La fortune de Cassia
A la mort de sa marraine, l’extravagante Leonora, Cassia hérite de cinq cent mille livres sterling, une somme colossale dans l’Angleterre des années trente. Aussitôt, elle s’octroie des vacances, s’achète une voiture et engage une nurse pour s’occuper des enfants, afin de reprendre sa carrière médicale abandonnée à contrecœur. Edward, son époux, comprend mal son désir d’indépendance, et le fossé entre eux se creuse d’autant plus que Cassia passe désormais beaucoup de temps à Londres. Là, elle renoue avec la société d’avant-garde qu’elle fréquentait dans sa jeunesse, revoit le bel acteur Rupert, son amour d’adolescence, ou encore Harry, qui est loin de la laisser indifférente. Mais, au moment même où son mariage vacille, de bouleversantes découvertes concernant Leonora l’obligent à s’interroger sur l’origine de cette fortune inespérée.
Trois jours avant Noel
Nora Reilly, célèbre auteur de romans policiers, n’a vraiment pas de chance. Passe encore d’être hospitalisée trois jours avant Noël pour une jambe stupidement cassée, mais quand son mari Luke et son chauffeur Rosita Gonzalez se font kidnapper par deux affreux méchants, Nora commence vraiment à se faire du souci. Pas tant pour le million de dollars que réclament les preneurs d’otages, mais bien pour la vie de ceux-ci. Heureusement, Nora a sous la main sa fille Regan, détective privée de son état. Celle-ci sera bientôt rejointe par Alvirah Meehan, une collègue bien précieuse. Sa couverture rouge ornée de houx mise à part, le récit n’a qu’un lointain rapport avec Noël, qui offre seulement une toile de fond à l’intrigue. Reste l’humour bon enfant et la curiosité pour un texte écrit à quatre mains et en famille, puisque pour la première fois la reine Mary et sa fille Carol ont décidé d’associer leurs détectives préférées. –Bruno Ménard
Tu m’appartiens
Susan Chandler, psychologue très médiatique, intervient régulièrement sur les ondes d’une radio new-yorkaise. Un jour, elle a l’occasion de s’intéresser au cas de Regina Clausen, une journaliste de télévision disparue après avoir débarqué d’une croisière à Hong Kong. On a seulement retrouvé dans ses affaires une bague avec l’inscription « Tu m’appartiens ». Une auditrice lui fait part de sa rencontre avec un homme qui, sur le bateau, lui a offert un bijou identique. Ce témoignage en déclenchera d’autres et Susan ravivera la folie d’un psychopathe qui n’aura plus qu’une idée en tête : la placer bien en vue sur la liste de ses prochaines victimes. À travers cette implacable mécanique meurtrière, Mary Higgins Clark trouve matière à mettre le lecteur à rude l’épreuve. Son dix-huitième roman, découpé en brefs chapitres, est une véritable course poursuite rythmée par une écriture efficace qui donne la sensation d’être aspiré par l’angoisse jusqu’à la dernière page.–Claude Mesplède
Les Desmichels – Tome V – Travaux
Une équipe d’ouvriers italiens, beaux garçons et fieffés coureurs, qui s’installe pour de grands travaux dans un village provençal brûlé de soleil et de passions secrètes, voilà de quoi bouleverser femmes et jeunes filles. Même Florina, la riche héritière au beau visage et aux jambes mortes. Même Vincente Revest, veuve trop jeune, sur le point de conclure un mariage de raison. Même la pauvre Angéline qui se tue à élever ses enfants. Mais les travaux finis, les camions s’en vont. « Tu n’es pas de ces femmes qui suivent un homme, un jour ici un jour là. Tu es de celles à qui il faut un toit sur la tête, une cuisinière avec la provision de charbon et de bois, même une chambre avec de gros rideaux et un coffre qui ferme à clé pour garder les sous. Oui, tu es comme ça et c’est peut-être parce que tu es comme ça que je t’ai tant voulue »…
Les Desmichels – Tome IV – La demoiselle
Rosine Jouve, née Desmichels, veut que sa fille Aubette devienne une demoiselle. Elle en sera une. Mieux, elle sera par définition » la Demoiselle », l’institutrice de campagne qui, au prix d’un travail inhumain, face à la hargne et aux calomnies de tout un village, gagnera quelques centaines de francs par mois pour nettoyer de leur crasse corporelle et cérébrale des générations d’enfants, dont elle devra tuer à la fois les poux et les mauvais instincts. Seule issue, lorsqu’à vingt-cinq ans on est veuve, jolie, pauvre et ardente, un mariage « raisonnable « . Pourquoi faut-il qu’il y ait sur la colline un château ruiné, et le séduisant Georges de Saint-Aime… ?
A soixante jours d’intervalle, deux garçons naissent sur le domaine des Michels, la Guirande. Firmin, c’est l’héritier du nom, de la terre, le fils du maître, le maître de demain. L’enfant de Pascaline la servante s’appelle Pascal, il porte le nom du berger Nans, il sera berger et pourtant le premier conçu, l’enfant de l’amour, c’est lui. Saura-t-il pardonner à sa mère sa passion de jeunesse et dominer celle, irrépressible et partagée, qui le jette vers Félicie, la femme de Firmin… ? Le talent chaleureux et sauvage de Thyde Monnier sert à merveille le drame de Nans et son âme déchirée.
Les dents du tigre
Le XXIe siècle s’est ouvert sur une ère d’hyper-terrorisme. Frapper n’importe où, n’importe qui. n’importe quand, tel est le mot d’ordre des nouveaux monstres sans visage, et, face à eux, CIA et FBI se sentent désormais impuissants. Pour répondre à cette violence aveugle. il faut un réseau et une force imparables. Le « Campus » est une institution indépendante du pouvoir politique. qui s’appuie sur des agents très spéciaux. La mission de ces jeunes recrues est de neutraliser les terroristes et d’éliminer le moindre élément nocif. Quitte à enfreindre les règles. Mais, déjà, la menace islamiste met à feu et à sang des centres commerciaux sur tout le territoire américain. Le Campus est prêt à intervenir. Le nouveau roman de Tom Clancy est peut-être le plus actuel : fondé sur des faits réels et sur une nouvelle génération de héros, dont le fils de Jack Ryan, il mêle fiction et réalité pour notre plus grande terreur.
Le vengeur
Une connaissance parfaite de la situation géopolitique et militaire internationale, un sens infaillible de l’action, un génie de la prospective : Frederick Forsyth est sans nul doute le maître du roman d’espionnage. De l’enfer du Vietnam aux charniers de Bosnie et aux jungles de l’Amérique centrale, ce récit infernal d’une double traque nous entraîne dans les arcanes de la diplomatie. Un cauchemar d’une totale actualité où l’angoisse se mêle au meilleur suspense politique. Le grand retour de Frederick Forsyth.
Ahlam
Lorsque Paul Arezzo, célèbre peintre français, débarque à Kerkennah en 2000, l’archipel tunisien est un petit paradis. L’artiste s’y installe et noue une forte amitié avec la famille de Farhat, un pêcheur, particulièrement avec Issam et Ahlam, ses enfants incroyablement doués pour la musique et la peinture. Peut-être pourront-ils, à eux trois, réaliser le rêve de Paul : une œuvre unique et totale où s’enlaceraient tous les arts.
Le minotaure
On le croyait mort. Mais Jake Grafton est de retour pour affronter le Minotaure dans les labyrinthe du Pentagone. Héro du Vol de l’Intruder et de Dernier vol, le voici appelé en remplacement d’un officier tué dans des conditions mystérieuses. Son rôle : mener à bien le programme ultra-secret Athena, concernant un avion « furtif » du dernier cri ; et déjouer, parmi des agents secrets, des hommes politiques, des financiers, des technocrates impliqués dans des programmes d’armement de plusieurs milliards de dollars, une machination ourdie par des intelligences de premier ordre…
Tempete rouge
Tom Clancy était déjà l’auteur de l’éblouissante odyssée-cavale à l’Ouest d’un sous-marin soviétique (Octobre rouge), si documentée qu’elle avait été éditée par l’Académie navale américaine d’Annapolis. Il récidive avec un roman-fleuve à mi-chemin du jeu guerrier, cher aux stratèges et aux surdoués de l’informatique, et du grand roman de guerre. L’invention géniale du livre, c’est la maskirovka, savant coup de bluff destiné à égarer les Occidentaux…
Red square
Une voiture explose dans la nuit, près du périphérique de Moscou. A son bord, Rosen, le banquier des mafias géorgienne et tchétchène. Pour le policier Arkady Renko, héros de Gorky Park, c’est le début d’une enquête d’autant plus difficile que son adjoint, puis son supérieur hiérarchique trouvent dans la même période une mort violente. Un mot clé : Red Square, ce qui désigne à la fois la place Rouge et une toile de Malevitch, peintre censuré par l’ancien pouvoir, dont les œuvres sont elles aussi devenues objets de trafic. De Moscou à Berlin et Munich, où il retrouvera sa bien-aimée Irina, Arkady s’enfonce dans le chaos de l’ancien monde communiste, où la seule loi qui subsiste est celle du crime et de la corruption. Avec Martin Cruz Smith, les Etats-Unis tiennent enfin leur John le Carré. New York Times. Arkady Renko mérite sa place parmi les grands détectives des classiques du crime.
Crying freeman
La vie de Yo avait été tout entière vouée à l’art de la céramique, que son père lui avait enseigné. Ce soir- là, il savait que son exposition allait connaître un immense succès. Il a suffi d’un homme assassiné par deux Yakuza pour faire basculer l’événement dans le cauchemar. Avant de mourir, la victime a eu le temps de jeter une pellicule photo dans un vase. Yo la fait développer. Apparaissent les images choquantes d’un homme nu, dépecé vif par deux tortionnaires. C’est un « Freeman », l’assassin d’élite des Fils du Dragon. Parce qu’il a découvert le terrible secret, Yo sera destiné à devenir le nouveau Freeman et sera transformé en machine à tuer par la « Tigresse », une vénérable sorcière des triades. Mais ce nouvel ange exterminateur a gardé quelque chose d’humain. Et ses larmes tombent dans les flaques de sang… Crying Freeman est le personnage culte d’une série de mangas et le héros du film éponyme de Christophe Gans. Chesbro, dont on connaît le goût pour les mythes et légendes, raconte cette histoire avec son inimitable talent.
Au pays des pierres de lune
A partir de 13 ans – Quand il neigeait à Boulogne, tous les Russes de l’immeuble étaient heureux. C’était la fête. Ma grand-mère débarquait dans ma chambre à sept heures du matin. « Debout là-dedans ! hurlait-elle. Regarde ! » Elle ouvrait les volets d’un geste magistral pour me montrer le ciel blanc. « Il neige ! Habille-toi ! Vite ! » Babou n’était pas une grand-mère ordinaire. Elle me racontait que les yeux des filles, en Russie, brillaient comme le reflet de mille pierres de lune dans la nuit. Les garçons les aimaient, ils les embrassaient, puis ils les oubliaient. C’est l’hiver de mes treize ans qu’à mon tour j’allais découvrir l’amour. Il s’appelait Boris. Il avait les yeux bleus et quelque chose au milieu qui me donna envie d’y plonger.
Le poing de Dieu
Saddam Hussein possédait-il un supercanon d’une portée exceptionnelle capable de provoquer un véritable Cataclysme ? La question qui a hanté les puissances internationales dans le face-à-face qui les a opposées à l’Irak est au coeur du terrifiant scénario imaginé par Frederick Forsyth. Alertés par le meurtre de Gerald Bull, un expert en artillerie qui comptait parmi ses «clients» le président irakien, les services secrets britanniques décident d’infiltrer un agent derrière les lignes irakiennes. A la veille du déclenchement de l’opération Tempête du Désert, les renseignements transmis par Mike Martin et le décryptage d’un étrange message radio intercepté à Londres confirment les plus incroyables hypothèses : quelque part en Irak se cache le « Poing de Dieu». Un grand Forsyth, documenté Comme un rapport de la CIA, précis comme le mécanisme d’une bombe à retardement. Une fiction plus que réelle qui vous convaincra qu’on ne vous a pas tout dit…
Sous mon Niqab
Zeina est née dans une banlieue française.
Elle a été élevée au sein d’une famille musulmane traditionnelle.
Elle ne voulait pas porter le voile.
Pourtant, elle a dissimulé ses cheveux, son corps, puis son visage, jusqu’à ses yeux. Elle a revêtu le hijab, puis le jilbab et enfin le niqab. Son mari l’y a contrainte, à force de reproches, de blâmes, puis de coups. Sa propre famille l’y a encouragée :pour tous, elle était devenue « la fierté de l’islam ». Zeina, elle,se sentait devenir une ombre, « un spectre » : peu à peu, elle a abdiqué sa volonté, sa dignité, son identité.
Pendant des années, elle s’est soumise. Sous son niqab, elle avait peur de se révolter. Hantise des coups, angoisse du déshonneur, terreur de l’Enfer dont la menaçaient les « sœurs » de la mosquée depuis qu’elle était enfant.
Jusqu’au jour où, aidée par une voisine, elle a trouvé le courage de s’enfuir. Elle a alors connu la rue, la misère, la traque impitoyable des siens. Elle a réussi, seule, à s’évader de la prison qui s’était refermée sur elle : aujourd’hui, Zeina a retrouvé un travail, sa liberté, et elle se reconstruit.
En butte au mépris des siens, au rejet, à la haine, aux menaces physiques, elle a décidé de raconter l’enfer qu’elle a vécu et son combat pour en sortir.
L’histoire de Zeina s’est déroulée en France, au XXIe siècle, à quelques centaines de mètre de chez nous.
La colline d’en face
La Colline d’en face est sans doute la clef de l’oeuvre de Catherine Paysan, une oeuvre d’une force singulière qui tout à la fois s’ouvre au monde, interroge l’Histoire et s’ancre dans le pays natal et la généalogie familiale : une mère institutrice, conteuse née, dévouée corps et âme à ses quarante-cinq élèves, un père rescapé de la guerre 1914-1918, gendarme puis secrétaire de mairie amou-reux des bois et des sentiers. Ensemble ils transmettent à leur fille un savoir incomparable fondé sur le goût des livres, de la nature et le respect de l’autre. Remarquable évocation d’un monde disparu, ce récit d’enfance qui se situe à Aulaines, dans la Sarthe, recrée à merveille la vie d’autrefois, ses rythmes, ses rites, son âpreté et ses plaisirs simples.
Croc-Blanc
Dans le Grand Nord sauvage et glacé, un jeune loup apprend à lutter pour la vie. Les premiers hommes qu’il rencontre, des Indiens, le baptisent Croc-Blanc. Auprès d’eux, il connaît la chaleur du feu de camp, mais aussi le goût du sang. Racheté par un Blanc cupide, il est dressé pour le combat et découvre la haine. Un homme pourtant le sauve de cet enfer. Croc-Blanc lui vouera un amour exclusif.
Médecin des trois corps
Qui sont ces guérisseurs philippins qui, d’un tour de main, enlèvent un appendice sans laisser de cicatrice ? D’où viennent ces fragments de chair qu’ils extirpent prestement des entrailles de leurs patients ébahis ? Charlatanisme ou science authentique ? Après la mort de sa mère et la crise qui s’ensuivit, l’auteur, médecin anesthésiste à l’hôpital parisien Broussais, découvre d’autres médecines et se rend à Manille pour suivre l’enseignement d’un célèbre guérisseur, Tony Agpaoa. Le savoir exceptionnel des guérisseurs philippins permettra à Janine Fontaine d’accéder à une réalité invisible. Après une éprouvante initiation, elle observera l’existence de trois corps : physique, énergétique et spirituel. Un plaidoyer troublant pour une médecine globale.
Le régne des illuminati
Les Illuminati… Ils vous surveillent depuis des siècles. Désormais, ils vont vous contrôler. Paris, siège de l’Unesco : l’abbé Emmanuel est abattu par un tireur isolé. Un assassinat rappelant à certains celui de Kennedy et qui alimente très vite les plus folles thèses conspirationnistes. D’autant que la juge Gardane a découvert que le tueur était franc-maçon. Á charge maintenant pour le commissaire Marcas de faire la lumière sur les possibles implications de cette révélation. De Paris à San Francisco, Marcas va affronter le fantôme d’une société secrète qui enflamme les imaginations depuis sa disparition mystérieuse, au XVIIIe siècle. L’enjeu : une découverte aux frontières de la science. « Terrifiant et authentique. » Le Point
Code SSN
21 février 2003 : la United Fuels Corporation annonce la découverte en mer de Chine d’un gigantesque gisement pétrolier, au large des îles Spratly. 23 février 2003 : coup d’État en Chine. Le conservateur marxiste Li Peng s’empare du pouvoir. 26 février 2003 : la Chine envahit les îles Spratly. Un pétrolier américain est arraisonné. 27 février 2003 : l’US Navy est placée en alerte maximum. Les porte-avions Nimitz et Independence font route vers l’archipel. A bord de l’USS Cheyenne, un sous-marin nucléaire de la dernière génération, fleuron de la flotte américaine, le commandant Bartholomew « Mack » Mackley reçoit l’ordre de les rejoindre. Sa vraie mission : empêcher la déflagration mondiale. Après Octobre rouge, Jeux de guerre et Danger immédiat, le nouveau technothriller de Tom Clancy nous plonge dans un suspense plus angoissant que jamais, nourri d’une connaissance hors pair des technologies militaires les plus avancées.
Les guerriers du ciel
Ils volent à plus de Mach 2 à bord d’appareils saturés d’armes. Il leur faut apponter ou décoller à n’importe quelle minute du jour ou de la nuit, quel que soit le temps… Un centième de seconde d’inattention et c’est la mort… Jake Grafton, le héros du Vol de l’Intruder, fait partie de ces « guerriers du ciel », pilotes de l’aviation embarquée américaine. Parce qu’il a corrigé un homme qui insultait les vétérans du Viêt-Nam, le voilà sanctionné, et chargé d’instruire les plus jeunes d’entre eux sur le porte-avions Columbia. Un enseignement que leur inexpérience rend paradoxalement aussi dangereux que bien des opérations de guerre. Au fil d’un roman truffé de péripéties, Stephen COONTS nous raconte l’extraordinaire aventure – en temps de paix – de ces hommes qui n’ont qu’une alternative : être le meilleur ou mourir.
Destins de guerre
À Tokyo, les ultra nationalistes ont pris le pouvoir, menés par l’ambitieux Atsuko Abe. Leur objectif : mettre la main sur les immenses champs pétrolifères de Sibérie. Même si le prix à payer est une troisième guerre mondiale… Le conflit éclate. Les États-Unis décident de ne pas intervenir directement mais fournissent à la Russie une escadrille mercenaire formée de F-22 Raptor, le seul avion de chasse capable de tenir tête au terrible avion furtif Zéro des japonais. Deux armes. Deux hommes : le colonel Cassidy et le capitaine Jimura, autrefois amis. Devront-ils s’affronter en un combat mortel, pour épargner au monde une nouvelle bataille nucléaire ? Commence un festival de combats aériens exceptionnels, orchestrés par l’auteur du Vol de l’Intruder, maître absolu du thriller de guerre.
Le vétéran
Quelle que soit l’histoire : vengeance tardive, espionnage, international, escroquerie au miracle, trafic de drogue ou trafic d’art… le talent de l’auteur du Quatrième protocole et de L’Alternative du diable est incontestable. Plus efficace que jamais, la «mécanique Forsyth» a encore frappé !
Statues de sang
« Mes agneaux, mes agneaux », entonna Samuel Mordecai en entrant dans le car. « Demain est pour vous un jour spécial, et pour ce jour spécial nous avons un habit spécial que vous allez porter » Ainsi parle le prophète fou de la secte armée des Jezréélites qui se prend pour le fils de Jésus. Il retient, au Texas, onze enfants et leur chauffeur dans une fosse hermétique creusée dans la terre pour les « purifier » en vue du sacrifice ultime. Malgré sa répugnance, la journaliste Molly Cates livrera une véritable course contre la montre, avec l’aide du FBI, pour neutraliser le gourou.
Tengu
C’est le plus redoutable des démons de la mythologie japonaise. Le pouvoir maléfique du Tengu ne connaît pas de limites. Ceux qu’il possède se transforment en de véritables machines à tuer, dotées dune force surhumaine, insensibles à la douleur, invincibles au combat. Les guerriers masqués du Tengu se sont infiltrés à Los Angeles. A eux seuls ils pourraient plonger la ville dans un bain de sang, mais ils ne sont que l’un des éléments d’un plan diabolique qui vise à rager les Etats-Unis de la carte, une bonne fois pour toutes.
la disparue de sacramento
Qu’est-il arrivé à April Wayne, la stagiaire du charismatique sénateur de Californie, Eric Barry ? Cette question, tout le monde se la pose depuis que la jeune femme a été vue pour la dernière fois en compagnie de son patron dans un bar de Sacramento… A commencer par Gloria Wayne, la mère d’April. Plongée dans les affres de l’angoisse, elle révèle publiquement la liaison de sa fille avec le sénateur et se sert des médias pour faire pression sur lui et l’amener à craquer. Car lui seul, elle en a la certitude, détient la vérité sur la disparition de sa fille. Suzanne Barry, ensuite. Soumise et effacée, la femme du sénateur a toujours soutenu son mari. Mais face aux preuves de son infidélité et au scandale qui menace d’éclater, elle comprend que cet homme est en réalité un étranger pour elle. A leurs interrogations s’ajoutent celles des proches de la disparue, de la presse, de l’opinion publique. Seul Eric Barry pourrait leur répondre. Mais, lancé en pleine campagne électorale, il ne peut accepter que son image d’homme politique brillant, charmeur et respecté soit ternie. Pour lui, une seule chose compte : que cette affaire soit étouffée au plus vite.
Sous le regard de l’ange
Lieutenant à la brigade des homicides de Nashville, Taylor Jackson ne se laisse pas facilement décontenancer. Mais l’effroyable sauvagerie du meurtre d’une jeune femme et, plus que tout, la présence d’une petite fille qui a visiblement été témoin du meurtre de sa mère la bouleversent profondément. Prête à tout pour élucider ce crime, elle découvre avec stupeur que la victime, une mère de famille irréprochable en apparence, participait au tournage de films pornographiques et de vidéos de couples filmés à leur insu. Pire encore pour Taylor : plusieurs de ces vidéos la mettent elle-même en scène, ce qui non seulement menace sa carrière et sa réputation, mais fait bientôt peser sur elle les pires soupçons. Et malgré la protection de John Baldwin, le brillant profileur du FBI avec qui elle vit une relation passionnée, Taylor, prise dans un engrenage qui lui échappe, sent l’étau de resserrer impitoyablement autour d’elle.
Les Thibault – Tome I
Les Thibault est une vaste suite romanesque de Roger Martin du Gard (1881-1958), composée de huit tomes d’inégale longueur dont la publication s’est étalée de 1922 à 1940. C’est tout particulièrement pour cette œuvre, et bien qu’il lui restât encore à en écrire l’Épilogue, que Roger Martin du Gard reçut, dès novembre 1937, le prix Nobel de littérature. Le cycle se compose de huit romans : Le Cahier gris (1922), Le Pénitencier (1922), La Belle Saison (1923), La Consultation (1928), La Sorellina (1928), La Mort du Père (1929), L’Été 1914 (1936) et Épilogue (1940).
In utero
Il n’y a aucune raison de paniquer. Nous allons créer et accompagner une existence. C’est une formidable nouvelle, me dis-je en tapant vol aller simple Patagonie sur mon clavier. Journal de grossesse d’un futur père, In utero relate cette aventure intime et universelle, avec ses joies, ses angoisses et ses questions fondamentales. Faut-il se reproduire dans un monde surpeuplé? Comment faire rire une femme enceinte? Et surtout, peut-on accoucher en chaussettes?
Princesse copine-en-chef
Éliette a plein de copines, mais sa préférée, c’est définitivement sa cousine Alice. Alice est gentille, Alice est patiente, Alice est accommodante. Jusqu’au jour où Alice en a assez de faire tout ce que dicte sa princesse de cousine-copine…
Pluie de flammes
Pilote chevronné, Luke Henry a vu sa carrière brisée à la suite d’une erreur commise au cours d’un vol d’entraînement. Il fonde alors sa propre école de pilotage, à Tonopah, dans le Névada, où ses élèves apprennent à combattre sur des Mig-29. Parmi eux, un groupe d’islamistes pakistanais, conduit par le major Riaz Khan. Leur objectif : la préparation d’un attentat sur le sol américain, qui déclencherait une catastrophe nucléaire d’une ampleur inégalée. Luke Henry arrivera-t-il à les stopper avant qu’ils ne mettent leur menace à exécution ? Ecrit quelques mois avant les événements du 11 septembre 2001, un technothriller prémonitoire, où se profile l’ombre d’un certain Oussama Ben Laden.
Le pivert
Un assassin professionnel, amateur de poésie zen, grand spécialiste de Sun Tzu et qui tue avec l’efficacité d’un ninja. Qui respecte le code d’honneur des samouraïs en prévenant au préalable ses victimes, leur indiquant à l’avance le lieu où il agira ainsi que l’arme qu’il utilisera. Pourchassé en vain par les polices du monde entier et surnommé « le Pivert », à cause de la signature très caractéristique qu’il laisse toujours sur la scène du crime : un bout d’écorce troué sur lequel a été gravé un haïku. Si jamais personne n’a réussi à le vaincre, c’est peut-être parce que le Pivert, maître absolu en arts martiaux, en philosophie zen, en calligraphie, en poésie n’a encore jamais trouvé un adversaire digne de lui. En face de ce samouraï moderne, un Occidental vieillissant : Mark Clemens, un ex-flic de Scotland Yard un peu amer de n’avoir jamais pu le coincer. Seul, avec ses doutes de cartésien obstiné, contre les tueurs des Triodes de Hongkong, les hommes de main de la mafia chinoise de la porte de Choisy à Paris. Pour Clemens, un combat quasiment désespéré, et où il ne dispose que d’une vague piste pour retrouver le tueur : Calvin Ferris, un jeune violoncelliste, fréquemment sujet à des phénomènes d’ordre paranormal, qui a eu la « vision » prémonitoire de chacun des forfaits du Pivert. Coïncidence plus que troublante : à chaque fois que ce dernier est passé à l’action – à Londres, Bombay, Canberra, Milon, New York ou Paris Ferris était également présent. Clemens commence ainsi une hallucinante descente aux enfers.
Ailleurs
Quittant l’Australie avec ses deux enfants, Olivia se réfugie en France dans la demeure familiale où elle a grandi. Après des années d’absence, elle y retrouve sa mère et son frère, de retour avec sa femme. Dans cet univers fragile, riche en émotions, chacun tente de tenir bon tandis qu’un tragique secret les rapproche sans cesse d’une possible rupture. Conte noir et fascinant, Ailleurs est à la fois troublant, subtil et profond.
Le veilleur de nuit
Au premier abord, un simple fait divers: un homme jeune, dans le secret de son jardin, creuse un puits profond qu’il aménage; il enlève une jeune fille et l’y séquestre. Mais lorsque, assistant au forage de Siméon Leverrier, le lecteur pénètre au coeur de l’homme, et sonde ses intentions, l’envoûtement commence. Le veilleur de nuit poursuit la réalisation d’un rêve apparemment puéril, fruit de ses lectures hâtives. Le trésor enfoui qui l’attire, est-ce la fortune, le vestige d’un passé révolu ou un autre soi-même à peine soupçonné? Le drame se reconstitue au cours d’un débat (ou plutôt d’un procès) qui oppose le coupable silencieux – devant un tribunal ou en son fors intérieur? – aux investigations d’un juge terriblement perspicace.
Le temps des fruits
« Le titre du livre évoque la venue du printemps. Pourtant, les créatures du Temps des fruits traversent un paysage rude, violent, découvert par l’homme depuis peu. Héritiers de mythes et de souvenirs épars, ils ne conservent, du paradis terrestre primitif, que des lambeaux de rêves, des traces d’un monde épique disparu. En leur qualité de pèlerins, ils explorent le désordre de la réalité, tout en aspirant à l’éloquence des gestes dramatiques, à des sentiments d’une densité archéologique. Quasiment aphasiques, privés du prestige du verbe et de la voix, des bruits polysémiques, il ne leur reste que l’héritage d’émotions funestes, passionnées, sauvages et de gestes subtils, distraits, parfois raréfiés. » Ainsi s’exprime l’auteure à propos de ce recueil de nouvelles, écrites à vingt-huit ans. Peut-on parler de « personnages » à propos de ces êtres sans nom, qui évoluent à travers le recueil ? Nelida Piñon se dirige à pas sûrs vers une forme de narrativité à la limite de la parabole.
Le secret du Président
Vingt ans plus tôt, à Saigon, Jake Cazalet a vécu avec une Française une aventure brève et ardente, qu’il n’a jamais oubliée. Devenu président des États-Unis, il voit ressurgir ce passé de la façon la plus bouleversante en la personne de Marie, une fille née de cette idylle. Il ne l’a jamais su. Malheureusement, d’autres que lui détiennent ce secret.
Un groupe de fanatiques de l’extrême droite israélienne compte bien s’en servir pour exercer le plus terrible des chantages. Deux hommes – Sean Dillon, l’agent britannique d’origine irlandaise, et Blake Johnson, patron d’une cellule de crise secrète de la Maison-Blanche – ont pour mission de sauver à la fois la paix et la fille du Président. Mais comment ? Un suspense plus implacable que jamais, signé par l’auteur d’Opération Cornouailles.
L’équitation
Henry Aublet a passé sa vie à observer le comportement des chevaux, à étudier la façon dont ils communiquent entre eux par les signes et les sons. Il a ainsi dressé un véritable vocabulaire de la langue équine. Ses recherches l’ont amené à découvrir d’autres moyens de communication plus subtils encore qu’il utilise avec succès. En précurseur des » nouveaux maîtres » de l’équitation, Henry Aublet préconise une approche par la douceur. Voulez-vous parler cheval ? penser cheval ? êtes-vous ce cavalier soucieux d’améliorer ses performances en compétition, en équitation de loisir… vous trouverez sans nul doute, ici, quelques réponses. Grand classique de la littérature équestre en Angleterre, Je parle aux chevaux… ils me répondent est un best-seller réédité en permanence dans de très nombreux pays. C’est un livre passionnant, plein de sagesse et d’enseignements, illustré d’anecdotes savoureuses… Laissez donc Henry Blake et ses amis Black Beauty, Rostellan ou le vieux Cork Beg vous les conter.
Ne savoir rien
Une femme, que l’auteur a placée dans le milieu de la grande bourgeoisie parisienne, raconte le drame qu’elle a vécu et qui lui pose une terrible énigme. Le mystère ne fait pas de ce récit un roman policier. Nous savons comment, pourquoi et par qui le crime a été commis, et il porte en lui-même son châtiment : les regrets ajoutés aux remords. À travers cette confession, nous voyons la lente évolution d’un amour que la peur transforme en haine et où la fatalité prend le visage d’une enfant aux yeux claires. C’est, dans la tradition classique une œuvre pénétrante et vigoureuse, une peinture magistrale du réseau des apparences, celles des faits et celles des témoignages derrière lesquelles il est parfois impossible de discerner la vérité.
Un chapeau de paille d’Italie
Quelques heures avant son mariage, la gourmandise de son cheval conduit Fadinard aux plus folles mésaventures : poursuivi par les invités de la noce, qui n’y comprennent rien, il lui faut sous la menace se précipiter dans la boutique d’un modiste, puis dans les salons d’une comtesse, ensuite dans l’appartement d’un cocu, pour se retrouver finalement chez lui, où il aurait mieux fait de rester, car c’est là que se trouvait la solution. Un chapeau de paille d’Italie est le premier chef-d’œuvre du vaudeville à couplets, comme Le Cid était celui de la tragédie. Sans cette pièce, nous n’aurions eu ni Le Dindon, ni Un fil à la patte, ni La Dame de chez Maxim. C’est tout dire.
Le livre d’étoile
Mais comment on va là-bas ? En bateau ou en avion, on peut pas autrement, c’est la mer qu’elle nous sépare de la France, on peut autrement tu crois, on peut pas ! Non ma fille, moi dans le bateau ou l’avion, jamais de la vie ! Mon coeur fendu en deux si je fais ça, impossible, je prends pas, ça suffit tout ça. C’est pas possible maman, il faut qu’on trouve une solution ! Quelle solution a-t-on imaginée pour que Mémé l’Étoile quitte l’Algérie et rejoigne le reste de la famille déjà «rapatriée» de Tlemcen en France ? Mémé accepte de retracer le long chemin de l’exil, mais à condition qu’on ne lui coupe pas la parole à tout bout de champ, sinon c’est plus le charme de raconter, d’accord ? Après Le voyage de Mémé et L’essuie-mains des pieds, on retrouve le personnage d’Étoile, la grand-mère de Gil Ben Aych.
Le défi de l’argent
George Soros est le gourou des marchés financiers. Quand il achète des mines d’or, le métal jaune monte. Et l’or baisse si l’on apprend qu’il a vendu. Celui qui aurait investi 50 000 francs dans son Quantum Fund en 1969 serait aujourd’hui à la tête de 60 millions ! Soros est devenu malgré lui l’homme qui fait trembler les marchés et le symbole de la spéculation internationale. Et pourtant, il est l’un des plus féroces critiques de ce système : « Si les marchés ne sont pas réglementés rapidement, explique-t-il, nous allons au-devant de catastrophes pires que celles des années trente. » Milliardaire, il est aussi philosophe et philanthrope : il donne chaque année 300 millions de dollars pour faire vivre un réseau de fondations qui, en particulier, aident l’Europe de l’Est et la Russie à sortir du communisme. Ce prophète est l’un des hommes les plus influents et aussi l’un des plus mystérieux qui soient. Ses fondations enseignent la tolérance et les valeurs démocratiques. Il a bloqué la fuite des savants russes vers l’Ouest. Que pense-t-il de la France au plan de la croissance ? de l’Europe ? de notre avenir ? Il répond d’une manière fulgurante à toutes les questions que nous nous posons. La philosophie qui l’a conduit à devenir le plus grand financier du monde a été, pendant des années, un secret bien gardé. La voici révélée.
Comment vivaient les grecs
Le présent ouvrage décrit avec éclat la manière de vivre et de penser des Grecs du V éme siècle avant notre ère. Voici les diverses activités de la felle grecque chez elle, de l’artisan dans son atelier, du paysan labourant sa terre, et aussi le labeur harassant des esclaves dans les mines d’argent. Voici les discussions animées à l’assemblée dans l’agora, les sportifs se mesurant dans le stade d’Olympie, les sombres mystères de l’oracle de Delphes et les passionnants concours dramatiques d’Epidaure, avec leurs meilleurs de spectateurs enthousiastes.
Dom Juan
« Épouseur du genre humain », « grand seigneur méchant homme », le Dom Juan de Molière fait de l’abuseur de Séville un mythe. Courtisant puis rejetant toutes les femmes, sourd aux prières de son père et de son épouse délaissée, le séducteur court à une mort certaine, prix de son libertinage.
1940 : De l’abime à l’espérance
Janvier 1940 : c’est la « drôle de guerre » entre la France et l’Allemagne, une attente interminableconçue par Hitler comme un piège dans lequel les armées alliées s’enlisent. En mai, c’est la « guerreéclair », l’assaut, et la France s’écroule comme un château de cartes. C’est l’abîme, l’étrange défaite. Et tous sont coupables. Ces généraux français enfermés dans leur passé. Ces hommes politiques profitant de la défaite pour régler leurs vieux comptes. Hitler qui jubile, Rommel qui fonce avec ses panzers. Le maréchal Pétain, appelé comme un sauveur, qui sollicite l’armistice. Et pourtant l’espérance se lève, au creux même du désastre. Le général de Gaulle clame le 18 juin : « La flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre ». Elle ne s’éteindra pas.