
Des millions de fans à travers le monde l’attendaient depuis neuf ans ! Ayla, notre ancêtre à tous, est de retour dans le sixième et dernier volet de la formidable saga préhistorique » Les Enfants de la Terre « .
La petite orpheline Cro-Magnon recueillie par des Neandertal a fait bien du chemin depuis Le Clan de l’Ours des Cavernes, le premier tome de ses aventures. Elle vient de mettre au monde une petite fille, et a été peu à peu adoptée par les membres de la Neuvième Caverne, le clan de son compagnon Jondalar. A tel point que la Zelandoni, guérisseuse et chef spirituel de la tribu, la choisit pour lui succéder un jour. Afin de parvenir à cette fonction, Ayla suit pendant plusieurs mois la grande prêtresse. Son initiation passe notamment par la visite des nombreuses grottes ornées de la région, l’occasion pour elle de découvrir des sites magnifiquement décorés, dont elle apprend à comprendre le sens. Mais cette formation, jalonnée de rites de passage, n’a rien d’une promenade de santé, et la jeune femme devra franchir bien des obstacles avant de devenir Zelandoni. Saura-t-elle trouver un équilibre entre ses obligations de jeune mère et d’épouse et les exigences de son apprentissage ?
L’oiseau des ténèbres
Tout ce qu’Hollywood compte de stars vibre au procès David Storey, un producteur que l’inspecteur Harry Bosch s’est juré de confondre à la barre, lorsque Terry McCaleb, le héros de Créance de sang, reçoit la visite de l’inspectrice Jaye Winston qui n’arrive toujours pas à élucider l’assassinat d’un petit malfrat, Edward Gunn. McCaleb jette un coup d’œil au dossier et reste pétrifié par ce qu’il découvre : les mains dans le dos et la tête dans un seau, Gunn s’est étranglé lui-même en resserrant le nœud coulant relié à ses pieds. Plus étrange encore, sur son bâillon le tueur a écrit » prends garde, prends garde, Dieu voit « . Où le meurtrier voulait-il mener la police avec ces mots ? Telle est l’énigme que doit résoudre McCaleb s’il ne veut pas céder à l’évidence : l’assassin de Gunn est un flic passé de l’autre côté – celui des ténèbres.
Le dictionnaire Rimbaud
La lecture des dictionnaires, l’apprentissage de la grammaire sont à l’origine de la maîtrise exceptionnelle de la langue de Rimbaud. Il en sait la nécessité absolue, lui qui a choisi de remettre son destin dans les mains de la poésie.
Des années durant, il jonglera avec les mots, au point de nous masquer, parfois, leur sens véritable. Il mélange l’argot, les sens secondaires de noms communs, le patois ardennais, le langage érotique, l’anglais… Il échafaude des poèmes magiques aux images si ingénieuses, aux équilibres si délicats, aux extravagances si ambiguës que nous sommes parfois perdus dans les labyrinthes du langage.
Avec plus de mille définitions de mots, Claude Jeancolas nous permet de percevoir clairement la vision du poète.
Et comme ce dictionnaire se devait d’être complet sur la vie autant que sur l’œuvre, il comporte des définitions sur les hommes, les femmes et sur les lieux rencontrés au cours de ses pérégrinations. Il donne les traductions des mots de la langue amhara utilisés par Rimbaud dans ses lettres du Harar.
Ce livre crée l’événement car il remet en cause nombre de commentaires publiés jusqu’ici. Il a pour vocation de devenir un outil essentiel mis au service des professeurs, des étudiants, des élèves et des chercheurs et plus largement de permettre à chaque lecteur de goûter pleinement le génie poétique de Rimbaud. Enfin, dernier atout, ce dictionnaire comporte l’œuvre poétique complète de Rimbaud avec indication des mots analysés dans la partie lexique.
Ces textes de Mao, allant de 1949 à 1971, ont le grand mérite de réfléchir spontanément la pensée du Président. Ils ne sont pas « arrangés », expurgés, affadis mais laissent apparaitre un homme vigoureux, qui n’a pas peur des mots, qui s’exprime souvent de façon imagée, parfois crue, qui reconnait avoir commis des fautes et d’en commettre encore, vref, qui refuse le piédestal sur lequel veulent le hisser les autres.
Il est, par exemple, assez étonnant de lire sa défense des étudiants qui, écrasés par trop de travail, s’endorment pendant les cours, ses invitations à la désobéissance si les règlements sont trop strics, sa tolérance vis-)-vis de mouvements fr grève de la part d’ouvriers ou de paysans exaspérés, etc.
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Vivre avec le sida après l’apartheid
Alors que l’Afrique du Sud était enfin libérée du régime d’apartheid et désignait en 1994 son premier président démocratiquement élu, l’épidémie du sida explosait pour atteindre au début des années 2000 près de 20% de la population générale. La jeune nation démocratique se trouva ainsi contrainte de se cosntruire en négociant avec l’héritage de plus de cent ans de politique raciste et inégalitaire ainsi qu’avec un contexte épidémiologique sans précédent. Comment les Sud-Africains des townships – principales victimes du régime d’apartheid et du sida – réussissent-ils à vivre cela au quotidien ? Quelles peuvent être leurs espérances alors que les soins permettant de survivre au sida ne sont pas disponibles ?
Pour répondre à ces questions, l’auteur a effectué une ethnographie du quotidien en ne se limitant pas à la question du soin ou de la mobilisation politique. Il a accordé sa préférence non pas aux métadiscours sur le sida, la violence ou la sexualité, mais à l’analyse de la façon dont les personnes affectées se construisent une vie digne jusque dans la mort. La présente étude essaie donc de saisir dans l’Afrique du Sud contemporaine les modalités inédites d’inscription dans le monde (nouvelles notions de famille, logiques économiques, intimité du couple, expérience du volontariat…).
Les contraintes que rencontrent les individus dans cette entreprise imposent également de reconsidérer le pardon promu par la commission vérité et réconciliation qui consacre l’avènement de la démocratie et invite à souligner la nécessité de son articulation à une expérience de justice sociale.
Illuminae – Tome 1, 2 et 3
Illuminae (The Illuminae Files) est une série de livres jeunesse (catégorie jeune adulte) de type science-fiction/space opera écrite par les écrivains australiens Amie Kaufman et Jay Kristoff. La série Illuminae est un roman rédigé sous forme de dossier, composé de divers fichiers récupérés par le groupe Illuminae sur des serveurs informatiques. On y trouve donc des e-mails, des extraits de journal intime, des conversations par messagerie instantanée, mais aussi des schémas, des plans, des dessins…
Tome 1 : Dossier Alexander – 607 pages : En 2575, la planète de Kady Grant, 17 ans, et Ezra Mason, 18 ans, est attaquée par l’entreprise interstellaire Bei Tech. Lors de l’évacuation de population, Kady embarque sur l’Hypatie et Ezra sur l’Alexander, mais ils parviennent à garder contact en secret. Grâce à ses talents de hackeuse Kady découvre que l’état-major est impliqué dans cette affaire.
Tome 2 : Dossier Gemina – 670 pages : Sur la station spatiale Heimdall, tout le monde se prépare à la grande fête de Terra. Certains plus intensément que d’autres : la fille du commandant, Hanna Donnelly, experte en mode et en arts martiaux, aimerait bien faire la fête jusqu’au bout de la nuit. C’est à ce moment précis que BeiTech lance son attaque, envahissant la station avec une violence inouïe. Ceux qui résistent sont éliminés. Les autres, capturés. Quant aux fuyards, ils sont traqués sans relâche. Parmi les rescapés : Hanna et Nik, un véritable bad boy issu d’une grande famille mafieuse. Les deux ados que tout sépare s’allient pour sauver leur peau. Pendant que s’amoncellent les cadavres, dont certains d’êtres très proches…
Tome 3 : Dossier Obsidio – 650 pages : Kady, Ezra, Hanna et Nick ont réussi à s’échapper de la station Heimdall. Ils sont désormais réunis sur le vaisseau Mao où s entassent 2 000 réfugiés. Les nerfs sont à vif car la menace Bei-tech est toujours là. De plus, ils n’ont plus aucun moyen de communiquer avec l’extérieur, les vivres manquent, et bientôt, l’oxygène. La seule option est de retourner sur Kerenza. Mais des mois après l’invasion, qui sait ce qui les y attend ? Comble de malchance, une mutinerie éclate à bord du Mao… tandis qu’à terre, Asha, la cousine de Kady, essaie tant bien que mal d’organiser la Résistance…
A portée de main, au coin de la rue, dans la pièce d’à côté, un monde étrange, effrayant et absolument incontrôlable côtoie le nôtre. Tout semble normal. Terriblement normal. Mais c’est faux ! Le quotidien remue, frémit, craque. Et quand il explose… Les maisons ne sont pas hantées, elles ont une vie propre. Nos rêves ne nous appartiennent pas. Pas plus que nos pensées. Les objets les plus familiers, comme nos vêtements, guettent, dans une innocence qui n’est qu’apparente, notre première faiblesse. Toute réalité dissimule, trompe, attend son heure. Monstrueuse supercherie ! Nulle fuite. Nul espoir sinon celui de survivre à l’horreur la plus absolue.
Voltaire – 1694/1778 – Prince de l’esprit et des idées philosophiques qu’il répand dans ses poèmes, ses contes et ses essais, il est le maître du récit vif et spirituel.
Une satire ironique et mordante sur le mythe du bon sauvage et celui du monde prétendument civilisé, suivie d’une critique de la monarchie absolue et de la doctrine janséniste, entre conte philosophique et roman d’apprentissage. Avec un dossier pédagogique.
Dans les bois éternels
Envisager de raconter un roman de Fred Vargas frise le ridicule, aussi se contentera-t-on de dire qu’ici, comme dans Sous les vents de Neptune, Adamsberg est confronté à des résurgences de son passé qui le déstabilisent fortement. L’enquête qu’il mène sur la mort de deux gars qui se sont fait trancher la gorge à la Porte de la Chapelle le remet en présence d’Ariane Lagarde, la médecin légiste à laquelle il s’était opposé quelque vingt-cinq ans auparavant. Un de ses nouveaux collaborateurs ne semble pas particulièrement l’apprécier, ce qui le perturbe d’autant plus que ce lieutenant Veyrenc de Bilhc est béarnais comme lui, originaire du village voisin du sien. Enfin Camille, dont il a eu un fils, qu’il garde régulièrement, semble voguer vers de nouvelles amours et s’être affranchie de leur liaison passionnelle pour glisser vers des relations amicales, qui ne lui conviennent absolument pas… Dans les bois éternels est le dixième « rompol » de Fred Vargas. Ses précédents livres, traduits ou en cours de traduction dans plus de trente pays, ont reçu nombre de récompenses françaises et étrangères, dont le prix des Libraires, le prix des Lectrices ELLE, le Deutscher Krimipreis.
La jeune fille qui a vaincu Daech
Farida a 17 ans quand, le 4 août 2014, le secteur de Sinjâr, à l’ouest de l’Irak, tombe aux mains des djihadistes du groupe « État islamique ». Les hommes de son village yezidi sont exécutés. Les jeunes filles, elles, sont faites prisonnières. Commence ainsi le récit d’un esclavagisme sexuel, qui est, pour Daech, tout ce que méritent les «mécréantes» qui refusent la conversion. Quatre mois durant, la jeune Farida connaîtra l’enfer de l’asservissement: soumise au groupe djihadiste salafiste, elle subira les pires humiliations, connaîtra les pires douleurs. Jouet sexuel des soldats de l’armée, produit soldé sur le marché du terrorisme, sa dignité sera quotidiennement bafouée. Farida n’aura même pas la liberté de mettre fin à ses jours. Ainsi résignée à vivre, Farida défiera la mort, s’accrochera à l’existence, résistera à l’inhumanité, puis se révoltera. Une nuit, avec ses comparses otages, elle s’évade. Mais s’offrira à elles l’hostilité du désert syrien. Dans cette errance, les dangers ne seront jamais loin. Recueillie à bout de souffle, Farida devra affronter un commerçant peu scrupuleux, et déjouer les plans de l’ «État islamique», lancé sur sa trace. Certaines de ses amies y laisseront la vie. Après un parcours jalonné de pertes et de larmes, Farida atteindra un camp de réfugiés yezidi situé au bord de l’Euphrate. Les joies des retrouvailles seront de courte durée, Farida étant jugée « impure » par les siens. Elle finira néanmoins par retrouver des membres de sa famille, miraculeusement vivants. Ensemble réunis, la route sera encore longue pour l’Europe… Farida est aujourd’hui en sécurité, en Allemagne, d’où elle nous livre son histoire.
Magyk – Livre Un
A partir de 9 ans – Le magicien Silas Heap trouve un nouveau-né dans la neige : une petite fille aux yeux violets, emmaillotée dans une couverture. L’enfant, baptisée Jenna, va grandir auprès de ses six frères, dans sa nouvelle famille. Mais un mystère entoure ses origines… Jenna a-t-elle réellement été abandonnée ?
Julie of the wolves
Alone and lost—on the North Slope of Alaska
Miyax rebels against a home situation she finds intolerable. She runs away toward San Francisco, toward her pen pal, who calls her Julie. But soon Miyax is lost in the Alaskan wilderness, without food, without even a compass. Slowly she is accepted by a pack of Arctic wolves, and she comes to love them as though they were her brothers. With their help, and drawing on her father’s training, she struggles day by day to survive. In the process, she is forced to rethink her past, and to define for herself the traditional riches of Eskimo life: intelligence, fearlessness, and love.
Meurtres au clair de lune
Dans l’Angleterre de l’après-guerre, un tueur en série se déchaîne à Brentford, les soirs de pleine lune. Deux jeunes frères de onze et treize ans vont jouer les détectives amateurs et prêter main-forte à Bétarice Bradley, cette vieille dame excentrique, conseillère en psychologie auprès de Scotland Yard.
Après Patricia Wentworth et Ngaio Marsh, « Grands Détectives » se devait de rendre justice à Gladys Mitchell (1901-1983), cette reine du crime, considérée par P.D. James comme l’un des meilleurs auteurs du genre. Le Point (moi, je dis bof : c’est très ennuyeux)
Dans l’Angleterre de l’après-guerre, un tueur en série se déchaîne à Brentford, les soirs de pleine lune. Deux jeunes frères de onze et treize ans vont jouer les détectives amateurs et prêter main forte à Béatrice Bradley, cette vieille dame excentrique, conseillère en psychologie auprès de Scotland Yard.
Après Patricia Wentworth et Ngalo Marsh, « Grands Détectives » se devait de rendre justice à Gladys Mitchell (1901-1983), cette reine du crime, considérée par P.D. James comme l’un des meilleurs auteurs du genre.
L’enfer
Parfois, on se sent comme loin de sa vie. Si loin qu’on pense même à… Michel Soler, seul dans une ville déserte et terrassée par l’été, en est à ce point d’éloignement. Désespérément disponible, et prêt à tout… Et soudain tout lui arrive. Il est jeté dans une machination de terreurs, de violences, de morts et d’amours qui sont de ce monde, et qui n’en sont pas. Mais son indifférence et sa tendresse, sa folie et son humour à périr dans les ricanements le font échapper aux pièges infernaux. A moins qu’ils ne l’y précipitent…
Les voyous de la république
» En janvier 2001, je fus plusieurs fois agressé sur des plateaux de télévision et dans la presse par un prince consort de l’ordre mitterrandien, un psy déséquilibré, gardien de ses seuls fantasmes. Répétées et aggravées sur d’autres antennes, ces attaques m’ont convaincu de la nécessité d’ouvrir plus grand les dossiers de la corruption et des crimes d’Etat, d’accélérer la rédaction de mes » Carnets secrets « . Confronté au mensonge et à la calomnie, le journaliste n’a qu’une arme : la vérité, toute la vérité. Méconnus du grand public, toujours impunis et dans l’ombre, voici » Les voyous de la République « , tels qu’en eux-mêmes, tels que je les ai découverts et parfois subis. À cause d’eux, des centaines de milliards d’argent public s’envolent, et les scandales sont de plus en plus dévastateurs. «
Mémoire
Connaître Catherine Clément. Chacun est capable d’évoquer à son sujet, et en vrac, sa passion pour l’Inde, ses romans philosophiques, ses années d’enseignement et de journaliste, ses missions aux affaires étrangères qui l’ont menée, avec son compagnon ambassadeur, aussi bien à Vienne et à Delhi qu’à la découverte de l’Afrique, sa fréquentation des sphères de la psychanalyse, mais cet inventaire paraît déjà aussi désordonné qu’incertain, aussi sommaire que réducteur. En vérité, personne ne connaît Catherine Clément. Voilà ce qui apparaît d’emblée à la lecture de ses mémoires. À travers ses rares récits autobiographiques (dont Cherche Midi, Stock, 2000), ses lecteurs ont approché son enfance de petite fille juive française, mais jamais Catherine Clément avant la publication de ce livre – sans aucun doute le plus important de sa vie – n’aura dévoilé tant de secrets, de souvenirs enfouis, de mystères jamais élucidés. De sa complicité fraternelle aux amitiés éternelles, on la découvre jeune enseignante, engagée au parti communiste ou proche de certains politiques, parmi lesquels deux présidents Jacques Chirac et François Mitterrand. On lira avec une émotion très particulière les portraits qu’elle trace de ses grands maîtres, Jankélévitch, Lacan, Lévi-Strauss, ou ceux de personnages tels que Roland Barthes ou Jean-Paul Sartre. Au final, on n’obtiendrait que le parcours hors norme d’une intellectuelle si ce livre de mémoires d’une femme de soixante-dix ans n’était pas avant tout par son écriture, sa liberté, ses incorrections, ses indiscrétions, son humour, sa tendresse et son absence totale de complaisance, la vie même.
La lune était noire
Cassie Black, la trentaine, un passé douloureux, a connu la prison à cause d’un casse qui a mal tourné. Alors qu’elle est en liberté conditionnelle, on lui propose de voler une mallette bourrée d’argent dans la suite d’un casino de Las Vegas, le Cleopatra. Un endroit hyper-sécurisé, truffé de caméras et de gardes armés. Le coup n’est pas sans risque mais Cassie, qui ignore la réelle importance de l’enjeu, décide de le tenter. Elle ne sait pas que les dés sont pipés…
L’innovation destructrice
Selon Luc Ferry, ce qui va nous sauver, ce n’est pas la décroissance, mais l’innovation. Même si elle déstabilise le monde, même si elle peut être formidable et, en même temps, destructrice. L’innovation est vitale et angoissante à la fois : dans un siècle de déconstruction, la France doit résoudre ce dilemme.
Une véritable philosophie se cache derrière le mot » innovation « . Une philosophie dont nos dirigeants politiques se sont emparés.
» Ce qui va nous sauver, ce n’est pas la décroissance, c’est l’innovation. Même si elle déstabilise le monde, même si elle peut être formidable et, en même temps, destructrice. Gutenberg a détruit l’activité des copistes… avant de permettre la création de millions d’emplois dans les métiers liés à l’imprimerie. » Vitale, l’innovation, mais angoissante aussi : c’est le dilemme que n’a pas encore résolu la France, selon Ferry, dans un 20e siècle de déconstruction (artistique, sociale, économique) comme jamais l’Europe n’en a connue.
Luc Ferry remet aussi l’économiste autrichien Schumpeter (1883-1950) au goût du jour. Ce prophète de l’innovation, penseur de la » destruction créatrice » (Ferry préfère, lui, parler » d’innovation destructrice « , plus optimiste) reste d’actualité. L’innovation comme moteur de la croissance, qui rend obsolète tout ce qui est ancien. Et qui, quand elle s’essouffle, aboutit à une crise… avant de reprendre le dessus et de relancer l’économie pour un nouveau cycle. L’informatique a ainsi permis l’expansion des années 1980 et 90. Aujourd’hui, les schumpétériens sont nombreux à penser que le numérique haut débit et ses avatars annoncent le prochain cycle capitaliste.
Serre moi fort
« Serre-moi fort. » Cela pourrait ressembler à un appel au secours. Du jeune Nick, tout d’abord. Victime collatérale de la disparition inexpliquée de sa sœur, contraint de vivre dans un foyer brisé et entre deux parents totalement obsédés par leur quête de vérité. Il aimerait tant que sa mère le prenne dans ses bras…
D’Adam Gibson, ensuite. Policier chargé de diriger l’équipe qui enquête sur la découverte d’un effroyable charnier dans l’Alabama, il doit identifier les victimes – toutes des femmes – et tenter de remonter jusqu’au tueur, qui a savamment brouillé les pistes. Si Adam parvient à cerner quelques-unes de ses motivations, c’est à peu près tout. Et il prend le risque de trop qui le jette directement dans les bras du tueur. Commence alors entre eux un affrontement psychologique d’une rare violence… N’entendez-vous pas leur appel désespéré quand tous murmurent : « Serre-moi fort » ?
Tiens bon
Cette nuit-là, Ingrid a promis à Caitlin qu’elle la suivrait où qu’elle aille. Pourtant, le lendemain matin, Ingrid était partie… pour toujours. Le suicide de sa meilleure amie percute Cailtin de plein fouet. Comment continuer à vivre sans les rires, la complicité, les sessions photo dans le cinéma désaffecté et les secrets qu’elles partageaient au quotidien ? Et surtout, pourquoi ? Se lever le matin ressemble désormais à un challenge impossible. Pourtant, il faut bien retourner au lycée… Le seul indice qu’Ingrid a laissé derrière elle, c’est son journal. Peut-être Caitlin saura-t-elle comprendre ce que son amie a traversé et pourquoi elle a pris une telle décision ? Au fil des pages, elle devra affronter la vérité, mais aussi ses propres démons…
Ma vie (Bill Clinton)
950 pages – Voici le portrait saisissant de vérité de Bill Clinton, l’un des plus grands dirigeants mondiaux, qui a très tôt décidé de consacrer ses talents intellectuels et politiques, ainsi que son extraordinaire force de travail à servir son peuple. Ce livre retrace l’ascension improbable d’un homme qui, grâce à son énergie et à son talent, a réussi le parcours inouï de sa petite ville de Hope, dans l’Arkansas, jusqu’à la Maison Blanche. On y découvre un homme habité par la passion effrénée pour la politique, la détermination à améliorer la vie de ses concitoyens, l’engagement en faveur de la liberté, de la justice sociale et de la paix.
Orphelin de père dès avant sa naissance, pris entre une mère forte et protectrice et un beau-père violent, qu’il n’a pourtant jamais cessé d’aimer et dont il a adopté le nom, fasciné par la brillante Hillary Rodham, qu’il voulait à tout prix épouser, viscéralement attaché à sa fille Chelsea et résolu à jouer pleinement son rôle de père, cet homme a lentement et douloureusement commencé à comprendre comment le déni de ses souffrances antérieures l’a conduit parfois à adopter des comportements destructeurs.
Le grand livre du président Clinton est aussi le récit le plus complet, le plus concret et le plus nuancé qui ait jamais été écrit sur la vie quotidienne à la Maison Blanche, avec son avalanche de problèmes, ses conflits de pouvoir, ses revers et ses succès. Témoignage unique sur l’oeuvre du président Clinton en Amérique et dans le monde, c’est aussi le portrait poignant d’un président soumis aux attaques incessantes orchestrées par ses ennemis d’extrême-droite et sur la façon dont il a survécu et l’a emporté. Une histoire qui le révèle dans toutes ses facettes et qu’il raconte de sa voix si reconnaissable, sans détour. Un document exceptionnel sur un homme d’exception.
Le banquier anarchiste
Cet ouvrage, paru en 1922 sous le nom de Pessoa, est un véritable brûlot, aussi explosif, détonant et jubilatoire aujourd’hui que lors de sa publication.
Ce texte court reste l’unique oeuvre de fiction publiée du vivant de l’auteur. Au terme du repas, un banquier démontre à ses convives que ses convictions et ses actions en matière d’anarchisme n’ont rien à envier à celles des poseurs de bombe. Il déploie ainsi les trésors d’une rhétorique insidieuse au service de sa personne et s’installe dans de provocants paradoxes.
Si ce banquier anarchiste nous enchante avec ses raisonnements par l’absurde et une mauvaise foi réjouissante, il s’agit surtout d’un pamphlet incendiaire contre la «société bourgeoise» (autrement dit : la nôtre), ses hypocrisies et ses mensonges. C’est aussi une dénonciation du pouvoir de l’argent, qui mine de l’intérieur le bien le plus précieux de l’homme : la liberté.
Il n’y a pas de Ajar
L’étau des obsessions identitaires, des tribalismes d’exclusion et des compétitions victimaires se resserre autour de nous. Il est vissé chaque jour par tous ceux qui défendent l’idée d’un » purement soi » , et d’une affiliation » authentique » à la nation, l’ethnie ou la religion. Nous étouffons et pourtant, depuis des années, un homme détient, d’après l’auteure, une clé d’émancipation : Emile Ajar.
Cet homme n’existe pas… Il est une entourloupe littéraire, le nom que Romain Gary utilisait pour démontrer qu’on n’est pas que ce que l’on dit qu’on est, qu’il existe toujours une possibilité de se réinventer par la force de la fiction et la possibilité qu’offre le texte de se glisser dans la peau d’un autre. J’ai imaginé à partir de lui un monologue contre l’identité, un seul-en-scène qui s’en prend violemment à toutes les obsessions identitaires du moment.
Dans le texte, un homme (joué sur scène par une femme…) affirme qu’il est Abraham Ajar, le fils d’Emile, rejeton d’une entourloupe littéraire. Il demande ainsi au lecteur/spectateur qui lui rend visite dans une cave, le célèbre » trou juif » de La Vie devant soi : es-tu l’enfant de ta lignée ou celui des livres que tu as lus ? Es-tu sûr de l’identité que tu prétends incarner ? En s’adressant directement à un mystérieux interlocuteur, Abraham Ajar revisite l’univers de Romain Gary, mais aussi celui de la kabbale, de la Bible, de l’humour juif…
Sa Majesté des mouches
Soit un groupe d’enfants, de six à treize ans, que l’on isole sur une île déserte. Qu’advient-il d’eux après quelques mois ? William Golding tente l’expérience. Après les excitantes excursions et parties de baignade, il faut s’organiser pour survivre. C’est au moins la réflexion de Ralph, celui qui fut élu chef au temps heureux des commencements, et du fidèle Piggy. Mais c’est ce que refusent de comprendre Jack, le second aspirant au « trône », et les siens. Cette première division clanique n’est pas loin de reproduire un schéma social ancestral. S’ensuivent des comportements qui boudent peu à peu la civilisation et à travers lesquels les rituels immémoriaux le disputent à une sauvagerie d’une violence sans limite.
Le cri
À quelques kilomètres d’Oslo, l’hôpital psychiatrique de Gaustad dresse sa masse sombre parmi les pins enneigés. Appelée sur place pour un suicide, l’inspectrice Sarah Geringën pressent d’emblée que rien ne concorde. Le patient 488, ainsi surnommé suivant les chiffres cicatrisés qu’il porte sur le front, s’est figé dans la mort, un cri muet aux lèvres – un cri de peur primale. Soumise à un compte à rebours implacable, Sarah va découvrir une vérité vertigineuse sur l’une des questions qui hante chacun d’entre nous : la vie après la mort…
En 1881, à la mort de Mariette, que va-t-il advenir du service des antiquités de l’Egypte ? Encore une fois, l’homme de la situation sera un Français. Il s’appelle Gaston Maspero.
Son œuvre colossale, menée avec patience, courtoisie et ténacité, lui vaut déjà une précoce célébrité. Authentique savant, professeur au Collège de France à vingt-huit ans, il est membre de l’Institut à trente-sept, préside à deux reprises aux destinées des antiquités égyptiennes.
Découverte des textes des Pyramides, de la cachette des momies royales de Deir el-Bahari, déblaiement du temple de Louxor et du sphinx de Giza, rencontre de Lord Carnarvon et de Howard Carter… : Maspero, instigateur ou simple témoin, est là et il raconte.
Que de surprises dans cette biographie qui lui est consacrée. La plupart des documents utilisés et des textes cités y sont portés à la connaissance du public pour la première fois !
Comme ils en disent long sur la personnalité résolue et subtile d’un homme d’exception, sur l’égyptologie aussi, ainsi que sur la France et l’Egypte de son temps.
Les Provinciales
335 PAGES – RELIURE CUIR EN TRES BON ETAT
Il est peu de livres qui, autant que Les Provinciales, montrent à quel point le génie de l’écriture survit à la matière confuse et périssable dont est faite l’histoire des idées. Les querelles entre jésuites et jansénistes nous paraissent d’un autre âge et on ne s’intéresse plus guère au problème de la grâce et de la prédestination. Mais il y a dans Les Provinciales tant de talent, d’humour, d’allégresse polémique, une si rafraîchissante et moliéresque verve comique qu’elles nous rendent à nouveau contemporains de ce qui fut le grand débat intellectuel et moral du milieu du XVIIe siècle.
Comme l’écrit Michel Le Guern, « la lucidité avec laquelle Pascal arrive à démonter le mécanisme de disciplines hautement techniques jointe à l’art le plus achevé de faire partager ses convictions au lecteur, fait de lui, incontestablement, le premier des grands journalistes ».
Un blanc dramatiquement blanc
Voici le récit exceptionnel de 55 années d’existence hors norme en Afrique Noire francophone d’un Français autodidacte devenu patron de presse (Afrique Sport, Afrique Médicale, Africa International, Editions Chaka…), proche de plusieurs Chefs d’Etat alors que d’autres l’auraient volontiers pendu. Voici un regard frondeur sur l’Afrique, ses élites, ses mœurs, sans retenues ni déférence, sans préjugés ni parti pris. Le récit fourmille de faits inédits, de péripéties drôles et fâcheuses.
Jason et la Toison d’Or
Le Figaro a le plaisir de vous présenter une collection exceptionnelle, écrite et racontée par Luc Ferry dédiée à la mythologie et la philosophie.
Chaque volume comprend un CD audio d’une heure (la conférence de Luc Ferry) et un ouvrage de 96 pages.
Avec celle d’Ulysse retournant à Ithaque, l’épopée des Argonautes en quête de la Toison d’or constitue sans nul doute le récit d’aventures le plus fascinant de toute la mythologie. Il a lui aussi donné lieu à une très riche iconographie ainsi qu’à une quantité impressionnante de livres et de films. Mais, comme toujours avec les grands mythes grecs, l’intrigue dissimule et dévoile en même temps plusieurs messages de sagesse philosophique, et notamment une certaine conception de la justice qu’on tentera d’expliciter.
Prières pour la pluie
Patrick Kenzie est toujours détective privé à Boston, mais il s’est séparé de sa fidèle coéquipière, Angela Gennaro.
Lorsque Karen, une jeune femme victime de harcèlement, a recours a ses services, il règle rapidement le problème et pense ne plus en entendre parler. Jusqu’au jour où il apprend que Karen s’est jetée du vingt-sixième étage d’une tour. Il semble qu’une invraisemblable succession de malheurs ait poussé à bout la jeune femme… Mais Patrick ne croit pas à une telle série de coïncidences et, confronté à un tueur qui ne tombe sous le coup d’aucune loi, il va avoir besoin de l’aide d’Angela.
Avec ce cinquième épisode de la saga Kenzie-Gennaro, Dennis Lehane confirme son statut d’auteur de best-sellers.
Trust me
On the new digital battlefront in the war on terror, one man will learn to negotiate the extremely thin line between unconditional trust and unspeakable betrayal.
Luke Dantry tells people he has a job on the cutting edge of the war on terror-only he knows it’s nowhere near as adrenaline-filled as he makes it sound. Luke’s nightly task working for his stepfather’s Washington think tank: Go undercover from the anonymous safety of his computer and infiltrate Web-based, home-grown terrorist networks, cataloging the screen names and details of a motley collection of rage-filled, mentally suspect, and mostly impotent loners he comes to call the Black Road. Now and then he encounters someone who may have the capability to make good on his threats, but Luke figures that the vast majority of his targets are simply frustrated malcontents using the Internet as an empty soapbox.
When Luke is kidnapped at gunpoint, without warning, and left for dead in an isolated cabin deep in the woods, he realizes it must be related to his work, and that the Black Road is far more organized than he thought-and much closer to home than he could have ever imagined. After a daring escape, with both the terrorist group and their enemies on his heels, he must quickly assemble a complex puzzle of convoluted histories and motives, where the final pieces extend deep into his own past-and where Luke himself may hold the key to stopping the Black Road before their spectacular plans come to horrible fruition.
Requiem pour une cité de verre
Tassini, veilleur de nuit dans une verrerie, est obsédé par les déchets toxiques que les entreprises locales rejettent dans les eaux de Venise. Un pollution qui serait responsable, selon lui, du handicap de sa petite fille. Un matin, Tassini est retrouvé mort devant l’un des fours de l’usine maudite. La thèse de l’accident ne satisfait pourtant pas le commissaire Brunetti.
Portrait de l’assassin en artiste
Un thriller historique brillant de David Morrell, le père de John Rambo. 1850. Thomas de Quincey, célèbre pour son livre Les Confessions d’un Opiomane anglais, est le principal suspect d’une série de meurtres sanglants qui ont terrorisé Londres quarante-trois ans plus tôt, et dont le mode opératoire semble être inspiré d’un essai dont Quincey est également l’auteur : De l’Assassinat considéré comme un des beaux-arts. Déterminé à laver son nom de tout soupçon mais ravagé par les effets de l’opium, de Quincey reçoit l’aide de sa fille dévouée, Emily, et d’une paire de détectives de Scotland Yard tenaces. David Morrell fait ressurgir avec brio des méandres de l’histoire Thomas de Quincey, le Londres victorien et les meurtres de Ratcliffe Highway. Les rues perdues dans le brouillard deviennent le théâtre d’un duel entre une star du monde littéraire et un meurtrier habile, dont les vies sont liées par des secrets enfouis dans leurs passés.
Depuis une douzaine d’années, la méthode Montignac a permis à plus d’un million de personnes de perdre du poids. Ses recommandations, longtemps décriées par les professionnels de la nutrition, sont aujourd’hui confirmées par des études scientifiques validé pour maigrir, il ne s’agit donc pas de manger moins, mais de manger mieux et de réajuster ses habitudes alimentaires. A la lumière de l’expérience qu’il a accumulée grâce aux médecins prescripteurs et aux très nombreux témoignages de personnes qui ont suivi sa Méthode, Michel Montignac propose avec cette nouvelle édition une stratégie de perte de poids et de maintien de l’équilibre pondéral encore plus efficace. Il met en particulier l’accent sur le bon choix des aliments en fonction de leur index glycémique. Mais surtout, il apporte de nombreux conseils, plus précis et encore plus faciles à appliquer, pour réussir une stabilisation pondérale.
Le retour du professeur de danse
Le jeune policier Stefan Lindman est sous le choc : il vient d’apprendre qu’il a un cancer, et que son ancien collègue Herbert Molin a été torturé à mort. Pour tromper son angoisse, il part à l’autre bout de la Suède enquêter sur le meurtre de Molin. Que signifient les traces sanglantes sur le parquet, comme si le tueur avait dansé un tango avec le corps de la victime ? Les ombres d’un passé très noir se réveillent. Elles ont frappé, et vont frapper encore. Mais Stefan n’a plus rien à perdre …
Les dieux du verdict
Après avoir perdu son élection au poste de procureur, l’avocat Mickey Haller est au plus bas. Son ex s’est éloignée de lui et sa fille ne lui parle plus : elle lui reproche d’avoir fait libérer un alcoolique qui s’est aussitôt empressé de prendre le volant et de tuer une mère et sa fille. Mais un jour, il reçoit un texto de son assistante : Appelle-moi – 187, 187 étant le code pour « meurtre », Haller sait qu’il va devoir se remobiliser pour défendre l’accusé. Mais la victime, Gloria Dayton, est une ancienne prostituée que Mickey aimait beaucoup et qu’il pensait avoir aidée à rentrer dans le droit chemin. Découvrir qu’elle l’a dupé en continuant de se prostituer et imaginer que c’est peut-être lui qui l’a mise en danger le met rapidement sous pression. Sans compter que certains personnages qui devraient faire respecter la loi se montrent violents et malhonnêtes. Ils n’apprécient pas qu’Haller se mêle de leurs affaires. Hanté par les fantômes de son, passé, l’avocat devra travailler Sans relâche et user de tous ses talents pour résoudre l’affaire.
Sans l’ombre d’un témoin
Londres, aux abords de l’hiver… Une série de crimes atroces ébranle le quotidien déjà sordide des quartiers défavorisés. Les victimes sont de jeunes adolescents métis au parcours chaotique, tous torturés selon un rituel macabre. Désireuse de boucler cette sulfureuse affaire au plus vite, Scotland Yard confie l’enquête à l’inspecteur Thomas Lynley et à sa fidèle adjointe Barbara Havers, contraints cette fois-ci, de faire équipe avec un psychologue et un énigmatique sergent. C’est le début d’une véritable plongée au cœur des bas-fonds londoniens où, entre terrains vagues insalubres, ruelles poisseuses et centres de réinsertion pour délinquants juvéniles, un serial killer particulièrement pervers s’apprête à accomplir son grand œuvre…
Le voleur dans la maison vide
Des bancs de l’école marseillaise au fauteuil du quai de Conti, les souvenirs de Jean-François Revel, grand témoin de ce dernï-siècle, s’offrent pour la première fois à notre curiosité et à notre délectation. Quelle vitalité et quelle intelligence ! La rue d’Ulm, la bohème de Saint-Germain-des-Prés, la passion de l’art, de la littérature et des voyages, la comédie parisienne, la rencontre ou l’amitié des plus grands personnages de l’époque, le journalisme » L’Express « , les combats du philosophe et du polémiste, sont évoqués par un esprit d’une lucidité exceptionnelle. De ces pages autobiographiques émerge l’image d’un homme libre, sans préjugé ni illusion, attentif aux autres et amoureux de la vie, qui restitue pour notre émerveillement un morceau de temps retrouvé.
Les derniers jours de la déesse
En Inde, c’est une déesse. On l’appelle Amma, la Mère. Aujourd’hui, elle a décidé de mourir, de quitter son corps vieillissant, de laisser l’ashram et ses disciples et de rejoindre son bien aimé, sa moitié divine. Sur le bord de la mer de Coromandel où l’on vénère désormais leur double tombeau. Une voix mène l’enquête et interroge ceux qui ont connu la Mère : ses disciples, ses fidèles compagnons, le consul général de France, le Pandit, ses ennemis, sa famille, les témoins de sa vie officielle ou secrète. Au fil des entretiens se dessine le portrait fascinant d’une femme au destin exceptionnel, Rachel Ephraïm. Comment cette femme, juive d’Égypte, ancienne cantatrice à la vie agitée, est-elle devenue déesse en Inde ? Pourquoi sa mort est-elle entourée d’ombres ? De Villanour à Delhi, en passant par Darjeeling, jusqu’à Haïfa, en Israël, et le Val de Loire, en France, l’enquête, qui réserve bien des surprises, se révèle passionnante. Elle nous plonge dans l’Inde du Sud mystérieuse et mystique, profondément sexuelle, qui émerveille par la beauté de ses rizières et l’intensité de ses villes.
La grande parade
La Grande Parade, ouvrage décapant et livre d’humeur, met en cause l’incapacité du socialisme, en raison de sa haine du progrès, à tirer les leçons de son histoire. Jean-François Revel s’étonne de constater que l’effondrement du régime soviétique sous le poids de ses contradictions internes n’a suscité, au sein de la gauche internationale, aucune réflexion critique sur la validité de la doctrine socialiste. Bien au contraire, les véritables raisons de cet effondrement ont été occultées, tandis que restait taboue la comparaison entre les grandes idéologies totalitaires du XXe siècle – le nazisme et le communisme – malgré l’identité de leurs méthodes, de leurs crimes et de leurs objectifs. L’auteur explique les raisons de cet aveuglement et dénonce le mensonge historique qu’il engendre, cultivé aux seules fins de nier le naufrage des illusions de la théorie au mépris de la vérité des faits. C’est finalement cette tendance totalitaire de toute idéologie qui est critiquée car elle s’oppose à l’aspiration des hommes à la liberté. –Paul Klein
Corruption
Un labyrinthe de fausses pistes, une plongée fascinante dans l’atmosphère sulfureuse et violente de l’Angleterre des Tudors, une nouvelle enquête de tous les dangers pour le brillant avocat bossu Matthew Shardlake.
Été 1545, Alors que le pays se prépare à repousser les troupes françaises, Matthew Shardlake se voit confier une mission délicate par la reine : enquêter sur l’étrange suicide de Michael Calfhill. Fils d’une fidèle suivante, ce précepteur a été retrouvé pendu après avoir déposé plainte contre les Hobbey, un couple chargé de protéger les biens de son ancien élève Hugh Curteys. Mais de quelles « monstruosités » Hugh aurait-il été la victime ? Et pourquoi le troublant jeune homme se montre-t-il si peu concerné par cette affaire ? Avec acharnement, et au péril de sa vie, Matthew entreprend de sonder les odieux secrets des Hobbey.
À leur suite, c’est toute la corruption des institutions que l’avocat va mettre au jour. Et dans un royaume régi par le pouvoir et l’argent, certains sont prêts à tout pour conserver leurs privilèges…
L’homme au masque de verre
Paris, en l’an 1584. Une année troublée par la mort de » Monsieur « , le frère du roi et par l’assassinat du prince d’Orange, un mois d’octobre avec des pluies de sang en Anjou et la peste à Chenonceau. Tandis que rumeurs et pamphlets circulent sur les pratiques occultes du roi Henri III et de la reine mère Catherine de Médicis, le jeune commissaire au Châtelet Jean du Moncel est chargé d’enquêter sur un vol de cadavres au gibet de Montfaucon. Une affaire qui va le ramener, bien malgré lui, vers l’alchimie et ses mystères, mais aussi vers les envoûteurs et sorciers au service des puissants. Une enquête, enfin, qui le remettra sur la trace de celle qu’il n’a jamais cessé d’aimer, la fascinante et singulière Sybille le Noir.
Rendez-vous à Kerloc’h
Dans cette saga qui prend racine au coeur des terres bretonnes, Françoise Bourdin, avec le talent et l’émotion qu’on lui connaît, nous livre une histoire familiale où drames et déchirures bouleversent des êtres qui n’arrivent pas à s’aimer. Après un douloureux divorce, Loïc pensait trouver refuge à Kerloc’h, le domaine familial. Hélas, si ses frères et sa soeur sont ravis de le voir, l’accueil que lui réserve son père est glacial. C’est qu’Artus Le Marrec ne lui a jamais pardonné son désintérêt pour la ferme. Pire, Loïc a toujours vu dans les yeux de l’autoritaire patriarche mépris et rancoeur, comme s’il avait commis une faute dont il ignore tout. Alors Loïc se plonge dans le travail. Et ce retour à la nature lui fait du bien. Tout comme sa rencontre avec Sabine, une jeune femme flic parisienne revenue elle aussi panser ses blessures. Mais l’orage gronde à Kerloc’h. Alors que les tensions s’accumulent et que les disputes éclatent, Loïc parviendra-t-il à percer le secret qui ronge son père depuis trop longtemps ? Saura-t-il donner à sa vie un nouveau départ ? Dans cette saga qui prend racine au coeur des terres bretonnes, Françoise Bourdin, avec le talent et l’émotion qu’on lui connaît, nous livre une histoire familiale où drames et déchirures bouleversent des êtres qui n’arrivent pas à s’aimer.
Journal d’Anne Frank
Anne Frank est née le 12 juin 1929 à Francfort. Sa famille a émigré aux Pays-Bas en 1933. À Amsterdam, elle connaît une enfance heureuse jusqu’en 1942, malgré la guerre.
Le 6 juillet 1942, les Frank s’installent clandestinement dans «l’Annexe» de l’immeuble du 263, Prinsengracht. Le 4 août 1944, ils sont arrêtés sur dénonciation.
Déportée à Auschwitz, puis à Bergen-Belsen, Anne meurt du typhus en février ou mars 1945, peu après sa sœur Margot.
La jeune fille a tenu son journal du 12 juin 1942 au 1er août 1944, et son témoignage, connu dans le monde entier, reste l’un des plus émouvants sur la vie quotidienne d’une famille juive sous le joug nazi. Cette édition comporte des pages inédites.
L’aliéniste
New York, le 3 mars 1896. Un adolescent prostitué homosexuel est retrouvé égorgé, le corps lacéré, les yeux arrachés, la main droite tranchée, les organes génitaux découpés et enfoncés dans la bouche. Devant l’indifférence générale face au meurtre d’un marginal, Theodore Roosevelt, alors préfet de police, fait appel à ses amis Laszlo Kreizler, aliéniste, et John Schuyler Moore, chroniqueur criminel, pour traquer le meurtrier. Peu à peu, Kreizler commence à cerner la psychologie du tueur. L’étau se resserre, mais l’homme se moque d’eux, les provoque, et fait de nouvelles victimes.
Caleb Carr mêle parfaitement deux époques : le XIXe et le XXe siècles. Le langage, le style d’écriture et les personnages sont tout droit sortis des romans de Conan Doyle. En revanche, le sujet et la construction de l’intrigue sont totalement modernes, et on s’attend presque à voir surgir Harry Bosch, le héros de Michael Connelly. Il en résulte une description authentique du siècle naissant, et une intrigue haletante menée de main de maître.
Un coupable trop parfait
Rentrant du collège d’Ann Harbor où elle enseigne, Kate découvre son jeune fils Dylan, prostré dans un placard. Dans la maison gît le cadavre de son mari Richard qui s’est tiré une balle dans la tête. L’avocat Mark Weaver prend en charge les intérêts de Kate avec laquelle il se marie au grand dam du fils qui ne goûte guère cette situation, aggravée par la naissance de la jeune Abby. Un nouveau drame se joue lorsque Kate confie le bébé à la garde de son mari. À son retour, elle découvre avec horreur qu’il s’est noyé en tentant de repêcher Abby dans leur piscine. Comme il ne savait pas nager, la police conclut à une mort accidentelle mais le procureur du comté, une femme que Mark courtisait avant d’épouser Kate, ne l’entend pas de cette oreille. Dylan est soupçonné du meurtre de son beau-père. Après un moment de doute, Kate se ressaisit pour prouver l’innocence de son fils. Mais ses investigations dans le passé de sa famille vont lui faire découvrir des secrets difficilement avouables. Solidement construit, ce neuvième roman de Patricia MacDonald est un suspense psychologique qui tient toutes ses promesses. Ses personnages, tous bien typés, se révèlent pour la plupart, veules et sournois sous le vernis des apparences et il devient pratiquement impossible de lâcher l’ouvrage avant la fin tant les palpitantes péripéties de cette mère de famille et de son fils sont conduites avec brio. La disparition brutale du mari de Keelv n’était plus qu’un mauvais souvenir. L’enquête avait conclu au suicide. Depuis, elle avait refait sa vie et menait une existence paisible. Mais un nouveau drame vient de faire voler en éclats ce bonheur si fragile Dvlan, son fils de 14 ans, est soupçonné du meurtre de son beau-père. Malgré un faisceau de présomptions accablant et les conclusions hâtives de la justice, Keely refuse de croire à la culpabilité de Dylan. Pour prouver son innocence, elle est prête à combattre de toutes ses forces. Quitte à revisiter un passé qu’elle croyait connaître et à y découvrir des secrets qu’elle n’aurait jamais dû percer.
