Grand Amour
Grand Amour. Il s’agit d’amour, en effet. L’amour de la France et de ses paysages vus d’en haut, l’amour du grand collège qu’était l’Elysée au temps du premier septennat, l’amour agacé pour un Président, l’amour des invitées (la solennité du lieu leur donne des idées chaudes), l’amour des télégrammes de condoléances, qui peuvent conduire aux plus hautes carrières ministérielles… et bien d’autres amours encore. Gabriel, le héros de ce livre, se nourrit de tout. Comment lui en vouloir ? Les hommes comme lui, plus nombreux qu’on ne croit, doutent de leur propre existence. D’où des allures de fantômes et des pratiques de vampires timides. Un jour arrivent au palais un port de tête et une bouche trop charnue. En d’autres termes : une dame. Dès cet instant commence, au royaume désordonné des sentiments, l’apprentissage de la préférence.
Après une nouvelle saison pleine de rebondissements, parfois aléatoires comme il se doit en rugby, nos joueurs partent faire un petit voyage en Écosse. Ils se rendent à Alfepaïnte, un village des Highlands jumelé avec Paillar. Mac Hykett et Mac Arrur, leurs hôtes écossais, se chargent de leur faire découvrir les spécificités de leur beau pays : ses fantômes, ses pubs, ses jeux Écossais, et bien entendu, son rugby. Même le secret du monstre du Loch Ness leur sera révélé… Entre le soleil du Sud-ouest et les brumes de l’Écosse, suivez les nouvelles aventures rugbystiques de vos amis du PAC.
Le dernier des Camondo
Issu d’une illustre et richissime famille de banquiers levantins installés en France à la fin du Second Empire, le comte Moïse de Camondo (1860-1935) était l’homme d’un milieu, celui de l’aristocratie juive parisienne, où se cotoyaient les Rothschild et les Pereire, les Fould et les Cahen d’Anvers, toute une société échappée des pages de Proust qui se retrouvait dans les chasses à courre, les clubs et les conseils d’administration, rivalisant dans la magnificence de leurs châteaux, hôtels particuliers et collections. La saga des Camondo, de l’Inquisition espagnole au génocide nazi en passant par le ghetto de Venise et les palais de Constantinople, n’est pas seulement un récit historique retraçant l’épopée de ces grands seigneurs séfarades. C’est aussi une méditation sur la solitude d’un homme abandonné par sa femme, inconsolé de la mort de son fils, qui consacra sa vie et sa fortune à reconstituer au cœur de la plaine Monceau une demeure aristocratique du XVIIIe siècle, laissant à la France le plus éclatant témoignage d’un monde disparu et transmettant malgré tout le nom des siens à la postérité. Avait-il l’intuition qu’il serait le dernier représentant de sa dynastie ? C’était son mystère et son secret. Il en a laissé l’empreinte sur sa maison.
Le quai de Ouistreham
Désireuse de saisir au plus près la réalité sociale de la crise, Florence Aubenas s’est immergée pendant six mois dans le quotidien d’une travailleuse précaire. Sans autre qualification que le baccalauréat sur son CV, elle s’inscrit au Pôle Emploi de Caen. Son objectif : décrocher un CDI. Elle devient alors agent de nettoyage et enchaîne les heures par-ci par-là. Dans son livre, elle témoigne de la misère ordinaire de la France d’en bas. Un document exceptionnel qui a dévoilé le vrai visage de la crise.
Adieu ma concubine
Dans la Chine des années 20, Xiao Shitou et Xiao Douzi sont deux jeunes enfants abandonnés par leur mères respectives au maître Guan, qui forme rudement les petits garçons à l’opéra de Pékin. Shitou et Douzi deviendront de grands amis et se révéleront être les meilleurs élèves du maître Guan. Très tôt, ils interpréteront la pièce Adieu ma concubine, qui met en scène un grand seigneur (Shitou) et sa favorite (Douzi). Pour Douzi, ce rôle ira au-delà de sa vie théâtrale et se confondra avec la réalité, ce qui façonnera sa personnalité ainsi que son physique. Cette œuvre a été portée à l’écran. Je n’ai pas vu le film et je ne sais pas s’il est fidèle au roman. En revanche, j’ai bien apprécié le livre. Les deux personnages sont très travaillés, l’auteur décortique l’ambiguïté de leurs relations et n’oublie pas la toile de fond, qui est la chute de la dynastie Qing et la Révolution culturelle de Mao.
Planète – Huile de palme
La culture de l’huile de palme connaît une expansion rapide d’un bout à l’autre du monde. Ces nouvelles plantations en monoculture ont pour corollaire la destruction des forêts tropicales, l’exploitation de la main d’œuvre et un accaparement brutal des terres. Dans les pays comme la Malaisie ou l’Indonésie, il devient de plus en plus difficile d’acquérir de nouvelles terres pour y établir des plantations, ce qui pousse les grands producteurs à se tourner vers l’Afrique qui est le berceau du palmier à huile. Au cours des quinze dernières années, des sociétés étrangères ont signé plus de 60 accords représentant une superficie de près de 4 millions d’hectares en Afrique centrale et en Afrique de l’Ouest, pour développer des plantations de palmiers à huile.
Marilyn Monroe – Photographies 1945-1962
En Français – Arthur Miller disait qu’à côté d’elle le soleil semblait bien terne. Des photographies de Norma Jean Baker -plus tard Marilyn Monroe- et un texte sur elle.
Ce qu’ils ont vu au seuil de la mort
La mort est la dernière manifestation de la vie individuelle mais peut-être est-ce aussi la première d’une autre dimension qui nous est encore inconnue. C’est ce que tend à démontrer ce dossier essentiel élaboré à partir des témoignages et des études d’une équipe internationale constituée de chercheurs et de personnel médical. Expression d’un immense amour de la vie, cet ouvrage, où des mourants relatent leur vision de l’au-delà et leur accession à des types de perceptions extra-sensorielles, est aussi porteur d’un immense espoir.
Avant que t’oublies tout !
Claude, je nous revois à Portofino commencer nos entretiens dans la perspective de ce livre, c’était il y a au moins sept ans. A la terrasse d’un café du port, le mini-magnéto pour enregistrer nos échanges était prêt, mais toi, pas encore. C’est seulement cette année 2009 que nous avons tout repris à zéro, au coin de ton feu, dans ton refuge de l’île Saint-Louis, maintenant que les hommes de ta vie ne sont plus là et que tu te sens plus libre pour parler. En effet, l’idée m’était venue que plutôt de recueillir des bribes de ta vie, au hasard de nos vacances, émissions, dîners et voyages, ç’aurait été chouette de tout remettre dans l’ordre et qu’on sache vraiment comment tu avais traversé ces huit décennies : ton enfance de fille d’une écrivain célèbre, la guerre, Le Monde, la radio, la télé, les livres, tes trois maris, tes amants… C’était mon souhait le plus cher parce qu’on rencontre peu de personnages comme toi dans une vie, et je souhaitais faire partager l’intérêt, la curiosité, l’amusement, la surprise permanente que j’ai la chance, jamais tarie, de ressentir à tes côtés. Tu sais à peu près tout de moi, de ma vie, et j’avais envie de tout savoir moi aussi de la tienne. Ma pudeur, ma timidité et la peur de te déranger ne m’auraient jamais permis de te poser toutes ces questions. Je prends ce qu’on me donne ; j’avais déjà beaucoup ; avec ce livre, tu m’as donné plus encore.
Eva
Un soir de l’hiver 1979, quelque part dans Paris, j’ai croisé une femme de treize ans dont la réputation était alors terrible. Vingt-cinq ans plus tard, elle m’inspira mon premier roman sans que je ne sache plus rien d’elle qu’une photo de paparazzi. Bien plus tard encore, c’est elle qui me retrouva à un détour de ma vie où je m’étais égaré. C’est elle la petite fée surgie de l’arrière monde qui m’a sauvé du labyrinthe et redonné une dernière fois l’élan d’aimer. Par extraordinaire elle s’appelle Eva, ce livre est son éloge.
Rose à la rescousse
Rose Costelloe soigne les chagrins d’amour, sauve les couples de la routine et redonne confiance aux désespérés. Responsable des courriers du coeur au Daily Post, la jeune femme vient de signer son premier livre, Les secrets d’un mariage réussi. Justement, le sien est un désastre: son union avec Ted a duré à peine neuf mois, dont sept de vie conjugale infernale. À 39 ans, celle à qui toute l’Angleterre confie ses états d’âme se retrouve seule avec son oiseau de compagnie, à la recherche d’un colocataire qui l’aiderait à boucler ses fins de mois. Mais qui viendra à la rescousse de Madame Détresse ? Une fois n’est pas coutume, Rose n’a pas la réponse…Pour l’instant !
Pourquoi le ciel est bleu
Julien Signol, mon grand-père paternel, ne sut jamais lire ni écrire, et moi, son petit-fils, je suis devenu écrivain. Grâce à lui bien sûr, grâce à mes parents, à leur travail, à leur courage, à tout ce qu’ils m’ont légué. Et pourtant, il a fallu plus de quarante ans à Mien pour oser poser à son fils la question à laquelle sa mère avait répondu par une gifle cruelle quand il avait sept ans : « Pourquoi le ciel est bleu ? Il en était resté meurtri, comprenant vaguement que l’enfant d’une domestique, veuve de surcroît, n’avait pas le droit de lever la tête vers le ciel. Cette scène ne s’est pas déroulée au XVIIIe siècle, mais à l’orée du XXe… Les hommes souffrent, luttent, pour que leurs enfants vivent mieux qu’eux. Julien en est un humble exemple : en échappant à un destin écrit d’avance, il a réussi à conquérir sa dignité, à offrir à ses fils tout ce qui lui avait manqué. N’est-ce pas encore aujourd’hui, malgré les différences de modes de vie, le but de tous les hommes et de toutes les femmes dans un combat qui demeure et demeurera toujours le même ?
Les Noëls blancs
Du plus loin qu’il se souvenait, les Noëls, dans ce haut pays, avaient été blancs. La neige faisait son apparition dès le mois des morts, s’en allait, revenait, restaurait la beauté des montagnes en une nuit, rendait le monde neuf, comme ce matin, ce janvier du nouveau siècle, dont François attendait ingénument quelque chose d’extraordinaire qui allait changer sa vie. . Au cœur des passions humaines, une flamboyante saga qui traverse le siècle.
Les enfants des justes
En 1942, dans le département de la Dordogne, la ligne de démarcation croise le cours de l’Isle. La ferme des Laborie est à deux pas de la rivière et Virgile, n’écoutant que son cœur, ne refuse jamais sa barque à ceux qui tentent de passer en zone libre. Lorsqu’on propose à Virgile et à Victoria qui n’ont jamais pu avoir d’enfants, de cacher Sarah et Elie, deux gamins juifs perdus dans la tourmente, ils accueillent les petits réfugiés comme un don du ciel. Au fil des jours, malgré les trahisons, les dénonciations, les contrôles incessants, la Résistance s’organise dans le Périgord jusqu’aux reflux des troupes allemandes dans le sang et la terreur. Avec une sensibilité, une justesse de ton qui bouleversent, Christian Signol évoque cette période douloureuse de l’Histoire où, comme les Laborie, de nombreux Français n’hésitèrent pas à mettre leur vie en jeu avec la simple certitude d’accomplir leur devoir de citoyen, d’être humain. Ce roman auquel l’auteur tient tant est un superbe hommage à la mémoire de ces Justes qu’on ne peut oublier.
Bleus sont les étés
Berger sur son causse natal qu’il n’a jamais quitté, le vieil Aurélien se désole de devoir mourir sans descendance, dans un hameau presque déserté. L’arrivée d’une famille de vacanciers parisiens bouleverse sa vie. Entre le jeune Benjamin et lui se noue une complicité immédiate. Le jeune garçon ne le quitte plus, découvre auprès de lui les secrets de la nature et la beauté du monde. Pour Aurélien, Benjamin représente le fils qu’il n’a jamais eu. Comment accepteraient-ils, l’été fini, de se séparer ? C’est le drame simple et fort d’une filiation impossible que nous conte ici l’auteur de La promesse des sources et de Vignes de Sainte-Colombe.
Un tout petit monde
Où sont les campus d’antan où des professeurs de lettres besogneux erraient comme des âmes en peine entre les salles de cours, la bibliothèque et la salle des professeurs, l’intelligence en jachère, le cœur en sommeil ? Le jumbo-jet, les médias ont changé tout cela, arrachant les universitaires d’aujourd’hui à leur solitude, les amenant à communiquer avec de lointains collèges à l’autre bout du monde. L’ère du campus global est arrivée et ses liturgies favorites sont les congrès. Celui de Rummidge, par exemple, où nous retrouvons notre veille connaissance, Philip Swallow (Jeu de société et Changement de décor), ainsi que le bouillant Américain Morris Zapp. On notera la présence de deux jeunes universitaires brillants, la ravissante Angelica Pabst, dont tout le monde cherche à s’attirer les bonnes grâces, et le naïf Persse McGarrigle, un jeune poète irlandais qui n’a jamais entendu parler de structuralisme et qui compte bien sur elle pour l’initier! Les innombrables professeurs de littérature anglaise qui peuplent ce roman ne cherchent pas tant à satisfaire leur soif de savoir qu’à assouvir leur immense besoin d’amour. Sous la baguette de David Lodge, la littérature est le prétexte de rencontres hilarantes, et la planète se rétrécit comme par magie pour devenir une sorte de grand livre, peut-être cette anthologie de tous les livres dont rêvait Borges dans La Bibliothèque de Babel. Irrésistible de drôlerie, réaliste jusqu’à la crudité, le livre de David Lodge est surtout délicieusement mais parfaitement méchant comme savent l’être les œuvres des grands moralistes… (Patrick Raynal, Le Monde)
Les amies de ma femme
Mais qui sont-elles, toutes ces nanas ? Elles passent des heures au téléphone, complices et incurables, boudeuses ou pathétiques… Marie-Rose, Béatrice, Hélène et les autres… Les éternelles fauchées, les nymphos en mal d’amants, les suicidées bon pied bon oeil… Albert en a ras-le-bol. Quand il rentre, le soir, il aimerait qu’on le câline… Eh bien, non! Même si elle est chouette, tendre et sensuelle, Victoire n’a pas le temps… Les copines d’abord ! Mais le jour où Victoire se fait la malle, les copines prennent le relais. Premières, vernissages, déjeuner avec l’une, dîner avec l’autre, coups de fil… Toute une stratégie pour qu’Albert ne sombre pas. Un Clan qui monte au créneau pour l’aider à retrouver sa sorcière bien-aimée… Et Dieu sait pourtant si elle réserve des surprises !
Le prochain amour
Que se passe-t-il quand un homme tombe amoureux d’une femme qui n’est pas son genre ? Quand un écrivain en mal d’écriture succombe à une fille futile ? L’amour rapproche-t-il les êtres ou, au contraire, les éloigne-t-il au plus profond de leur solitude ? Dans ce roman, histoire d’une passion que rien ne laissait prévoir, voici Irène, l’hôtesse de l’air, le grand amour, la femme-paradoxe, émouvante de fragilité et de naïveté. Puis Walser, l’ami-confident, le conseiller des nuits blanches et solitaires, celui qui ne perd pas son calme. Et encore Landsdorff, l’éditeur, rétif au bavardage, parfois cynique. Ils font pression : le narrateur doit-il abandonner Irène ? Les amants contrariés iront pourtant jusqu’aux fiançailles, au bord de la mer du Japon.
Kensington square, l’éléphant bleu
C’est l’histoire d’une princesse thaï pas comme les autres, ni blanche ni jaune, ni ange ni démon, ni femme ni enfant. Sirikit débarque dans ce Londres délirant des seventies, peuplé d’esthètes décadents, de travestis, de rock-stars blasées… avec toute la candeur et l’insolence de ses dix-sept ans… La presse est unanime : c’est l’éducation sentimentale d’une jeune princesse thaï dans une Angleterre saisie par le psychédélisme et l’érotisme. Séduisant… et pas triste ! Comment ne pas tomber sous le charme d’Ysabelle Lacamp, quand elle nous entraîne dans le Londres des seventies en compagnie d’une Lolita de sang royal, fille du ciel et fleur de péché… La langue coule, parlée, chantée, gouailleuse et provocante… du salé à l’acidulé, tout a goût de bonbon… À lire comme on redécouvre Le dernier tango à Paris. Pour se laisser surprendre, fasciner, déranger… « Les petites filles n’ont jamais mal longtemps ; elles guérissent toujours » écrit Ysabelle Lacamp. Mieux encore, parfois les petites filles écrivent des romans parfumés, qu’on dévore comme une somptueuse glace fruitée…
Eternity express
En l’espace de trois romans et d’un essai, Jean-Michel Truong est parvenu à se poser en maître incontesté ès pires cauchemars de l’humanité. Qu’il interroge, loin devant la meute, la question du clonage (Reproduction interdite), qu’il s’inquiète du devenir de la conscience humaine face à l’expansion croissante des agents logiciels (Le Successeur de pierre), le romancier incarne à lui seul le dernier soubresaut de l’esprit critique avant la catastrophe finale. Difficile pourtant d’asseoir sa renommée éditoriale auprès du grand public en criant à chaque fois au loup, filon ante ou post-apocalyptique dont on peut penser à bon droit qu’il finira, à force de sollicitations littéraires, par s’éteindre. Ce serait sans compter avec le talent et l’imagination d’un auteur qui ne recule devant aucun abîme, toujours prêt à affronter le pire afin de nous secouer.Et quoi de mieux qu’un train pour tirer le signal d’alarme ? Un TGV à peine futuriste qui traverse l’Europe à l’aube des années 2000 pour emmener en Chine, dans une ville utopique, Clifford Estates, où ils vont vivre leurs derniers instants, une cohorte de vieillards dont les enfants ne peuvent plus assumer la prise en charge financière. C’est que les temps sont durs pour tout le monde, a fortiori pour une Union européenne qui sort exsangue de répétitives crises, à la fois économique et démographique. Malgré le miroir aux alouettes de l’Eternity Rush, start-up prétendant palier dégénérescence et vieillissement qui a précipité le crash boursier de la net-économie (on retrouve au passage certaines des audacieuses thèses de Totalement inhumaine), les papyboomers de la « Bubble-Generation » ne peuvent plus trouver leur salut que dans l’exil. Témoin privilégié de ce voyage hors du commun vers
Des baisers pour l’hiver
Elle aime comme on aime quand on a soixante ans, des rides plein le visage, de l’espoir plein le coeur, et un frémissement nouveau dans tout le corps. Elle sait que c’est la dernière fois. Mais pour elle, abandonnée de la chance, c’est aussi la première fois. Avec François, prince charmant sexagénaire, veuf et délicieusement libre rencontré sur un bateau-mouche, elle entend bien rattraper le temps perdu. Elle est fantasque, gaffeuse, spontanée. Lui est posé, conventionnel, raisonnable. Dans cette lutte à la vie à l’amour contre la vieillesse et son cortège de détresses, malaises, cors au pied et rhumatismes, elle décide que tous les moyens sont bons… même, et surtout, les mensonges, les coups de folie, l’érotisme. Cette tornade qui fait irruption dans son existence le déstabilise complètement, mais lui apporte un regain de jeunesse et de fantaisie. Ces deux « sexagénaires » vont alors connaître une seconde chance… Un livre drôle, tonique, qui célèbre le troisième âge avec optimisme et lucidité, loin des tabous et sans fausse pudeur.
Bienvenue à New York, dans l’Upper East Side, où mes amis et moi vivons dans d’immenses et fabuleux appartements, où nous fréquentons les écoles privées les plus sélectes. Nous ne sommes pas toujours des modèles d’amabilité, mais nous avons le physique et la classe, ça compense. Serena et Jenny prennent très au sérieux leur rôle de petites amies des rockeurs les plus chauds de la Grosse Pomme, The Raves. Pendant ce temps, Daniel est bien trop occupé à noyer son chagrin dans l’alcool pour remarquer une mystérieuse beauté française qui témoigne d’un curieux penchant pour la saleté. Quant à Olivia, elle s’installe au Plaza pour réfléchir » sérieusement » à son avenir : deviendra-t-elle une espionne internationale ou une hôtesse du milieu le plus en vue de New York ? Prendre une décision est tellement difficile !
Bienvenue à New York, dans Flipper East Side, où mes amis et moi vivons dans d’immenses et fabuleux appartements, où nous fréquentons les écoles privées les plus sélectes. Nous ne sommes pas toujours des modèles d’amabilité, mais nous avons le physique et la classe, ça compense. Dieu merci, l’été est là, et nous nous attelons enfin à la dure tâche de nous la couler douce. Après un mois de juin actif passé en ville, juillet est arrivé avec son lot de réservations permanentes dans les meilleurs restaurants des Hamptons. Le Manhattan chaud et humide n’est pas loin, mais nous préférons flâner pieds nus dans nos bikinis Eres ou Missoni et dans nos sarongs Calypso en batik, ou conduire nos Mercedes CLK 500 platine décapotables sur Main Street dans East Hampton, à la recherche de la place de parking introuvable et des mecs en short de surf Billabong. Nous sommes les princes et les princesses de l’Upper East Side et, maintenant, nous régnons sur la plage. Si vous êtes l’un d’entre nous, c’est-à-dire l’un des heureux élus, je vous verrai sur l’Île. Manifestement, la saison bat déjà son plein, d’autant plus que certaines de nos fashionistas préférées ont décidé de nous honorer de leur présence…
Pour un pacte écologique
Nous le savons : l’activité humaine est en train de bouleverser les équilibres naturels qui ont rendu notre planète habitable – des équilibres qui ont mis des millions d’années à s’instaurer. Le compte à rebours a commencé. Pour d’innombrables espèces animales et végétales, il est déjà trop tard. Quant aux hommes, ils sont des centaines de millions à souffrir de l’affaiblissement de leurs ressources et de la pollution, et seront demain encore plus nombreux à être victimes des dérèglements climatiques qui les chasseront de leurs terres et les pousseront à émigrer vers le nord, où les attend une autre forme de misère. Oui, nous le savons, mais nous ne faisons rien, ou si peu. Les hommes politiques des pays dits riches s’affrontent sur des questions qui paraîtront bientôt dérisoires devant la montée des périls écologiques. Pourtant, il n’est peut-être pas trop tard. L’élection présidentielle de 2007 en France est l’occasion de placer l’écologie au cœur du débat politique et d’élire un candidat capable d’infléchir la trajectoire qui nous mène vers l’abîme. Au printemps 2006, j’ai proposé au Comité de veille écologique de ma fondation de travailler avec moi à ce qui pourrait constituer les bases d’un pacte écologique entre les Français et leur nouveau président.
Ce livre n’est pas une croisade anti-bruits : la musique, ce n’est pas du bruit. C’est un son qui véhicule une émotion assez puissante pour ne souffrir aucun jugement de valeur. Mais depuis l’introduction de l’électricité dans la musique, les niveaux sonores atteignent des sommets inouïs pour lesquels nos oreilles ne sont pas programmées. Si jadis l’on se déplaçait pour écouter de la musique, elle se déplace désormais avec nous et nous impose sa présence » terroriste « … jusque dans les toilettes ! En multipliant les temps d’exposition à des sources sonores trop élevées, nous confrontons nos oreilles à des séquelles irréversibles que la médecine n’est pas en mesure de guérir. La surdité frappe de plus en plus tôt, les symptômes type acouphènes et hyperacousie handicapent, et, dans les cas les plus graves, poussent au suicide. Manque d’information ? Déni du corps ? Refus d’entendre les cris d’alarmes de peur de morceler un des derniers espaces de liberté laissés à la jeunesse? Ce livre propose un espace dépassionné où se mêlent témoignages et contributions de médecins, d’ingénieurs du son, de musiciens connus… Pour que chacun prenne conscience de la fragilité du tout premier instrument de chaque passionné du son : ses oreilles.
Faber, le destructeur
Dans une petite ville imaginaire de province, Faber, intelligence tourmentée par le refus de toute limite, ange déchu, incarne de façon troublante les rêves perdus d’une génération qui a eu vingt ans dans les années 2000, tentée en temps de crise par le démon de la radicalité. « Nous étions des enfants de la classe moyenne d’un pays moyen d’Occident, deux générations après une guerre gagnée, une génération après une révolution ratée. Nous n’étions ni pauvres ni riches, nous ne regrettions pas l’aristocratie, nous ne rêvions d’aucune utopie et la démocratie nous était devenue égale. Nous avions été éduqués et formés par les livres, les films, les chansons, par la promesse de devenir des individus. Je crois que nous étions en droit d’attendre une vie différente. Mais pour gagner de quoi vivre comme tout le monde, une fois adultes, nous avons compris qu’il ne serait jamais question que de prendre la file et de travailler.
Nouveau tour du monde d’un écologiste
Sous un titre à la Jules Verne, voici un document qui n’a rien d’une anticipation : le périple planétaire, en quarante étapes, d’un défenseur de l’environnement. Du Rhin au lac Baikal, de la Sibérie à Mexico puis à l’Amazonie, du Bangladesh au Ténéré et à la Côte d’Azur, chaque station évoque les ravages causés par l’homme à l’écosystème planétaire : pollution des fleuves, déforestation, déchets, mégapoles, destruction de l’atmosphère. Et aussi les combats, les multiples initiatives, les réussites et les échecs de ceux qui luttent pour la sauvegarde de notre planète. Dans un style clair, alerte et imagé, Jean-Marie Pelt, professeur de biologie, président de l’Institut européen d’écologie, nous propose un passionnant voyage au coeur d’un des plus urgents débats de notre temps.
Babyji
Delhi, années 1990. La violence des castes déchire le pays, les étudiants s’immolent lors de manifestations contre le gouvernement. Elles sont trois une lycéenne, une divorcée, une bonne à graviter autour de Babyji, petite lolita indienne qui, inspirée par ses cours de physique quantique, conjugue la passion du savoir avec le plaisir des sens. Au travers du jeu des possibles entre ces femmes que tout devrait séparer, c’est l’Inde moderne loin du folklore et des clichés qui est décodée. Roman d’apprentissage et témoignage social, Babyji dévoile une Inde inconnue, tiraillée entre passé et modernité.
Mère et fille, l’amour réconcilié
Les relations entre une mère et sa fille sont souvent tumultueuses, complices mais aussi conflictuelles. Isabelle Yhuel a réuni ici plusieurs témoignages de femmes, ponctués d’une série d’entretiens avec un psychanalyste. Toutes révèlent comment leur existence, leurs rapports avec les hommes sont conditionnés par cette filiation première. Elles montrent aussi la nécessité, pour réussir sa vie d’adulte, de se défaire d’un lien trop passionnel avec sa mère. Un livre qui peut conduire mères et filles à vivre une relation sereine.
Provence toujours
Après une Année en Provence, Peter Mayle poursuit ici l’évocation de la vie quotidienne à Ménerbes, petit village du Lubéron. Au Café du Progrès où se tiennent des débats sur les crapauds chanteurs et où l’on discute le prix des truffes, il rencontre des personnages à la verve authentique et fougueuse et nous entraîne, à l’ombre des oliviers, à la découverte des mystères et des petits secrets d’une Provence savoureuse.
Dans la tempête
Melissa, la Parisienne, vient passer les fêtes chez sa tante Antonia, en Charente. Tout va bien jusqu’au soir du 27 décembre où – sans préavis – c’est la tempête !Des forêts entières sont emportées, des arbres centenaires déracinés, dont le cèdre de leur jardin. L’eau, l’électricité, le téléphone – le confort et le nécessaire – disparaissent. Dans cette désolation, Melissa découvre la solidarité, également l’égoïsme, la jalousie, la haine.Un homme n’est pas comme les autres : Serge Hemlay. Nouveau propriétaire terrien, quoique ruiné lui-même par la tempête, il reste secourable à ses voisins. Toutefois, il ignore Melissa. Parviendra-t-elle à le séduire ? Tous deux, divorcés, craignent de retomber sous l’emprise de l’amour.Mais qui peut résister aux tempêtes du coeur ? aux ouragans de la passion ?
La Sans Pareille
Premier volume d’une grande trilogie romanesque, la Sans Pareille nous conte les débuts de Christine Valdray. De celle qui fut l’une des plus célèbres égéries de la vie politique française, que sait le public ? Que sa vie fit courte et tragique. qu’on lui avait donné le surnom de la Sans Pareille parce qu’elle avait la beauté altière et triomphante d’une fameuse courtisane florentine. Que tout Paris – Le Tout-Paris des arts, du journalisme et de la finance – croyait bien connaître cette carriériste désinvolte et dut avouer qu’il s’était trompé. Q’aujourd’hui, enfin, sept ans après un scandale et un procès qui firent trembler la classe politique, elle est retournée à l’oubli sans avoir livré son secret. Des banlieux populaires aux palais romains, des cercles de jeux aux soirées échangistes, et des amphis gauchistes, aux alcôves ministérielles, nous assistons ici aux premiers pas d’une ascension dont la rapidité surprit les observateurs. Premiers pas, ou premiers faux pas ? Grâce à Françoise, sa biographe, qui recueilli et commenté les confidences de la sans Pareille, nous cernons enfin de plus près la vérité de cette aventurière hors du commun… A l’instar de ces cantates à deux voiex, ces « leçons de Ténèbres » que Couperin écrivit pour accompagner les offices nocturnes de la Passion, ce sont deux chants alternés que l’auteur de l’Allée du Roi conjugue tout au long de ce roman. Mêlant aux accents ironiques et cruels de l’héroine les harmonies plus graves de son historienne et au récit d’une vie mouvementée, une méditaion poétique et subtile sur le désarroi contemporain, Françoise Chandernagor nous offre, à trvers le regerd de ces deux femmes, une peinture des splendeurs et des misères de notre temps. Dans ce portrait d’un personnage d’exception, c’est le visage ordinaire de cette fin de siècle – notre visage – qu’elle nous propose de découvrir.
Le passage
Histoire d’une passion – de ses douleurs et de ses incertitudes -, Le Passage est le récit incisif et subtil de ce moment où surgit l’imprévisible qui bouleverse la vie. Le choc que j’ai reçu, droit au cœur, ce choc que je ressens encore aujourd’hui avec la même violence à l’instant d’écrire, est venu de sa silhouette et de ses gestes. Une manière étonnamment souple, étonnamment flexible, de se tenir droite, au bord de la route.
Le fils du rebelle
En 1839, au cœur des montagnes du Caucase, les cavaliers musulmans résistent à l’invasion des armées du tsar Nicolas Ier. Contraints de négocier avec les Russes, ils leur remettent le fils aîné de leur imam, garant de leur bonne foi durant les pourparlers de paix. Mais les Russes, au mépris de la parole donnée, enlèvent le petit garçon âgé de huit ans, et l’envoient à Saint-Pétersbourg. L’enfant y connaît une vie d’angoisses, de déchirures et de découvertes. Le tsar, touché par sa dignité, le fait instruire avec ses propres fils. Il devient un lettré, peintre, musicien, excellent officier. Cependant, il ne renie pas ses origines et reste fidèle à l’Islam. Jusqu’au jour où il tombe amoureux… Écartelé entre deux cultures et deux fidélités, le prince Djemmal-Eddin se trouve alors confronté à un impossible choix, dans un conflit intérieur où l’amour et l’honneur se combattent.
Chicago en flammes
Toutes les occasions sont bonnes pour semer la haine. La mort d’un clochard noir abattu par un policier blanc sert de prétexte à d’opportunistes leaders politiques et religieux de Chicago. Et c’est l’escalade de la violence. Un avocat véreux soudoie un gang de Noirs pour simuler un affrontement de rues, dans le but d’assassiner une jeune femme qui n’est autre que la nièce d’un des deux policiers chargés de l’enquête. Le révérend Africaan, acoquiné au chef de gang, lance ses troupes de chocs à l’assaut des quartiers blancs et les fascistes de la Fraternité des Chrétiens Aryens ripostent en mettant la ville en état de siège. Cette explosion de colère marque l’épicentre du livre, bâti autour des deux policiers. Chacun à leur façon, ils mettront à nu les magouilles criminelles et politiciennes. Attention : le final est époustouflant ! Izzi analyse et décrit, de façon très réaliste le phénomène raciste, ses causes, ses effets, sans tendresse pour les manipulateurs de tous bords. Claude Mesplède
Les racines du mal
Andreas Schaltzmann est persuadé que les habitants de la planète Vega sont installés dans son quartier, à Vitry-sur-Seine, et étendent leurs ramifications jusqu’aux plus hautes sphères de l’État. Paranoïaque, l’homme décide de vider ses comptes en banque et ses chargeurs de revolvers ; il se lance dans une cavalcade meurtrière à travers la France. Arrêté, il apprend qu’on lui attribue des crimes qu’il n’a pas commis. Un trio de scientifiques persuadé de son innocence traquera les véritables tueurs grâce à un ordinateur de type supérieur, baptisé neuromatrice qui fonctionne comme un cerveau humain mais à une vitesse surmultipliée. Ce roman atypique débute à la manière d’un périple de tueur en série pour s’orienter vers un récit prospectif où éléments philosophiques, sociologiques et scientifiques viennent s’imbriquer dans l’action. Le XXIe siècle, selon Maurice G. Dantec, ne sera pas une promenade de santé dans la mesure où (dit-il) l’humanité ne s’attaque pas aux racines du mal qui la ronge. -Lisa B.
L’île du Dr Mallo
Pour le jeune Ned Maddstone, l’année 1980 est celle de tous les succès. Jeune homme brillant et séduisant, promu élève le plus en vue de sa public school et capitaine de l’équipe de cricket, il mène une vie insouciante et heureuse. D’autant qu’il vient de rencontrer la charmante Portia… Mais il suffira d’une promesse faite à un homme au seuil de la mort et d’un traquenard idiot monté par des camarades jaloux pour que le destin de Ned bascule. Au bonheur et à la popularité succèdent alors l’horreur, la solitude et la réclusion dans l’asile psychiatrique du terrible Dr Mallo. Vingt ans après, quand Ned parvient enfin à s’échapper, il n’a qu’une idée en tête: se venger de tous ceux qui ont conspiré contre lui, par n’importe quel moyen… Emaillé d’anagrammes et de jeux de piste, servi par une plume hors pair et une imagination délirante, un festival d’humour noir où plane l’ombre d’un chef-d’oeuvre de la littérature française, Le Comte de Monte-Cristo. Ce roman, nourri de jalousies, de vengeances, de retournements de situations, met en scène un personnage qui fait étrangement écho à un autre héros de la littérature française : le comte de Montecristo mais à l’heure d’Internet, du e-bussiness et des portables. Roman à suspense, Stephen Fry y déploie ses thèmes favoris : usurpation, mensonge et vengeance.
La fille de l’homme au piano
En 1939, peu avant qu’éclate la Seconde Guerre mondiale, Charlie Kilworth, jeune accordeur de pianos, interroge son passé. Qui fut son père ? Compte tenu des problèmes psychiques de sa mère, comment assumer de devenir à son tour père ? Il décide alors d’entreprendre une lente et douloureuse réappropriation de l’histoire de sa famille. Peu à peu, le personnage de sa mère, Lily Kilworth – femme sujette à des crises d’épilepsie qui étaient la terreur de son entourage, dans une famille qui dissimulait au grenier et dans sa mémoire les traces de la folie d’autres ancêtres, émigrés irlandais -, devient le centre du roman. Toutes les figures de l’intolérance familiale, de la marginalisation et de l’exclusion se succèdent. Progressivement, dans une fresque ample et admirablement construite, Timothy Findley brosse le portrait d’une famille canadienne de l’Ontario du début du siècle à la Seconde Guerre mondiale, hantée par la folie de Lily.
Le moins que rien
La porte d’entrée s’ouvrit enfin. Devinant qu’elle avait perdu, la Mère, livide, se figea. J’en ai profité pour m’emparer de mes hardes et foncer dans le garage où je me suis rhabillé à tout berzingue. Ensuite, adossé au mur, j’ai pleurniché jusqu’à ce que je réalise ma victoire. Grâce à mon intelligence, j’avais gagné du temps. J’étais sauvé. Pour Ia première fois de ma vie, j’avais triomphé de la Mère ! Sans complaisance et avec un courage inouï, Dave Pelzer raconte les sévices qu’il a subis dans son enfance. Martyrisé par une mère alcoolique et sadique, il a frôlé la mort plus d’une fois. Anéanti physiquement et moralement, le petit garçon analyse la logique folle qui s’est instaurée entre lui et le monstre maternel. Mais ce qui reste du récit de son cauchemar, ce ne sont pas toutes les horreurs inimaginables qu’il a endurées, mais sa lutte tenace pour la survie, sa force, sa volonté. Aujourd’hui, c’est un homme libre et heureux, peut-être plus sensible et déterminé que quiconque..
Unless
Dans le monde en marche, dans la ferveur sans motif, autour du sourire de la misère, dans l’auréole des colères, au bord de l’inacceptable, il y a Unless. Une fleur aux mains coupées. Deux pétales, un cœur pompier, un cerveau carreauté. Involontaire pour empiler les cadavres, mais mobilisée. Une enchaînée. Dans le jardin des clowns grimaçants. Dans la constellation du Faux. Sur la terre de Caïn. Ce n’est pas Maybe, ce n’est pas Perhaps, c’est Unless. Sans concession, ses mots frappent, lacèrent, heurtent, blessent, ou au contraire attendrissent d’une nuance poétique la chair du texte, par des phrases à la fois familières et éminemment littéraires. Natacha Thiéry, Magazine littéraire
Gossip Girl – Même pas en rêve
Bienvenue à New York, dans l’Upper East Side, où mes amis et moi vivons dans d’immenses et fabuleux appartements, où nous fréquentons les écoles privées les plus sélectes. Nous ne sommes pas toujours des modèles d’amabilité, mais nous avons le physique et la classe, ça compense. C’est le dernier été que nous passons ensemble. Il promet d’être chaud et pas uniquement grâce au soleil ! Malgré les baisers enflammés échangés lors de la soirée de remise de diplômes, les chemins d’Olivia, Serena et Nate se séparent… mais pas pour longtemps! Clivia a pris le large pour rejoindre son petit copain lord à Londres, Serena est sur le point de devenir une star de cinéma (comme si elle n’en était pas déjà une) et Nate s’est fait la malle dans les Hamptons. Quant à Dan et Vanessa, ils travaillent à rallumer la flamme de leur couple. Cet été risque d’être plus brûlant que jamais !
Gossip Girl – C’est pour ça qu’on l’aime
Bienvenue à New York, dans l’Upper East Side, où mes amis et moi vivons dans d’immenses et fabuleux appartements, où nous fréquentons les écoles privées les plus sélectes. Nous ne sommes pas toujours des modèles d’amabilité, mais nous avons le physique et la classe, ça compense. Serena et Olivia sont re-redevenues les meilleures copines du monde. Et s’offrent, pour fêter ça, une semaine de ski à Sun Valley. Seulement voilà, ce qu’elles n’avaient pas prévu, c’est d’y retrouver Nate et Georgie, sa cinglée de petite copine, ainsi que l’ignoble Chuck Bass… coups bas, potins, cuites et rebondissements en perspective ! Sans compter Erik, le sublimissime grand frère de Serena qui, Olivia en est certaine, sera l’homme avec lequel elle franchira le pas… y a plus qu’à ! Serena et Olivia vont-elles rester copines ? Serena va-t-elle enfin trouver le grand amour ? Le couple Nate et Georgie va-t-il résister aux multiples frasques de Georgie ? Vanessa et Dan vont-ils faire la paix ? Gossip Girl ouvre l’œil, les deux même ; elle vous dira tout…
La chaîne
Le pays vénérait Muller. Il était le visage qui, chaque soir à vingt heures, annonçait la couleur du jour. lis étaient nombreux à la télévision à critiquer Marcel Muller. Son succès indisposait comme souvent en pareil cas. Il attisait les jalousies. Mais, pour les vrais professionnels et le publie, Marcel Muller était un homme qui connaissait et possédait à merveille son m’étier: une réelle institution. Puis il y eut Mai 1968: les grèves, les meetings, les défilés… En proie à une folle exaltation, Muller vivait, croyait-il, les plus beaux moments de sa vie. Ces quelques heures de pure ivresse, il allait pourtant les payer cher, très cher… Dans La Chaîne, son premier roman, Michel Drucker met en scène la Télévision, ses luttes féroces et ses passions; un milieu qu’il connaît parfaitement depuis plus de vingt ans.
Coup de théâtre
Pour Jake, il n’y a aucun doute : c’est bien Lucas qui a causé la mort de son frère. Deux ans auparavant, Lucas conduisait, probablement ivre, et Wade, le frère de Jake a été tué dans le terrible accident. Jake cherche oubli et réconfort dans les bras de Zoé. Puis de Claire. En vain…
Une vie de rêve
Comment Lisa, Londonienne branchée, en était-elle arrivée là? Adieu sa promotion au prestigieux magazine Manhattan à New York, un tout autre défi l’attend à Dublin! Dans des bureaux miteux, sans téléphone portable, avec une équipe complètement « out », elle doit créer une nouvelle revue féminine en Irlande: Colleen. Chic et sexy si possible. Un cauchemar éveillé dans lequel la rédactrice adjointe qu’elle découvre sur place – Ashling, Irlandaise cultivant la platitude et un goût prononcé pour le tarot et l’astrologie – hante ses nuits. Ashling qui, elle aussi, rêve d’une autre vie, celle de sa meilleure amie Clodagh par exemple, apparemment aux anges avec son package mari-enfants-maison. Un équilibre bien fragile qui va cependant voler en éclats lorsque le prince charmant, qu’elles attendent tant, va enfin arriver mais semer la zizanie…
Calendar girl – Mai
Le mois de mai est chargé en émotion. Avant de s’envoler pour son nouveau job, Mia passe à Las Vegas où elle rencontre le petit ami de sa soeur lors d’un dîner très officiel chez les parents du jeune homme. Les tourtereaux annoncent leur intention de s’installer ensemble et de se marier. Mia a un peu de mal à digérer la nouvelle. C’est à Hawaï que nous la retrouvons. Elle est engagée comme mannequin pour une célèbre marque de maillots de bain. Angel D’amico veut prouver qu’on peut être belle même si on ne fait pas une taille 34. Il a créé une nouvelle ligne pour les filles ayant des formes, et Mia est son mannequin vedette.
En arrivant dans ce lieu paradisiaque, Mia découvre son partenaire mannequin, Tai Nikko, dont le corps musclé et les tatouages tribaux la font immédiatement fantasmer. Son séjour sur l’île risque de ne pas être de tout repos, d’autant qu’elle attend l’arrivée de sa soeur et de sa meilleure amie qui viennent la rejoindre pour une semaine de vacances.
Rencontre du deuxième type
La méthode Wyman… Un best-seller qu’on s’est arraché, une émission de radio qui bat des records d’audience et fait la gloire de son auteur, Lynn Wyman. Mais en quoi consiste cette fameuse méthode ? À enseigner aux hommes, ces handicapés de la parole, à communiquer avec les femmes ! Forcément, une championne du dialogue se doit de nager dans la félicité conjugale. Mais quand Lynn divorce, sa belle théorie s’écroule. En quête de crédibilité auprès du public, elle se met donc à la recherche d’un client célèbre susceptible de redorer son blason. Elle choisit Brandon Brock, génie des affaires bien connu pour son machisme. Lynn se donne six mois pour transformer le lion en agneau. Tout un programme ! Seul petit problème : elle ne connaît pas encore l’animal…
Les mésaventures de Miranda
Miranda travaille pour le coiffeur le plus en vogue de Londres. Ses cheveux en ont vu de toutes les couleurs, elle est enjouée, optimiste et … un brin cœur d’artichaut. Miranda s’éprend successivement de Greg (sans savoir qu’il est le mari de Chloé), de Miles Harper et enfin de Danny Delancey, qu’elle pense être SDF acceptant ses aumônes, alors qu’il n’est que journaliste réalisant un reportage sur les exclus.