Le 24 décembre, dans un palace déserté de Montréal, Martin Ladouceur, célibataire endurci, s’apprête à passer le pire réveillon de sa vie. Avec pour seule compagnie un concierge protocolaire, un groom débutant et une femme de chambre timide, l’ex-légende du hockey canadien se retrouve, en prime, au régime sec, sans strip-teaseuses ni grands crus. Mais, contre toute attente, en cette nuit de Noël, un petit bonhomme va lui offrir le plus beau des cadeaux. Et, comme par magie, la terreur des patinoires découvrira un sentiment qu’il ignorait jusqu’alors.
Encore une danse
Ils forment une bande d’amis: Clara, Joséphine, Lucille, Agnès, Philippe et Rapha. Ils ont grandi ensemble à Montrouge, banlieue parisienne. Ils ont habité le même immeuble, sont allés dans les mêmes écoles et ne se sont jamais quittés. Lorsqu’ils sont devenus adultes, leurs vies ont pris des tournants différents mais leur amitié a résisté au temps, à la réussite des uns, aux échecs des autres.
Vie de ma voisine
Ça commence comme une nouvelle d’Alice Munro : lors de son déménagement, une romancière est abordée par sa voisine du dessus qui l’a reconnue, et l’invite chez elle pour parler de Charlotte Delbo.Ça continue comme un récit d’Isaac Babel. Car les parents de Jenny, la voisine née en 1925, étaient des Juifs polonais membres du Bund, immigrés en France un an avant sa naissance. Mais c’est un livre de Geneviève Brisac, un « roman vrai » en forme de traversée du siècle : la vie à Paris dans les années 1930, la Révolution trahie à Moscou, l’Occupation ? Jenny et son frère livrés à eux-mêmes après la rafle du Vel’ d’Hiv, la déportation des parents, la peur, la faim, les humiliations, et l’histoire d’une merveilleuse amitié. Le roman d’apprentissage d’une jeune institutrice douée d’une indomptable vitalité, que ni les deuils ni les tragédies ne parviendront à affaiblir. Ça se termine à Moscou en 1992, dans la salle du tribunal où Staline fit condamner à mort les chefs de la révolution d’Octobre, par la rencontre improbable mais réelle entre des « zeks » rescapés du Goulag et une délégation de survivants des camps nazis. À l’écoute de Jenny, Geneviève Brisac rend justice aux héros de notre temps, à celles et ceux qui, dans l’ombre, ont su garder vivant le goût de la fraternité et de l’utopie.
La chambre bleue
Policiers, juge et psychiatre cherchent à comprendre l’étrange comportement de Tony Falcone, après la mort de Nicolas, le mari de sa maîtresse. Ancien ouvrier, fils d’immigré italien à la tête d’une petite entreprise de vente de tracteurs et de machines agricoles, Tony est marié à Gisèle et père d’une petite Marianne. Mais il vivait en secret, il y a quelques mois encore, une relation amoureuse avec Andrée. Etait-il amoureux d’elle ? Il ne peut aujourd’hui l’affirmer. Ses jeudis après-midi, dans la chambre bleue de l’hôtel, dont son frère Vincent est le propriétaire, étaient bercés de « je t’aime » auxquels, il ne savait quoi répondre. Andrée et lui « formaient un tout avec leur corps, leur salive, leur sueur ». Des promesses étaient effleurées et surtout des questions restaient sans réponse : « Dis moi, Tony, si je devenais libre ? Tu te rendrais libre aussi ? » À la mort suspecte de Nicolas, Tony est brusquement parti avec sa famille et affirme aujourd’hui, à ceux qui l’interrogent n’avoir jamais reçu les lettres qu’Andrée lui adressait. « Tout va bien », écrivait-elle. Tony sait que, même innocent, il est coupable. Et les jurés s’apprêtent à le condamner. Henry Miller écrivait à propos de Simenon : « Je ne pensais pas qu’il était possible d’être à la fois aussi populaire et aussi bon. »
Le lait : une sacrée vacherie ?
Ces quelques pages sur le lait et les produits laitiers sont le prolongement de sa propre guérison. Désirant partager cette merveilleuse expérience avec ses patients, il rencontre des obstacles, des résistances, tant intellectuelles que sociales ou sensorielles, qui lui permettent de mesurer la force des habitudes. Le but de ce livre est de faire fondre ces obstacles, de DEMONTRER que le lait de vache n’est pas du tout un aliment offert à l’Homme par la nature. A partir de trois points de départ bien différents, un solide trépied, l’auteur nous amène à partager son point de vue qui nous paraît alors être une simple évidence quel que soit le chemin auquel nous ayons été le plus sensible : – l’observation de la nature et du règne animal ; – l’étude nutritionnelle tout à fait cartésienne du lait à la lumière des connaissances actuelles de biologie humaine ; – l’expérience clinique relatée ici à travers de multiples observations de patients… qu’il vous reste à compléter par la vôtre si vous le jugez utile. Pour vous aider, des aliments de substitution vous sont suggérés ; dans le même esprit, l’auteur vous permet de comprendre quels produits laitiers utiliser et comment… si vous y tenez encore un peu.
Stranger Things – Runaway max
Dans ce prequel à la série emblématique Netflix, vous découvrez l’histoire de Max Mayfield avant son arrivée dans l’étrange ville d’Hawkins lors de la saison 2. Pourquoi a-t-elle déménagé dans cette petite ville de l’Indiana, et comment a-t-elle pu y retrouver la notion de « chez-soi » ? Le passé de la rouquine surnommée MadMax est loin d’avoir révélé tous ses secrets… des bons comme des plus sombres… Vous en apprendrez un peu plus sur son histoire, mais également sur celle de son frère Billy Hargrove (interprété par Dacre Montgomery), qui s’est illustré dans la série par sa personnalité des plus complexes.
Le primitivisme et l’art moderne
Les emprunts à l’art dit primitif par des artistes de la fin du XIXe siècle et surtout de la première moitié du XXe siècle ont joué un rôle fondamental dans l’éclosion de l’art moderne. Il suffit, pour s’en convaincre, de confronter les oeuvres de Gauguin ou de Picasso, celles des expressionnistes allemands, des dadaïstes, des surréalistes ou des expressionnistes abstraits à des objets primitifs africains, océaniens ou amérindiens. Colin Rhodes s’attache à analyser la conjonction de deux phénomènes: la pénétration en Europe d’objets primitifs jusqu’alors méconnus des milieux artistiques occidentaux et le désir impérieux des artistes modernes de rompre avec les conventions établies par leur culture. Panorama complet et détaillé des différentes tendances et manifestations du primitivisme, cet ouvrage contribue à la formulation d’une nouvelle définition, à la fois plus large et plus pertinente, du primitif dans son rapport à l’esthétique et à la conception de l’art des plus grands artistes du XXe siècle.
The common good
Robert B. Reich makes a powerful case for the expansion of America’s moral imagination. Rooting his argument in common sense and everyday reality, he demonstrates that a common good constitutes the very essence of any society or nation. Societies, he says, undergo virtuous cycles that reinforce the common good as well as vicious cycles that undermine it, one of which America has been experiencing for the past five decades. This process can and must be reversed. But first we need to weigh the moral obligations of citizenship and carefully consider how we relate to honor, shame, patriotism, truth, and the meaning of leadership. Powerful, urgent, and utterly vital, this is a heartfelt missive from one of our foremost political thinkers.
Un jardin en Australie
Quelque part vers le centre de l’Australie, la cité minière de Salinasburg s’étale en bordure du désert. Tout au bout, une petite maison de bois se cache dans un jardin à l’abandon. Deux femmes se racontent depuis cet endroit que les Aborigènes nommaient « le lieu d’où les morts ne partent pas ».
Tout commence dans les années 30. Ann, née dans la bonne bourgeoisie de Sydney, choisit contre l’avis de sa famille de suivre son mari aux confins du désert. Elle aura toute sa vie le projet fou d’y faire pousser un parc luxuriant. Soixante-dix ans plus tard, une jeune Française, Valérie, dirige un festival d’art contemporain dans la même région reculée. Sur un coup de cœur, elle s’installe dans une maison décrépie mais envoûtante, entourée de plantations désormais délaissées. Valérie est très inquiète pour sa petite fille Elena. A trois ans, Elena ne se décide pas à parler. Après sa mort solitaire, Ann veille secrètement sur ce qui reste de son jardin et sur ses nouveaux habitants….
Si éloignées, si dissemblables, Ann et Valérie affrontent toutes deux l’adversité et trouvent un vrai réconfort là, au bout du monde. Et bien qu’elles ne puissent se connaître ni même se croiser, elles se rencontrent par-delà les années dans cet envoûtant coin de verdure. Un havre de liberté. Un jardin à soi.
Les enfants sont rois
« La première fois que Mélanie Claux et Clara Roussel se rencontrèrent, Mélanie s’étonna de l’autorité qui émanait d’une femme aussi petite et Clara remarqua les ongles de Mélanie, leur vernis rose à paillettes qui luisait dans l’obscurité. « On dirait une enfant » pensa la première, « elle ressemble à une poupée » songea la seconde. Même dans les drames les plus terribles, les apparences ont leur mot à dire. »
A travers l’histoire de deux femmes aux destins contraires, Les enfants sont rois explore les dérives d’une époque où l’on ne vit que pour être vu. Des années Loft aux années 2030, marquées par le sacre des réseaux sociaux, Delphine De Vigan offre une plongée glaçante dans un monde où tout s’expose et se vend, jusqu’au bonheur familial.
The consul’s file
Spencer Savage, a young American consul, is posted to Ayer Hitam, a small Malaysian town, in the 1970s. Told to close down this remote outpost in the sweltering jungle, he instead finds himself drawn to the many characters he meets among the Malays, Indians, Japanese, Chinese, and the clubbable expat Brits.Through his eyes we see the rich tapestry of multi-ethnic life in post-colonial Malaysia, from adultery to murder, from ghost stories to the murky waters of diplomatic politics.It is a brilliant portrait of a vanished time, a lost landscape and scattered peoples.
Altered states
Edward Jessup, a neurophysiologist at the Harvard Medical School, relentlessly seeks the origins of human consciousness and, with the aide of an isolation tank and a hallucinogenic drug, regresses farther and farther into a proto-human state.
Old flames
At the height of the Cold War, Chief Inspector Troy of Scotland Yard, assigned to both protect and spy on Khrushchev, infiltrates the M16 to investigate the brutal killing of a Royal Navy diver and begins to suspect that one of his own colleagues may be responsible. 50,000 first printing. $50,000 ad/promo.
Movie speak
Uncover the secret language of movie-making in a handbook for film buffs and language-lovers, as well as anyone who aspires to break into the business, with hundreds of essential terms, explained. Opening a window into the fascinatingly technical, odd, colorful, and mysterious working language of movies, Oscar-winning producer, actor, and director Tony Bill sheds light on the hugely complex process of making a film, as well as on the hierarchies between the cast and crew and the on-set etiquette of any movie production. From why the Assistant Director calls “wrap” to the real reason Hollywood stars began wearing sunglasses, Movie Speak offers tricks of the trade learned over decades in Hollywood—to help you crack the code of the movie business.
Original Recipes of Many Louisiana Hostesses and Famous New Orleans’ Restaurants — Antoine’s, Arnaud’s Brennan’s, Galatoire’s, Kambur & Co. Wholesale Seafood, Maylie’s, Pittari’s, Tujaque’s with Historical Sketches.
Joy of cooking
A St. Louis widow named Irma Rombauer took her life savings and self-published a book called The Joy of Cooking in 1931. Her daughter Marion tested recipes and made the illustrations, and they sold their mother-daughter project from Irma’s apartment. Today, nine revisions later, the Joy of Cooking—selected by The New York Public Library as one of the 150 most important and influential books of the twentieth century—has taught tens of millions of people to cook, helped feed and delight millions beyond that, answered countless kitchen and food questions, and averted many a cooking crisis. Ethan Becker, Marion’s son, led the latest version of JOY, still a family affair, into the twenty-first century with the seventy-fifth anniversary edition that draws upon the best of the past while keeping its eye on the way we cook now. It features a rediscovery of the witty, clear voices of Marion Becker and Irma Rombauer, whose first instructions to the cook were “stand facing the stove.” Recently, Ethan’s son, John Becker, and John’s wife, Megan Scott, joined the JOY team, where they oversee the brand’s website (TheJoyKitchen.com) and all social media for JOY. They spearheaded the creation of the bestselling Joy of Cooking app, available for iPhone and iPad. JOY remains the greatest teaching cookbook ever written. Reference material gives cooks the precise information they need for success. New illustrations focus on techniques, including everything from knife skills to splitting cake layers, setting a table, and making tamales. The 75th Anniversary edition also brings back the encyclopedic chapter Know Your Ingredients. The chapter that novices and pros alike have consulted for over thirty years has been revised, expanded, and banded, making it a book within a book. Cooking Methods shows cooks how to braise, steam, roast, sauté, and deep-fry effortlessly, while an all-new Nutrition chapter has the latest thinking on healthy eating—as well as a large dose of common sense. This edition restores the personality of the book, reinstating popular elements such as the grab-bag Brunch, Lunch, and Supper chapter and chapters on frozen desserts, cocktails, beer and wine, canning, salting, smoking, jellies and preserves, pickles and relishes, and freezing foods. Fruit recipes bring these favorite ingredients into all courses of the meal, and there is a new grains chart. There are even recipes kids will enjoy making and eating, such as Chocolate Dipped Bananas, Dyed Easter Eggs, and the ever-popular Pizza. In addition to hundreds of brand-new recipes, this JOY is filled with many recipes from all previous editions, retested and reinvented for today’s tastes. This is the JOY for how we live now. Knowing that most cooks are sometimes in a hurry to make a meal, the JOY now has many new dishes ready in thirty minutes or less. Slow cooker recipes have been added for the first time. This JOY shares how to save time without losing flavor by using quality convenience foods such as canned stocks and broths, beans, tomatoes, and soups, as well as a wide array of frozen ingredients. Cooking creatively with leftovers emphasizes ease and economy, and casseroles—those simple, satisfying, make-ahead, no-fuss dishes—abound. Especially important to busy households is a new section that teaches how to cook and freeze for a day and eat for a week, in an effort to eat more home-cooked meals, save money, and dine well. As always, JOY grows with the times: The 75th Anniversary edition of JOY boasts an expanded Vegetables chapter, including instructions on how to cook vegetables in the microwave, and an expanded baking section, Irma’s passion—always considered a stand-alone bible within the JOY. This all-purpose anniversary edition of the Joy of Cooking offers endless choice for virtually every occasion, situation, and need, from a ten-minute stir-fry on a weekday night to Baby Back Ribs and Grilled Corn in the backyard, or a towering Chocolate Layer Cake with Chocolate Fudge Frosting and Homemade Vanilla Ice Cream. JOY will show you the delicious way just as it has done for countless cooks before you. The span of culinary information is breathtaking and covers everything from boiling eggs (there are two schools of thought) to showstopping, celebratory dishes such as Beef Wellington, Roast Turkey and Bread Stuffing, and Crown Roast of Pork.
In late 2015, convicted pedophile, international dealmaker, and cooperating witness in Special Counsel Robert Mueller’s Russia investigation George Nader convened a secret meeting aboard a massive luxury yacht in the Red Sea. Nader pitched Saudi Crown Prince Mohammed bin Salman, Emirati Crown Prince Mohammed bin Zayed, Egyptian President Abdel Fattah el-Sisi and other Middle Eastern leaders a plan for a new pro-U.S., pro-Israel alliance of Arab nations that would fundamentally alter the geopolitics of the Middle East while marginalizing Iran, Qatar, and Turkey. To succeed, the plan would need a highly placed American politician willing to drop sanctions on Russia so that Vladimir Putin would in turn agree to end his support for Iran. They agreed the perfect American partner was Donald Trump, who had benefited immensely from his Saudi, Emirati, and Russian dealings for many years, and who, in 2015, became the only U.S. presidential candidate to argue for a unilateral end to Russian sanctions and a far more hostile approach to Iran. So begins New York Times bestselling author Seth Abramson’s explosive new book Proof of Conspiracy: How Trump’s International Collusion Threatens American Democracy, a story of international intrigue whose massive cast of characters includes Israeli intelligence operatives, Russian oligarchs, Saudi death squads, American mercenary companies, Trump’s innermost circle, and several members of the Trump family as well as Trump himself―all part of a clandestine multinational narrative that takes us from Washington, D.C. and Moscow to the Middle Eastern capitals of Riyadh, Abu Dhabi, Jerusalem, Cairo, Tehran, and Doha. Proof of Conspiracy is a chilling and unforgettable depiction of the dangers America and the world now face.
Since 1919 Save the Children has fought to uphold the human rights of children worldwide. Now promoted by the likes of Brad Pitt, George Clooney, and Julianne Moore the charity’s founder was a childless spinster whose most famous line, I don’t care for children’ makes hers a most unconventional story. Eglantyne’s short life was full of passion and pain, moving from illicit romance in Cambridge to espionage in Serbia. Her achievements in putting children’s universal human rights on the world agenda are a powerful testament to her eccentric charisma and humane vision. Clare Mulley joined Save the Children as a corporate fundraiser in the 1990s. Mother of three daughters, she currently lives in Essex, UK.
The far side of the world
The war of 1812 continues, and Jack Aubrey sets course for Cape Horn on a mission after his own heart: intercepting a powerful American frigate outward bound to play havoc with the British whaling trade. Stephen Maturin has fish of his own to fry in the world of secret intelligence. Disaster in various guises awaits them in the Great South Sea and in the far reaches of the Pacific: typhoons, castaways, shipwrecks, murder, and criminal insanity.
The road to unfreedom
With the end of the Cold War, the victory of liberal democracy seemed final. Observers declared the end of history, confident in a peaceful, globalized future. This faith was misplaced. Authoritarianism returned to Russia, as Vladimir Putin found fascist ideas that could be used to justify rule by the wealthy. In the 2010s, it has spread from east to west, aided by Russian warfare in Ukraine and cyberwar in Europe and the United States. Russia found allies among nationalists, oligarchs, and radicals everywhere, and its drive to dissolve Western institutions, states, and values found resonance within the West itself. The rise of populism, the British vote against the EU, and the election of Donald Trump were all Russian goals, but their achievement reveals the vulnerability of Western societies. In this forceful and unsparing work of contemporary history, based on vast research as well as personal reporting, Snyder goes beyond the headlines to expose the true nature of the threat to democracy and law. To understand the challenge is to see, and perhaps renew, the fundamental political virtues offered by tradition and demanded by the future. By revealing the stark choices before us–between equality or oligarchy, individuality or totality, truth and falsehood–Snyder restores our understanding of the basis of our way of life, offering a way forward in a time of terrible uncertainty.
The reviewer of the Boston Globe said point blank: « Over the years, I’ve read hundreds of books on Hollywood and the movie business, and this one is right at the top. » As the elusive, tyrannical head of the Music Corporation of America (MCA) until the 1990s, Lew Wasserman was the most powerful and feared man in show business for more than half a century. His career spanned the entire history of the movies, from the silent era to the present, and he was guru to Alfred Hitchcock, Marilyn Monroe, Marlon Brando, and Jimmy Stewart, and to a new generation of filmmakers beginning with Steven Spielberg and George Lucas. For more than four years, Dennis McDougal interviewed over 350 people who knew the man with the giant dark horn-rimmed glasses — colleagues, relatives, rivals — and drew on tens of thousands of pages of documents to produce this extraordinary and first-ever portrait of a legend and his times, a book that the New York Times Book Review called « thoroughly reported and engrossing » and that the Daily News called, simply, « a bombshell. »
Chez Panisse menu cookbook
Justly famed for the originality of its ever-changing menu and the range and virtuosity of its chef and owner, Alice Waters, Chez Panisse is known throughout the world as one of America’s greatest restaurants. Dinner there is always an adventure—a different five-course meal is offered every night, and the restaurant has seldom repeated a meal since its opening in 1971. Alice Waters is a brilliant pioneer of a wholly original cuisine, at once elegant and earthy, classical and experimental, joyous in its celebration of the very finest and freshest ingredients. In this spectacular book, Alice Waters collects 120 of Chez Panisse’s best menus, its most inspired transformations of classic French dishes. The Chez Panisse Menu Cookbook is filled with dishes redolent of the savory bouquet of the garden, the appealing aromas and roasty flavors of food cooked over the charcoal grill, and the delicate sweetness of fish fresh from the sea. There are menus here for different seasons of the year, for picnics and outdoor barbecues and other great occasions. Handsomely designed and illustrated by David Lance Goines, this is an indispensable addition to the shelf of every great cook and cookbook readers.
Segu
The year is 1797, and the kingdom of Segu is flourishing, fed by the wealth of its noblemen and the power of its warriors. The people of Segu, the Bambara, are guided by their griots and priests; their lives are ruled by the elements. But even their soothsayers can only hint at the changes to come, for the battle of the soul of Africa has begun. From the east comes a new religion, Islam, and from the West, the slave trade. Segu follows the life of Dousika Traore, the king’s most trusted advisor, and his four sons, whose fates embody the forces tearing at the fabric of the nation. There is Tiekoro, who renounces his people’s religion and embraces Islam; Siga, who defends tradition, but becomes a merchant; Naba, who is kidnapped by slave traders; and Malobali, who becomes a mercenary and halfhearted Christian. Based on actual events, Segu transports the reader to a fascinating time in history, capturing the earthy spirituality, religious fervor, and violent nature of a people and a growing nation trying to cope with jihads, national rivalries, racism, amid the vagaries of commerce.
Finely written and meticulously documented, this book describes how—very early on—a small group of ordinary citizens began extraordinary efforts to demonstrate that the JFK assassination could not have happened the way the government said it did. In time, their efforts had an enormous impact on public opinion, but this account concentrates on the months before the controversy caught fire, when people with skeptical viewpoints still saw themselves as lone voices. Material seldom seen by the public includes a suppressed photograph of the grassy knoll, an unpublished 1964 interview with an eyewitness, the earliest mention of the « magic bullet, » and an analysis of the commotion surrounding New Orleans district attorney Jim Garrison’s charge that anti-Castro CIA operatives were involved.
Jim Crow, catalyzed the Great Migration, and focused the electoral power of black America. Robert S. Abbott founded The Defender in 1905, smuggled hundreds of thousands of copies into the most isolated communities in the segregated South, and was dubbed a « Modern Moses, » becoming one of the first black millionaires in the process. His successor wielded the newspaper’s clout to elect mayors and presidents, including Harry S. Truman and John F. Kennedy, who would have lost in 1960 if not for TheDefender’s support. Along the way, its pages were filled with columns by legends like Ida B. Wells, Langston Hughes, and Martin Luther King. Drawing on dozens of interviews and extensive archival research, Ethan Michaeli constructs a revelatory narrative of race in America and brings to life the reporters who braved lynch mobs and policemen’s clubs to do their jobs, from the age of Teddy Roosevelt to the age of Barack Obama.
Andrew Jackson, his intimate circle of friends, and his tumultuous times are at the heart of this remarkable book about the man who rose from nothing to create the modern presidency. Beloved and hated, venerated and reviled, Andrew Jackson was an orphan who fought his way to the pinnacle of power, bending the nation to his will in the cause of democracy. Jackson’s election in 1828 ushered in a new and lasting era in which the people, not distant elites, were the guiding force in American politics. Democracy made its stand in the Jackson years, and he gave voice to the hopes and the fears of a restless, changing nation facing challenging times at home and threats abroad. To tell the saga of Jackson’s presidency, acclaimed author Jon Meacham goes inside the Jackson White House. Drawing on newly discovered family letters and papers, he details the human drama–the family, the women, and the inner circle of advisers– that shaped Jackson’s private world through years of storm and victory. One of our most significant yet dimly recalled presidents, Jackson was a battle-hardened warrior, the founder of the Democratic Party, and the architect of the presidency as we know it. His story is one of violence, sex, courage, and tragedy. With his powerful persona, his evident bravery, and his mystical connection to the people, Jackson moved the White House from the periphery of government to the center of national action, articulating a vision of change that challenged entrenched interests to heed the popular will– or face his formidable wrath. The greatest of the presidents who have followed Jackson in the White House–from Lincoln to Theodore Roosevelt to FDR to Truman–have found inspiration in his example, and virtue in his vision. Jackson was the most contradictory of men. The architect of the removal of Indians from their native lands, he was warmly sentimental and risked everything to give more power to ordinary citizens. He was, in short, a lot like his country: alternately kind and vicious, brilliant and blind; and a man who fought a lifelong war to keep the republic safe–no matter what it took.
Cooking with the young chefs of France
Elisabeth Lambert-Ortiz was a British writer who, to a great extent, popularized Mexican and South American – and Jamaican – cooking in the United States. She loved to travel and as she traveled through France she met with the up and coming chefs who have taken the traditional recipes of France and given them a fresh, new spin. It has excellent adaptations of Cassoulet and Fisherman’s Stew. Not necessarily for the new cook, this cookbook can be equally challenging and delicious. Great combination!
Good to great
After a five-year research project, Jim Collins concludes that good to great can and does happen. In this book, he uncovers the underlying variables that enable any type of organisation to make the leap from good to great while other organisations remain only good. Rigorously supported by evidence, his findings are surprising – at times even shocking – to the modern mind. Good to Great achieves a rare distinction: a management book full of vital ideas that reads as well as a fast-paced novel. It is widely regarded as one of the most important business books ever written.
Carla, une vie secrète
Il fut sa plus belle prise. Nicolas Sarkozy, président de la République. Elle, Carla Bruni, l’un des mannequins les plus courtisés du monde, la chanteuse à Succès, l’icône de la gauche parisienne, devait lui faire oublier Cécilia. Pourtant, en deux ans de mariage, elle est pour beaucoup devenue le point faible du chef de l’État. Celle par qui le scandale menace toujours d’arriver. Celle qui suscite au sein de la cour mille rumeurs. Mais qui est donc Carla Bruni-Sarkozy ? La richissime héritière italienne, débarquée en France à l’âge de sept ans, l’ancien mannequin et toujours chanteuse est-elle la parfaite et dévouée épouse d’un chef de l’État Soudainement assagi ? Oui, si l’on en croit les centaines de unes de magazines qui célébrèrent les noces du couple présidentiel et qui ne tarissent plus d’éloges sur Carla la Discrète. Ou bien est-elle cette femme jadis prénommée Terminator par une jeune rivale humiliée ? Rock Stars, hommes politiques, acteurs, photographes de mode, journalistes, rares sont ceux qui ont résisté à ses opérations de charme et à Son goût du pouvoir. Chez elle, tout est sous contrôle: le sourire, l’apparence, la communication, les amis, les rivales, les amours, la famille. Jusqu’à la légende. Femme aux mille et une vies, Voici sa véritable histoire. Qui est aussi devenue la nôtre. Besma Lahouri est journaliste indépendante. Habituée aux enquêtes sensibles, elle a déjà publié chez Flammarion Zidane, une vie secrète.
Los Angeles River
Sur la demande d’une vieille amie dont le mari vient de mourir, l’ex-inspecteur du LAPD Harry Bosch accepte de remettre de l’ordre dans les papiers du disparu. Rendu méfiant par les révélations d’un associé du défunt, il enquête et comprend qu’il y a eu meurtre. Encore faut-il le prouver et retrouver un assassin qui a laissé des traces un peu trop évidentes de ses intentions. C’en serait à croire qu’il a envie de se faire prendre, mais seulement au terme d’un périple de plus en plus dangereux. Pendant ce temps-là, l’agent du FBI Rachel Walling reçoit, elle, l’appel qu’elle redoutait depuis des années : le tueur le plus cruel et retors qu’il lui ait été jamais donné de traquer, à savoir. Le Poète… est de retour. Ainsi commence un des romans les plus violents et douloureux de Michael Connelly.
Agent running in the field
Nat, a 47 year-old veteran of Britain’s Secret Intelligence Service, believes his years as an agent runner are over. He is back in London with his wife, the long-suffering Prue. But with the growing threat from Moscow Centre, the office has one more job for him. Nat is to take over The Haven, a defunct substation of London General with a rag-tag band of spies. The only bright light on the team is young Florence, who has her eye on Russia Department and a Ukrainian oligarch with a finger in the Russia pie. Nat is not only a spy, he is a passionate badminton player. His regular Monday evening opponent is half his age: the introspective and solitary Ed. Ed hates Brexit, hates Trump and hates his job at some soulless media agency. And it is Ed, of all unlikely people, who will take Prue, Florence and Nat himself down the path of political anger that will ensnare them all.
Senior leadership teams
An organisation’s fate hinges on its CEO–right? Not according to the authors of Senior Leadership Teams. They argue that in today’s world of neck-snapping change, demands on leaders in top roles are rapidly outdistancing the capabilities of any one person – no matter how talented. Result? Chief executives are turning to their enterprise’s senior leaders for help. Yet many CEOs stumble when creatinga leadership team. One major challenge is that senior executives often focus more on their individual roles than on the top team’s shared work. Without the CEO’s careful attention to setting the team up correctly, these high-powered managers often have difficulty pulling together to move their organisation forward. Sometimes they don’t even agree about what constitutes the right path forward.The authors explain how to determine whether your organisation needs a senior leadership team. Then, drawing on their study of 100+ top teams from around the world, they explain how to create a clear and compelling purpose for your team, get the right people on it, provide structure and support, and sharpen team members’ competencies – and your own. Timely and practical, this book enables you to create and sustain a leadership team whose members learn from one another while collaborating to pursue your company’s objectives.
Get your ship together
Former U.S. Navy Commander Michael Abrashoff attracted worldwide media attention for his success in turning around a struggling ship, the USS Benfoldthe subject of his acclaimed bestseller, Its Your Ship. Since then, hes been a fixture on the business lecture circuit, spreading an empowering message that any organization can be turned around with compassionate but firm leadership. He is now nearly as popular a speaker as Rudy Giuliani, Jack Welch, or Jim Collins. Abrashoff never claimed to have all the answers. He also knew that there were plenty of other creative leaders in the navy, army, air force, marine corps, and even the coast guard who could teach businesspeople how to motivate, inspire, and get great results under pressure. So he asked around, found some fascinating people in every branch of the U.S. military and the business world, and interviewed them about leadership and teambuilding. The result is Get Your Ship Togethera book that will be just as valuable as Its Your Ship. For example, Abrashoff introduces us to a working-class enlisted man who rose rapidly in the navy for his creative leadership under fire; an army platoon leader who fought in Afghanistan; the first woman to fly an Apache helicopter in combat; a former commander of the air forces elite Blue Angels; and many other unsung heroes. Abrashoff distills their stories into fresh lessons that can be applied in the business world, such as: Make a contract with your people and honor it Develop your subordinates better so you can buy back a little quality of life Conduct the battle on your terms, not those of your adversary.
L’illusion
Bienvenue à Val Quarios, petite station de ski familiale qui ferme ses portes l’été. Ne reste alors qu’une douzaine de saisonniers au milieu de bâtiments déserts. Hugo vient à peine d’arriver, mais, déjà, quelque chose l’inquiète. Ce sentiment d’être épié, ces « visions » qui le hantent, cette disparition soudaine. Quels secrets terrifiants se cachent derrière ces murs ? Hugo va devoir affronter ses peurs et ses cauchemars jusqu’à douter de sa raison. Bienvenue à Val Quarios, une « jolie petite station familiale » où la mort rôde avec la gourmandise d’une tempête d’été.
Go, Dog. Go !
Reading goes to the dogs in this timeless Beginner Book edited by Dr. Seuss. From big dogs and little dogs to red, green, and blue dogs, dogs going up and dogs going fast . . . who knew dogs were so busy? And laughter will ensue at the repeated question “Do you like my hat?” Like P. D. Eastman’s classic Are You My Mother? Go, Dog. Go! has been a go-to favorite for over fifty years, leaving audiences of all breeds wagging their tails with delight.
Originally created by Dr. Seuss, Beginner Books encourage children to read all by themselves, with simple words and illustrations that give clues to their meaning.
Quand j’étais marchand de tableaux
Matisse, Picasso, Soutine, Rouault, Van Dongen, Vollard, Aragon… Je vous ai bien connus, pour le meilleur et pour le pire. Je ne suis ni critique d’art, ni journaliste, encore moins historien. L’art est mon métier. Je l’ai vécu au jour le jour, pendant un bon demi-siècle, comme une aventure… J’ai été courtier, marchand, collectionneur, propriétaire de galerie. J’ai fréquenté des génies, des fausses gloires et d’authentiques faussaires, des amateurs d’art et des professionnels de l’estampe. J’ai connu un monde rare et étonnant. Je vous invite à y pénétrer en ma compagnie.
Les ravissantes
Que s’est-il réellement passé en mars 1976 dans la petite ville de Saint Sauveur, en Arizona ? C’est la question à laquelle tente de répondre le journaliste Neil Sheehan, confronté à une énigme qui divise la population : la disparition, sans mobile apparent, de plusieurs adolescents. Tandis que le shérif Liam Golden met tout en œuvre pour résoudre l’affaire, les mères des disparus accusent une communauté de marginaux qui s’est installée un an plus tôt dans les parages. Et pendant ce temps, d’étranges lumières apparaissent les nuits sans lune et la tension continue de monter entre les deux camps… Comment démêler le vrai du faux ? À qui donner tort ou raison ? Distillant le doute, recoupant témoignages et informations réelles, Romain Puértolas invite le lecteur à mener l’enquête dans ce roman dont chaque page déjoue les certitudes.
Tout est possible
La petite ville d’Amgash, dans l’Illinois, est en émoi. Lucy Barton, fille de la ville devenue écrivain à succès, exilée à New York depuis de longues années, vient de publier un livre sur sa jeunesse. Le récit de son enfance, pauvre et solitaire, provoque chez les gens d’Amgash des réminiscences, des questions et des révélations. Un jour, Lucy Barton en personne fait irruption à Amgash après dix-sept ans d’absence. Les retrouvailles de Lucy avec les siens sont l’occasion d’instants âpres, mais beaux comme si la douleur de la fuite et la rancœur s’étaient dissipées en un instant. Dans Tout est possible, Elizabeth Strout renoue avec les personnages de son précédent roman, Je m’appelle Lucy Barton, pour explorer la complexité du lien à l’Autre. Animées par le livre et la visite exutoires de Lucy, des personnes qui l’ont connue se trouvent forcées à dire, ou parviennent enfin à dire, les secrets qui les écrasent depuis longtemps. Une chance offerte de comprendre les choses et les êtres, à défaut de pouvoir tout recommencer.
Un joli coup de lune
Des cadavres et des disparitions à la pelle, une enquête, in inspecteur… Un joli coup de lune est le seul roman « blanc » de Chester Himes. Une histoire de fous.
Ballade pour Georg Henig
Une histoire d’amitié entre un vieux luthier et un petit garçon dans un monde de musique avec Sofia pour toile de fond, vibrant au son des anecdotes du quotidien. Un livre merveilleux et tendre, à l’image de ses violons, et qui vient d’obtenir dans son pays le Prix de la meilleure œuvre en prose.
La bonté : mode d’emploi
Du rock, du foot, des filles et du mal à grandir. Avec ce cocktail fédérateur, Nick Hornby a séduit une génération de trentenaires caustiques et emballés de trouver enfin un romancier qui leur ressemble. L’envie d’être heureux, des repères flageolants et des questions d’enfant qui restent irrésolues à l’âge où l’on devrait être grand : la gentille névrose du plus féru d’autodérision des romanciers british resurgit là où l’on aurait dû l’attendre. Après les « faut-il s’engager, pourquoi, jusqu’où », de Haute fidélité et À propos d’un gamin, La Bonté : mode d’emploi explore le couple moderne, ses envies de divorce et sa difficulté à vivre comme il faut. Quarante ans, mariée, deux enfants, Katie ne supporte plus l’esprit critique, tordant mais vitriolé de son mari, écrivain raté. Incapable de jouir des choses simplement, celui-ci se retrouve d’un coup de baguette magique (l’imposition des mains d’un guérisseur crampon et lénifiant) en charge de faire le bien. Alors que son principal grief contre son mari disparaît, et qu’elle le découvre altruiste et niais, Katie se retrouve brutalement avec ses propres questions : qu’est-ce qu’une vie acceptable ? Comment être heureux tout en restant intelligent ? Comment faire le bien sans se foutre en l’air ? La famille vaut-elle la peine de vivre sans amour et sans rêves ? Jusqu’où est-on normal, lorsqu’on se sent coupable de tout ? Réjouissant comme une soirée passée avec un bon copain qu’on n’avait pas vu depuis des années, La Bonté : mode d’emploi creuse un genre que l’on croyait abandonné, celui du roman moral. Malgré un passage à vide à mi-parcours, et quelques personnages esquissés à gros trait.
Les sœurs Livanos
» Elles avaient tout : la beauté, l’intelligence, l’élégance, la fortune. En épousant les richissimes Onasis et Niarchos, elles ont cru atteindre leur idéal. Elles ignoraient que ces séducteurs, hommes d’affaires redoutables et ennemis jurés, ne vénéraient qu’un dieu : l’argent. … »
Dernière station avant l’autoroute
Un sénateur s’est suicidé dans un hôtel quatre étoiles. Ses responsabilités au sein de plusieurs enquêtes parlementaires lui avaient permis de réunir des informations sensibles. Juste avant sa mort, il a vidé la mémoire de son ordinateur. Juste après, tout le monde est a la recherche d’une disquette. L’officier de police judiciaire, chef du groupe nuit, est le premier soupçonné d’avoir fait les poches du mort. Mais l’officier en question, à qui l’on a recommande de ne faire ni creux ni vagues, n’a plus rien à foutre de rien depuis longtemps. Ce roman a été récompensé par le Prix Mystère de la Critique en 1998. Avec cette dernière station avant l’autoroute, personne ne peut plus ignorer le sens du rythme et l’écriture d’un lyrisme époustouflant d’Hugues Pagan. » (Emmanuel Laurentin, Télérama) »
Ólafsdóttir
Le jeune Arnljótur va quitter la maison, son frère jumeau autiste, son vieux père octogénaire, et les paysages crépusculaires de laves couvertes de lichens. Sa mère a eu un accident de voiture. Mourante dans le tas de ferraille, elle a trouvé la force de téléphoner aux siens et de donner quelques tranquilles recommandations à son fils qui aura écouté sans s’en rendre compte les dernières paroles d’une mère adorée. Un lien les unissait: le jardin et la serre où elle cultivait une variété rare de Rosa candida à huit pétales. C’est là qu’Arnljótur aura aimé Anna, une amie d’un ami, un petit bout de nuit, et l’aura mise innocemment enceinte. En route pour une ancienne roseraie du continent, avec dans ses bagages deux ou trois boutures de Rosa candida, Arnljótur part sans le savoir à la rencontre d’Anna et de sa petite fille, là-bas, dans un autre éden, oublié du monde et gardé par un moine cinéphile.
Comédia infantil
Quelque part en Afrique, la nuit, un homme assis sur le toit d’un théâtre contemple la ville. A ses pieds, un enfant blessé est en train de mourir. Nelio, âgé de dix ans, a vécu la guerre civile et l’errance. Il lui raconte son histoire, en opposant à la barbarie des hommes la poésie et la générosité d’un imaginaire enfantin. Une parole poignante qui résonne comme une fable universelle. J’ai compris que c’était à moi qu’il incombait de raconter l’histoire de Nelio.
King Suckerman
D’origine grecque, Dimitri Karras est revendeur « d’herbe » dans un quartier pauvre de Washington. Accompagné de son ami, le Noir Marcus Clay, il passe se ravitailler chez un petit caïd italien, Eddie Marchetti. Celui-ci est en pleine transaction avec un quatuor de tueurs venus de Caroline pour acheter de la cocaïne. L’entretien tourne mal. Quelques coups sont échangés avec les sudistes et en représailles, Clay empoche le paquet de dollars qu’ils avaient versés à l’Italien. Les deux parties vont désormais s’affronter et tous les coups seront permis. Sur cette trame de vengeance et de guerre mortelle (qui s’achève le 4 juillet, alors que la population fête joyeusement le bicentenaire de l’indépendance), Pelecanos reconstitue de façon efficace l’atmosphère d’un quartier de Washington avec moult détails sur la vie quotidienne des Noirs. Si les petits matchs de basket, la fumette et la soul music occupent une place importante dans leur existence, le cinéma est aussi très présent, plus particulièrement ce qu’on a appelé la « blaxploitation », cette série de films violents avec des « héros » noirs, qui débuta en 1971 avec Sweet Sweetback Baadass Song, écrit, réalisé et produit par Melvin Van Peebles. Premier volet d’une chronique sur la ville de Washington durant les années soixante-dix, King Suckerman est une reconstitution historique chaleureuse, écrite de façon béhavioriste, et qui permet de découvrir un milieu jusqu’alors bien négligé par le roman noir. On retrouve le héros du roman dans Un nommé Peter Karras, prix Cognac 2001 du roman noir étranger. –Claude Mesplède
Ainsi va toute chair
Dans ce grand roman, chef-d’œuvre de la littérature anglaise du XIXe siècle, Samuel Butler retrace l’histoire d’une famille pendant plusieurs générations, en étudiant minutieusement les relations entre les pères et leurs fils : de John Pontifex, menuisier de village, à Ernest, obligé à devenir pasteur et qui connaîtra le malheur et la prison avant de trouver l’amour et la paix. Découvert et traduit par Valéry Larbaud, un livre qui a fait scandale en dénonçant la cruauté et la tyrannie des institutions familiales dans l’Angleterre puritaine.
La société du mystère
Un narrateur contemporain déniche chez un antiquaire un livre rare du xvie siècle : les Mémoires du peintre florentin Bronzino.
Les enfances de l’artiste auprès de son maître Pontormo, les leçons de vie que lui prodigue ensuite ce casse-cou de Benvenuto Cellini, la manière dont Bronzino devient peintre officiel des Médicis tout en s’affranchissant habilement des contraintes : à travers la vie trépidante d’une génération de génies entravés, pourchassés, menacés de mort pour leurs pensées hérétiques ou leurs amours interdites, Dominique Fernandez peint à fresque une époque de violences où la férule des Médicis et les dogmes catholiques imposent aux créateurs un carcan qui les contraint à crypter, chiffrer, coder et contrefaire. Le lecteur est introduit dans cette « Société du mystère » qui contourne la censure et atteint au sublime par la transgression : l’envers de la Renaissance à Florence telle que le vernis officiel nous en a légué l’histoire. Au confluent de deux grandes passions de Dominique Fernandez, l’Italie et la peinture, cette autobiographie fictive, véritable roman de cape, d’épée et de pinceau, se situe dans la lignée de Porporino ou les mystères de Naples (Grasset, 1974, prix Médicis), de Dans la main de l’ange (Grasset, 1982, prix Goncourt) et de La course à l’abîme (Grasset, 2003).