U4 : Stéphane
Stéphane vit à Lyon avec son père, un éminent épidémiologiste. Si des adultes ont survécu, son père en fait partie, elle en est convaincue. Alors elle refuse de rejoindre le R-Point, ce lieu où des ados commencent à s’organiser pour survivre. Elle préfère attendre seule, chez elle, que son père vienne la chercher. Et s’il ne le fait pas ? Et si les pillards qui contrôlent déjà le quartier débarquent avant lui ? Tout espoir s’écroulera, à l’exception d’un seul : un rendez-vous fixé à Paris.
La rêveuse d’Ostende
L’enfant léopard
16 octobre 1793. Dans sa cellule de la Conciergerie, Marie-Antoinette se prépare à mourir. Au-dehors, un ultime complot s’est formé. Il ne reste que douze heures pour sauver la reine. Pendant ce temps, dans ce Paris tumultueux de la Révolution, on traque un mystérieux enfant léopard. Certains pour le protéger. D’autres pour le tuer. Mais qui est cet enfant léopard si convoité ? Est-il vrai qu’il est le fils caché d’une grande dame du royaume, voire de la reine elle-même ? Difficile à croire. Et pourtant… C’est à une folle cavalcade romanesque derrière ce mystère que nous invite Daniel Picouly. Les intrigues s’entremêlent, les péripéties se bousculent comme chez Alexandre Dumas. Les deux inspecteurs noirs qui recherchent l’enfant, dans un étrange Harlem derrière le Luxembourg, sont tout droit sortis de l’univers de Chester Himes. L’occasion de se souvenir que Dumas lui-même était métis. Ce roman joyeux, aussi fantaisiste qu’érudit, et qui trace un émouvant portrait de Marie-Antoinette, mère assassinée, étrangère devenue bouc émissaire, a valu à son auteur le prix Renaudot 1999.
Le théorème des Katherine
Dix-neuf fois Colin est tombé amoureux. Dix-neuf fois la fille s’appelait Katherine. Pas Katie, ni Kat, ni Kittie, ni Cathy et surtout pas Catherine, mais KATHERINE. Et dix-neuf fois, il s’est fait larguer.
En visite officielle à Genovia, Mia apprend son futur métier de princesse héritière : discours, inaugurations, dîners mondains… À sa façon, bien sûr ! Mais plus important que tout, elle sait enfin que Michael, son grand amour secret, l’aime aussi. Pourtant il y a un problème : comment faire, à 14 ans et 8 mois, pour être sûre qu’un garçon restera amoureux de vous toute la vie ?
Une journée d’Ivan Denissovitch
En 1962, pour qu’Une joumée d’Ivan Denissovitch pût être publiée en URSS, Soljenitsyne avait dû consentir à des coupures et, par endroits, remanier le texte original. Voici la version intégrale de ce roman si profondément, si tragiquement russe et qui, cependant, fait maintenant partie du patrimoine mondial de la culture. Vingt ans ont passé depuis qu’il a vu le jour. Des oeuvres monumentales ont succédé à ce joyau : le Premier Cercle, le Pavillon des cancéreux, Août Quatorze et ce requiem colossal qu’est l’Archipel du Goulag ; pourtant, c’est toujours Ivan Denissovitch qui revient le premier à la mémoire dès qu’on nomme Soljenitsyne.
Récit, dans sa version intégrale, de la douloureuse expérience du maçon Denissovitch dans le camp Solovetski. Cette description crue du goulag a fait sensation dès sa parution.
Pantagruel Gargantua (extraits)
EXTRAITS + DOSSIER –
Pantagruel
Rabelais nous raconte les exploits du géant Pantagruel, fils de Gargantua, et nous entraîne dans une épopée folklorique entre Paris et le royaume d’Utopie.
Gargantua
Le jeune Gargantua, éduqué selon les préceptes humanistes, affronte Picrochole, tyran ambitieux et belliqueux.
Romans de chevalerie et roman épiques, Pantagruel et Gargantua parodient aussi ces deux genres tout en restant empreints de poésie et de verve satirique.
Références savantes et populaires illustrent les multiples facettes d’une pensée humaniste qui sait mettre l’humour au service de l’argumentation.
Le dossier
– Les repères historiques, culturels et lIttéraires
– L’étude du genre
– Des groupements de textes
– Une préparation au baccalauréat
Ce grand cadavre à la renverse
Pour Bernard-Henri Lévy, comment ne pas s’attrister de l’état de crise, voire de décomposition, du progressisme contemporain ? Comment ne pas se souvenir du mot terrible de Sartre qui, dans la préface à Aden Arabie de Paul Nizan, définissait déjà la gauche de son époque comme « un grand cadavre à la renverse où les vers se sont mis » ? Et comment ne pas s’inquiéter, enfin, de ce que les héritiers du dreyfusisme et des combats antifascistes ont fait de leurs valeurs et du souffle qui inspira leurs aînés ?
Trente ans après ses débuts, Bernard-Henri Lévy retrouve ici l’esprit de ses premiers livres. Et, pour qualifier la nouvelle pathologie qui menace, il propose une hypothèse provocante et féconde : la gauche n’a triomphé de sa première tentation totalitaire (le communisme) que pour verser dans une autre dont les sources sont à l’autre bord de l’échiquier politique (c’est-à-dire, bien souvent, à l’extrême droite) – elle n’est sortie de la « barbarie à visage humain » que pour retomber dans l' »idéologie française ».
Au rendez-vous de cette « critique de la nouvelle raison progressiste », Alain Badiou et Carl Schmitt ; une question de Michel Foucault ; l’Universel selon saint Paul ou selon Levinas ; une conversation avec Sarkozy ; le cas Royal ; les sophismes de Noam Chomsky ou de Régis Debray ; le spectre de Pierre Bourdieu ; le vrai visage de Tariq Ramadan ; la mémoire de Benny Lévy ; l’ombre d’un père magnifique ; un début d’autobiographie intellectuelle tissé, fil à fil, avec des fragments de biographie générationnelle.
Et, à l’arrivée, deux injonctions dont il faut tout faire pour qu’elles ne soient plus contradictoires : il est moins que jamais question de quitter « la vieille maison » squattée par de mauvais fantômes – mais elle est, hélas, à reconstruire de fond en comble.
Hard
En 1994, une jeune fille de dix-huit ans, née dans une cité des environs de Paris, répond à une annonce de casting. Elle arrive vierge sur son premier tournage de film pornographique. Elle restera quatre ans la prisonnière volontaire de l’enfer du X. Raffaëla Anderson ne nie pas le plaisir qu’elle a parfois pu prendre. Elle témoigne ici de l’envers du décor. En caméra subjective, elle montre ce qu’elle voit : acrobaties sexuelles, certes, mais abattage du travail à la chaîne jusque dans les heures supplémentaires de la nuit. Argent facile, certes, mais peur omniprésente du sida et de l’esclavagisme sexuel. Cinéma sous les spots, certes, mais d’un genre où le corps est méprisé, nié, écartelé. Tout accepter ? C’est fini. Raffaëla Anderson brise ici la loi du silence. Il n’y a aucune complaisance dans son récit. Juste le ton et l’énergie d’un forçat du plaisir, libre enfin.
Absolument dé-bor-dée !
Bienvenue dans un monde merveilleux, où il est enfin possible de solutionner un problème sans avoir à le régler et de piloter un projet sans s’en occuper. En devenant chargé de mission, Zoé Shepard pense avoir trouvé un travail : grossière erreur ! Plongée dans une ambiance de cour de recréation, elle oscille entre fou rire nerveux et consternation. Je suis officiellement prête à faire semblant de travailler.
L’histoire de Jérusalem à la fin de l’Empire ottoman a longtemps été oubliée et mérite d’être racontée. On y croise un maire arabe polyglotte, un député ottoman franc-maçon, des Juifs levantins, mais aussi des archéologues occidentaux occupés à creuser le sous-sol pour faire ressurgir les lieux saints de la « Jérusalem biblique »…
Vincent Lemire restitue cette période exceptionnelle en s’appuyant sur les recherches les plus récentes et sur de nombreuses sources inédites, notamment les archives de la municipalité ottomane de Jérusalem qu’il a découvertes récemment. Alors que la ville sainte est aujourd’hui à un nouveau tournant de son histoire et que la question de son partage se pose une fois encore, il faut se souvenir de cet « âge des possibles » qui peut livrer quelques clés pour mieux comprendre le présent et envisager l’avenir.
Mes nuits du Waalo
Le journaliste Aziz Diop Bogou signe ce nouveau livre sur le Waalo.
Tout comme le « Retour de Samba Goumel », cette œuvre fait revivre le passé de ce terroir.
Quelques pans de l’histoire antécoloniale et coloniale sont ainsi présentés.
Les tableaux qui défilent sous les yeux du lecteur sont riches, variés, colorés et saisissants.
Les Grandes Espérances
Livre dans un très bon état – La vie n’est pas facile pour Pip. Orphelin, élevé à la dure, comment pourrait-il échapper à sa triste condition de garçon de la campagne, voué à devenir forgeron ?
Reçu chez l’étrange, vieille et riche mademoiselle Havisham, il fait la connaissance de sa fille adoptive, la ravissante Estella. Depuis qu’elle a été abandonnée le jour de ses noces, le temps semble s’être arrêté dans la maison de la vieille femme. Elle ne vit plus que pour se venger des hommes, et Estella, dont Pip tombe amoureux, est l’instrument de cette vengeance…
De plus en plus honteux de ses origines, Pip se réfugie dans son rêve de devenir un gentleman… Or un jour, il est informé qu’un bienfaiteur anonyme désire lui allouer une importante somme d’argent, pour financer son installation à Londres et favoriser son ascension sociale.
Alors que ses espoirs de grandeur se réalisent enfin, et qu’il s’apprête à revoir Estella, Pip est loin de soupçonner ce qui l’attend.
L’écrit, stratégies et pratiques
Pour acquérir les savoir-faire fondamentaux de la communication écrite, propose une approche culturelle des principaux modes d’expression, une démarche d’apprentissage linguistique et technique, un entraînement progressif à travers des activités et exercices.
Le résumé, le compte rendu, la synthèse
Pour permettre la maîtrise des techniques du résumé, ce livre propose une méthode en trois étapes : Apprendre à lire de façon active un paragraphe, puis un texte, afin de l’analyser, d’en dégager l’essentiel ; Apprendre à rédiger le résumé, c’est à dire à reformuler plus brièvement le texte en respectant son organisation et son contenu ; Apprendre à mieux utiliser toutes les ressources qu’offre la langue. Cet apprentissage permet d’aborder ensuite : Le compte rendu ; La synthèse, orale et écrite ; Toujours dans le souci de construire une approche méthodique et progressive. Des exercices reprennent chacune des étapes. Ils sont accompagnés de corrigés.
De Niro’s Game
Liban, début des années 1980. Campé dans un Beyrouth dévasté par les bombes, De Niro’s Game est une odyssée chaotique, écorchée et haletante, une plongée vertigineuse au cœur de la guerre civile et de ses folies. A Beyrouth-Ouest, Bassani et Georges, deux amis d’enfance, tuent leur ennui et leur mal de vivre à coups de petits boulots minables, de maigres larcins et de soirées trop arrosées. Les jours se suivent et avec eux les alertes, les morts, les immeubles en ruine. Les filles sont inaccessibles, muselées par les traditions et les couvre-feux. Entre deux visites aux copains de lycée engagés dans la milice, les deux jeunes gens s’imaginent coulant des jours meilleurs : Bassam rêve de fuir à l’étranger, et Georges, lui, se sent de plus en plus attiré par les discours belliqueux de la milice chrétienne. Dans un ultime défi, les deux amis décident de détourner la recette de la salle de jeu où Georges travaille. Mais l’argent seul suffira-t-il à les éloigner de la guerre et à sauver leur amitié ? Porté par une écriture sans concessions, le premier – roman de Rawi Hage annonce, au-delà de la puissance du récit, l’avènement d’une nouvelle voix.
Inés et la joie
En 1944, alors que le Débarquement approche, Monzon et ses compagnons, membres du parti communiste, sont convaincus de pouvoir instaurer bientôt un gouvernement républicain à Viella, en Catalogne. Pas très loin de là vit Inés. Restée seule à Madrid pendant la guerre civile, elle a épousé la cause républicaine, au grand dam de son frère, délégué provincial de la Phalange de Lerida, qui la tient à l’œil. Inés écoute Radio Pyrénées en cachette et capte un jour l’annonce de l’Opération Reconquête. Pleine de courage, elle décide de rejoindre cette armée. Une vie aventureuse et un grand amour l’y attendent.
La garde blanche
Sur un fond de guerre civile russe, Mikhaïl Boulgakov dépeint le destin d’une famille, les Tourbine : il y a Alexis le médecin, Nikolka le cadet, leur sœur, la belle Hélène, son mari et quelques autres. Encore une fois, l’auteur part des anecdotes pour aller vers le général, vers les événements que tout le monde connaît. Les canons tonnent sans que personne ne comprennent pourquoi… la confusion est totale ! Les allemands fuient, les hommes abandonnent leurs femmes, tout comme le mari d’Hélène. À travers cette œuvre, Boulgakov nous montre son immense humanité et le respect de son pays et de ses compatriotes…
Le Maître et Marguerite
Pour retrouver l’homme qu’elle aime, un écrivain maudit, Marguerite accepte de livrer son âme au diable. Version contemporaine du mythe de Faust, transposé à Moscou dans les années 1930, Le Maître et Marguerite est aussi une des histoires d’amour les plus émouvantes jamais écrites. Mikhaïl Boulgakov a travaillé à son roman durant douze ans, en pleine dictature stalinienne, conscient qu’il n’aurait aucune chance de le voir paraître de son vivant. Écrit pour la liberté des artistes et contre le conformisme, cet objet d’admiration universelle fut publié un quart de siècle après la mort de celui qui est aujourd’hui considéré comme l’égal de Dostoïevski, de Gogol et de Tchekhov réunis.
Le monde entier nous hait et nous le méritons bien, telle est la conviction d’une majorité d’Européens et a fortiori de Français. Depuis 1945, notre continent est habité par les tourments de la repentance. Ressassant ses abominations passées, les guerres incessantes, les persécutions religieuses, l’esclavage, le fascisme, le communisme, il ne voit dans sa longue histoire qu’une continuité de tueries. A ce sentiment de culpabilité, une élite intellectuelle et politique donne ses lettres de noblesse, appointée à l’entretien du remords comme jadis les gardiens du feu. Dans cette rumination morose, les nations européennes oublient qu’elles, et elles seules, ont fait l’effort de surmonter leur barbarie pour la penser et s’en affranchir. Et si la contrition était l’autre visage de l’abdication ?
La désobéissance
« L’infirmière lui prit le menton dans sa main, exactement comme on fait avec les enfants, quand on les interroge sur ce qu’ils désirent, et demanda :
« Ainsi, si je venais cette nuit… cela te ferait plaisir ? »
Luca leva les yeux vers elle et :
« Bien sûr, répondit-il avec simplicité, bien sûr que cela me ferait plaisir. »
Droite et immobile, elle le couvait de ses yeux brillants, de ses yeux si jeunes et si différents des vieilles et froides paupières brûlées par le collyre, à travers lesquelles ils scintillaient. Puis, d’un ton prometteur, magnanime et maternel, elle annonça :
« Eh bien… si vraiment ça te fait plaisir… Je viendrai. » »
La fille du capitaine
Moitié noble russe, moitié prince abyssin, Pouchkine est le père du roman historique moderne. Gai, vif, spirituel, il se bat en duel pour une femme (la sienne) et meurt à trente-huit ans. Avec le jeune officier Griniev, son pittoresque domestique et. Maria Mironova, la jolie « fille du capitaine », plongeons au siècle de Catherine la Grande, partons pour des aventures où l’histoire le dispute au plus pur romanesque.
Mémoires d’Hadrien
« J’ai formé le projet de te raconter ma vie. » Sur son lit de mort, l’empereur romain Hadrien (117-138) adresse une lettre au jeune Marc Aurèle dans laquelle il commence par donner « audience à ses souvenirs ». Très vite, le vagabondage d’esprit se structure, se met à suivre une chronologie, ainsi qu’une rigueur de pensée propre au grand personnage. Derrière l’esthète cultivé et fin stratège qu’était Hadrien, Marguerite Yourcenar aborde les thèmes qui lui sont chers : la mort, la dualité déroutante du corps et de l’esprit, le sacré, l’amour, l’art et le temps. À l’image de ce dernier, ce « grand sculpteur », elle taille, façonne, affine avec volupté chacun des traits intérieurs du grand homme à qui elle fait dire : « Je compte sur cet examen des faits pour me définir, me juger peut-être ou tout au moins pour me mieux connaître avant de mourir. » Marguerite Yourcenar trouva un jour dans la Correspondance de Flaubert une phrase inoubliable : « Les dieux n’étant plus, et le Christ n’étant pas encore, il y a eu, de Cicéron à Marc Aurèle, un moment unique où l’homme seul a été. » Et l’auteur des Mémoires d’Hadrien ajoute : « Une grande partie de ma vie allait se passer à essayer de définir, puis à peindre, cet homme seul et d’ailleurs relié à tout. »
Il n’y aura pas de paradis
Une plongée dans l’Afrique et l’Amérique latine des années 1960 et 1970 : une œuvre journalistique exceptionnelle faite d’une mosaïque de textes par un conteur né. Le 14 juillet 1969, une guerre éclate entre le Honduras et le Salvador. Les forces aériennes bombardent les villes, les armées de terre s’affrontent. Vingt milliers de morts et de blessés. La raison de ces massacres ? Au match retour de qualification pour la coupe du monde, le Salvador a battu le Honduras par 3 à 0… Kapuściński est sur place. Il est au Katanga, huit ans plus tôt, quand on annonce la mort de Patrice Lumumba. À Alger auprès de Ben Bella, quand Boumediene réussit son coup d’État. En Éthiopie, au Nigeria, en Afrique du Sud, en Angola, partout où les hommes et les peuples s’acharnent à s’entretuer. Si le journalisme est un genre mineur, l’auteur d’Ébène l’élève au rang d’art suprême. Rien n’égale, dans ces chroniques, la précision du regard, la justesse du trait, l’intelligence et la vivacité du style, son ironie critique et son humour.
Les vacances du Petit Nicolas
A partir de 9 ans – D’abord, il y a eu l’hôtel Beau-Rivage, à Bain-les-Mers, et les nouveaux copains : Blaise, Fructueux, Mamert, Irénée, Fabrice et Côme. Puis un essai manqué de germination de haricot avant de repartir avec la colonie du Camp Bleu où l’on s’amuse drôlement. Vraiment terribles, les vacances du petit Nicolas ! De quoi épater Marie-Edwige Courteplaque à son retour.
L’avancée de la nuit
Paul, étudiant le jour, gardien dans un hôtel la nuit, est fasciné par Amélia, l’occupante de la chambre 313. Tout chez elle est un mystère : ses allées et venues sur l’écran de surveillance comme les rumeurs qui l’entourent – un père for – tuné, une mère poétesse disparue, une indépendance inouïe… Un soir, Amélia descend le retrouver à la réception. Ils s’aimeront passionnément. Puis Amélia disparaît. Paul ignore alors qu’elle s’est rendue à Sarajevo, à la recherche de sa mère, d’un pan inconnu de son histoire. Dix ans s’écouleront avant que les amants se trouvent à nouveau réunis. Dans ce roman incandescent, Jakuta Alikavazovic évoque ce qui est perdu et ce que l’on parvient à sauver – quitte, parfois, à l’inventer. D’un siècle à l’autre, du monde qui finit à celui qui commence, la nuit avance et avec elle, les peurs – mais aussi l’amour et, peut-être, la liberté.
Un sac de billes
Un sac de billes est une autobiographie de Joseph Joffo couvrant les années 1941-1945 de sa vie. Il s’agit de son œuvre la plus connue : elle a été vendue à plusieurs millions d’exemplaires et traduite en 18 langues. L’auteur y raconte les péripéties qu’il a vécues avec son frère Maurice afin d’échapper aux Nazis sous le gouvernement de Vichy jusqu’à la fin de la guerre. Pendant ce voyage, des périodes heureuses et insouciantes alternent avec des moments plus délicats de danger et d’emprisonnement.
Chimères
Lorsqu’en 1948 paraît Chimères, le destin de l’Égypte semble lié durablement à celui de l’Angleterre. Cette situation voit Naguib Mahfouz s’installer dans la période réaliste de son œuvre naissante. Chimères se pose pourtant en retrait de cette tendance. Mahfouz s’y concentre sur la psychologie d’un seul personnage, brossant dans ce récit intimiste le portrait d’un être hypersensible, mal adapté à la vie en société. Après une enfance calfeutrée, il se libère de la tutelle d’une mère trop aimante pour affronter le monde du travail et découvrir l’amour. Amour pur et idéalisé, mais le mariage, hélas, loin de mettre fin aux angoisses du jeune homme, ne fera que les exacerber. L’adoration qu’il voue à sa femme entrave sa sensualité, jusqu’à le faire souffrir d’impuissance. Désespéré, tour à tour la proie de la honte, de la jalousie et de la rage, l’amoureux déçu noie son chagrin dans l’alcool comme dans les bras d’autres femmes. Désemparé et pathétique, il sera le témoin de l’écroulement inexorable de son mariage. Trahisons, adultères et deuils vont se succéder en un déchaînement passionnel. Et ce récit qui avait débuté comme une longue plainte sourde et solitaire se termine en un brasier de violence et de folie.
16 Histoires de belles Princesses
116 pages – Dès 3 ans – Après le formidable succès public des deux titres consacrés aux histoires de fées et de princesses, voici un troisième volume entièrement dédié aux princesses. Des auteurs et des illustrateurs confirmés ou en devenir, des histoires originales et des illustrations clairement contemporaines construisent un superbe ouvrage de très grande qualité que les petites filles vont adorer.
Le jardin de Badalpour
A quinze ans, l’héroïne de ce livre comprend qu’elle a tout perdu : ses parents, son nom, son pays et jusqu’à son âge. De Selma, sa mère, la descendante des sultans, morte à Paris dans la misère, elle ne sait presque rien. Quant à son père, si sa famille adoptive lui dit qu’il était le radjah de Badalpour, d’autres murmurent qu’il s’agissait d’un Américain.Zahr se battra pour retrouver ses racines. Elle reverra son père, croira retrouver sa famille dans cette Inde musulmane qui d’emblée l’a conquise… jusqu’au moment où son univers s’écroule à nouveau et où il lui faut fuir.Après le best-seller De la part de la princesse morte, où revivait la figure de sa mère, c’est à son ascendance paternelle que Kenizé Mourad a consacré ce bouleversant roman, qui nous entraîne du quartier Latin des années soixante au mystérieux jardin du palais décrépit de Badalpour.
Toine et autres contes
Un paralytique qui couve des œufs ; des soldats prussiens mystérieusement assassinés ; une paysanne qui venge la mort de son fils ; un infirme rejeté par tous ; un jeune homme qui doit renoncer à sa fiancée ; l’étrange découverte d’une chevelure dans un tiroir ; un couple qui s’use au travail pour rembourser une parure de diamants ; un oncle parti faire fortune en Amérique ; un vieux professeur de latin qui tombe amoureux. Voici des contes étonnants, émouvants, souvent cruels, pour sourire ou pour frémir. Bibliocollège propose : • le texte intégral annoté de dix contes, • des questionnaires au fil du texte, • des documents iconographiques exploités, • une présentation de Maupassant et de son époque, • un aperçu du genre du conte, • deux groupements de textes : « Autour de la chevelure » et « Autour de la ferme ».
Bel-Ami
Georges Duroy, dit Bel-Ami, est un jeune homme au physique avantageux. Le hasard d’une rencontre le met sur la voie de l’ascension sociale. Malgré sa vulgarité et son ignorance, cet arriviste parvient au sommet par l’intermédiaire de ses maîtresses et du journalisme. Cinq héroïnes vont tour à tour l’initier aux mystères du métier, aux secrets de la mondanité et lui assurer la réussite qu’il espère. Dans cette société parisienne en pleine expansion capitaliste et coloniale, que Maupassant dénonce avec force parce qu’il la connaît bien, les femmes éduquent, conseillent, oeuvrent dans l’ombre. La presse, la politique, la finance s’entremêlent. Mais derrière les combines politiques et financières, l’érotisme intéressé, la mort est là qui veille, et avec elle, l’angoisse que chacun porte au fond de lui-même.
Un pedigree
J’écris ces pages comme on rédige un constat ou un curriculum vitae, à titre documentaire et sans doute pour en finir avec une vie qui n’était pas la mienne. Les événements que j’évoquerai jusqu’à ma vingt et unième année, je les ai vécus en transparence – ce procédé qui consiste à faire défiler en arrière-plan des paysages, alors que les acteurs restent immobiles sur un plateau de studio. Je voudrais traduire cette impression que beaucoup d’autres ont ressentie avant moi : tout défilait en transparence et je ne pouvais pas encore vivre ma vie. P. M.
La nuit du renard
Ronald Thompson doit mourir sur la chaise électrique. Témoin terrorisé, le petit Neil a affirmé, au cours du procès, le reconnaître comme le meurtrier de sa mère. Mais Ronald a toujours clamé son innocence. À quelques heures de la sentence, l’enfant est enlevé avec une jeune journaliste amie de son père, par un déséquilibré qui se fait appeler Renard. Il les séquestre dans la gare centrale de New York. Le kidnappeur menace de faire sauter une bombe au moment précis où le condamné sera exécuté. Existe-t-il un lien entre ces deux terribles faits divers ? Un innocent va-t-il payer pour le crime d’un autre ? Une course contre la montre s’est engagée. Ce roman a révélé les talents d’un véritable maître du suspense. L’intrigue est un délicieux cocktail, corsé d’angoisse et de cruauté, mené à un rythme tambour battant qui maintient la tension jusqu’à la dernière page. Personne n’en sort indemne, pas même le lecteur. Mary Higgins Clark a reçu pour ce best-seller international le Grand Prix de littérature policière 1980.
Le premier amour
Une femme prépare un dîner aux chandelles pour fêter son anniversaire de mariage. Elle descend dans sa cave pour y chercher une bouteille de vin, qu’elle trouve enveloppée dans un papier journal dont elle lit distraitement les petites annonces. Soudain, sa vie bascule : elle remonte les escaliers, éteint le four, prend sa voiture, quitte tout. En chacun d’entre nous repose peut-être, tapie sous l’apparente quiétude quotidienne, la possibilité d’être un jour requis par son premier amour…
Nos étoiles contraires
Entre rire et larmes, le destin bouleversant de deux amoureux de la vie.
Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu’elle s’y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d’autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature.
Entre les deux adolescents, l’attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.
Élu « Meilleur roman 2012 » par le Time Magazine !
Prix de L’Échappée Lecture 2014 de la Nièvre
Prix du Jury littéraire Giennois 2014
Prix Plaisirs de lire 2014, département de l’Yonne
Prix des Embouquineurs 2014
Prix Farniente 2015 (Belgique)
Prix Les goûts et les couleurs 2015 CANOPE – Académie de Rennes
Prix des Incorruptibles 2015
L’objet de son désir
1933. Lors d’un voyag en train qui l’emmène en Virginie, Nicholas Van Tassel, en ancien professeur d’université, rédige ses mémoires. Ses souvenirs le ramènent jusqu’en 1899 alors qu’il tombe amoureux d’une inconnue, Etna Bliss, dans le tumulte d’un incendie. Dès cet instant, Nicholas n’a qu’une idée en tête: conquérir cette femme et l’épouser. Il y parvient, mais la belle reste froide et insensible à l’amour de son mari. Contrarié, Nicholas se surprend à la surveiller et à l’épier, obsédé par la possibilité qu’elle fréquente un amant en cachette. Retranchée derrière un mur de silence et de secrets, Etna poussera son mari dans le désespoir si intense qu’il fera commettre de terribles actes, jusqu’au drame.
Un racisme imaginaire
Il existe assez de racismes véritables pour que l’on n’en invente pas d’imaginaires. Depuis trente-cinq ans, le terme d’islamophobie anéantit toute parole critique envers l’islam. Il a pour double finalité de bâillonner les Occidentaux et de disqualifier les musulmans réformateurs. Une grande religion comme l’islam n’est pas réductible à un peuple puisqu’elle a une vocation universelle. Lui épargner l’épreuve de l’examen, entrepris depuis des siècles avec le christianisme et le judaïsme, c’est l’enfermer dans ses difficultés actuelles. Et condamner à jamais ses fidèles au rôle de victimes, exonérées de toute responsabilité dans les violences qu’elles commettent. Démonter cette imposture, réévaluer ce qu’on appelle le retour du religieux et qui est plutôt le retour du fanatisme, célébrer l’extraordinaire liberté que la France donne à ses citoyens, le droit de croire ou de ne pas croire en Dieu : tels sont les objectifs de cet essai.
Les aventuriers du Nil
En 1798, les troupes françaises du général Bonaparte envahissent l’Egypte. Hubert de Saint-Vincent, jeune dessinateur, fait partie de la Commission d’artistes et de savants appelés à fonder l’Institut d’Egypte. Ayant pris sous sa protection Omar, un Cairote de quinze ans, il rejoint Rosette, à l’embouchure du Nil. Mais la douceur de vivre qui y règne est bientôt troublée par les agissements d’un traître à la solde des Anglais. Lancés dans une suite d’aventures haletantes, Hubert et Omar vont tenter de déjouer leur ennemi pour découvrir avant lui le trésor légendaire qu’il convoite.
Kiffe kiffe demain
Doria a quinze ans, un sens aigu de la vanne, une connaissance encyclopédique de la télé, et des rêves pleins la tête. Elle vit seule avec sa mère dans une cité de Livry-Gargan entourée d’Hamoudi, un grand de la cité qui l’a connue «haute comme une barrette de shit», Mme Burlaud, la psychologue au porte-jarretelles, Nabil le nul ou encore Aziz, l’épicier du Sidi Mohamed Market avec qui Dora essaie en vain de caser sa mère. Entre humour ravageur et formidables élans de fraîcheur, Dora navigue dans la vie avec l’innocence de sa jeunesse et l’assurance d’une fille trop intelligente pour ne pas infléchir son destin Surnommée la Sagan des banlieues, analysée dans l’International Herald Tribune et Newsweek, Faïza Guène, 19 ans, française d’origine algérienne et étudiante en sociologie, est déjà un phénomène avec ce premier roman.
La bibliothèque idéale
La Bibliothèque idéale n’est ni un musée, ni un inventaire, ni un palmarès. C’est un guide amical qui peut aider chacun à ouvrir sa propre route dans l’infini labyrinthe des livres. Son audace ou son excuse est de présenter, en un volume, l’essentiel de ce qui fut écrit au cours des siècles. Pour mener à bien cette entreprise sans précédent, les auteurs ont parié sur les vertus d’un chiffre magique, le chiffre sept. Quatre fois multiplié par lui-même, il donne en effet le nombre d’ouvrages qu’un lecteur assidu peut réellement découvrir au cours de son existence. En quarante-neuf chapitres de quarante-neuf articles, les oeuvres majeures des grands domaines littéraires et des principaux genres spécialisés ont été répertoriés, classées et succinctement analysées. Chacun peut ainsi à sa guise choisir ou programmer celles qui conviennent le mieux à sa curiosité ou à son humeur du moment. Franchissez sans tarder le seul de La Bibliothèque idéale : vous y découvrirez les clés de l’évasion, du rêve et du savoir.
Animal tropical
Agneta, une sage organisatrice de colloques littéraires en Suède, bombarde le narrateur de coups de téléphone, le presse de venir et se montre de plus en suggestive. Le romancier, pour sa part, est engagé jusqu’au cou dans une passion torride avec une voisine métisse, moitié sado-maso, moitié mac-pute, moitié amour fou. Il finit par décrocher son visa pour la Suède, ce qui nous vaut un livre dans le livre, le récit loufoquissime d’un Cubain dans la banlieue de Stockholm, d’un latin lover obsédé par le thermomètre sur le balcon, révulsé par le saumon froid et le thé à toute heure, décidé à initier sexuellement son amphitryonne et protectrice, dégoûté par les obsessions suicidaires et hygiénistes de l’Occident puritain, et qui finira par repartir à toutes jambes vers sa Gloria, sa putain mulâtresse, femme puissance cent, la vraie gloire. Deux portraits formidables de femmes, archétypiques certes (La Suédoise, La Cubaine) mais qui ne basculent jamais dans la caricature ou l’exotisme facile. Agneta et Gloria sont aussi horripilantes et sublimes l’une que l’autre, à leur manière, et Gutiérrez l’écrivain fait des étincelles dans les dialogues avec ces deux « nanas » si opposées et si femmes.
La maitresse du peintre
Vendu sans bandeau – L’histoire saisissante et vraie de Geertje Dircx, maîtresse désavouée du peintre Rembrandt, ici réhabilitée. Un jour de juillet 1650, Geertje Dircx est arrêtée par la ville d’Amsterdam, poussée de force dans une voiture et conduite à la Spinhuis de Gouda, maison de correction pour femmes où elle restera enfermée douze ans. A l’origine de cette arrestation aussi brutale qu’inattendue, Rembrandt van Rijn, l’amant de Geertje. Jugée par contumace, elle revient depuis sa cellule sur les années qui ont précédé son arrestation et sur son idylle avec le célèbre peintre. De milieu modeste, veuve à tout juste trente ans, Geertje entre au service de Rembrandt en tant que nourrice de son fils Titus. La femme du peintre, Saskia van Uylenburgh est alors alitée, souffrant selon toutes les apparences de la tuberculose, maladie dont elle ne se remettra pas. La mort de cette dernière laisse Geertje maîtresse de maison. La cohabitation laisse très vite place à l’amour, Rembrandt trouvant paix et réconfort dans les bras de la nourrice. Les deux amants vivent ainsi durant plusieurs années une liaison scandaleuse, hors mariage…
La mort du petit cheval
La Mort du petit cheval est la suite directe de Vipère au poing. Jean Rezeau, âgé de dix-huit ans, a coupé les ponts avec sa famille. Mais la tyrannie de Folcoche, la mère impitoyable, le poursuit toujours. Si la combativité lui a formé le caractère, la haine ne l’a guère préparé à l’amour. La nécessité fera de lui un terrassier, un valet de ferme, un camelot… et quelques femmes l’aideront à franchir le difficile passage de la haine à l’amour et du refus de la vie à son acceptation. ….
La ville qui n’aimait pas son roi
1588. Alors que la guerre continue de faire rage dans toute la France, une nouvelle inattendue ébranle le royaume : le prince de Condé est mort, empoisonné. Tout semble accuser sa pauvre épouse, enceinte, mais Henri de Navarre charge Olivier Hauteville d’enquêter sur la présence d’un des serviteurs de Guise dans la suite du prince. Pour poursuivre ses investigations, Olivier, accompagné de Cassandre, se rend à Paris où la Ligue, toute-puissante, prépare une insurrection pour porter le duc de Guise sur le trône de France. Pendant que Nicolas Poulain, l’espion du roi, informe Henri III des funestes projets du duc, Olivier et son épouse, pourchassés par les ligueurs et la duchesse de Montpensier, se cachent au milieu d’une troupe de comédiens, dans les ruines de l’hôtel de Bourgogne. Malheureusement, Paris est à feu et à sang et le couple est vite découvert. Accusées d’être des hérétiques, Mme Poulain et Cassandre sont emprisonnées par les ligueurs. Alors que la situation semble sans issue, Olivier et Nicolas multiplient leurs efforts pour organiser une alliance entre Henri III et Henri de Navarre. Parviendront-ils à déjouer les pièges tendus par la Ligue et Mme de Montpensier, tout en assurant la sécurité de Navarre ?
Washington – Les prédateurs
Alain Coutte fut à 18 ans l’un des plus jeunes pilotes professionnels au monde et compte à son actif plus de 3 000 heures de vol. Ayant passé plus de 17 ans de sa vie dans des groupes français de négoce et de commerce international de premier plan où il exerça des fonctions de dirigeant, il parle couramment plusieurs langues étrangères. Épris de justice, il se définit comme un homme libre de tout intérêt, de toute idée préconçue, de toute idéologie et de toute appartenance politique ou religieuse.
Un amour insensé
Dans le Japon des années vingt, un ingénieur de trente ans, Jôji Kawai, modèle du type bien, s’éprend d’une jeune serveuse de quinze ans, Naomi, qui rêve de devenir terriblement moderne. L’occidentalisation, cette plaie du Japon moderne, thème majeur de l’œuvre de Tanizaki, fait de Naomi un être irréductiblement cynique, vulgaire, inconstant, dont les roueries et l’érotisme, cependant, fascinent Jôji Kawai. Amoureux, il l’épouse. Un amour insensé est la chronique douloureuse et ironique de leur vie conjugale.