Pulsions
Un enseignant, injustement accusé de harcèlement sexuel par deux de ses élèves, est emprisonné. La police le soupçonne même d’être l’auteur d’un enlèvement d’enfant. Un banal fait divers, tel que les journaux en relatent tous les jours, se transforme sous nos yeux en thriller haletant. Une lente descente aux enfers commence pour notre héros qui, sauvé par le hasard d’une évasion collective, va profiter de sa cavale forcée pour enquêter lui-même sur le crime dont il est accusé. Traqué, planqué, il se met à collecter toutes les informations scientifiques sur les déviances sexuelles et finit par découvrir un vaste réseau de pédophiles parfaitement organisé via le Net. D’accusé, de fugitif, puis de gêneur et d’accusateur, il va vite faire figure d’homme à abattre. Pour la première fois, un roman plonge au coeur du milieu très organisé de la criminalité sexuelle. Il révèle avec une cruelle lucidité l’ambiguïté d’une société face à des déviances qu’elle ne sait, le plus souvent, ni déceler ni traiter. Gilbert Schlogel, ancien chirurgien, se consacre depuis une dizaine d’années à l’écriture. Il est l’auteur, entre autres, des Princes du sang et de Victoire ou la douleur des femmes – dont l’adaptation télévisuelle a connu un très grand succès – et a été lauréat du Prix du Quai des Orfèvres pour Rage de flic (1996). Il signe ici son neuvième roman.
Une voix disparue
Dodie Blackstock, fille du multimilliardaire Wolf Blackstock, n’a que 9 ans lorsque sa mère Susan est enlevée par de mystérieux ravisseurs. Une fois arrêtés, ceux-ci affirment que Susan leur a échappé : pourtant, aucune trace de Susan nulle part… Vingt ans après, Dodie a coupé les ponts avec son père et toute sa famille. C’est alors que l’on retrouve le corps de Susan abandonné sur un chantier. Mais ce n’est pas le plus surprenant : la mort ne remonte qu’à deux jours… Dodie veut comprendre : pourquoi sa mère, vivante et libre, n’a-t-elle jamais cherché à la revoir pendant ces vingt longues années ? Comment a-t-elle pu échapper ainsi à ses ravisseurs ? Pourquoi l’a-t-on assassinée aujourd’hui, alors que tous la croyaient morte depuis vingt ans ? Au-delà de l’enquête sur le crime, c’est une véritable quête qu’entreprend Dodie : une quête d’identité, un véritable retour sur soi à travers l’histoire de sa famille – notamment le passé sulfureux de son père – qui la mènera beaucoup plus loin qu’elle ne s’en doute… Avec la même maîtrise du suspense que dans Mon meilleur ami, Laura Wilson revient sur des thèmes qui lui sont chers : le poids du passé, le domaine équivoque de l’enfance, mais fait aussi un plongeon étonnant dans les heures sombres des années 1970, « sexe, drogue et rock’n roll ».
Le carnet d’or
« On ne dira jamais assez combien ce livre a compté pour les jeunes femmes de ma génération. Il a changé radicalement notre conscience. » J.C Oates La jeune romancière Anna Wulf, hantée par le syndrome de la page blanche, a le sentiment que sa vie s’effondre. Par peur de devenir folle, elle note ses expériences dans quatre carnets de couleur. Mais c’est le cinquième, couleur or, qui sera la clé de sa guérison, de sa renaissance.
Histoires à corps et à crimes
A pied, en voiture… et en bateau, croyez-moi, On ne se méfie jamais assez de La voix du crime. C’est là un jugement sans appel aussi vrai que Moins par moins donne plus. Par le fait d’un Drôle de sosie, j’avais contracté une Dette de jeunesse et je pensais : « Quand Tantine disparaîtra… » alors que, connaissant Le cœur de Sam, j’aurais dû me répéter: « Méfie-toi, Méphisto ! » tant il est exact que Le passé est toujours présent. A la vérité, même Une histoire alambiquée, quand Les experts s’en mêlent, Ça ne vaut pas un clou. Résultat : j’ai eu un réflexe d’Autodéfense, j’ai entendu Ding ! et il n’y a plus eu qu’Un trou dans la glace…
Histoires angoissantes
On ne peut plus angoissantes, oui, car au fil de cette vingtaine d’histoires choisies avec soin par le Maître, la mort change sans cesse de visage. Pathétique avec La petite fille qui voulait mourir, elle se fait terriblement féminine dans Le thé de l’inimitié, acharnée à la recherche du Meilleur endroit pour mourir, impitoyable pour Tous les coupables, horrifiante dans Pire qu’un cauchemar, perverse dans Je t’aime un peu, trompeuse dans L’auto stoppeur, paraît sans détour dans Profession : tueur, se fait annoncer dans Science ou fiction, et devient expiatoire à La fin de la bataille, mais elle desserre aussi les dents du Piège et s’efface Dans le noir !
Le Premier Cavalier de l’Apocalypse
La grippe espagnole – la terrifiante influenza qui fit des millions de victimes en 1918 – est-elle en train de se réveiller ? C’est ce que laisse à penser une information des services secrets américains faisant état de l’extermination par l’armée nord-coréenne d’un village en proie à une curieuse épidémie… Parallèlement, une expédition scientifique est envoyée en Arctique pour ramener les corps de cinq Norvégiens victimes de la terrible maladie, en 1920. Mais les corps ont disparu. Un journaliste qui a manqué le voyage se met à enquêter. Il découvre qu’une secte, le Temple de la lumière, n’est pas étrangère à ce qui pourrait devenir la plus terrible épidémie mondiale de tous les temps… Un roman haletant fondé sur le délire sectaire. Par certains aspects, le récit n’est pas sans rappeler des affaires réelles comme celles de l’Ordre du temple solaire ou de l’attentat au gaz dans le métro de Tokyo. Sauf qu’ici, l’enjeu est mondial. Ce Premier cavalier de l’Apocalypse est à la fois un roman de politique-fiction plutôt bien documenté et un techno-thriller à suspens. Les amateurs apprécieront, et pourront aussi se replonger dans Genesis, qui reste le livre référence de John Case.
La fuite en avant
Lorsque le flic new-yorkais Jack Dilger émerge du coma, c’est pour apprendre qu’il est mis au placard, qu’un contrat est lancé contre lui et que sa femme le quitte… Tout ça à cause d’une opération contre des trafiquants liés au cartel de Medellin, qui a tourné au désastre.Traqué par les tueurs de la drogue colombienne, Dilger se réfugie à Nice, où il rencontre Madeleine, une jeune policière elle-même en difficulté pour s’être trop intéressée aux finances de Monsieur le Maire… Entre eux se noue une idylle, renforcée par le désir de dénoncer corruption et trafics. Mais deux amants-flics en rupture de ban peuvent-ils espérer gagner la partie ?
Réaction en chaine
L’avocate Joss Cole a quitté Los Angeles pour s’installer sur une petite île proche de Seattle. Ses clients sont des pêcheurs atteints d’une maladie étrange. Lorsque Dean Belden, un homme d’affaire séduisant, l’engage pour fonder son entreprise, les ennuis commencent. Belden est convoqué à comparaître devant le grand jury fédéral et il disparaît sous les yeux de Joss dans l’explosion de son avion. Dans la journée qui suit, on tente d’assassiner Joss à trois reprises… Au même moment, deux bombes atomiques disparaissent d’un dépôt russe, et le beau Gideon van Ry, un expert en matériaux fissibles, débarque sur l’île. Commence alors une course contre la montre opposant Joss et Gideon à une organisation terroriste décidé à faire sauter une bombe atomique sur le territoire américain.
Un thriller nucléaire violent, minutieux, au suspense implacable.
Morale à zéro
La violence, Orla McLeod en porte la marque dans sa chair. Elle sait tout de la souffrance, des moyens de l’infliger et de la culpabilité de la survie. Un traumatisme qui remonte à son adolescence.Et lorsqu’une opération d’infiltration des Forces spéciales, dont elle est le fer de lance, tourne au désastre, Orla McLeod se retrouve seule survivante avec un garçon de neuf ans dans un taudis glacial de Glasgow. La jeune femme ne laissera alors personne s’occuper de Jamie Buchanan. D’autant que l’enfant est le seul témoin d’un acte de barbarie perpétré par Tord Svensen, un des criminels les plus dangereux d’Europe. Et que Svensen en sait long aussi sur l’art de la survie…
Le jour où il faudra payer
La vérité peut tuer.
Pour avoir percé les secrets de la mafia italo-américaine, une journaliste va le payer de sa vie.
Pour la venger, deux hommes : Blake Johnson, son ex-mari, chargé de la sécurité à la Maison-Blanche, et son ami Sean Dillon, ancien terroriste de l’IRA, devenu un as des services secrets britanniques. De Londres à Beyrouth en passant par l’Irlande, ils prendront tous les risques. Leurs cibles : le parrain Don Solazzo et Jack Fox, son redoutable héritier. Deux hommes à traquer. Deux hommes à abattre. Une lutte sans merci.
Après Une taupe à la Maison-Blanche, le nouveau best-seller de l’auteur de L’aigle s’est envolé.
Deux étés
Une île au large de la Bretagne. Des étés charmeurs qui s’éternisent devant la vaste étendue bleue saupoudrée de rochers roses. Et puis un jour, dans ce paradis, l’arrivée d’un jeune homme, Gilles, qui a accepté une mission impossible : traduire en français Ada ou l’Ardeur, le chef-d’œuvre intraduisible de Vladimir Nabokov. Impatience de l’éditeur, pressions d’un écrivain génial et insupportable… Ce sont finalement les voisins, les amis de passage, qui, sous l’impulsion d’une dame attendrie, vont entreprendre de venir en aide au malheureux traducteur. S’ensuivront deux étés d’aventure au coeur des mots. Deux étés où la musique d’un texte va naître de la douceur de vivre, de l’harmonie environnante. De cet épisode étonnant et réel, Erik Orsenna, vingt et quelques années plus tard, a tiré un récit tout de poésie et d’humour, un apprentissage de l’enchantement. Erik Orsenna nous entraîne dans une histoire folle et célèbre en toute fantaisie ses trois passions : la mer, l’amour et la littérature.
Hong Kong
Hong Kong, avec ses buildings, ses banques, ses mafias, son capitalisme sauvage, vit aujourd’hui sous la tutelle méfiante, et parfois brutale, de l’Armée de libération populaire et du Parti communiste chinois. Entre bureaucratie et corruption, trafic d’armes et fluctuations boursières, il incombe à Jake Grafton, ancien amiral employé par le Pentagone, de désamorcer un complot qui pourrait embraser la ville et dresser Pékin contre les États-Unis. Un complot fondé sur la technologie la plus redoutable, et dans lequel le vieil ami de Grafton, Tiger Cole, devenu consul, joue un rôle déterminant. Au rythme d’un suspense implacable, l’auteur du Vol de l’Intruder nous entraîne dans la mégapole la plus fascinante de l’Asie moderne.
Marée rouge
Depuis deux ans, Thorn avait retrouvé la paix et l’équilibre. Son passé violent n’était plus qu’un souvenir. En compagnie de Darcy, la blonde aux yeux verts, il connaissait enfin l’harmonie d’une vie en accord avec la nature. Mais un beau jour d’été, lors d’une partie de pêche sous-marine au large de Key Largo, c’est le drame : Darcy se noie.Ou plutôt, on la noie. Travail de tueur professionnel.Qui pouvait en vouloir à la paisible Darcy ? Y aurait-il un lien entre la mort de la jeune femme, depuis peu assistante d’un détective, et les tipalias rouges, ces étranges poissons qui semblaient tant l’intéresser ?Thorn se lance à corps perdu dans une enquête périlleuse. Très rapidement, il aboutit chez Harden Winchester, un aquiculteur dont le passé au service de la CIA est plutôt trouble. Violent, cynique, dépravé, Winchester n’est-il pas le coupable idéal ? Trop idéal peut-être…Un époustouflant suspense pimenté d’humour noir, une plongée terrifiante dans les eaux sombres de l’âme humaine, une intrigue passionnante et complexe sur fond de catastrophe écologique : avec Marée rouge, James W. Hall, l’un des nouveaux maîtres du thriller, est au sommet de son art.
Syndrome
Ils ont entre les mains la science la plus aboutie, la technologie et le pouvoir. Il ne leur manque qu’une chose : contrôler nos esprits. Après Genesis, John Case nous entraîne dans les arcanes des plus sombres expériences scientifiques héritées de la guerre froide, au service d’une raison d’Etat que les scrupules n’embarrassent pas … Un thriller angoissant où rien n’est ce qu’il paraît être.
Invasion
Tout commence par un mystérieux disque noir, fait d’une matière inconnue, avec lequel un étudiant californien, Beau, se blesse au doigt en l’examinant. Pris d’une violente fièvre, Beau se rétablit très vite… mais son comportement n’est plus le même. à la fois euphorique et incohérent, il commence à inquiéter sérieusement Cassy, son amie. Et l’épidémie se répand. Ceux qu’elle ne tue pas, à leur tour, changent de personnalité, pour s’agréger bientôt à une sorte de secte prosélyte, qui se répand dans le monde entier, cherchant à contaminer les autres. D’où provient ce virus redoutable ? Quelle puissance invisible s’exerce à travers lui, cherchant à sélectionner les humains et à les transformer en les mettant à son service ? Sheila, médecin hospitalier, Jonathan, informaticien, et quelques autres vont prendre conscience du danger et mettre en commun leurs forces pour contrer ce virus dont ils ne savent qu’une chose : il n’est pas d’origine terrestre. Maître du thriller médical, Robin Cook rejoint ici l’anticipation. Une anticipation qui, à l’heure des épidémies nouvelles et des manipulations biotechnologiques, pourrait bien n’être pas invraisemblable…
Le huitième jour
Le cadavre d’un homme, emmuré vivant dans la cave de sa maison. Un ordinateur portable, qui contient de mystérieux fichiers, envoyé à un jésuite du Vatican. Un puissant homme d’affaires italo-turc, Zerevan Zebek, qui se dit en butte à une campagne de presse diffamatoire. Un jeune détective, Danny, recruté à prix d’or pour découvrir qui orchestre cette campagne, et récupérer coûte que coûte l’ordinateur et son précieux contenu. Tels sont les ingrédients d’une aventure qui nous conduit de Washington à Rome, de la Silicon Valley jusqu’aux cités perdues de l’Anatolie où une secte kurde voue un étrange culte à Satan. A la clef, une découverte biotechnologique susceptible de ravager la planète… Après Genesis et Syndrome, John Case signe son thriller assurément le plus saisissant… et le plus démoniaque.
Le vétéran
Dans la Russie en proie au désastre économique et aux mafias, la popularité du leader d'extrême droite Igor Komarov atteint des sommets en cette année 1999. Des millions de gens le vénèrent comme une icône. Son élection semble assurée… Seuls quelques agents des services secrets anglais et américains ont eu connaissance de son véritable programme : un Mein Kampf ultra-secret où sont annoncés les pogroms antisémites et les massacres d'ethnies non russes qu'il entend perpétrer une fois le pouvoir conquis. Protégé par la mafia tchétchène, Jason Monk, l'agent de la CIA, est résolu à tout faire pour le pousser à la faute et mettre son parti hors la loi. Ses alliés : un banquier propriétaire de chaînes de télévision, un général retraité et influent, le patriarche orthodoxe et le chef de la police… Expert en géopolitique, observateur passionné de l'actualité mondiale, le romancier du Poing de Dieu nous entraîne au cœur de la Russie d'aujourd'hui, au rythme d'un suspense sans temps mort.
Ruy Blas
Ruy Blas déploie son intelligence et son éloquence, tant pour dénoncer et humilier une oligarchie accapareuse des biens de l’État que pour se montrer digne d’aimer la reine d’Espagne. Mais cette voix du peuple, éprise de justice, éclairée par l’amour, est prisonnière d’une livrée de valet et d’un maître attaché à perdre la réputation de la reine en lui donnant « son laquais pour amant ».
Le contrat Sienna
Chase Malone a démissionné de l’armée américaine pour devenir peintre et mener une vie paisible et solitaire. Aussi, lorsque Derek Bellassar, un trafiquant d’armes sans scrupules, lui commande une série de portraits de Sienna, sa femme, Malone refuse. Mais Bellassar ne supporte pas qu’on lui résiste… Au terme d’un affreux chantage, Malone est contraint d’accepter le «contrat» de Bellassar. Il se rend dans la propriété provençale de ce dernier, et fait la connaissance de la superbe Sienna. Très vite, il découvre que la jeune femme est menacée par la folie destructrice de son mari, un Barbe-Bleue sanguinaire, qui a déjà tué ses deux précédentes épouses. Malone et Sienna doivent fuir. Mais peut-on échapper à Derek Bellassar ? Le monde ne semble pas assez vaste pour abriter les deux fugitifs…
Nom de code : Witch
Cela fait des années que la Special Branch et le MI5 essaient de mettre la main sur une femme : Witch, terroriste internationale particulièrement dangereuse et performante. Le problème, c’est que personne n’est capable de la décrire avec précision. Il suffit de l’étrange explosion d’un bateau de plaisance au milieu de la Manche, de l’assassinat d’un banquier en Écosse et de l’arrivée imminente, à Londres, de nombreux chefs d’État, pour semer la panique : aucun doute, Witch s’apprête à frapper de nouveau. Entre Calais, Paris, l’Allemagne et une fête foraine à Brighton, la traque fébrile menée de front par les services secrets français et britanniques se resserre autour du Centre de conférences proche de Buckingham Palace et connaît un dénouement renversant sous les remparts de York.
L’Homme à la bauta
Dans le tumulte du carnaval, un homme est assassiné au cœur du ghetto, le vieux quartier juif de Venise. Il porte sur sa blessure un parchemin datant du Moyen Age. Vengeance ? Acte d’un fantôme du XVIe siècle tout droit sorti de sa tombe pour se venger d’un franciscain que l’on dit antisémite ? Tandis que l’on évoque la présence inquiétante d’un individu vêtu d’une cape noire, coiffé d’un tricorne et masqué d’une bauta, la police italienne se hâte de mettre en sommeil le dossier et la police française piétine. Un seul homme peut démêler les fils de cette sombre affaire : le Rabbin Fix. Son arme : le Talmud.
Electre
Agamemnon, le Roi des Rois, a sacrifié sa fille aux dieux. Son épouse, Clytemnestre, l’assassine à son retour de la guerre de Troie, aidée de son amant, Égisthe. Oreste, le fils unique, est banni. Reste Électre, la seconde fille. «Elle ne fait rien. Elle ne dit rien. Mais elle est là. Aussi Égisthe veut-il la marier pour détourner sur « la famille des Théocathoclès tout ce qui risque de jeter quelque jour un lustre fâcheux sur la famille des Atrides.» Mais Oreste revient et désormais Électre n’est plus que haine, assoiffée de justice et de vengeance au mépris de la menace qui pèse sur le royaume des siens. Sur ce grand mythe de l’Antiquité, Jean Giraudoux a écrit sans doute sa meilleure pièce. Électre possède une grande force tragique sans jamais perdre cet esprit étincelant, cet humour qui ont fait de jean Giraudoux l’un des plus grands écrivains du XXè siècle.
Le Vol des aigles
Américain casse-cou, Jack Kelso, engagé en 1916 dans l’aviation militaire britannique, a épousé son infirmière, la baronne Elsa von Halder, une jeune Allemande désargentée. Ils ont eu Max et Harry, des jumeaux. Mais Jack se tue lorsqu’ils ont douze ans. Elsa repart en Allemagne avec Max, vivre dans son château grâce au soutien financier du grand-père Abe, qui garde Harry près de lui, à Boston. Durant des vacances où les deux frères se retrouvent aux États-Unis, Abe leur offre des cours de pilotage. Un briscard de la Grande Guerre leur enseigne les ficelles du métier, et les adolescents, à l’image de leur père disparu, deviennent pilotes d’élite. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate en Europe, Max, rentré en Allemagne, ne tarde pas à faire parler de lui. Surnommé « le baron noir », il est de tous les combats aériens et grimpe vite en grade dans la Luftwaffe. Harry, engagé dans la RAF, a un parcours similaire. Un jour, les deux frères vont se retrouver face à face, piégés par une monstrueuse machination de Himmler. De leur attitude va dépendre le cours de la guerre et l’avenir du monde !
L’année du Tigre
1960. Un avion clandestin survole la chaîne du Ladakh et se pose furtivement sur un plateau du Tibet. À son bord, Paul Chavasse, agent secret anglais, se prépare à la mission la plus périlleuse de sa carrière : ramener vivant le vieux professeur Hoffner, un mathématicien de génie qui a choisi d’ouvrir là-bas un dispensaire au profit des pauvres, sans savoir qu’il détient des données scientifiques capitales pour la conquête de l’espace. Soldats chinois, frères ennemis soviétiques, villageois hébétés par la terreur et la propagande, délateurs, tortionnaires, au premier rang desquels l’impitoyable et cynique colonel Li : tels sont les protagonistes de la partie au cours de laquelle Chavasse traversera des épreuves pis que tout ce qu’il pouvait imaginer… En même temps qu’un excellent thriller, le romancier d’Exocet et de Terrain dangereux nous donne ici un tableau puissant et authentique de la tragédie tibétaine.
Serpent
Au fond des eaux gelées, près de Nantucket, repose la silencieuse épave d’un somptueux paquebot italien, l’Andrea Doria. Peu de gens savent que dans ses entrailles se cache une antiquité précolombienne qui prouverait l’existence de rapports entre le vieux continent et le Nouveau Monde, bien avant l’arrivée de Christophe Colomb. Kurt Austin, le chef de l’équipe d’exploration de la NUMA, vient de sauver Nina Karov, l’archéologue qui avait été attaquée au large des côtes du Maroc alors qu’elle venait de découvrir une tête antique en pierre sculptée. C’est à ce moment que les disparitions inexpliquées de plusieurs équipes archéologiques financées par un milliardaire mexicain, Halcon, se multiplient. En quoi les chercheurs contrarient-ils les plans du démoniaque Halcon ? Que manigance-t-il ? Kurt Austin et son équipe, secondés par Nina, se lancent aussitôt dans une implacable poursuite et tentent de déjouer les projets diaboliques qui mettent en péril le destin des États-Unis.
Le Directeur de nuit
Directeur de nuit au Meister Palace de Zurich, Jonathan est un idéaliste blessé. Pour venger une femme qu’il a aimée – et trahie à son insu -, il se laisse recruter comme agent secret. Il infiltre l’entourage d’un des richissimes marchands d’armes de la planète. A bord du Pacha de fer, véritable quartier général flottant, et Sur une île des Caraïbes, un nouvel amour lui donne la force de croire encore en lui-même, alors que le désarroi des services secrets et la corruption du monde l’inciteraient à lâcher prise. Notre monde inquiet, ses nouveaux dangers : un thème de choix où l’art de John le Carré se déploie, entre amour, haine et trahison.
Le sourire de Sarah Bernhardt
Née entre 1841 et 1844, Sarah Bernhardt se découvre très tôt une passion pour le théâtre. À quinze ans, elle entre au Conservatoire, puis à la Comédie-Française. En 1867, elle connaît un premier succès dans « Athalie ». Dès lors, la « voix d’or » interprète tous les grands rôles : Phèdre, Andromaque, Tosca, la Dame aux camélias, l’Aiglon – écrit spécialement pour elle ; elle inspirera la Salomé d’Oscar Wilde. // Femme adulée et haïe, nombre d’hommes succombent à sa beauté et à son talent, ou à tout le moins l’admirent. C’est aussi une patriote attachée à « une certaine idée de la France », qu’elle défend en 1870 et qu’elle représente partout à l’étranger : en Europe, mais également aux États-Unis, en Amérique du Sud, en Australie, en Russie. Sa devise, « Quand même », résume le courage et l’énergie de cette femme, depuis son engagement en faveur de Dreyfus jusqu’à l’amputation de sa jambe malade, qui ne l’empêcha pas de se produire sur scène. Elle inspire ici un récit à deux voix : celle de l’actrice, pendant les dix jours qui précèdent sa mort en 1923 à l’âge de 80 ans, et qui se souvient des grands moments de sa vie, et celle d’un jeune biographe partagé entre l’admiration éperdue qu’il voue à cette femme et la rigueur du travail qu’il y consacre.
Comme un hibou au soleil
« Le pays a un service à te demander, un service d’importance que toi seul peux rendre… Et cela parce que tu as un don que peu de gens connaissent et qui fait de toi une sorte de surhomme! » En s’adressant ainsi à son vieux camarade de lycée Félix – un paisible célibataire vivant confortablement de sa plume – le général Adalbert Campion, grand patron du S.N.E.C. (Service National d’Espionnage Coordonné) ne se doute pas qu’il lui faudra ruser pour éveiller les sentiments patriotiques de son ancien condisciple. Et encore celui-ci exigera-t-il de rencontrer le ministre de la Défense nationale avant d’accepter une mission, certes délicate, mais qui consiste aussi à prendre des vacances à la charge du gouvernement dans un site enchanteur et peuplé de créatures de rêve. Enfin parti pour l’archipel des Bahamas, avec le grade de commandant et l’assistance d’un champion de karaté surnommé « François le démolisseur », Félix réussira-t-il à identifier le mystérieux submersible qui rôde autour d’un îlot bien étrange ? Son don si singulier le mettra-t-il à l’abri de très fâcheuses surprises ?
Panique à la Maison-Blanche
Golfe de Cook, Alaska. Un SOS vient d’arriver… Le Catawba, un garde-côte, fonce à la rescousse. Le bateau en détresse émerge soudain du rideau de pluie. Les ponts sont déserts et les appels du Catawba restent sans réponse. À bord de l’Amie Marie, tous sont morts, même le chat. Un autre appel désespéré arrive alors du pilote d’un avion livrant du matériel à une équipe de scientifiques sur l’île Augustine, située à 30 milles au nord-est de la position du Catawba : «Savants tous morts, sauvez-moi.» Ainsi commence pour Dirk Pitt, le très séduisant agent secret américain, héros de L’Incroyable Secret, l’affaire la plus difficile de toute sa carrière : une infernale machination dont dépend la liberté du monde. De Washington au Kremlin, de l’Alaska aux Caraïbes, Dirk Pitt nous entraîne sur – et sous – les océans, dans une course implacable.
Renflouez le Titanic
La section Méta, organisme secret contrôlé directement par le président des États-Unis, a élaboré un gigantesque système anti-missiles capable de révolutionner la défense de l’Amérique, et donc de bouleverser la face du monde. Seul petit problème, le « projet Sicile » a pour principal ingrédient un minerai rarissime, le byzanium, dont on ne connaît qu’un unique gisement, exploité en Sibérie jusque dans les années 1910. Or, il s’avère que le seul stock disponible a en réalité été embarqué sur le Titanic et devrait donc logiquement reposer par 3 600 mètres de fond dans les abysses de l’Atlantique Nord. Dirk Pitt et son équipe d’océanographes, de techniciens et d’aventuriers vont donc se retrouver confrontés à cet ordre insensé de la présidence : « Renflouez le Titanic ! ». Très vite, ils vont être en proie à de graves dangers : un ouragan d’une violence encore jamais constatée menace le projet fou, mais moins sans doute que l’agressivité armée des Russes, pas vraiment disposés à laisser leurs ennemis héréditaires se fabriquer un bouclier rendant les forces rouges inopérantes… Le texte original datant de 1976, on pourra éventuellement pardonner à l’auteur les tirades anti-communistes des plus primaires et lui faire crédit d’avoir eu l’idée du bouclier anti-missiles près de dix ans avant Ronald Reagan… Troisième volet des aventures du désormais célèbre Dirk Pitt après Mayday ! et Iceberg, l’intrigue abrite une importante dose d’aventure et de suspense, fait appel à quelques substances n’ayant jamais existé (comme le byzanium et l’aquacier censé colmater les brèches du Titanic), met en scène espions et commandos
Une pièce montée
Un mariage bourgeois, un beau jour de juin en Normandie. Avec, de chapitre en chapitre, les différents regards des héros de la fête. De la petite demoiselle d’honneur émerveillée au curé assailli par ses démons, de la tante excentrique à la mariée au bord de la crise de nerfs, les personnages hauts en couleurs défilent à travers des scènes drôles, cruelles ou attendrissantes. Les masques tombent et les secrets de famille éclatent.
Une ombre plus pâle
La profileuse du FBI Diane Silver poursuit sa traque des serial-killers. Son acharnement est, au fond, ce qui la porte, lui permet de survivre, et elle y consacre chacune de ses minutes. Diane s’est associée avec rupert Teelaney, alias Nathan Hunter, l’une des plus grosses fortunes de la planète, pour éliminer ces bourreaux et protéger ainsi leurs futures victimes. . Mais elle cherche avant tout à retrouver la « rabatteuse » qui a conduit sa fille Leonor, 11 ans, jusqu’à son tortionnaire. Elle sait pourtant qu’en s’alliant à Nathan/Rupert, elle a choisi le camps de l’illégalité, de l’extrême solitude. Alors qu’à Paris Yves Guéguen garde un oeil vigilant sur Sara Heurtel, dont la fille sataniste a été abattue par Nathan, aux Etats-Unis, dans la campagne bostonienne, une scène digne des pires cauchemars est découverte dans un charmant cottage. La cave de la maison a été aménagée en cages, dans lesquelles gisent trois cadavres. Diane a une nouvelle proie. Pourtant, au fur et à mesure que s’accumulent les résultats de laboratoire, la monstrueuse charade devient de plus en plus incompréhensible.
Muséum
Au Muséum national d’Histoire naturelle de Paris, les sommités scientifiques sont en émoi : une météorite antérieure à la création du système solaire apporterait la preuve de l’origine extraterrestre de la vie. Les vieilles querelles resurgissent. L’homme est-il le produit accidentel de l’évolution ou le fruit d’un « dessein intelligent », autrement dit de Dieu ? Le directeur du Muséum sollicite alors le paléontologue et géologue américain Peter Osmond, un athée convaincu, pourfendeur des thèses créationnistes, et l’Italien Marcello Magnani, un astrophysicien dépêché par le Vatican. Mais, dès son arrivée, Peter Osmond découvre le corps affreusement disséqué de la biologiste Anita Elberg. Et, pendant sept jours, les meurtres se succèdent…
Plaintes
Le service des plaintes (The complaints ) : les flics qui enquêtent sur d’autres flics. Malcom Fox est inspecteur dans ce service et on ne l’aime pas beaucoup. Il est solitaire, ne boit pas (ou plus), a une vie plutôt tranquille, sans éclat. Il vient juste de boucler une enquête et de mettre sur la touche un flic ripoux. Il devrait être content du résultat. Mais il a d’autres problèmes sur le dos. On vient de lui assigner une nouvelle mission : faire surveiller un inspecteur, Jamie Breck, soupçonné d’échanger des photos pédophiles sur Internet. Fox se met au travail et découvre qu’il y beaucoup plus dans l’affaire Breck qu’on ne le croit, d’autant plus qu’un meurtre crapuleux est commis bien trop près de chez lui.
Mauvais frère
D ’emblée, l’enquête du lieutenant Goodman se révélait impossible. Le tueur pouvait violer et mutiler ses victimes ou se limiter à les scalper. Question d’inspiration… Ses proies, il les préférait blondes, jeunes et paumées. Comme une de ses premières victimes, la nièce du maire de Boston… Entre un supérieur black et antisémite qui veut sa peau, sa yiddish mamma qui ne veut pas le lâcher, la femme de sa vie qu’il vient de rencontrer et cette série de crimes sans indices ni mobiles, le plus célèbre flic de Boston, pour qui humour et élégance vont de pair, n’est pas prêt à affronter la pire des folies : celle qu’on ne soupçonne pas parce qu’elle rôde trop près de soi. Pourtant, son vieil ami Archie qui adore philosopher l’a prévenu : «C’est parce que le monde tourne à l’envers, Sam, qu’il se casse la gueule.» Un rythme à couper le souffle, des dialogues au cordeau : un thriller infernal de l’auteur du Cinquième Jour .
Pèlerins des ténèbres
Frère Guillaume a commis un lourd péché d’orgueil : il a cru qu’il serait plus fort que les autres, que lui réussirait à mener à bien ce pèlerinage à Saint-Gaudémon qui a pourtant déjà coûté tant de vies. Erreur. Les pièges de l’Enfer se sont abattus sur la troupe et lui seul a réussi à survivre. Pour son malheur. Mis au secret dans sa propre abbaye, il implore la mort, convaincu d’être à son tour possédé du démon. Mais au fait, que se passe-t-il vraiment dans ces montagnes maléfiques ? Ce n’est tout de même pas Marion, la jeune tailleuse de pierres, qui va le découvrir… Si ? // Incroyable Brussolo. On l’attend dans le roman noir et il surgit avec « Pèlerins des ténèbres » dans les maléfices du Moyen Âge. On tremble beaucoup avec la jeune Marion des Pierres dans ce récit mené comme d’habitude de main de maître. –Bruno Ménard
Le Complot des Matarèse
Six hommes et une femme, de nationalités diverses, répondent à une mystérieuse invitation dans une somptueuse propriété corse. Aucun n’est là de son plein gré : mais leur hôte s’est montré parfaitement renseigné sur les délits ou malversations de chacun Bien vite, ils vont comprendre la raison de leur présence à cette singulière réunion. De l’industrie aux banques, de l’informatique aux médias, des couloirs de la Maison-Blanche à ceux du Vatican, ils disposent chacun de pouvoirs ou de capitaux immenses. Il ne s’agit plus que d’unir leurs forces pour s’assurer la domination mondiale. Ils n’ont pas le choix : ils sont tous des Matarèse…
La trahison Tristan
Fin 1940, les nazis sont à l’apogée de leur puissance : la France est occupée, la Grande-Bretagne, menacée d’invasion, subit le Blitz, les Etats-Unis sont neutres et la Russie a conclu une alliance avec l’Allemagne. Cadet d’une famille américaine très en vue, Stephen Metcalfe est un célèbre homme du monde qui évolue dans le Paris occupé. C’est également un espion, envoyé par les services de renseignements américains. Un coup du sort le propulse à la tête d’un plan audacieux qui se révèle être l’unique espoir du monde libre. Il doit désormais rejoindre Moscou, en état de guerre, pour retrouver et trahir son ancienne maîtresse – Une ballerine à la loyauté douteuse – dans une danse périlleuse qui pourrait bien lui coûter tout ce qu’il chérit et honore.
Le Sous-marin de la dernière chance
Les sous-marins russes de la classe » kilo » sont presque parfaits. Indécelables dès qu’ils sont en immersion. Idéal pour la Chine : lors d’une invasion de Taïwan, ils pourraient neutraliser toute intervention américaine. Dix exemplaires en provenance de la Russie sont sur le point d’être livrés. Il faut, à tout prix, empêcher cela. Le Columbia, sous-marin de l’US Navy, va intervenir. A son bord, le commandant Boomer Dunning. De la Volga au Pôle Nord, en passant par les îles Kerguelen, les missions d’interception se multiplient. Reste un sous-marin. C’est celui de la dernière chance. Et à ce jeu mortel, il n’y a qu’un gagnant.
Mutinerie sur le Shark
2007, détroit d’Ormuz : trois super-tankers explosent les uns après les autres. Les agresseurs : l’Iran et la Chine. Leur objectif : déstabiliser le marché du pétrole. Les représailles ne se font pas attendre. Le gouvernement américain dépêche vers l’Orient un fleuron de sa flotte, le sous-marin USS Shark. A son bord, douze hommes du SEAL, corps d’élite de l’US Navy. Avec une double mission : détruire une raffinerie du Kazakhstan et anéantir une base chinoise. Les deux attaques sont victorieuses, mais le commandant du sous-marin refuse de se porter au secours des blessés. Les SEAL’s n’ont jamais failli à leur code de solidarité : on n’abandonne pas un des siens. Ces hommes d’honneur se lancent dans une mutinerie lourde de conséquences…
U.S.S. Seawolf
Nous sommes en 2005 et les services secrets, gouvernements et armées occidentales, Américains en tête, sont sur les dents : après un « essai » de missile chinois, la tension entre Taïwan et la Chine est à son comble. Sous les océans, dans le Pacifique et surtout en mer de Chine, une gigantesque partie d’échecs va se jouer entre le XIA III, nouveau et terrifiant sous-marin nucléaire de l’Armée de libération du peuple et l’U.S.S. Seawolf, commandé par le capitaine de vaisseau Judd Crocker et qu’on croyait jusqu’ici le submersible le plus puissant au monde. Mais le Chinois va capturer l’Américain… et du même coup Linus Clarke qui n’est autre que le fils unique de John Clarke, président des États-Unis en exercice. La menace de guerre nucléaire est de plus en plus manaçante… Angoisse, suspense et haute technologie à vingt milles miles sous les mers… et corruption dans les hautes sphères gouvernementales. À l’instar de Stephen Coonts et de Clive Cussler, Patrick Robinson est un spécialiste des romans de politique-fiction et des histoires de guerres sous-marines et secrètes. Si l’ennemi n’est plus l’URSS mais la Chine, l’intrigue fonctionne toujours sur la même menace de conflit généralisé. Visiblement bien documenté, le récit ravira ceux qui ont dévoré, par exemple, Le Sous-Marin de la dernière chance et bien sûr Nimitz, du même auteur. En fin de récit, un index des personnages permet de mieux s’y retrouver entre la foule de protagonistes cités, des Seals les plus obscurs jusqu’aux grands manitous de la CIA et du Pentagone
Clochemerle – Babylone
Le village de Clochemerle après des jours brûlants a retrouvé son calme. Seul Tistin, le fainéant, se distingue par sa nonchalance et sa belle humeur. En effet, Baptistin Lachaud est incontestablement le plus paresseux des habitants de Clochemerle. Ne se voyant proposer que « du travail infect et humiliant », Tistin préfère passer son temps à le regarder filer, entre deux parties de pêche et de chasse… Ce qui ne l’empêche aucunement d’être heureux, souriant, gai comme un pinson et… pas du tout gêné de ne rien faire ! Il faut dire aussi qu’il est logé chez la généreuse Babeth, qui lui mitonne de bons petits plats avec ce qu’il braconne dans les bois. D’ailleurs, Tistin se fait surprendre avec un lièvre par le garde-chasse Beausoleil. Pour garder son futur repas, Tistin propose d’inviter Beausoleil à déjeuner prochainement …….
L’Enfant de Vinci
Ce livre est la suite des Vieillards de Brighton. Arthur, le jour de ses 13 ans est convoqué par son père dans la salle des gardes du château familial où jadis François 1er avait accueilli Vinci, au soir de sa vie. Il lui dit : « A partir d’aujourd’hui tu as le droit d’aller dormir dans le lit de Léonard, cela te donnera des idées. » A peine assoupi sur le lit cramoisi du maître toscan, les plus grands personnages de l’histoire se penchent sur l’enfant et parlent du fond des âges devant ce page endormi. Ainsi commence la vie rêvée, la vraie, dans cette demeure hantée par le génie où les personnages de ce roman ouvrent à Arthur, l’une après l’autre les portes du mystère. Léonard mène la danse dans cette pavane des secrets d’une Renaissance éternellement vivante. L’enfant entre en contact avec l’esprit du génie ; il souhaite que ce dernier l’aide à faire ses devoirs de vacances. Une intrigue fascinante se met peu à peu en place, mêlant aux silhouettes surgies du passé des êtres vivants qui sont en quête des deux secrets du Clos-Lucé : le Codex disparu et la Joconde nue, un tableau égaré. Tel un détective de l’invisible, Arthur renoue les fils de la tapisserie du temps et la réalité devient alors le plus fascinant des rêves. Roman initiatique où Léonard est dévoilé dans sa troublante vérité, le livre de Gonzague Saint-Bris conjugue l’Histoire au présent.
Ce troisième volume s’ouvre sur la Restauration et nous conduit jusqu’à la Révolution de 1830 : après la carrière du voyageur puis de l’écrivain, voici venu le temps du politique. Nommé pair de France en 1815, Chateaubriand devient ambassadeur dans plusieurs capitales d’Europe, et surtout ministre des Affaires étrangères de 1822 à 1824. Mais comme frappé de mutisme au moment d’évoquer le véritable exercice du pouvoir, le mémorialiste reste silencieux sur ces mois de gouvernement, soudainement impuissant à se représenter pleinement comme acteur de l’Histoire. L’écrivain en tout cas fragmente son tableau d’une Restauration qui se déréalise peu à peu sous nos yeux, et le présente d’emblée sur le ton du désenchantement : » Retomber de Bonaparte et de l’Empire à ce qui les a suivis, c’est tomber de la réalité dans le néant, du sommet d’une montagne dans un gouffre. »
Le Vol du Frelon
Juin 1941. Le ciel appartient à Hitler. La plupart des bombardiers anglais tombent sous le feu ennemi. Comme si la Luftwaffe parvenait à détecter les avions… Les Allemands auraient-ils doublé les Anglais dans la mise au point de ce nouvel outil stratégique : le radar ? Winston Churchill, très préoccupé par la situation, demande à ses meilleurs agents d’éclaircir la situation, et de diriger leur enquête vers le Danemark, lieu probable du positionnement de l’engin. Harald, jeune Danois de dix-huit ans décidé à se battre contre l’occupant germanique, a découvert sur la base allemande de son île une drôle de machine. Sa découverte pourrait inverser le cours de la guerre. Mais à qui la révéler ? À qui peut-il faire confiance ? Harald en sait trop, il risque la mort. À bord du Frelon, son biplan de fortune, il va jouer sa vie pour transmettre son brûlant secret.
Chromosome 6
De la découverte d’un cadavre mutilé aux profondeurs de la jungle d’Afrique équatoriale sur les traces d’une espèce de primates proches des humains, l’auteur de Contagion, Invasion ou Toxine nous mène une fois encore aux frontières de la science et de l’anticipation. Quelle est l’identité du mort ? Et pourquoi certains de ses tissus révèlent-ils un code ADN défiant toute règle biologique ?… Le mystère conduira Jack Stapelton, le médecin légiste, et sa collègue Laurie Montgomery jusqu’à une organisation médico-scientifique plus soucieuse de profit que d’éthique. Des procédés qui sont peut-être d’ores et déjà mis en œuvre dans la réalité…
Virus
Los Angeles. Dans un centre médical, huit personnes meurent : le directeur et sept patients, emportés par un virus inconnu. Le CDS, organisme hautement spécialisé dans le combat contre les maladies contagieuses, confie l’enquête à l’un de ses médecins, Marissa, qui, très vite, va se retrouver en plein cauchemar. Le virus est extrêmement dangereux, une véritable peste noire venue d’Afrique, plus terrible que celle du Moyen Age. Mais, inexplicablement, il ne sévit que dans les centres médicaux. Au fur et à mesure que Marissa progresse dans son enquête, une hypothèse s’impose à son esprit… et elle est effrayante ! Marissa, en première ligne, affrontera tous les dangers et devra user de toutes ses armes pour faire connaître la vérité.
La Guerre des boutons
Entre les Longeverne, menés par Lebrac, et les Velrans, du village voisin, la guerre est aussi acharnée qu’immémoriale. Mais, le jour où les Velrans surprennent Grangibus et Tigibus dans le bois et les apostrophent d’une insulte jusque-là inconnue des Longeverne, pourtant experts en jurons fleuris, la guerre prend un tour nouveau.