Berta Isla
Ils étaient si jeunes, quand ils se sont rencontrés, qu’ils ne pouvaient imaginer leur destin. La Madrilène Berta Isla et l’Hispano-Britannique Tomás Nevinson pensaient que leur histoire serait celle de beaucoup de couples de leur époque et de leur condition. Mais il suffit parfois d’une journée – d’une journée quelconque – pour voir sa vie basculer et se retrouver ensuite dans une relation distante, condamnée au secret et à la dissimulation, au faux-semblant et aux conjectures. Ainsi qu’il l’avait fait dans Comme les amours (2013), Javier Marías donne ici la parole à un personnage féminin qui vit de ses souvenirs, aux prises avec l’impossibilité de connaître vraiment celui qu’elle aime. Quant à Tomás Nevinson, son récit est celui d’un Ulysse qui, progressivement, devient « personne » et dont l’existence, au service de l’Histoire, avec une majuscule, se transforme en une interminable fantasmagorie. Avec Berta Isla, ample roman en dix parties au titre aussi mélodieux qu’intrigant, Javier Marías creuse brillamment son sillon et offre au lecteur non seulement un formidable portrait de femme, mais également une nouvelle peinture du couple comme l’un des laboratoires les plus secrets de la vie contemporaine.
La cuisinière
L’incroyable destin de celle que l’on surnomma « La femme la plus dangereuse d’Amérique ». Immigrée irlandaise courageuse et obstinée arrivée seule à New York à la fin du XIXe siècle, Mary Mallon travaille comme lingère avant de se découvrir un talent caché pour la cuisine. Malheureusement, dans toutes les maisons bourgeoises où elle est employée, les gens contractent la typhoïde, et certains en meurent. Mary, de son côté, ne présente aucun symptôme de la maladie. Au contraire, sa robustesse est presque indécente. Des médecins finissent par s’intéresser à son cas, mais la cuisinière déteste qu’on l’observe comme une bête curieuse et refuse de coopérer. Pourquoi la traite-t-on comme une malade alors qu’elle est en parfaite santé ? Les autorités sanitaires, qui la considèrent comme dangereuse décident de l’envoyer en quarantaine sur une île au large de Manhattan. Commence alors pour Mary Mallon, femme indépendante, un combat à armes inégales pour sa liberté…
Milkman
Bien que se déroulant dans une ville anonyme, Milkman s’inspire de la période des Troubles dans les années soixante-dix, qui ensanglanta la province britannique durant trente années. Dans ce roman écrit à la première personne, une jeune fille, non nommée excepté par le qualificatif de « sœur du milieu » – grande lectrice qui lit en marchant, ce qui attise la méfiance -, fait tout ce qu’elle peut pour empêcher sa mère de découvrir celui qui est son « peut-être-petit-ami » ainsi que pour cacher à tous qu’elle a croisé le chemin de Milkman qui la poursuit de ses assiduités. Mais quand son beau-frère se rend compte avant tout le monde de tous les efforts qu’elle fait et que la rumeur se met à enfler, sœur du milieu devient « intéressante ». C’est bien la dernière chose qu’elle ait jamais désirée. Devenir intéressante c’est attirer les regards, et cela peut être dangereux. Car Milkman est un récit fait de commérages, d’indiscrétions et de cancans, de silence, du refus d’entendre, et du harcèlement.
Penny en concours – 3 – Un nouveau défi
Un obstacle de taille. Penny Prévost et sa petite jument baie Sarah enchaînent les victoires dans toute la région, attisant jalousies et convoitises. Heureusement, la jeune fille peut compter sur ses plus fidèles amis et sur Victor, son petit copain, pour l’épauler en toutes circonstances et la protéger des coups fourrés. Mais, au milieu de tous ces concurrents, un certain François Masson semble s’intéresser de très près à la jeune fille… Et si cet homme pouvait offrir à Penny ce dont elle n’a jamais osé rêver ?
Au galop ! Les plus belles aventures, inspirées de la vie d’une grande cavalière. Adieu le poney-club et les amis de Bois-Guillaume ! À 14 ans, Penny a le cœur lourd quand ses parents décident de déménager. En plus, elle ignore si elle pourra de nouveau monter à cheval… Mais tandis qu’elle a le moral dans les chaussettes, elle découvre qu’une jument baie vit dans le pré derrière sa nouvelle maison ! Sarah n’a pas été montée depuis des années et n’a jamais sauté le moindre obstacle. Penny se plie alors en quatre pour gagner sa confiance. Pendant ce temps, son ami Victor pour qui elle a toujours eu un faible refait surface…
Penny en concours – 1 – Le crack
Au galop ! Les plus belles aventures, inspirées de la vie d’une grande cavalière. Penny Prévost excelle sur les terrains de concours aux côtés de ses fidèles amis Emma, Matt, Élisa… et aussi de Victor, dont elle s’est beaucoup rapprochée. Mais l’arrivée fracassante d’Émilie Leroy et de son crack Vulcain va faire des étincelles au sein de l’équipe ! Ce couple star est au centre de toutes les attentions… jusqu’au jour où Vulcain est victime d’un terrible accident dont il reste traumatisé. À force de patience et de douceur, Penny parviendra-t-elle à regagner la confiance du crack ? Vulcain a-t-il une chance de redevenir le champion qu’il a été ?
Le jeu de l’amour et du hasard
Silvia, fille de Monsieur Orgon et sœur de Mario, est inquiète à la perspective d’épouser Dorante, un jeune homme qu’elle ne connaît pas. Lorsqu’elle apprend sa venue, elle obtient de son père l’autorisation de prendre le rôle de sa femme de chambre, Lisette, afin de pouvoir étudier plus à son aise le caractère de son prétendant. Mais celui-ci a eu la même idée pour les mêmes raisons ; il va donc se présenter sous l’apparence d’un serviteur nommé « Bourguignon », tandis que son fidèle valet, Arlequin, se fait passer pour lui. Informé par une lettre du père du prétendant, Monsieur Orgon et son fils Mario décident de laisser s’engager ce « jeu de l’amour et du hasard », en se promettant de s’amuser de la situation.
Amour, désir, jalousie
Le présent recueil rassemble des citations de grands auteurs français tels que Ronsard, Montaigne, Racine, La Rochefoucauld, Marivaux, Voltaire, Choderlos de Laclos, Balzac, Hugo, Stendhal, George Sand, Musset, Baudelaire, Verlaine, Flaubert, Maupassant, Zola et Proust. Enjouées, tragiques, futiles, tendres ou rebelles, nos amours déclinent la palette infinie des sentiments. Et pourtant, quand il s’agit de prendre la plume ou de déclarer sa flamme, bien souvent les mots nous manquent… Miroirs fidèles de nos sentiments, écrivains et poètes se font l’écho de nos émois : Proust : » L’amour, c’est l’espace et le temps rendus sensibles au cœur. » Stendhal : » Il n’y a qu’une loi en sentiment, c’est de faire le bonheur de ce qu’on aime. » Lamartine : » Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé. » Verlaine : » C’est l’extase langoureuse./C’est la fatigue amoureuse,/C’est tous les frissons des bois/Parmi l’étreinte des brises. » À travers des centaines de citations, ce petit dictionnaire amoureux nous promène dans les jardins du désir et du plaisir. Ludique et surprenant, il se lit aussi comme le roman de nos amours, du premier regard aux brûlures de la passion.
Jonathan Livingston le goéland
Décidément, Jonathan Livingston n’est pas un goéland comme les autres. Sa seule passion : voler toujours plus haut et plus vite pour être libre. Mais cet original qui ne se contente pas de voler pour se nourrir ne plaît guère à la communauté des goélands. Condamné à l’exil, seul, Jonathan poursuit ses découvertes, sans peur, sans colère. Il est seulement triste de ne pouvoir les partager, jusqu’au jour où il rencontre des amis… Jonathan apprend alors à briser les chaînes qui emprisonnent son corps et ses pensées.
Le voyage de monsieur Perrichon
Nous sommes en 1860. Monsieur Perrichon offre à sa femme et sa fille Henriette un voyage en Suisse. A la gare de Lyon, deux jeunes amis, Daniel et Armand, tentent de découvrir la destination de la famille Perrichon, car ils souhaitent rester auprès d’Henriette, dont ils sont tous les deux épris. Tous s’installent à l’Auberge près de la Mer de Glace. Au milieu de quiproquos et de péripéties commencent les mésaventures de Monsieur Perrichon, avec un militaire, le Commandant Mathieu, les employés des douanes, et la justice.
Les deux prétendants à la main de sa fille tentent de rentrer dans les bonnes grâces de Monsieur Perrichon : « Je le tiens ! Comme la vanité tient l’homme » dira l’un d’entre eux … De retour à Paris, Monsieur Perrichon saura-t-il distinguer le gendre idéal du manipulateur ? …
Tome 2 – Angry
Alors que les relations entre Suk Dong Min, Cho Ha Seo et Lee Yun Ki se complexifient, l’approche du championnat National de Judo les oblige à s’entraîner ensemble… Parallèlelement, la mère de Ha Seo semble en savoir bien plus qu’ellen’en dit sur les mystérieuses origines de Dong Min… Et pour Yun Ki aussi, les fantômes du passé ressurgissent!
Vous êtes Loup Solitaire, seul et dernier Maître Kaï du Sommerlund. Votre quête inlassable et périlleuse des légendaires Pierres de Nyxator vous a conduit jusqu’aux entrailles de la sinistre forteresse de Torgar, repaire du Seigneur des Ténèbres. Est-ce bien là, au détour d’un sombre souterrain, que se cachent les trois dernières Pierres de la Sagesse ? Si c’est le cas, prenez garde aux pièges diaboliques que le Seigneur des Ténèbres, Gnaag de Mozgôar, et son armée de Drakkarims auront tendus contre vous !
Pars vite et reviens tard
On l’a peint soigneusement sur les treize portes d’un immeuble, dans le 18e arrondissement de Paris : un grand 4 noir, inversé, à la base élargie. En dessous, trois lettres : CLT. Le commissaire Adamsberg les photographie, et hésite : simple graffiti, ou menace ?
À l’autre bout de la ville, Joss, l’ancien marin breton devenu crieur de nouvelles est perplexe. Depuis trois semaines, une main glisse à la nuit d’incompréhensibles missives dans sa boîte à messages. Un amuseur ? Un cinglé ? Son ancêtre murmure à son oreille : « Fais gaffe à toi, Joss. Il n’y a pas que du beau dans la tête de l’homme. »
Les habitants des régions arctiques de Gwildor ont cruellement emprisonné Koldo, le maître des glaces. Pourtant, Koldo est une gentille Bête qui protège leur terre. Tom décide de le libérer. Mais l’arrivée brutale de Freya, la Maîtresse des Bêtes, met gravement en danger le jeune garçon…
Les 10 plus grands phénomènes
Pendant des siècles, les hommes ont cherché en vain à percer les mystères de leur environnement, qui font couler beaucoup d’encre, prêtent à de nombreuses interprétations, parfois terre à terre et parfois plus mystiques.. Disparitions intrigantes, fantômes, pouvoirs psychiques, malédictions, apparitions, Robert McCoy évoque ici des phénomènes inexpliqués parmi les plus fascinants et y apporte des éclairages. La mystérieuse disparition d’Amelia Earhart, les pouvoirs paranormaux de Raspoutine, les trésors perdus des Aztèques, le peuple des Dogon, les Mayas…
L’île du crâne
David Eliot vient d’être renvoyé du collège et cette fois ses parents ont décidé de sévir ! Il se retrouve dans une école bien étrange, sur la sinistre île du crâne, au large de l’Angleterre. Très vite, il soupçonne le pire. Mais il est encore loin de la vérité…
Lorsqu’un dragon arrive à la Société Protectrice des Monstres, le centre de secours pour créatures rares et en danger, Ulf, le loup-garou, découvre un terrible secret. Aidé par le géant Orson, la fée Tiana et le Dr Fielding, vétérinaire de la SPM, Ulf va devoir arrêter le plus diabolique des chasseurs de créatures… Ce soir, regardez la lune. Regardez-la avec attention. Fixez-la. Et demandez-vous : suis-je assez courageux ?
Que ta volonté soit faite
Bienvenue à Carson Mills, petite bourgade du Midwest avec ses champs de coquelicots, ses forêts, ses maisons pimpantes, ses habitants qui se connaissent tous. Un véritable petit coin de paradis… S’il n’y avait Jon Petersen. Il est ce que l’humanité a fait de pire, même le diable en a peur. Pourtant, un jour, vous croiserez son chemin. Et là… sans doute réveillera-t-il l’envie de tuer qui sommeille en vous.
Et tombent les filles
Alex Cross, policier spécialiste de la psychologie des serial killers, doit affronter deux tueurs qui semblent rivaliser dans l’horreur. Bien que divergeant sur les méthodes, ils choisissent les mêmes victimes :l’un les massacre sauvagement, l’autre kidnappe, pour se constituer un harem, des femmes jeunes et belles, soumises à ses caprices et jouets de ses obsessions. La perfection de leurs scénarios et la complicité qui les unit fait d’eux une redoutable machine criminelle que rien ne semble pouvoir arrêter. La descente aux enfers dans leurs tanières respectives laisse le lecteur abasourdi, épouvanté et sans forces, à l’issue d’une course poursuite psychologiquement exténuante et d’une plongée dans le cauchemar du sadisme. Un roman à lire toutes lumières allumées. -Madeleine Sorel
La fille du train
Entre la banlieue où elle habite et Londres, Rachel prend le train deux fois par jour : à 8 h 04 le matin, à 17 h 56 le soir. Et chaque jour elle observe, lors d’un arrêt, une jolie maison en contrebas de la voie ferrée. Cette maison, elle la connaît par coeur, elle a même donné un nom à ses occupants, qu’elle voit derrière la vitre. Pour elle, ils sont Jason et Jess. Un couple qu’elle imagine parfait. Heureux, comme Rachel et son mari ont pu l’être par le passé, avant qu’il la trompe, avant qu’il ne la quitte. Rien d’exceptionnel, non, juste un couple qui s’aime. Jusqu’à ce matin où Rachel voit Jess dans son jardin avec un autre homme que Jason. Que se passe-t-il ? Jess tromperait-elle son mari ? Rachel, Bouleversée de voir ainsi son couple modèle risquer de se désintégrer comme le sien, Rachel décide d’en savoir plus sur Jess et Jason. Quelques jours plus tard, c’est avec stupeur qu’elle découvre la photo de Jess à la une des journaux. La jeune femme, de son vrai nom Megan Hipwell, a mystérieusement disparu…
Un monde de rêve
Isabella et Amadeo di San Gregorio forment un couple envié et heureux. Ils sont beaux, riches, dirigent une grande maison de couture à Rome, ont un adorable petit garçon et sont aussi amoureux l’un de l’autre qu’au premier jour de leur rencontre. Tout leur réussit et leur vie ressemble à un conte de fées. Jusqu’au brutal enlèvement d’Amadeo et à sa tragique disparition. Isabella plonge alors dans le plus noir des cauchemars. A sa douleur s’ajoute la terreur de voir Alessandro, son fils, à son tour enlevé et assassiné. Pour échapper à cet enfer, Isabella quitte secrètement Rome avec son enfant. Mais devoir mener une existence cachée, même à New York, n’est pas dans le caractère d’Isabella. Supportera-t-elle longtemps de vivre, sous une fausse identité, recluse, loin de chez elle ? Réussira-t-elle à retrouver le goût de la vie sans Amadeo ? Pourra-t-elle enfin surmonter le terrible traumatisme de l’enlèvement et de la mort de son mari ?
L’ile des chasseurs d’oiseaux
Marqué par la perte récente de son fils unique, l’inspecteur Fin Macleod, déjà chargé d’une enquête sur un assassinat commis à Edimburg, est envoyé sur Lewis, son île natale, où il n’est pas revenu depuis dix-huit ans. Un cadavre exécuté selon le même modus operandi vient d’y être découvert. Cependant, dès l’autopsie effectuée par le médecin légiste, Fin ne croit plus à un lien entre les deux affaires. Sur cette île tempétueuse du nord de l’Écosse, couverte de landes, où l’on se chauffe à la tourbe, pratique encore le sabbat chrétien et parle la langue gaélique, Fin retrouve les acteurs de son enfance, à commencer par Ange, chef tyrannique de la bande dont il faisait partie. Marsaili, son premier amour, vit aujourd’hui avec Artair. Ce même Artair dont le père a perdu la vie en sauvant celle de Fin lors de l’expédition qui, chaque année, depuis des siècles, conduit une douzaine d’hommes sur An Sgeir, rocher inhospitalier à plusieurs heures de navigation, pour y tuer des oiseaux nicheurs. Que s’est-il passé il y a dix-huit ans entre ces hommes, quel est le secret qui pèse sur eux et ressurgit aujourd’hui ?
Cadavres chinois à Houston
Au petit matin, sur une route déserte du Texas, le shérif adjoint Jackson est attiré par un camion frigorifi que qui semble abandonné. La cargaison qu’il découvre lui fait regretter amèrement sa curiosité : quatre vingt-dix-huit cadavres de clandestins chinois morts asphyxiés. Encore un sinistre drame de l’immigration ? Pas sûr. Les pages d’un carnet trouvé sur l’un des corps, ainsi que d’étranges et inquiétantes marques de piqûres, attirent l’attention des autorités sanitaires du pays. Qui a bien pu vouloir transformer ces malheureux, venus chercher des jours meilleurs en Amérique, en véritables « bombes humaines » ? Dans ce quatrième volet de la « série chinoise » de Peter May, c’est aux Etats-Unis que l’inspecteur Li Yan, dépêché par le gouvernement chinois, re trouve Elizabeth Campbell, médecin légiste, chargée d’organiser l’autopsie des quatre-vingt-dix-huit corps. En compagnie du FBI et des services de l’Immigration, ils plongent dans l’univers trouble des trafics declandestins et s’engagent dans une course contre la montre. Car si les responsables de cette machination ne sont pas neutralisés, c’est toute l’humanité qui est menacée d’une terrible et collective agonie.
Au petit bonheur la chance !
1968. Jean a six ans quand il est confié du jour au lendemain à sa grand-mère. Pour l’été. Pour toujours. Il n’a pas prévu ça. Elle non plus.
Mémé Lucette n’est pas commode, mais dissimule un coeur tendre. Jean, véritable moulin à paroles, est un tourbillon de fraîcheur pour celle qui vivait auparavant une existence paisible, rythmée par ses visites au cimetière et sa passion pour le tricot.
Chacun à une étape différente sur le chemin de la vie – elle a tout vu, il s’étonne de tout –, Lucette et Jean vont s’apprivoiser en attendant le retour de la mère du petit garçon.
Ensemble, dans une société en plein bouleversement, ils découvrent que ce sont les bonheurs simples qui font le sel de la vie.
Un duo improbable et attachant pour une cure de bonne humeur garantie !
Le café du pauvre
Autrefois, lorsque le café était une denrée précieuse et réservée aux riches, à la fin du repas on se payait le café du pauvre, c’est–à-dire l’amour, la joyeuse partie de jambes en l’air. Nous sommes juste après la guerre en 1946 et le café, devenu rare, ~se vend encore à prix d’or sous le manteau. Revenant des armées du général de Gaulle où il a récolté une blessure et une médaille, le héros de cette histoire, sans un rond en poche, n’a guère de quoi s’offrir autre chose que le café du pauvre quand l’occasion s’en présente. Il exerce divers petits métiers extravagants et peu rémunérés. N’empêche, les jupons volent au coin des rues, la jeunesse aidant, c’est tout de même la belle époque. Alphonse rencontre Odette la catholique, qui veut sauver son âme ; Lulu, la femme du charcutier, qui lui offre ses charmes imposants et les trésors alimentaires de son arrière-boutique ; Jacqueline, la militante trotskiste avec laquelle il défilera de la Bastille à la Nation pour changer le monde ; Flora, la comédienne initiatrice des beautés de l’art dramatique; Cricri, la belle pute dont il pourrait faire son gagne-pain si la peur du gendarme n’était pas aussi dissuasive en ces temps reculés où les prêtres avaient des soutanes, les magistrats une guillotine au fond de l’œil et les dames des porte-jarretelles pour le plaisir de l’honnête et du malhonnête homme. Un livre où le rire ne perd jamais son droit prioritaire dans le Paris pourtant maussade de Monsieur Félix Gouin, président provisoire de la République renaissante. Avec, bien sûr, les bons copains et les mauvaises rencontres qui peuvent vous conduire en galère. L’apprentissage de la vie, de l’amour après la guerre. Une fresque de frasques et de fesses, de tétons, de dessous vaporeux. De baguenaudages à la petite semaine au coin de la rue là-bas. Comme dans une chanson de celle qu’on appelait encore la Môme Piaf.
Scarlett, si possible
C’est qu’elles veulent réussir. Dans le béton, le mariage ou le journalisme, peu importe. Ce sont des grandes. C’est en ce sens que les personnages de Mlle Pancol sont absolument modernes. Elles ne se soucient pas de savoir si elles ressemblent à Mme Bovary ou à la princesse de Clèves. Le XXe siècle leur colle à la peau. Qu’elles soient BCBG, caissière dans un supermarché ou délurée en mini-jupe, elles ont oublié les critères, les clichés que leurs mamans voulaient leur imposer. Ce sont des terreurs. Des samouraï. Prêtes à tout.
Tome 7 – Usagi Yojimbo
» Stan Sakai a une qualité rare partagée par très peu d’auteurs : Le talent de vous faire oublier que vous êtes en train de lire une, regarder un film ou lire une bande dessinée. Ils vous plongent complètement dans leur univers, vous font participer à enture et quand vous avez fini, vous en voulez encore. Comme avec un bon livre ou un bon film, ça n’est qu’après avoir fini de lire Usagi Yojimbo qu’on commence à se rendre compte combien l’histoire est bien construite, et ce n’est que beaucoup plus tard que l’on se rend compte qu’on s’est passionné les aventures d’un lapin ! » Sergio Aragonés
Tome 6 – Usagi Yojimbo
« Miyamoto Usagi, un guerrier samouraï employé par le Seigneur Mifune, s’est retrouvé sans maître après une bataille apocalyptique dans la plaine de Adachigahara. Désormais Ronin, Usagi revient au village de sa jeunesse. Nous autres lecteurs (et peut-être en premier lieu Usagi lui-même) pouvons encore mieux mesurer sa croissance mentale et spirituelle, d’individu, et de guerrier, dès lors qu’il lui faut affronter ses ennemis et ses amours d’enfance. En tant que narrateur, Stan Sakai est l’un des rares artistes de la bande dessinée a avoir pleinement compris son moyen d’expression. » Jeff Smith, (Créateur de « Bone »).
Tome 2 – Usagi Yojimbo
L’histoire d’Usagi Yojimbo, le lapin samouraï, débute dans le premier tome juste après le massacre d’Adachigahara, la bataille qui le transforma en Ronin. Dans ce deuxième tome, le dessinateur Stan Sakai nous ramène à l’enfance et l’adolescence d’Usagi. On y découvre l’éducation et la formation du samouraï aux longues oreilles.
Tome 4 – Usagi Yojimbo
« La Conspiration du Dragon Rugissant » est la première longue histoire épique d’Usagi Yojimbo. Un complot visant à renverser le Shogun va impliquer toutes les vieilles connaissances d’Usagi, dont Gen le rhinocéros, Zato-Ino le cochon aveugle fine lame, la belle Tomoe, Shingen, Noriyuki, Chizu, auxquels vient s’ajouter le capitaine Torame. En plus de nombreuses autres péripéties palpitantes, ce quatrième tome comprend la confrontation tant attendue, entre Gen et Zato-Ino, et une apparition du sinistre Seigneur Hebi !…
Tome 3 – Usagi Yojimbo
Le lapin samouraï retrouve dans ce tome 3 de vieilles connaissances mais il rencontre également de nombreux nouveaux personnages. Encore une fois vous découvrirez un Usagi confronté à de tumultueuses aventures où seul un véritable samouraï peut triompher. En bonus, découvrez la première aventure d’Usagi avec les Tortues Ninja.
East side story
En tant que privé, j’ai plutôt l’habitude d’intervenir dans les embrouilles des autres. Mais là, c’est moi qui me suis fait piéger. Dans mon propre quartier. Faut dire qu’il est crade. Crade, mais branché. C’est l’East Village, à New York. Moi, j’aime. Ou plutôt, j’aimais. Parce que après m’être fait casser la figure en bas de chez moi par trois videurs et voler ma Rolex en or par la gamine que j’essayais de sauver, j’ai bêtement voulu solder les comptes, car après tout j’étais chez moi. Du moins, c’est ce que je croyais. Car l’East Village, c’est tout sauf un village. Plutôt une jungle.
Contes de la bécasse
Chaque automne, un vieux chasseur régalait ses amis de bécasses. Les têtes de ces délicieux oiseaux étaient donnés à un seul convive désigné par le sort. Et ce dernier, pour dédommager les autres, devait raconter une histoire. Les seize nouvelles de ce recueil se situent presque toutes en Normandie où Maupassant vécut une jeunesse heureuse. Ses paysans chasseurs, ses aristocrates, sa rempailleuse, ses pêcheurs sont saisis sur le vif dans leur vie quotidienne. La folie de la femme qui a perdu toute sa famille, l’avarice sordide de la maîtresse du petit chien, la triste vieillesse des danseurs de menuets, la revanche de l’épouse bafouée, Maupassant voit tout dans les détails les plus poignants. Le célèbre auteur de Bel Ami nous donne dans ce recueil ses meilleurs contes.
Et si vous appreniez la langue des signes française ?
C’est l’abbé Charles Michel de l’Épée (1712-1789) qui fonda au 18e siècle la première école publique destinée aux personnes sourdes. Son système éducatif va se fonder sur les signes naturels qu’il a pu observer chez les sourds qu’il rencontre, les signes méthodiques et la dactylologie (langage gestuel) dont il se sert pour l’enseignement du français. Il a initié la recherche sur un langage de signes méthodiques utilisables par les personnes sourdes, afin de lier ces signes avec le français écrit, commettant peut-être l’erreur, comme l’a souligné Ferdinand Berthier, de vouloir assimiler la structure syntaxique du français à celle de la gestuelle des sourds. Le regroupement des élèves sourds dans son institution, après sa mort, sentant le besoin de communiquer entre eux, a eu pour effet de favoriser et perfectionner la langue des signes française (LSF).
ABC… LSF : Initialement conçu pour les sourds, ce dictionnaire visuel bilingue s’avère rapidement indispensable à tous. De format confortable, ce livre est clair grâce à une illustration des signes très complète.
Tome 1 – Usagi Yojimbo
Miyamoto Usagi est un samouraï. Un chevalier, aussi solitaire qu’errant, qui applique à la lettre le code d’honneur, le Bushido, dans un Japon du XVIIe siècle. Un samouraï particulier toutefois, puisqu’il n’est autre qu’un lapin, qui rencontre sur son chemin, semé d’embûches en tous genres, d’autres animaux, irascibles et belliqueux au possible. Ce premier tome des aventures d’Usagi (la suite de ses pérégrinations sera livrée aux lecteurs tous les deux mois par les éditions Paquet) se décompose en dix histoires différentes et vaut surtout pour les trois premières. « Le Lutin d’Adachigahara », « Le Lapin solitaire et l’Enfant », « La Confession » se suivent en effet selon un ordre chronologique qui explique comment Usagi, fieffé lapin aux doubles épées et aux oreilles nouées à la base par un catogan, est devenu un garde du corps nomade (un « ronin ») depuis la mort de son seigneur et maître. Poursuivi par le seigneur Higiki qui veut sa perte, le Yojimbo Usagi n’a plus qu’à passer de province en province, rendant la justice au fil de son sabre… Au gré de ses mésaventures, on croise des ninjas dans l’ombre du Shogun, des chiens, des chats, des serpents, des lézards, des cochons, des renards. Et même des rhinocéros. L’ensemble de l’œuvre est en noir et blanc ; le trait, épuré et économe, évoque une série de Haïkus graphiques. Malheureusement, la cohérence de tous les épisodes est loin d’être forte et certains jeux de mots faciles ne rehaussent guère l’impression caricaturale qui se dégage de ce premier volet. Le succès d’Usagi aux États-Unis est pourtant tel que le lapin samouraï a participé à un des épisodes du dessin animé « Les Tortues Ninja » et que Stan Sakaï a développé au début des années quatre-vingt-dix une histoire parallèle, Usagi dans l’espace, retraçant les exploits futuristes d’un descendant du Yogimbo.–Frédéric Grolleau
Sexe et pouvoir à Rome
Si l’on en croit Ovide, les Romains auraient célébré et magnifié l’amour et la sexualité. Les Romains étaient-ils vraiment aussi libres dans leurs murs et dans leurs pensées que le laissent imaginer leurs élégies, leurs poèmes érotiques, leurs statues ? On imagine l’Empire romain décadent d’après le Satiricon et l’uvre de Fellini. Paul Veyne nous donne de Rome une toute autre image, celle d’une société pleine de tabous dans laquelle on ne fait l’amour que la nuit sans allumer les lampes de peur de souiller le soleil, et qui semble avoir inventé le mariage chrétien avant les chrétiens ! Une société qui fait coexister raffinement aristocratique et brutalité, vertu républicaine et violence érigée en spectacle, justice et loi du Talion. C’est donc un monde tout en nuances et paradoxes qui surgit au fil de ce recueil d’articles publiés dans le magazine L’Histoire.
Un cœur simple
L’Histoire d’un cœur simple est tout bonnement le récit d’une vie obscure, celle d’une pauvre fille de campagne, dévote mais mystique, dévouée sans exaltation et tendre comme du pain frais. Elle aime successivement un homme, les enfants de sa maîtresse, un neveu, un vieillard qu’elle soigne, puis son perroquet ; quand le perroquet est mort, elle le fait empailler et, en mourant à son tour, elle confond le perroquet avec le Saint-Esprit. Cela n’est nullement ironique comme vous le supposez, mais au contraire très sérieux et très triste. Je veux apitoyer, faire pleurer les âmes sensibles, en étant une moi-même. Gustave Flaubert. Présentation et notes de Marie-France Azéma.
Un jour tu verras
« Et tu passes ta vie à te dire que, quelque part, il y a quelqu’un qui n’attend que toi sans te connaître et que tu ne rencontreras jamais… » Ce sont des quadras, ils ont vécu, aimé, souffert. Surtout lui, Laurent. Ils n’ont plus beaucoup d’illusions, ils ont appris à se moquer d’eux-mêmes. Surtout elle, Pauline. Ils sont seuls tous les deux. Et un jour, enfin, ils se rencontrent. « Guidés par le hasard », semble-t-il. Et ils se découvrent encore capables d’aimer, comme deux vieux adolescents. Un scénario classique, depuis le jour où l’amour a été inventé : hésitations, craintes, cœurs qui battent, espoir insensé. Et puis l’émerveillement partagé. Jusque-là, tout va bien », comme disait l’homme tombé du toit en passant devant la fenêtre du premier étage. Mais quand on l’a provoqué, le hasard sait se venger. Et les cicatrices, quand elles sont profondes, ne s’effacent jamais. Le passé non plus, prêt à vous prendre à la gorge… Un jour tu verras s’aventure sur les terres du polar, mais sans quitter la cité phocéenne que Jean Contrucci, romancier et journaliste, auteur des Nouveaux Mystères de Marseille (Lattés), n’a cessé de célébrer.
Au nom du cœur
Quand elle rencontre Chris sur un tournage publicitaire, Gillian Forrester, styliste renommée et mère célibataire, sent que cet homme va lui ouvrir les portes d’une nouvelle vie. Aussi, n’hésite-t-elle pas à quitter New York pour s’installer avec lui en Californie. Malgré les éclats de rire, les moments de tendre complicité et une passion qu’elle croit indestructible, Gillian ne tarde pas à découvrir une autre facette de Chris : un homme volage allergique aux responsabilités. Pour Gillian, l’heure est aux doutes, lorqu’elle découvre qu’elle est enceinte…
Rwanda – Les médias du génocide
Il manquait à la connaissance du génocide rwandais une étude de la propagande qui l’a rendu possible. Plus d’une année de travail aura été nécessaire aux auteurs pour retrouver et traduire des collections presque complètes des journaux extrémistes et des enregistrements de la Radio-télévision Libre des Mille Collines.
Qu’est-ce qu’un pédopsychiatre ? Un spécialiste bardé du savoir acquis au cours de ses longues années d’études ? Un théoricien des premiers développements de l’âme humaine ? Marcel Rufo, professeur à l’hôpital Sainte-Marguerite de Marseille, entend bien briser ces images naïves. À travers le compte rendu de plusieurs de ses consultations, il propose une conception de son métier qui ne se réduit pas à l’application d’une méthode ou d’une quelconque théorie. Sa pratique thérapeutique se fonde essentiellement sur la relation humaine qu’il noue avec ses jeunes patients. Relation vraie et sincère qui l’entraîne souvent loin des réactions attendues et des idées toutes faites. Au-delà de la confession des doutes et des interrogations, des satisfactions ou des regrets, l’ouvrage fait pénétrer avec beaucoup de franchise l’univers intérieur d’un homme conscient qu’en s’intéressant aux enfants, c’est sa propre enfance qui continue de vivre en lui. L’histoire des patients fait écho à celle du médecin, et c’est d’ailleurs cette résonance intérieure qui permet bien souvent au plus âgé de comprendre le plus jeune.
Le petit livre des couleurs
Une référence essentielle pour mieux comprendre l’histoire des couleurs ! Ce n’est pas un hasard si nous voyons rouge, rions jaune, devenons verts de peur, bleus de colère ou blancs comme un linge. Les couleurs ne sont pas anodines. Elles véhiculent des tabous, des préjugés auxquels nous obéissons sans le savoir, elles possèdent des sens cachés qui influencent notre environnement, nos comportements, notre langage, notre imaginaire. Les couleurs ont une histoire mouvementée qui raconte l’évolution des mentalités. L’art, la peinture, la décoration, l’architecture, la publicité, nos produits de consommation, nos vêtements, nos voitures, tout est régi par ce code non écrit. Apprenez à penser en couleurs et vous verrez la réalité autrement ! Historien, anthropologue, spécialiste des couleurs, des images et des symboles, Michel Pastoureau a notamment publié en « Points Histoire » Bleu, L’Étoffe du diable, Noir, Histoire symbolique du Moyen Âge occidental et L’Ours et Histoire d’un roi déchu. Auteur de romans et d’essais, Dominique Simonnet a notamment écrit La Plus Belle Histoire du monde, Némo dans les étoiles et L’Amour expliqué à nos enfants (avec Nicole Bacharan), publiés aux Éditions du Seuil.
Les enfants sauvages
On appelle « enfants sauvages » de jeunes êtres que le sort a condamnés à vivre seuls et qui ont été, longuement, privés d’éducation. Pour la première fois un spécialiste de la psychologie sociale, Lucien Malson, expose la totalité des cas connus, les envisage d’un point de vue critique et en tire la leçon. Deux textes illustres – introuvables depuis la fin du XIXe siècle – font suite à l’analyse de Lucien Malson : les études de Jean Itard sur le « Sauvage de l’Aveyron ».
La composition d’histoire
S’Il fallait résumer ce livre en quatre mots — au risque de prouver, comme dit son auteur, qu’Il était Inutile d’en écrire davantage — nous dirions qu’Il montre comment on apprend l’Histoire sur la Terre… Comment on l’apprend, comment on ne l’apprend pas. Comment on la truque, comment on l’invente. Pour le savoir, Pierre Daninos a couru le monde, visité des lycées américains et des universités japonaises, interrogé des élèves italiens et des collégiens jamaïquains, rencontré des enseignants soviétiques et des historiens allemands. Un écrivain qualifié d’« humoriste » pouvait-il s’attaquer à un’ sujet aussi sérieux? Oui. D’abord parce que le rire prend souvent sa source dans le grave (un des seuls points comiques de notre époque : son sérieux); ensuite parce qu’il n’est pas de rire plus énorme, plus satanique que celui qui nous parvient des cavernes de l’Histoire. On aura donc tout loisir de sourire et de rêver en classe chez les autres en constatant, par exemple, que, pour les Turcs, Attila– ici fléau n° 1 devenu pesticide — est un pur héros après avoir été un enfant modèle; pour les Anglais, Jeanne d’Arc est une « robuste country girl battant n’importe quel homme à la course »; pour les Argentins, Hippolyte Bouchard et Jacques Liniers de Brémond sont les grands héros français; et que, pour les Américains, le combat des Curiace’s Brothers .et le Tennis Court Oath (serment du Jeu ,de paume), prennent une coloration particulière.
L’Afrique est-elle soluble dans la démocratie et dans le processus de décentralisation ? L’auteur, ministre burkinabé, apporte des réponses documentées et vivantes à cette question qui s’inscrit dans le grand mouvement engagé par les Africains pour la conquête des libertés individuelles. Loin d’etre un ouvrage théorique, son livre est le résultat d’une grande réflexion et d’une expertise incontestée du fonctionnement des collectivités locales. Il s’adresse à tous ceux qui, loin des clichés, veulent vraiment comprendre les ressorts de la vie politique africaine.
L’âge d’or
Fin des années 1960. Rock et pattes d’éph, insouciance et soleil sur la peau satinée des femmes. Ce sont les derniers jours de l’âge d’or du Liban, mais personne ne le sait encore. Certainement pas Georgina, jeune chrétienne à la beauté troublante. Ni Roland, son premier amour, qui la guette au bord d’une piscine, dans cette torpeur suave où s’agite leur groupe d’amis noceurs, à l’ombre des conversations d’adultes et des turbines d’avion – grondement de la terreur à venir. Pendant ce temps, Ali Hassan Salameh, fils d’un leader historique palestinien, s’apprête à prendre les armes. Il deviendra l’homme le plus beau et le plus dangereux du Moyen-Orient. En traçant les destinées de Georgina, devenue Miss Univers, idole chérie d’un peuple enfantin, et d’Ali Hassan, chef de guerre musulman recherché de tous et surtout du Mossad, Diane Mazloum signe une fresque vibrante qui nous emporte au cœur des années 70 et de la guerre civile libanaise. Georgina est l’histoire d’un amour, d’une famille, d’un pays, dans la fièvre d’une époque où l’on se déchire entre frères. La tragédie d’un peuple pour qui rien ne sera jamais plus comme avant.
L’accro du shopping dit oui
Sa devise? Je dépense donc je suis. Sa vision du devoir conjugal? Choisir LA bague indémodable. C’est insensé et pourtant Becky Bloomwood va se marier ! Et inutile de dire que les préparatifs s’annoncent… catastrophiques : très vite, se pose la délicate question du lieu où célébrer l’union. Dans le jardinet ridiculement british de papa, avec tente bariolée et robe de mariée qui vous fait la silhouette « d’une saucisse dans un chausson de pâte feuilletée » ? Ou au mythique hôtel Plaza, sous l’égide de la belle-mère, authentique Cruella au total look fashion? Écartelée entre goût du luxe et respect des traditions, Becky la flambeuse va cette fois-ci devoir choisir. Pour le meilleur et pour le rire…
Il était une fois dans le métro
Ce que Maya préfère dans son métro-boulot-dodo quotidien, c’est le métro. Elle aime observer les gens et imaginer leur vie. Chef de produits capillaires au sein du service marketing de Beauty Corporation, c’est aussi dans le métro qu’elle trouve les idées de shampoing les plus innovantes. Un matin, à la station Saint-Lazare, elle fait la connaissance de Roger, un SDF qui gagne sa vie en vendant le Guide des restos pas chers. Elle décide de l’aider en le « marketant ». L’objectif qu’elle s’est fixée : trouver une idée originale pour que les gens choisissent de lui donner de l’argent à lui plutôt qu’à d’autres.