge
En Anglais – Her game was death – and her name was Virginia Dodge. She was out to put a bullet through Steve Carella’s brain, and she didn’t care if she has to kill all the boys in the 87th Precinct to do it. So Virginia, armed with gun and bottle of nitroglycerin, spent a quiet afternoon in the precinct house, terrorizing Lieutenant Byrnes and his detectives with her clever little homemade bomb. They all sat there waiting for Steve Carella. Could all the men of the 87th, prisoners of one crazy broad, be powerless to save Carella from his rendezvous with death…?