
Il est possible de détruire quelqu’un juste avec des mots, des regards, des sous-entendus : cela se nomme violence perverse ou harcèlement moral. Dans ce livre nourri de nombreux témoignages, l’auteur analyse la spécificité de la relation perverse et met en garde contre toute tentative de banalisation. Elle nous montre qu’un même processus mortifère est à l’œuvre, qu’il s’agisse d’un couple, d’une famille ou d’une entreprise, entraînant les victimes dans une spirale dépressive, voire suicidaire. Ces violences insidieuses découlent d’une même volonté de se débarrasser de quelqu’un sans se salir les mains. Car le propre du pervers est d’avancer masqué. C’est cette imposture qu’il fut dévoiler pour permettre à la victime de retrouver ses repères et de se soustraire à l’emprise de son agresseur. S’appuyant sur son expérience clinique, l’auteur se place en effet, en tant que victimologue, du côté des personnes agressées pour que le harcèlement qu’elles subissent quotidiennement soit pris en compte et nommé pour ce qu’il est : un véritable meurtre psychique. Le sujet du harcèlement moral reste largement inédit en France. D’où l’intérêt de ce livre remarquablement documenté, qui est aussi un guide pratique pour les victimes ou ceux qui veulent les aider (choix de la thérapie la mieux adaptée, étapes à court et long terme vers la guérison…) et pour les professionnels auxquels il propose une approche nouvelle. Mais plus largement, par son style clair et vivant, il intéressera tous ceux qui ne souhaitent pas rester indifférents face à ce problème de société.
L’enjeu alimentaire nord-sud
Pour se nourrir, le Sud dépend largement du Nord ; les produits alimentaires font l’objet de transactions internationales complexes ; l’agriculture du tiers-monde en subit les conséquences, qui ne sont pas toujours positives. Autant d’interdépendances qui rendent précaire la situation alimentaire du Sud, sans régler pour autant les problèmes de l’agriculture au Nord. Ce livre décrit non seulement ces interdépendances à l’aide d’informations soigneusement sélectionnées et de schémas explicatifs ; mais il avance aussi des solutions pour modifier une situation qui n’a rien de fatal.
Zoé et l’élixir of eternal life
Un neuf de moyenne en anglais, et hop ! les parents de Zoé l’expédient une semaine à Brighton. Heureusement, Nicky, sa correspondante, est une fille cool. Deux fois par semaine, elle se rend en cachette dans un centre d’accueil pour migrants. Zoé, elle, a un secret bien différent : elle trouve des objets. Alors, pour faire la preuve de son talent, elle se penche sous un banc et ramène… une sorte de thermos métallique, frappé du logo Biohazard.
« Le lecteur doit vivre ce que tu vis », avait dit Lidwine. Mais qu’est-ce que je vivais au juste ? J’avais pas l’air maligne avec mon rêve de devenir écrivaine. Et là, une idée m’est venue. J’allais raconter comment Dirkje était entrée dans notre vie. J’ai ouvert mon ordinateur portable et j’ai retroussé mes manches. Mais mes doigts sont restés immobiles sur le clavier. Avant d’en venir à Dirkje, il faudrait d’abord que j’écrive que ma mère n’est plus là, et que je parle de mon père et de Kalle, de notre maison et du fait qu’on ne mange jamais à table. Je devais commencer par le commencement. Mais où commençait le commencement ? Il était une fois une fille à Hilversum ?
Les histoires de famille, de succession, de patrimoine, d’argent et d’héritage, quel que soit l’importance des avoirs, peuvent rapidement mal tourner si, en amont, toutes les directives n’ont pas été définies officiellement. Il est donc important de s’en préoccuper suffisamment tôt, surtout lorsque la forme de la famille a été chahutée au fil des années.
