Livre audio – Comme une ombre
Quasi neuf, sous cellophane (1 CD MP3, Durée : 6 h 15) – Alexandra veut parcourir le monde librement, sans subir les gardes du corps que son père lui assigne. Les faire tourner en bourrique est d’ailleurs son sport favori. Avec Tom Drake, les choses risquent pourtant de changer. En bon militaire, il ne se laisse pas intimider par la jeune femme. Et qui sait, un jour, elle aura peut-être besoin de lui pour de bon… Découvrez ce roman revisité et réinventé, avec un chapitre supplémentaire qui vous entraîne dans les surprenantes coulisses de sa création. En bonus, savourez une nouvelle désormais introuvable comme seul Gilles Legardinier sait en écrire. Anatole de Bodinat nous entraîne dans le périple d’une jeune fille téméraire et intrépide. L’homme qui la suivra comme son ombre n’est pas au bout de ses surprises… – Lu par Anatole de Bodinat
Le musée idéal de l’histoire de France
L’histoire passionne et divise les Français. Le projet d’une « Maison de l’histoire de France » suscite des polémiques enflammées, qui ne sont pas près de cesser… Peut-être parce qu’aucun musée ne pourra jamais proposer une vision d’ensemble de cette histoire ? Dans son exil de Sainte-Hélène, Napoléon Bonaparte désignait Fontainebleau, château de pièces et de morceaux, sans cesse remanié du Moyen Age à l’Empire, comme « la maison des siècles ». L’expression peut s’appliquer à la France tout entière, façonnée sur deux millénaires par des influences multiples. C’est bien pourquoi ce « livre musée » de l’histoire de France rassemble des lieux, des objets et des documents de toutes époques et de toutes provenances, parfois fort loin du territoire de l’actuel Hexagone. En le parcourant, le lecteur découvrira une histoire surprenante, largement déployée dans le temps et l’espace, une histoire aux dimensions du monde, rendue vivante et tangible par la magie de trésors fabuleux qui ont traversé les âges. Entrez dans l’histoire de France, dans son musée idéal, à la découverte de 300 objets d’exception qui l’ont façonnée.
Les mystères de Jérusalem
À New York, Paris, Moscou et jusque sur les bords de la mer Morte, un manuscrit vieux de plus de deux mille ans fait couler bien du sang : il dévoile l’une des soixante-quatre énigmes du rouleau des Ta’amrés, qui protègent encore aujourd’hui le trésor du Temple de Jérusalem. Mais au-delà de l’appât de l’or, érudits, mafieux et terroristes convoitent ce manuscrit plusieurs fois millénaire parce qu’il pourrait éclairer l’énigme des énigmes : Pourquoi Jérusalem ? Pourquoi un village accroché aux flancs arides des monts de Judée a-t-il été choisi par l’Éternel pour y bâtir sa demeure ? Les clés se trouvent aux sources mêmes de l’histoire de ce lieu où se croisent depuis des siècles tous les espoirs et toutes les violences. Un écrivain passionné par l’histoire de la ville se laisse entraîner par un jeune journaliste du Veux York Times dans cette chasse au passé. Il a conscience pourtant du danger : percer les mystères de Jérusalem fera trembler le monde. Roman policier, roman d’aventures, roman de culture, Les Mystères de Jérusalem mêlent la fiction et la réalité, le suspense et l’érudition, pour emporter le lecteur avec un art aussi subtil qu’efficace.
L’ombre d’une vie
Au soir de son départ à la retraite, monsieur Takewaki s’effondre dans la rue, les bras chargés de fleurs. Il est admis en soins intensifs à l’hôpital. A son chevet se succèdent bientôt médecins, infirmières, amis et proches, les remords autant que les regrets. Mais, bientôt, alors qu’il s’enfonce dans un profond coma, son esprit l’entraîne hors de son corps, dans une échappée belle à la redécouverte de son ancienne vie, à la poursuite des ombres qui ont composé son existence. En dépit de son immobilité forcée, et tandis qu’il perçoit les échos des conversations, il reconstitue peu à peu le sens d’une existence pleine d’émotions, au point de revenir au jour même de sa naissance. Pour renaître, à nouveau.
La vie secrète des animaux
Le talent de conteur et de vulgarisateur de Peter Wohlleben continue d’opérer avec La Vie secrète des animaux. Les droits des animaux, la prise en compte de leur intelligence et, plus récemment, de leur conscience, la question de la souffrance animale, tous ces sujets sont au coeur de l’actualité. Après les arbres, Peter Wohlleben nous ouvre, à sa manière toujours simple, personnelle et imagée, les portes d’un nouveau monde caché : non plus seulement la pensée ou l’intelligence animales, mais le champ complet de leurs émotions.
L’espion qui venait du froid
Roulez à trente à l’heure, ordonna l’homme d’une voix tendue, anxieuse. Je vous indiquerai le chemin. Quand nous serons arrivés, il faudra descendre de voiture et courir jusqu’au mur. Le projecteur sera braqué sur l’endroit où vous devez passer ; tenez-vous immobiles dans le rayon lumineux. Dès que le faisceau sera déplacé, commencez à grimper. Vous aurez quatre-vingt-dix secondes. Vous monterez le premier, dit-il à Leamas, et puis ce sera au tour de la fille.»Roman de la guerre froide et de la trahison, roman du cynisme et de la raison d’État, prix Somerset Maugham, best-seller mondial adapté au cinéma avec Richard Burton, L’espion qui venait du froid est un chef-d’œuvre absolu qui a révolutionné le roman d’espionnage.
La constance du jardinier
Tessa Quayle, jeune et belle avocate anglaise, a été sauvagement assassinée près du lac Turkana dans le nord du Kenya. Son compagnon de voyage et amant supposé, médecin africain d’une organisation humanitaire, a disparu sans laisser de trace. Justin, l’époux de Tessa, diplomate de carrière au haut-commissariat britannique de Nairobi et jardinier amateur, se lance dans une quête solitaire à la recherche des tueurs et de leur mobile. Sa quête l’entraîne à Londres, puis à travers l’Europe et au Canada, pour le ramener en Afrique jusqu’au Sud-Soudan et se terminer sur les lieux mêmes du crime. Une odyssée pleine de violence et de fureur où se trament les sombres machinations de multinationales pharmaceutiques, où se nouent d’étranges alliances politiques.
Et tandis que s’éveille la conscience de Justin, tandis qu’il se rallie à la cause de Tessa, allant jusqu’à achever la mission qu’elle s’était assignée, sa plus grande révélation sera la découverte de cette femme qu’il n’a guère eu le temps d’aimer. La Constance du jardinier mêle l’histoire bouleversante d’un homme grandi par la tragédie et l’impitoyable exploration de la face cachée de la mondialisation par l’un des romanciers les plus incisifs de notre époque.
La vengeance du wombat
Wombats sur ma gauche, wombats sur ma droite : tous piétinaient et grognaient. Planté parmi eux au clair de lune, immense, le corps flasque et hardi, le filet dans une main, la seringue dans l’autre, j’attendais le wombat qui m’intéressait. Avec l’aisance du geste enchaîné, je lui lançai le filet sur le corps. Il le déchiqueta en moins de deux secondes. Comment étais-je censé m’y prendre à partir de là? Je n’eus pas le temps de me décider. Le wombat s’approcha de moi en poussant un grognement meurtrier, avec la ferme intention d’anéantir tous les mythes sur le caractère inoffensif et herbivore des wombats. Une rencontre dans un bar, quelques bières fraîches, un rien de faiblesse, et voilà Kenneth Cook, écrivain d’âge mûr en léger surpoids, embarqué dans d’incroyables aventures où la faune humaine et animale du bush joue le premier rôle. Kangourou suicidaire, koalas explosifs, wombat vindicatifs, reptiles dérangés, chercheurs d’opales amateurs de paris stupides, Aborigènes roublards : ils finissent toujours par contrarier son penchant naturel pour le confort. Heureusement, car Cook en tire une brassée d’histoires plus vraies que nature, racontée avec un art consommé du gag, dans toute leur improbable hilarité.
Septuple vainqueur du Tour de France devenu héros populaire lors de son retour en selle après son cancer, Lance Armstrong, acculé par des preuves accablantes, a fini par avouer son cocktail gagnant d’EPO, testostérone et transfusions sanguines. Grâce aux témoignages de ses coéquipiers, médecins, coachs, mais aussi, pour la première fois, de ses parents et intimes, l’enquête de Juliet Macur livre le récit le plus complet de l’ascension et de la chute fulgurante d’Armstrong.
Renaissance
Lorsque Amanda perd brutalement son mari, tout son univers s’écroule. Elle qui a quitté Hollywood sans regret vingt-six ans plus tôt, alors que sa carrière d’actrice était en pleine ascension, pour se consacrer à son mari, à son foyer, et aux deux petites filles qui vont illuminer leur union, se retrouve soudain totalement désemparée et perdue.
Sa vie n’a plus de sens : elle ne travaille pas, n’a plus à s’occuper de personne. Ses filles, qui sont mariées, s’inquiètent de l’état dépressif de leur mère et essaient de l’en sortir. Mais rien n’y fait. Amanda sombre dans le désespoir. Jusqu’au jour où sa fille cadette l’invite à une fête organisée par son beau-père. Amanda accepte. C’est alors que le miracle se produit. Amanda découvre que Jack, le beau-père de sa fille, n’est pas le don Juan superficiel et assez vulgaire qu’elle imaginait, mais un homme sensible et drôle qui sait la comprendre et l’amuser. Ils se revoient et Amanda reprend goût à la vie et au bonheur. Elle se sent à nouveau jeune, joyeuse et légère. Peu à peu, leur amitié se transforme en un sentiment plus profond, à la grande surprise d’Amanda qui imaginait plus cela possible. Et leur entente est telle qu’ils ne peuvent plus se passer l’un de l’autre, et qu’ils décident d’en faire part à leurs enfants respectifs. Leur réaction va leur causer un choc. Mais l’amour qu’ils se portent leur réserve un choc encore plus grand, dont les conséquences vont bouleverser à jamais leur univers.
Star
Destins croisés d’une étoile du cinéma hollywoodien et d’un politique américain. L’amour sera-t-il plus fort que tout ? Crystal Wyatt, quatorze ans, rêve dans son ranch de la Californie du Nord. Et son rêve n’est autre que Hollywood, bien sûr, ce lieu mythique où brillent les stars. Sa rencontre avec le bel officier Spencer Hill la bouleverse autant que lui, mais leurs destins se séparent presque aussitôt : un événement dramatique contraint en effet Crystal à fuir sa vallée natale pour se réfugier à San Francisco, où elle entame une carrière qui la fera monter au firmament de Hollywood. Spencer voit aussi son étoile s’élever dans le ciel, de Washington cette fois, mais loin de Crystal, qu’il ne parvient pas à oublier malgré son mariage avec une autre. Leurs existences se croiseront encore plusieurs fois. Mais parviendront-ils à vivre ensemble cet amour qui les pousse irrésistiblement l’un vers l’autre ?
Vœux secrets
Alors que ses deux filles ont quitté la maison et que son mari travaille plus que jamais, Faith se trouve soudain désœuvrée. Elle décide alors de reprendre des études et de se donner, enfin, une chance de croire en ses rêves.
L’enfant-Roi
On retrouve le narrateur-témoin de la Volte des vertugadins, le chevalier de Siorac, « jeune, charmant, traînant tous les coeurs après soi ». Mais il y a loin de l’adolescent ébloui par l’amour des soubrettes au grave jeune homme qui voue à la comtesse palatine une passion exclusive. Les années l’ont mûri, et aussi ses fonctions : devenu premier gentilhomme de la Chambre, il sert le jeune Louis XIII, alors âgé de neuf ans, avec un dévouement sans limites. Le roman couvre les sept années qui s’écoulent entre l’assassinat d’Henri IV et le coup de force par lequel Louis, à quinze ans et demi, ressaisit le pouvoir qu’on lui disputait. Années terribles pour l’enfant-roi, odieusement brimé, humilié et rejeté, par une mère qui ne l’aime pas et qui, pour conserver son sceptre, affecte de le considérer comme un être puéril et incapable. Ni Louis XIII ni la reine-mère, ni les inquiétants favoris florentins, ne demeurent seuls en scène. Derrière eux, leur donnant couleur et relief, apparaît la société du temps : les Grands, avides de pécunes et de pouvoir, le clergé ultramontain, les bourgeois instruits accaparant les charges, et enfin le petit peuple de Paris, misérable, joyeux, insurrectionnel, mais plus que tout autre en ce royaume chérissant son roi. Appuyé sur une documentation sans failles, abondant en portraits et en dialogues, le récit, fortement charpenté, est mené tambour battant, tantôt avec humour, tantôt avec émotion, et écrit de bout en bout dans cette langue savoureuse qui assura dès le premier volume le succès de Fortune de France.
Le Nain jaune
« C’était il y a deux ans. Ma fenêtre d’alors donnait sur les toits. Au-dessus d’eux, sur fond d’été, la tôle usagée du ciel toute boulonnée d’étoiles. Mon père venait de mourir. J’essayais de tuer le temps en attendant le jour, je ne faisais que l’agacer.Je pris alors la décision d’écrire un livre sur lui. Et je me souvins qu’autrefois, bien des années plus tôt, par un mélange d’admiration, de dérision et de jalousie, certains de ses amis l’appelaient le Nain Jaune. Parce qu’il traversait son siècle, et l’Europe, et l’Histoire en ressemblant au joker d’un très vieux jeu enfantin : il était contrefait et bénéfique à la fois. Il gardait pour lui sa secrète blessure et possédait un charme, un pouvoir magique pour arranger la vie des autres. Raconter le Nain Jaune, ce n’était pas aisé. C’est un chemin de crêtes, un passage frontalier guetté par des gens pour la plupart ennemis. C’est une soirée au cirque, sans filet. C’est bondir du trapèze, passer dans le cerceau, déchirer le papier blanc, et puis disparaître dans un éclat de rire. Mon père était mon Roi. Un Roi-phénix. Le Nain Jaune est mort. Vive le Nain Jaune. »
L’Antartique, le rêve d’une vie
Traverser l’Antarctique, c’était mon rêve d’enfant. J’ai décidé d’affronter cette immensité blanche en empruntant un itinéraire jamais exploré, le plus long que l’on puisse envisager?: 5?100?km d’une trace presque rectiligne, avec, devant moi, la solitude, les champs de crevasses, les tempêtes de neige, les températures glaciales. Cette traversée m’obligera, je le sais, à battre des records de vitesse pour ne pas être englouti par l’hiver. On me prédit l’enfer, une course contre la mort. Après trois semaines de bateau pour rejoindre le continent au milieu des icebergs, je plante fermement mes bâtons dans la glace, mes skis bien parallèles, un traîneau de 256kg fixé aux épaules. L’espace d’un instant, mon cœur se serre. Comme un début de vague à l’âme. Je repense alors à Cathy, ma femme, qui, avant de rejoindre les étoiles, m’avait soufflé : « Vis pour moi, Mike, vis pour nous deux. » Je ne me retournerai plus. Je regarderai devant. Armé de mon seul ski-kite et de mes mollets, je suis loin d’imaginer l’épreuve qui m’attend. Mike Horn le 7 février 2017, à 22h50, Mike Horn, seul et sans assistance, achève sa traversée de l’Antarctique. 5 100 km en 57 jours dans des conditions extrêmes qui l’ont poussé au bout de sa résistance. Un incroyable combat contre les éléments qui fait de cet aventurier de 51 ans le plus grand explorateur des temps modernes.
Michael, chien de cirque
En voyant pour la première fois Michael, un terrier irlandais, Dag Daughtry est convaincu : ce chien lui rapportera de l’or. Car ce marin a pour spécialité le vol et la revente d’animaux. Et Michael est beau, intelligent, et doué de talents inhabituels. Dag Daughtry embarque Michael sur son navire. Mais la traversée lui réserve quelques surprises. Tribulations dans les mers du Sud, puis à San Francisco et à New York, où les cirques font chapiteau comble d’un chien trop doué pour ne pas attirer les pires convoitises… Publié en 1917, ce roman qui n’a sûrement pas été écrit pour la jeunesse est sans doute l’un des plus terribles de London. Où l’on découvre que si l’homme est un loup pour l’homme, pour l’animal il n’est rien d’autre qu’un monstre. On raconte que l’Amérique en fut tellement secouée qu’en moins de dix ans la vie des animaux de cirque en fut changée du tout au tout. ce qui n’empêcha sûrement pas l’âme humaine de se défouler par d’autres moyens mais ceci est une autre histoire. Avec cet ouvrage, la collection. Libretto poursuit la publication dans des traductions nouvelles ou entièrement revues de l’essentiel de l’œuvre de Jack London : où l’on découvre enfin le vrai visage d’un écrivain qui reste, mieux que jamais à la source de notre modernité.
Quinze ans
Le « petit garçon » a grandi. Lycéen à Paris, il a quinze ans. C’est l’âge de la solitude, des rêves, de l’attente. Un inconnu, Alexandre, entre alors dans sa vie. Le charme slave, la grâce, l’élégance font de lui un être à part. Le narrateur réussit à devenir son ami intime et gagne le droit d’aller prendre le thé avec lui au sortir du lycée, chez la vieille et curieuse « Madame Ku ». Alexandre a une sueur. Et peut-être le merveilleux jeune homme n’est-il qu’une pâle copie de cette Anna, beauté fantasque et secrète, dont l’innocent narrateur va tomber totalement amoureux. Cette histoire tendre et cruelle se passe au début des années cinquante. Elle est à la fois le roman d’un premier amour, et la chronique exacte d’une époque où les jeunes n’avaient pas de droits, pas de moyens, où la guerre froide allait aboutir à la guerre de Corée quand le verbe aimer avait tout son sens, quand l’air de cithare du Troisième homme résonnait dans un univers sans télé, sans pilule, sans vitesse. On se prend à envier ces adolescents dont les tumultes sentimentaux se déroulent entre le square Lamartine et la place du Trocadéro, qu’ils traversent parfois pour aller au Palais de Chaillot, écouter, sans comprendre la chance qui leur est donnée, le grand, l’unique Wilhelm Kempff. Humour, nostalgie, émotion et violence des premières expériences, on retrouve, dans ces dialogues, scènes et portraits, le ton de sincérité de l’auteur de L’étudiant étranger.
Peintures
Après un long séjour en Polynésie qui lui a inspiré Les Immémoriaux, Victor Segalen (1878-1919) part pour la Chine en 1909, à la recherche de formes nouvelles : il projette d’écrire un essai sur la peinture chinoise. Il découvre vite que les tableaux anciens ont disparu… Avec Peintures, c’est la seule magie des mots qui recrée les visions d’un monde rêvé. Dans cette œuvre sans précédent dans notre littérature, influencée par le taoïsme, » tout est mouvement, tout est spectacle impalpable « .
San-Antonio – Du plomb dans les tripes
Quand j’étais môme et que ma bonne vieille Félicie m’emmenait en vacances à la montagne, dans le Jura, j’adorais fureter du côté de la scierie. J’ai toujours aimé l’odeur du bois fraîchement coupé et le grincement plaintif des scies mécaniques mordant le sapin. Non, ne croyez pas que je cherche à vous pondre de la Haute Littérature, ni que le bucolique (néphrétique) soit à l’ordre du jour, car je vous jure que cette passion de mon enfance, je l’ai perdue. A tout jamais… Car présentement, je me trouve lié sur une de ces scies qui faisaient mon admiration… Et c’est moi qui fais le rondin. La lame se trouve très exactement à 1 mm de mon buste et je ne dispose plus que d’un centième de seconde pour agir. C’est ce qui s’appelle avoir du pain sur la planche !
Travailler ou étudier au Canada
Les motivations à l’expatriation sont multiples. On peut partir pour se perfectionner en langue, poursuivre ses études, trouver un emploi, booster sa carrière, créer son entreprise. Aussi diverses soient-elles, ces raisons sont souvent liées à une envie de vivre une expérience différente. Pour cela, le Canada tient une place à part dans le coeur des Français désireux de s’expatrier et pas seulement vers la Province francophone : dynamisme économique, qualité de vie, hospitalité des habitants, environnement multiculturel. – Bien préparer son départ – La vie au quotidien – Etudier – Travailler – Investir – Les Provinces canadiennes de A à Z.
La reine du Sud
Nom : Mendoza. Prénom : Teresa. Probablement à la tête de la plus grosse entreprise de transport de cocaïne et de haschich en Méditerranée pour le compte du cartel de Medellin, qui regroupe des mafieux russes et italiens. Femme d’affaires redoutable et dangereuse. Multimillionnaire, mène une vie discrète, aime le rêve et la solitude en mer à bord de son yacht. Aucune preuve n’a pu être retenue contre elle. Surnommée la Reine du Sud. « Un feuilleton à lire d’une traite, cela ne se rate pas.
M’sieur Victor
A peine est-il arrivé qu’une jeune femme lui demande de surveiller son fils le temps d’acheter des cigarettes. Elle ne revient pas, et le garçon se retrouve seul avec le bébé sur les bras. A la nuit tombée, désespéré, il s’assied dans un coin de la ville quand surgit un drôle de gaillard, Victor de Montéléger, qui l’invite à passer la nuit chez lui. Brocanteur à ses heures, débordant de vie et de générosité, le bonhomme se prend d’affection pour Simon et l’enfant. Il est prêt à leur venir en aide. Un roman sensible sur les familles de cœur qu’on se crée au hasard de la vie.
Le tricot premiers pas
Envie d’une laine pour cet hiver ? Echarpes, étoles, gants, bonnets et pulls… grâce à ce guide, vous apprendrez en moins d’une heure les points de base et en quelques jours à tricoter vos envies ou à suivre un modèle ! N’ayez plus peur de vous lancer et créez vos vêtements. A vos aiguilles !
Quitter le monde
Le soir de son treizième anniversaire, lors d’une énième dispute entre ses parents, Jane Howard annonce qu’elle ne se mariera jamais et n’aura jamais d’enfants. Mais sommes-nous maître de notre destinée ? Une quinzaine d’années plus tard, Jane est professeur à Boston et amoureuse de Theo, un homme brillant et excentrique qui lui donne une petite Emily. A sa grande surprise, Jane s’épanouit dans la maternité. Mais la tragédie frappe et Jane, dévastée, n’a plus qu’une idée en tête : quitter le monde. Alors qu’elle a renoncé à la vie, c’est paradoxalement la disparition d’une jeune fille qui va lui donner la possibilité d’une rédemption. Lancée dans une quête obsessionnelle, persuadée qu’elle est plus à même de résoudre cette affaire que la police, Jane va se retrouver face au plus cruel des choix : rester dans l’ombre ou mettre en lumière une effroyable vérité.
En sillonnant les îles et le littoral de la lagune de Venise, Vincent Brunot a su restituer les couleurs changeantes et les paysages insolites de cette petite mer intérieure. Son carnet de voyage nous fait découvrir ces lieux moins connus qui émergent çà et là comme les fragiles témoins d’une authentique vie vénitienne.
Sophrologie et maternité
En proposant une approche originale de la préparation à la maternité par la sophrologie, l’auteur contribue activement à la structuration de l’être sain, désireux de le rester et de transmettre l’harmonie et l’amour à celui qui aspire à vivre. Une réflexion continue sur son travail quotidien amène petit à petit le Dr Bernard Fintz à une nouvelle approche dans l’écoute et la façon de traiter ses patients. Bousculant les à priori et les idées reçues, il s’engage avec courage dans une véritable révolution en matière de prévention, et plus particulièrement dans la préparation à la maternité. Vingt ans d’expérience, d’écoute et de recherches l’ont conduit à proposer aux couples « en espérance » une autre vision de la naissance. Naissance du « petit homme » bien sûr, mais aussi naissance de la femme et de l’homme à la liberté, à la responsabilité et à la dignité dans leur nouveau statut parental. Projet ambitieux mais projet réussi à en croire les témoignages des couples qui ont vécu cette re-naissance en préparant la venue de leur enfant.
Les ames vagabondes
Melanie Stryder est une rebelle. Notre Terre a été envahie par un ennemi invisible. Petit à petit, les âmes vagabondes s’emparent du corps des hommes en neutralisant leur esprit. La quasi-totalité de l’humanité a ainsi succombé. Melanie Stryder fait partie du dernier groupe d’hommes libres. Lorsqu’elle est capturée par les Traqueurs, on lui insère Vagabonde, une âme exceptionnelle qui a déjà connu plusieurs corps. Elle sait les difficultés d’envahir un humain hostile : les émotions dévastatrices, le tumulte des sens, les souvenirs trop vifs. Et Vagabonde rencontre un obstacle supplémentaire : l’esprit de l’ancienne propriétaire résiste. L’âme explore les souvenirs de Melanie dans l’espoir de découvrir l’endroit où se cachent les derniers résistants humains. Mais à la place de ces informations, Melanie submerge Vagabonde par les images de l’homme qu’elle aime – Jared, un humain encore en cavale. Incapable de se dissocier des pulsions de son corps d’emprunt, Vagabonde commence à aimer l’homme qu’elle est censée livrer aux autorités. Face aux pressions extérieures, Melanie et Vagabonde se retrouvent alliées malgré elles ; commence alors pour elles la quête incertaine et périlleuse de cet homme dont elles sont toutes deux amoureuses.
Le créole sans peine
A l’origine langue des pauvres, le créole a longtemps été déconsidéré. En raison de ce contexte sociologique, l’enseignement du créole n’en est encore qu’à ses débuts. Il n’a pour ainsi dire jamais été proposé au » grand public « . En ce sens, le créole sans peine est une innovation. Les auteurs, Sylviane Telchid et Hector Poullet, spécialistes en la matière et passionnés, ne se contentent pas d’enseigner la langue créole : à travers elle, ils nous font connaître et aimer les pays et les peuples dont elle est issue. Au rythme d’une langue qui puise sa richesse dans les jeux de mots et de sonorités, l’ironie et la dérision, notre regard s’ouvre sur le quotidien des Antillais et leur imaginaire : soleil et cyclones, cuisine et musique, chômage et émigration, soucougnians et zombis… Les enregistrements de l’ensemble des leçons et exercices du livre peuvent être obtenus séparément. Réalisés par de talentueux interprètes, ils contribuent à faire du créole sans peine un voyage en soi. Le créole de Guadeloupe étant très peu différent de celui de Martinique, de Dominique, de Sainte Lucie et de Guyane, celui qui le parle n’aura aucune difficulté à comprendre et à se faire comprendre dans ces pays-là.
Petit traité de la décroissance sereine
La décroissance n’est pas la croissance négative. Il conviendrait de parler d' »a-croissance », comme on parle d’athéisme. C’est d’ailleurs très précisément de l’abandon d’une foi ou d’une religion (celle de l’économie, du progrès et du développement) qu’il s’agit. S’il est admis que la poursuite indéfinie de la croissance est incompatible avec une planète finie, les conséquences (produire moins et consommer moins) sont encore loin d’être acceptées. Mais si nous ne changeons pas de trajectoire, la catastrophe écologique et humaine nous guette. Il est encore temps d’imaginer, sereinement, un système reposant sur une autre logique : une « société de décroissance ». » S.L. Serge Latouche est professeur émérite d’économie à l’université de Paris-Sud XI (Orsay). Cet » objecteur de croissance » poursuit l’analyse qu’il a donnée dans Survivre au développement (Mille et une nuits, 2004) puis dans Le Pari de la décroissance (Fayard, 2006).
Aimer du bout des lèvres
La veille de son quarante-huitième anniversaire, la nouvelle tombe : le Conseil de lOrdre invite Gabriel Giraud, oto-rhino-laryngologiste, à comparaître devant la juridiction disciplinaire pour infraction aux dispositions du code de déontologie médicale. A qui la faute ? Aux charmes dEmilie Dupré ou à son inconstance ? Depuis le jour où elle a franchi le seuil de son cabinet, le désir et la culpabilité nont cessé de lagiter, lenserrant dans un douloureux bras de fer entre la raison dun côté et lanimalité du désir de lautre. Il y a deux ans, ce jour-là, lui, lhomme marié, fils dun pasteur et dune catholique assidue, voyait déjà sa vie bouleversée Réflexion sur la crise de la quarantaine, fantasmes érotiques ou histoire damour, tout simplement ? « Aimer du bout des lèvres », cest tout à la fois. Tantôt raisonné et réfléchi, tantôt abandonné à la fièvre des corps, le récit de Florence A. Rivay émeut et questionne, chavire les curs et bouleverse les sens. A travers les yeux de son narrateur masculin, elle esquisse sans faux-semblants, sous forme dun jeu coquin de lâme et du corps, le sentier de la quête du bonheur.
Forever
Je m’appelle Charles P. Castle, j’ai trente-deux ans et je m’apprête aujourd’hui à passer la dernière nuit de ma vie. Demain matin, je serai pendu pour meurtre. Moi qui n’ai jamais fait de mal à une mouche… Personne ne croit à mon innocence, ni au récit de mes aventures. Sir Arthur Conan Doyle, qui est à l’origine de toute l’affaire, aurait pu intervenir en ma faveur et me sauver. Hélas, il ne l’a pas fait ! Pourtant, à la veille de mourir, ce qui me rend le plus malheureux, c’est que je vais emporter dans la tombe le secret le plus extraordinaire de tous les temps. Un secret susceptible de modifier à jamais la vision de l’humanité et qui disparaîtra avec moi. Alors de grâce, accordez-moi une ultime faveur : écoutez mon histoire.
La femme sous l’horizon
Quelle fatalité poursuit de génération en génération, jusqu’à nos jours, cette famille d’exilés russes réfugiés en Lorraine ? Dans un manoir en bois de la forêt vosgienne, réplique d’une demeure ancestrale incendiée par les moujiks à la Révolution, vit la petite Ilinka surnommée Tita. Rescapée à six mois d’un accident d’auto où sa mère a péri brûlée, marquée par une cicatrice au visage, Tita refuse son rôle de personnage tragique et fatal annoncé depuis toujours par les tarots et cherche la vérité sur sa naissance. Pour rompre l’envoûtement d’une famille autodestructrice et repliée sur ses nostalgies, il lui faut fuir la fascination du manoir, l’autorité cruelle de la grand-mère Zinnaïfde, la séduction déchirante de l’oncle Lev, les violences d’un père hanté par Camilla, sa femme disparue. Tita vivra des amours douloureuses et compliquées. Le mariage, un enfant seraient peut-être son salut. Mais la malédiction qui la poursuit n’est-elle pas inconsciemment sa raison de vivre ?
Au cœur de Bornéo
Mélange de savant Cosinus et d’Indiana Jones, un naturaliste s’enfonce dans la jungle de Bornéo en compagnie du poète James Fenton et d’un groupe de Dayaks. Son but : une chaîne de montagnes inexplorées où se cacherait un mystérieux rhinocéros. Pleins d’enthousiasme, nos explorateurs ont cependant négligé un détail : cette région est l’une des plus hostiles du globe. Insectes voraces, serpents venimeux et rapides infranchissables deviennent leurs distractions quotidiennes. Quant aux Dayaks, doués d’une résistance à toute épreuve et d’un humour dévastateur, ils vont donner à cette épopée l’allure d’un récit picaresque.
Haute fidélité
Rob, propriétaire d’une boutique de vinyles à Londres, vient de se faire plaquer par sa copine. A trente ans passés, il doit se rendre à l’évidence : s’il maîtrise sur le bout des doigts le répertoire de Bob Dylan, il n’a jamais rien compris aux femmes. Lui qui a toujours tout sacrifié sur l’autel du rock, serait-il passé à côté de l’essentiel ? Pour comprendre, ce sempiternel adolescent commence à faire la liste de ses amours passées… Depuis son premier flirt autour d’un bac à sable à cette nuit avec une chanteuse country, Rob dresse le chart de ses ruptures les plus déprimantes et une compilation désopilante des états d’âme de l’homme moderne.
Le cercle sacré est le récit passionnant de la vie d’Archie Fire Lame Deer, fils de Tahca Ushte, l’auteur du célèbre De mémoire indienne. Après une enfance sioux passée sur la réserve de Rosebud, dans le Dakota du Sud, Archie fut tour à tour militaire en Corée, figurant et cascadeur à Hollywood, cow-boy et chasseur de serpents à sonnette. Mais cette existence, parfois difficile, qui l’amena à réexaminer les valeurs et la philosophie de son peuple, s’est transformée en une quête initiatique dominée par l’extraordinaire figure de son père. Engagé sur la voie de la tradition et de la spiritualité, Archie est devenu homme-médecine. Ce livre dévoile le sens des cérémonies sacrées du peuple sioux et décrit avec précision la cosmologie des Lakotas. Il nous fait également partager les interrogations et la spiritualité de cet homme d’exception, imprégné de sa religion et de sa tradition, mais dont la réflexion s’ouvre à l’humanité tout entière. Le cercle sacré prend alors les dimensions de notre planète.
Révolution culturelle Africaine
Corrado Pirzio-Biroli est italien, diplomate de l’UE et fils de Fey von Hassell – fille du politicien allemand et combattant de la Résistance, Ulrich von Hassell -, et arrière-petits-fils d’Alfred von Tirpitz. En raison de l’implication de son grand-père dans le coup d’État contre le régime nazi et Adolf Hitler, le 29 juillet 1944, lui et son frère ont été séparés de force de sa mère et ont été de 1944 à 1945 des prisonniers spéciaux des SS.
Wolverine – La mort aux trousses
En résumé : Wolverine, 100% Marvel T1 – La mort aux trousses Wolverine est doté de sens particulièrement aiguisés ainsi que d’un facteur autoguérisseur qui cicatrise toutes ses blessures, mais ses griffes rétractibles constituent son arme la plus redoutable. Le Mot de l’éditeur : Wolverine, 100% Marvel T1 – La mort aux trousses. Enseveli sous une tonne de gravats, Mc Leish aurait pu y rester.Il a l’intention de se venger. Sa victime sera Wolverine. L’X Man semble être une proie facile pour ce tueur fou et déterminé.
Vendredi ou la vie sauvage
Robinson, parti faire fortune en Amérique du Sud échoue, au gré d’un naufrage, sur une île déserte, que nulle carte ne signale. Il s’aperçoit alors très vite qu’il ne doit s’en remettre qu’à lui-même et à son ingéniosité pour survivre, dans une nature pas toujours très accueillante. Comment parviendra-t-il à supporter sa solitude ? Arrivera-t-il à imposer ses règles d’homme civilisé à cette nature sauvage et à la domestiquer ou bien est-ce elle, finalement, qui aura le dernier mot ?
Les yeux bandés
« Pour moi, Klaus demeurait un jeune homme, en dépit du fait que les gens qui me connaissaient sous ce nom ne me prenaient jamais pour un garçon. Le fossé entre ce que j’étais bien obligée d’admettre devant les autres – à savoir : que j’étais une femme – et mes rêves intérieurs ne me dérangeait pas. En devenant Klaus la nuit, j’avais effectivement brouillé mon genre. Le costume, mon crâne tondu et mon visage nu modifiaient la perception que les gens avaient de moi, et à travers leurs yeux je changeais de personnalité. Jusqu’à ma façon de parler changeait quand j’étais Klaus. » Entre ombre et lumière, entre nuit et jour, dans la ville superlative, New York – elle-même personnage à part entière de ces récits -, Iris Vegan, la narratrice, fait l’expérience d’étranges rencontres et de singulières transformations de sa propre identité. Polyptyque à quatre volets, les Yeux bandés a marqué, lors de sa publication en 1993, l’entrée en littérature d’un talent subtil et incontestable, celui de Siri Hustvedt.
Le passage
Histoire d’une passion, de ses douleurs et de ses incertitudes, le récit incisif et subtil de ce moment où surgit l’imprévisible qui bouleverse la vie.
J’étais derrière toi
C’est dans la trentaine que la vie m’a sauté à la figure. J’ai alors cessé de me prendre pour le roi du monde et je suis devenu un adulte comme les autres, qui fait ce qu’il peut avec ce qu’il est. J’ai attendu la trentaine pour ne plus avoir à me demander à quoi cela pouvait bien ressembler, la souffrance et le souci, la trentaine pour me mettre, comme tout le monde, à la recherche du bonheur. Qu’est-ce qui s’est passé? Je n’ai pas connu la guerre, ni la perte d’un proche, ni de maladie grave, rien. Rien qu’une banale histoire de séparation et de rencontre.
Gros-Calin
« Je sais parfaitement que la plupart des jeunes femmes aujourd’hui refuseraient de vivre en appartement avec un python de deux mètres vingt qui n’aime rien tant que de s’enrouler affectueusement autour de vous, des pieds à la tête. Mais il se trouve que Mlle Dreyfus est une Noire de la Guyane française, comme son nom l’indique. J’ai lu tout ce qu’on peut lire sur la Guyane quand on est amoureux et j’ai appris qu’il y a cinquante-deux familles noires qui ont adopté ce nom, à cause de la gloire nationale et dur racisme aux armées en 1905. Comme ça, personne n’ose les toucher. » Lorsqu’on a besoin d’étreinte pour être comblé dans ses lacunes, autour des épaules surtout, et dans le creux des reins, et que vous prenez trop conscience des deux bras qui vous manquent, un python de deux mètres vingt fait merveille. Gros-Câlin est capable de m’étreindre ainsi pendant des heures et des heures. Gros-Câlin paraît au Mercure de France en 1974. Il met en scène un employé de bureau qui, à défaut de trouver l’amour chez ses contemporains, s’éprend d’un python. L’auteur de ce premier roman, fable émouvante sur la solitude de l’homme moderne, est un certain Emile Ajar. La version publiée à l’époque ne correspond pas tout à fait au projet initial de son auteur qui avait en effet accepté d’en modifier la fin. On apprendra plus tard que derrière Emile Ajar se cache le célèbre Romain Gary. Dans son ouvrage posthume, Vie et mort d’Emile Ajar, il explique l’importance que revêt, à ses yeux et au regard de son oeuvre, la fin initiale de Réalisant le souhait de l’auteur, cette nouvelle édition qui paraît aujourd’hui reprend le roman Gros-Câlin dans la version de 1974, et donne en supplément toute la fin » écologique « , retranscrite à partir du manuscrit original.
Le fils de soie
Le fil de soie, c’est le lien ténu mais indestructible qui relie Odile, créatrice célèbre de la haute couture parisienne, à son enfance provinciale, pauvre et sauvage. Le fil de soie, c’est encore ce qui tient ensemble les morceaux épars de la vie d’Odon, taillée en pièces par les aléas de l’Histoire et vouée aux incertitudes. Le fil de soie, c’est surtout l’image de la passion qui va nouer les existences de la star de la mode et de son jeune amant : brillante, légère, impalpable et à l’épreuve du temps. De ces fils, Odile et Odon vont tisser un cocon secret. Un pour deux. Peu à peu, à l’insu du monde, ils vont s’y enfermer et laisser les années accomplir la mue, opérer la métamorphose. Aux identités de hasard que la vie nous donne et parfois nous reprend, ils vont préférer le risque et la folie d’une identité que l’on invente, pour soi et pour l’autre, en effaçant toutes les frontières, en rendant invisibles toutes les coutures.
Extremement fort et incroyablement près
Oskar Schell est inventeur, entomologiste, épistolier, francophile, pacifiste, consultant en informatique, végétalien, origamiste, percussionniste, astronome, collectionneur de pierres semi-précieuses, de papillons morts de mort naturelle, de cactées miniatures et de souvenirs des Beatles. Il a neuf ans. Un an après la mort de son père dans les attentats du 11 septembre, Oskar trouve une clé. Persuadé qu’elle résoudra le mystère de la disparition de son père, il part à la recherche de la serrure qui lui correspond. Sa quête le mènera aux quatre coins de New York, à la rencontre d’inconnus qui lui révèleront l’histoire de sa famille. Après le choc de « Tout est illuminé », cet étonnant objet littéraire et typographique explore à nouveau, mais sur un autre registre, les chemins d’une mémoire à jamais perdue. Quand tout a été oublié, il ne reste plus qu’à inventer.
« Pyrotechnique, énigmatique et, avant tout, extrêmement émouvant. Un exploit hors du commun. » Salman Rushdie
Autoguide de la route – Permis B
Les compétences à acquérir dans le but de devenir un conducteur responsable ont récemment évolué pour favoriser la prise de conscience et la maîtrise des facteurs de risques sur la route. L’Autoguide Rousseau, ouvrage de préparation au code de la route mais aussi à la conduite, prend largement en compte cette évolution dans la formation. Il vous donne les clés pour mieux comprendre les règles et les procédures de conduite.