Montand – La vie continue
Yves Montand, chanteur, acteur, homme politique, homme public, homme secret. Un homme tout simplement. Pour raconter cet homme-là, cette vie depuis les quartiers populaires de Marseille jusqu’à la soirée du 7 septembre 1982 où ce fils d’immigré italien chante et triomphe au Metropolitan Opera de New York, pour rendre compte d’un tel personnage, dans son épaisseur, dans sa profondeur, il fallait davantage que de simples connaissances biographiques, il fallait la clé de la mémoire et de la connaissance intime. Si Jorge Semprun a réussi ce pari – et ce portrait -, c’est parce qu’il connaît Montand depuis vingt ans et que, depuis vingt ans, de l’un à l’autre se sont tissés les liens rares de l’amitié.
Ayla et Jondalar, son compagnon, poursuivent leur traversée des steppes immenses du continent européen. La femme aux cheveux d’or et le géant blond suscitent le trouble et l’effroi sur leur passage. Les peuples rudes qu’ils rencontrent vivent de la chasse et de la cueillette, mais n’ont jamais vu d’animaux domestiques. Or, ce couple étrange se déplace à cheval, en compagnie d’un loup apprivoisé. D’où tient-il donc ses pouvoirs ? En quête d’un lieu qui deviendrait le foyer de leur union, Ayla et Jondalar affrontent les mille périls qui menaçaient nos ancêtres il y a 35 000 ans, entre Lascaux et Néanderthal, et nous font assister à l’éveil de la pensée humaine.
Pour l’honneur de Hannah Wade
L’honneur perdu d’Hannah Wade. Parce qu’elle ne s’est pas suicidée avant d’être capturée, parce qu’elle a survécu, elle, une femme blanche, comme esclave dans une tribu indienne, tous à Fort Bayard condamnent Hannah ! Coupable d’avoir voulu vivre malgré toutes les violences subies ! Coupable de n’être plus une « dame », mais une femme d’une trempe et d’un courage exceptionnels ! Délivrée de l’enfer indien, Hannah connaît un nouveau cauchemar : vivre en paria parmi les siens. On s’écarte d’elle; Stephen, son mari, la traite en étrangère. Seul le capitaine Cutter se range à ses côtés. Ensemble ils vont lutter. Pour l’honneur d’Hannah. Pour son bonheur. Mais peut-elle l’espérer encore?
Hannah
Pologne, 1882. Hannah est juive, elle a sept ans. Dans la chaleur de l’été elle joue avec Taddeuz, un jeune Polonais catholique. Mais dans le village, les Cavaliers de la Mort ont déferlé, détruisant, brûlant, assassinant. En ce jour tragique, Hannah va connaître l’amour, le goût amer de la trahison, l’horreur. Londres, 1899. Dans le monde entier, le double H du nom d’Hannah signe des produits de beauté que les femmes s’arrachent. De la petite fille, elle a gardé les yeux gris. Mais elle est devenue une femme à la volonté de fer. Son don de séduction lui gagne tous ceux qui passent sur son chemin. De son village natal, l’aventure l’a conduite en Australie puis à Londres, Paris, Vienne, dans l’atmosphère brillante de la fin du siècle. Mais plus sa réussite est exceptionnelle, plus Hannah souffre d’avoir perdu Taddeuz. Avec Hannah, Sulitzer, l’auteur du Roi vert, a écrit le grand roman, plein d’aventure et de passion, d’une héroïne inoubliable.
L’espoir est une terre lointaine
A travers le destin de Richard Morgan (qui, selon les dires de l’auteur, a réellement existé) Colleen McCullough brosse une gigantesque fresque historique retraçant la formation de l’Australie. Mais avant tout l’espoir est une terre lointaine est l’histoire d’un homme ordinaire qui connu l’amour, la haine et les pires épreuves, un homme qui a su transcender l’injustice et les souffrances les plus terribles pour fonder une nouvelle génération de conquérants.
La tribu
La « Tribu », c’est la famille d’Olivier Rohan, jeune médecin de la région parisienne. Ce sont ses condisciples de l’internat. La Tribu règne sur le territoire de l’hôpital, avec ses usages et ses codes, et comme toute famille, elle est envahissante ; il est difficile de couper le cordon ombilical. Pourtant, Rohan a essayé, il a ouvert un cabinet de médecine générale où, malheureusement, les clients ne se bousculent pas. Alors pour boucler ses fins de mois, il assure des gardes à l’hôpital, retrouvant ainsi l’ambiance fiévreuse des nuits aux urgences, prolongeant l’époque mythique de sa jeunesse aux côtés des « anciens », ceux qui, comme lui, n’ont pas voulu dire adieu à leur vie étudiante bercée d’illusions romantiques pour sauter à pieds joints dans le réalisme routinier de la médecine libérale. Un jour, la vie d’Olivier Rohan bascule lorsqu’un confrère généraliste, le docteur Bettoun, lui propose de le remplacer pour une garde de nuit. C’est ainsi qu’Olivier est appelé dans un manoir des environs, au chevet d’un garçon de quatorze ans qui a été victime d’un malaise sans gravité apparente. Le jeune médecin recommande l’hospitalisation pour observation, or contre toute attente, son conseil ne sera pas suivi. Mais quelques heures plus tard, l’adolescent est admis aux urgences de l’hôpital pour arrêt cardiaque. Il décédera d’un infarctus dans des circonstances inexplicables pour l’équipe médicale. Cette mort troublante ne cesse de hanter Olivier qui se persuade qu’il aurait pu sauver le garçon. Aidé de son externe Etienne Desarthe, il va chercher à en savoir plus et découvrira, derrière la mort de cet enfant, des adultes corrompus aux motivations inquiétantes. A travers cette quête médico-policière, c’est une quête humaine qui se joue pour Olivier Rohan, entraîné malgré lui dans une spirale mortifère, loin de l’idéalisme et de l’insouciance.
Une douleur parfaite
Le jour où Annina ouvre la porte et se trouve face à Cafiero, elle cherche encore une fois au fond de son cœur le sentiment familier qu’elle a toujours associé au jeune homme. Un mélange de chagrin, d’inquiétude et de douleur. Elle plonge les yeux dans les siens, si près de lui qu’elle sent son odeur, et comprend enfin que ce chagrin s’est transformé en amour. Mais Cafiero, c’est le fils du » Maître » d’école, révolutionnaire et idéaliste. Annina, la fille du cupide Ulysse Betorelli, marchand de cochons. Dans le petit village de Colle, au cœur des collines toscanes, la vie ne sera pas qu’un rêve pour les jeunes amoureux. Le roman entrelace le destin de ces deux familles emportées par le flux de l’Histoire : la Première Guerre mondiale commence ses ravages, la grande épidémie de grippe s’abat sur le pays et le fascisme est en train de naître. Cette ample fresque familiale est un hymne aux idéaux, à l’utopie et à tous ces instants de vie qui ne sont qu’une » douleur parfaite « .
L’enfant de sable
Sur une place de Marrakech, un conteur relate l’histoire d’Ahmed, un homme au destin aussi troublant que fabuleux. Élevé dans le mensonge pour sauver l’honneur de son père, Ahmed n’a de masculin que le nom. Un sexe et une condition imposés qu’il finit par revendiquer : à vingt ans, il pousse le zèle jusqu’à s’unir à une fille délaissée, bientôt complice de sa vertigineuse descente aux enfers…
Écrivain d’origine marocaine mondialement connu, Tahar Ben Jelloun est né à Fez en 1944. Il a écrit des romans, des essais et des recueils de poésie. Il a obtenu le prix Goncourt pour La Nuit sacrée en 1987 et le prix international IMPAC en 2004 pour Cette aveuglante absence de lumière, également en Points.
« Une aventure qui semble sortie tout droit des Mille et Une Nuits. »
Les orphelines (5) – En fuite
Orphelines, Janet, Crystal, Brenda et Rebecca sont toujours restées solidaires. Cette solidarité résiste aux brimades et humiliations dont elles font l’objet dans un foyer d’accueil. Mais un jour, elles ne peuvent plus les endurer et décident de fuir. Une épique traversée des Etats-Unis, semée d’embûches, commence.
Caroline Aigle : Vol brisé
Première femme pilote de chasse, Caroline Aigle a été fauchée en été 2007 par un cancer. Elle avait 33 ans. Enceinte de son deuxième enfant, elle a accouché juste avant de mourir. Polytechnicienne, triathlète, Caroline Aigle se préparait à devenir astronaute. Derrière cette volonté hors du commun, une exceptionnelle intensité humaine. En retraçant son parcours à partir de nombreux témoignages de ses proches, Jean-Dominique Merchet trace le portrait d’une femme, plus encore qu’une héroïne. Ce récit d’un destin brisé suscite autant d’émotion que d’admiration.
L’héritier du secret
De 1930 à 1940, la famille Rochefort, disséminée dans le monde, vit les grands soubresauts d’une époque en ébullition. Aux premiers grondements de la guerre, c’est à Anduze, fief cévenol du clan, que tous se retrouveront. Autour d’un mystérieux personnage recouvrant la mémoire. De 1930 à 1940, vies et destins croisés des héritiers Rochefort. A Nîmes, Jean-Christophe, devenu le patriarche de la lignée, est parvenu à redonner un élan salutaire à l’entreprise de textile familiale. Son fils Pierre tente l’aventure américaine en créant une usine de jeans dans l’espoir de concurrencer Levi Strauss. Alix, étudiante aux Beaux-Arts à Paris, s’éprend du célèbre galeriste Alexandre Muller, victime d’amnésie partielle, et l’aide à retrouver des pans de sa mémoire. Thibaud, parti en Allemagne à la recherche de la branche germanique des Rochefort, assiste, impuissant, à la montée du nazisme. Aux premiers grondements de la guerre, tous se réfugient à Anduze, leur fief cévenol. Quand Alexandre Muller retrouve enfin ses souvenirs, l’univers des Rochefort est bouleversé. Qui est ce mystérieux personnage qu’un parfum de magnolia sort peu à peu de l’oubli ?
Catherine courage
Parce qu’un jour de printemps un enfant est mort dans ses bras, le destin de Catherine, la fille de Maria Vandamme, a basculé : elle a décidé de devenir médecin. Mais, dans le monde de 1891, une telle ambition est folie pour une femme : toutes les portes, ou presque, sont closes. Catherine va les ouvrir une à une, se lancer dans les aventures les plus risquées avec obstination, générosité et courage, tout comme sa mère, vingt-cinq ans plus tôt. Aimée et désirée d’abord par Paul, un jeune journaliste qui, pour autant, ne comprend guère son ambition, puis par Jérôme qui, lui, saura l’aider, encouragée autant que détestée par son entourage, elle traverse, depuis le Nord jusqu’à Paris, les salons et les taudis, les salles de rédaction et celles des hôpitaux. Et trouve enfin le succès et l’amour. Catherine Courage complète la trilogie commencée avec Maria Vandamme et Alice Van Meulen.
La saison des orages
Successivement abandonnée par son père, puis par l’homme de sa vie, Céci Baron, héritière d’une grande famille de la Jamaïque, part brûler sa vie ailleurs. Toujours plus loin. D’un continent à l’autre, d’un lit à l’autre. Mais une force irréductible la ramène bientôt à la Jamaïque. Elle y retrouve un demi-frère ambitieux qui n’a de cesse de prendre le pou-voir dans la plantation familiale, un père luttant contre ses vieux démons et surtout un ancien amant auquel elle est loin de rester insensible. Des riches villas de bord de mer jusqu’au repaire secret de l’amant idéaliste luttant pour réformer la société, des cocktails huppés où se concluent les marchés de la drogue aux misérables quartiers de Trenchtown, Céci découvre l’envers d’un décor de rêve interdit aux touristes et aux naïfs. Un décor qui pourrait être celui d’une nouvelle vie. Sa vraie vie. Une vie de femme heureuse ?
Le roi des fougères
Zébédée, 10 ans, est très fier de son père, martiniquais, conducteur du tramway qui relie Montferrand à Royat. Lorsqu’un inspecteur de la Compagnie reproche son alcoolisme à ce père qu’il admire, l’enfant humilié, fuit en direction du Puy de Dôme. Recueilli par un marginal solitaire qui vit dans une caverne et se prétend « le roi des fougères », l’enfant découvre la liberté et la fantaisie.
Kramer contre Kramer
Joanna Kramer est partie. Pour être libre,a t-elle dit, pour exister. Et Ted Kramer se retrouve seul en tête à tête avec le petit Billy, quatre ans. Un fils qu’il connait à peine… A New-York, un publictaire n’est-il pas toujours sur la brèche ? Voici Ted aux prises avec la vie pratique dont il ignore tout : la garde à trouver, la bronchite à soigner, les jeux à inventer. Dominant son désarroi – il aime encore Johanna – il va faire front, émerveillé par cette découverte, son fils. Drôle, sensible, surprennant. Un jour, Johanna réapparaît : pour reprendre Billy, au nom des sacro-saints droits maternels. Mais qu’est-ce que ces « droits » face à deux ans d’amour entre un père et son fils ? Johanna prend un avocat…
La vie de Mia est bien compliquée ! Non seulement elle vient d’apprendre qu’elle est Princesse de Genovia mais voilà que : sa mère attend un bébé et en plus le père est son prof de maths !, ils vont se marier, des messages d’amour s’affichent sur son ordinateur, mais ils sont anonymes, et d’ailleurs Mia aime en secret Michael qui ne la regarde jamais (ou presque). Heureusement, elle peut se confier à son journal…
Le tableau de l’apothicaire
Au Rijksmuseum, Ruth répertorie les œuvres d’art spoliées par les nazis. L’irruption d’une vieille dame agitée venue réclamer un tableau du XVIIIe siècle vient briser sa routine. Mais pourquoi donc les plus hauts dignitaires nazis avaient-ils convoité une œuvre aussi banale ? Est-ce à cause des mystérieuses inscriptions au dos de la toile ? Pour le savoir, Ruth ouvrira les portes d’un passé qu’il aurait peut-être mieux valu ignorer…
22 Britannia Road
Un couple séparé par la guerre se retrouve sept ans après. Comment vont-ils pouvoir se reconstruire alors que chacun cache un très lourd secret ? 1946 : Janusz, un ancien soldat de l’armée polonaise réfugié en Angleterre, préparer sa nouvelle maison pour recevoir sa femme, Silvana, et leur petit garçon, Aurek, qu’il n’a pas vus depuis 1939. Janusz veut tout tenter pour offrir une nouvelle vie à sa famille. C’est sans compter sur les ombres d’un passé qu’il ne parvient pas à oublier. A bord du bateau qui l’emmène vers son mari, Silvana est inquiète. Après toutes ces années vécues cachée dans la forêt avec Aurek, elle n’est plus la ravissante et joyeuse jeune femme que Janusz a connue. Silvana est devenue une survivante. Pourra-t-il encore l’aimer ? De plus, la jeune femme a sur le coeur un douloureux secret concernant leur enfant.
L’autre côté du pont
Dans le décor grandiose du Grand Nord canadien, un roman d’une rare finesse, dont la construction subtile mêle intimement deux époques. Une œuvre sobre et sensible sur l’ambiguïté des rapports fraternels, la rivalité, l’obsession amoureuse et la confusion des sentiments. A Struan, Ontario, dans les années trente. La famille Dunn mène la vie rude des fermiers du Nord. Les deux fils, Arthur et Jake, sont aussi différents que possible. Le premier est effacé, taciturne : tout le portrait de son père. Le plus jeune, Jake, est brillant, rusé et choyé par sa mère. Tyrannique et insolent, il ne cesse de provoquer Arthur, qui cède, immanquablement. Jusqu’au jour où la situation dérape… Années cinquante. La guerre est finie. Arthur a repris la ferme familiale et a épousé la fille du pasteur, Laura. Il s’est pris d’affection pour Ian, le fils du médecin. Ce dernier travaille à la ferme pour être près de Laura, dont il est amoureux. Jake, lui, a quitté la région quinze ans plus tôt. Un jour, Ian découvre Laura dans les bras d’un autre homme : Jake. Le retour du frère honni et redouté va faire éclater le drame qui couvait depuis longtemps déjà…
Accordez-moi cette danse
À vingt ans, Viola Otway évolue dans les plus hautes sphères de l’aristocratie anglaise. D’une beauté exceptionnelle, admirable danseuse, elle fait la fierté de sa tante Pussy qui l’a élevée. Mais elle est bien mal préparée à affronter la société des années soixante-dix. Pourtant, lorsque sa tante l’incite à voler de ses propres ailes, Viola se lance dans l’aventure avec enthousiasme. Grâce à son charme naturel et à sa détermination sans faille, elle déniche une chambre dans une pension de famille et devient secrétaire dans une association de défense du patrimoine. Appréciée par ses voisins hauts en couleur, courtisée par son patron, un coureur de jupons, Viola gagne tous les coeurs, à l’exception de celui de Giles, son collègue, qui la prend pour une ravissante idiote. Un voyage de travail en sa compagnie dans la demeure d’une extravagante famille d’aristocrates lui offre enfin l’occasion de le détromper. Mais qui sait ce que le destin réserve à Viola.
Sonate au clair de lune
Un siècle se termine. Un homme meurt. Tandis que l’opium soulage les douleurs du malade, les gestes quotidiens, semblables à l’odeur de la drogue. masquent l’angoisse de cette double fin. Dans cette demeure du Midi où trois générations d’une même famille se retrouvent autour du lit de Laurent Kreutzer, autrefois célèbre pianiste, des énergies contraires s’affrontent. Comme les mouvements d’une musique lointaine, une dangereuse spirale s’enroule autour de ces êtres unis par les liens du sang et rapproche les deux adolescents, Nina et Geoffroy. Quelle force les pousse alors vers le lac ? Quelles secrètes vibrations y perçoivent-ils ? Un roman où la réalité la plus précise ouvre des brèches sur des régions inexplorées; où les nostalgies, rancunes et souffrances font entendre une célèbre sonate, dont les mouvements préparent à toute chose qui s’achève.
Tristes plaisirs
On les appelle filles de joie. Changeantes inconnues qui mêlent « l’écume du plaisir aux larmes des tourments. Les unes comme du bétail marchent, lentes et graves, entre un trottoir et un hôtel sordide. D’autres, de galère en galère, des lumières des Champs aux lueurs de la rue Saint-Denis, des maisons clandestines au Bois, se retrouvent au restau du sexe, l’hospice du tapin. Femmes fragiles devenues femmes faciles, toutes ont connu le même trac, les mêmes angoisses. Peu s’en sortent, quand elles ne meurent pas en croix ou à genoux. Dans cette voie sans issue, Maud marin essaie d’ouvrir une porte d secours. Témoin de leurs frissons amers, elle parles d’Elles…
Feu de glace
Alice Loudon mène une existence pleinement satisfaisante. Pourtant, Il a suffi d’un échange de regards avec un inconnu croisé dans la rue pour qu’elle renonce à tout. Lorsqu’Alice Loudon se lance tête baissée dans sa relation avec Adam Thallis, elle ne connaît rien de lui, pas même son nom. Sous l’emprise de la passion, elle quitte son compagnon pour aller vivre avec Adam et l’épouse dans les deux mois qui suivent leur première rencontre. Mais à mesure qu’Alice découvre la personnalité complexe et tourmentée de son mari, ce qui n’était que simple curiosité va virer à l’obsession, menaçant peu à peu son couple et son équilibre mental. En fouillant dans le passé d’Adam, c’est sa propre vie qu’elle met bientôt en danger.
Émilie de Beauharnais, née en 1781, est la nièce – presque la fille adoptive – de l’impératrice Joséphine. Grande et jolie, elle a dix-sept ans quand Bonaparte, sans lui demander son avis, la donne en mariage à son fidèle aide de camp, Antoine de Lavalette, pour le remercier des services qu’il lui a rendus pendant la campagne d’Italie. Lorsqu’en 1815, il est condamné à mort, avec les autres opposants à Louis XVIII, Émilie imaginera et mènera à bien une spectaculaire évasion. Elle refuse de rejoindre son mari en exil. En détruisant des archives qu’elle voulait soustraire à la police, elle a découvert les aventures extraconjugales de son époux. Elle tombe amoureuse de celui qui la soignait : Guillaume Dupuytren, sans doute le chirurgien le plus célèbre de son époque. En marge de cette histoire d’amour au parfum de scandale qui a défrayé la chronique du temps, apparaît un étonnant mystère de trésor disparu. Lavalette a écrit, dans ses Mémoires, que l’Empereur, en 1812, avant la campagne de Russie, lui avait demandé de cacher dans son château de La Verrière, près de Rambouillet, une véritable fortune : un million six cent mille francs-or. Une partie de cette somme fut confiée à Eugène de Beauharnais avant les Cent Jours. Mais qu’advint-il du reste ? Y avait-il un lien entre la relation amoureuse du couple Émilie-Guillaume et la disparition du trésor ? Véritable casse-tête pour le policier Martin Varennes, jeune commissaire pugnace et intelligent chargé de l’enquête et passionnante énigme pour le romancier.
Les trésors de la vie
Rien, jamais, ne sera trop beau pour eux. Connie et son frère Eddy en ont fait le serment… À la mort de leur mère, ils quittent leur petite ville de l’Amérique profonde et leur soeur aînée Lara, pour partir à la conquête du monde. Connie se rend au Texas, où elle rencontre son futur mari. Eddy s’installe à New York, où ses brillants talents de financier lui ouvrent toutes les portes. Les deux jeunes gens entreprennent leur irrésistible ascension vers l’univers de luxe et de raffinement dont ils ont tant rêvé. Mais un jour, ils vont être rattrapés par leurs origines qu’ils ont presque oubliées et l’heure du choix va sonner : le faste de la grande vie ou la sérénité familiale ?
Princesse Cherokee
Vive, intelligente, déterminée, Temple Gordon a vécu une enfance de rêve dans la plantation de ses parents, en Géorgie. Mais en ces années 1830, les temps sont troubles : les tensions entre esclaves noirs et maîtres blancs s’exacerbent, la guerre de Sécession n’est pas loin, des bandes de miliciens terrorisent les Indiens. Or les Gordon sont métis, enfants d’Ecossais et de Cherokees. Bientôt, Temple et sa famille sont prises dans la tourmente… Déchirée entre ses racines indiennes et son éducation blanche, la jeune fille est prête à défier le monde entier pour demeurer aux côtés de l’homme qu’elle aime, Blade, un Cherokee qui a décidé de défendre la cause des Indiens.
La dernière trace
10 janvier 2003. Pour la première fois, Elaine Dawson quitte son village du Somerset afin de répondre à l’invitation de Rosanna, une amie de la famille qui se marie à Gibraltar. Mais tous les vols au départ de Heathrow sont annulés à cause du brouillard. Alors que la jeune provinciale s’apprête à passer la nuit dans une salle d’embarquement, un aimable Londonien propose de l’héberger. Elaine accepte. On ne la reverra plus. Cinq ans plus tard, Rosanna doit écrire une série d’articles sur les disparitions inexpliquées pour un magazine. L’occasion pour elle de savoir enfin ce qui est arrivé à Elaine. La journaliste est loin de se douter qu’en s’engageant dans cette enquête elle va se mettre en danger de mort.
L’île des promesses
Ce secret avait hanté son enfance. Ce que Grace et Melanie redoutaient depuis longtemps est arrivé : deux jours avant Noël, leurs parents, neurasthéniques, égocentriques et vieillissants, ont mis fin à leurs jours. Mais pourquoi ont-ils légué à Grace Barnett, leur fille aînée, cette maison perdue sur une île au milieu d’un lac des Adirondacks, à la frontière canadienne ? Renonçant à ses projets de vacances avec sa fille et son mari, Grace décide d’aller découvrir son héritage. Elle trouve non seulement une maison, mais aussi un pan entier de son passé, et l’explication des angoisses qui la poursuivent depuis l’enfance. Toutefois, son histoire familiale dramatique n’est qu’une des révélations de ce voyage. Elle goûte dans ce lieu, éloigné de tout, un mode de vie à l’opposé de son existence citadine. Le monde qui était le sien n’a soudain plus aucun sens, et poursuivre sa vie commune avec le célèbre Dr Barnett lui semble devenu impossible. C’est alors que celui-ci tombe gravement malade. Un roman intelligent, sensible et profond. Si vous cherchez un livre fort et plein d’émotions, lisez L’Ile des promesses !
L’épreuve
Liban, Turquie, Iran, Thaïlande: à vingt ans, Béatrice Saubin est « une solitaire amoureuse de la route ». Elle y oublie son enfance malmenée en poursuivant une quête effrénée du bonheur. Un bonheur qu’elle croit enfin trouver en Malaisie, avec Eddy, son bel amant chinois à la peau sombre, au sourire éclatant. Ils doivent se marier en Europe. Béatrice part la première, avec la valise offerte par Eddy. Mais, à l’aéroport, les douaniers découvrent dans un double fond cinq sachets de granulés marron. Cinq kilos d’héroïne qui signent la condamnation à mort de la Française. L’affaire Saubin ne fait que commencer. Dans un récit âpre, émouvant, magnifique de sincérité, Béatrice raconte ses dix années volées, dix années dans les prisons malaises.
La mort dans les bois
Trois enfants ne ressortent pas des bois où ils ont pass l’après-midi. La police retrouve un seul garçon. Il ne se rappelle de rien : les deux autres ne réapparaîtront jamais. Vingt ans plus tard, Rob, l’unique rescapé, est devenu inspecteur de police. Quand une fillette est tuée dans ces mêmes bois, il est chargé de l’enquête et doit affronter les secrets d’un passé qui le hante.
Pour toi, Nicolas
Editrice, Katie Wilkinson croyait avoir trouvé l’amour en la personne de Matt, dont elle s’apprêtait à publier le recueil de poèmes. Mais ce dernier disparaît brusquement, lui laissant pour toute explication un journal intime. Suzanne, une jeune mère, s’y adresse à son fils, Nicolas. Au fil des pages, Katie découvre que l’homme dont elle est tombée amoureuse n’est autre que le mari de Suzanne, le père de Nicolas… Matt, qui prétendait vivre seul, lui a-t-il menti ? Mène-t-il une double vie ? Pourquoi lui infliger un tel supplice ? Malgré sa douleur, Katie poursuit sa lecture… James Patterson a tenu à dédier ce roman, inspiré par la disparition de sa femme, à tous ceux qui ont aimé, tout perdu, et aimé de nouveau.
La sage-femme de Vénise
Venise 1575. Hannah Levi est réputée dans toute la ville pour ses talents d’accoucheuse, un don développé en secret par les « cuillers d’accouchement » qu’elle a mises au point. Quand par une nuit d’hiver, le comte Paolo di Padovani vient l’implorer d’assister sa femme, luttant pour donner naissance à leur premier enfant, Hannah est partagée. Si la loi interdit aux juifs de soigner les chrétiens, l’argent que le comte lui propose lui permettrait de payer la rançon de son mari bien-aimé, Isaac, retenu en otage sur l’île de Malte. Mais le choix d’Hannah va la précipiter dans de périlleuses aventures.
Pas de berceuse pour Fanny
Elle s’est absentée pour deux heures seulement. David, son mari, était censé surveiller leur petite fille âgée de deux semaines. Mais quand Alice Francourt entre dans la chambre du bébé, le cauchemar commence. Car, Alice en est certaine, le nourrisson qui dort dans ce berceau n’est pas sa petite fille. C’est un bébé inconnu. Son mari refuse de la croire et devient de plus en plus agressif. Il jure qu’elle est folle ou qu’elle ment. Alice doit à tout prix convaincre la police qu’elle dit vrai. Sinon, il sera trop tard.
Passion fatale
Une nuit, alors qu’elle rentre tranquillement chez elle, Kissy Mellors, la vingtaine sexy, évite de justesse deux jeunes inconscientes qui se jettent sous ses roues. Mais le conducteur du véhicule, derrière elle, trop rapide et passablement éméché, n’a pas les mêmes réflexes : il tue sur le coup une des jeunes filles. Scène choc qui donne le ton dès l’ouverture. Après l’accident, angoisses et culpabilité ne lâcheront plus Kissy. Même les bras du beau Junior Clootie – la star de hockey locale ne parviennent pas à éloigner les spectres. Rassurant, responsable, Mike Burke, le lieutenant dépêché sur les lieux de l’accident le soir fatal. Incarne-t-il le salut pour Kissy ?
Le fond de l’impasse
Emma Davey est assassinée, la tête recouverte d’un sac plastique et rouée de coups. Sa soeur, Lizzie, officier de police, est chargée de traquer et de séduire le meurtrier en jouant de ses fantasmes. La raison semble justifier les moyens et le présumé coupable tombe dans ses filets et… dans la Tamise. Il sera trop tard lorsque la justice conclura à l’innocence de cet homme. Lizzie, rongée par le remords, est victime, à son tour, d’une violente agression dont elle sort meurtrie physiquement et moralement. C’est dans son excentrique appartement londonien, le beffroi d’une église désaffectée, qu’elle fera la connaissance de Joe. Ce géant attentionné s’intéresse de très près au tueur qui rôde autour des bonnes copines de Lizzie. Mais attention, les amis des amis ne sont pas toujours des amis !Auteur de dix romans policiers, Frances Fyfield a reçu le Grand Prix de littérature policière en 1998. Elle excelle dans l’analyse psychologique des pervers, s’y régale et le lecteur aussi. Frissons garantis.–Claude Mesplède
Ceux qui nous sauvent
Anna Schlemmer a toujours refusé d’évoquer sa vie en Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale. Trudy, sa fille, n’avait que trois ans lorsqu’un soldat américain les emmena avec lui dans le Minnesota, et n’a donc que peu de souvenirs de cette époque. Mais elle trouve, parmi les photos de famille, un cliché la montrant avec sa mère aux côtés d’un officier nazi. Cet homme était-il l’amant d’Anna? Est-il son père biologique ? Devenue professeur d’histoire allemande, Trudy veut connaître la vérité et, dans le cadre de ses travaux universitaires, elle recueille les témoignages d’Allemands de Minneapolis qui ont vécu la guerre, tentant ainsi désespérément de faire la lumière sur le passé de sa mère. Entre l’Amérique d’aujourd’hui et l’Allemagne nazie, un bouleversant premier roman sur la culpabilité et la responsabilité individuelle face à l’histoire.
Les aquariums lumineux
Fenêtres sur cour dans un immeuble parisien. Excentrique et rêveuse, Claire observe, derrière ces » aquariums lumineux » où évoluent ses voisins, les coulisses de leurs tragédies muettes. Bouleversée par sa rencontre avec le séduisant, obsédant et japonais M. Ishida, sa vie contemplative va brutalement changer d’étage. Confrontée à une réalité qu’elle avait jusqu’alors voulu ignorer, de soupçons en secrets révélés, Claire la solitaire se lance dans l’aventure.
La nuit des hulottes
Sur une route de Corrèze, un vieil homme chemine. Il grelotte. Mais bientôt il retrouvera sa maison et plus rien n’aura d’importance. L’autre soir, une terrible douleur à la poitrine l’a terrassé. Il a repris conscience à l’hôpital, il s’est laissé soigner. Mais aujourd’hui, il en a eu assez. Alors il est parti dans la nuit froide, en pantoufles. On ne l’aura pas comme ça, Cyprien ! Il n’ira pas en maison de retraite. On ne l’arrachera pas à ses souvenirs. Le vieux menuisier mourra dans son atelier! Il sait qu’il ne gagnera pas ce bras de fer contre le temps et la maladie. Mais il va lutter, avec l’aide inespérée de sa petite-fille Caroline, son rayon de soleil.
Les chemins de l’enfance
Dans la classe d’une école maternelle comme il en existe tant, Théo, cinq ans, piaffe et se rebelle. Il n’aime pas l’école. A côté de lui, la timide Emeline est sage comme une image, bien trop sage d’ailleurs, craintive et peu confiante en ses capacités. Ces enfants, nous les avons tous croisés à un moment ou à un autre. Leurs parents, leurs instituteurs veulent pour eux le meilleur, mais ce n’est pas si simple. Sauront-ils les encadrer sans toutefois les blesser ? Ces deux garnements donnent du fil à retordre à Florence, leur jeune maîtresse, qui doit de surcroît gérer ses propres problèmes. Alors que son amie d’enfance, Juliette, porte en elle un petit, Florence ne parvient pas à devenir mère. Pour les deux femmes, un combat s’engage, parce qu’elles cachent en elles l’histoire de leur passé, de ces fillettes qu’elles ont été un jour et qui demeurent. A elles de surmonter les blessures que la vie leur a infligées. Les chemins de l’enfance sont des sentiers où des fleurs fragiles se mêlent aux obstacles. Sinueux, imprévisibles, ils nous mènent lentement vers les hommes et les femmes que nous devenons un jour.
La clinique de l’aéroport
Considéré comme l’une des plaques tournantes du trafic aérien en Europe, l’aéroport de Francfort comporte une clinique. Chaque jour le Dr Hansen et l’équipe médicale doivent affronter des drames inattendus.
Mon père de cœur : L’Abbé Pierre
Une image inoubliable a bouleversé la France, en 1954: l’abbé Pierre portant dans ses bras une petite fille blonde. La petite fille, c’est Annie Porte. Elle lui doit la vie et, plus encore, le bonheur de vivre. Tout comme sa mère, Jeanine, qu’il sauva, enceinte, de la boue et de la misère, un soir de 1950. Et sa fille, Marlène, devenue avocate. « Trois générations pour sortir une famille de la misère, c’est extraordinaire! » dit l’abbé Pierre. L’abbé avait tout lieu de se montrer fier de ces femmes, Jeanine, Annie et Marlène, symboles de son combat contre l’extrême pauvreté. En voici l’itinéraire semé d’embûches, raconté par Annie Porte. « Il est difficile de s’échapper de sa condition sociale, écrit-elle. Mais au nom de l’abbé Pierre, parce qu’il nous a sauvé la vie, nous n’avons jamais voulu abdiquer devant la fatalité! » Une extraordinaire leçon de courage.
Ma première femme
Un homme revient sur son enfance – il est peut-être mon double, mon agent le plus secret. J’ai peut-être essayé, avec l’exploration d’un souvenir défiguré par les années,mais aussi régénéré par le roman, de dessiner pour la première fois le visage de ma mère à qui je dois d’aimer autant la vie. Aime et fais ce que tu veux: tel était son credo sur la fin. Et jour après jour, je puise un certain réconfort dans la pensée d’être son fils et de l’avoir si bien connue. Si bien ?
Cœur de feu : Mon enfance assassinée
Abandonnée encore bébé par sa mère, Senait Mehari passe ses premières années dans un orphelinat où sa naïveté lui permet de survivre aux pires abominations des hommes. Elle part ensuite vivre chez son père où violence, humiliation et privations marqueront son quotidien.Mais le pire est à venir… Elle a à peine cinq ans lorsque, ne pouvant la nourrir, son père la confie au front de libération de l’Érythrée, qui en fera une enfant soldat…C’est son témoignage d’enfant miraculée qu’elle livre ici. Mais aussi le sentiment de déracinement qu’elle éprouva lors de son exil, avant de pouvoir goûter enfin à la liberté et à la paix.
La jeune fille au pair
Quelques années après la Libération, une jeune Allemande, Wanda Schomberg, arrive à Paris et se place comme fille au pair dans une famille juive de Montmartre : les Finkelstein. Un choix délibéré : elle espère pénétrer dans cette communauté, et connaître de près ces gens que les nazis destinaient à l’extermination.
Assez vite des liens de confiance et d’amitié se tissent entre Wanda et les Finkelstein. Pourtant, Wanda disparaît de temps en temps, pour quelques jours, sans motif connu. Quel est le secret qui hante sa vie ? Sur des thèmes qui n’ont rien perdu de leur actualité, l’auteur du best-seller Un sac de billes – mais aussi de Tendre été et d’Abraham Lévy, curé de campagne – mêle l’émotion au sourire, dans un récit où l’apprentissage de la fraternité humaine débouche sur une véritable conversion intérieure.
Le monde sans lui
Policier à la retraite et plusieurs fois grand-père, Jack North mène depuis six ans une double vie. Banal… Ce qui l’est moins, c’est que les deux intéressées acceptent – plus ou moins bien – de partager le même homme. Et ce qui ne l’est plus du tout, c’est que Jack North disparaît brutalement du paysage. Et que son épouse légitime et sa maîtresse sont contraintes de joindre leurs forces pour savoir ce qu’il est advenu de lui… Elaine Kagan, valeur sûre du roman psychologique à destination du lectorat féminin, a bâti un livre intelligemment construit.
Les filles d’Estoril
Leonor et Nana, célibataires trentenaires, sont deux cousines inséparables. Comme leurs mères, des jumelles aussi proches qu’opposées, les deux jeunes femmes ne voient pas la vie de la même façon : Nana, sans attaches, collectionne les jeunes amants, indifférente aux préjuges d’un Portugal encore très traditionnel. Leonor, l’amoureuse romantique, attend toujours le prince charmant. Mais de troublantes découvertes vont bousculer leurs certitudes : et si l’histoire familiale était à réécrire ? En démêlant ces mystères, trouveront-elles un nouvel équilibre ?