La mission des flammes
Samia était la seule personne aimée de moi ici-bas. Je me souviens de ça. Oui, s’il vous plaît, qui que vous puissiez être, sachez que ma Samia-Lula était une princesse en exil, native d’une terre lointaine et salée. Car sa peau était au beurre, et les satins et autres falbalas paraissaient matières ridiculement fades en comparaison. Voici le récit de la longue descente aux enfers de Jean-Pierre Nativi qui, pour venger son amie assassinée par des commandos fascistes, entreprend une croisade désespérée. C’est, surtout, un très beau roman d’amour, un livre sur la solitude, quand l’autre qui vous tenait vivant a disparu.
L’enfant dragon
En 1924, le médecin canadien Philip Scott et sa femme débarquent à Canton, en Chine. Bien vite, il s’engagera dans un labyrinthe: celui des fameux os de dragon, de la rivière des Perles de la colline du Roi-Dragon. Le voilà sur la piste du plus grand secret: les origines de l’humanité. Il affronte tous les obstacles, prend tous les risques. Sa passion devient obsessionnelle. Même sa femme ne saura lui faire entendre raison.
Toute Emmanuelle
L’histoire d’Andreas et Malini qui, le soir même de leur mariage, accueillent un partenaire… La confession d’une jeune femme qui s’est laissée mutiler pour que le plaisir de son amant soit plus intense… L’étonnant destin de la méduse chrysaore qui naît femelle, devient hermaphrodite et finit mâle… Ainsi, au gré de son plaisir, Emmanuelle Arsan raconte, évoque, se souvient, s’émeut, fustige une société où le désir est une faute, le plaisir un péché. Et tente, avec franchise et acuité, une définition neuve de l’érotisme : synthèse, selon Emmanuelle, de générosité et de liberté, art du bonheur.
Cette maison me rendra folle
oëlle et Eric, son mari, sont deux vrais fous de maisons. Ils ont le virus. Après la batisse en banlieue et la ferme normande, la fièvre ne les lâche pas. Ils se lancent dans un projet insensé : construire de A à Z, sur un terrain pentu de la côté de l’Esterel, ce qui sera la maison de leurs rêves. Alors les ennuis commencent. Magazines de déco trompeurs, maisons-témoins sinistres, devis contradictoires, architectes illuminés ou têtus, entrepreneur dépressif, maçon jouant la fille de l’air avant le « hors d’eau »… rien ne leur est épargné. Faut-il ou non une piscine ? Doit-on échanger cacahuètes et apéritifs avec les voisins ? A quoi sert-il de hanter les vide-greniers ? Plus proche de Laurel et Hardy que de Le Corbusier, le couple se pose, entre autre, ces questions existentielles. Son histoire, confondue avec celle d’une maison improbable, rejoint le « fantasme manoir » de tout le monde. Elle est triste à pleurer de rire.
Colette
Saviez-vous que la grande Colette a dansé presque nue au « Moulin-Rouge », qu’elle a aimé beaucoup d’hommes, que des femmes l’ont aimée, dont une certaine Missy, fille cadette du duc de Morny? Son existence vagabonde, sensuelle, passionnée, c’est plus d’un demi-siècle de vie littéraire. Colette à Saint-Sauveur-en-Puisaye. Colette en 1900. Colette et les Années folles. Colette, ses livres, ses amours, ses chiens et ses chats. Colette et le succès. Colette et les acteurs : de Sarah Bernardt à Edwige Feuillère. Et surtout, Colette et ses maris : Willy, le boulevardier, Henry de Jouvenel, l’homme politique, Maurice Goudeket, son « meilleur camarade ». La voici aussi avec ses amis : Pierre Louÿs, Marcel Proust, Claude Farrère, Francis Carco, Jean Cocteau, Georges Simenon, mais aussi Polaire, Marguerite Moreno, Sacha Guitry, Jean Marais. Chère Colette!
Grande couronne
Paolo était comptable. Paule gardait des enfants. Clara était leur fille unique. Ils habitaient là depuis vingt-deux ans, elle y était née. Paule était d’Orléans, Paolo de Lyon. Je leur ai dit que j’étais de Toulon. Au café, Paule m’a demandé quels étaient mes projets. Je n’en savais rien. Quatre récits. Grande couronne, Ma famille, Les élèves, Ailleurs. Dans chacun, la même manière de décrire la vie, les êtres et leurs rapports, avec cette minutie rêveuse, cet étonnement devant tant de simplicité et de mystère. Des histoires d’aujourd’hui, d’une incroyable banalité, encore que, si l’on fouille, on puisse découvrir non pas des drames mais la vie palpitante, irremplaçable. Pas de révolte, pas d’acceptation non plus, mais la conscience d’une condition commune.
La nuit des Groenlandais
985 : expulsé d’Islande, le hors-la-loi Erik le Rouge s’embarque à la tête de vingt-cinq navires, à destination du Groenland. S’adaptant à cette terre hostile, les descendants des proscrits vont être chasseurs, éleveurs, cultivateurs, tout en se livrant au négoce avec l’Europe. Pourquoi, après des siècles de stabilité, la petite colonie va-t-elle connaître une inexorable décadence, au point qu’un navigateur, débarquant sur ces rivages au début du XVIIe siècle, n’y trouvera plus que des masures en ruine ? Jane Smiley conjugue la rigueur documentaire à un prodigieux souffle épique et romanesque pour nous conter l’histoire de cette communauté livrée à la misère, à la peur, à l’anarchie, et peu à peu oubliée de l’Europe de la première moitié du XIVe siècle, elle-même en proie à la Peste noire.
Un mari c’est un mari
Une maison de famille, un peu délabrée mais si amicale avec ses platanes, sa source, ses vignes Foncaude. Chaque été, c’est le paradis de la « tribu » Martem : un père, deux fils adolescents, une fille avec mari et bébé, une bonne espagnole avec bambin, plus les cousins, plus les amis qui passent… et qui restent. Plus Ludovique, épouse et mère, qui astique, panse plaies et bosses et court-bouillonne comme personne. Avec le sourire. Mais qui parfois s’interroge: est-elle encore vraiment la femme de Jean? Un matin, Ludovique part pour le marché… et se retrouve loin de Foncaude. Sur la plage de son enfance, au Grau-du-Roi. Est-ce le drame? Elle croise d’autres regards… est-ce l’aventure ?
L’ami de cœur
Comédienne, Marion joue les femmes légères à la ville comme à la scène, puisqu’elle trompe Guillaume, son mari, avec l’un de ses partenaires. Mais Guillaume a des soupçons. Mise au pied du mur, Marion lui lance en pâture l’un de ces petits mensonges dont elle est coutumière et qui ont, pour elle, la couleur du théâtre. Hélas! le mensonge s’enfle, rebondit et prend bientôt des dimensions catastrophiques, forçant les uns à se démasquer et les autres à disparaître… Mentir, n’est-ce pas mourir un peu?
La seconde
Farou, auteur dramatique à succès, est occupé par les répétitions de sa nouvelle pièce, Le Logis sans femmes. Fanny sait que pendant cette phase de la création son mari n’offre aucune résistance aux tentations extra-conjugales ; elle en a pris son parti. Mais sa jalousie est tout autre quand elle s’aperçoit que Jane, la secrétaire modèle qui vit aussi chez eux, ne peut cacher la sienne à ce moment-là. Fanny se rend compte que son amitié pour la jeune femme l’avait rendue aveugle sur les relations qui avaient éclos sous son toit… Le dénouement, loin de toute convention, est des plus surprenants – mais il est dans le droit fil des propres réactions de Colette dans de telles situations.
Le passé empiété
Premier acte : une femme de cinquante ans offre à ses deux enfants une moto. Elle les voit, dès le lendemain, écrasés dans un épouvantable accident. Douleur. Horreur. Drame de la culpabilité. Deuxième acte: la même femme – que ses broderies ont rendue célèbre – part d’une maison au bord de la mer ruminer son chagrin. Au fil de sa méditation, d’étranges images venues du fond des âges et du coeur de sa propre mémoire la hantent. C’est son père, mort pourtant depuis longtemps, qui est soudain là, près d’elle, petit enfant du début du siècle cherchant l’aventure dans l’Algérie d’avant-hier. Souvenir. Généalogies. Poème de la filiation. Troisième acte: et puis voilà qu’un beau matin, entre l’évier de la cuisine et le carrelage de la salle de bain, survient Clytemnestre. Oui, la Clytemnestre de la mythologie grecque. La mère d’Iphigénie. La meurtrière d’Agamemnon son mari, qu’assassineront en retour ses propres enfants. Elle dialogue familièrement avec la narratrice. Drame de la responsabilité. Surgissement du mythe. Les dieux sont dans la cuisine. L’une des plus hautes figures de la mémoire occidentale est mêlée à la plus humble quotidienneté.
La vie reprendra au printemps
Bertrand, quarante-six ans, le charme, la réussite à la force du poignet, l’argent, une famille unie. Il a tout. Et peur de tout, précisément. De ses responsabilités, de ses horaires, de Colette, merveilleuse et implacable épouse qui programme, prévoit. Infatigablement. Bertrand se sent fatigué, menacé. Alors il va à Zurich, en secret. Il a pris rendez-vous pour un check-up à la célèbre clinique du Dr Mahler. Il l’imagine déjà, ce docteur, tel un vieil homme très sage à qui il pourra confier son corps, dire ses angoisses. Le Dr Mahler s’appelle Hilde : elle a trente ans et des yeux bleus. Elle est très belle… Pour Bertrand, ce merveilleux visage, est-.ce celui de la liberté ? Ou de la vérité ? De toute la vérité ?
Jacquou le croquant
Périgord, 1815. Jacquou a huit ans lorsque son père est condamné aux galères et meurt au bagne quelques mois plus tard. Le jeune garçon jure de se venger de l’arrogant comte de Nansac, responsable de l’arrestation de son père. Quinze ans plus tard, révolté par la misère et les mauvais traitements qui s’acharnent sur lui et les siens, Jacquou rassemble les paysans et les persuade de combattre la tyrannie du comte. Cette version abrégée du chef d’œuvre d’Eugène le Roy, publié en 1899, est fidèle à l’esprit et à la lettre du roman, tout en suivant les principales étapes du film de Laurent Boutonnat pour l’adaptation de Jacquou le Croquant au cinéma.
La communale
Nous avons tous la nostalgie de ce paradis perdu qu’est l’école communale, de ces classes tranquille, fleurant l’encre et le crayon de couleur, où des cartes de géographie et des planches illustrées évoquaient toute la science et l’aventure des hommes. C’est dans ce monde de notre enfance que nous replonge Jean L’Hôte avec infiniment de gentillesse et un peu d’ironie. Ce qui nous touche peut-être le plus, dans ces souvenirs, c’est l’évocation discrète de la vie d’un instituteur de campagne. Un de ces nombreux instituteurs qui, jour après jour, sans bruit et sans gloire, s’acharnent à former des hommes.
Frédérique
On apprend plein de trucs inutiles à l’école, mais vivre ensemble, ça personne pour vous donner des conseils. Pourtant c’est ce qu’il y a plus dur Et tout le monde fait comme si c’était naturel, C’est ça l’hypocrisie. On n’est pas des animaux. C’est pas naturel. Ce n’est pas que les organes génitaux c’est naturel que l’amour ça l’est aussi. A vingt-trois ans, Frédérique est dans le brouillard. Elle cherche, se cogne, s’écarte, tombe amoureuse sur un regard, se sauve, passe garçon à une fille, de l’acide au miel, d’un lit à l’autre, et se calme à la vodka. Elle s’enflamme, elle dégringole, elle se ramasse. Mais comme le dit Lola, dans la vie, l’important c’est de participer.
Loves music , loves to dance
New York’s trendy magazines are a source of peril when a killer enacts a bizarre dance of death, using the personal ads to lure his victims… After college, best friends Erin Kelley and Darcy Scott move to the city to pursue exciting careers; Erin is a promising jewelry designer, Darcy finds success as a decorator. On a lark, Darcy persuades Erin to help their TV producer friend research the kinds of people who place personal ads. It seems like innocent fun…until Erin disappears. Erin’s body is found on an abandoned Manhattan pier — on one foot is her own shoe, on the other, a high-heeled dancing slipper. Soon after, startling communiques from the killer reveal that Erin is not the first victim of this « dancing shoe murderer. » And, if the killer has his way, she won’t be his last. Next on his death list is Darcy.
We’ll meet again
The mistress of high tension” (The New Yorker) and undisputed Queen of Suspense Mary Higgins Clark brings us another New York Times bestselling novel that she “prepares so carefully and executes with such relish” (The New York Times Book Review) about the murder of a respected doctor—and his beautiful young wife charged with the crime. Dr. Gary Lasch, famous Greenwich, Connecticut doctor and founder of the HMO Remington Health Management, is found dead in his home, his skull crushed by a blow with a heavy bronze sculpture, and his wife, Molly, in bed covered with his blood. It was the Lasches’ housekeeper, Edna Barry, who made the grisly discovery the morning after Molly’s unexpectedly early return from Cape Cod, where she had gone to seclude herself upon learning of her husband’s infidelity. As the evidence against Molly grows, her lawyer plea-bargains a manslaughter charge to avoid a murder conviction.
The shadow of your smile
At age eighty-two and in failing health, Olivia Morrow knows she has little time left. The last of her line, she faces a momentous choice: expose a long-held family secret, or take it with her to her grave. Olivia has in her possession letters from her deceased cousin Catherine, a nun, now being considered for beatification by the Catholic Church—the final step before sainthood. In her lifetime, Sister Catherine had founded seven hospitals for disabled children. Now the cure of a four-year-old boy dying of brain cancer is being attributed to her. After his case was pronounced medically hopeless, the boy’s desperate mother had organized a prayer crusade to Sister Catherine, leading to his miraculous recovery.
The lost years
Under the promise of secrecy, Jonathan attempts to confirm his findings with several other biblical experts. But on the eve before his own murder, he confides to Father Aiden O’Brien, a family friend, that one of those whom he trusted most is determined to keep it from being returned to the Vatican. The next evening Jonathan Lyons is found shot to death in his New Jersey home. His daughter, twenty-seven year old Mariah, finds her father’s body sprawled over his desk in his study, a fatal bullet wound in the back of his neck, and her mother, Kathleen, an Alzheimer’s victim, hiding in the study closet, incoherent and clutching the murder weapon. The police suspect that Kathleen, who in her lucid moments knows that Jonathan was involved with a much younger woman Lily Stewart, has committed the murder.
All by myself, alone
A glamorous cruise on a luxurious ocean liner turns deadly in the latest mystery from Queen of Suspense and #1 New York Times bestselling author Mary Higgins Clark. Fleeing a disastrous and humiliating arrest of her husband-to-be on the eve of their wedding, Celia Kilbride, a gems and jewelry expert, hopes to escape from public attention by lecturing on a brand-new cruise ship—the Queen Charlotte. On board she meets eighty-six-year-old Lady Emily Haywood, “Lady Em,” as she is known throughout the world. Immensely wealthy, Lady Em is the owner of a priceless emerald necklace that she intends to leave to the Smithsonian after the cruise.
Daddy’s gone A – hunting
What was Kate Connelly—a tall, glamorous CPA—doing in her family’s antique furniture museum when it exploded into flames in the middle of the night? Why was Gus, a disgruntled retired employee, with her? Now Gus is dead, and Kate lies in a coma, unable to explain the tragedy’s mysterious link to a decades-old missing persons case. Nor to warn her sister what could happen next. In a novel of dazzling suspense and excitement, Mary Higgins Clark once again demonstrates the mastery of her craft that has made her books international bestsellers for years. She presents the reader with a perplexing mystery, a puzzling question of identity, and a fascinating cast of characters—one of whom may just be a ruthless killer.
All dressed in white
Five years ago, Amanda Pierce was excitedly preparing to marry her college sweetheart. She and Jeffrey had already battled through sickness and health, although their livelihoods looked set as Amanda was due to inherit her father’s successful garment company. Then Amanda disappeared the night of her bachelorette party. In present-day New York, Laurie Moran realizes a missing bride is the perfect cold case for her Under Suspicion television series to investigate. By recreating the night of the disappearance at the wedding’s Florida resort with Amanda’s friends and family, Laurie hopes to solve the case. Laurie and her Under Suspicion host Alex Buckley soon find themselves overwhelmed with theories and rumors about the “beloved” bride from those who were involved with the wedding, including Amanda’s former fiancé, a jealous sister, and plenty of playboy groomsmen.
The melody lingers on
As the sole assistant to a famous upscale interior designer, Lane Harmon is accustomed to visiting opulent homes. So her latest job at a modest New Jersey townhouse is unusual. Then she learns the home belongs to the wife of disgraced finance magnate Parker Bennett, who vanished two years earlier, along with the five billion dollar hedge fund he managed. The debate over whether Bennett was suicidal or staged his disappearance still continues. Both his clients and the federal government want to trace the money and find him. But Lane is surprisingly moved by Mrs. Bennett’s steadfast faith in her husband’s innocence. Gradually, Lane is also drawn to the Bennetts’ son, Mark, who is equally determined to prove his father is not guilty. What she doesn’t realize is the closer she gets to the notorious family, the more her life—and that of her five-year-old daughter—is in jeopardy.
Just take my heart
After famous actress Natalie Raines is found in her home, dying from a gunshot wound, police immediately suspect her theatrical agent and jealous soon-to-be-ex-husband, Gregg Aldrich. But no charges are brought against him until two years later, when a career criminal suddenly claims Aldrich had tried to hire him to kill her. The case is a plum assignment for attractive thirty-two-year-old assistant prosecutor Emily Wallace. She spends long hours preparing for the trial, and unaware of a seemingly well-meaning neighbor’s violent past, gives him a key to her home to care for her dog.
Desproges est vivant
Pierre Desproges est parmi nous, plus vivant, plus indispensable que jamais. Ils sont venus saluer l’homme, l’humoriste, l’écrivain : les amis d’hier, tes admirateurs d’aujourd’hui, les dessinateurs, les écrivains. Ensuite, place à l’invité d’honneur : ce recueil est aussi une anthologie thématique, rigoureuse et roborative, où l’on trouvera quelques morceaux de bravoure célèbres (comme le fameux Peut-on rire de tout ? ), mais aussi des textes plus rares et parfois inédits, afin de découvrir, redécouvrir et faire découvrir inlassablement l’œuvre de Desproges, splendide leçon d’impertinence et de liberté.
Une maison de rêve
Au départ, racheter cette très chic école privée semblait être une bonne idée. Mais, aujourd’hui, Liz et Jonathan se demandent dans quelle galère ils se sont fourrés. Lourdement endettés, ils ne parviennent pas à vendre leur ancienne maison et subissent les foudres de leur banquier, ainsi que celles d’Alice, leur fille ado, déprimée par la perspective du déménagement. C’est alors que Liz fait la connaissance de Marcus, directeur de l’agence immobilière locale. En quelques coups de fil, il rassure la banque et trouve les locataires idéaux : Ginny, jeune attachée de presse, et Piers, acteur sur lequel Alice craque instantanément. Tandis que Liz croit filer le parfait amour, le pauvre Jonathan se débat pour faire tourner l’école ; Alice trouve un peu trop souvent refuge chez les nouveaux locataires ; Marcus, quant à lui, marié et père, cède bientôt à la culpabilité.
A demain, Sylvie
Tous ceux qui ont aimé Viou seront heureux de découvrir l’adolescente qu’elle est devenue. Les autres retrouveront dans ce roman les illusions et les déceptions de leurs quinze ans, les espoirs et les révoltes de cet âge si difficile. Sylvie demeure maintenant avec sa mère et son beau-père. Une mère très belle qu’elle admire et qu’elle juge tout à la fois. Un beau-père très bon, dont le seul défaut est d’avoir pris la place de son vrai père. Il y a aussi Pascal, qu’elle considère comme un frère, Pascal qui lui fait découvrir l’amour et la jalousie. Enfin, la danse, sa passion, son ambition secrète -mais n’est-ce pas là un rêve aussi fragile que les autres ? Ainsi, peu à peu, Sylvie apprend la vie et les compromis. Car Sylvie grandit tout simplement …
Dans le cercle sacré
Qui est Diego Vargas ? Que veut-il, ce Libertador qui, à l’orée du nouveau millénaire, peut infliger au monde la plus terrible catastrophe financière de l’histoire ? Il y a longtemps, traqué par l’armée colombienne alliée aux narcotrafiquants, sa femme tuée, son fils grièvement blessé, il a dû fuir. Alors, le guérillero a conçu un plan gigantesque que six de ses fidèles, de Pékin à Johannesburg, de Paris à Bagdad, réaliseront avec lui. Leurs ennemis : les puissants, complices des États accapareurs des biens, pollueurs de la planète. Mais Diego Vargas ne veut pas le mal. Riche de la sagesse indienne transmise par Yoni, la femme qu’il a aimée, c’est un message d’amour qu’il veut transmettre aux hommes. Un message destiné à les ramener dans le cercle sacré. Maître du roman d’aventures et du thriller Þnancier, l’auteur du Roi vert et de La Femme d’affaires révèle ici une facette nouvelle et attachante : celle d’un homme épris de justice autant que de liberté.
En toutes libertés
J’ai rassemblé sous une seule plume mes vies de femme : de la rebelle romantique traversant la Résistance et la guerre, à l’épouse entrée sans y prendre garde dans la vie mouvementée d’un homme politique (…) Et puis l’expérience de la vie, les difficultés surmontées ont vu éclore la militante. En 1981, je suis devenue première dame de France, puis présidente de ma fondation France-Libertés, et cet ouvrage témoigne de ces deux extraordinaires expériences à la rencontre des grandes personnalités qui sont les acteurs de l’histoire contemporaine (…) Tout cela est si fort et si plein. Ce livre est le reflet d’une volonté d’écrire et de raconter, en toutes libertés certes, mais aussi en toute conscience. Sans trop déborder sur ma vie privée ni juger les hommes en dehors de leurs actes. Certes, mes coups de boutoir sont nombreux, percutants et sans concession, mais ils viennent du coeur, s’adressant autant à ceux que j’aime qu’à ceux qui me détestent.
Danielle Mitterrand
Le faiseur d’anges
Wolfheim, paisible bourgade aux confins de la Belgique, de l’Allemagne et des Pays-Bas, est agitée par le retour inattendu du docteur Hoppe, un enfant du pays parti depuis longtemps. La surprise est d’autant plus grande que le médecin emménage seul avec ses trois fils, des triplés qui partagent la même troublante difformité physique. Les rumeurs vont bon train, mais les compétences du docteur font taire les réticences des villageois. Pourtant, le mystère autour de sa descendance s’épaissit. Jusqu’où peut-on repousser les limites de la vie ? Entre exploit scientifique et délire métaphysique, Stefan Brijs construit un suspense haletant et dérangeant, qui explore les dangers d’une science sans conscience.
Indianoak
Christian Laborde est un écrivain, poète, chroniqueur et pamphlétaire français. Il est célèbre pour avoir vécu l’une des dernières censures littéraires en France. En 1987, son livre « L’Os de Dionysos » est interdit pour « pornographie, lubricité, danger pour la jeunesse en pleine formation physique et morale, invitation au désordre et à la moquerie, trouble illicite… ». Le livre sera finalement réédité en 1989 et deviendra un roman culte. Laborde est également l’un des biographes de Claude Nougaro et Renaud. Il est connu pour son engagement pour la protection de l’ours des Pyrénées aux côtés de ces deux chanteurs. Il tient une chronique « Livres » sur France 3 Sud et est chroniqueur pour la Nouvelle République des Pyrénées. Christian Laborde a consacré plusieurs livres aux héros du Tour de France. Il est l’auteur, chez Plon, du « Dictionnaire amoureux du Tour de France » (2007). « Tour de France, nostalgie » (2012) obtient le Prix Louis Nucéra 2013.
Le procès de la momie
Londres, 1821. Un événement extraordinaire ameute le Tout-Londres aristocratique: de retour d’Égypte, l’aventurier Giovanni Belzoni organise la première exposition consacrée à l’art égyptien et s’apprête à enlever, en public, les bandelettes d’une surprenante momie. L’assistance retient son souffle : le corps est si parfait, si bien conservé, qu’il paraît vivant… L’étonnant spectacle fait scandale : un pasteur hystérique exige la destruction de cette relique païenne, un vieux lord veut la livrer en pâture à ses chiens, un médecin-légiste souhaite garder le corps pour étudier ce phénomène fascinant. Mais la nuit suivante, la momie disparaît… Et le pasteur, le lord et le légiste sont assassinés! Le meilleur policier du royaume, l’inspecteur Higgins, est saisi de l’enquête. Pour lui, le suspect privilégié n’est autre que… la momie elle-même! Il est également convaincu que le complot révolutionnaire qui agite les quartiers miséreux de Londres et la disparition de la momie sont étroitement liés. Aidé par une ravissante avocate, lady Suzanna, l’inspecteur Higgins réussira-t-il à résoudre l’énigme, avant l’inévitable procès de la momie ?
La femme pressée
Elle, c’est Kate Killinger. Indépendante, belle, passionnée, elle mène sa vie à toute allure, sans faiblir. Fille unique d’un magnat de la presse new-yorkaise, elle se lance dans le journalisme et se bat seule, dans l’Amérique des années trente, pour créer son propre quotidien. Lui, c’est H.H. Rourke, spectateur inlassable de son époque, héritier de la tradition des grands reporters chasseurs de scoop. Au risque de sa vie, il promène sa rage de voir et de comprendre dans un monde en plein bouleversement. Dans son sillage, nous découvrons la montée du nazisme en Allemagne, les violences du Mexique, l’éveil de la Chine et le règne des gangs et de la prohibition en Amérique. Eux, que tout oppose et que tout unit, vont vivre, dans le tumulte et le déchirement, un amour passionné mais peut-être impossible…
Journal d’un curé de campagne
(Reliure toile ornée de l’éditeur) – L’existence discrète d’un jeune prêtre catholique dans la petite paroisse d’Ambricourt, dans le nord de la France. Marqué par ses douleurs à l’estomac et son désespoir devant le manque de foi de la population du village, le curé se sent faible, inférieur, mais croit que la grâce de Dieu passe par son sacerdoce.
La Dernière Torpille
Le haut commandement de la marine des Etats-Unis est décapité. La plupart des officiers généraux ont péri à bord du Princess Dragon, désintégré par des torpilles à plasma au large de la Virginie. Parmi les rescapés, l’ancien chef d’état-major, l’amiral Michael Pacino, dit » Patch « . Le responsable de ce massacre : un groupe terroriste, qui a depuis piraté les réseaux de l’armée américaine et pris le contrôle du Snarc, le fleuron de l’US Navy, un sous-marin sans équipage doté d’un cerveau biologique surpuissant, réputé imbattable. L’objectif du Snarc, qui demeure tapi dans les profondeurs de l’Atlantique : lancer des armes de destruction massive contre la Maison-Blanche et le Pentagone. Pour défendre leur territoire, les Etats-Unis ont-ils encore un recours ? Pas tant que leurs forces sous-marines sont postées en mer de Chine, où la situation est explosive. Sauf, peut-être, s’ils font appel à un amiral à la retraite et lui confient leur dernier prototype. Sera-ce l’ultime combat de » Patch « , face à son ennemi de toujours, l’amiral Novskoy ?
Le Lac aux sortilèges
John Howell, qui fut un des plus brillants journalistes d’investigation desÉtats-Unis, n’aurait peut-être pas du se retirer près du lac Sutherland, bordé des pourtant jolies montagnes de Georgie du Nord. Même pour tenter d’y écrire un livre, même pour y oublier un vécu douloureux. Car le lac et la communauté locale qui l’entourent ont une histoire plutôt trouble.Et un présent pas si reluisant, fait de multiples mensonges croisés, quand on sait regarder sous la surface, dans le passé et au-delà des petites guerres que se livrent les potentats locaux. Deux femmes pour le moins curieuses vont entraîner le journaliste beaucoup plus loin que prévu et un surnaturel de cauchemar va faire irruption dans sa vie. Comme coin reposant, il pouvait trouver mieux…Le maître Stephen King dit de ce livre qu’il est à la fois une intrigue policière, une histoire de fantômes et un roman d’épouvante. Au détour d’une bordée d’éloges, il prétend que ce lac Sutherland peuplera longtemps ses cauchemars… Les lecteur de romans noirs seront peut-être plus nuancés : la vraisemblance n’est pas le point fort de ce roman, et on pourra parfaitement lui préférerLa Veuve noireouPiège à flic, du même auteur. Mais ceux qui privilégient les sensations fortes seront comblés : quelle trouille !
Le bruit des silences
Quadragénaire, fraîchement divorcée et élevant seule ses deux enfants à Paris, Lorraine s’occupe beaucoup de sa famille et pense très peu à elle. Lorsqu’elle rencontre Cyrille, un ami d’enfance, elle croit avoir enfin trouvé l’amour qui manquait à sa vie. Mais leur relation ne répond pas à ses attentes, et cet homme qu’elle pensait bien connaître lui échappe. Pour mieux savoir quelle femme et quelle mère elle veut être, Lorraine devra mettre à nu ses sentiments, ses espérances, mais aussi exhumer de lourds secrets dont sont détentrices les femmes de sa famille. Ainsi parviendra-t-elle peut-être à briser le cercle insidieux qui se répète de génération en génération … Une histoire de femmes d’aujourd’hui, d’amour et de transmission.
Faut-il avoir peur des francs-maçons ?
La franc-maçonnerie ? Un vrai contre-pouvoir. Mais qui peut décrire réellement sa puissance, son influence ? Derrière des rites qui prêtent parfois à sourire, qui peuvent sembler désuets, c’est une véritable organisation qui exerce son influence de façon très moderne dans toute la société. Cet univers méconnu joue sur le secret, d’autant plus jalousement gardé que les » frères » occupent un poste élevé dans la hiérarchie sociale. Les Français ont souvent porté un grand intérêt à la franc-maçonnerie car elle a accueilli dans ses loges une pléiade d’hommes politiques et d’artistes. D’où viennent-ils ? Qui sont-ils ? Que veulent-ils ? Et que font-ils ? Autant de questions et de réponses abordées dans ce nouveau Mordicus sur les francs-maçons en compagnie d’Alain Bauer, ancien grand-maître du Grand Orient de France, et de François Koch, journaliste à L’Express, l’un des plus » chevronnés » sur le sujet.
Jardin sans entretien
Etat quasi-neuf – Des idées simples : des associations de plantes robustes et décoratives, des scènes belles toute l’année, des matérieux tendance, pour trouver l’inspiration et faire soi-même son jardin facile
Ce que Dominique n’a pas su
En 1863, Eugène Fromentin publiait Dominique, fiction autobiographique dans laquelle le héros éponyme raconte son amour impossible, quoique réciproque, pour Madeleine d’Orsel. Aujourd’hui, Julie d’Orsel, sœur cadette de Madeleine et personnage secondaire du roman de Fromentin, toujours vivante puisque « les héros de romans ne meurent jamais », raconte ce que Dominique n’a pas su… Car, si Dominique n’a d’yeux que pour la belle et blonde Madeleine, Julie, « noiraude et petite » selon ses propres mots, l’aime depuis toujours. Et si Madeleine, mariée à Alfred de Nièvres bon parti et médiocre mari renonce à son amour pour Dominique, Julie s’interdit d’aimer. Elle voudra au contraire faire le bonheur de sa sœur et ne cesse d’intriguer, mais en vain, pour que Dominique et Madeleine cèdent à leur passion… Julie, femme libre et moderne, féministe avant l’heure, refuse depuis l’adolescence le mariage en même temps que les bigoudis, et privilégie les plaisirs de la chair non contrainte, initiée en ceci, à sa demande, par son cousin, confident, et double masculin, le très libertin Olivier…
L’ami allemand
Berlin 1945… Ancien correspondant de la CBS, Jake Geismar peine à reconnaître les lieux où il a vécu autrefois : la capitale déchue du IIIe Reich n’est plus qu’un champ de ruines où errent des colonnes de réfugiés au regard vide. Officiellement, Jake doit rédiger une série d’articles sur la conférence de Postdam : officieusement, il veut revoir lena, celle qu’il a passionnément aimé. Mais comment la retrouver dans cette ville au décor lunaire où les habitants disparaissent sans laisser de traces ? Où tout se monnaie à prix d’or au marché noir ? Où, pour sauver sa peau, on n’hésite pas à échanger faux témoignages et informations hautement confidentielles ? Et où, dans un climat de tension politique extrême, personne ne s’émeut de la découverte d’un soldat américain mort dans le secteur russe ? Au fur et à mesure de son enquête, Jake va s’enfoncer dans les ambiguïtés du dispositif allié et comprendre sur l’âme humaine est capable du pire quand il est question de préparer une nouvelle forme de guerre…
N’oublie pas que je t’attends
« Maman, je reviens bientôt. » Quand ce message est découvert sur le pare-brise d’une voiture garée devant chez elle, Tess Campbell reprend espoir. Car l’enfant qui a écrit ces mots ne peut être que sa petite Emily, kidnappée trois semaines plus tôt, et qui, elle en a la certitude, est toujours vivante. Mais à Eden, petite ville tranquille du Mississippi, Tess n’est pas seule à vivre dans l’angoisse de ne plus jamais revoir son enfant. Tout près d’elle, une autre mère, Naomi, endure ce calvaire depuis dix ans déjà. Depuis que sa fille Sadie a été enlevée dix ans plus tôt, dans la même école qu’Emily, et dans des circonstances étrangement similaires. Y a-t-il un lien entre ces deux enlèvements ? Et si oui, quels sont les mobiles des ravisseurs, qui n’ont fait aucune demande de rançon ? Devant l’inertie de la police, Tess et Naomi décident d’unir leurs forces et de continuer à se battre. C’est alors qu’un nouveau drame se produit, qui vient relancer l’enquête : dans la petite école d’Émilie et de Sadie, une troisième fillette, Sara Beth, manque à l’appel…
Vies des douze césars
La Vie des douze Césars (en latin De uita duodecim Caesarum libri) est une œuvre de Suétone, auteur latin du haut empire. Il s’agit des biographies des douze premiers imperatores de Rome ayant porté le nom et le titre de César, de Jules César à Domitien. Chaque biographie ne suit pas un schéma chronologique, mais est organisée en une succession de rubriques : origine familiale, naissance et carrière avant l’avènement, son avènement et les présages annonciateurs de son avènement, magistratures exercées, campagnes militaires, œuvre législative et judiciaire, générosités envers le peuple, description physique et caractère, mort et présages annonciateurs de sa mort, etc.. On souligne généralement la richesse et parfois la qualité des informations de Suétone, qui a eu accès à des archives impériales en raison de ses fonctions. La succession des biographies donne une histoire continue de l’Empire romain, de la fin de la République à la fin de la dynastie flavienne.
Staline – Agent du Tsar
Un demi-siècle après sa mort, on croyait tout savoir de la paranoïa destructrice de Staline, des procès de Moscou aux bagnes de Sibérie et de l’assassinat de Trotski au « complot des blouses blanches ». Sans toujours comprendre les mobiles du tyran. C’est qu’il manquait une pièce à ce jeu de massacre: Staline avait amorcé sa « carrière »… au service du tsar. Fin février 1917, à Moscou, le quartier général de la police secrète – l’Okhrana – est investi par la foule. Mais dans une chambre forte, à l’abri du saccage, dorment les dossiers de ses anciens agents. Ce parcours que décrit Roman Brackman – celle d’un agent double devenu Guide suprême – révèle la face cachée de l’homme dont Lénine, dans son « Testament », recommandait d’empêcher à tout prix l’ascension. Un réquisitoire reposant sur des témoignages et des documents inédits.
Guides bleus – Norvège
Les principales richesses (naturelles, culturelles) et activités touristiques de la Norvège, traitées par thèmes. Partir-Séjourner : Toutes les informations pratiques utiles à la préparation et à l’organisation du séjour, un choix d’activités (sports, randonnées, sorties…), les possibilités de croisières, les sites Internet en français et en anglais les plus riches en informations pratiques. Comprendre : Des introductions présentant les divers aspects de l’identité du pays : aujourd’hui, dans l’histoire, l’art et lalittérature. Visiter : 30 itinéraires, répartis en 4 parties : Oslo et le Sud; la Norvège des fjords ; les vallées de l’intérieur ; le Nord. Des nouveaux sites à découvrir, pas encore touristiques, mais où les Norvégiens ont plaisir à se rendre en villégiature. Encadrés et arrêts sur image : Les églises en bois, les Samis (Lapons) du Grand Nord, la mythologie scandinave, des biographies, des anecdotes révélatrices…
Grand Amour
Grand Amour. Il s’agit d’amour, en effet. L’amour de la France et de ses paysages vus d’en haut, l’amour du grand collège qu’était l’Elysée au temps du premier septennat, l’amour agacé pour un Président, l’amour des invitées (la solennité du lieu leur donne des idées chaudes), l’amour des télégrammes de condoléances, qui peuvent conduire aux plus hautes carrières ministérielles… et bien d’autres amours encore. Gabriel, le héros de ce livre, se nourrit de tout. Comment lui en vouloir ? Les hommes comme lui, plus nombreux qu’on ne croit, doutent de leur propre existence. D’où des allures de fantômes et des pratiques de vampires timides. Un jour arrivent au palais un port de tête et une bouche trop charnue. En d’autres termes : une dame. Dès cet instant commence, au royaume désordonné des sentiments, l’apprentissage de la préférence.
Après une nouvelle saison pleine de rebondissements, parfois aléatoires comme il se doit en rugby, nos joueurs partent faire un petit voyage en Écosse. Ils se rendent à Alfepaïnte, un village des Highlands jumelé avec Paillar. Mac Hykett et Mac Arrur, leurs hôtes écossais, se chargent de leur faire découvrir les spécificités de leur beau pays : ses fantômes, ses pubs, ses jeux Écossais, et bien entendu, son rugby. Même le secret du monstre du Loch Ness leur sera révélé… Entre le soleil du Sud-ouest et les brumes de l’Écosse, suivez les nouvelles aventures rugbystiques de vos amis du PAC.
Le dernier des Camondo
Issu d’une illustre et richissime famille de banquiers levantins installés en France à la fin du Second Empire, le comte Moïse de Camondo (1860-1935) était l’homme d’un milieu, celui de l’aristocratie juive parisienne, où se cotoyaient les Rothschild et les Pereire, les Fould et les Cahen d’Anvers, toute une société échappée des pages de Proust qui se retrouvait dans les chasses à courre, les clubs et les conseils d’administration, rivalisant dans la magnificence de leurs châteaux, hôtels particuliers et collections. La saga des Camondo, de l’Inquisition espagnole au génocide nazi en passant par le ghetto de Venise et les palais de Constantinople, n’est pas seulement un récit historique retraçant l’épopée de ces grands seigneurs séfarades. C’est aussi une méditation sur la solitude d’un homme abandonné par sa femme, inconsolé de la mort de son fils, qui consacra sa vie et sa fortune à reconstituer au cœur de la plaine Monceau une demeure aristocratique du XVIIIe siècle, laissant à la France le plus éclatant témoignage d’un monde disparu et transmettant malgré tout le nom des siens à la postérité. Avait-il l’intuition qu’il serait le dernier représentant de sa dynastie ? C’était son mystère et son secret. Il en a laissé l’empreinte sur sa maison.