L’ermite de la forêt d’Eyton
Un tout jeune garçon, une formidable grand-mère qui souhaite le marier, un ermite qui mène la danse (ou le sabbat ?) au fond des forêts, et, bien sûr, ce fin limier de frère Cadfael flairant le crime passé ou à venir, tels sont les ingrédients du suspense d’Ellis Peters. Le sang coule, les cœurs battent plus vite peut-être qu’aujourd’hui. Mais il suffit d’ouvrir le livre pour être au diapason de ce Moyen Âge si violent et si chaleureux. C’était hier, en 1142, quelque part en Grande-Bretagne…
Buckingham Palace Gardens
Thomas Pitt, agent des services très secrets de la reine Victoria, la Spécial Branch, et son supérieur, le glacial Narraway, sont convoqués de toute urgence au palais de Buckingham. L’impensable vient de se produire : un crime barbare a été commis sur la personne d’une prostituée, retrouvée au petit matin dans un placard. La jeune femme était «invitée» à une fête très privée donnée par le prince de Galles…Le coupable doit être désigné et l’affaire étouffée au plus vite, avant que le scandale ne s’ébruite hors du palais, au risque de mettre la Couronne en péril…
Le cuisinier de Talleyrand
En cet automne 1814, toute l’Europe s’est donné rendez-vous à Vienne. A l’instigation des vainqueurs de Napoléon, un grand congrès va s’ouvrir pour régler la succession de l’Empire et la capitale autrichienne grouille de diplomates, d’espions, de courtisanes et de filous de tous poils aux intérêts les plus divers. Inquiète de cette effervescence, la police se serait bien passée d’un meurtre particulièrement sordide qui éveille les craintes d’un ultime complot napoléonien. Aussi, l’inspecteur Vladeski va-t-il devoir mener son enquête au sein même de la délégation française, dirigée par le très habile Talleyrand et son plus précieux atout pour séduire les congressistes, Antonin Carême, le meilleur cuisinier du monde…
L’homme au ventre de plomb
On retrouve Nicolas Le Floch moins d’un an après sa première enquête, L’Énigme des Blancs-Manteaux. Nous sommes toujours dans le Paris de la fin de l’année 1761 et le jeune commissaire de police du Châtelet a pris quelques galons suite à ses réussites antérieures sous l’autorité de M. de Sartine, l’homme des enquêtes spéciales de Louis XV, avec l’aide de son adjoint l’inspecteur Bourdeau. Au départ de cette aventure, Le Floch est à l’Opéra, où l’on donne Les Paladins de Rameau, quand un couple de courtisans, le comte et la comtesse de Ruissec, apprennent le suicide de leur fils. Les premières constatations font plutôt pencher Nicolas Le Floch pour la thèse d’un assassinat déguisé. L’affaire va le mener tout droit à des complots qui pourraient menacer jusqu’à la vie du roi. Pour la seconde fois, Jean-François Parot explore son XVIIIe siècle parisien.
La fortune de l’échevin
Hiver 1476. Roger Le Colporteur a déserté pour un temps les grands-routes, s’apprêtant à passer l’hiver à Bristol, dans le cottage de sa belle-mère Margaret. Mais son repos est de courte durée. Clement Weaver, le fils d’un des plus riches marchands de la ville, donné pour mort il y a plus de six ans, serait de retour en ville. Sans doute affaibli par l’âge et aveuglé par la joie de revoir son fils tant regretté, le vieux Weaver a immédiatement reconnu Clement. Mais Alison, sa soeur, et son mari, William, sont formels : l’individu est un imposteur, et son complice ne peut-être qu’un proche de leur famille.Le couple a donc décidé de faire appel aux talents de Roger, afin qu’il découvre les responsables de cette duperie.
Le mystère Clementina
Engourdie par la canicule d’août, Florence semble désertée par ses habitants. Au poste de garde du palais Pitti, l’adjudant Guarnaccia est appelé à enquêter sur la mort d’une vieille femme, Clementina, qu’il a rencontrée dans des circonstances singulières quelques jours plus tôt. Il ne fait aucun doute pour lui qu’elle a été assassinée, d’autant que Clementina avait tenté de le joindre d’urgence la veille de sa mort. Sans le moindre indice, l’adjudant va tenter de reconstruire le passé de la victime. Ses recherches vont l’entraîner au cœur des foyers de San Frediano, ainsi qu’à l’hôpital psychiatrique, désormais fermé. Et, tandis qu’il brosse peu à peu le portrait de la défunte, il va revivre par procuration des événements tragiques qui se déroulèrent vingt-cinq ans plus tôt.
Half Moon Street
En cet automne 1891, Londres sembles bien triste au commissaire Thomas Pitt, depuis que sa chère Charlotte est partie se reposer à Paris. Mais il n’a guère le temps de sombrer dans le spleen, car la découverte du corps d’un homme habillé en femme dans une barque, sur la Tamise, l’entraîne dans une nouvelle aventure pleine de mystère. Qui était la victime et pourquoi cette mise en scène macabre ? Aidé de l’irascible sergent Tellman, Pitt fouille les consciences et les coeurs de la haute société, arpentant les coulisses des théâtres où se jouent les pièces d’un certain Oscar Wilde. Gentlemen et ladies irréprochables peuvent parfois cacher de bien dérangeantes vérités…
Le messager du temps
Historienne de renom, Ann Dukthas se penche sur les grandes énigmes qui ont traversé les siècles en emportant avec elles leurs secrets. Pour l’heure, l’affaire qui la passionne se résume en une seule question : la belle Marie Stuart, reine d’Écosse, a-t-elle assassiné son mari en cette nuit de février 1567 ou a-t-elle été la victime d’un complot ? Sa conférence sur le sujet à peine achevée, elle fait la connaissance d’un bien curieux personnage qui prétend pouvoir lui apporter son aide : Nicholas Segalla. Mais qui est-il ? Derrière une élégante silhouette de parfait gentleman anglais, ce bel homme au regard las lui révèle son incroyable secret : éternel passager du temps, tour à tour prêtre jésuite, émissaire du gouvernement anglais, agent secret, il a arpenté de siècle en siècle les arcanes du pouvoir en témoin des pires turpitudes de l’âme humaine.
Un écrivain mord la poussière
Entre deux verres d’alcool, Mervin Blake, célèbre romancier et critique, président de l’Association littéraire australienne, s’ouvre auprès de la journaliste mondaine Nancy Chesterfield des sentiments fort contrastés qu’il éprouve à l’égard de nombre de ses collègues écrivains. Le lendemain de cette soirée alcoolisée quoique littéraire, Blake est retrouvé mort à son domicile. Banal suicide ? Rien n’est moins sûr pour l’inspecteur Bonaparte qui décide de s’installer quelque temps chez la voisine du défunt… Acide, drôle, fort bien construite comme toujours chez Upfield, cette vingt-cinquième enquête de l’inspecteur métis Napoléon Bonaparte plonge le lecteur dans les méandres du milieu de l’édition. L’auteur se venge peut-être de quelques déconvenues dont il a eu lui-même à pâtir, par exemple de collègues snobant volontiers le roman policier parce que seule la prétendue « grande littérature » est noble à leurs yeux. Un thème ultra-classique mais particulièrement bien traité ici. –Bruno Ménard
Le gentleman Florentin
À Florence, la veille de Noël, Langley Smythe, un diplomate retraité d’origine anglaise, est découvert mort dans son appartement. Au terme de son enquête, l’adjudant Guarnaccia, malgré une grippe envahissante et un stagiaire encombrant, va mettre au jour une sombre affaire de trafic d’objets d’art. Ce Maigret florentin (il officie au palais Pitti où il commande les carabiniers) est d’origine sicilienne. Gastronome notoire, doté d’un tempérament réservé, il compense son flegme inattendu par une opiniâtreté tenace. En mettant en scène ce personnage, héros depuis 1981 d’une douzaine d’enquêtes, dans le cadre enchanteur de Florence – ses ruelles encombrées, ses petits commerçants de quartier – sa mère spirituelle s’est attiré les louanges, d’autant plus flatteuses que rares, de Georges Simenon soi-même !
Le chemin de la falaise
Rachel Treherne est très angoissée. Depuis quelques mois, on en veut à sa vie. Il y a d’abord eu ces lettres anonymes, et puis un escalier trop bien ciré, des chocolats au goût amer, des vipères dans son lit… À chaque fois, les membres de sa famille étaient tous présents. Des membres qui, financièrement, dépendent entièrement d’elle. La jeune femme se décide à contacter Miss Silver, le célèbre détective privé londonien. Rachel refuse de voir un criminel en l’un des siens, mais Miss Silver, toujours aussi lucide, est convaincue du contraire. De nouvelles menaces lui donnent raison : Rachel est vraiment en danger ! La vieille fille détective pourra-t-elle arrêter le criminel à temps ? Patricia Wentworth excelle à dépeindre une atmosphère véritablement oppressante avec des scènes d’une formidable tension. Des personnages redoutablement bien croqués, du suspense jusque dans les toutes dernières pages et un dénouement inattendu pour couronner ce très bon roman. Un auteur à redécouvrir absolument ! –Sophie Colpaert
Mort à l’opéra
Années 30. Dans une école privée anglaise, on décide de monter la représentation d’une opérette, Le Mikado. Miss Calma Ferris, professeur d’arithmétique, en est fort aise : voici des années qu’elle espérait un rôle dans une de ces pièces jouées par la Société de musique d’opéra et d’art dramatique de l’école. Le Mikado est bien donné, mais Miss Ferris n’y survivra pas : elle est retrouvée morte, la tête dans un lavabo plein d’eau, lavabo dont l’évacuation a été bouchée à la terre glaise. La thèse du suicide ne tiendra pas longtemps. C’est une affaire en or pour la célèbre psychologue et détective Beatrice Adela Lestrange Bradley. Plus connue sous le nom de Dame Beatrice, celle-ci aura du fil à retordre, puisque, comme elle le dit elle-même, « nous sommes tous capables de meurtre »
Le cadavre anglais
Paris 1777, la révolte des colonies d’Amérique divise Anglais et Français. Alors qu’un mystérieux prisonnier meurt en tentant de s’évader de Fort-l’Évêque, une intrigante fait chanter la reine Marie-Antoinette. Escroquerie, espionnage et secrets politiques : à Nicolas Le Floch, commissaire au Châtelet, de démêler les arcanes de ces affaires extraordinaires.
» Le cadavre anglais mêle avec un bonheur virtuose érudition historique, personnages hauts en couleurs, recettes gourmandes, intrigue ténébreuse, coups fourrés et complots impitoyables. On savoure sans modération. » Christian Gonzales, Madame Figaro
Parce Sepulto
Rome, an 45 après J.-C. La belle Lucilla est retrouvée morte le jour de ses noces, le corps enseveli dans la boue des thermes familiaux. Invité à la cérémonie de mariage, Publius Aurélius Statius, sénateur romain, séducteur impénitent et enquêteur à ses heures, bondit sur l’affaire pour des raisons très personnelles : d’une part, la victime était la fille adoptive de sa grande amie, la plantureuse et excentrique Pomponia, d’autre part, il est fasciné par la sueur jumelle de Lucilla, l’envoûtante Camilla, une jeune femme mystérieuse et déroutante… Secondé par l’indispensable Castor, un affranchi maître dans l’art de l’entourloupe et du déguisement, Publius Aurélius se lance dans une enquête semée d’embûches et de fausses pistessur laquelle plane l’ombre menaçante de la terrible déesse Cybèle…
Les anges des ténèbres
En 1916, l’Europe tout entière s’est embourbée dans la Grande Guerre. Tandis que la famine menace l’Angleterre, la famille Reavley continue de subir dans sa chair les horreurs de la guerre : Joseph, aumônier sur le front des Flandres, est rapatrié dans son village natal de St Giles après avoir été grièvement blessé. Là, il retrouve son frère Matthew, membre des services de contre-espionnage et Hannah, sa sœur, qui prend en main sa convalescence. Depuis deux ans, ils traquent le Pacificateur, un personnage mystérieux et haut placé qui se cache derrière un complot international et l’assassinat de leurs parents. Tandis que Matthew enquête auprès d’une séduisante agent double irlandaise, Joseph découvre le quotidien d’un pays en guerre loin du front. Mais, même à St Giles, la paix n’est pas au rendez-vous…Anne Perry nous entraîne dans le bruit et la fureur de la Grande Guerre et signe avec cette troisième aventure de la famille Reavley, un tableau bouleversant d’une des plus grandes tragédies de l’histoire contemporaine.
La fabrique des illusions
Molly Howe est une jeune fille sublime, admirée, gâtée par la vie et adulée par ses parents, jusqu’au jour où le secret qu’elle dissimulait est exposé au grand jour, sa réputation démolie et sa présence désormais indésirable dans la petite ville de son enfance. Elle s’enfuit alors à Berkeley où elle trouve réconfort dans les bras d’un jeune étudiant en art, John Wheelwright. Il est immédiatement fou d’elle, et consumé d’amour et de fascination. Jusqu’à ce qu’elle disparaisse de nouveau. Dix ans plus tard, John est entraîné dans une aventure aussi risquée qu’exaltante par le visionnaire et excentrique gourou de la publicité, Mal Osbourne. Son idée menace le concept même de publicité et la grande machine à slogans américaine. John ne savait pas dans quoi il s’engageait en suivant Osbourne, mais surtout il n’aurait jamais imaginé que dans son orbite graviterait la femme qui l’a laissé dévasté des années plus tôt.
La vie à deux
Célébrée pour son humour et son extraordinaire sens de l’observation, Dorothy Parker a laissé une oeuvre dans laquelle les petits ratés de la vie de couple prennent souvent l’allure d’une comédie désopilante. Qu’il s’agisse de cette amoureuse, tremblante à côté d’un téléphone qui ne sonnera pas ou de cette ex-reine de beauté qui cherche à prolonger ses illusions par un whisky sans glace, chacun des personnages de ce recueil de nouvelles devient attachant parce qu’il nous ressemble. Pour reprendre le mot d’Edmund Wilson, les écrits de Dorothy Parker nous renvoient l’écho d’une voix à nulle autre semblable. Écoutons-la nous parler de nous.
L’honneur de Sartine
1780, la France en guerre aux côtés des Insurgents américains peine à financer les opérations maritimes contre l’Angleterre. Alors qu’il affronte la colère du peuple au cimetière des Innocents où les cadavres croulent dans les maisons, Nicolas Le Floch est appelé pour enquêter sur la mort suspecte d’un ancien contrôleur général de la marine. Que dissimule cet apparent accident domestique ? Quels secrets divisent la famille de Ravillois ? Qu’a-t-on dérobé dans la chambre du défunt où se rencontrent tant d’étranges indices ? Pourquoi de précieux vases chinois disparaissent-ils ? Que redoutent le roi, Sartine et Necker pour s’intéresser autant à l’affaire ? Dans cet imbroglio, quels rôles jouent financiers, traitants et l’ennemi anglais ? De Versailles aux Porcherons, de la basse-geôle aux hôtels particuliers du nouveau Paris, le commissaire des Lumières et ses amis, anciens et nouveaux, se mettront en chasse, affrontant les embûches d’un dangereux adversaire aux multiples apparences avant un dénouement surprenant. Face aux périls, aux cabales et aux menaces de défaveur, cette neuvième enquête sera aussi l’occasion pour Nicolas Le Floch, acteur et témoin du siècle, d’un poignant retour sur lui-même.
Le fantôme de la rue Royale
Nous sommes en 1770 et dix ans ont passé depuis la première enquête du Breton Nicolas Le Floch, commissaire de police au Châtelet. Dix années pendant lesquelles, avec son mentor Sartine, lieutenant général et homme des affaires spéciales du roi, il aura déjoué de multiples complots. Des succès dont certains sont jaloux et c’est au moment où l’on tente de mettre les deux hommes au placard qu’une catastrophe intervient pendant le mariage du Dauphin : des carrosses foncent délibérément sur la foule entassée place Louis XV. Le mouvement de panique fait des dizaines de morts et au milieu des cadavres, on retrouve une jeune femme serrant en son poing une perle noire… Le Floch va devoir enquêter en compagnie de personnages historiques aussi célèbres que Charles-Henri Sanson, bourreau de Paris.
Courir avec des ciseaux
Depuis sa plus tendre enfance, Augusten déteste l’école et le désordre sous toutes ses formes, et voue une passion quasi-obsessionnelle à tout ce qui brille: des stars qu’il voit à la télévision aux piécettes qu’il astique en regardant ses feuilletons favoris, en passant par les chevelures soyeuses et les stéthoscopes rutilants pendus au cou des médecins. Augusten sait également depuis toujours une chose à son propos : il est gay. En attendant le divorce qui mettra fin aux disputes violentes entre son père – prof de math alcoolique – et Deirdre, sa mère – poétesse narcissique et psychologiquement instable –, Augusten se prépare activement à un avenir plus radieux, dans lequel il se rêve animateur vedette d’un talk-show, ou médecin – l’idéal demeurant à ses yeux d’incarner un médecin dans une série télévisée…
Les privilèges
Portrait d’une famille américaine étourdie de désir, d’argent et de beauté, Les Privilèges, bûcher des vanités du 21e siècle, brosse le tableau remarquablement subtil, et cynique, d’une nouvelle classe sociale, les ultra-riches. Adam et Cynthia ont tout pour eux. Mariés à la sortie de la fac, ils forment un couple parfait auquel rien ne résiste. Deux magnifiques enfants et une brillante carrière dans la finance plus tard, leur beauté, leur provocante jeunesse et leur insolente réussite sont toujours inaltérées. Le monde autour n’existe pas, ou bien par le frisson du danger qu’il procure, mais leur noyau demeure, irréductible et indestructible, telle une forteresse dorée. Au cœur de cette famille, le roman dépeint son paradoxe: une intimité de papier glacé, des êtres humains prisonniers de la machine à succès qu’ils ont créée, et les effets décadents de leurs irrésistibles appétits…
Marcus Aper et Laureolus
En l’an 77 après J.-C., l’avocat gaulois Marcus Aper est invité à un spectacle de mime par le magistrat d’Arausio (Orange, Vaucluse), qui raconte en huit journées la vie et les crimes du bandit Laureolus. A la dernière représentation, l’acteur qui jouait le rôle de Laureolus doit être remplacé par le condamné qui doit être mis à mort devant le public. Dès la première journée, un haut magistrat de la province disparaît mystérieusement. Et trois cadavres sont découverts au théâtre, dans des panières à costumes… L’intérêt que l’avocat prend à cette affaire lui occasionne, ainsi qu’à son affranchi Nestor, bien des désagréments : enlèvement, incendies, tentatives d’assassinat. Mais notre héros a plus d’un tour dans sa robe.
Le petit homme de l’Opéra
Dans le Paris trépidant de la fin du XIXe siècle, l’ombre de la mort rôde sous la flamboyante coupole de l’Opéra. Parmi les rats et les étoiles, un petit homme méprisé de tous, rongé par la colère, est tapi dans l’ombre. Lorsque le prétendant d’une diva meurt au cours d’un mariage champêtre, tous croient à un malheureux accident. Mais bientôt, les morts s’accumulent… Victor Legris et Joseph Pignot, le truculent duo de la librairie Elzévir mènent cette fois l’enquête dans le dédale des coulisses du palais Garnier. Du Paris foutraque des forains aux ors de l’Opéra, la nouvelle affaire des limiers les plus gouailleurs de la Ville lumière les entraîne à toute vapeur dans une étrange danse macabre.
Mêlée ouverte au Zoulouland
Une vieille aristocrate tireuse d’élite, des policiers sadiques et une population zouloue persécutée par des Blancs sans scrupules : voilà la distribution de ce vaudeville au vitriol, où, décidément, Tom Sharpe n’épargne personne. Maniant à merveille l’art de la loufoquerie et de la caricature, l’auteur dénonce l’apartheid sur le mode de l’insolence et de la provocation. Comme il le dit lui-même : « Waugh et Wodehouse maniaient la rapière, moi je travaille au coupe-coupe. » Nous voilà prévenus !
Bons baisers de Cora Sledge
Cora, une vieille femme de 82 ans, est envoyée, contre son gré, à l’hospice par ses enfants. Elle découvre peu à peu les autres pensionnaires et se lie à Vitus, un homme d’origine polonaise dont elle tombe amoureuse. Tout en consignant les douloureux souvenirs de son passé dans un carnet, elle décrit sa vie présente et sa rage de vivre en annonçant à ses enfants stupéfaits son mariage.
Le poignard et le poison
Dans l’administration du royaume de Charlemagne pas encore empereur, les missi domini sont envoyés sur son ordre dans une région donnée afin de régler des différents juridiques, enquêter sur des questions de justice et la rendre en son nom. Ils ont d’ailleurs tout pouvoir pour le faire. Ils sont toujours deux, un homme d’Église et un seigneur de son entourage. Erwin un religieux saxon est envoyé en mission avec le comte Childebrand afin de statuer sur une querelle entre le comte et l’Évêque d’Autun. Or, en plein banquet, l’un des convives, proche du comte meurt empoisonné.
Le bon usage des compliments
Isabel, la philosophe à l’esprit inquisiteur qui dirige la « Revue d’éthique appliquée », reste difficilement fidèle à ses exigences morales. Entre la naissance du petit Charlie et son amour pour Jamie, le père, de 14 ans plus jeune qu’elle, elle avance en terrain inconnu. Sa nièce Cat refuse cette situation, sa gouvernante Grace lui dispute l’autorité sur son fils et elle-même se trouve mêlée à la disparition mystérieuse d’un peintre, ce qui n’arrange rien. De plus son statut professionnel et l’avenir de sa revue bien-aimée sont menacés par les attaques machiavéliques du professeur Dove, au charme décidément suspect. Pour gérer ces conflits délicats, Isabel devra manier avec doigté « le bon usage des compliments ».
La mort n’est pas un jeu d’enfant
Après avoir découvert l’intrépide Flavia dans Les Étranges Talents de Flavia de Luce, nous retrouvons notre jeune héroïne au cœur d’une nouvelle affaire de meurtre qui fait trembler le paisible village de Bishop’s Lacey ! Après les aventures qui ont agité, quelques mois plus tôt, le manoir de Buckshaw et révélé ses talents de détective, Flavia pensait en avoir fini avec les enquêtes. Mais voilà que Rupert Porson, un marionnettiste de passage à Bishop’s Lacey, est assassiné pendant une représentation. Qui a pu commettre un tel acte et pourquoi ? Et cette marionnette qui ressemble trait pour trait au fils Ingleby, retrouvé pendu dans la région il y a quelques années : peut-il s’agir d’une coïncidence ? Flavia est suffisamment intriguée pour mettre de côté ses expériences de chimie et ses projets de vengeance contre ses deux pestes de sœurs. Perchée sur Gladys, sa bicyclette adorée, Flavia se lance alors dans une enquête qui l’amènera à dévoiler les secrets les plus sombres de Bishop’s Lacey. Mais elle devra prendre garde à ne pas s’approcher trop près de celui qui tire secrètement les ficelles de cette danse macabre…
L’énigme du second prince
Jeune gouverneur de la province troublée d’Echigo, Sugawara Akitada n’aspire qu’à une chose : rentrer à la capitale. Mais lorsque deux envoyés impériaux arrivent avec un ordre de mission, Sugawara doit se résigner. Il se rend sur l’île de Sado, surnommée l’île des exilés, afin de découvrir le meurtrier du second prince, frère de l’empereur, tombé en disgrâce après une trahison. Pour mener son enquête, Sugawara n’a d’autre choix que de se faire passer pour un prisonnier. Quitte à subir les mêmes sévices que ces malfrats… Entre hommes de loi corrompus et jeunes filles manipulatrices, le gouverneur Akitada n’aura pas trop de l’aide de son irrévérencieux serviteur Tora pour déjouer une monstrueuse conspiration qui pourrait menacer l’empereur en personne…
La cité du désir
La grande trouvaille d’Anton Gill est d’avoir situé sa série de romans à une période difficile de l’Egypte antique, à la fin de la XVIIIe dynastie (entre 1360 et 1350 av. J.-C.). Pour les yeux de son héros, le scribe Huy, il nous promène dans une société très rigide où les luttes de pouvoir entre l’armée, le pharaon, les marchands et les prêtres suscitent bien des manoeuvres. Grâce à ce personnage, aux personnages récurrents de son entourage, Anton Gill braque une loupe sur une période fascinante. Avec un réel bonheur d’écriture, il invente des scènes superbes que l’on n’est pas près d’oublier
La mort au rendez-vous
Faire revivre les cultes des dieux de la Grèce antique et venir à bout des Mystères d’Éleusis, voici la dernière idée de Sir Rudri Hopkinson, brillant archéologue quoiqu’un peu farfelu. Ce n’est pas sans perturber son épouse, Marie, qui se confie dès son arrivée à Mrs Bradley, invitée avec d’autres de leurs amis, à venir passer quelque temps dans sa confortable demeure athénienne. Soucieuse du bien-être de son hôtesse et la curiosité piquée au vif, Mrs Bradley se joint à l’expédition montée par Sir Rudri Hopkinson. D’Éleusis, en passant par Épidaure et Mycènes, en compagnie de quelques amis et des enfants de Sir Rudri, voilà notre Béatrice sur les routes caillouteuses et pas toujours très sûres de Grèce. Mais peut-on impunément jouer avec les vieilles légendes ? « Mrs Bradley est conseillère en psychologie auprès de Scotland Yard ; mais cette vieille excentrique est surtout passionnée par l’occulte et le paranormal, ce qui lui donne de curieux atouts pour débrouiller les plus sombres affaires. » Gérard Meudal, Le Monde
L’enquête russe
1782. La France et les Insurgents américains sont en passe de l’emporter sur l’Angleterre. Le tsarévitch Paul, sous le nom de comte du Nord, séjourne incognito à Paris, étape de son tour d’Europe. Versailles entend se concilier les faveurs de l’héritier de l’empire russe. Nicolas Le Floch reçoit mission de Sartine et de Vergennes de monter un subterfuge lui permettant de gagner la confiance du fils de Catherine II. Qui assassine au même moment le comte de Rovski, ancien favori de la tsarine, exilé à Paris ? Au cours d’une enquête minutieuse, et tout en participant aux divers événements de la visite princière, Nicolas Le Floch et l’inspecteur Bourdeau vont avancer pas à pas, de surprise en surprise, dans les milieux parisiens du jeu, de la galanterie, du négoce et de l’espionnage. Y a-t-il un lien entre ce crime et des meurtres à l’ambassade russe ? Qui massacre des filles galantes des boulevards ? Quel jeu pratiquent les entours du prince ? Qui est la mystérieuse princesse de Kesseoren, escroc de haut vol ? Que vient faire dans cet imbroglio un agent du Congrès américain protégé par Benjamin Franklin ? Nicolas parviendra-t-il à dénouer les écheveaux mêlés de ces intrigues ?
Eureka Street
Dans un Belfast livré aux menaces terroristes, les habitants d’Eureka Street tentent de vivre vaille que vaille. Chuckie le gros protestant multiplie les combines pour faire fortune, tandis que Jake le catho, ancien dur au cœur d’artichaut, cumule les ruptures. Autour d’eux, la vie de quartier perdure, chacun se battant pour avancer sans jamais oublier la fraternité.
Le carrefour des Ecrasés
Le Carrefour des Écrasés, situé entre la rue Montmartre et le Faubourg Poissonnière, porte bien son nom. En ce mois de novembre 1891, le corps » sans visage » d’une jeune femme est découvert au petit matin sur le carrefour. Tout de rouge vêtue, la jeune femme ne portait pas de chaussures. Ce même jour, un certain Grégoire Mercier » berger en chambre » rue des Reculettes (XIIIe arrondissement), rapporte à Victor Legris, libraire et enquêteur à ses heures, un escarpin rouge de femme, contenant, en guise de semelle, le papier à en tête de sa librairie de la rue des Saints-Pères. Claude Izner, dans cette troisième aventure de l’intrépide Victor Legris et de son truculent commis, Joseph, nous entraîne de nouveau dans un merveilleux voyage au cœur du Paris de la fin du XIXe siècle.
L’artisan du crime
Une jeune femme se présente au poste de garde des carabiniers, afin de signaler la disparition de son amie. Suisses et enseignantes toutes deux, venues à Florence pour apprendre l’italien, elles ont décidé d’y rester. La jeune disparue travaillait le matin comme céramiste dans une petite ville voisine. Guarnaccia se rend sur place et y rencontre son homologue. Pensant un temps que la disparue s’est volontairement volatilisée à la suite d’un canular, l’insistance de son amie et le silence collectif et hostile des villageois persuadent rapidement Guarnaccia qu’un mystère plus grand et plus terrible se cache sans doute derrière cette affaire.
La pire hypothèse trouve sa confirmation quand le corps de la jeune femme est finalement découvert au milieu d’un tas de débris de poteries. L’enquête de Guarnaccia l’amènera à mettre à jour des secrets remontant à la fin de la Seconde Guerre Mondiale et aux heures sombres et troublées du régime mussolinien.
La pierre de vie
Accusé à tort d’avoir chassé une biche dans une forêt domaniale, le jeune Harry Talvace, fils cadet d’un chevalier anglais, et Adam, son frère de lait, fils de serf, se réfugient en France. A Paris, Harry se distingue par ses dons de tailleur de pierre et de sculpteur. Il est remarqué par Ralf Isambard, riche seigneur de Parfois, de retour des Croisades, qui désire faire bâtir une église sur ses terres, à la frontière galloise. Les deux hommes échangent alors un serment. Harry aura toute latitude pour accomplir son oeuvre; aucun moyen matériel ne lui sera refusé. En contrepartie, il devra demeurer sur place quoi qu’il advienne, jusqu’à ce que sa tâche soit achevée.
Le rameau vert
Lorsqu’elle signait encore ses romans de son véritable patronyme, Edith Pargeter, la mère spirituelle de frère Cadfael – Ellis Peters – témoignait déjà du suffocant pouvoir d’évocation qui fit des aventures du célèbre bénédictin le héros populaire que l’on sait. On le perçoit dans ce deuxième volume des aventures d’Harry Talvace le Jeune, de retour au pays natal, après l’épisode de La Pierre de vie. En cette première moitié du XIIIe siècle, les hostilités sont incessantes entre l’Angleterre où règne Henri III, fils de Jean sans Terre, et le pays de Galles dont le prince Llewelyn tente de préserver l’indépendance. Harry va se retrouver impliqué malgré lui dans les intrigues qui secouent la Cour.
Mort aux propriétaires !
En créant en 1951 le personnage de Georges Felse, détective du C.I.D. (Criminal Investigation Départment), Ellis Peters faisait ses premiers pas dans l’univers du « polar » et donnait du même coup à sa carrière d’écrivain un tournant dont elle ignorait elle-même qu’il la conduirait, un quart de siècle plus tard, à la gloire et à la fortune avec la série de Frère Cadfael. Aussi bien ces débuts-là furent-ils couronnés par l’une des plus fameuses distinctions du domaine, l’Edgar Award, ses juges ayant pu apprécier les qualités que l’on retrouvera dans chacun des épisodes ultérieurs de la « famille » Felse : un déroulement logique de l’intrigue, une psychologie subtile des personnages et surtout une pointe/pinte de bonne humeur qui ravit toujours les aficionados de Miss Peters.
Une mort joyeuse
Avant de mettre sur orbite le célébrissime frère Cadfel avec le phénomène succès que l’on sait, Ellis Peters avait déjà conquis ses galons de reine du crime à l’anglaise avec la saga familiale consacrée à l’inspecteur George Felse et son fils Dominic. C’est cette série Very British que Grands Détectives vous invite à découvrir à travers une première enquête placée sous le signe de l’humour et qui obtint à sa parution le prix Edgar Poe du meilleur roman policier de l’année.
Le conseiller d’Etat
1891. Depuis quelques années en Russie, la chasse à l’homme d’Etat est ouverte. Les groupuscules révolutionnaires fleurissent, les attentats sanglants se multiplient. Le général Khrapov, récemment promu gouverneur général de la Sibérie, vient d’être assassiné dans le train qui le conduisait à Moscou. Le tueur a usurpé l’identité du conseiller d’Etat Eraste Pétrovitch Fandorine en personne ! Piqué au vif, Fandorine se lance dans l’enquête, bien décidé à prendre de vitesse le colonel Pojarski, dépêché par la capitale pour résoudre l’affaire. Rude besogne en perspective…
Pleins feux
Un maître chanteur de haut vol réunit, au cours d’un weekend, quelques-unes de ses victimes dans sa résidence de campagne. Mais son plaisir sera de courte durée : il périra bientôt de mort violente. Ses invités forment une belle brochette de suspects : un commerçant enrichi par le marché noir, une bigame, un héritier trop impatient d’hériter, une voleuse, un traître à son pays. Mais il y a aussi la jeune Dorinda Brown, qui appelle Miss Silver pour établir son innocence et élucider l’affaire. Miss Silver, avec sa ténacité et sa sagacité coutumières, va entreprendre de démasquer l’assassin aux abois qui, jusqu’à la fin, laissera planer sur ses hôtes une menace de mort.
La méthode du crocodile
L’inspecteur Lojacono, accusé d’avoir frayé avec la mafia, a dû fuir la Sicile pour Naples afin d’éviter le scandale. Sa femme l’a quitté, sa fille refuse de lui parler et ses nouveaux collègues, qui le surnomment Montalbano en raison de ses origines siciliennes, le méprisent. Il est seul au commissariat le soir où l’on signale le meurtre d’un adolescent, abattu d’une balle dans la nuque devant chez lui. Arrivé sur les lieux du crime, Lojacono rencontre la substitut du procureur, une femme de caractère, qui lui confie l’enquête. Deux autres adolescents, d’âges et de milieux sociaux différents, sont retrouvés assassinés selon le même mode opératoire peu de temps après. À proximité de chacun des corps, le meurtrier a semé des mouchoirs en papier… Leur analyse révèle qu’ils sont imbibés de larmes. La presse surnomme aussitôt ce tueur en série « le crocodile », car comme le prédateur, il semble pleurer au moment où il tue ses victimes. Pour l’inspecteur Lojacono, cette théorie est ridicule. En revanche, le mode opératoire est assez similaire à celui d’un crocodile, qui observe sa victime, attend patiemment, sans bouger, tapi dans l’ombre…
Le dernier rivage
La découverte de l’énergie nucléaire est peut-être un des plus beaux fleurons de la science moderne, mais son utilisation pour fabriquer des bombes en constitue le plus grand danger. Chaque pays rêve de posséder H l’arme absolue » dans l’espoir de terroriser suffisamment ses voisins pour qu’ils n’aient pas à sen servir : telle est la théorie de la dissuasion, qui fait fond imprudemment sur notre sagesse. Les réactions en chaîne se produisent en politique aussi bien qu’en physique et il y a des fous partout. Qu’un petit pays lance la première bombe, les autres suivront. C’est ce qu’imagine Nevil Shute dans Le Dernier Rivage. En moins d’une semaine, toute vie disparaît dans un nuage de Poussière radioactive dans l’hémisphère Nord. On pourrait s’imaginer que cette poussière va se stabiliser. C’est compter sans les vents qui 1 entraînent irrésistiblement vers l’hémisphère Sud : dans six mois au plus, l’Australie sera le dernier rivage à succomber…
La gifle
Provocant, urgent, impitoyable, un roman coup de poing, une révélation dans la lignée d’un Don DeLillo ou d’un Jonathan Franzen. Lors d’un barbecue entre amis, un adulte gifle un enfant qui n’est pas le sien. Un incident qui va créer une onde de choc parmi les invités et provoquer une série d’événements explosifs. Mais aussi révéler, derrière les belles apparences, le racisme ordinaire, la drogue, l’alcool, la honte et une extrême solitude. Tour à tour violent et bouleversant de tendresse, un très grand roman qui dresse, avec une formidable lucidité, le tableau d’un Occident en pleine confusion.
En mémoire d’un prince
Nous sommes en 1815, après la défaite de Napoléon à Waterloo, les Bourbons sont de retour sur le trône de France en la personne de Louis XVIII et l’heure est aux règlements de comptes. C’est dans cette atmosphère trouble que Nicholas Segalla, alors agent en mission pour le Premier ministre anglais, enquête sur la disparition du Dauphin, fils de Louis XVI et de Marie-Antoinette. Est-il mort en 1795 à la prison du Temple ou s’est-il évadé, comme beaucoup continuent à le croire ? Le mystérieux enquêteur remonte le fil de cette passionnante énigme, à la poursuite d’un des secrets les mieux gardés de notre Histoire.
Emmanuelle
La jeune Emmanuelle n’a que dix-neuf ans lorsqu’elle épouse Jean et le rejoint à Bangkok. Elle ne connaît de l’amour que le rituel qu’impose la nuit de noces. Mais très vite se révèle à elle une autre vérité de la chair. Elle s’adonne sans retenue aux jeux érotiques qu’invente à son intention un précepteur éclairé. Son corps se métamorphose, ses formes s’affirment sous les caresses d’hommes et de femmes aux mains expertes. La nymphe s’abreuve à la source de leurs désirs, ses fantasmes s’incarnent en des scènes impudiques où elle explore les contours de plaisirs inavouables. Emmanuelle apprend vite, l’amour est sa seule loi. Elle ne connaîtra désormais, pour tout repos, que celui procuré par la jouissance pure, quel que soit le chemin qui y mène.
Défense et trahison
Après une brillante carrière militaire au service de la couronne d’Angleterre en Inde, l’estimé général Thaddeus Carlyon rencontre la mort, non dans l’affrontement d’une bataille, mais au cours d’un élégant dîner londonien. Accident ou homicide ? La belle Alexandra, épouse du général, confesse bientôt son meurtre, passible du gibet. William Monk, Hester Latterly et Oliver Rathbone travaillent d’arrache-pied pour faire tomber le mur de silence élevé par l’accusée et la famille de son mari ; ils cherchent désespérément une réponse à ce sombre et effrayant mystère, afin de sauver la vie d’une femme
Un cri étranglé
De quoi peuvent bien être coupables un père et un fils de la bonne société londonienne pour mériter la sanglante correction qui leur a été infligée dans un des quartiers les plus sordides de la ville ?
Au vu des témoignages, le sergent Evan semble très vite penser que le fils, Rhys Duff, toujours entre la vie et la mort, et incapable de parler ou d’écrire pour raconter les faits, n’est pas aussi innocent qu’il y paraît