Nous gagnerons ensemble
A vingt-quatre ans tout juste, Samantha veut tourner une page. Son amant, Walter, vient de la trahir en revendant l’agence de publicité à laquelle elle a donné ses plus belles campagnes. Aussi, lorsqu’elle apprend que son grand-père Trevor est à l’hôpital à la suite d’une altercation avec des contrebandiers, elle accepte sans hésiter sa proposition de reprendre les rênes de la brasserie familiale, Woodlands, qui se trouve dans une situation catastrophique. Ne faisant jamais les choses à moitié, elle décide de consacrer toute son énergie au sauvetage de l’entreprise, décidant de mettre en vente leur château et leur titre de lord du manoir de Bourne-on-Sea et de lancer grâce à l’argent récolté une nouvelle bière pour jeunes. Mais un obstacle de taille se dresse sur son chemin en la personne du banquier de Woodlands et de John, le jeune assistant de Trevor, lesquels n’acceptent pas que Sam ait refusé l’offre de rachat d’un certain Kupi, officiellement représentant d’une compagnie de bière tchèque, en réalité agent de la mafia russe. Deux autres hommes, en revanche, semblent prêts à l’aider à mener à bien son projet : Richard Man, un jeune Américain spécialiste de littérature anglaise du Moyen Âge qui se présente à elle comme l’acquéreur du titre de lord de Bourne-on-Sea, et Greg Solo, un Tchèque résidant dans leur petite ville et qui propose à la jeune femme de lui acheter une importante quantité de bière pour l’exporter vers l’est. Sam s’investit tête baissée dans ces nouvelles relations, à la fois amoureuses (pour le premier) et professionnelles (pour le second), sans soupçonner que l’un comme l’autre ne vont pas tarder à lui faire revivre le goût amer de la trahison. John, Greg, Kupi et même Richard, chacun révèle peu à peu son vrai visage. Piégée par les uns, trahie par les autres, Sam le comprendra-t-elle à temps pour sauver du désastre Woodlands et sa vie de femme ?
La Liste de Schindler
« Les survivants se rappellent cette liste avec une telle émotion que la réalité se brouille. La liste, c’était le bien absolu. C’était la vie. Au-delà de ces quelques feuillets bourrés de noms, il n’y avait plus qu’un trou noir. » Traité comme un roman, « La liste de Schindler » est un hommage à l’Allemand Oskar Schindler. Durant la Seconde Guerre mondiale, ce dernier utilisa sa position dominante et ses relations parmi les SS pour sauver mille deux cents Juifs d’une mort certaine. La liste recensait les ouvriers qu’il comptait faire transférer de Pologne en Tchécoslovaquie, et pour lesquels il n’hésita pas à dépenser plus de cent mille reichmarks en pots-de-vin. Aujourd’hui, un arbre à Jérusalem porte son nom.
La source
Ceci est un roman. Le roi David et Abisag la Sulamite, Hérode le Grand, le général Petrone, Vespasien et Titus, Flavius Josèphe et Maïmonidès ont vécu. Acre, Zefat et Tibériade sont toujours debout en Galilée. Les descriptions que nous en donnons sont exactes : mais Makor (la source en hébreu), son site, son histoire et ses fouilles sont purement imaginaires » (note de l’auteur). En 1964, grâce au financement d’un multimillionnaire américain, quatre archéologues entreprennent des fouilles sur le site de Makor en Israël. Ils mettent au jour des vestiges témoignant d’une présence humaine millénaire sur cette terre. Ces chercheurs sont les héros contemporains du roman, qui en compte bien davantage. En effet, à chacune de leurs découvertes, Michener nous entraîne à la suite des générations d’hommes et des femmes de Makor, depuis la préhistoire jusqu’à la création de l’État d’Israël, en 1948. Makor, ou « la source » en hébreu. Les fouilles nous rapprochent toujours plus de cette source d’origine et chaque strate du site mise au jour amène l’évocation des temps forts de l’histoire d’Israël : la vie des premiers Hébreux, l’émergence d’un sens de Dieu et l’apparition du monothéisme, la conquête de Canaan, la lutte contre les envahisseurs au temps du roi David, l’occupation romaine, l’avènement du christianisme, les croisades, l’arrivée des Arabes, la fondation de l’État juif. James A. Michener a conçu cette saga titanesque d’après ses minutieuses recherches sur le terrain. De cette somme considérable de connaissances, il tire un récit vivant, extrêmement réaliste et précis. Servi par une écriture poignante et exaltante, La Source est un roman haletant qui retrace dans un doux vertige un pan fondateur de l’histoire mondiale.
Dictionnaire Albert Camus
Cet ouvrage, rédigé par une équipe internationale de spécialistes, permet de mieux situer l’importance de l’?uvre et de la pensée d’Albert Camus (1913-1960) dans son temps et dans le nôtre. Intégrant les travaux critiques et historiques les plus récents, il entend ne pas dissocier l’artiste méditerranéen, le penseur moderne, le moraliste classique et le citoyen responsable. Il ouvre des portes multiples sur une?uvre qui est à la fois déjà intemporelle et toujours actuelle. Romancier, dramaturge, essayiste, journaliste visionnaire et courageux, Albert Camus a été le plus jeune lauréat français du prix Nobel de littérature. Peu de ses compatriotes, au XXe siècle, ont obtenu une audience aussi universelle. Sa consécration précoce s’est pourtant accompagnée de critiques acerbes. Jean-Paul Sartre a certes salué un jour » l’admirable conjonction d’une personne, d’une action et d’une?uvre « , mais l’homme a souvent été confondu avec son image. Les engagements du démocrate ont été disqualifiés comme insuffisamment radicaux. L’?uvre enfin a longtemps fait l’objet de malentendus. L’Etranger, La Peste, jugés trop hâtivement, font encore parfois obstacle à la découverte des écrits plus personnels. L’Homme révolté a surtout été lu à travers le prisme d’une controverse de guerre froide. Mais la fidélité des lecteurs, en France et plus encore hors de France, a eu raison de la condescendance des doctes. Aujourd’hui, l’histoire est passée et le temps des procès révolu. Il reste l’essentiel : un grand écrivain tel qu’en lui-même.
Le Mystère d’Edwin Drood est le dernier roman de Charles Dickens, mort en 1870 avant d’avoir pu l’achever. La narration est centrée sur la disparition inexpliquée du jeune Edwin Drood, en apparence comblé par son oncle John Jasper, maître de choeur à la cathédrale de Cloisterham, ainsi que par la perspective d’un mariage avec l’orpheline Rosa Bud. Jasper mène tout d’abord l’enquête, mais suscite bien vite les soupçons du lecteur, car il mène une double vie, opiomane à ses heures et amoureux de Rosa. De surcroît, Jasper ignorait qu’Edwin et Rosa avaient rompu leurs fiançailles, la veille même de la disparition. Le texte de Dickens s’arrête avec l’apparition d’un détective prétendant s’appeler Datchery, dont la crinière blanche laisse à penser qu’il est, sous un déguisement, un personnage déjà connu du lecteur. Depuis plus d’un siècle, lecteurs, écrivains et critiques tentent d’élucider l’énigme.
Feux d’été
Juillet 1936. Barcelone. Dans l’exaltation du combat contre les militaires putschistes, la jeune anarchiste Valentina fait la connaissance du militant des Jeunesse communistes Ramon Mercader (qui se rendra célèbre quatre ans plus tard en assassinant Trotski). Mais c’est du cousin de Mercader, Artur, un jeune bourgeois romantique, que Valentina tombe éperdument amoureuse. Elle est prête à remuer ciel et terre pour le faire sortir des geôles clandestines stalinienne où, accusé de collaboration, il est torturé. Dans une Barcelone acculée, bombardée quotidiennement, encerclée par les forces de Franco, et tandis que s’annonce la défaite des républicains, Valentina sait qu’elle devra prendre tous les risques pour sauver son amant. Inspirée par les chefs-d’œuvre de Tolstoi, Nuria Amat, nous plonge au plus sombre de la guerre d’Espagne. Sous le feu des balles, deux jeunes gens que tout oppose réinventent l’amour de défient l’Histoire.
Le golf commence à 50 ans
Parcourant tous les aspects du jeu, de l’adresse au putting, du matériel à la préparation physique, « Le golf commence à 50 ans » nous livre tous ses « trucs » personnels. Gary Player explique, par exemple, pourquoi les seniors devraient effectuer deux changements radicaux dans leurs swings, et il détaille le fameux « swing marchant », qu’il a, lui-même, adopté, avec les succès que l’on sait. Il explique également pourquoi un grip « léger » est le meilleur, et il montre comment compenser, par des grips adaptés, la perte de force dans les mains. Gary Player décrit aussi les points faibles typiques chez les joueurs de plus de cinquante ans, et il leur montre comment rester à niveau, sans gaspiller le moindre coup, grâce à un plan de jeu dans lequel chaque coup compte. Il suggère notamment différents moyens de gagner des coups dans le petit jeu, là où les joueurs prenant de l’âge peuvent compenser la possible perte de puissance de leurs drives.
Le supplice des week-ends
Dans la préface qu’il a rédigée pour ce choix de textes humoristiques écrits par Robert Benchley au cours de sa féconde carrière dans les plus célèbres revues de son temps – Vanity Fair et The New Yorker -, le propre fils de l’auteur nous prévient: il faut lire ce recueil avec précaution, tout au moins « à dose homéopathique ». Membre du célèbre Round Table de l’hôtel Algonquin, qui réunissait les esprits les plus brillants de l’époque (Dorothy Parker, lames Thurber entre autres), Robert Benchley se montre ici digne de ses pairs et peut-être même leur maître à tous dans le registre du nonsense où il déploie une onsolence glacée ainsi qu’un sens du coq-à-l’âne et de la logique (souvent inversée) qui ont peu d’équivalents dans la littérature universelle. Benchley, on adore ou on déteste, impossible en revanche de rester indifférent à cette sorte de philosophie de la vie qui nous prend à contre-pied. Avec modération? C’est à voir: Benchley, c’est aussi un antidote contre tous les supplices de la vie quotidienne.
L’homme qui mentait aux femmes
Le mensonge est le propre de l’homme.; la plupart sont sans conséquence, seuls quelques-uns sont mortels. Celui qui foudroya Amanda Bosch est inavouable. Brutale et sarcastique, l’inspecteur Kathy Mallory doit s’immerger dans l’univers ouaté des quartiers chics pour tenter de découvrir la vérité. De son côté Charles Butler, l’ami de toujours et adepte du paranormal, aimerait l’aider en faisant parler le fantôme d’Amanda. Caché dans l’herbe haute des mensonges, l’assassin n’est pas loin, prêt à tuer encore s’il se sent menacé.
En ton âme et conscience …
Evan est un chirurgien reconnu, un beau quadra qui a tout pour plaire. Pourtant il cache un profond traumatisme : à 12 ans, il a vu sa petite sœur Kelsie se faire kidnapper sous ses yeux. Tétanisé par le choc et la peur, il n’a rien pu faire, ce qu’il ne se pardonne toujours pas. Dans le parc de l’hôpital, Evan est abordé par un petit garçon de 10 ans, plutôt dégourdi, qui veut absolument engager la conversation avec lui. Il affirme que Kelsie est vivante mais qu’elle court un grand danger. Le petit garçon promet de le conduire à sa sœur, mais à une condition… qui pourrait faire basculer la vie d’Evan.
Une passion indienne
LA VERITABLE HISTOIRE DE LA PRINCESSE DE KAPURTHALA
1908 : la superbe danseuse andalouse Anita Delgado épouse le maharajah de Kapurthala.
1925 : la « cinquième épouse » se sépare de son mari et quitte l’Inde. Entre ces deux dates, Anita aura vécu une passion tumultueuse à l’origine d’un des plus grands scandales de l’Empire britannique. Une plongée étourdissante dans les fastes d’un monde emporté par l’Histoire, entre conte de fées moderne et roman vrai d’une femme libre.
La mauvaise vie
Vingt-quatre heures de la vie du personnage inventé par Frédéric Mitterrand et qui lui ressemble singulièrement. À chaque étape de sa journée, il se demande s’il ne fait pas fausse route. S’interroge sur l’abîme séparant la mauvaise vie qu’il mène, d’une autre, qui aurait pu s’accomplir. Pourquoi vouloir à tout prix reconstituer un simulacre de famille? Perdre son temps à faire de la radio alors qu’on est doué pour l’écriture ? Devenir spécialiste des princes et des princesses alors qu’on se passionne pour les peuples opprimés? Et puis il y a les nuits qui, elles aussi, ne devraient pas être celles ce qu’elles sont. Au fil de ces réflexions, le personnage regarde en arrière, et retrouve des moments de son enfance. L’autobiographie la plus juste n’est-elle pas celle de la vie qu’on aurait dû mener? Un homme se penche sur son passé. Le passé ne lui renvoie que les reflets d’une mauvaise vie, bien différente de celle qu’évoque sa notoriété. Autrefois on aurait dit qu’il s’agissait de la divulgation de sa part d’ombre ; aujourd’hui on parlerait de coming out. Il ne se reconnaît pas dans ce genre de définitions. La mauvaise vie dont il évoque le déroulement est la seule qu’il ait connue. Il l’a gardée secrète en croyant pouvoir la maîtriser. Il l’a racontée autrement à travers des histoires ou des films qui masquaient la vérité. Certains ont pu croire qu’il était content de son existence puisqu’il parvenait à évoquer la nostalgie du bonheur. Mais les instants de joie, les succès, les rencontres n’ont été que des tentatives pour conjurer la peine que sa mauvaise vie lui a procurée. Maintenant cet homme est fatigué et il pense qu’il ne doit plus se mentir à lui-même pour tenter d’obtenir que la vie qui lui reste ne soit pas aussi mauvaise. Mais il ne sait pas ce qu’il résultera de cet effort.
La preuve par le miel
Avec humour et volupté, une intellectuelle syrienne met en miroir les textes érotiques de la littérature classique arabe, ses souvenirs personnels et les témoignages qu’elle recueille autour d’elle, dans le monde arabe. Le récit né de ces fragments malicieusement ajustés est traversé par la figure d’un amant énigmatique, désigné comme le Penseur, et dont la présence éveille une sensualité sans équivoque, une douce obscénité qui confine au sublime.
Salwa Al Neimi dévoile les désirs et les fantasmes féminins, universels et intemporels, sans honte ni fausse pudeur. Elle incarne une féminité moderne, érudite, qui porte l’héritage millénaire d’une culture arabe conciliant plaisirs du corps et élévation de l’esprit. Son étonnante liberté de ton et d’idées, sa poésie mêlée d’impertinence ont fait de La Preuve par le miel un phénomène sans précédent dans les pays arabes : en tête de liste des best-sellers depuis sa parution en mars 2007, il a créé un véritable choc dans le grand public et la presse.
New York brule-t-il ?
Trois ans après la tragédie du 11 septembre, des terroristes cachent une bombe atomique au cœur de New York. Si le président américain n’oblige pas les Israéliens à quitter toutes les colonies des territoires arabes occupés, Manhattan sera rayée de la carte. Faut-il céder à ce chantage ? Des terroristes peuvent-ils vraiment se procurer une bombe atomique et l’introduire sur le territoire américain ? Y a-t-il, pour les forces de l’État le plus puissant de la planète, la moindre chance de la trouver et de la désamorcer ? Peut-on évacuer New York ? Le compte à rebours commence . New York brûle-t-il ? Un thriller diabolique un roman d’une force exceptionnelle au cœur de notre temps et de sa folie.
La puissance et la gloire
La Puissance et la Gloire est le sommet des romans catholiques de Graham Greene. Il lui fut inspiré par un séjour au Mexique en 1937.Le clergé mexicain persécuté par le gouvernement révolutionnaire, il ne reste qu’un seul prêtre, dont la tête est mise à prix. Ce prêtre est un pauvre homme qui aime trop l’alcool et qui a fait un enfant à une de ses paroissiennes. Il essaie de fuir mais revient chaque fois qu’un mourant a besoin de lui, « et même lorsqu’il croit que son secours sera vain, et même lorsqu’il n’ignore pas que c’est d’un guet-apens qu’il s’agit et que celui qui l’appelle l’a déjà trahi, ce prêtre ivrogne, impur, et tremblant devant la mort, donne sa vie sans perdre à aucun moment le sentiment de sa bassesse et de sa honte » ( François Mauriac ).Extraordinaire roman, La Puissance et la Gloire connut dès sa parution un succès retentissant et reste l’oeuvre la plus forte du grand écrivain anglais.
Les renoncements nécessaires
Judith Viorst, avec esprit, courage, lucidité, retrace pour nous le long chemin qui va de la première séparation d’avec la mère à la perte des illusions et de la jeunesse, au départ ou à l’abandon de ceux que nous aimons, à leur disparition. Sans oublier la réalité de notre propre mort, qui doit nous trouver prêts, et, a l’instant ultime, nous fait grandir encore. Un très beau livre, qui éclaire la théorie psychanalytique de façon vivante, accessible, non doctrinale. Livre personnel, nourri d’expériences, de références littéraires, qui éveille en nous un certain désir de sagesse, nous aide à ouvrir cette porte parfois close, parfois entrouverte, qui nous conduit, dans l’acceptation de ces renoncements nécessaires, sur la voie de la sérénité.
Le son des tambours sur la neige
Six nouvelles composent ce volume. Elles figuraient dans d’autres livres publiés de quinze à trente années auparavant et depuis lors introuvables. Ce sont des textes auxquels je tiens et certains me touchent de très près, comme Le tombeau du garde suisse, ou Athaulf le Wisigoth. Les relisant, je m’y suis retrouvé. Mes lecteurs, je le sais, forment une sorte de grande famille ; peut-être seront-ils heureux de me connaître de cette façon un peu mieux. Ma préférée est Le son des tambours sur la neige, où le prince Pierre de G. joue avec mes rêves d’enfant. Dans la neige de l’hiver russe, aussi, Les hussards de Katlinka : à cinquante ans de distance s’y rejoignent des soldats français perdus. Les deux dernières relèvent plutôt de la réflexion contemporaine. Je m’étais beaucoup amusé à écrire Une étrange exploration…, et la fiction est un merveilleux moyen d’aborder des sujets périlleux. Quant à La passation du pouvoir, ma modestie dût-elle en souffrir, c’est bien simple, j’en jubile encore.
Le roman vécu
Alain Jouffroy est né le 11 septembre 1928. Durant la guerre, réfugié avec sa mère dans un village du Jura, il lit beaucoup et commence à peindre. Mais sa carrière littéraire sera surtout profondément influencée par la lecture des œuvres d’André Breton. Devenu, à l’instigation de celui-ci, membre du mouvement surréaliste, il y rencontre le peintre Victor Brauner et les poètes Stanislas Rodanski, Sarane Alexandrian, Jean-Dominique Rey et Claude Tarnaud De cette expérience douloureuse, dont Henri Michaux et Francis Picabia, qu’il rencontre alors, lui font mesurer le caractère précieux pour sa propre indépendance, se dégagera une trajectoire originale.
Sarà perché ti amo
Cela fait dix ans que je rêve de lire ces mots. Bien sûr, ils arrivent trop tard. Beaucoup trop tard. Parce que la vie, ce n’est pas une meuf ponctuelle. Juillet 2021. Deux couples d’amis se retrouvent à Procida, dans le sud de l’Italie. Alba, Valentin et leur bébé semblent former une famille heureuse. Mais, en plein post-partum, minée par ses nuits trop courtes, Alba ne sait plus bien qui elle est, ni ce qu’elle désire. D’autant que son ex choisit ce moment pour réapparaître sur l’île. Gabrielle et Nino passent leurs premières vacances ensemble. Gabrielle croit avoir enfin trouvé le prince charmant : italien, charismatique, même si un brin autoritaire, Nino est celui qui devrait lui apporter la confiance dont elle manque cruellement. Et si ce séjour agissait comme un déclic ? Et si chacun d’entre eux venait à douter de ses sentiments ? Serena Giuliano est l’autrice de Ciao Bella, de Mamma Marie et de Luna qui ont déjà conquis plus de 300 000 lecteurs.
Fantastique ile de Pâques
MATA-KITE-RANI Des yeux regardent les étoiles », c’est l’un des noms anciens de Ille de Pâques, et c’est celui qui exprime le mieux la vérité de cette ils au passé obscur : aujourd’hui encore, sur ce lambeau de tenu où la vie se meurt, cinq cents géants de pierre fixent le ciel de leurs yeux vides, cinq cents géants qui parlent d’une civilisation fabuleuse, aux secrets fascinants. Ces secrets, Francis Mazière a entrepris de les percer. Le récit de son expédition est celui d’uns. grande aventure à travers le temps et l’espace ; c’est aussi un témoignage bouleversant sur la vie des derniers survivants d’un continent disparu.
Code zéro
Gare de Washington, le 29 janvier 1958, cinq heures du matin. Affolé, Luke se réveille, habillé comme un clochard… Que fait-il là ? Il ne se souvient plus de rien. Deux hommes le filent. Pourquoi ? Son amnésie est-elle d’accidentelle ? Traqué, désemparé, il découvre qu’il travaillait sur la base de Cap Canaveral, au lancement d’Explorer I, prévu pour le lendemain soir… Il lui reste quarante-huit heures pour retrouver son identité, empêcher le sabotage de la fusée et sauver sa peau… Code zéro se fonde sur des faits réel : en pleine guerre froide, le lancement d’Explorer I fut ajourné pour d’obscure raisons. Ken Follett a imaginé le déroulement de cette affaire classée top secret par les autorités américaines. Un compte à rebours d’une efficacité redoutable.
La jeune amante
Les hommes aiment-ils longtemps les femmes parfaites ? Sans doute pas… Les femmes parfaites sont-elles aveugles ? Oui ! Sinon comment expliquer qu’Irène ne se soit jamais aperçue de l’amour naissant entre Alex, son bel époux, et Nora, sa jeune nièce ? N’ait rien deviné, rien vu, rien compris de la passion qui se jouait sous ses yeux entre cet homme de quarante-trois ans et une ingénue de seize ans ?
La mauvaise vie
Vingt-quatre heures de la vie du personnage inventé par Frédéric Mitterrand et qui lui ressemble singulièrement. À chaque étape de sa journée, il se demande s’il ne fait pas fausse route. S’interroge sur l’abîme séparant la mauvaise vie qu’il mène, d’une autre, qui aurait pu s’accomplir. Pourquoi vouloir à tout prix reconstituer un simulacre de famille? Perdre son temps à faire de la radio alors qu’on est doué pour l’écriture ? Devenir spécialiste des princes et des princesses alors qu’on se passionne pour les peuples opprimés? Et puis il y a les nuits qui, elles aussi, ne devraient pas être celles ce qu’elles sont. Au fil de ces réflexions, le personnage regarde en arrière, et retrouve des moments de son enfance. L’autobiographie la plus juste n’est-elle pas celle de la vie qu’on aurait dû mener? Un homme se penche sur son passé. Le passé ne lui renvoie que les reflets d’une mauvaise vie, bien différente de celle qu’évoque sa notoriété. Autrefois on aurait dit qu’il s’agissait de la divulgation de sa part d’ombre ; aujourd’hui on parlerait de coming out. Il ne se reconnaît pas dans ce genre de définitions. La mauvaise vie dont il évoque le déroulement est la seule qu’il ait connue. Il l’a gardée secrète en croyant pouvoir la maîtriser. Il l’a racontée autrement à travers des histoires ou des films qui masquaient la vérité. Certains ont pu croire qu’il était content de son existence puisqu’il parvenait à évoquer la nostalgie du bonheur. Mais les instants de joie, les succès, les rencontres n’ont été que des tentatives pour conjurer la peine que sa mauvaise vie lui a procurée. Maintenant cet homme est fatigué et il pense qu’il ne doit plus se mentir à lui-même pour tenter d’obtenir que la vie qui lui reste ne soit pas aussi mauvaise. Mais il ne sait pas ce qu’il résultera de cet effort.
Le soleil dans la peau
L’homme et le soleil : un lien amoureux, un lien dangereux.Depuis les premiers pas de l’homme, le soleil fait partie intégrante de sa vie et même de sa survie. Mais cette relation vitale est aussi risquée, comme en témoigne l’augmentation exponentielle des cancers de la peau. De fait, malgré les messages d’alerte concernant sa santé, l’homme a bien des difficultés à se passer de cette relation qui lui procure également bien-être et plaisirs. Sans oublier les apparentes contradictions des discours médicaux qui préviennent des risques de maladie et tout à la fois vantent les qualités anticancéreuses de la vitamine D induite par le soleil. Comment se faire plaisir sans mettre sa vie en danger ? Comment bénéficier des effets positifs et éviter les effets négatifs du soleil ? Quelles stratégies préventives devons-nous privilégier pour conserver notre capital solaire ? Ce livre pluridisciplinaire est né de la nécessité de proposer une nouvelle voie pédagogique pour inciter chacun à adopter un comportement solaire responsable et minimiser les risques sanitaires inhérents aux expositions solaires inadaptées. Il vous propose autour de cet organe méconnu qu’est la peau, reflet de nos origines, de notre affect, de notre bonheur, de nos tourments, de notre essence même, un voyage dans quatre dimensions : – l’astrophysique, qui s’interroge sur les mutations de notre carte d’identité chimique depuis les premiers temps de notre univers ; l’anthropologie, qui nous permet de comprendre comment l’Homme a coexisté au tout début avec le soleil, puis comment dans son exil en Europe, il a dû s’adapter à la raréfaction des rayons ultraviolets nécessaires à la bonne marche de son métabolisme ; – la dermatologie, nécessaire pour établir les paramètres qui vous identifient en tant que candidat à risque ou non ; – l’addictologie, car le bronzage devient pathologique quand il est poursuivi et répété malgré la connaissance de l’augmentation de problèmes sociaux, psychologiques et physiques induits par cette pratique.
La menace
Ne vous demandez pas si des actes bioterroristes vont avoir lieu, mais quand. Les attaques bioterroristes de l’automne 2001 ont mis le doigt, pour la première fois, sur le risque très réel que représentent les armes bactériologiques. Des enveloppes, de simples enveloppes emplies d’une poudre fine ont semé la terreur – et la mort. Anthrax, variole, virus Ebola… On sait que la liste est longue de ces agents pathogènes qui peuvent, après avoir été convenablement manipulés et préparés, devenir des agents de mort et de destruction. On sait aussi que, depuis de longues années, de nombreux pays ont travaillé et travaillent encore à la mise au point de ces microbes « militarisés »: en particulier le livre apporte des précisions sur ce que pourrait être le programme en Irak. Ce qu’on sait moins, c’est que la dissémination des nouvelles techniques de génie biologique et génétique favorise la prolifération de telles armes.Sommes-nous prêts à faire face à ces nouvelles armes? La France a-t-elle les moyens de protéger sa population contre ces attaques? Quels sont les risques réels que nous courons? Dominique Leglu, journaliste d’investigation spécialisée dans les questions scientifiques, nous livre la première grande enquête en langue française sur cette guerre à venir dont tous les experts assurent qu’elle est inéluctable. Retraçant les tentatives de différents États, dont les États-Unis et l’URSS, pour se doter d’armes biologiques et chimiques (et ce en dépit de traités internationaux), analysant les développements récents en la matière, recueillant les confidences et les analyses de responsables et de spécialistes, français et étrangers, Dominique Leglu brosse le tableau inquiétant d’une menace dont tous s’accordent à souligner l’importance et le danger.
L’arme à l’œil
S’infiltrer chez l’ennemi pour découvrir leurs plans afin de les contrecarrer en temps utile, la méthode est vieille comme les nations. L’Allemagne a eu l’astuce d’envoyer ses espions en Angleterre dès avant 1939 et, aussitôt la guerre déclarée, les Anglais ont eu la chance de leur mettre la main au collet. A tous, sauf un, le plus dangereux : Die Nadel. En 1944, le M.I. 5 est sur la piste d’un agent efficace qui signe toujours Meilleur souvenir à Willi des renseignements d’une précision inquiétante pour la sécurité de l’Angleterre. Laquelle essaie de faire croire à Hitler que les Alliés vont débarquer à Calais alors que leur choix s’est porté sur les côtes de Normandie. Que Die Nadel aille se promener en East Anglia et voie que la concentration de troupes et de matériel n’est qu’un décor – et le monde libre perdra la guerre. Identifier Die Nadel, l’Aiguille, voilà le travail auquel s’attellent le professeur Godliman et l’inspecteur Bloggs. Ils ont pour seul indice ce surnom qu’il a choisi parce que son arme favorite est le stylet pointu comme une aiguille. Avec ses victimes comme jalons, ils commencent à le traquer. Le rattraperont-ils avant qu’il rejoigne le sous-marin qui l’attend au large de l’Écosse ? Pourra-t-il apporter lui-même à Hitler les précieuses photos révélatrices d’East Anglia ? Telles sont les deux faces de l’extraordinaire suspense d’un roman d’espionnage qui a bien mérité son succès mondial.
Une invitation pour Matlock
James Barbour Matlock est un homme tranquille, jusqu’au jour où le directeur de l’université de Carlyle, où il enseigne la littérature anglaise, le convoque dans son bureau. Là, il apprend que cette petite ville sans histoire est en réalité l’une des plaques tournantes du trafic de drogue du Nord- Est des États-Unis. Certains de ses collègues sont des pions sur l’échiquier de Nemrod, une organisation criminelle dont les agissements représentent une menace pour le pays tout entier. Une réunion secrète doit se tenir dans la région de Carlyle. Averti des détails de l’affaire par Ralph Loring, un agent fédéral, Matlock entre en possession d’une invitation qui lui permettra de s’infiltrer parmi les participants. Mais Ralph Loring est tué le soir même. Matlock panique. Cependant, malgré la violence des gens de Nemrod, malgré l’opposition officielle des services de sécurité, il ira jusqu’au bout. Tantôt chasseur, tantôt animal traqué, de clubs privés en maisons de jeu clandestines, il va remonter la filière jusqu’à la tête de l’organisation. Une invitation pour Matlock, par Robert Ludlum, un des grands maîtres mondiaux du suspense.
Le jeu des ombres
A Vienne, à Mexico, à Toronto, à Sydney, dix hommes âgés de soixante-dix ans disparaissent sans laisser de traces. Un mystère qui frappe de plein fouet Erika : son propre père, ex-agent du Mossad, fait partie des victimes. Avec Saul, son compagnon, Erika se lance sur les traces des disparus. Un seul point commun entre eux : tous ont connu les camps nazis. Durant leur enquête, Erika et Saul semblent toujours précédés de quelques minutes par des tueurs mondialement connus ; ils vont les conduire droit au clan Nuit et brouillard et à son terrible secret.
Les veilleurs de l’apocalypse
Au cœur des Alpes autrichiennes est établi un sanctuaire, une forteresse, la base militaire d’un sinistre mouvement, la Fraternité de la Veille. Harry Latham, un des plus brillants espions américains, réussit à infiltrer cette organisation néonazie qui a étendu ses tentacules dans l’ensemble du monde occidental. Il en revient porteur d’un document explosif : la liste des partisans secrets de la Fraternité de la Veille, au nombre desquels figurent de hauts dirigeants européens et américains. Ce document, s’il est authentique, est susceptible de faire basculer le monde occidental. Mais peut-on croire Harry ? Comment a t-il réussi à s’enfuir avec ce document alors que la Fraternité de la Veille l’avait pratiquement démasqué ? Drey Lathan veut connaître la vérité. En se faisant passer pour son frère Harry, il se retrouve alors au cœur d’un jeu de miroirs, de vrais espions et de faux alliés, où le moindre faux pas est mortel.
La cité de la joie
Un prêtre catholique français, un jeune médecin américain, une infirmière et un tireur de pousse-pousse indien se rencontrent sous les cataractes de la mousson. Ils s’installent dans l’hallucinant décor d’un quartier de Calcutta pour soigner, aider, sauver. Condamnés à être des héros, ils vont se battre, lutter, vaincre. Au milieu des inondations, des rats, des scorpions, des eunuques, des dieux, des fêtes et des soixante-dix mille lumières du monde » qui peuplent la Cité de la joie. Leur épopée est un chant d’amour, un hymne à la vie, une leçon de tendresse et d’espérance pour tous les hommes de notre temps.
La fraternité de la rose
On l’appelle l’homme aux yeux tristes. Son nom: Edward Francis Eliot. Sa fonction : chef du contre-espionnage, CIA. Son rôle : former des jeunes gens à l’art de tuer. En faire de super-assassins. Béret vert et corde à piano. Radio-piège et close-combat. Un arsenal d’une très haute technicité. De cette école, Saul et Chris, orphelins que l’infortune a unis comme frères de sang, deviennent rapidement l’élite, as parmi les as. Pour eux, Eliot est mieux qu’un professeur : un père qui leur demande, par amour, d’aller verser le sang de par le monde, un père qui, pourtant, n’hésitera pas à donner l’ordre de sacrifier ses «enfant. Entre Saul, Chris et Eliot commence alors une mortelle partie de cache-cache, en forme de sanglant master-mind. La partie s’achèvera en apothéose dans le « Sanctuaire’ de l’Hermitage, un de ces fameux refuges pour espions de tous bords où – en principe — nul n’a le droit de tuer.
Le pacte Holcroft
L’enjeu du Pacte Holcroft est la coquette somme de 700 millions de dollars, déposée en 1945 dans une banque suisse par trois nazis repentis : les généraux Clausen, von Tiebolt et Kessler. L’argent est destiné à leurs descendants, afin qu’ils l’utilisent en dédommagement des crimes d’Hitler contre l’humanité. C’est ainsi qu’un beau matin, Noël Holcroft, le fils de Clausen, reçoit une lettre écrite quarante ans après l’effondrement du IIIe Reich. S’il veut blanchir son père, Holcroft doit retrouver les enfants de von Tiebolt et de Kessler et, avec eux, signer le Pacte. Le rendez-vous est fixé à Genève. Mais les associations nazies et les services secrets anglais, américains, israéliens ne l’entendent pas de cette oreille.
Guérir
Depuis peu, les neurosciences et la psychologie ont connu un bouleversement radical. Notre cerveau » émotionnel » est bien plus que le vestige encombrant de notre passé animal : maître de notre corps et de nos passions, il est la source même de notre identité, des valeurs qui donnent un sens à notre vie.
Qu’il se dérègle un tant soit peu, et celle-ci part en lambeaux, qu’il soit en harmonie avec notre corps et nous devenons pleinement nous-mêmes…
David Servan-Schreiber nous convie ici à la découverte des conséquences pratiques de cette révolution : une nouvelle médecine des émotions sans médicaments ni psychothérapies interminables.
Mêlant étroitement son expérience clinique et ses compétences de chercheur, il a choisi de présenter sept méthodes particulièrement efficaces, dont certaines entièrement inconnues du public français: intégration neuro-émotionnelle par les mouvements oculaires (EMDR), régularisation du rythme cardiaque pour contrôler les émotions, synchronisation des horloges biologiques, acupuncture, exercice physique, apport d’acides gras « oméga-3 », techniques de « communication affective ».
Sept voies permettant à chacun de reprendre en main les rênes de sa propre vie, et de ne plus être un étranger pour soi – ni pour les autres.
Next
Pour John Burnet, atteint d’un cancer, le nouveau traitement du docteur Gross relève du miracle. Pourtant, une chose l’inquiète : Gross multiplie inutilement les prises de sang. Horrifié, John apprend que son médecin a vendu ses cellules à BioGen, un laboratoire privé, et qu’il n’en est plus le propriétaire. Plus grave encore, celles de sa fille Alex et de son petit-fils Jamie, qui partagent son patrimoine génétique, appartiennent également à BioGen. Pions déshumanisés d’une bataille scientifique qui les dépasse, John, Alex et Jamie deviennent le gibier d’une chasse à l’homme terrifiante. L’enjeu ? Le contrôle pharmaceutique des gènes de l’humanité, pour des milliards de dollars. Les victimes potentielles ? Nous tous.
Alma Mahler ou l’art d’être aimée
Tu n’as désormais qu’une profession : me rendre heureux. Gustav Mahler demande à Alma Schindler de renoncer à toute ambition personnelle. Elle l’aime. Elle accepte. Elle épouse le grand compositeur. Peu douée pour l’abnégation, cette femme belle, jeune, talentueuse, promise à un brillant avenir de musicienne, se révolte. Frustrée, elle devient cruelle. Mahler lui vole sa vie. Il le paiera cher. Il mourra de l’avoir trop aimée. Après Mahler, d’autres grands créateurs viennent se jeter dans les filets de cette sirène viennoise qui exerce désormais sur les hommes l’empire qu’elle n’a pu exercer sur son art Oskar Kokoschka, le peintre expressionniste ; Walter Gropius, l’architecte fondateur du Bauhaus J écrivain Franz Werfel. Elle aime ces hommes, mais elle les brise.
Plume à la main ou caméra au poing, Hervé Chabalier couvre toutes les guerres depuis plus de trente ans. Dans ce livre, il a choisi de raconter la sienne, contre l’alcool. Les drames d’une vie, ses succès et ses belles aventures, l’envoûtement et le dégoût provoqués par cette maîtresse insatiable et destructrice, ses défaites et sa victoire sur lui-même. Un récit intime, mais aussi le journal de bord très concret d’une cure réussie. Ce témoignage se lit comme un immense cri d’espoir offert à toutes celles et ceux que.
Une fête en larmes
Je ne crois pas beaucoup, vous le savez, à tout ce qui agite les hommes. Je pense que les trois quarts de nos paroles sont tout à fait inutiles. -Et si, en remplacement de toutes ces choses inutiles et trop longues que nous aurions pu nous épargner, vous deviez me murmurer, comme Baba l’Eveillé au commandeur des croyants, quelques mots à l’oreille, lesquels choisiriez-vous ? Je la regardai une dernière fois à la lueur de la lampe. Le spectacle n’était pas déplaisant. Elle souriait, immobile, ses longues jambes croisées, dans une attitude un peu théâtrale et merveilleusement naturelle. Elle était jeune et charmante. – Je vous dirais que l’être est. Et il n’y aurait rien à ajouter. Si j’étais très bavard, j’ajouterais que nous mourrons tous. Et je pourrais vous dire aussi, mais ce serait déjà trop long, que la vie est un rêve sombre et tragique – et qu’elle est très belle et très gaie. – Une fête en larmes ? dit Clara. – Une fête en larmes, lui dis-je. – Rien d’autre ? demanda-t-elle à la façon du sultan. -Non, rien d’autre, lui répondis-je à la façon de Baba, ô sublime harmonie, ô lumière de ma journée. Tout l’essentiel est là.
Les aquariums de Pyongyang
Avec le récit de son adolescence en Corée du Nord, Kang Chol-Hwan apporte un témoignage édifiant. Il nous rappelle d’abord combien ce pays, au-delà de ses tentatives actuelles d’ouverture avec sa grande soeur du Sud, reste dominé par un régime stalinien grotesque et sanguinaire. Ensuite, par la forcedu récit, il contribue à enrichir nos bien maigres connaissances de la société nord-coréenne : sa violence sociale, les rapports hommes-femmes, l’endoctrinement quotidien y sont ainsi minutieusement décrits.Enfin, et surtout, il constitue le premier témoignage sur l’univers concentrationnaire de Corée du Nord.
La cause des enfants
Dans cet ouvrage très original, la célèbre psychanaliste, Françoise Dolto, en dialoguant avec un collègue d’enquête, tente pour la première fois de considérer d’abord le monde du point de vue de l’enfant et dans son seul intérêt. En dressant un bilan historique et critique de la condition des enfants et en la confrontant ici à son expérience de psychanaliste, Françoise Dolto nous aide à mieux communiquer avec les nouveaux nés et ouvre les chemins de l’avenir aux enfants d’aujourd’hui.
La maison des esclaves
Gorée, capitale de la traite française à la fin du XVIIIe siècle, au large de Dakar, Gorée et sa « maison des esclaves » ont depuis longtemps disparu dans le sillage du brick négrier Cassiopée, quand une mutinerie éclate à bord. Cent morts. Au cours de la révolte, Amaryllis la métisse et Kinkéliba le jeune chef ouolof se sont rencontrés. Vendus séparément à l’arrivée du brick à Fort-Royal (Fort-de-France) – nous sommes en 1788 -, ils vont braver tous les périls pour se retrouver et lutter ensemble pour la reconnaissance de la dignité de leurs frères esclaves.
La marque de Windfield
L’auteur du Code Rebecca et de l’inoubliable fresque des Piliers de la Terre nous emmène ici, avec sa prodigieuse science de l’intrigue, au cœur de l’Angleterre victorienne. En 1866, plusieurs élèves du collège de Windfield sont les témoins d’un accident au cours duquel un des leurs trouve la mort. Mais cette noyade est-elle vraiment un accident ?
La mémoire d’Abraham
Deux mille ans d’histoire d’une famille juive de cette aube de l’an 70, où le scribe Abraham quitte Jérusalem en flammes, à ce jour de 1943, où l’imprimeur Abraham Halter meurt sous les ruines du ghetto de Varsovie. Cent générations qui, à travers les siècles et les tribulations, du Proche-Orient à l’Afrique du Nord et dans l’Europe entière, se sont transmis le « Livre familial », mémoire de l’exil.
Va voir maman… papa travaille !
Seulement voilà, comme maman travaille aussi, y compris le dimanche pour rattraper ces quatre années prisées à veiller sur la santé, le repos, les jeux du petit Jérôme, qui emmènera celui-ci au jardin d’Acclimatation, et ensuite au Drugstore pour manger une glace ?
Dieu, les affaires et nous
Il n’est ni tout à fait la droite, dont il est sociétaire à part entière, encore moins la gauche, dont il est parfois un évêque in partibus ; il n’est définitivement ni de Neuilly ni de Saint-Fargeau ; il n’est ni Sarkozy ni Mitterrand ; ni l’Ancien Régime ni la Révolution, -il est tout simplement ce que l’on retrouve au fond du creuset, cet alliage d’évidence : Jean d’Ormesson, c’est la France ! Il n’est pas centriste, il est central.
Le contrat
Malgré son armée d’avocats, ses bataillons d’experts et ses moyens, Krane Chemical vient de perdre un procès retentissant. Reconnue coupable de pollution délibérée, la multinationale a été rendue responsable de la mort de deux personnes. 41 millions de dollars de dommages et intérêts. Avec les centaines de cas similaires qui se présentent déjà, c’est la ruine assurée. Mais Carl Trudeau, son P-DG, n’est pas homme à se laisser abattre : il s’assure une oreille bienveillante à la Cour suprême du Mississippi en y faisant élire un homme prêt à toutes les compromissions.
Les chirac
J’ai eu un petit pépin. » Ce soir du 2 septembre 2005, Jacques Chirac est victime d’un accident vasculaire cérébral qu’il veut croire bénin. Tout le monde ignore dans Paris que le président a été hospitalisé en urgence. Seul un trio composé de sa femme Bernadette, de sa fille Claude et du secrétaire général de l’Élysée, Frédéric Salat-Baroux, connaît la vérité.
Mémoires d’un vieux crocodile
Le nom de Tennessee Williams est associé à d’inoubliables chefs-d’œuvre, tant au théâtre qu’au cinéma : Un tramway nommé désir, La Chatte sur un toit brûlant, Soudain l’été dernier, La Nuit de l’iguane, pour ne prendre que quelques exemples. Mais en deçà et au-delà de cette œuvre monumentale se trouve ce qui l’a sustentée et produite : la vie même de son auteur, nourrie d’échecs et de triomphes, d’expériences douloureuses, de rencontres avec d’autres mythes – Greta Garbo, Anna Magnani, Liz Taylor -, d’heures de travail acharné avec Kazan, Losey, Visconti.
Le passage
Histoire d’une passion, de ses douleurs et de ses incertitudes, le récit incisif et subtil de ce moment où surgit l’imprévisible qui bouleverse la vie.