Croc-Blanc
Dans le Grand Nord sauvage et glacé, un jeune loup apprend à lutter pour la vie. Les premiers hommes qu’il rencontre, des Indiens, le baptisent Croc-Blanc. Auprès d’eux, il connaît la chaleur du feu de camp, mais aussi le goût du sang. Racheté par un Blanc cupide, il est dressé pour le combat et découvre la haine. Un homme pourtant le sauve de cet enfer. Croc-Blanc lui vouera un amour exclusif.
« Je suis toujours la ligne droite, mais je change parfois de ligne droite. »
Etrangers sur la Terre – Tome I et II
TOME I – En 1922, les Danoff sont installés à Paris.
Une vie difficile, pleine d’imprévu et de nostalgie, commence pour ces Russes blancs en exil.
Michel Danoff fonde une société de cinéma, y engloutissant son dernier argent. Mais à la suite d’une escroquerie de son associé, il est ruiné. Il doit se résigné à un travail ingrat pour nourrir Tania et ses enfants.
Akim Arapoff, l’ex-lieutenant-colonel des hussards d’Alexandra, travaille en usine, collectionnant les trophées de sa gloire passée.
Le diabolique Kisiakoff a séduit une riche oisive, Lucienne Perez. Devenu impuissant, il lui sert d’homme de confiance. Il va ainsi attirer Serge, le fils aîné de Michel, dans les bras de la capiteuse Lucienne après lui avoir révélé la liaison qu’eut autrefois sa mère avec Volodia.
A la différence de Serge, Boris, son jeune frère, montre assiduité et discipline dans ses études. Il trouve l’amitié, dont son âme sensible a besoin, auprès d’un de ses professeurs et de sa fille Marguerite. Dans le coeur de chaque Russe demeure cependant le regret de son pays et l’espoir d’y revenir un jour…
Tome II – » Le minuscule chapeau bleu de la jeune fille avait routé sur le sol. Ses yeux fixes et largement ouverts regardaient Boris sans ciller. Une triste odeur de feuilles pourries et de vase épousait le contour même de leur étreinte. L’ombre venait du ciel. Elle chuchota : « Maintenant, enseignez-moi comment on dit » Je vous aime » en russe ». » Paris, 1930. De provisoire, l’exil de la famille Arapof est devenu définitif. Ainsi s’éteint doucement l’espérance de regagner la mère patrie. C’est au plus jeune d’entre eux, Boris, qu’il appartient de prouver que par-delà les nations, au plus fort de l’adversité, l’homme est toujours capable d’aimer et de construire, participant ainsi à un monde nouveau.
Le diable vit à Notting Hill
L’argent ne fait pas le bonheur… même quand on habite sur un square privé de Notting Hill, l’adresse la plus branchée, la plus recherchée, la plus snob de Londres. Prenez Clare et Mimi. Elles ont moins de quarante ans, sont mariées, copines, voisines, mènent une existence de rêve. Jusqu’au jour où débarque un milliardaire américain, célibataire et démon tentateur. Le ver est dans la pomme. Chassés croisés amoureux et intrigues immobilières se succèdent sur la verte pelouse. Ce coin de paradis si cher payé se révèle infernal. Notting Hill ? Notting Hell plutôt ! La tranquillité des beautiful people vole en éclats. Et le lecteur, lui, éclate de rire. Comédie de mœurs dans un jardin anglais, Le Diable vit à Notting Hill est un roman hilarant. Son auteur, Rachel Johnson, journaliste et sœur du maire de Londres, connaît son square sur le bout de la plume. Elle y a vécu pendant des années avant de le fuir…
La première chose qu’on regarde
Le 15 septembre 2010, Arthur Dreyfuss, en marcel et caleçon Schtroumpfs, regarde un épisode des Soprano quand on frappe à sa porte.
Face à lui : Scarlett Johansson.
Il a vingt ans, il est garagiste.
Elle en a vingt-six, et quelque chose de cassé.
Le Sari rouge
Yalini a vingt-deux ans. Elle est la fille unique d’immigrants tamouls déchirés entre leurs coutumes ancestrales et le monde moderne où ils évoluent à présent. Après l’arrivée au Canada d’un oncle, ancien militant des Tigres, atteint d’un cancer, Yalini exhume le passé de sa famille et découvre le chaos qui règne au Sri Lanka, déchiré par la guerre civile depuis plus de vingt ans. Dans l’histoire tourmentée et passionnée de ses parents, elle trouve un écho à ses doutes, à ses interrogations sur l’amour, le mariage, l’avenir.
Un premier roman bouleversant, écrit dans un style à la fois dépouillé et lyrique, où la réalité se révèle par fragments et dont les personnages attachants, héroïques, aveuglés ou lucides sont les témoins d’une situation tragique et cherchent à se forger une nouvelle identité.
Camille, mon envolée
Dans les semaines qui ont suivi la mort de sa fille Camille, 16 ans, emportée une veille de Noël après quatre jours d’une fièvre sidérante, Sophie Daull a commencé à écrire.
Écrire pour ne pas oublier Camille, son regard « franc, droit, lumineux », les moments de complicité, les engueulades, les fous rires; l’après, le vide, l’organisation des adieux, les ados qu’il faut consoler, les autres dont les gestes apaisent… Écrire pour rester debout, pour vivre quelques heures chaque jour en compagnie de l’enfant disparue, pour endiguer le raz de marée des pensées menaçantes.
Loin d’être l’épanchement d’une mère endeuillée ou un mausolée – puisque l’humour n’y perd pas ses droits –, ce texte est le roman d’une résistance à l’insupportable, où l’agencement des mots tient lieu de programme de survie: « la fabrication d’un belvédère d’où Camille et moi pouvons encore, radieuses, contempler le monde ».
« Dans les jours d’après, nous distribuerons tes soixante-dix-sept peluches, une par une ou deux par deux, à des fossés dans les campagnes, à des clairières, à des rochers. C’est joli, ces ours, ces lapins, ces petits chats abandonnés sur les tapis de mousse, prenant la pluie sous les marguerites. »
Mémé dans les orties
Ferdinand Brun, 83 ans, solitaire, bougon, acariâtre – certains diraient : seul, aigri, méchant –, s’ennuie à ne pas mourir. Son unique passe-temps ? Éviter une armada de voisines aux cheveux couleur pêche, lavande ou abricot. Son plus grand plaisir ? Rendre chèvre la concierge, Mme Suarez, qui joue les petits chefs dans la résidence. Mais lorsque sa chienne prend la poudre d’escampette, le vieil homme perd définitivement goût à la vie … jusqu’au jour où une fillette précoce et une mamie geek de 92 ans forcent littéralement sa porte, et son cœur.
Un livre drôle et rafraîchissant, bon pour le moral, et une véritable cure de bonne humeur !
…ou tu porteras mon deuil
Par les auteurs de Paris brûle-t-il ? O Jérusalem, Cette nuit la liberté. Le cinquième cavalier. De la guerre civile aux derniers jours de Franco, » un extraordinaire portrait de l’Espagne à travers le bouleversant destin d’un misérable orphelin devenu milliardaire.
La femme sacrée
En 1843, Lakshmi, rani de Jansi, devient veuve. Elle choisit alord d’assurer le gouvernement de ce petit état du nord de l’Inde en place de son fils adoptif Damodar, encore trop jeune. Mais les autorités anglaises qui gèrent le pays décident de la destituer et de gouverner directement Jansi et elle doit s’incliner.
Le peintre du dimanche
Tout sourit à Alfredo Scali, peintre ambitieux : il vient d’être repéré par un grand galeriste parisien et peut enfin se débarrasser de son conseiller Pôle Emploi ! Ses parents sont aux anges. Même Schmidt, le petit singe hérité de sa grand-mère, semble fier de lui. Et pour cause : le capucin malicieux, accro aux beignets à la pistache et à Starsky sans Hutch, est le véritable auteur des toiles ! Comment Alfredo va-t-il se sortir de cette situation ? D’une friterie belge aux plages paradisiaques de République dominicaine, il nous entraîne dans une aventure ubuesque. Avec sa galerie de personnages hauts en couleur et une belle palette d’humanité, ce roman réjouissant est un bijou de fantaisie.
Le mariage de Figaro
La Folle Journée, ou le Mariage de Figaro est une comédie en cinq actes de Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais écrite à 46 ans en 1778, lue à la Comédie-Française en 1781, donnée en privé le 23 septembre 1783 dans la maison de campagne du comte de Vaudreil à Gennevilliers (dite château de Gennevilliers)1, mais dont la première représentation officielle publique n’eut lieu que le 27 avril 1784 au théâtre François (aujourd’hui théâtre de l’Odéon), après plusieurs années de censure2 : ce fut un triomphe, un événement, et l’occasion de polémiques. 68 représentations suivirent en huit mois.
Un garçon convenable – Partie 1
« Tu épouseras un garçon que j’aurai choisi. »
Ainsi parle à sa fille Lata une digne veuve éprise de respectabilité, Mrs Mehra. Un propos qui n’a rien d’inhabituel dans cette Inde provinciale des années cinquante, indépendante de fraîche date. Mais tout bouge dans cet immense pays. Les moeurs, les idées, les convictions religieuses ou politiques, tout est prétexte à affrontements et à débats. Courtisée par un jeune industriel, par un étudiant musulman et par un poète, Lata mettra deux ans à imposer sa liberté. Autour d’elle se déploie une fresque grandiose, prodigieusement vivante, où rajahs et intouchables, artisans et intellectuels, révolutionnaires et fanatiques, femmes libres et femmes soumises nous donnent le prisme complet d’une société placée entre ses traditions millénaires et son entrée dans le XXe siècle…
On a pu évoquer le souffle de Dickens et de Tolstoï à propos de ce roman-fleuve, à la fois saga familiale et fresque historique, accueilli par un succès triomphal.
Un garçon convenable – Partie 2
« Tu épouseras un garçon que j’aurai choisi. » Ainsi parle à sa fille Lata une digne veuve éprise de respectabilité, Mrs Mehra. Un propos qui n’a rien d’inhabituel dans cette Inde provinciale des années cinquante, indépendante de fraîche date. Mais tout bouge dans cet immense pays. Les mœurs, les idées, les convictions religieuses ou politiques, tout est prétexte à affrontements et à débats. Courtisée par un jeune industriel, par un étudiant musulman et par un poète, Lata mettra deux ans à imposer sa liberté. Autour d’elle se déploie une fresque grandiose, prodigieusement vivante, où rajahs et intouchables, artisans et intellectuels, révolutionnaires et fanatiques, femmes libres et femmes soumises nous donnent le prisme complet d’une société placée entre ses traditions millénaires et son entrée dans le XXe siècle… On a pu évoquer le souffle de Dickens et de Tolstoï à propos de ce roman-fleuve, à la fois saga familiale et fresque historique, accueilli par un succès triomphal.
Nous ne connaissons bien souvent que le nom des reines de France, princesses étrangères mariées par politique, silhouettes figées dans le cérémonial de la cour, vouées à un éternel second rôle quand elles ne sont pas publiquement bafouées par les maîtresses de leur royal époux… Simone Bertière fait revivre ici, avec en toile de fond la Renaissance et ses admirables châteaux, quelques-unes de ces figures trop souvent dédaignées par les historiens. De l’habile Anne de Bretagne à la très politique Catherine de Médicis, en passant par des figures pathétiques comme celle de Jeanne de France, boiteuse et répudiée à l’issue d’un procès honteux, nous découvrons ce que fut le dur métier de reine. Dans l’ombre du pouvoir royal, ces « vies entrelacées » témoignent aussi, à leur façon, de la condition féminine dans la France de l’Ancien Régime.
Danger imminent
L’un des empires pétroliers les plus puissants du golfe Persique, une manne convoitée par le monde entier. A sa tête, Paul Rashid, un homme menacé par une conspiration internationale fomentée par les États-Unis et la Russie.
Pour défendre ses gisements et la fortune familiale, Rashid est prêt à tout, même à éliminer le président des États-Unis.
Chargés de contrer son projet, Sean Dillon et Blake Johnson, un agent spécial de la Maison Blanche, se lancent dans une redoutable chasse à l’homme. Depuis l’Irlande jusqu’aux confins du désert du Hazar, ils devront faire face à ce danger… imminent.
Cocktails détonants de suspense et d’action, les best-sellers de Jack Higgins séduisent des millions de lecteurs dans le monde. Dans ce nouveau thriller, il entraîne son héros favori, Sean Dillon, dans la mission la plus périlleuse de sa carrière.
Mange Prie Aime
A trente et un ans, Elizabeth Gilbert possède tout ce dont une Américaine ambitieuse peut rêver : un mari dévoué, une belle maison, une carrière prometteuse. Elle devrait nager dans le bonheur, pourtant elle est rongée par l’angoisse, le doute, l’insatisfaction…
S’ensuivent un divorce, une dépression et une liaison désastreuse qui la laissent exsangue et encore plus désemparée. Elle décide de tout plaquer pour partir seule à travers le monde. À elle de se construire la vie qu’elle s’est choisie !
En Italie, elle goûte aux délices de la dolce vita et prend les « douze kilos les plus heureux de sa vie », en Inde, ashram et rigueur ascétique l’aident à discipliner son esprit (lever à 4 heures du matin, méditation et nettoyage des sols !) et en Indonésie, elle cherche à réconcilier son corps et son âme pour trouver l’équilibre qu’on appelle le bonheur…
Elizabeth Gilbert nous invite à un voyage vers l’inconnu joyeux et émouvant, libéré des mascarades et faux-semblants. À travers une mosaïque d’émotions et d’expériences culturelles, elle a su conquérir le cœur de millions de lectrices qui ont aimé pleurer et rire avec elle. Et qui rêvent de changer de vie, elles aussi…
Le diable et son valet
Roman – A partir de 9 ans – Londres, 1593. Après avoir fui les aubergistes qui l’exploitaient, le jeune Tom s’engage dans une troupe de théâtre à Londres. Mais les acteurs semblent bien étranges : ils ont tous une marque sur le poignet, se comportent de façon bizarre et parlent une langue inconnue. Quel complot se trame au sein de cette troupe théâtrale ? Le soir de la première devant la reine d’Angleterre approche… le danger aussi !
Miroir de nos peines
Avril 1940. Louise, trente ans, court, nue, sur le boulevard du Montparnasse. Pour comprendre la scène tragique qu’elle vient de vivre, elle devra plonger dans la folie d’une période sans équivalent dans l’histoire où la France toute entière, saisie par la panique, sombre dans le chaos, faisant émerger les héros et les salauds, les menteurs et les lâches… Et quelques hommes de bonne volonté. Il fallait toute la verve et la générosité d’un chroniqueur hors pair des passions françaises pour saisir la grandeur et la décadence d’un peuple broyé par les circonstances.
Ruy blas
Espagne, fin du XVIIe siècle. Don Salluste, marquis disgracié pour avoir fréquenté une servante, nourrit une terrible vengeance. Lorsqu’il apprend que son valet, Ruy Blas, est amoureux de la reine, il lui propose d’endosser l’habit de son cousin, Don César, pour la séduire. Cependant, le royaume chancelle. Les ministres s’enrichissent et profitent des circonstances, sans pitié pour le pays. La reine, charmée par l’intégrité de Ruy Blas qu’elle prend pour Don César, lui déclare son amour. Mais le piège élaboré par Don Salluste se referme inéluctablement sur les deux amants. Ce drame en cinq actes, composé en alexandrins, est un chef-d’oeuvre du romantisme et fi gure parmi les pièces les plus représentées du dramaturge. Illustration de couverture : Henry Mayer, sociétaire de la Comédie-Française, dans le rôle de Don César de Bazan. Huile sur bois, 1909. Paris, Musée Carnavalet © Musée Carnavalet / Roger-Viollet
La chartreuse de Parme
Un livre unique, une somme romanesque, un livre dicté en moins de deux mois et qui est le sommet de l’improvisation, un récit sur Bonaparte, Waterloo, l’Italie, un grand ouvrage politique, que dire encore en faveur de ce qu’Italo Calvino appelait « le plus beau roman du monde. Une comédie humaine, un itinéraire spirituel, plusieurs histoires d’amour enfermées dans une petite ville d’Italie, avec le passage du temps, le charme de la mémoire, les paysages sublimes, le paradoxe d’un héros qui trouve son paradis en prison, toutes les vertus et toutes les lâchetés, il faudrait tout citer. Manqueraient encore la merveilleuse brièveté de la phrase, et le sens de l’humour. Toute la littérature française en un volume.
Trente ans durant, de par la volonté de Louis XV et sous la direction du prince de Conti, puis du comte de Broglie, un service secret — le Secret du Roi – fonctionne à l’insu des ministres et de la cour. Son objectif? Asseoir Conti sur le trône de Pologne, seul trône électif en Europe. Dans un deuxième temps. après le désastreux traité de Paris qui conclut la guerre de Sept Ans, il s’agit d’organiser la revanche contre l’Angleterre, notamment en préparant un débarquement sur la côte anglaise. …..
Le dernier jour d’un condamné
Victor Hugo a vingt-six ans quand il écrit, en deux mois et demi, « Le Dernier Jour d’un Condamné », roman qui constitue sans doute le réquisitoire le plus véhément jamais prononcé contre la peine de mort. Nous ne saurons pas qui est le Condamné, nous ne saurons rien du crime qu’il a commis. Car le propos de l’auteur n’est pas d’entrer dans un débat mais d’exhiber l’horreur et l’absurdité de la situation dans laquelle se trouve n’importe quel homme à qui l’on va trancher le cou dans quelques heures. Ce roman aux accents souvent étrangement modernes a une telle puissance de suggestion que le lecteur finit par s’identifier au narrateur dont il partage tour à tour l’angoisse et les vaines espérances. Jusqu’aux dernières lignes du livre, le génie de Victor Hugo nous fait participer à une attente.
C’est bel et bien un guide touristique que devait initialement composer, pour un éditeur spécialisé, l’auteur de L’Ecume des jours. En 1950, il remania son texte, lui donnant un ton plus personnel, fait de sérieux et de bouffonnerie, de fantaisie et de poésie indissolublement mêlés.
Le Saint-Germain-des-Prés des années cinquante y apparaît tel qu’en lui-même, présenté et décrit avec brio et légèreté par celui qui en fut l’une des plus étincelantes figures. Le Flore, Le Tabou, La Rhumerie et autres lieux illustres ; les personnalités, de Jean-Paul Sartre à Claude Luter, de Simone Signoret à Mireille ; le bouillonnement artistique et intellectuel, les courants novateurs de la littérature, de la chanson, du théâtre, du jazz bien sûr. Suivez le guide ! Il sait tout, devine tout, s’amuse de tout. et nous laisse, sans en avoir l’air, un document de premier ordre sur une époque qui n’a pas fini de susciter des nostalgies.
Ce coffret comprend le livre ainsi qu’un livret à part composé de documents inédits ayant appartenu à Jean Suyeux : dessins, manuscrits, notes ainsi que quelques photos, et un CD de trois chansons.
Windows on the world
Vous connaissez la fin: tout le monde meurt. Certes la mort arrive à pas mal de gens, un jour ou l’autre. L’originalité de cette histoire, c’est que tous ses personnages vont mourir en même temps et au même endroit. Est-ce que la mort crée des liens entre les êtres ?
Blondie et la mort
Par une énième nuit de chaleur insupportable, l’ex-top modèle Roxy Palmer et son mari Joe, trafiquant d’armes, sont kidnappés dans leur voiture. Joe finit dans une mare de sang et, les voyous partis, Roxy prend alors une décision qui va à jamais changer le cours de sa vie. Les deux kidnappeurs, Disco et Godwynn, n’ont disparu que pour mieux la traquer. Billy Afrika, lui non plus, n’a pas l’intention de la laisser filer : Joe lui devait en effet une grosse somme d’argent… Quant à Piper, psychopathe éperdu d’amour, il est bien décidé à ramener Disco, sa « femme », à la « maison », c’est-à-dire la prison de Pollsmoor. Commence alors dans le décor somptueux du Cap un ballet d’une violence fascinante entre tous ces réprouvés qui ne cherchent qu’une chose : la rédemption.
Un étranger dans la maison
Paul, un enfant de quatre ans, est enlevé dans le jardin de ses parents près de New York. Toutes les recherches sont vaines. Onze années plus tard, alors que seule la mère de Paul reste persuadée que son fils est vivant, coup de théâtre : la mère adoptive de Paul annonce, avant de mourir, qu’elle va rendre l’adolescent à ses parents. Quant au père adoptif, Rambo, auteur présumé du rapt, il disparaît dans la nature.
Pas pour longtemps : il vient rôder autour de la maison des parents de Paul. De retour chez les siens, celui-ci est devenu un garçon très renfermé. Rambo reconnaît un homme qu’il avait vu au moment de l’enlèvement; il s’agit d’Edward, voisin et ami des parents de Paul. Que s’est-t-il passé exactement onze ans plus tôt ? Et pourquoi l’angoisse d’alors resurgit-elle avec encore plus de violence ?
Un suspense hallucinant, construit de façon originale puisque l’énigme de l’enlèvement ne se pose vraiment qu’après le retour de l’enfant kidnappé. La psychologie des personnages et leur humanité-même chez les plus inquiétants sont montrées avec la finesse et le talent d’un véritable écrivain. Un étranger dans la maison est un « Spécial Suspense » grande cuvée, dans la lignée des classiques de Mary Higgins Clark.
Un parfum d’herbe coupée
« Le jour où mon père a débarqué avec son sourire conquérant et la GTS, j’ai fait la gueule. Mais j’ai ravalé ma grimace comme on cache à ses parents l’odeur de sa première clope. J’ai dit “ouais”, j’ai dit “super”, la mort dans l’âme, même si j’avais compris que la GTS pour la GTX, c’était déjà le sixième grand renoncement, après la petite souris, les cloches de Pâques, le père Noël, Mathilde, la plus jolie fille de la maternelle, et ma carrière de footballeur professionnel. »
Par petites touches qui sont autant d’instantanés de vie, Kolia convoque les figures, les mots, les paysages qui ont compté : la route des vacances, les filles, Totor le paysan aux cèpes et la maison de famille, des livres, quelques sauterelles, Raspoutine le berger allemand… Des petits riens qui seront tout.
Un premier roman remarquable, plein d’émotion, d’humour, de poésie, de profondeur, où la petite musique singulière de l’enfance ouvre sur une partition universelle.
La faute de l’abbé Mouret
Serge Mouret est le prêtre d’un pauvre village, quelque part sur les plateaux désolés et brûlés du Midi de la France. Barricadé dans sa petite église, muré dans les certitudes émerveillées de sa foi, assujetti avec ravissement au rituel de sa fonction et aux horaires maniaques que lui impose sa vieille servante, il vit plus en ermite qu’en prêtre. A la suite d’une maladie, suivie d’une amnésie, il découvre dans un grand parc, le Paradou, à la fois l’amour de la femme et la luxuriance du monde. Une seconde naissance, que suivra un nouvel exil loin du jardin d’Eden. Avec cette réécriture naturaliste de la Genèse, avec ce dialogue de l’ombre et du soleil, des forces de vie et des forces de mort, du végétal et du minéral, Zola écrit. certainement l’un des livres les plus riches, stylistiquement et symboliquement, de sa série des Rougon-Macquart.
Nana
Dans les dernières années du Second Empire, quand Nana joue le rôle de Vénus au Théâtre des Variétés, son succès tient moins à son médiocre talent d’actrice qu’à la séduction de son corps nu, voilé d’une simple gaze. Elle aimante sur scène tous les regards comme elle attire chez elle tous les hommes : tentatrice solaire qui use de ses charmes pour mener une vie de luxure et de luxe, de paresse et de dépense. Grâce à elle, c’est tout un monde que le romancier parvient à évoquer, toute une époque et tout un style de vie. Ce neuvième volume des Rougon-Macquart est une satire cinglante des hautes sphères perverties par une fête qui ruine le peuple et détruit les valeurs.
L’écrivain de la famille
A sept ans, Édouard écrit son premier poème, quatre rimes pauvres qui vont le porter aux nues et faire de lui l’écrivain de la famille. Mais le destin que les autres vous choisissent n’est jamais tout à fait le bon…
Avec grâce et délicatesse, Grégoire Delacourt nous conte une histoire simple, familiale, drôle et bouleversante.
La petite fille de Monsieur Linh
C’est un vieil homme debout à l’arrière d’un bateau. Il serre dans ses bras une valise légère et un nouveau-né, plus léger encore que la valise. Le vieil homme se nomme Monsieur Linh. Il est seul désormais à savoir qu’il s’appelle ainsi. Debout à la poupe du bateau, il voit s’éloigner son pays,celui de ses ancêtres et de ses morts, tandis que dans ses bras l’enfant dort. Le pays s’éloigne, devient infiniment petit, et Monsieur Linh le regarde disparaître à l’horizon, pendant des heures, malgré le vent qui souffle et le chahute comme une marionnette.
1492
1492 : cette année-là, trois caravelles rencontrent un continent ; les musulmans et les juifs sont chassés d’Espagne ; Bretagne et Bourgogne s’intègrent à la France ; l’Angleterre, délaissant le continent, se tourne vers les mers et les colonies…
1492 : l’Europe découvre le tabac, la pomme de terre et la syphilis. La première grammaire en langue vulgaire est imprimée à Salamanque. Venise s’efface devant Anvers au cœur de l’économie-monde. On voit naître les prodromes de la Réforme et de l’humanisme rationaliste. 1492 : année décisive, année bifurcation où naît l’Europe moderne. Un bouillonnement de faits, d’idées, de personnages, recréé sous nos yeux par l’auteur d’Histoire du temps et de La Vie éternelle, roman.
Le Scandale Modigliani
Une jeune, brillante et séduisante étudiante en histoire de l’art, décidée à écrire sa thèse sur la relation entre la drogue et la créativité artistique, découvre par la même occasion l’existence d’un Modigliani perdu ; elle décide de se lancer sur ses traces, entraînant derrière elle une série de personnages hétéroclites : des peintres, talentueux et méconnus, en colère contre le mercantilisme du marché de l’art ; des faussaires, des négociants d’art peu scrupuleux et un jeune propriétaire de galerie d’art, acculé au désespoir, vont se croiser, s’entrecroiser, sur les routes de France, d’Angleterre ou d’Italie du sud !
Le procès Bellamy
Par une nuit d’été faite pour la jeunesse, l’amour et la beauté, une femme, jeune, belle et désespérément amoureuse, s’en était allée au clair de lune à la rencontre de son amant, bien qu’elle fût l’épouse d’un autre homme et lui l’époux d’une autre femme.
Mais ce n’était pas l’amour qui l’attendait…
Ce chef-d’œuvre du roman judiciaire réussit à édifier une passionnante intrigue policière à travers la transcription intégrale des témoignages, réquisitoires et plaidoiries prononcés au long des huit journées d’un sensationnel procès criminel.
Via Mala
La famille Lauretz vit misérablement en Suisse dans le canton de Yeff. Le père, Jonas, buveur, violent, et infidèle, ruine la scierie familiale. Anna, sa fille, travaille comme serveuse, Niclaus, le fils, mène la scierie avec un ouvrier Jory Wagner. Sylvelie, la cadette, sert avec dévouement le peintre Mathias Lauters.
A la mort de Mathias, Sylvelie hérite de son châlet, de ses tableaux et d’une somme importante. Jory, Niclaus, Anna et sa mère décident de tuer Jonas et de faire disparaître le corps. Sylvelie, de retour de Zurich, est mise au courant et se tait. La justice conclut à un non-lieu.
Sylvelie fait la connaissance d’Andréas de Richenau,un jeune homme de bonne famille et l’épouse. Ce jeune magistrat devient au fil des ans juge d’instruction et se voit confier les affaire du précédent juge. Il relève de nombreuses irrégularités dans l’affaire Lauretz, pressent la vérité et finit par faire avouer la famille.
Un cas de conscience se pose à lui. Que choisira-t-il entre ses liens familiaux et son devoir ?
Une saga dramatique et âpre au coeur d’une famille de montagnards.
On achève bien les chevaux
Hollywood avant la Seconde Guerre mondiale. Robert Syberten rencontre Gloria Bettie. Comme elle, il est figurant au cinéma. Mais loin d’avoir réalisé leurs rêves, ils n’ont eu qu’un long parcours chaotique semé d’échecs. Désœuvrés et sans argent, ils décident de s’inscrire à un marathon de danse dans l’espoir de décrocher les 1 000 dollars de récompense et de se faire remarquer par un des producteurs formant le public quotidien de ces soirées. Il ne leur reste plus qu’à tournoyer des semaines entières au rythme de l’orchestre. Écrit à la suite de la grande dépression de 1929, « On achève bien les chevaux » est le premier roman noir d’Horace McCoy. Ce texte intemporel, qui n’a rien perdu de sa force évocatrice, est une violente dénonciation du rêve américain. Particulièrement noir et désespéré, il s’attache à explorer l’envers du décor en décrivant la misère de ceux prêts à toutes les humiliations pour pouvoir gagner simplement de quoi survivre. Sidney Pollack en a tiré un très beau film avec notamment Jane Fonda dans le rôle principal. Christophe Dupui
Le Chevalier de la Charrette
Dans ce roman, la reine Guenièvre, dame aimée de Lancelot, et femme du roi Arthur souverain du royaume de Logres, est enlevée et tenue prisonnière par Méléagant. Lancelot part la délivrer, mais pour réussir dans cette quête, il doit accomplir des prouesses et consentir à des sacrifices, qui sont autant d’épreuves dans son parcours initiatique. Les épreuves les plus importantes du poème sont celles à caractère sacrificiel : l’une d’elles donne le nom du roman Le Chevalier de la charrette, car Lancelot se résout à monter dans une charrette de condamné conduite par un bouvier, signe d’opprobre à l’époque médiévale6, dans le but de sauver sa dame : il perd son honneur et devient un paria selon le code de la chevalerie. Mais ce code courtois exige de lui un sacrifice, pour sa dame. Lancelot finit donc par monter dans la charrette, après une hésitation « de deux pas », révélant son caractère faillible. La deuxième épreuve à caractère sacrificiel est la traversée du Pont de l’Épée, qui lui permettra d’aller dans le royaume de Bademagus (père de Méléagant) pour sauver la reine Guenièvre.
La Chambre des parfums
Alors que son père se meurt, Tan quitte les Etats-Unis où il réside depuis de longues années pour revenir en Inde, dans sa province natale. Dans la chambre des parfums, où repose le corps de son père avant la crémation, Tan réalise combien il s’est éloigné de sa culture d’origine. Écartelé entre hindouisme et christianisme, entre une société de castes et des sympathies d’extrême gauche, il devra apaiser le conflit intérieur qui, jusqu’alors, n’a cessé de le déchirer. Qualifié de « Philip Roth indien » par la critique, Inderjit Badhwar conjugue avec une rare maîtrise lucidité, humour et émotion. Premier roman en grande partie autobiographique, La Chambre des parfums s’est classé, dès sa sortie en Inde, dans les meilleures ventes, et a obtenu, en France, le Prix du premier roman étranger en 2004.
Les Jardins de Mardpur
Il était une fois, au bord du Gange, dans la petite ville de Mardpur, un modeste marchand de saris qui voulait marier ses filles jumelles… Le pauvre homme, n’ayant point de dot à offrir à sa progéniture, décida d’écrire un roman à succès. Non loin de chez lui vivait Amma, une riche veuve qui possédait une bufflonne dont le lait détenait, disait-on, des vertus miraculeuses. Peut-être même celle de stimuler l’imagination d’un écrivain en mal d’inspiration… Malice, dérision, lyrisme : une fable qui exhale les mille saveurs de l’Inde.
Loin de Chandigarh
L’inde du Nord à la fin des années 1990. Un journaliste et sa femme, Fizz, partagent, depuis quinze ans, une intense passion, très sensuelle, très charnelle. Jusqu’au jour où, dans leur maison accrochée aux contreforts de l’Himalaya, le narrateur découvre soixante-quatre épais carnets, le journal intime et impudique d’une Américaine, Catherine – ancienne propriétaire des lieux -, dont la lecture va peu à peu détruire son couple…
Le Festin de Roses
Nur Jahan, l’impératrice dont la beauté éclipse l’éclat du soleil, fascine ses sujets… Un jeune audacieux se risque enfin à contempler sa souveraine, un privilège réservé à son époux, le Grand Moghol Jahangir. Pour restaurer l’honneur bafoué de Nur Jahan, l’empereur dépouillera tous les rosiers d’Ispahan et déposera aux pieds de la femme qu’il adore des myriades de pétales chatoyants en gage d’amour éternel. Forte de cette passion, Nur Jahan ne craint plus personne. Mais le pouvoir de l’impératrice vacille lorsque son mari meurt… Afin de conserver son influence au sein du palais, elle va mettre en avant sa nièce, pour qui un nouvel empereur, fou d’amour, érigera le légendaire Taj Mahal.
La Vingtième épouse
Intelligence précoce, beauté éclatante, volonté farouche Mehrunnisa, née en 1577, semble marquée par le Ciel pour une vie heureuse.
Pourtant, elle a vu le jour sous une tente poussiéreuse et râpée ; chassé de son pays, la Perse, pour des raisons politiques, son père se demande s’il ne devra pas l’abandonner à une autre famille. La chance, l’amour et le courage vont transformer le destin de la fillette. La chance est celle de s’approcher de la cour d’Akbar, le monarque moghol dont le royaume s’étend de Kandahar à Bombay. L’amour, celui qu’elle éprouve à huit ans lorsque, pour la première fois, elle voit Salim, l’héritier du trône. Le courage, la force qui lui fera braver les intrigues de la cour, les trahisons d’État, les convenances, pour devenir enfin la vingtième épouse du jeune monarque – et la plus chérie.
Sur les traces de cette héroïne fascinante, Indu Sundaresan déroule une épopée fastueuse où revit la splendeur de l’empire moghol.
Sous un ciel de marbre
En 1632, Shah Jahan, Empereur des Indes, rendu fou de chagrin par la mort de son épouse adorée, ordonne la construction d’un gigantesque mausolée en témoignage de leur amour: le Taj Mahal.
La fille du couple impérial, la princesse Jahanara, est chargée d’assister l’architecte Ustad Isa dans sa tâche.
Commencent alors les années d’exaltation, les années de danger à la cour et les années de passion….
A travers son destin extraordinaire à l’ombre du Taj Mahl, la princesse Jahanara nous entraîne dans une envoûtante fresque orientale de palais opulents, de harems décadents, d’intrigues de cour et de liaisons interdites.
Composé par une jeune femme de vingt-cinq ans, ce premier roman sensible et ténu est le récit d’une passion double: pour un pays et pour un homme. Il est imprégné des mille couleurs et odeurs de l’Afghanistan, terre violente et envoûtante où l’amour peut germer.
Le grand amour est un voyage. Et les vrais voyages ressemblent à l’amour. C’est à la rencontre des deux que nous invite Ingrid Thobois à la faveur de son court récit : la fin de l’un et la découverte de l’autre.
En posant nos pas, précautionneux, dans les mots de la narratrice, nous visitons l’Afghanistan, de Kaboul à Djallabab. Un Afghanistan intime, grêlé par la guerre certes, mais étranger aux représentations que nous fournit l’actualité télévisuelle. La jeune femme est arrivée là peu après l’intervention américaine, pour donner des cours de français. Elle s’est éprise d’un autre expatrié, beaucoup plus âgé, et marié. Si cette liaison a pour elle le goût de l’inédit, ses affres sont le lot de toutes les passions: escapades érotiques, manque de l’autre, soif d’absolu, espoir de vivre un jour ensemble, promesses insensées, désillusions et souffrance. Quand la narratrice succombe finalement au charme de sa terre d’exil, elle se déprend de celui qui l’attachait à l’homme qui lui a fait subir mille morts. Certes, la rencontre avec «le Prince» ne suffit pas à lui faire oublier son amant, mais l’Afghanistan la transporte, la galvanise. C’est l’âme dépaysée qu’elle rencontre des êtres qu’un sourire, une parole, un geste gravent dans sa mémoire et que sa langue tenue grave en la nôtre.
Un jour avant Pâques
Au bord de la mer Caspienne, un jeune garçon découvre avec son amie Tahereh les prodiges minuscules de l’univers – la visite d’une coccinelle, les jeux et les joies de l’enfance. Lui est arménien. Elle, fille du concierge musulman de l’école. Dans cette petite communauté se côtoient les coutumes, les religions, les histoires d’amour et d’amitié, les crispations anciennes et les aspirations à la liberté.
Pâques, c’est la fête des œufs peints, des pensées blanches, des pâtisseries à la fleur d’oranger. Entre passé et présent, Téhéran et le village natal, la vie quotidienne se dessine avec virtuosité, un art précieux du détail et beaucoup de finesse.
Sur un mauvais adieu
À présent inspecteur de réserve au San Fernando Police Department, Harry Bosch est un jour contacté par un magnat de l’industrie aéronautique qui, sentant sa mort approcher, souhaite savoir s’il a un héritier. Dans sa jeunesse, le vieil homme a dû quitter sa petite amie sous la pression de sa famille. Aurait-elle eu un enfant de lui ? Cette question n’étant pas du goût du conseil d’administration avide de se partager le gâteau, Bosch est vite menacé. Pour corser le tout, ses collègues du commissariat ne parviennent pas à mettre la main sur un violeur en série particulièrement redoutable…