Jacques Chirac a-t-il détenu un compte bancaire caché au Japon ? Nicolas Beau et Olivier Toscer ont voulu en avoir le coeur net. Durant deux ans, ils ont enquêté, en France, au Japon et jusqu’à Tahiti. Ils ont découvert les liaisons dangereuses de Jacques Chirac avec le Japon depuis la fin des années 70, avec ses hôtels de luxe, sa vie de pacha, ses banquiers peu regardants et ses fondations suspectes. Ils ont appris comment des agents des services secrets ont repéré « les avoirs du Président au Japon » : cambriolages, écoutes, infiltration des milieux bancaires japonais. Ils s’interrogent sur l’objectif de l’enquête de la DGSE, entourée d’un secret absolu, et menée par un maître espion proche du Parti socialiste. Ils racontent la contre-attaque magistrale de Jacques Chirac qui a décapité la direction des services et fait écarter le responsable de l’enquête « interdite ». Leur livre rebondit à Tahiti, où un journaliste, censé posséder un dossier sur l’argent japonais de l’ex-Président, a mystérieusement disparu.
Le maire de Paris espère bien être élu président de la république en 1995. Il s’est composé une nouvelle image et présente un programme révolutionnaire…
Nous nous sommes tant … haïs
Entre la dissolution de 1997 et l'élection présidentielle de 2002, que s'est-il passé à droite ? Jacques Chirac, candidat à l'élection présidentielle pour la quatrième fois, en est redevenu le «leader naturel». Mais cet état des lieux est trompeur. Depuis la déroute de juin 1997, de profonds changements ont affecté la droite, ou plutôt les droites. 1997-2002. Cinq années qui ont vu des partis s'affaisser, d'autres se créer. Et des hommes contester l'autorité d'un président de la République affaibli par la plus longue cohabitation de la Ve République. Les personnages de cette histoire : François Bayrou, Alain Madelin, Alain Juppé, Nicolas Sarkozy ou Charles Pasqua, se sont affrontés, haïs… Certains se sont révélés, d'autres se sont effacés. Et Jacques Chirac, dont on annonçait la disparition politique à l'issue de la dissolution manquée, apparaît plus incontournable que jamais.
L’homme qui ne s’aimait pas
« L’homme qui ne s’aimait pas » s’appelle Jacques Chirac. Si le titre intrigue, le héros a de quoi passionner. Pour étayer sa théorie – dont on cherche l’évidence tout au long du récit – , Éric Zemmour s’est appuyé sur les liens du président avec son entourage : sa belle-famille, Bernadette, Claude… et notamment sur ses rapports avec son propre père, qui mêlent obéissance craintive et révolte larvée. Rapports qui expliqueraient, selon l’auteur, le comportement politique de ce « rebelle de carte postale » rêvant de s’opposer mais renonçant toujours. C’est ainsi que, de 1956 à 2001, le petit monde de Jacques Chirac est passé en revue : on y croise Charles Pasqua, Chaban-Delmas, Marie-France Garaud et tous ceux qui ont mené, parfois malgré eux, Jacques Chirac au pouvoir.
Les Chirac – Les secrets du clan
« J’ai eu un petit pépin. » Ce soir du 2 septembre 2005, Jacques Chirac est victime d’un accident vasculaire cérébral qu’il veut croire bénin. Tout le monde ignore dans Paris que le président a été hospitalisé en urgence. Seul un trio composé de sa femme Bernadette, de sa fille Claude et du secrétaire général de l’Élysée, Frédéric Salat-Baroux, connaît la vérité. La fin du règne a commencé mais C’est le secret le mieux gardé de la République. Voici l’histoire d’une famille Consumée au feu de la politique. Poursuivi par les juges puis emmuré dans sa maladie, Jacques Chirac est-il jamais sorti de la solitude où confine le pouvoir ? De l’Élysée aux maisons amies qui l’accueillent dans sa retraite, Béatrice Gurrey n’a, à aucun moment, – perdu sa trace. Elle observe d’un œil aigu ce vieux lion qui paraît avoir abdiqué devant deux femmes. Sa fille Claude a épousé son ancien chambellan. Sa femme Bernadette se comporte en impératrice – fine politique, elle est désormais maîtresse de tout, y compris du Vote de son mari…
Jacques et Bernadette en privé
Non, on ne sait pas tout sur Jacques et Bernadette … Quand ils sont célèbres, un homme et une femme mariés ont une image cent fois retouchée qui s'est construite au hasard des interviews et des indiscrétions. Jacques et Bernadette Chirac n'échappent pas à la règle. Mais l'histoire de leur couple qui dure depuis quarante ans est plus subtile à rapporter. À quoi songe une jeune femme amoureuse qui sait que son mari va devenir un homme public ? Que ressent cet homme d'État dont la femme restée dans l'ombre connaît soudain une fulgurante popularité ? Comment résistent-ils aux attaques, aux courtisans, aux élections gagnées ou perdues, à la gloire tout simplement? Depuis vingt-deux ans Caroline Pigozzi les a vus vivre, les a suivis en voyages et interrogés, elle a pris des déjeuners et des dîners en leur compagnie, elle leur a parlé, ils se sont téléphonés, ils ont ri ensemble.Sans complaisance ni vulgarité, mais sans rien omettre, comme peu savent le faire, elle raconte les Chirac, en privé.
23 mars 1998, les gendarmes chargés de l’enquête sur les faux électeurs du IIIe arrondissement de Paris recueillent une déposition capitale. Gérard Merle est le premier militant RPR à décrire le système de fraude électorale mis en place pour permettre au maire de la capitale d’accomplir en 1989 le «grand chelem» dans les vingt arrondissements. Ses origines corréziennes lui ont valu d’être recruté en 1984 comme chargé des relations extérieures à la direction de la propreté de la Ville de Paris. Désormais employé municipal, Gérard Merle va vivre de l’intérieur de l’Hôtel de Ville les petits arrangements ordinaires de l’équipe Chirac. Faux électeurs, fausses factures, faux en écriture, emplois fictifs, chargés de mission fantôme, financements occultes, appels d’offres tronqués, dessous-de-table, abus de biens sociaux, passe-droits, espionnage, Corrèze Connection… Pour Gérard Merle, le maire de Paris ne pouvait ignorer ce système imparable.
Chirac, réveille-toi !
Pourquoi, depuis le jour de son élection, Chirac s’est-il trompé si souvent ? Et pourquoi, malgré tout, reste-t-il aussi populaire, haut dans les sondages et confiant dans son avenir ? Après la dissolution de 1997, les volte-face, une cohabitation trop douce – disent certains -, les cafouillages du RPR sans parler de la mairie de Paris, les Français, bien que surpris par leur président, l’aiment encore. Est-il un phénomène ou un rempart contre une gauche démodée ? Dans un pamphlet sévère et ironique, amical et sagace, un brillant polémiste de la vie politique française répond à LA question de 2002.
Madame – Impossible conversation
Un livre, à défaut d’un film. John Paul Lepers, journaliste citoyen, n’a pas pu diffuser son portrait politique de Bernadette Chirac, réalisé à la fin de l’année 2004, refusé par la direction de Canal +. Avec le concours du journaliste Thomas Bauder, qui a mené l’enquête avec lui, il nous dévoile ici les coulisses de cette « impossible conversation » avec une épouse de président qui se prend parfois pour la Reine de la République. Si son mari n’a été épargné ni par la presse, ni par l’opinion publique, jamais madame Chirac n’avait encore été scrutée avec un tel regard. Une plongée au coeur de l’exercice du pouvoir, un décryptage de la femme politique la plus influente de France.John Paul Lepers a été journaliste au Vrai Journal de 1996 à 2002. Il réalise des films pour Lundi Investigation.
Le dernier septennat
Le 7 mai 1995, avec l’élection de Jacques Chirac à la présidence de la République, s’est ouvert le dernier septennat de notre histoire républicaine. Celui-ci s’est achevé le 5 mai 2002 par une réélection hors des normes, pour cinq ans. Le passage a plus qu’une dimension symbolique. Pendant ces sept années, des évolutions majeures se sont produites, puisant leurs sources au plus profond de notre histoire politique nationale. Insensiblement, sans vraiment s’en apercevoir, la France a changé de régime. D’éminents observateurs l’ont certes pressenti, puisque, ici ou là, déjà, l’on évoque volontiers une VIe République qui aurait jeté ses premières fondations. Mais lesquelles ? A-t-on pour autant, réellement, substitué un régime à un autre ? Le dernier septennat est un nouveau témoignage de cette incapacité de la France à créer un pouvoir qui dure. Au fond, à travers les moments paroxystiques de son histoire, elle a connu une révolution inachevée, qui s’est traduite, pour elle, par de multiples crises pseudo-révolutionnaires.
Le Sacre
Il était donné pour mort, miné par cinq ans de cohabitation, largement dominé par Lionel Jospin. Détruit par des affaires à répétition et traqué par des juges qui ne dissimulaient même pas leur envie pressante de l’abattre. Tous en convenaient, à gauche comme à droite : l’aventure de Chirac était au bord de s’achever. Aujourd’hui ? Jamais aucun président de la République n’a disposé d’autant de pouvoirs. Aucun, depuis de Gaulle, n’a joué un rôle aussi décisif sur la scène internationale, jusqu’à apparaître comme le seul chef d’Etat qui puisse contester la toute-puissance américaine. Aucun n’a si complètement désarçonné une opposition de gauche réduite en miettes. Force est, une fois encore, de reconnaître la résurrection du phénix Chirac. Pourquoi s’est-on, et en particulier son adversaire Lionel Jospin, tant égaré sur la véritable nature de Jacques Chirac, au point de le faire si longtemps passer pour un « minable » en politique ?
Chirac, Mon ami de trente ans
Jean-François Probst a travaillé pendant trente ans pour le RPR. Collaborateur de Jacques Chirac à Matignon, bras droit de Jérôme Monod, de Charles Pasqua, de Michèle Alliot-Marie, ami de Dominique de Villepin et conseiller de Jean Tiberi, il a œuvré sous les ordres du mystérieux Jacques Foccart… Sa mission principale? Officiellement la « com » de ses patrons. En réalité cet agent d’influence s’est occupé des relations avec les parlementaires et a passé son temps à manipuler la presse quand il ne montait pas des « coups ». En 1995, dans le plus grand secret et sur ordre direct de Jacques Chirac, il a été chargé de torpiller la campagne d’Édouard Balladur… avec l’aide des réseaux Foccart. Aujourd’hui indépendant et libre, Jean-François Probst regarde avec lucidité le parcours de ces trente années qui ont mené Jacques Chirac jusqu’à l’Élysée. Son témoignage raconte des années de coulisses
L’incroyable Septennat – 1995 à 2002
Voici la première histoire du dernier septennat de la Ve République. Marie-Bénédicte Allaire et Philippe Goulliaud, observateurs privilégiés de la vie politique française, ont travaillé pendant trois ans à sa réalisation. Ayant accumulé notes et témoignages, interrogé tous les acteurs, arpenté coulisses et antichambres, ils ont entrepris d’établir les faits, jusqu’aux plus controversés, pièces à l’appui. Nul parti pris dans tout cela, mais le souci de comprendre et de faire comprendre, le plaisir aussi de raconter. Incroyable septennat ! Qui aurait imaginé qu’au terme d’un mandat hypothéqué par une dissolution hasardeuse, et obéré par des années de cohabitation, Jacques Chirac serait réélu avec 82 % des voix ? Que Lionel Jospin serait éliminé au premier tour, au profit de Jean-Marie Le Pen, et renoncerait à la vie politique ? Que la France, d’abord tentée par les extrêmes, se donnerait pour finir au parti du Président sortant ?
Le miraculé
Portrait intimiste de Jacques Chirac écrit par deux journalistes de l’hebdomadaire Marianne qui ont enquêté durant trois ans et qui ont recueilli de nombreux témoignages. Tente de percer les mystères entourant la personnalité du président et de l’homme politique, souvent raillé, mais qui en définitive a reconquis une partie de l’opinion publique.
Le Gendarme de Chirac
De la guerre d’Algérie au conseil des ministres, en passant par la sécurité de l’Élysée au temps du général de Gaulle, les arcanes des services de renseignement et la gestion des cabinets de Jacques Chirac, Michel Roussin a connu tous les méandres de l’État, sa grandeur mais plus souvent ses servitudes. Formé par la gendarmerie, il a exécuté au mieux les missions diverses qui lui ont été confiées, sans perdre son quant-à-soi, en sachant se taire et assumer des conséquences – y compris judiciaires – que d’autres, sans doute, auraient pu assumer à sa place. Aujourd’hui, « le gendarme de Chirac » parle après avoir, en dépit de pressions, décidé de faire appel du jugement qui le condamne dans l’affaire dite « des marchés de la région île-de-France ». Il estime venu le moment de faire le point.
Chirac Sakrkozy – Mortelle randonnées
Entre Chirac et Sarkozy, la chasse a commencé. En 2007, l’un des deux adversaires périra politiquement ! Bientôt trente ans ! Ruptures passionnelles, trêves temporaires, alliances de façade. En choisissant Balladur contre Chirac en 1995, Sarkozy a commis un crime impardonnable. Bernadette l’a dit un jour : » Il a déjà planté une fois son poignard, il le refera. » Dans cette lutte sans merci pour le pouvoir, tous les coups sont permis, même les plus tordus. Grâce à son » hold-up » sur la présidence de l’UMP, Sarkozy a marqué un point face au président, mais il n’a pas encore pris l’Elysée ! Même si la droite n’est pas assurée de remporter les élections en 2007, l’un des deux sera le candidat de l’actuelle majorité. Car, malgré son âge, rien ne dit que Chirac ne décidera pas de se représenter. A moins de trois ans de l’échéance de 2007, de nombreux obstacles pourraient s’opposer à l’irrésistible ascension du petit Nicolas, y compris ceux que Jacques Chirac ne manquera pas de dresser sur son chemin. D’autant que la division de la droite fait le jeu de la gauche…
Notre honorable président
Quelle relation Jacques Chirac entretient-il avec l’argent ? Depuis quelques années, cette question hante la vie politique et elle va miner la campagne du président de la République qui aspire à un nouveau mandat. » Je ne suis pas un homme d’argent « , n’a cessé, depuis trente ans, de répéter l’ancien maire de Paris. Est-ce vrai ? Laurent Valdiguié, l’un des journalistes d’investigation du Parisien qui s’est attaché depuis longtemps au personnage, a enquêté. A la lumière des dossiers oubliés des années 70 comme de ceux qui sont liés à la gestion de la capitale, il s’applique à distinguer ce qui relève des financements politiques, des trafics sur des marchés publics et du train de vie personnel du président et de son entourage. Une plongée au cour du mystère Chirac.
Chirac – Père et fille
Loin de la jeune femme qui vantait avec candeur le grand cour de son père, Claude Chirac incarne aujourd’hui une conseillère-clé du Président. Du ton à adopter dans les médias à l’heure du coucher, la fille de Jacques Chirac régente en grande partie la vie de son père qu’elle compte conduire à une réélection en 2002. Pour y arriver, il faut selon Claude éviter à tout prix de se dire « de droite ». Mais la partie est loin d’être gagnée. Les Chirac, qui croyaient tenir la gauche avec le scandale des paillotes incendiées en Corse, doivent désormais à leur tour se méfier des révélations annoncées par Jospin, Séguin ou les Tiberi. Signés par deux journalistes forts d’une enquête sur le terrain, ces portraits incisifs alimentés de confidences inédites forment un véritable roman de la cohabitation.
La guerre des trois
Ils sont trois. Un président de la République à bout de souffle, un Premier ministre fidèle jusqu’à l’absurde, un ministre de l’Intérieur hanté par la trahison. Le roi Lear, Néron et Brutus, depuis plus de dix ans, se livrent une guerre suicidaire pour la droite, devant les Français sidérés. Le 29 mai 2005, cette empoignade à la limite du combat de rue, où tous les coups sont permis, a pris des proportions ubuesques, dangereuses pour notre pays. Pendant que le « trio maléfique » et leurs sicaires multiplient les complots, la France s’enfonce dans la déprime. C’est cette guerre de l’ombre, dans les coulisses des cabinets ministériels et des officines, que raconte Serge Raffy. Affaire Clearstream, divorce et raccommodage avec Cécilia, accident cérébral du Président, émeutes de banlieue, crise du CPE, coups bas et coups de théâtre… Un thriller politique dans lequel la réalité dépasse la fiction.
Le dauphin et le régent
Edouard, Jacques : deux enfants de Georges Pompidou ? Bien sûr. Un aîné qui aime l'ombre et un cadet qui piaffe d'impatience ? Nul n'en doute. Des « amis de trente ans ? Peut-être. Deux complices qui ne sauraient devenir des rivaux ? Rien, désormais, n'est moins sûr. Car, dans l'histoire d'Edouard et de Jacques, il y a eu beaucoup de malentendus, quelques illusions et un certain nombre de duperies. Assez, en tout cas, pour que cette belle histoire tourne mal et conduise, inéluctablement, à un affrontement qui risque d'être fatal à l'un – ou à l'autre. C'est donc cette histoire, ses coulisses, ses enjeux, et son climat parfois cocasse, parfois douloureux, que Catherine Nay a voulu raconter dans ce livre.
Conversation avec Bernadette Chirac
Format poche – « J'aimerais que les Français sachent ce qui constitue (…) ma personnalité, qu'ils comprennent que j'ai tenté d'être utile aux autres ». Car, attention, Bernadette Chirac n'est pas l'ombre de son mari, accrochée à son sac à main, mais un être à part entière. Qu'on se le dise. Elle est une femme d'action, de terrain : son engagement dans le combat humanitaire (sa fondation, l'opération Pièces jaunes, son projet de Maisons des adolescents, son travail avec les Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France…) et son implication dans la vie politique locale en Corrèze le prouvent. Cet ouvrage est là pour le rappeler… et pour mieux faire connaître la femme qu'elle est réellement, loin de l'image distanciée et timide qu'en ont fabriquée les médias.