Au-delà du silence
Sud-Ouest africain, début du XXe siècle. Des hommes observent, le sang chauffé par l’alcool et le désir, l’arrivée de bateaux en provenance d’Allemagne. A leur bord, des centaines de femmes engagées aux frais de l’Empire pour fournir aux colons allemands une épouse, et parfois simplement de la chair. Pour Hanna X comme pour beaucoup de ces femmes, c’est un peu le voyage de la dernière chance. Petite fille dans la grisaille d’un orphelinat de Brême, elle rêvait à ce qui se cache au-delà du silence, au pays des palmiers qui voient naître le vent. Fuyant la misère et les mauvais traitements, Hanna pense trouver en Afrique la matérialisation de ses rêves d’enfant. C’est un monde livré à la brutalité coloniale et masculine qu’elle y découvre à ses dépens. Violée, défigurée, Hanna refuse de se soumettre à la loi du plus fort. A la tête d’une armée où autochtones et femmes allemandes font cause commune contre le pouvoir des colons, la jeune femme organise une révolte, un voyage au-delà du silence imposé par la violence et l’oppression. En réunissant les éléments épars de l’identité d’une femme au destin hors du commun, Au-delà du silence donne la parole aux minorités souvent oubliées de l’Histoire. Un roman plein de bruit et de fureur, hanté par les images d’un passé peu glorieux. Un captivant plaidoyer en faveur de la liberté.
Les droits du désir
Une grande maison un peu délabrée dans un quartier résidentiel du Cap, dont l’aspect assoupi n’est que de façade. Un veuf vieillissant, blanc, ex-bibliothécaire, privé de son poste par les orientations du nouveau pouvoir en Afrique du Sud. Surgit, un soir d’orage, Tessa, jeune, belle, tendue, aussi insaisissable que la nouvelle république. Et l’improbable se produit : alors qu’il ne croyait plus avoir de raisons de vivre, Ruben Olivier tombe passionnément amoureux de cette fille qui, pur produit du temps présent, le fait douter de son passé. Avec ce magnifique roman d’amour, qui inscrit en filigrane un bilan sans concession de l’Afrique du Sud d’aujourd’hui, André Brink confirme sa place au premier rang des grands écrivains de la littérature mondiale.
Londres mon amour
Un avion en provenance de Dubaï, dans les Emirats arabes unis, s’approche de l’aéroport de Heathrow. A son bord se trouvent Lamis, une jeune et belle Irakienne qui vient de divorcer, Amira, une prostituée marocaine qui se fait passer pour une princesse du Golfe, Samir, un travesti libanais qui cache un petit singe dans son bagage à main, et Nicholas, un expert en antiquités orientales qui travaille pour Sotheby’s. Dans un roman à la fois drôle, tendre et sensuel, Hanan El-Cheikh nous conte les aventures parallèles ou croisées de ces quatre personnages, avec pour toile de fond le paysage cosmopolite de Londres où se côtoient réfugiés politiques et hommes d’affaires, intellectuels désabusés et travailleurs mal intégrés, idéalistes et imposteurs. Qu’arrive-t-il lorsqu’une fausse princesse rencontre un vrai prince ? Lorsqu’un homosexuel qui rêve de beaux garçons blonds se voit harcelé par sa femme et ses enfants ? Qu’arrive-t-il, surtout, lorsqu’une Orientale obnubilée par l’Occident tombe amoureuse d’un Occidental que fascine l’Orient ?
Le Coffre des secrets
Comme dans les contes à tiroirs des Mille et Une Nuits, un narrateur incrédule cherche à restituer les destins croisés, entre réalité et fiction, entre la guerre civile de 1860 et celle de 1975, entre le Liban et la Colombie, de deux hommes et d’une femme, et de leurs familles respectives.
Trois histoires se croisent ainsi tout au long du roman, celles d’Ibrahim Nassâr, d’Hanna al-Salmân et de Norma ‘Abdel al-Massîh. Ibrahim Nassâr est le dernier rejeton d’une famille qui serait originaire du Hauran, en Syrie, et qui se serait installée par étapes dans un village du sud du Liban avant de se disperser entre Beyrouth et Bogota, en Colombie. Hanna al-Salmân est un cordonnier qui habite le même quartier qu’Ibrahim. Il a été condamné à mort pour un crime qu’il n’a pas commis et c’est le jour même où il devait être pendu que la police est parvenue à arrêter l’assassin. Libéré, il ne reprend pas son ancien métier mais devient trafiquant de haschisch. Quant à Norma, dont la mère a travaillé comme domestique chez les Nassâr, on apprend qu’elle a couché aussi bien avec Ibrahim qu’avec Hanna et tenté de convaincre chacun d’eux qu’il l’a déflorée le premier …
J’ai envie de toi
Step est de retour à Rome après deux ans d’exil à New York. Il s’installe chez son frère et retrouve ses anciens amis. Personne ne l’a oublié. Step est une légende vivante : beau gosse au cœur tendre, le coup de poing facile, il est leur idole. Un soir, il rencontre Gin qui essaie maladroitement de lui voler quelques euros. D’abord fou de rage, Step tombe vite sous le charme de Gin la rebelle. Leur relation est à la fois violente et tendre, ils se provoquent sans cesse mais ne peuvent se passer l’un de l’autre. Mais Step est plus vulnérable qu’il ne l’imagine. Quand Babi, la fille qu’il a aimée autrefois, lui parle de son prochain mariage, il tombe dans le piège. Follement romantique, l’histoire de l’amour impossible entre Step et Gin est devenue le roman culte de toute une génération en Italie.
Zone érogène
Bon sang, elle a fait, mais tu rêves ou quoi ? Il faudrait que je sois complètement cinglée pour retourner avec un type comme toi. Y a pas de place pour moi dans ta vie, y a de la place pour personne, il y a rien que toi et tes putains de bouquins ! Nina est la plus belle fille qu’il ait jamais eue, et il l’aime encore. Pourtant, ils se sont quittés. Parce qu’il n’est pas facile d’écrire un roman et d’aimer une femme en même temps. Parce que l’écriture est une nana tyrannique qui n’admet pas de rivale. Nous retrouvons avec plaisir le Philippe Djian novateur de 37°2 le matin. Entre deux canettes de bière tiède et quelques jolies filles dont l’une comptera toujours plus que les autres, cet antihéros nous offre un roman à la fois tendre et incisif, une leçon d’humour, d’amour et de lucidité, dans un style et une ambiance d’aujourd’hui.
Dimanches d’août
Pourquoi le narrateur a-t-il fui les bords de la Marne avec Sylvia pour se cacher à Nice ? D’où vient le diamant la Croix du Sud, la seule chose dure et consistante de leur vie et qui, peut-être, leur porte malheur ? De quoi est mort l’acteur populaire Aimos ? Qui sont les Neal, et pourquoi, de leur villa délabrée, s’intéressent-ils de si près à Sylvia, au narrateur, à la Croix du Sud ? Et Sylvia ? A-t-elle été l’épouse de Villecourt ? Et Villecourt ? Que vient-il faire à Nice, lui aussi, à l’heure de sa déchéance ? A travers toutes ces énigmes qui s’entrecroisent, un roman d’amour se dessine, empreint d’un charme qui hante le lecteur pendant longtemps.
Chocolat amer
Dans le Mexique du début du siècle, en pleine tempête révolutionnaire, Tita, éperdument éprise de Pedro, brave les interdits pour vivre une impossible passion. À cette intrigue empruntée à la littérature sentimentale, Laura Esquivel mêle des recettes de cuisine. Car Tita possède d’étranges talents culinaires : ses cailles aux pétales de roses ont un effet aphrodisiaque, ses gâteaux un pouvoir destructeur. L’amour de la vie est exalté dans ces pages d’un style joyeux et tendre, dont le réalisme magique renvoie aux grandes œuvres de la littérature latino-américaine. Chocolat amer, adapté en film sous le titre Les épices de la passion, s’est vendu à plus de quatre millions d’exemplaires dans le monde.
Eloge des femmes mures
Je me méfiais d’Eloge des femmes mûres, ne serait-ce que parce que ce roman est devenu un best-seller mondial. J’avais tort. L’érotisme, c’est cela, le vrai, qui se pratique dans la découverte et le respect de l’autre, qui enrichit la connaissance de soi. Maurice Nadeau, La Quinzaine littéraire. C’est sans doute la plus incroyable aventure éditoriale de ces dernières années. En France, Eloge des femmes mûres tient le haut du pavé depuis maintenant dix-huit mois : il n’a pratiquement jamais quitté les listes des meilleures ventes des livres. Et tout cela sans le secours de la presse : trois articles en tout et pour tout. Un récit amusant, un style sobre mais irréprochable, un propos anticonformiste et profond : il n’en fallait pas davantage. François Busnel, L’Express. C’est un bijou de subtilité, de nuances, sur la découverte de la sexualité. Je n’en suis pas encore revenue. Lisez-le ! Danielle Laurin, Elle.
Tours et détours de la vilaine fille
Que de tours et de malices chez cette « vilaine fille », toujours et tant aimée par son ami Ricardo, le « bon garçon ». Ils se rencontrent pour la première fois au début des années cinquante, en pleine adolescence, dans l’un des quartiers les plus huppés de Lima, Miraflores. Joyeux, inconscients, ils font partie d’une jeunesse dorée qui se passionne pour les rythmes du mambo et ne connaît d’autre souci que les chagrins d’amour. Rien ne laissait alors deviner que celle qu’on appelait à Miraflores « la petite Chilienne » allait devenir, quelques années plus tard, une farouche guérillera dans la Cuba de Castro, puis l’épouse d’un diplomate dans le Paris des existentialistes, ou encore une richissime aristocrate dans le swinging London. D’une époque, d’un pays à l’autre, Ricardo la suit et la poursuit, comme le plus obscur objet de son désir. Et chaque fois, il ne la retrouve que pour la perdre. Et, bien entendu, ne la perd que pour mieux la rechercher.
Efina
T est un acteur de théâtre marginal et fantasque, Efina une de ses admiratrices. Une lettre que T lui avait envoyée et qu’ils avaient tous deux oubliée les pousse à s’écrire et à se revoir. Ils entament alors une liaison faite d’attirance et d’éloignements, de curiosité et d’ennui, qui les obsédera toute une vie. Cruel autant que drôle, ce roman est un magnifique portrait de l’amour en scène.
A moi pour toujours
Sherry Seymour, jeune et fringante quadragénaire, reçoit, le jour de la Saint-Valentin, un billet anonyme sur lequel deux mots très courts sont écrits : « Be mine » (sois à moi, sois mienne). Flattée, perturbée, puis obsédée par cet admirateur secret, elle finit par en découvrir l’identité, le rencontre et se lance dans une liaison torride avec lui. Le mari de Sherry se met alors à jouer un jeu dangereux sur lequel bientôt plus personne n’a de prise.
Danse avec la vie
Une romancière cubaine en panne d’inspiration est poussée par son éditeur à s’essayer à l’écriture d’un roman érotique. Elle trouvera finalement le sujet de son livre en même temps qu’un nouvel amant, l’homme d’affaires Richard Soler : ce sera l’aventure d’un triangle amoureux formé de deux danseurs, Canela et Juan, et d’un photographe, Peter, en pleine déprime. Si la Cubaine Canela et l’Andalou Juan ont d’abord du mal à s’accorder et à surmonter des sensibilités artistiques assez opposées, la danse finira par les unir, mais aussi par mettre en danger de mort Canela, dont le ténébreux mari est jaloux. Heureusement, l’éditeur change d’avis et la romancière doit tout reprendre de zéro… Zoé Valdés entremêle habilement plusieurs histoires, enchâssées les unes dans les autres, et déploie son imagination débridée et sa sensualité dans une trame romanesque des plus originales. La vie de l’écrivain fait ainsi irruption dans l’existence des personnages, et les deux mondes finissent par se mélanger. Cette manière très insolite d’entraîner le lecteur dans son univers haut en couleur constitue une nouvelle preuve de son grand talent.
Cher premier amour
Andrès et Danaé. Danaé et Andrès. Danaé a beau retourner la formule de son couple dans tous les sens, elle n’a plus rien de magique. Érodée par les tâches domestiques, gangrenée par l’ennui et le bitume, sa relation n’a plus rien d’amoureuse, encore moins de passionnée. Alors Danaé s’en va. Sans prévenir, elle prend le train qui la bringuebale très loin jusqu’au pays de ses souvenirs. Elle y redécouvre Andrès, jeune, beau et fringant. Elle y retrouve surtout son premier amour, avant Andrès, avec cette sauvageonne indienne qui éveilla ses sens, l’initia à la beauté de la terre, des algues, des arbres l’occasion pour Zoé Valdés de chanter plus fort que jamais Cuba et sa culture fortement métissée.
Au cœur de ce pays
Au plus noir de la nuit, la maison devrait être silencieuse. Pourtant, l’oreille collée à la cloison, Magda perçoit des halètements presque inhumains. Elle attend le moment propice. Dans une minute, elle se lèvera et se dirigera vers la chambre de son père, un fusil chargé à la main, bien décidée à changer le cours de son existence.
Nos séparations
Je pense à Iris qui fut importante tout de même, à Émilie aussi, à Céline bien sûr, et puis d’autres prénoms dans d’autres pénombres, mais c’est Alice, toujours Alice qui est là, immuable, avec encore des rires au-dessus de nos têtes, comme si le premier amour était une condamnation à perpétuité. Alice et Fritz s’aiment, et passent leur vie à se séparer. Les raisons : la cyclothymie des mouvements passionnels, les parents et les beaux-parents, le travail et les collègues, les amis d’enfance, deux Polonais comme toujours, les cheveux et les dents, une longue histoire de cravate, la jalousie, et Schopenhauer bien sûr.
Tous les chiens du monde
Anne Gondrexon-Ives Browne, cynologue éminente, et juge de renommée internationale dans les expositions et compétitions canines, a vécu – dès son enfance – en compagnie des chiens. C’est en spécialiste et en amie des chiens, qu’elle a rédigé ce guide à l’usage de l’amateur comme du spécialiste. Du choix d’un chien à son éducation, et de sa nichée à son comportement, ce guide répond à toutes les questions que vous vous posez (à partir de la page 8). Pour approfondir votre connaissance du chien : toutes ses caractéristiques externes, de la forme des oreilles aux types de pelages, sans oublier la dentition et mille autres détails (des pages 28 à 35). Les 341 races, soit tous les chiens du monde, sont décrites en détail et illustrées en couleur.
Couper cabèche
Quand je débarquai à l’aéroport international Mohamadou do Santo de Massomba, je ne doutais pas du succès de ma mission. N’en déplaise aux services spéciaux de Mozart, je ne ferais qu’une bouchée du Likembé, ce petit pays pétrolier rongé par la corruption, le népotisme et les conflits ethniques. J’allais réveiller tout un peuple endormi par les mensonges de ses dirigeants et livré pieds et poings liés à la convoitise des multinationales. J’avais un atout maître dans la manche : l’amitié de Macias Lebango, le grand écrivain likembais, unanimement respecté pour son talent et sa probité. Grâce à nous, on allait voir ce qu’on allait voir, des têtes allaient tomber. Des têtes sont tombées, en effet mais à l’heure où je vous parle, je ne suis pas sûr que la mienne soit encore bien solidement attachée à mes épaules. Il me semble qu’elle flotte, ma tête, entre cauchemar et réalité, dans la touffeur d’une ville dévastée par d’improbables milices aux noms des piranhas et de gremlins et bercée chaque nuit par le chant des grenouilles jaunes. D’ailleurs, « likembé » n’est pas un nom de pays, mais celui d’un instrument de musique, au demeurant peu adapté à l’interprétation de Mozart.
L’enfant au souffle coupé
Une ville au bord d’un fleuve. La Loire sinueuse et vertigineuse. Daniel Kônig, l’enfant-narrateur, y vit avec trois femmes, veuves de trois frères juifs déportés. Rachel, sa mère, et Fanny tiennent un atelier de couture qui périclite. Rebecca peint. C’est l’été. La chaleur est suffocante. Daniel, victime de l’asthme, son pire ennemi, s’abîme dans l’imaginaire, le culte des souvenirs et des morts, et dans son amour pour la jeune et sensuelle Fanny, qui veut échapper à l’atmosphère morbide de la maison. Elle tombe amoureuse de David, un antiquaire, sous les yeux de l’enfant au souffle coupé. Fou de jalousie et fou d’amour, né de la mort, il sera l’artisan de la mort.
Ne le dis pas à maman
Dès l’âge de 6 ans, Antoinette subit les viols de son père. Elle révèle l’indicible à sa mère, mais cela n’y fait rien, et des années de tortures sexuelles et mentales s’ensuivent. Enceinte de son père à 14 ans, elle dévoile à nouveau son secret. Il est incarcéré, mais Antoinette est rejetée par sa famille, ses professeurs et ses amis. Elle échappe de peu à la mort en tentant d’avorter.
Miséricorde
Pourquoi Merete Lyyngaard croupit-elle dans une cage depuis des années ? Pour quelle raison ses bourreaux s’acharnent-ils sur la jeune femme ? Cinq ans auparavant, la soudaine disparition de celle qui incarnait l’avenir politique du Danemark avait fait couler beaucoup d’encre. Mais, faute d’indices, la police avait classé l’affaire. Jusqu’à l’intervention des improbables Carl Mørck et Hafez el Assad du Département V, un flic sur la touche et son assistant d’origine syrienne. Pour eux, pas de cold case. Couronné par les prix scandinaves les plus prestigieux, de La Clé de Verre aux Golden Laurels des libraires, le thriller de Jussi Adler-Olsen, première enquête de l’inspecteur Mørck, est un véritable phénomène d’édition mondial.
Les Frustrés – 2
Claire Bretécher. Née en 1940, elle enseigne le dessin avant de travailler pour le groupe Bayard au début des années 1960. Elle fait la rencontre de René Goscinny et publie ses premières planches dans L’Os à moelle pour le Facteur Rhésus. Avant de créer sa première » famille « , Baratine et Molgaga, en 1968, elle collabore encore à Tintin, à Spirou, puis à Pilote. A l’origine, en 1972, du nouveau magazine L’Echo des savanes, avec ses amis Gotlib et Mandryka, elle rejoint finalement Le Nouvel Observateur et y tiendra pendant une vingtaine d’années » la page des Frustrés « . En 1988, Claire Bretécher atteint sa consécration auprès du grand public avec l’apparition d’Agrippine. Ses personnages névrotiques, dépressifs, plus vrais que nature, l’ont imposée comme l’une des plus grandes » humoristes-sociologues » du neuvième art.
Les allergies polliniques
L’allergie est un sujet inépuisable, à peu près sans limites, puisqu’il illustre les difficultés de la relation de l’homme avec tout ce qui l’entoure, tout ce qui est extérieur à lui : avec son environnement, de la chambre à l’habitat tout entier, du lieu de vie au lieu de travail en passant par l’école et les loisirs. Quoi qu’il en soit, l’allergie n’est plus ce qu’elle était. L’allergologie est en pleine mutation : le « théâtre », le décor ont changé, l’environnement est différent. Les acteurs également ont changé, l’allergologue, l’allergique et l’allergène (la cause de l’allergie) ne se reconnaissent plus ; ils jouent de nouveaux rôles, ils revêtent de nouveaux costumes. Question de mode ou de modes en question, mode(s) de vie, mode(s) d’alimentation, mode(s) d’emploi. Question de mots, question de maux… La fréquence des patients atteints est en pleine explosion. La population mondiale est-elle la proie de nouveaux allergènes ? Assiste-t-on à une efflorescence de nouveaux allergiques, victimes d’une sollicitation sans cesse plus opiniâtre de leurs systèmes immunologiques ? Comme un « écho » logique à ces inquiétudes, l’allergologue doit se mobiliser et prendre les positions conformes à sa responsabilité, à la responsabilité que lui impose son statut de médecin, envers et contre tous, sur un sujet qui intéresse le plus grand nombre.
Pélagie la Charrette
Chassée par les Anglais en 1755, une veuve, devenue esclave en Géorgie, décide de revenir en Acadie avec ses enfants. Rejointe par d’autres exilés, son odyssée de toutes les amours, de tous les dangers, durera dix ans. De Charleston à Baltimore, en passant par les marais de Salem, Pélagie et son peuple croiseront les Iroquois, connaîtront la guerre d’Indépendance américaine, souffriront la haine des protestants de Boston et un hiver rigoureux avant de regagner leur Terre promise. On ne sait ce qu’il faut admirer le plus de cette épopée : la langue d’Antonine Maillet, ce français ou l’héroïsme d’une femme incarnant le courage de nos lointains cousins. Une certitude cependant : par son humour, sa ferveur, Pélagie-la-Charette est un chef-d’œuvre à rire et à pleurer.
Donnez-nous notre quotidien
A 33 ans, directeur général de Régie-Presse, Daniel Toscan du Plantier décide de lancer un cri d’alarme aux journalistes : Faites des journaux, pas des supports. Homme de publicité, il a pris délibérément par amour et par intérêt le parti des journalistes. France-Soir, le Monde, le Nouvel Observateur, l’Express, Elle… tous ces quotidiens, tous ces magazines aussi évidents pour nous que l’air que nous respirons, qui sont-ils ? De quelles forces matérielles et spirituelles tirent-ils leur existence ? Face au pouvoir des gouvernants, face à l’audio-visuel, face à la publicité quelle peut être ou pourrait être leur réponse ? Cet ouvrage frappe par sa liberté, son indépendance. Daniel Toscan du Plantier n’y parle jamais qu’au nom de lui-même, il n’y défend d’autre parti que le sien qui est nécessairement partiel, partial et subjectif. Tout n’y est pas dit sur la presse et d’aucuns penseront que ce qui y est dit l’est parfois avec grande impertinence. Sans doute et tant mieux. Mais parce que c’est bien d’amour qu’il s’agit, on ne peut manquer après la lecture du livre de Daniel Toscan du Plantier d’avoir perçu quelque chose de ce sensualisme inhérent à la presse dont il parle. Pour un peu on aimerait devenir journaliste soi-même.
Elisabeth Catez ou l’obsession de Dieu
Il est saisissant de constater qu’une jeune fille dont l’idéal d’amour éclaira l’aube du XX° siècle sut se faire toute petite et se livrer sans retour. Ravissante, premier prix de conservatoire à treize ans, demandée en mariage par les plus beaux partis de la société dijonnaise, elle entre au carmel à vingt ans pour répondre à une aspiration qui la conduit à chercher sa demeure dans l’accueil du Christ. Parcourant les grands chemins de la mystique chrétienne, elle y dépose cette manière d’innocence qui lui fait comprendre que Dieu est précisément tout sauf raisonnable et palliatif. En 1906, après six années de réclusion, Elisabeth de la Trinité meurt en prononçant ces dernières paroles : Je vais à la Lumière, à l’Amour, à la Vie ! Didier Decoin, en prenant appui sur cette courte vie, noue avec son héroïne un dialogue, qui incite à s’interroger sur la place de Dieu en nous et dans le monde. Le livre d’Elisabeth est aussi la possibilité pour l’auteur d’explorer sa sensibilité de chrétien, tout autant que certains chemins de sa mémoire. Didier Decoin est l’auteur de nombreux romans célébrés par la critique et le public. Il a obtenu le prix Goncourt avec John l’Enfer (Seuil).
Pleine lune
Halluciné par le manque de sommeil, il sentait qu’il serait capable, s’il fermait les yeux et se mettait dans un état de tension intellectuelle maximum, de voir le visage, de voir devant lui dans le noir non pas les phosphènes des paupières serrées mais les traits qui avaient vu la fillette. L’inspecteur nourrit la soif de son obsession – démasquer un meurtrier de cette certitude : les yeux sont le miroir de l’âme et un homme ne peut cacher les pulsions morbides qui le poussèrent à assassiner une petite fille en lui enfonçant sa culotte dans la bouche. Alors, l’inspecteur scrute, espionne, observe les habitants de cette petite ville d’Andalousie qui s’abîme, tel un bateau à la coque déchirée, dans un océan de peur et d’horreur. De ce monde qui chavire s’élèveront comme la plainte d’une ville terrassée par un drame innommable, les voix de ses habitants, l’institutrice, le médecin légiste, le prêtre jusqu’au meurtrier. Antonio Munoz Molina est un écrivain d’une étonnante franchise dont le récit creuse jusqu’à la douleur dans les tréfonds de l’âme humaine. D’une prose magique qui donne à la littérature toute sa dimension, l’indicible devient soudain le révélateur d’une ville et de sa communauté, à l’image des pensées que la conscience refoule. Pleine Lune a obtenu le prix Femina étranger en 1998.
Une pluie de septembre
« Nous avons laissé entrer le péché dans cette maison. »
Après une soirée arrosée dans la forêt de Tall Bones, Abigail Blake, dix-sept ans, est portée disparue. Dans la communauté pieuse qui l’a vue grandir, les rumeurs vont bon train. A-t-elle fui une famille notoirement déséquilibrée, où le père règne en maître sur une femme et des enfants terrorisés ? A-t-elle fait la mauvaise rencontre, au mauvais endroit ? Un assassin se cache-t-il dans cette petite ville du Colorado ? Ce qui est certain, c’est que les bois de Tall Bones renferment de nombreux secrets. Et de nombreux mystères, à commencer par les pages déchirées du journal intime d’Abigail.
Une intrigue captivante, une écriture somptueuse, des personnages inoubliables : avec Une pluie de septembre, immédiatement en tête des ventes et des sélections presse à sa sortie, Anna Bailey frappe très fort. Une émotion sans pareille se dégage en effet de ce premier roman, où la religion, la violence et l’intolérance viennent frapper de plein fouet et marquer à jamais des existences trop sensibles. On pense à un Twin Peaks revisité par Gillian Flynn. Que demander de mieux ?
Une amitié bleu outremer
11-12 ans – « Maëva chantait, Maëva dansait, Maëva riait. J’étais sous le charme… » Entrainé par cette amitié bleu outremer et par les fascinantes histoires de Malamok, Rogatien, marin en herbe, larguera les amarres pour un monde plein d’aventures, de dangers et de rêves, celui des grands voiliers des mers du Sud.
Call-girls
Louis-Charles Royer est un romancier français, très spécialisé dans un genre très léger. don les oeuvres sont souvent publiées aux éditions Rabelais, pour lequel Jean-Gabriel Domergue a dessiné de nombreuses couvertures. Ces oeuvres, bien qu’elles ne soient plus rééditées depuis les années 1970, sont toujours recherchées et collectionnées par les amateurs de romans érotiques soft.
Le hussard sur le toit
Le hussard sur le toit : avec son allure de comptine, ce titre intrigue. Pourquoi sur le toit ? Qu’a-t-il fallu pour l’amener là ? Rien moins qu’une épidémie de choléra, qui ravage la Provence vers 1830, et les menées révolutionnaires des carbonari piémontais. Le Hussard est d’abord un roman d’aventures ; Angelo Pardi, jeune colonel de hussards exilé en France, est chargé d’une mission mystérieuse. Il veut retrouver Giuseppe, carbonaro comme lui, qui vit à Manosque. Mais le choléra sévit : les routes sont barrées, les villes barricadées, on met les voyageurs en quarantaine, on soupçonne Angelo d’avoir empoisonné les fontaines ! Seul refuge découvert par hasard, les toits de Manosque ! Entre ciel et terre, il observe les agitations funèbres des humains, contemple la splendeur des paysages et devient ami avec un chat. Une nuit, au cours d’une expédition, il rencontre une étonnante et merveilleuse jeune femme. Tous deux feront route ensemble, connaîtront l’amour et le renoncement.
La dernière fete de l’empire
De retour dans son île, le narrateur retrouve pour la dernière fois le « Café de l’Empire » que sa mère vient de vendre. C’est alors que naît un flot de souvenirs, d’images. La journée qui est celle de la fermeture de « l’Empire » contient plusieurs destins. Le passé et le présent alternent, donnant à voir une humanité sans grandeur, mais non sans folie. Et surtout il y a la mère, dans sa vieillesse solitaire, de qui le fils prend congé sans soupçonner qu’avec ceux que l’on aime le banal au revoir, c’est parfois un adieu.
Les compagnons de la Foret-Noire
Les Compagnons de la Forêt-Noire, constituent le premier tome d’un cycle romanesque, Le Temps des hommes, dont l’action s’étendra sur un quart de siècle, puisque l’auteur se propose de mener ses héros de 1945 à 1970. C’est, en effet, le roman d’une génération que Michel Droit entreprend de nous conter, la génération de ceux qui eurent, comme lui, vingt et un ans à la Libération, c’est-à-dire qui passèrent de l’adolescence à l’âge d’homme, au moment précis où la France, après quatre années d’occupation, redevenait un Etat souverain.
Ambre
Dans l’Angleterre de la fin du XVIIIe siècle, une gamine sans père ni mère, presque sans nom Ambre a tout l’air d’un sobriquet de théâtre, décide d’user de ses charmes son seul bien au soleil pour conquérir le monde. Gloire, honneurs, fortune, plaisirs : il lui faut tout. Et, l’immoralité de l’époque aidant, elle aura tout, taillant à vif s’il le faut dans la chair de ses rivaux et rivales – qui lui donnent joyeusement l’exemple, puisque du haut en bas de l’échelle sociale tout n’est qu’intrigue, trahison, mensonge, dépravation. Cette vaste fresque picaresque qui ne nous fait grâce de rien et qui inspira à Otto Preminger un grand film avait fait fait scandale, lors de sa parution. Un demi-siècle ayant passé, l’on s’aperçoit que ce sont sa crudité et sa noirceur, précisément, qui l’ont empêchée de vieillir en ont fait une sorte de classique.
Suspens – Tome 3
Pourquoi un infaillible chirurgien met-il ses mains de dentellière au service du crime ou de la jalousie ? Comment l’officier de gendarmerie Schiller va passer de la simple curiosité à l’épouvante la plus totale. Voici Suspens 3, un nouveau choix d’histoires captivantes, pleines d’émotion, d’imprévu et de mystère. On y retrouve le ton et la manière qui ont fait de Pierre Bellemare un conteur exceptionnel, écouté et lu par des millions de Français. Suspens 3, c’est l’aventure à votre porte.
Un été pourri
Boston, en plein été. À peu de temps d’intervalle, deux hommes sont retrouvés dans la rue, égorgés et émasculés. Sam Goodman, flic beau gosse, juif, affublé d’une mère tout droit sortie d’un film de Woody Allen, enquête et patauge. Pour tout arranger, il a la presse sur le dos, en la personne de Sandra Khan, chroniqueuse judiciaire d’un grand journal de la ville. Tous les personnages se débattent avec leurs drames et leurs névroses, tandis que le tueur frappe de nouveau. Maud Tabachnik choisit de brouiller les pistes, ou plutôt de les multiplier, en offrant le point de vue de plusieurs personnages, qui tous cachent une personnalité sombre et névrosée due à un passé traumatisant. Les relations entre hommes et femmes sont d’une grande violence, exacerbée par la chaleur et la moiteur de la ville. Mal à l’aise, entre angoisse et rire jaune, le lecteur est happé par le suspense de ce roman fort, noir et dérangeant.
Du rêve pour les oufs
Ahlème a 24 ans. Elle vit à Ivry en banlieue sud avec « Le patron » (son père) et Foued, son petit frère de 13 ans. « Le patron », personnage loufoque, a perdu la boule il y a trois ans lors d?un accident de chantier où sa tête a heurté une solive. N?ayant plus toute sa tête, dépassé par les événements, c?est un « patron » dont l?autorité repose avant tout sur Ahlème qui a fort à faire avec Foued, un vrai petit chétane (voyou). La seule chose qui le retient de ne pas collectionner les conneries (plus ou moins drôles et plus ou moins graves), c?est la surveillance de sa soeur. Le problème est qu?elle aussi a fort à faire, entre ses missions intérim (les comptages de clous chez Leroy Merlin), les files d?attente à la préfecture pour renouveler sa carte de séjour (tous les trois mois) et ses histoires d?amour foireuses (pourquoi ses copines s?entêtent-elles à lui présenter des ploucs ?). Malgré sa vigilance, elle ne peut donc empêcher longtemps son petit frère de glisser sur la mauvaise pente et va donc se défouler de plus en plus souvent chez « tantie Mariatou », professionnelle du dicton et mère par procuration. La sienne, la vraie, a été assassinée en Algérie en 1992. Depuis, la vie de Ahlème c?est donc la France, le souvenir d?un bonheur perdu et surtout l?espoir d?un bonheur à venir. Elle est encore jeune et parfois naïve mais, souvent, elle a l?impression d?avoir vécu mille vies. Sans doute un effet des délires du « Patron » et du déluge de galères? Ainsi, elle apprend un matin que, suite à ses démêlés judiciaires, Foued est menacé d?expulsion. Certains auraient baissé les bras et arrêté de rire. Mais pas elle. Car, comme dit Tantie Mariatou : « On a beau couper la queue du lézard, elle repousse toujours. »
Comme sur des roulettes
11 – 12 ans – Un jour, Sidonie s’éveille… et ne comprend pas. Elle n’est pas chez elle. Ici tout est blanc, depuis les endives qu’on lui sert le midi jusqu’aux murs qui l’entourent. Des murs d’hôpital. Et ses jambes ne répondent plus ! Impossible de sauter à la corde. De courir. De marcher. Il va falloir tout réapprendre. Heureusement, Sidonie a le kiné le plus séduisant du monde…
Le temps d’un soupir
« La douceur de l’air me fait rêver, à ce qui fut et à ce qui serait si tu étais là. Je sais que cette rêverie n’est qu’une inaptitude à vivre le présent. Je me laisse entraîner par ce courant sans regarder trop loin ou trop profondément. J’attends le moment où je retrouverai la force. Il viendra. Je sais que la vie me passionne encore. Je veux me sauver, non me délivrer de toi. » Dans l’afflux de souvenirs où les heures cruelles qui ont précédé la mort de Gérard Philipe, se mêlent aux temps heureux d’avant la maladie, le récit vibrant de tendresse d’Anne Philipe prend l’ampleur d’une méditation sur la mort, sur l’amour, sur le bonheur.
La prisonnière de Lhassa
Cette jeune Tibétaine, née en 1978 à Lhassa, capitale du Tibet, incarne la résistance de son peuple à l’occupation chinoise. Ngawang Sangdrol a en effet passé près de la moitié de sa vie derrière les barreaux à la suite de manifestations – pacifiques – en faveur de l’indépendance de son pays, annexé par la Chine en 1950. Par son courage et sa ténacité, cette nonne bouddhiste au physique d’enfant a ému de nombreuses personnalités à travers le monde. Le dalaï-lama lui-même, dans un entretien accordé aux auteurs, dit combien elle symbolise la cause tibétaine. Rebelle à neuf ans, prisonnière à onze, condamnée pour avoir enregistré clandestinement des chants de liberté puis pour s’être insurgée contre les injustices pénitentiaires… Son parcours, tel qu’il est reconstitué ici pour la première fois grâce aux témoignages inédits de ses plus proches amis et d’anciennes camarades de détention, mène du couvent à la prison, de la foi à la souffrance. L’édition originale de ce document date de septembre 2001. à l’époque, Ngawang Sangdrol était encore la détenue politique la plus lourdement condamnée du « Pays des Neiges » ; elle ne devait sortir de la terrible prison de Drapchi qu’une douzaine d’années plus tard. Mais, en octobre 2002, la mobilisation internationale a fini par payer : en raison de l’aggravation de son état de santé, les autorités chinoises ont annoncé sa libération anticipée, après dix ans de détention. à l’heure où paraît cette nouvelle édition, la jeune femme vit toujours au Tibet et reste, aux yeux de ses compatriotes, un modèle de résistance.
Les saisons du bonheur
États-Unis, 1907. Des rêves plein la tête et son courage comme seul bagage, Adam, 20 ans, quitte son père et ses deux demi-frères pour aller tenter sa chance vers l’Ouest. Direction : Chattahoochee, petite ville du Nouveau-Mexique, terre d’abondance et de grandes espérances. C’est ici, à mille lieues de chez lui, que l’audacieux Adam va gravir une à une les marches du succès, en prenant la tête d’un grand magasin de mode et faire une rencontre déterminante, celle de la douce et belle Emma, riche héritière au passé douloureux. Une véritable renaissance professionnelle et sentimentale bientôt mise à l’épreuve par les soubresauts de l’histoire et les trahisons échafaudées par sa propre famille.
Le mari
Vous avez jusqu’à mercredi minuit. C’est dingue ! Où est-ce que je dénicherais deux millions de dollars ? Vous trouverez un moyen. Ce n’est pas possible. Je ne suis qu’un simple jardinier. Je ne dois pas avoir plus de onze mille dollars à la banque. Juste pour que vous sachiez que nous ne plaisantons pas. Vous voyez ce type sur le trottoir d’en face Mitch pivota, le téléphone toujours à l’oreille, et aperçut un homme marchant avec son chien. La journée ensoleillée avait un éclat de porcelaine. Un coup de fusil déchira le calme et le promeneur au chien s’effondra, touché à la tête. Mercredi à minuit. Nous sommes vraiment sérieux.
De son ouverture tendue à son dénouement fracassant, Le Mari est un thriller qui mettra à cran les nerfs du lecteur à travers chacun de ses rebondissements et de ses révélations. Après tout, il s’agit d’un roman de Dean Koontz. Et l’expérience est sans équivalent.
The City & the city
Deux villes, un seul territoire. Besźel et Ul Qoma se partagent un labyrinthe de rues enchevêtrées, s’ignorant mutuellement. Le passage de l’une à l’autre, un simple regard même, implique l’intervention d’une milice transnationale et omnipotente. Côté Besźel, l’assassinat d’une jeune étudiante en archéologie va mettre le feu aux poudres. En charge d’une enquête délicate, entre secrets d’histoire et brouillard juridictionnel, l’inspecteur Borlù avance en terrain miné. Fascinant ! M.P. Femme Actuelle. Un étonnant roman qui mêle science-fiction, uchronie et polar. F.F. Le nouvel Observateur. Ce roman a reçu cinq prix en Grande-Bretagne et aux États-Unis. Il a été cité dans la liste des meilleurs livres de l’année par le Los Angeles Times, le Seattle Times et Publishers Weekly.
La cage dorée
Faye a voué sa vie à Jack, elle a tout sacrifié pour lui. Mais lorsque Jack, coureur de jupons invétéré, la quitte pour une jeune collaboratrice, laissant Faye complètement démunie, l’amour fait place à la haine. La vengeance sera douce et impitoyable : il lui a tout pris, elle ne lui laissera rien. Premier volet d’un diptyque, «La Cage dorée» est un thriller glaçant qui résonne funestement avec l’ère #MeToo. Pour la première fois, Camilla Läckberg quitte Fjällbäcka pour explorer la perversité de l’homme dans les hautes sphères de la société stockholmoise. Et montrer combien il peut être fatal de sous-estimer une femme…
La bibliothèque des cœurs cabossés
Traduit du suédois par Carine Bruy. Tout commence par les lettres que s’envoient deux femmes très différentes : Sara Lindqvist, vingt-huit ans, petit rat de bibliothèque mal dans sa peau, vivant à Haninge en Suède, et Amy Harris, soixante-cinq ans, vieille dame cultivée et solitaire, de Broken Wheel, dans l’Iowa. Après deux ans d’échanges et de conseils à la fois sur la littérature et sur la vie, Sara décide de rendre visite à Amy. Mais, quand elle arrive là-bas, elle apprend avec stupeur qu’Amy est morte. Elle se retrouve seule et perdue dans cette étrange petite ville américaine. Pour la première fois de sa vie, Sara se fait de vrais amis – et pas uniquement les personnages de ses romans préférés –, qui l’aident à monter une librairie avec tous les livres qu’Amy affectionnait tant. Ce sera pour Sara, et pour les habitants attachants et loufoques de Broken Wheel, une véritable renaissance. Et lorsque son visa de trois mois expire, ses nouveaux amis ont une idée géniale et complètement folle pour la faire rester à Broken Wheel.