
» J’ai écrit dans l’urgence, le tremblement. Je suis allé au bout d’un élan, au plus près. J’ai compris à la mort de ma mère que j’allais devoir grandir, quitter ce que j’ai été. Je n’aurais pas dû voir ce que j’ai vu. Depuis que j’ai parlé à ma mère en la regardant pour la dernière fois, allongée dans sa boîte recouverte de fleurs, à l’église, j’ai dû mourir aussi un peu. Je me suis senti abandonné. Je ne l’étais pas. Ma mère est juste morte. La fin de la vie de ma mère et sa mort m’ont amené à la passion. Passion avait les yeux d’un bleu qui n’existe pas. Passion n’a pas supporté que j’aie si peur de la perdre. C’est ma mère que j’avais peur de perdre. J’ai perdu Passion et j’ai perdu ma mère. Je suis un homme debout grâce a mes amis. Ma souffrance m’a rapproché des leurs. Je dois grandir. A quoi ça sert ? Je viens de leur écrire. Qu’est-ce que je fais maintenant ? » D. S.
Dans mes yeux
Johnny Hallyday existe dans nos vies, dans nos imaginaires, dans notre patrimoine depuis plus d’un demi-siècle. Il agace, il passionne, il divise, il galvanise, jamais il ne laisse indifférent. Il est notre seule star. Sagan, Duras, Labro, Rondeau se sont penchés sur Johnny Hallyday. Les mythes vivants sont rares et les écrivains sont des vampires. Quand l’idée de ce livre nous est venue, j’ai su que c’était important pour moi. Mes névroses de femme et d’auteur sont réunies en ce seul homme. La dualité, l’immortalité, la vie, le temps qui passe, le talent, les passions, les blessures. Le livre sera écrit à la première personne parce que, dans ce livre, c’est ma façon de raconter qui compte, pas moi. Je prends un plaisir fou à me glisser dans sa peau, à emprunter sa voix, à chercher le bon ton. Nous avons déjà passé des semaines ensemble, et ça durera plus d’une année. Nous avons partagé et partagerons des moments d’intimité, le trac avant la scène, des dîners, des souvenirs. Il parle avec plaisir. On se tait aussi. Je ne le bouscule jamais. Il me dit ce qu’il veut bien m’avouer et Johnny est à un moment de sa vie où il a beaucoup à dire. Amanda Sthers Après bien des blessures et des combats, Johnny a décidé, à 69 ans, de tout dire et de se livrer sans fard, mais à une seule personne : Amanda Sthers.
La rage et l’orgueil
Avec La Rage et l’Orgueil, Oriana Fallaci rompt un silence qui a duré dix ans. Elle rompt ce silence après l’apocalypse qui le matin du 11 septembre 2001, non loin de sa maison de Manhattan, désintégra les deux tours de New York et réduisit en cendre des milliers de personnes. Enrichi d’une dramatique préface où l’auteur raconte comment ce texte est né, et, expliquant pourquoi le terrorisme islamique ne se conclut pas dans la défaite des Talibans en Afghanistan, elle décrit la réalité globale de la Guerre Sainte. Une préface où, en outre, nous prenant par surprise, Oriana Fallaci parle d’elle-même : de son travail, de son isolement hermétique, de ses choix rigoureux et intransigeants. En insérant souvent dans le texte des souvenirs personnels et des épisodes éclairants de sa vie, elle parle en fait des thèmes liés au 11 septembre 2001 : l’Amérique, l’Europe, l’Italie, l’Islam, nous. Surtout nous. Avec son fameux courage, elle lance des accusations très dures et jette de furieuses invectives. Avec sa sincérité brutale, elle expose les idées pénétrantes et les passions, les vérités inconfortables et les réflexions qu’elle avait réprimées durant ces années de silence obstiné. Ce » petit livre « , comme Oriana Fallaci le qualifie dans sa préface, est en réalité un grand livre. Un livre précieux, un livre qui secoue les consciences, et même les ébranle. Mais il est également le portrait d’une âme. La sienne. Il restera en nous comme une épine dans notre tête et notre cœur.
L’innovation destructrice
Selon Luc Ferry, ce qui va nous sauver, ce n’est pas la décroissance, mais l’innovation. Même si elle déstabilise le monde, même si elle peut être formidable et, en même temps, destructrice. L’innovation est vitale et angoissante à la fois : dans un siècle de déconstruction, la France doit résoudre ce dilemme.
Une véritable philosophie se cache derrière le mot » innovation « . Une philosophie dont nos dirigeants politiques se sont emparés.
» Ce qui va nous sauver, ce n’est pas la décroissance, c’est l’innovation. Même si elle déstabilise le monde, même si elle peut être formidable et, en même temps, destructrice. Gutenberg a détruit l’activité des copistes… avant de permettre la création de millions d’emplois dans les métiers liés à l’imprimerie. » Vitale, l’innovation, mais angoissante aussi : c’est le dilemme que n’a pas encore résolu la France, selon Ferry, dans un 20e siècle de déconstruction (artistique, sociale, économique) comme jamais l’Europe n’en a connue.
Luc Ferry remet aussi l’économiste autrichien Schumpeter (1883-1950) au goût du jour. Ce prophète de l’innovation, penseur de la » destruction créatrice » (Ferry préfère, lui, parler » d’innovation destructrice « , plus optimiste) reste d’actualité. L’innovation comme moteur de la croissance, qui rend obsolète tout ce qui est ancien. Et qui, quand elle s’essouffle, aboutit à une crise… avant de reprendre le dessus et de relancer l’économie pour un nouveau cycle. L’informatique a ainsi permis l’expansion des années 1980 et 90. Aujourd’hui, les schumpétériens sont nombreux à penser que le numérique haut débit et ses avatars annoncent le prochain cycle capitaliste.
Jason et la Toison d’Or
Le Figaro a le plaisir de vous présenter une collection exceptionnelle, écrite et racontée par Luc Ferry dédiée à la mythologie et la philosophie.
Chaque volume comprend un CD audio d’une heure (la conférence de Luc Ferry) et un ouvrage de 96 pages.
Avec celle d’Ulysse retournant à Ithaque, l’épopée des Argonautes en quête de la Toison d’or constitue sans nul doute le récit d’aventures le plus fascinant de toute la mythologie. Il a lui aussi donné lieu à une très riche iconographie ainsi qu’à une quantité impressionnante de livres et de films. Mais, comme toujours avec les grands mythes grecs, l’intrigue dissimule et dévoile en même temps plusieurs messages de sagesse philosophique, et notamment une certaine conception de la justice qu’on tentera d’expliciter.
Le voleur dans la maison vide
Des bancs de l’école marseillaise au fauteuil du quai de Conti, les souvenirs de Jean-François Revel, grand témoin de ce dernï-siècle, s’offrent pour la première fois à notre curiosité et à notre délectation. Quelle vitalité et quelle intelligence ! La rue d’Ulm, la bohème de Saint-Germain-des-Prés, la passion de l’art, de la littérature et des voyages, la comédie parisienne, la rencontre ou l’amitié des plus grands personnages de l’époque, le journalisme » L’Express « , les combats du philosophe et du polémiste, sont évoqués par un esprit d’une lucidité exceptionnelle. De ces pages autobiographiques émerge l’image d’un homme libre, sans préjugé ni illusion, attentif aux autres et amoureux de la vie, qui restitue pour notre émerveillement un morceau de temps retrouvé.
La grande parade
La Grande Parade, ouvrage décapant et livre d’humeur, met en cause l’incapacité du socialisme, en raison de sa haine du progrès, à tirer les leçons de son histoire. Jean-François Revel s’étonne de constater que l’effondrement du régime soviétique sous le poids de ses contradictions internes n’a suscité, au sein de la gauche internationale, aucune réflexion critique sur la validité de la doctrine socialiste. Bien au contraire, les véritables raisons de cet effondrement ont été occultées, tandis que restait taboue la comparaison entre les grandes idéologies totalitaires du XXe siècle – le nazisme et le communisme – malgré l’identité de leurs méthodes, de leurs crimes et de leurs objectifs. L’auteur explique les raisons de cet aveuglement et dénonce le mensonge historique qu’il engendre, cultivé aux seules fins de nier le naufrage des illusions de la théorie au mépris de la vérité des faits. C’est finalement cette tendance totalitaire de toute idéologie qui est critiquée car elle s’oppose à l’aspiration des hommes à la liberté. –Paul Klein
Au-delà de l’impossible
L’extraordinaire au service de la science
Et si nous avions la preuve absolue que la conscience, après la mort, continue à transmettre des sentiments et des informations ? Et si cette preuve nous était apportée par les deux plus grands génies de la science ? C’est l’incroyable aventure dans laquelle s’est trouvé plongé Didier Van Cauwelaert, suite au succès des deux tomes de son Dictionnaire de l’impossible.
Avec ses enquêtes minutieuses, tout son humour, sa passion du merveilleux et sa distance critique, Didier Van Cauwelaert nous livre une aventure à couper le souffle. Un véritable jeu de piste qui nous entraîne du savoir sans fin des civilisations disparues aux dernières découvertes de la physique, du mode d’emploi de l’espace-temps aux secrets d’une énergie inépuisable, non-polluante et gratuite qui, demain, pourrait être mise à la disposition de l’humanité.
C’est toute notre vision du monde et de l’avenir qui bascule enfin dans le sens de l’espoir, au fil des confidences et des révélations en provenance (apparente) d’Albert Einstein et Nikola Tesla – deux esprits toujours libres que ni la censure des vivants ni le silence de la mort n’auront réussi à faire taire.
Histoires de courage
Courage, en France, n’est plus un mot à la mode. La politique s’en méfie, l’éducation nationale l’ignore, la réflexion philosophique s’en désintéresse. Jean François Deniau raconte le courage en l’illustrant d’histoires vraies de notre temps. Avec le talent qu’on lui connaît, il sait faire vivre le choix de la liberté, la capacité de dire non, la volonté d’espoir, l’entêtement à survivre. Des exemples passionnants qui mènent les lecteurs du plaisir de lire à la réflexion sur les hommes, notre époque, le siècle qui vient.
L’oubli
Fils d’un légionnaire français et de sa compagne annamite, Claude Mader profite d’une mission scientifique au Vietnam pour tenter de retrouver les traces de son père disparu en Indochine en 1951.Parti établir une carte de l’ancien empire champadu temps de sa splendeur, il est pris avec passion par ce double mystère : celui de la disparition hier d’un empire ; celui, aujourd’hui, de la disparition d’un homme. Et la piste est la même ! De réseau en réseau, de personnages surprenants en personnages étonnants, des bas-fonds de Saïgon aux jungles des hauts plateaux vietnamiens, cette quête entraîne le lecteur dans un voyage extraordinaire sur fond inconnu de trafic d’animaux sauvages. Qui gagnera, le souvenir ou l’oubli ? Tout l’art de conteur de Jean François Deniau pour une histoire superbe.
Entrez dans l’espérance
Si l’inestimable privilège de nous entretenir en tête à tête avec le pape nous était donné, quelles questions brûlantes lui poserions-nous ? Pour la première fois dans l’histoire de la chrétienté, son chef s’adresse, sans intermédiaire, à chacun d’entre nous. Quelles preuves avons-nous de l’existence de Dieu? S’il existe, pourquoi se cache-t-il ? S’il est Amour, pourquoi tant de mal dans le monde ? Pourquoi la guerre, les camps, l’Holocauste ? Pourquoi les chrétiens sont-ils divisés? Y a-t-il un salut, hors de l’Eglise ? A toutes les interrogations angoissantes de l’homme, Jean-Paul II a pris le risque de répondre spontanément, directement, dans un livre unique à valeur testamentaire. A l’aube du troisième millénaire, par le miracle de la communication moderne, c’est la voix familière et passionnée du successeur du Christ, du théologien et du pasteur, qui nous parle. Elle nous dit que l’Espérance existe, qu’elle est fondée, et s’offre à tous ceux qui voudront bien l’accepter.
Le Lama aux cinq sagesses
Avec pour cadre les solitudes enchantées du Tibet, voici « le premier roman qui ait jamais été écrit par un lama tibétain à la gloire de son haut pays des neiges, pour le monde du lointain Occident ». Un récit signé d’Alexandra David-Néel et de son fils adoptif le lama Yongden, qui mêle à la passion et à l’aventure la pittoresque description des faits, coutumes et paysages du Tibet.
La Dame du Palatin
Naître en Arles et devenir la femme d’un des hommes les plus célèbres de l’Antiquité, c’est la destinée étonnante que va connaître Paulina, fille d’un riche négociant gallo-romain, en épousant Sénèque, écrivain-philosophe, précepteur puis conseiller de l’empereur Néron.
En partant de ce fait historique, Patrick de Carolis dessine le portrait passionnant et attachant d’une femme soumise aux règles de sa condtion sociale, puis entraînée malgré elle dans les intrigues sanglantes de la Rome impériale de Claude, d’Agrippine et de Néron. Pour s’emparer du pouvoir ou pour le conserver, aucun lien du sang n’est respecté, aucun obstacle ne semble infranchissable, aucun assassinat n’est négligé. C’est à la violence et à la cruauté de cet univers que Paulina et Sénèque vont être confrontés.
Patrick de Carolis dépeint, avec érudition et talent, le jeu du pouvoir, l’affrontement des ambitions, des idées, des personnalités. Un tableau saisissant de cette période mouvementée de l’histoire romaine.
Le roman du Roi-Soleil
« Un roi qui perd son fils de sang a-t-il le droit de pleurer comme un être de chair ? Si je cède à l’éploration, on va me suspecter de me distraire du malheur du peuple. Et si j’ai les yeux trop secs, on va me réputer insensible au malheur de ma famille. Tant pis. Je m’abandonne à mon chagrin qui emporte mon royaume, mon État, ma charge, ma vie. Je pleure comme un petit enfant du Bon Dieu qui ne comprend pas l’amputation si soudaine, si cruelle. Je pleure comme un père qui va mettre en terre une part de ses affections, comme un roi qui voit sa lignée brisée même s’il sait que dans le mot « souffrance’, il y a encore le mot « France’. »
Avec le style et le panache qui ont fait ses succès littéraires, Philippe de Villiers brosse un portrait unique, époustouflant, du Roi-Soleil, monarque qui n’eut d’autre ambition que de hisser la France au pinacle des nations.
La vie d’Alphonse Boudard est un roman. Un roman criblé de trous… Alphonse Boudard se raconte avec une franchise merveilleuse. Il évoque les aléas de son existence avec ce ton tendre, nostalgique, railleur qui n’appartient qu’à lui. Une série de « séquences » truffées de morceaux choisis inédits qui réjouiront les connaisseurs et que les profanes découvriront avec grand plaisir.
Mon best of
Il n’est pas méchant, il est infernal ! Au théâtre, à la radio, à la télévision, dans ses livres, il tire sur tout ce qui bouge et même sur ce qui ne bouge plus. Chaque année révolue devient, sous sa plume insolente, un cocktail livresque détonnant et roboratif. Dix ans d’énormités rocambolesques, dont l’humour nous avait parfois échappé. Tout le monde en prend pour son grade : acteurs, politiciens, journalistes, astrologues, sportifs, princesses en mal d’amour et chevaliers d’industrie en prison quatre étoiles. Et ça fait mouche à tous les coups : l’élection présidentielle, les couacs de la cohabitation, les affaires, les Verts, l’extrême droite, les mesures antipollution, la réduction du temps de travail, le foot… A la lecture de ce best of incluant les derniers inédits de la saison 2001, véritable anthologie en forme d’éclats de rire, notre passé récent se transforme en souvenir radieux. » Du concentré de poil à gratter, hilarant, souvent grinçant, toujours décapant. Et salutaire. » L’Yonne républicaine Egalement chez Pocket : il faut savoir changer de certitudes, je ne vais pas me gêner, Vu à la radio et C’est chronique.
Les derniers rois de Thulé
Le prix est très bas car son état général laisse à désirer. Cependant, il est tout à fait lisible et exploitable.
Véritable trésor ethnologique, ce livre constitue d’abord une somme d’informations irremplaçable sur les Inuits du Groenland. Mais son succès international, jamais démenti au cours de ses multiples rééditions depuis 1951, tient aussi au talent de conteur de Malaurie qui sait immerger le lecteur, jusqu’au plus infime détail, avec une patience et un souci de vérité infinis, dans la vie de ce grand Nord mythique, de cette « Ultima Thulé » des anciens. Ce géographe et géologue de formation qui cite Rimbaud (« Quelle sorcière va se dresser sur le couchant blanc ? ») fait revivre dans un style alerte chasses au morse et à l’ours, festins de viande crue, soirées de fête dans la nuit polaire, grands raids en traîneaux par moins 60 °C sur la banquise et les glaciers, levers de soleil dans le blizzard, songes, légendes et séances de sorcellerie. Formidable leçon d’humanisme, ce chef-d’oeuvre inclassable est également l’occasion d’une réflexion approfondie sur la fragilité d’un environnement et d’une culture menacés.
Si Aldo Morosini – prince vénitien et expert international en joaillerie – pense qu’il en a fini avec les aventures, il se trompe.
Un soir, à Jérusalem où il poursuit sa lune de miel avec Lisa, sa jeune épouse, un adolescent lui apporte une lettre émanant d’un dignitaire de la synagogue qui lui demande quelques instants d’entretien discret.
Au cœur de l’antique cité de David, il rencontre Abner Goldberg. Celui-ci lui apprend que le Grand Prêtre du Temple portait dans un sachet de soie deux émeraudes semblables, les » sorts sacrés « . La légende dit que Jehovah en personne les aurait remises au prophète Elle, et qu’elles assurent le pouvoir de clairvoyance et de prophétie.
Goldberg désire que Morosini se lance à la recherche de ces pierres disparues depuis le sac de Jérusalem. Morosini refuse : il veut se consacrer uniquement à sa jeune femme et à ses propres affaires. Goldberg le laisse partir mais, quand Aldo arrive à l’hôtel, Lisa a disparu. Une lettre l’informe du chantage : qu’il retrouve les émeraudes sans prévenir aucune autorité, la vie de Lisa est en jeu.
Il ne reste plus à Morosini bouleversé qu’à accepter la mission. La quête qu’il entreprend l’oblige à remonter l’histoire des émeraudes, qui ont partout laissé des traces sanglantes. De Jérusalem à Istanbul en passant par Dijon, Prague, la Roumanie, l’Allemagne et le Tessin, Morosini va de découverte en surprise, au milieu des dangers et des pièges les plus imprévisibles.
Les demoiselles de Provence
La Provence du XIIIe siècle, pays de troubadours, est une terre très disputée. Mais à force de courage et de ténacité, Raimon Bérenger V en a fait un comté souverain.Son épouse, la séduisante Béatrice de Savoie, lui a donné quatre filles: Marguerite, Eléonore, Sancie et Béatrice, bercées par le chant des cigales. Leur beauté, leur éducation et leur vertu vont assurer à ces demoiselles les plus hautes destinées: par alliances, elle vont régner sur quatre des royaumes les plus convoités d’Europe. Malgré les ors et les fastes des cours royales elles vivront au rythme des guerres et des croisades qui ont déchiré leur temps. Leur destin respectif et leurs secrets les conduiront de la Provence à l’Angleterre en passant par la vallée du Rhin, Aigues-Mortes ou Naples, et même en Orient, de Tunis à la Terre sainte…
Vous verrez…Vous m’aimerez
Vous verrez, vous l’aimerez. Comment une petite fille, bien acceptée chez elle mais rejetée à l’école, passant de la chaleur d’une famille unie à la tristesse des pensions » pleines de l’odeur grise des endroits sans mères « , serre les dents face aux enfants qui la tourmentent, criant en elle à leur intention : » Vous verrez ! Vous m’aimerez ! » Comment elle décide d’être un jour connue, c’est-à-dire » reconnue « , parce qu’elle se sent différente des autres et souffre de solitude. Et comment, devenue femme, son vœu – enfin – se trouve réalisé : elle sera écrivain. La petite fille s’appelait Janine Boissard. Cette histoire » vraie « , qui est celle de l’auteur de L’Esprit de famille, se lit comme un » suspense « . On y pleure, on y rit. Elle passionnera adultes et adolescents ; elle touchera tous ceux qui ont besoin d’espoir pour vivre. Ceux pour lesquels les blessures de l’enfance deviennent sources de lumière.
Au lycée, Jérôme aime Ava sans oser se déclarer. Si bien que celle qui n’attendait qu’un geste finit par se lasser et disparaître. Pris de regrets, Jérôme lui écrit une lettre enflammée à laquelle elle ne répond pas… Trente ans plus tard, Ava contacte Jérôme via Facebook. Fou de joie, il pense avoir enfin retrouvé la femme de sa vie. Sauf qu’Ava est mariée…
Voici enfin un roman plaidoyer pour la cause des amants. Si l’on plaint souvent les maîtresses bafouées par des hommes qui leur font croire qu’ils vont quitter leur « légitime », on s’intéresse peu à la souffrance des hommes épris de femmes mariées. Et l’on apprend que les romantiques ne sont peut-être pas celles qu’on croit et que la condition d’amant est loin d’être qu’une partie de plaisir.
Ma grande vadrouille
Qui a oublié le tandem Bourvil – de Funès, les gags rocambolesques, l’action échevelée, les situations désopilantes de La Grande Vadrouille, un des chefs d’œuvre de Gérard Oury ? La légèreté, la fantaisie, ce sont des qualités que le célèbre réalisateur a toujours cultivées dans ses films, mais aussi dans sa vie, faisant sienne la maxime d’Eve Curie, » il est poli d’être gai « . C’est dans le même esprit scintillant qu’il nous propose sa » Grande Vadrouille » à lui : de A comma Avarice, à Z comme Zut, en passant par M comme Moi, voici un abécédaire de sa vie, qui file grand train sous le signe de l’humour et de la tendresse, poivré de piques contre la mesquinerie et la bêtise humaines. Portraits d’amis, de comédiens, de personnalités, rêves, confidences, bons mots, regrets, admirations… , Gérard Oury laisse galoper sa mémoire et son esprit. On croise Montand, Bourvil, de Funès, Michèle Morgan, le général de Gaulle, Coluche au Mexique, Romain Gary, Marcel Pagnol, Sophia Loren, Belmondo et tant d’autres, familiers de l’auteur. C’est le vagabondage drolatique et émouvant d’un jeune homme de quatre-vingt-un ans, de surcroît académicien et pétillant.
Munich
Septembre 1938. Hitler est prêt à déclarer la guerre. Le premier ministre du Royaume-Uni, Chamberlain, fera tout pour conserver la paix. Tout se jouera dans une ville : Munich. Tandis que l’avion de Chamberlain survole la manche, Hitler quitte le sud de Berlin en train. Tous deux se dirigent vers Munich. De leur côté, deux jeunes hommes entament le même voyage : Hugh Legat, secrétaire privé de Chamberlain, et Paul Hartmann, diplomate allemand et membre de la résistance au nazisme. Amis durant leurs études à Oxford, avant qu’Hitler n’arrive au pouvoir, ils ne se sont pas vus depuis leur dernier voyage à Munich, six ans plus tôt. Alors que le destin de l’Europe est en train de se jouer, leurs chemins se croisent à nouveau. Quand les enjeux sont si grands, qui êtes-vous prêt à trahir ? Vos amis, votre famille, votre pays, ou votre conscience ?
Et plus si affinités
Un mariage… c’est parfois l’occasion pour les plus proches amis des mariés de faire connaissance… Des personnages tous plus déjantés les uns que les autres, des situations cocasses, du rire, des émotions et des larmes aussi… bref un cocktail détonnant pour une comédie sur vitaminée. Deuxième titre chez Pocket après Jamais deux sans toi.
Coluche, roi de cœur
Celui qui a partagé au jour le jour toutes les » aventures politiques » de Coluche, Jean-Michel Vaguelsy, raconte aujourd’hui ce qu’il a vécu : enthousiasmes, manœuvres et déceptions de la campagne présidentielle de 1981 ; énergie, précision et ténacité aboutissant à la création des Restaurants du Cœur – c’est un Coluche intime et souvent surprenant qu’il nous révèle dans ce livre. On retrouve, bien sûr, le généreux provocateur qui a » plié la France en quatre « , mais aussi ses projets inachevés, ses engagements passionnés, ses démêlés avec le monde politique, médiatique, et ses relations particulières avec les présidents Mitterrand et Giscard d’Estaing. D’abord tout jeune éclairagiste sur les tournées, JeanMichel Vaguelsy se lie d’amitié avec Coluche, qui le nomme » bureau politique ambulant » de sa campagne présidentielle. Ils ne se quitteront plus. Tour à tour chauffeur, régisseur, secrétaire, » Jean-Mi la Science » a été au cœur des actions humaines, généreuses et subversives que menait l’artiste. Son témoignage nous restitue un Coluche omniprésent, agitateur inspiré, mais toujours chaleureux.
Antisocial
Voici plus de trente ans que la mort du modèle social français est annoncée par diverses Cassandres. C’est une erreur. Réveillez-vous ! Cette fois-ci, c’est différent. Non, l’Antisocial ne va pas s’arrêter !Voici plus de trente ans que la mort du modèle social français est annoncée par diverses Cassandres. Il est donc tentant de réagir en haussant les épaules. Il est tentant de se rassurer en voyant dans ces réformes un mal nécessaire, qui n’ira quand même pas jusqu’à ratiboiser notre système de protection sociale tout entier. Spécifiquement chez les plus favorisés parmi les classes moyennes, il est tentant de se dire avec soulagement que soi-même l’on sera épargné ; et donc que tout compte fait, le fléau antisocial n’est pas si grave. C’est une erreur. Réveillez-vous. Cette fois-ci, c’est différent. Non, l’Antisocial ne va pas s’arrêter ; non, si vous ne faites pas partie des 10% les plus riches, vous ne lui échapperez pas. Anti-chômeurs, anti-grèves, anti-syndicats, anti-Code du travail, anti-fonctionnaires, anti-services publics, anti-protection sociale… Dans ce livre, Thomas Guénolé expose la propagande antisociale qui a envahi nos médias. Il démonte point par point ses mensonges. Il expose la démolition sociale terrible que subissent ses cibles. Il décrit la politique de destruction accélérée du modèle social français que cette propagande sert à justifier. Bataille des idées, front politique, front social, il explique comment une grande mobilisation générale peut vaincre l’Antisocial. Avant qu’il ne soit trop tard.
Ne cherchez pas, vous ne trouverez pas une héroïne de Juliette Benzoni qui n’ait un destin hors du commun. Sylvie de Valaine, une adorable petite fille de quatre ans que François de Vendôme, âgé de dix ans, découvre un soir de juin 1626, errant dans la forêt d’Anet, pieds nus, vêtue d’une chemise ensanglantée, ne sera pas l’exception qui confirme la règle. Elle vient d’échapper, par miracle, aux hommes de main de Richelieu qui ont assassiné toute sa famille. Élevée par les Vendôme, Sylvie devient, à quinze ans, fille d’honneur de la reine qui ne cesse de comploter contre Louis XIII et Richelieu et se trouve entraînée dans de bien dangereuses aventures. Heureusement, François, dont elle est follement éprise mais qui la considère comme une petite fille, est là pour veiller sur elle…
Le syndrome de Beyrouth
Vendu sans bandeau – « Je n’ai pas fui, je me suis sauvée ». Confinée dans un hôtel à Saint-Malo, Amira Mitri, ancienne combattante devenue reporter au quotidien libanais An-Nahar, rescapée de l’explosion du port de Beyrouth, rassemble ses souvenirs, depuis son retour au Liban en l’an 2000, à l’orée d’un nouveau siècle, jusqu’’à la tragédie du 4 août 2020. Durant cet intervalle de vingt ans, les péripéties se sont succédé : bien des événements ont secoué le pays du cèdre, et sa vie amoureuse a connu de multiples rebondissements. Avec lucidité et franchise, elle vide son sac. Un livre foisonnant, dans la même veine que Le Roman de Beyrouth, où se mêlent habilement fiction et réalité, aventures et réflexions politiques, héros imaginaires et personnages célèbres, pour nous dévoiler l’âme d’une femme et celle d’une ville sans cesse malmenée, mais toujours debout.
Depuis qu’un soleil bleu est apparu au-dessus de la ville, les choses vont mal ! Les mauvais élèves sont devenus plus savants que les professeurs, les chiens jouent aux échecs, les chats lisent dans les pensées. Quant aux chaussures, elles parcourent les rues avec la ferme intention de botter les fesses de leurs anciens propriétaires ! Peggy Sue, la collégienne aux lunettes magiques, sent la catastrophe imminente. Elle est la seule à savoir que des êtres invisibles traversent les murs pour accabler les pauvres hommes de « farces » souvent mortelles. A cause de ces fantômes, le chaos s’installe : un chien errant gouverne désormais la cité ! Les animaux ont décidé de se venger des humains ! Le piège se referme. Peggy Sue parviendra-t-elle à en triompher.
Armand le vampire
Au chevet de leur ami Lestat, plongé dans un profond coma au retour de son voyage aux Enfers, David Talbot, l’archiviste du Talamasca, rencontre Armand, peut-être le plus mystérieux et sans conteste le plus séduisant des vampires. Il entreprend de lui faire raconter l’histoire de sa vie. Une histoire cruelle et flamboyante qui nous mène des steppes de la Russie, où il est enlevé par des marchands d’esclaves, à Constantinople et enfin à Venise, où il est sauvé par Marius, un peintre qui vit avec faste et dont il ignore qu’il s’agit d’un vampire… Mais Marius, esthète et philosophe éclairé, est un homme de la Renaissance, dont le mode de vie et la tolérance suscitent la haine des autres vampires. Ses ennemis le font brûler sous les yeux d’Armand et celui-ci, emmené au loin, endoctriné, n’a d’autre choix que de se soumettre. Commence alors pour lui une plongée dans un univers d’obscurantisme et de superstition, une errance de plusieurs siècles qui le conduit à Londres, Paris et enfin New York, où, grâce à deux enfants, Sybelle et Benji, et à la magie de la musique, il pourra enfin entrevoir une forme de rédemption.
L’initié
Imposteur, alchimiste, guérisseur, aventurier sans scrupules pour les uns, Grand Initié ou même immortel pour les autres… rarement homme intrigua autant ses contemporains que le comte de Saint-Germain. C’est au cours d’une réunion mondaine, qu’en 1793 Hélie de Maisonvieille entend parler de lui pour la première fois. Et tandis qu’on n’en finit pas de s’interroger sur la véritable nature du comte, le jeune homme s’entend proposer aux convives : « Donnez-moi six mois et je vous dirai qui est le comte de Saint-Germain. Pari tenu, il commence alors son enquête en Allemagne, où le comte maintenant âgé de quatre-vingt-douze ans s’est retiré.
Cimetières sans tombeaux
Initiateur de la Résistance tropézienne, fondateur de la célèbre « Brigade des Maures », Gilbert-Dreyfus, appelé par la suite à exercer ses activités dans toute la zone Sud occupée, et désormais devenu Gilbert Debrise, allait être arrêté par la Gestapo, incarcéré et déporté au camp d’extermination de Mauthausen. C’est son témoignage, très personnel, sur les mœurs, les exécutions, tortures et autres actes de la sauvagerie nazie, ainsi que sur l’organisation d’une Résistance clandestine – en deux mots sur la vie et la mort à Mauthausen et à son Kommando d’Ebensee qui constitue l’essentiel de ce récit, dont le style concis et la sobriété n’excluent ni l’horreur quotidienne ni l’émotion contenue… Réquisitoire implacable et dramatique, quoique çà et là teinté d’un humour ubuesque, suivi d’un épilogue (le procès des criminels de son camp, où l’auteur fut appelé à témoigner) et, en annexe, de quelques poèmes composés en déportation. Médecin des hôpitaux de Paris, agrégé, professeur de clinique endocrinologique de notoriété internationale, le Docteur Gilbert-Dreyfus, membre de l’Académie de Médecine, est, entre autres distinctions, médaillé de la Résistance avec rosette et grand officier de la Légion d’honneur.
La brève et merveilleuse vie d’Oscar Wao
Peu importe en quoi vous croyez, le fukû, lui, croit en vous. Le fukû, c’est la malédiction qui frappe la famille d’Oscar, une très ancienne légende dominicaine. Oscar, rêve de mondes fantastiques, s’imagine en Casanova ou Tolkien, tombeur des îles et génie des lettres… au lieu de quoi il grandit et grossit au fond de sa classe et de son New Jersey, binoclard fou de SF, souffre-douleur obèse et solitaire.
En dépit de ses origines bâtardes, le jeune Thibaut de Courtenay ne doute pas de sa bonne étoile : il est l’ami et l’écuyer en titre du prince héritier Baudouin IV. Jamais la cour de Jérusalem n’avait connu un personnage royal d’une telle noblesse ! Dès le début de son règne, en 1176, le peuple entier l’aime et le vénère comme un saint. Seul son génie est capable de tenir en échec les furieux assauts de l’armée de Saladin contre les terres chrétiennes. Hélas, une lèpre ronge le corps de Baudouin depuis qu’il a neuf ans ; il dépérit et partage en secret son pouvoir avec Thibaut. Mais qu’arrivera-t-il si le fidèle compagnon est fait prisonnier par l’ennemi et que le fragile roi se retrouve seul à protéger Jérusalem et tous les saints trésors qu’elle abrite ?
Le silence du ténor
Un père, une mère, six enfants. Avocat réputé, ténor du barreau de Beyrouth, le père plaide avec une rare éloquence. Dans l’exercice de sa profession, la parole est d’or. Son travail est sa vie. Il est craint, suit une discipline militaire, impose la gymnastique à ses enfants, les punit sévèrement lorsqu’ils transgressent les règles. Pourtant, derrière cette rigueur, se cache un homme affectueux, pétri d’humour, curieux de tout, à l’optimisme contagieux. Soudain, c’est le drame : le ténor est victime d’une attaque cardiaque. Il se retrouve sur une chaise roulante, privé de la parole qui a fait sa célébrité. Mais l’amour de sa famille et l’espoir vont l’aider à surmonter l’épreuve. Dans un style limpide, à travers des séquences tantôt émouvantes, tantôt cocasses, Alexandre Najjar rend ici au père un merveilleux et bouleversant hommage.
Le point de rencontre
C’est l’heure du grand départ. Ruth n’a jamais quitté le cocon familial ni son doux confort occidental. Mais Euan, son mari, a trouvé un poste au Bahreïn. Une nouvelle aventure qu’ils vont vivre en famille, avec leur bébé. Une fois installée dans leur ghetto pour expatriés, Ruth déchante. Car l’inconnu se trouve, en fait, sous son propre toit. Son mari n’est pas celui qu’elle croyait. Il les a emmenés dans ce pays pour accomplir une mission dangereuse, pour lui, et pour eux. Bouleversée et isolée, Ruth essaie de se concentrer sur sa petite fille. Mais le voisinage avec une adolescente étrange et la rencontre de Farid vont la pousser à explorer ses propres zones d’ombre…
La vingt-cinquième heure
La Vingt-cinquième heure est l’histoire d’un homme, Iohann Moritz, décrété Juif sur une simple dénonciation : incarcéré, il est ensuite reconnu non seulement aryen mais membre de la race la plus pure : celle des Seigneurs !
Embrigadé dans l’armée nazie, Moritz sera successivement traité par les alliés comme un ami, car il a permis l’évasion de soldats français, puis comme un ennemi, sur le simple vu de sa « fiche ». Tout cela sans jamais tenir compte de l’homme lui-même mais uniquement de son « dossier » : étiquette infernale qui partout le poursuit.
Dans ce roman magistral, le conflit entre l’homme réel et l’homme abstrait de l’administration sévit de la manière la plus angoissante.
Ouvrage pessimiste, certes, mais terriblement actuel et dont le titre est expliqué par l’auteur dans ces termes : la Vingt-cinquième heure, celle qui vient après la dernière heure, celle où même la venue d’un Messie ne résoudrait rien; une société bureaucratisée ne peut créer de l’esprit car elle est pratiquement livrée aux monstres.
Cette nouvelle édition de la Vingt-cinquième heure, best-seller absolu de la librairie Plon est suivie d’une méditation de l’auteur intitulée De la vingt-cinquième heure à l’heure éternelle. Constantin Virgil Gheorghiu nous livre dans leur nue vérité ce que furent ses années d’apprentissage. Il sera désormais difficile de dissocier le chef-d’oeuvre et la méditation qui l’accompagne.
La dame du Palatin
Naître en Arles et devenir la femme d’un des hommes les plus célèbres de l’Antiquité, c’est la destinée étonnante que va connaître Paulina, fille d’un riche négociant gallo-romain, en épousant Sénèque, écrivain-philosophe, précepteur puis conseiller de l’empereur Néron. En partant de ce fait historique, Patrick de Carolis dessine le portrait passionnant et attachant d’une femme soumise aux règles de sa condtion sociale, puis entraînée malgré elle dans les intrigues sanglantes de la Rome impériale de Claude, d’Agrippine et de Néron. Pour s’emparer du pouvoir ou pour le conserver, aucun lien du sang n’est respecté, aucun obstacle ne semble infranchissable, aucun assassinat n’est négligé. C’est à la violence et à la cruauté de cet univers que Paulina et Sénèque vont être confrontés. Patrick de Carolis dépeint, avec érudition et talent, le jeu du pouvoir, l’affrontement des ambitions, des idées, des personnalités. Un tableau saisissant de cette période mouvementée de l’histoire romaine.
Tout donner
« Tout est affaire de légitimité : ai-je le droit de parler de ça ? Qui suis-je pour parler de ça ? Qui suis-je pour vivre, tout simplement ? Je ne suis pas de ce temps ! Je ne suis pas de cet univers, je ne suis pas de cette planète, je ne suis pas de ce territoire. Je suis d’ailleurs, je suis un esprit, je suis une force, je suis un magnétisme, une énergie, quelque chose qui va susciter, qui va pouvoir engendrer d’autres choses… Je suis un loup, un animal sauvage, indomptable, je me suis fabriqué mes rites, mes autels, mes religions…»
L’institutrice
Jeanne aime son métier, sa mission auprès de ses élèves – petits paysans pour la plupart -, les paysages vallonnés qui l’entourent. Mais son quotidien la cantonne dans une solitude pesante, dans des habitudes trop sages. Elle attend de la vie un souffle, un élan, une renaissance. Deux hommes, sous le charme secret de la jeune femme, tentent de percer à jour sa personnalité. Henri Anglade, instituteur, et Pierre Roland, un homme des terres, qui la trouble. Deux destins s’imposent à Jeanne : rester avec l’un d’eux ou tout quitter, suivre son c?ur ou ses aspirations profondes?
Le vivier
Dans ce vivier qui est la demeure de Mme Chasseglin, arrive un jeune homme, Philippe, l’oisif neveu de la gouvernante, Mlle Pastif. Désormais, ils vont mener une rélation ambigüe, symbolisée par le faux intérêt que Philippe montre pour les interminables patiences que la grosse Mme Chasseglin à l’habitude de jouer, au grand dam de Mlle Pastif qui voit comment son autorité auprès de sa maîtresse devient de plus en plus faible. Mais Philippe ne tarde pas à ressentir un certain écoeurement, une oppression croissante, enfermé dans ce vivier où il étouffe, ne supporte plus d’être chéri par une vielle dame, alors que bien des plaisirs lui attendent dehors.
Ce livre retrace l’itinéraire d’une des pensées les plus originales de notre génération, qu’elle s’exprime sur les arbres ou sur le zen. D’abord philosophe, Jacques Brosse, animé par une curiosité inlassable, aiguillonné par une constante quête spirituelle, a suivi une psychanalyse didactique. Il s’interroge dans cet ouvrage, qu’il tient pour l’un des plus importants qu’il ait écrits, sur son cheminement de philosophe et de chrétien, au carrefour du bouddhisme – des substances hallucinogènes à l’enseignement des chamans sud-américains, puis à celui des moines bouddhistes. Il évoque sa rencontre avec de nombreuses personnalités : Albert Camus, Gaston Bachelard, Claude Lévi-Strauss, Henri Michaux, Jean Cocteau, Jean Malaurie, et les maîtres du bouddhisme. Enseignant-errant du zen en France et en Europe, il témoigne d’une acceptation joyeuse de la vie et de son terme, sans cesser de plaider pour un retour à l’ordre naturel menacé par la rentabilité et la médiocrité des gouvernants.
J’écris ce livre pour toi Danny, parce que tu as eu le courage de cet acte solitaire : mourir les mains enchaînées, mais le cœur invaincu.
J’écris ce livre pour te rendre justice et pour dire la vérité.
J’écris ce livre pour montrer que tu avais raison : la tâche de changer un monde empli de haine appartient à chacun d’entre nous.
J’écris parce qu’en t’ôtant la vie, les terroristes espéraient me tuer aussi, et tuer notre fils Adam. Ils voulaient tuer tous ceux qui se reconnaissaient en toi.
J’écris ce livre pour les défier et en sachant que ton esprit et ton courage peuvent inspirer les autres.
J’écris ce livre pour tous ceux qui ont aidé et soutenu notre famille dans une terrible adversité, en érigeant sous nos pieds un véritable pont de solidarité.
J’écris ce livre pour toi Adam, pour que tu saches que ton père n’était pas un héros mais un homme ordinaire. Un héros ordinaire et un cœur courageux.
J’écris ce livre pour toi, pour que tu sois un homme libre.
Peut-on encore débattre en France ?
Après plus de cinquante années de guerre idéologique, la chute du mur de Berlin aurait dû constituer, en toute logique, une ouverture, la chance d’inventer autre chose. Or, il n’en est rien. Bien au contraire, le débat en France a pris un tour qui s’apparente davantage aux guerres de Religion qu’à la fructueuse confrontation intellectuelle. A peine une question est-elle portée sur la place publique que l’on est sommé de choisir son écurie, sa tribu, voire son parrain. Pour dépasser ces querelles stériles et fratricides, Le Figaro a posé la question : » Peut-on encore débattre en France ? » Des intellectuels aussi divers qu’Alain Finkielkraut, André Glucksmann, Philippe Sollers, Michel Maffesoli, Bernard-Henri Lévy, Pierre Nora, Jean d’Ormesson, Jean-François Revel, George Steiner, Pierre-André Taguieff ou Emmanuel Todd, pour ne citer que quelques intervenants, ont répondu à cette interrogation, sans tabou et sans a priori idéologique. Ils en ont aussi soulevé bien d’autres : à quoi servent, aujourd’hui, les intellectuels ? Y a-t-il encore une pensée unique dans ce pays ? Existe-t-il des maîtres-censeurs ? Ce faisant, ils ont rappelé cette évidence : le débat n’est pas une dispute entre deux joueurs de bonneteau, mais bien un enjeu de civilisation. – Joseph Macé-Scaron.
Le 9 octobre 1978, Jacques Brel nous quittait, terrassé par un cancer. Témoin direct des années de la vie du célèbre auteur-compositeur-interprète, le pilote Jean Liardon, 76 ans. De toute la galaxie Brel, il est celui dont les inconditionnels du chanteur savent l’existence sans vraiment le connaître, lui le Suisse qui avait appris au grand Jacques, passionné d’aviation, à voler aux instruments, et qu’une indéfectible amitié lia. Discret, par fidélité et pudeur, Jean Liardon avait préféré jusqu’ici garder le silence. Mais quarante ans après, alors que tant de personnes parlent de l’artiste sans l’avoir connu, est venu pour lui le moment de témoigner et de raconter le vrai Jacques Brel.
Sous mon Niqab
Zeina est née dans une banlieue française.
Elle a été élevée au sein d’une famille musulmane traditionnelle.
Elle ne voulait pas porter le voile.
Pourtant, elle a dissimulé ses cheveux, son corps, puis son visage, jusqu’à ses yeux. Elle a revêtu le hijab, puis le jilbab et enfin le niqab. Son mari l’y a contrainte, à force de reproches, de blâmes, puis de coups. Sa propre famille l’y a encouragée :pour tous, elle était devenue « la fierté de l’islam ». Zeina, elle,se sentait devenir une ombre, « un spectre » : peu à peu, elle a abdiqué sa volonté, sa dignité, son identité.
Pendant des années, elle s’est soumise. Sous son niqab, elle avait peur de se révolter. Hantise des coups, angoisse du déshonneur, terreur de l’Enfer dont la menaçaient les « sœurs » de la mosquée depuis qu’elle était enfant.
Jusqu’au jour où, aidée par une voisine, elle a trouvé le courage de s’enfuir. Elle a alors connu la rue, la misère, la traque impitoyable des siens. Elle a réussi, seule, à s’évader de la prison qui s’était refermée sur elle : aujourd’hui, Zeina a retrouvé un travail, sa liberté, et elle se reconstruit.
En butte au mépris des siens, au rejet, à la haine, aux menaces physiques, elle a décidé de raconter l’enfer qu’elle a vécu et son combat pour en sortir.
L’histoire de Zeina s’est déroulée en France, au XXIe siècle, à quelques centaines de mètre de chez nous.
Le défi de l’argent
George Soros est le gourou des marchés financiers. Quand il achète des mines d’or, le métal jaune monte. Et l’or baisse si l’on apprend qu’il a vendu. Celui qui aurait investi 50 000 francs dans son Quantum Fund en 1969 serait aujourd’hui à la tête de 60 millions ! Soros est devenu malgré lui l’homme qui fait trembler les marchés et le symbole de la spéculation internationale. Et pourtant, il est l’un des plus féroces critiques de ce système : « Si les marchés ne sont pas réglementés rapidement, explique-t-il, nous allons au-devant de catastrophes pires que celles des années trente. » Milliardaire, il est aussi philosophe et philanthrope : il donne chaque année 300 millions de dollars pour faire vivre un réseau de fondations qui, en particulier, aident l’Europe de l’Est et la Russie à sortir du communisme. Ce prophète est l’un des hommes les plus influents et aussi l’un des plus mystérieux qui soient. Ses fondations enseignent la tolérance et les valeurs démocratiques. Il a bloqué la fuite des savants russes vers l’Ouest. Que pense-t-il de la France au plan de la croissance ? de l’Europe ? de notre avenir ? Il répond d’une manière fulgurante à toutes les questions que nous nous posons. La philosophie qui l’a conduit à devenir le plus grand financier du monde a été, pendant des années, un secret bien gardé. La voici révélée.
