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Le bouchot
En Charente-Maritime, un bouchot est un pieu fiché dans la vase et sur lequel s’agglutinent les moules. Telle est Teresa, enlisée dans le malheur mais tenant bon pour sauver les siens. Zino, son fils, qui dessine des squelettes, sa fille, Océan, qui s’enivre de l’air salé, Nono et Zia, vieux musiciens italiens éternellement amoureux. Monsieur le Juge les a abandonnés. Leur maison s’enfonce dans les marais . Mais Teresa l’amoureuse renait sans cesse. Son art de vivre : être heureux malgré tout et la musique est plus forte que le manque d’amour, le voisin teigneux, la ville mesquine.
La chair de la robe
A mes yeux d’enfant, ma superbe marraine, Madeleine Vionnet, qui fut la plus grande créatrice de la Haute Couture de l’avant-guerre, ainsi que ma mère, son intime collaboratrice, étaient des sortes de fées. Toutefois, quelles fées laborieuses ! Ces femmes acharnées, qui n’avaient guère de temps pour une autre existence – l’enfant que je fus en a souffert, avant de pouvoir admirer -, se vouaient à un labeur exigeant et sans relâche, mais qui était leur joie et faisait leur orgueil. Elles savaient qu’en fabriquant l’élégance, elles humanisaient la civilisation.Les mains de Vionnet, les mains de Maman ! C’est pour ces mains-là, créatrices incessantes de frivolité – et avec quoi lutte-t-on le mieux contre la mort, sinon avec la frivolité poussée à son extrême ? -, que je raconte ce que fut l’esprit de la Haute Couture.
Aujourd’hui, à travers Yves Saint Laurent, Christian Lacroix, Jean-Louis Scherrer, Pierre Cardin […], cet esprit continue de régner à Paris. Il doit bien y avoir une raison pour que se perpétue chez nous, en dépit de tout, aussi souveraine et indéracinable, cette passion de l’élégance ?La réponse, nous la connaissons : cette « folie » s’appelle amour. L’amour de la vie.M.C.
Les bouffons de Dieu
Quatrième de couverture
Le pape français Grégoire XVII a reçu une terrible révélation : la fin du monde est proche, et l’heure du Second Avènement est arrivée. Il voudrait l’annoncer dans une encyclique. Grégoire XVII est-il un mystique, un fou ou un fanatique avide de puissance ? La Curie, devant les dangers d’une telle proclamation, le contraint à abdiquer et l’expédie dans un monastère. La crise internationale se précise et le pape, sorti de son exil, cherche désespérément à prévenir l’holocauste. Trop tard, d’autres forces sont à l’oeuvre… Ce roman, dont le thème audacieux est développé avec une rare maîtrise, tire sa force dramatique de l’actualité de l’apocalypse et aussi de l’habileté avec laquelle Morris West déroule l’intrigue policière, campe toute une série de personnages extraordinairement vrais – hauts fonctionnaires et truands, trafiquants et fanatiques – et fait vivre cette histoire d’amour, de foi et d’espoir. Tous les livres de Morris West : L’Avocat du diable, Les Souliers de saint Pierre, La Salamandre, etc., sont des best-sellers, traduits dans le monde entier.
« Je m’appelle Thomas Drimm, j’ai 13 ans moins le quart, je n’ai l’air de rien, mais je suis en train de sauver la Terre. »
Thomas Drimm vit dans une société « idéale » où le bio, le diététiquement correct et la chance font loi. Mais un beau jour, cet ado ordinaire, nul en tout et en surpoids, d’un coup de cerf-volant, tue accidentellement le Pr Pictone. Et le scientifique de se réincarner dans l’ours en peluche de Thomas ! Il confie alors au jeune garçon un secret terrifiant, celui de l’Antimatière… Brenda, sa belle et impétueuse voisine, est la seule à lui venir en aide, et c’est tiraillé entre les sautes d’humeur de la jeune femme et l’esprit parano du vieux savant que Thomas va découvrir l’exaltant et périlleux destin réservé aux super-héros.
Cauwelaert prouve avec cette série que l’on peut divertir sans rien céder à l’exigence de sens. Trop bien !
Saison sèche
Un été torride frappe le Yorkshire. Asséché, le lac artificiel révèle les ruines du village englouti de Hobb’s End. C’est là que le jeune Adam, fasciné par ce fantastique domaine d’aventure, fait une découverte macabre : les os d’une main humaine, recouverts d’une croûte terreuse …
Qui a été inhumé ainsi, à la hâte, dans la remise d’une maison ? Comment reconstituer le drame qui s’est déroulé à Hobb’s End alors que la guerre brassait les populations, amenant au village des réfugiés de Londres bombardé et des soldats américains ?
Un défi pour Alan Banks, le policier mis sur la touche pour insubordination, et chargé de cette affaire à l’évidence inextricable.
Narcose
A Toulon, le lieutenant de vaisseau Alain Ménestrol assiste, avec sa jeune femme Patricia, au bal de la Marine. Les amis, la famille l’entourent, et ce qui devrait être pour lui une fête commence à devenir un cauchemar. Pourquoi? Que craint-il ? Et qu’espère-t-il en entraînant son épouse dans sa fuite soudaine? Une fuite que, bientôt, il vivra seul, traqué par des ennemis dont Patricia voudrait bien connaître le vrai visage. Car ces gens-là ne se contentent pas de menaces : ils torturent et ils tuent.
Dans ce captivant suspense, l’auteur de Yesterday fait découvrir un milieu qu’il connaît bien : la Marine, avec son code de l’honneur, ses servitudes, ses angoisses, ses joies. Mais pour la première fois dans son œuvre, Jean-François Coatmeur donne le premier rôle à un bouleversant personnage de femme : celle qui reste en marge et doit assumer non seulement l’éducation des enfants, les drames familiaux mais aussi la peur de l’inconnu : la jeune Patricia sera en effet brutalement confrontée à I’horreur.
Jugé coupable
Ce n’est pas par passion que Steve Everett est allé interviewer Beachum clans sa cellule. Les dernières impressions d’un condamné à mort, dix-huit heures avant l’exécution de la sentence, cela ne l’intéresse pas. Du sensationnel, du larmoyant. Du commercial…
Mais il lui faut bien écouter Franck Beachum, assassin d’une jeune femme enceinte. Et tandis qu’il lui prête une oreille distraite, peu à peu le doute s’insinue… Et si Beachum était victime d’une erreur judiciaire – voire d’un complot politique?
Alors, Everett décide de reprendre l’enquête, de dévoiler, coûte que coûte, ce que cache la version officielle, dans l’espoir de sauver la vie d’un homme.
Il lui reste moins de dix-huit heures.
Le passé n’oublie jamais
Le fait divers semble banal : la femme d’un écrivain américain vivant en France disparaît et le mari est soupçonné. L’affaire prend une autre ampleur lorsque la police découvre que, cinq ans plus tôt, cet homme a fui les Etats-Unis en changeant d’identité, alors qu’il allait être jugé pour le meurtre de sa première épouse. Une femme va tenter de dénouer les fils de cette histoire. Mais chaque mystère élucidé ne fait qu’en révéler un nouveau. La voilà à son tour prisonnière d’un labyrinthe sans issue. L’homme qu’elle veut sauver est-il un manipulateur ou n’est-il lui-même qu’un pion pris dans l’engrenage d’une histoire qui le dépasse ? Dans ce suspense ambigu où plane l’ombre du doute, l’auteur de Double je sonde les abîmes de l’identité et du sentiment en mettant en scène des personnages qui se cachent pour mieux se dévoiler.
Sukhoï
Le 31 août 1983, le Boeing coréen avec à son bord près de trois cents passagers est abattu par la chasse russe. Pourquoi ? Et si la réalité était un roman ? L’extraordinaire aventure d’un homme qui rêvait d’espoir et de liberté ? Récit d’un époustouflant coup de poker qui, six jours durant, oppose Américains et Soviétiques, Sukhoï déroule, heure par heure, un suspense hallucinant qui se transforme bientôt en une traque impitoyable. De New York à Moscou, de Washington à Irkoutsk, de Langley à Bielogorsk, entre la haine et la passion, les mailles du filet se resserrent…
Plus de 600 pages de suspense haletant… Précis comme une montre suisse, documenté, mais rapide et nerveux, c’est le premier roman d’un auteur français de trente ans, fonctionnaire international spécialiste des questions Est-Ouest. Un vrai travail de pro. Un nouveau Forsyth est né.
A l’article de la mort
Jamais les murs blancs du Prescott Memorial Hospital n’auront été aussi angoissants… Alors qu’une OPA menace cette institution très charitable, plusieurs malades meurent de façon inexpliquée. Erreurs médicales en série ou… meurtres ? Kate Millholland, jeune avocate talentueuse, est la fille des fondateurs de Prescott. Elle est sur le point de clore l’affaire du siècle entre deux géants de l’informatique, et croit naïvement pouvoir s’offrir quelques jours de repos, quand sa mère fait irruption dans son bureau et la somme d’empêcher le rachat de l’hôpital. En acceptant cet épineux dossier, Kate ignore à quel point cette affaire est dangereuse. Le groupe HCC est-il prêt à tout pour racheter le Prescott Memorial Hospital ? A moins qu’un des médecins n’ait un intérêt bien personnel dans cette opération et n’hésite pas à tuer pour parvenir à ses fins..
Le Fantôme de Manhattan
Erik Muhlheim : un être dont nul n’a vu le visage. Ses traits sont, paraît-il monstrueux. Ne porte-t-il pas en permanence un masque qui les dissimule à la lumière ?
Quel est le secret de cet homme richissime qui ne sort jamais, n’a pas d’amis, aucune liaison connue ? D’où tient-il son pouvoir et ses ressources considérables ?
Devenu un homme d’affaires implacable, il tisse sa toile…
En ce New York du début du XXe siècle, Erik Muhlheim a décidé de mettre sa fortune au service d’un rêve : édifier un opéra qui rivalise avec le célèbre Metropolitan.
Coup de folie ? désir de revanche ? La seule femme qu’Erik ait jamais aimée, Christine, une cantatrice qu’il a rencontré à Paris douze ans auparavant, détient peut-être la réponse. Mais il y a des secrets qu’il est dangereux de révéler…
Fatal
A Chicago, une femme enceinte souffrant d’une banale grippe meurt après plusieurs hémorragies inexpliquées. A Boston, une musicienne succombe à son tour, le visage ravagé par une maladie inconnue. A Belinda (Virginie-Occidentale), un mineur de fond est pris de folie furieuse, et provoque un éboulement qui tue deux de ses collègues. Trouver le lien entre ces morts étranges pourrait se révéler fatal…
Matt Rutledge exerce la médecine à Belinda depuis cinq ans. Natif de l’endroit, il a décidé de s’y installer après ses études pour épouser Ginny, sa petite amie de toujours. Une autre raison a motivé ce retour : le père de Matt est décédé alors qu’il travaillait pour la mine de Belinda, et Matt a juré de mettre en lumière la responsabilité de l’entreprise. Lorsque Ginny meurt d’un cancer foudroyant, Matt est convaincu que son mal a été causé par les déchets toxiques de l’usine. Mais il lui faudrait des preuves…
Certains patients de Matt succombent à leur tour après avoir développé des symptômes très proches. Ces morts inexpliquées mettent le jeune médecin sur une autre piste : un vaccin révolutionnaire !
Un remède miracle
En essayant de soigner son père avec le Vasclear, médicament miracle censé guérir l’artériosclérose, le cardiologue Brian Holbrook découvre des effets indésirables que les fabricants ont dissimulés dans l’espoir de faire homologuer leur produit par la tatillonne FDA. Une course de vitesse s’engage alors entre le médecin, qui se fait enquêteur, et la direction de l’Institut qui escompte des profits faramineux. Quelques jours avant la signature officielle de l’autorisation de mise sur le marché, Brian tombe dans un guet-apens : des tueurs ont été commandités par la mafia tchétchène qui contrôle le laboratoire produisant le Vasclear.
Inavouable
Blewer, Texas. Une bourgade anonyme. Un ranch isolé. Une drôle de famille : Anna Corbett, jeune veuve sourde et muette, son fils David, son beau-père Delray. Un énigmatique vagabond, Jack Sawyer, et un shérif obses-sionnel à la retraite, Ezzy Hardge, pour compléter ce tableau immuable du grand Sud poussiéreux… Jusqu’au jour où revient sur les lieux de ses crimes Carl Herbold, dangereux meurtrier évadé, escorté de son frère Cecil. Avec pour seul but de se venger. Jusqu’à ce que, dans le Sud profond, à réveiller les fantômes du passé, devienne rouge sang le soleil immobile et violent. Un huis clos fulgurant de romantisme et de cruauté.
Phase terminale
Pour Helen, vingt ans, et ses parents, le verdict est tombé, brutal comme une condamnation à mort : la jeune fille est atteinte d’un cancer du cerveau en phase terminale. Un seul espoir : l’Institut Forbes, à Miami, spécialisé en cancérologie, où des rémissions spectaculaires ont été obtenues. Au même moment, Sean Murphy, un jeune chercheur en biologie moléculaire, décide d’y effectuer un stage. Là, il découvre avec inquiétude que, loin de lui faire partager leurs découvertes, les responsables de l’Institut les entourent d’un secret impénétrable. Le romancier de Virus et de Naissances sur ordonnance nous entraîne une fois de plus, au rythme d’un extraordinaire suspense, dans ces zones troubles où se croisent la performance médicale et les appétits financiers, où les prodigieuses avancées de la recherche moderne sont cyniquement compromises par les marchands d’espoir au prix fort.
Danger mortel
Pourquoi les patients du docteur Jason Howard meurent-il après un examen médical qui n’a rien décelé d’anormal ? Les autopsies ne révèlent aucun virus, mais un vieillissement soudain, brutal, des sujets. Lorsque son ami Hayes, célèbre généticien, meurt au moment où il allait lui confier le secret de sa découverte de la synthèse d’une hormone de croissance, Jason décide de percer le mystère. Hayes, qui avait pour maîtresse la jeune Carol Donner, étudiante, mais aussi danseuse dans un cabaret de Boston, menait une curieuse double vie. A qui a-t-il pu confier son secret ? A Carol ? A son assistante Helene, soudainement et horriblement assassinée par un mystérieux tueur psychopathe venu de Miami ?
Après Vertiges, Fièvres, Manipulations, Virus, Robin Cook entraîne une fois encore le lecteur dans une histoire où le suspense n’a d’égal que la formidable connaissance qu’a l’auteur du monde médical et scientifique.
Le vengeur
Une connaissance parfaite de la situation géopolitique et militaire internationale, un sens infaillible de l’action, un génie de la prospective : Frederick Forsyth est sans nul doute le maître du roman d’espionnage.
De l’enfer du Vietnam aux charniers de Bosnie et aux jungles de l’Amérique centrale, ce récit infernal d’une double traque nous entraîne dans les arcanes de la diplomatie. Un cauchemar d’une totale actualité où l’angoisse se mêle au meilleur suspense politique. Le grand retour de Frederick Forsyth.
Jardin Fatal
Marié avec Hélène et papa d’un petit Max-Max, Alan Falken mène une vie heureuse. Après avoir enseigné à l’université, il travaille pour la société américaine Rexmond comme directeur de recherche dans une unité française de biologie végétale. Passionné, il a même installé une serre avec des rosiers dans son appartement. Antoine, un de ses principaux collaborateurs, a mis au point un produit qui, administré à l’une des plantes, en modifie la structure et le comportement. Plusieurs matins de suite, Alan découvre sous ses fenêtres un moineau mort, puis plusieurs volatiles décapités. Un début d’explication se fait jour lorsqu’il se rend compte que le rosier traité par Antoine a quitté la serre. Est-ce cette plante qui, douée d’une activité cérébrale, a tué les moineaux ? Bientôt le chat Olibrius subit le même sort. Puis le rosier tente d’étrangler Max-Max. Un peu plus tard, Hélène, agressée par la plante dans son véhicule, est victime d’un accident. La mort verte vient-elle d’être inventée ?
Cuba – L’arme secrète
Fidel Castro se meurt. De l’autre côté du détroit de Floride, les États-Unis attendent avec appréhension l’inévitable lutte pour le pouvoir qui va se jouer sur cette île d’une inestimable valeur stratégique. Autre motif d’inquiétude pour le président américain : la conférence sur le contrôle des armements vient juste de commencer à Paris alors que les États-Unis ont dissimulé des armes secrètes sur leur base de Guantánamo Bay. Comment les faire disparaître ? Une des factions cubaines n’en a-t-elle pas découvert l’existence ? Seul le contre-amiral Grafton, à la tête d’un porte-avions au large de Cuba, a conscience du danger qu’il va devoir affronter. Lui seul peut sauver les États-Unis d’un désastre qui ferait passer la crise de la baie des Cochons pour une partie de plaisir.
Mes nuits sont plus belles que vos jours
Un homme, une femme, un hôtel, les draps d’un lit, la chaleur d’un mois de juillet, la lune et la mer: avec ces seuls éléments, Raphaële Billetdoux construit son roman qui a la rigueur d’une tragédie antique, où trois nuits sont toute une vie. Mes nuits sont plus belles que vos jours est le roman d’une rencontre. Toute rencontre est un risque ; à la première minute, aux premiers mots échangés, l’histoire, déjà est en marche. Chez Raphaële Billetdoux, violence et sensualité se confondent dans ce style qui est le sien, tout en couleurs et en éblouissements.
Le Temps en héritage
Un hameau ariégeois à la fin des années 50. Paul, 14 ans, qui vient de perdre ses parents, va désormais vivre chez son grand-père Sébastien, autrefois instituteur, dans sa ferme montagnarde. Plongé dans cette nature sauvage, ressentant aussitôt l’accord mystérieux des travaux, des jours et des saisons, le garçon éprouve une sorte d’enchantement. Interne au lycée de la ville voisine, il ne vit plus que pour les week-ends et les vacances, les joies de la chasse et de la pêche, l’exploration de la vieille demeure de Sébastien, les travaux des champs et de la vigne, les soins apportés aux animaux, et le sacrifice automnal du cochon…. Le récit d’une adolescence campagnarde d’autrefois passionne par son authenticité, sa simplicité, sa poésie. Ces « bonheurs d’enfance » retrouvés dans les Pyrénées ariégeoises épousent d’une certaine manière les joies et les peines des hommes depuis des temps immémoriaux.
Chevalier de l’ordre du mérite
Dès que je passe la porte de notre appartement, je me transforme. Sans plus aucune coquetterie, je retire mes escarpins, je jette mes vêtements dans la panière à linge sale.
Je m’attache les cheveux sur le sommet du crâne, remonte mes manches, et c’est parti pour le rodéo de l’ordre et de la propreté. Une chorégraphie d’un genre peu sexy, à laquelle je ne renonce que tombante de sommeil. Pauvre Adrien : il vit avec une mégère. L’image n’est pas folichonne.
C’est au bureau qu’ils vivent avec moi. Bien habillée, maquillée, coiffée. Pourquoi je me transforme? Pourquoi je n’arrive pas à suivre le mode de vie d’Adrien ?Pourquoi ça ne tourne pas plus… plus… plus carré ?
Sylvie Testud est comédienne. En 2001, elle a obtenu le César du meilleur espoir féminin pour Les Blessures assassines, et, en 2004, le César de la meilleure actrice pour Stupeur et tremblements. Son dernier roman, Gamines, est paru chez Fayard en 2006.
Désert Brûlant
Il est risqué d’être honnête surtout quand on est avocat. Grégory, envoyé à Vienne par son cabinet parisien, découvre que l’affaire qu’il devait défendre est douteuse. Il abandonne le procès en cours. Aussitôt licencié, il est chômeur. Il n’a aucune envie de rentrer à Paris. L’une de ses relations, un avocat international, le retrouve et lui propose, pour cinquante mille dollars d’honoraires, une mission apparemment simple. Il faudrait accompagner, chez sa mère divorcée, à Long Island, la fille d’un aristocrate autrichien. Grégory, à court d’argent, tombe dans le piège. Bientôt, il découvre un château, un océan de fric et une fille superbe. Leur trajet sera celui de tous les périls. Lorsqu’ils traverseront le désert du Nevada, leur vie ne vaudra plus grand-chose. Une fois de plus, Christine Arnothy nous entraîne dans une intrigue à l’image de ce siècle où l’argent, la mort et l’amour s’entrechoquent. Pas une seconde à perdre, pour Grégory et Jennifer, s’ils veulent survivre ou tout simplement vivre… et peut-être s’aimer un jour.
L’herbe rouge
Serait-on heureux si l’on obtenait sur-le-champ ce qu’on désire le plus au monde? La plupart des gens répondent oui, le sénateur Dupont aussi.
Wolf, quant à lui, prétend que non. Pour le prouver, il va chercher l’objet des vœux du sénateur: un ouapiti.
A la suite de quoi, le sénateur Dupont tombe dans un état de béatitude qui ressemble fort à de l’hébétude. Bien que le sénateur Dupont ne soit qu’un chien, ce spectacle déprimant accroît encore la mélancolie de Wolf.
Vivre doit être autre chose qu’une oscillation de pendule entre cafard et sotte félicité. Pour en avoir le cœur net, Wolf utilise la machine qu’il a inventée avec l’aide de son mécanicien Saphir Lazuli.
D’une plongée à l’autre, qu’apprendra-t-il… et où plonge-t-il?
C’est le secret de L’Herbe rouge, qui est aussi celui de Boris Vian – sous le travesti de l’humour noir, il met en scène ses propres inquiétudes avec la frénésie d’invention burlesque qui l’a rendu célèbre.
Qumran
Le vol d’un des précieux manuscrits de la mer Morte, découverts en 1947 dans les grottes de Qumran, précipite Ary, jeune juif religieux, fils d’un archéologue israélien, dans une enquête jalonnée de cadavres. De cadavres crucifiés. Ceux des savants ou des prêtres qui ont eu entre les mains un de ces manuscrits … Quels terribles secrets renferment-ils donc, pour être toujours en grande partie soustraits, cinquante ans après, à la connaissance du public et des scientifiques ? Les énigmes qui entourent la vie et la mort de Jésus ont-elles donc des enjeux susceptibles de provoquer ces meurtres atroces ? Avec ce récit érudit et palpitant, dont l’intrigue se joue sur deux mille ans de l’histoire humaine, Eliette Abécassis nous donne — à vingt-sept ans ! — un formidable thriller théologique, que ne renierait sans doute pas Umberto Eco.
Souviens-toi
Menley et son mari Adam, brillant avocat new-yorkais, se sont installés pour l’été à Cap Cod, la station balnéaire chic, proche de Boston, avec leur petite fille. Une obsession pour eux : surmonter le traumatisme dû à la disparition accidentelle de leur premier bébé. Mais on ne parle à Cap Cod que de la mort d’une richissime jeune femme, et des soupçons de meurtre qui pèsent sur son mari, héritier de sa fortune. Dans le même temps, Menley a l’impression d’être environnée de menaces, dans la splendide demeure ancienne qu’ils ont louée, théâtre, deux siècles plus tôt, d’événements dramatiques… Et nous voici enfermés peu à peu, avec ce couple déjà si douloureusement éprouvé, dans un piège diabolique, comme sait seule les imaginer la romancière de La Nuit du renard (Grand Prix de littérature policière 1980) et de Nous n’irons plus au bois. De ce drame en un milieu hanté, lourd de crimes anciens et de rapines, Mary Higgins Clark, avec l’aide du diable qui aime les bons auteurs, tire un parti étonnant.
Qumran
Le vol d’un des précieux manuscrits de la mer Morte, découverts en 1947 dans les grottes de Qumran, précipite Ary, jeune juif religieux, fils d’un archéologue israélien, dans une enquête jalonnée de cadavres. De cadavres crucifiés. Ceux des savants ou des prêtres qui ont eu entre les mains un de ces manuscrits … Quels terribles secrets renferment-ils donc, pour être toujours en grande partie soustraits, cinquante ans après, à la connaissance du public et des scientifiques ? Les énigmes qui entourent la vie et la mort de Jésus ont-elles donc des enjeux susceptibles de provoquer ces meurtres atroces ? Avec ce récit érudit et palpitant, dont l’intrigue se joue sur deux mille ans de l’histoire humaine, Eliette Abécassis nous donne — à vingt-sept ans ! — un formidable thriller théologique, que ne renierait sans doute pas Umberto Eco.
Lorenzaccio
Lorenzino, Lorenzetta, Renzo, Renzino: Musset module à l’infini les surnoms et les masques pour désigner Lorenzo de Médicis, androgyne à l’aspect maladif qui nourrit en secret un projet terrible. Lorenzaccio, cousin et favori du duc Alexandre, est un modèle de débauche qui a pourtant ses entrées chez ceux qui la déplorent. Il sait que son acte, désespéré mais nécessaire sur le plan privé, sera récupéré par le flux, transformé en geste public dérisoire sur le plan universel. De tirades cyniques en monologues poignants, Musset trace les contours d’une silhouette fantasmagorique qui se détache d’une Florence en pleine déchéance. Pris au piège de son jeu bien plus qu’Hamlet, Lorenzaccio cultive son drame. Non pas comme d’autres romantiques cultivent leur mélancolie, mais parce que c’est le seul lien qui lui reste avec la réalité. Musset, après l’échec cuisant de La Nuit vénitienne, décide de composer ses pièces sans les faire jouer. Son œuvre sera donc un théâtre de spectres et de visions fugitives où l’individu fait place à des types humains participant à l’histoire, modelée à souhait par un enfant, non pas du siècle mais de tous les temps. Sana Tang-Léopold Wauters
Chaque femme est un roman
« Parfois, il me semble que les femmes sont des tremplins vers le fabuleux. Ecrivaines pour la plupart non pratiquantes, elles produisent de la prose intérieure destinée à tromper leurs déceptions et à soigner leurs rêves. Changent-elles de métier, d’amant ou d’opinion ? C’est d’abord une césure, un rebond de style, un chapitre qui se tourne. Adressent-elles une œillade à un passant ? C’est un best-seller qui débute. Depuis mon plus jeune âge, je sais que chaque femme est un roman. Voici en quelque sorte mes études littéraires, blondes et brunes. »
Les gens d’en face
Livre en mauvais état. » Comment ! vous avez du pain blanc ! » Les deux Persans entraient dans le salon, le consul et sa femme, et c’était celle-ci qui s’extasiait devant la table couverte de sandwiches joliment arrangés.
Or, il n’y avait pas une minute qu’on disait à Adil bey :
» – II n’existe que trois consulats à Batum : le vôtre, celui de Perse et le nôtre. Mais les Persans sont infréquentables. »
C’était Mme Pendelli qui parlait ainsi, la femme du consul d’Italie, et celui-ci, affalé dans un fauteuil, fumait une mince cigarette à bout rose. Les deux femmes se rejoignirent en souriant au milieu du salon au moment précis où des sons, qui n’avaient été jusque-là qu’une rumeur vague dans la ville ensoleillée, s’amplifiaient et soudain, au coin de la rue, éclataient en fanfare.
Alors tout le monde gagna la véranda pour regarder le cortège.
Vacances dans le coma
Une nuit dans la vie d’un somnambule. Le héros, un jeune homme dans le vent, se rend à l’ouverture d’une boîte de nuit place de la Madeleine, à Paris. Il avait l’illusion d’une paisible chasse à la femme. Il y découvre la monstruosité d’une fête qui sera peut-être la dernière, des voisines liftées et mortes au désir, des jeunes filles à la respiration coupée par la cocaïne, un monde qui danse pour s’étourdir. On ne dira pas la fin, qui réserve une surprise et penche tout d’un coup du côté de Jacques Chardonne. Une fin sereine… « Huis clos étant déjà pris, j’ai choisi Vacances dans le coma », dit ironiquement l’auteur déjanté de ce roman de la nuit, qu’une longue expérience du night-clubbing alcoolisé a inspiré.
Tolérance Zéro
L’inspecteur Win, détaché auprès du procureur du Massachusetts, est rappelé par Monique Lamont, une femme aussi séduisante que redoutable, qui lui annonce son intention de se présenter au poste de gouverneur. En guise de programme, elle veut promouvoir un nouvel outil de lutte contre le crime, baptisé Tolérance zéro, capable, selon elle, d’élucider «n’importe quel crime, n’importe quand». C’est en fait une technique de pointe en matière d’analyse ADN. Très sûre d’elle, Mme Lamont décide de revenir sur un meurtre commis vingt ans plus tôt. Win est sceptique, mais il n’a pas le temps d’exprimer ses réticences : la violence surgit, bouleversant leurs vies. S’agit-il d’une coïncidence… ou d’une vengeance ?
Le Code Altman
Un mystérieux navire battant pavillon chinois quitte Shanghai, chargé de produits chimiques illégaux destinés à la fabrication d’armes de destruction massive. Il faut l’intercepter sans compromettre le fragile équilibre diplomatique entre la Chine et l’Amérique…
Jon Smith, agent du très secret Réseau Bouclier, part à Taiwan dans l’espoir de découvrir ce qui se trame. Mais en dépit des risques mortels qu’il n’hésite pas à prendre, son enquête piétine et le cargo poursuit sa route inexorablement…
A mesure que s’accumulent les traquenards, les trahisons et les meurtres, et que le funeste navire approche de son point de non-retour, Jon Smith remonte la piste d’un gigantesque complot international, qui pourrait bien impliquer les plus hautes sphères du pouvoir – et menace de faire basculer le monde dans un conflit nucléaire.
Intrigue palpitante, rythme haletant, machinations politiques, secrets, menaces, action et suspense – Le Code Altman, quatrième épisode de la série du «Réseau Bouclier» créée par Robert Ludlum, est un roman explosif et jubilatoire de la première énigme à la dernière révélation.
Les petites morsures
J’ai rêvé de lui. Cette nuit, il était dans mon sommeil. Et ça m’a fait tout drôle. J’ai pas l’habitude de l’y voir. Il s’y est introduit comme ça, comme un voleur. Et dans mon rêve, j’ai même senti son parfum d’agrumes. J’avais l’impression que mon sommeil l’avait rendu palpable, en chair et en os. Je l’ai touché. J’ai senti son enveloppe intacte, j’ai été surprise : douce, pas rugueuse. Sa main a pris la mienne naturellement, normalement. Comme il se doit dans un rêve. Il m’a embrassée aussi sans que ça me gêne. Tout ça me laisse dans un état bizarre. C’est des trucs d’enfant ça, d’aimer son prof, de rêver de lui toute la nuit. Ou ça peut être le résultat du transfert que j’aurais effectué sur lui. Des fantasmes quoi ! Et pourtant je ne peux pas m’empêcher de me dire que j’aurais aimé que ce soit vrai. Parce que la chaleur dans mon sommeil faut pas se leurrer, c’était pas le chauffage.
Bien frappé
Une enquête de Regan Reilly 03
Désormais connue d’un très vaste public, Regan Reilly, l’héroïne de Par-dessus bord et de L’Accroc, mène ici, avec l’énergie et l’intrépidité qui la caractérisent, une enquête sur des vols de tableaux.
En sa compagnie, nous pénétrons le cercle très fermé de la jet-set d’Aspen, une station de ski du Colorado. Plusieurs chefs-d’oeuvre de grande valeur ont disparu des luxueuses résidences qui les abritaient. Et l’on accuse Eben, un cambrioleur repenti en qui Regan a pourtant une totale confiance… Cependant, une vieille dame seule, Géraldine, se dispose à offrir au musée local un tableau ancien dont elle est propriétaire.
Le gang va-t-il frapper à nouveau? Serait-ce l’occasion pour Regan de faire éclater la vérité? Suspense, humour, émotions fortes: Carol Higgins Clark offre ici un polar pétillant et de grand cru!
Le Protocole Sigma
A Zurich, Ben Hartman, fils d’un légendaire investisseur qui survécut aux camps de la mort nazis et fit ensuite fortune aux États-Unis, échappe de peu à un assassinat. Le meurtrier, qui provoque un carnage dans une galerie marchande avant d’être tué par Ben, n’est autre que son ami d’enfance…
Ben n’est pas au bout de ses surprises : il se retrouve bientôt face à son frère jumeau, Peter, supposé mort dans un accident d’avion, quatre ans plus tôt. Peter a tout juste le temps de lui confier un secret avant d’être tué. Ben n’a plus qu’une idée en tête : faire payer les coupables…
Pendant ce temps, la jeune et belle Anne Navarro, talentueux agent du gouvernement américain, se voit confier la mission d’enquêter sur la mort de personnes âgées. D’abord sceptique – pourquoi s’intéresser d’aussi près à des décès qui semblent naturels ? – elle découvre, au péril de sa vie, que les dossiers médicaux confidentiels de ses nouveaux « patients » sont tous marqués d’un sceau énigmatique : Sigma…
Réunis par accident, Anne et Ben, qui sentent une menace de plus en plus lourde peser sur eux, vont lever le voile sur l’inconcevable…
Le Pacte Holcroft
L’enjeu du Pacte Holcroft est la coquette somme de 700 millions de dollars, déposée en 1945 dans une banque suisse par trois nazis repentis : les généraux Clausen, von Tiebolt et Kessler. L’argent est destiné à leurs descendants, afin qu’ils l’utilisent en dédommagement des crimes d’Hitler contre l’humanité.
C’est ainsi qu’un beau matin, Noël Holcroft, le fils de Clausen, reçoit une lettre écrite quarante ans après l’effondrement du IIIe Reich. S’il veut blanchir son père, Holcroft doit retrouver les enfants de von Tiebolt et de Kessler et, avec eux, signer le Pacte. Le rendez-vous est fixé à Genève. Mais les associations nazies et les services secrets anglais, américains, israéliens ne l’entendent pas de cette oreille…
La Marque de Windfield
L’auteur du Code Rebecca et de l’inoubliable fresque des Piliers de la Terre nous emmène ici, avec sa prodigieuse science de l’intrigue, au cœur de l’Angleterre victorienne.
En 1866, plusieurs élèves du collège de Windfield sont les témoins d’un accident au cours duquel un des leurs trouve la mort. Mais cette noyade est-elle vraiment un accident ? Les secrets qui entourent cet épisode vont marquer à jamais les destins d’Edward, riche héritier d’une grande banque, de Hugh, son cousin pauvre et réprouvé, de Micky Miranda, fils d’un richissime Sud-Américain.
Autour d’eux, des dizaines d’autres figures s’agitent, dans cette société où les affaires de pouvoir et d’argent, de débauche et de famille, se mêlent inextricablement derrière une façade de respectabilité…
La nuit de tous les dangers
Southampton, Angleterre, septembre 1939 : l’Europe entre en guerre, et le Clipper de la Pan American – un fabuleux vaisseau des airs, le plus luxueux hydravion jamais construit – décolle pour la dernière fois vers l’Amérique. A son bord, un lord anglais, fasciste notoire, et sa famille ; une princesse russe ; un couple d’amants ; un beau jeune homme, très intéressé par les bijoux qui ne lui appartiennent pas ; et puis le chef mécanicien, officier irréprochable, soumis au plus odieux des chantages. Durant trente heures de traversée, la tempête va secouer l’appareil. Au-dehors… et au-dedans. Un savoureux cocktail de suspense et d’humour, écrit par le romancier de L’Arme à l’œil et du Code Rebecca.
L’agenda Icare
Sur l’agenda d’Icare, une page blanche : y inscrira-t-on la date de sa mort ou celle des son accession au pouvoir suprême ?
Parce qu’il s’est héroïquement comporté lors d’une prise d’otages dans le sultanat d’Oman, Evans Hendricks, dit « Icare », se trouve un an après les événements à la une de la presse internationale.
Qui cherche ainsi à le désigner à la vindicte des terroristes ? Quelles sont les forces obscures qui s’emparent de cet homme tranquille et sans ambition, l’une le poussant vers l’élection à la présidence des États-Unis, l’autre précipitant sa chute ?
Après La Mémoire dans la peau, La Progression Aquitaine, Une invitation pour Matlock, le roman le plus ambitieux d’un maître incontesté du suspense.
Sur la route de Gandolfo
Un général baroudeur et forte tête, à la carrière jalonnée d’exploits guerriers et d’incidents diplomatiques, qui va se reconvertir dans le gangstérisme de haut vol ; ses quatre épouses, plus séduisantes les unes que les autres, demeurées ses admiratrices et à l’occasion ses complices ; un jeune lieutenant à la veille de sa démobilisation qui rêve de retrouver la quiétude de son cabinet d’avocat et va connaître des émotions fortes ; un pape haut en couleur, doté d’une solide philosophie de la vie ; son cousin ténor d’opéra qui lui ressemble comme un frère : tels sont les personnages dont les destins vont se croiser dans la plus extravagante des aventures. Les situation inattendues vont se succéder jusqu’à l’étonnant rebondissement final…
Sur la route de Gandolfo est un thriller captivant. Robert Ludlum, l’auteur de La Mémoire dans la peau, un des maîtres mondiaux du suspense, nous offre toutes les ressources de son humour et de son imagination.
La Mort à Venise est le récit de la passion folle et fatale qui saisit un écrivain d’âge mûr et l’apparition d’un gracieux adolescent d’une extraordinaire beauté. Dans Tristan, le dilemme qui s’offre à l’héroïne est de tenter de vivre en étouffant ses dons d’artiste ou mourir de musique. La fin de Lobgott Piepsam dans Le Chemin du cimetière prouve que la vie est dure aux faibles, mais que la mort vaut mieux que la débâcle d’une constante lâcheté. C’est peut-être dans ses nouvelles que Thomas Mann, le plus célèbre écrivain allemand de ce siècle, a mis le meilleur de sa verve ironique et de sa sensibilité musicale, de son émotion discrète et dominée, qui se drape volontiers d’un sarcasme. Introduction et notes d’Armand Nivelle.
La nuit de tous les dangers
Southampton, Angleterre, septembre 1939 : l’Europe entre en guerre, et le Clipper de la Pan American – un fabuleux vaisseau des airs, le plus luxueux hydravion jamais construit – décolle pour la dernière fois vers l’Amérique. A son bord, un lord anglais, fasciste notoire, et sa famille ; une princesse russe ; un couple d’amants ; un beau jeune homme, très intéressé par les bijoux qui ne lui appartiennent pas ; et puis le chef mécanicien, officier irréprochable, soumis au plus odieux des chantages. Durant trente heures de traversée, la tempête va secouer l’appareil. Au-dehors… et au-dedans. Un savoureux cocktail de suspense et d’humour, écrit par le romancier de L’Arme à l’œil et du Code Rebecca.
L’herbe rouge
Serait-on heureux si l’on obtenait sur-le-champ ce qu’on désire le plus au monde? La plupart des gens répondent oui, le sénateur Dupont aussi.
Wolf, quant à lui, prétend que non. Pour le prouver, il va chercher l’objet des vœux du sénateur: un ouapiti.
A la suite de quoi, le sénateur Dupont tombe dans un état de béatitude qui ressemble fort à de l’hébétude. Bien que le sénateur Dupont ne soit qu’un chien, ce spectacle déprimant accroît encore la mélancolie de Wolf.
Vivre doit être autre chose qu’une oscillation de pendule entre cafard et sotte félicité. Pour en avoir le cœur net, Wolf utilise la machine qu’il a inventée avec l’aide de son mécanicien Saphir Lazuli.
D’une plongée à l’autre, qu’apprendra-t-il… et où plonge-t-il?
C’est le secret de L’Herbe rouge, qui est aussi celui de Boris Vian – sous le travesti de l’humour noir, il met en scène ses propres inquiétudes avec la frénésie d’invention burlesque qui l’a rendu célèbre.
Sex and the City
Elles sont journalistes, marchandes d’art, avocates, responsables des relations publiques. Elles ont tout pour plaire: jeunes, jolies, brillantes, sexy, indépendantes. Tout, sauf ce qu’elles cherchent désespérément: le partenaire idéal.
Dans la jungle new-yorkaise, les places au soleil sont chères, Sex and the City en témoigne. Devenue un livre-culte avant d’inspirer une série télévisée, cette chronique à la fois hilarante et terrifiante des moeurs amoureuses et sexuelles de l’élite de Manhattan met l’Amérique WASP en émoi. Il est vrai que Candace Bushnell, journaliste branchée du New York Observer, n’hésite pas à bousculer le « sexuellement correct » de rigueur, en narrant en toute impudeur les aventures de ses contemporaines, leurs états d’âme et leurs frasques sexuelles. Ou du moins, ce qu’il en reste…
Bienvenue dans l’ère de l’innocence perdue: un regard lucide et impitoyable sur une société qui fout décidément le camp.
Tereza Batista
Dans un pauvre village du Nordeste brésilien, le destin d’une jolie orpheline est irrémédiable, même si elle est le chef de la bande des gamins du village. Tereza sera vendue quinze mille cruzeiros et une bague en toc alors qu’elle n’a pas encore quinze ans. L’acquéreur est Justiniano Duarte da Rosa, homme riche et atrabilaire, voleur, assassin et grand amateur de combats de coqs. Il collectionne les petites filles, celles qui sentent encore le lait et à chaque nouveau viol ajoute un anneau d’or à son collier. Justiniano apprendra la peur à Tereza, à coups de lanière et au fer rouge. Il possédera son corps en l’avilissant. Passe un gigolo au visage d’ange, Tereza croit découvrir l’amour, son indompta-ble nature renaît et elle tue son bourreau. Elle échoue alors dans une maison de prostituées. Depuis longtemps, le seigneur des lieux, le docteur Emiliano Guedes, l’homme à la cravache d’argent, propriétaire de la banque des Etats-Réunis de Bahia et du Segipe, désirait le corps de miel de Tereza. Il l’enlève du bordel et six années plus tard, de maîtresse en titre, Tereza est devenue une femme aimée et comblée, chaque coup de fouet du Capitao a été effacé; Tereza s’est épanouie en beauté, en élé-gance et en grâce. Le sort lui enlève brutalement l’être tant aimé et c’est de nouveau pour elle la prostitution dans un monde où sévit la famine et la variole. Seules les prostituées enrôlées par Tereza vont soigner les malades et luttent contre l’épidémie.
Cette immense fresque populaire est à l’image des carnavals .brésiliens. Les participants y sont aussi nombreux. Tous les masques sont là: celui de la lubricité comme celui de l’amour, le sadisme, la corruption, la folie, la bourgeoisie, la propriété, la famille. Jorge Amado fait vivre mille et un personnages issus de sa terre. Le corps de Tereza est le symbole du peuple brésilien. Tereza Coup de Couteau, Tereza des Sept Soupirs, Tereza aux Mains de Velours, Tereza Chasse la Peur. La malédiction et l’espoir d’un peuple est chanté dans ce livre, avec tout le rythme envoûtant, la poésie et la sensualité de sa terre.
Sunset
Los Angeles… Douze millions d’habitants, mégapole du Troisième Millénaire, cité des mythes.
Beverly Hills, Bel Air, Hollywood… Ses milliards, ses ghettos, parano… Soleil, palmiers, ciel bleu, piscines… Jusqu’au jour où débarque un dissident russe, Kostia Vlassov. Jeune, beau, sans le sou. Alors, soudain, la carte postale se déchire, les façades s’effritent et tous les secrets de la ville explosent dans une traque à couper le souffle, qui nous bouscule des résidences des rois du monde aux taudis de Down Town, des salons de massage aux cliniques de désintoxication, des soirées haschisch aux rodéos meurtriers des Hells Angels, des plages de Malibu aux bordels de Colombie, des homos aux héros, des studios où se fabriquent les rêves à la chambre de Jenny. Jenny… La plus grande star du cinéma… Richissime, adulée, paumée, droguée… Regardez bien sous son lit : le Russe est peut-être dessous. Un roman haletant, trépidant, imprévisible, fort comme la cocaïne et plus vrai que la vie. Seul Pierre Rey pouvait l’écrire. Los Angeles, il connaît bien : il y vit.
La ville des frelons
Charlotte, en Caroline du Nord. Une cité depuis longtemps surnommée «le nid de frelons de l’Amérique». La violence y est quotidienne. Virginia West, chef de la police, enquête sur une série de meurtres visant exclusivement des hommes d’affaires. C’est dire si elle est ravie lorsque sa supérieure hiérarchique lui confie pour mission de patrouiller dans la ville avec Andy, un jeune journaliste désireux de vivre la vie des flics au quotidien… Mais Andy, d’abord maladroit, se révélera assez vite un coéquipier hors pair…