
Le pire est à craindre car M le maudit a profité de l’ouverture du rayon de lune pour grandir et passer dans l’autre monde, celui des humains. L’ignoble créature mesure maintenant deux mètres quarante et elle est bien décidée à conquérir ce nouveau monde. Devant l’ampleur du danger, Arthur et ses amis vont exploiter toutes les astuces, tirer profit des situations les plus inattendues et tout faire pour déjouer l’effroyable plan de Maltazard. Mais est-ce que cette cause n’est pas perdue d’avance lorsque l’on ne mesure que deux millimètres ?
Le pire est à craindre car M le maudit a profité de l’ouverture du rayon de lune pour grandir et passer dans l’autre monde, celui des humains. L’ignoble créature mesure maintenant deux mètres quarante et elle est bien décidée à conquérir ce nouveau monde. Devant l’ampleur du danger, Arthur et ses amis vont exploiter toutes les astuces, tirer profit des situations les plus inattendues et tout faire pour déjouer l’effroyable plan de Maltazard. Mais est-ce que cette cause n’est pas perdue d’avance lorsque l’on ne mesure que deux millimètres ?
L’homme de Nazareth a-t-il survécu à la crucifixion ? Le tombeau vénéré à Srinagar, au Cachemire, depuis le 1er siècle, serait-il sien ? Partant de ces hypothèses – étayées par de longues années de recherches, dont les notes rendent compte de façon rigoureuse – Gerald Messadié nous raconte ici, sous la forme d’un roman foisonnant de personnages et de péripéties, le voyage qui conduit Jésus vers le nord de l’Inde, au contact de civilisations oubliées ou méconnues, de traditions religieuses de toutes sortes – mithraïsme, bouddhisme, hindouisme … Cependant que Saül parcourt l’Empire romain, édifiant une Eglise dévorée par l’appétit du pouvoir, Jésus observe les mille et un visages de la foi humaine. Loin des fanatismes et des anathèmes, son message prône une spiritualité faite de tolérance et d’ouverture à la vie.
Au-delà de l’impossible
L’extraordinaire au service de la science
Et si nous avions la preuve absolue que la conscience, après la mort, continue à transmettre des sentiments et des informations ? Et si cette preuve nous était apportée par les deux plus grands génies de la science ? C’est l’incroyable aventure dans laquelle s’est trouvé plongé Didier Van Cauwelaert, suite au succès des deux tomes de son Dictionnaire de l’impossible.
Avec ses enquêtes minutieuses, tout son humour, sa passion du merveilleux et sa distance critique, Didier Van Cauwelaert nous livre une aventure à couper le souffle. Un véritable jeu de piste qui nous entraîne du savoir sans fin des civilisations disparues aux dernières découvertes de la physique, du mode d’emploi de l’espace-temps aux secrets d’une énergie inépuisable, non-polluante et gratuite qui, demain, pourrait être mise à la disposition de l’humanité.
C’est toute notre vision du monde et de l’avenir qui bascule enfin dans le sens de l’espoir, au fil des confidences et des révélations en provenance (apparente) d’Albert Einstein et Nikola Tesla – deux esprits toujours libres que ni la censure des vivants ni le silence de la mort n’auront réussi à faire taire.
672 PAGES – « Un président ne devrait pas dire ça. » Cette phrase, François Hollande nous l’a lâchée, un jour d’exaspération. Il s’agaçait, alors, de voir la presse ausculter de trop près sa relation avec ses femmes, Ségolène, Valérie, Julie. Nous avons passé cinq années dans le sillage du chef de l’État, en sa compagnie, sans conseiller, sans témoin. Juste lui et nous. Avec une double exigence : pas de langue de bois, encore moins de propos « off the record ».
C’était la condition impérative. Pas de relecture, non plus, de ses « confessions », évidemment, et le recueil de confidences de ses proches : Manuel Valls, Bernard Cazeneuve, Stéphane Le Foll. L’idée, née en 2011, était d’écrire la suite de Sarko m’a tuer, livre dans lequel nous décrivions un pouvoir sarkozyste flirtant avec la ligne jaune. Hollande avait juré qu’il prendrait le contre-pied de son meilleur ennemi, encore fallaitil le vérifier.
Pour cela, nous avons plongé au coeur du pouvoir élyséen, exploré la face cachée de la présidence. Ou plutôt du président. Nous l’avons confronté à ses contradictions, questionné sur sa vie privée, sa politique économique, ses promesses non tenues, sa vision de l’islam, de l’extrême droite, des écologistes, de Macron. Et de Sarkozy bien sûr. Une immersion inédite dans le cerveau d’un homme de pouvoir qui s’est confié avec une franchise parfois déconcertante, revisitant les moments forts d’un quinquennat aux allures de chemin de croix, dont nous révélons les secrets.
Ni censure, ni autocensure. Jamais un responsable politique, a fortiori un président de la République, ne s’était livré avec une telle liberté de ton. Plusieurs fois, il nous a dit : « Il se trouve que je suis président. » Comme s’il n’y croyait pas. Le président « normal » a accouché d’une présidence anormale. Il n’aurait pas dû « dire ça » ? Pas sûr. En tout cas, nous, nous devions l’écrire.
L’Europe vieillit et se dépeuple.L’Afrique déborde de jeunes et de vie.Une migration de masse va se produire.Son ampleur et ses conditions constituent l’un des grands défis du XXème siècle.
L’Union Européenne compte aujourd’hui 510 millions d’habitants vieillissants ; l’Afrique 1’25 milliard, dont 40 pour cent ont moins de 15 an. En 2050,450 millions d’Européens feront face à 2’5 milliards d’Africains. D’ici à 2100, 3 personnes venant au monde naîtront au sud du Sahara.
L’égoïsme nationaliste et l’angélisme humaniste sont uniment dangereux. Guidé par la rationalité des faits, cet essai de géographie humaine assume la nécessité d’arbitrer intérêts et idéaux
Hush, hush
Vendu plus d’un an avant sa sortie dans plus de vingt pays, Hush, Hush nous entraîne au cœur d’un conflit millénaire : celui des anges déchus contre les Nephilim, qui sont à la fois anges et humains. Dans la ville brumeuse de Portland, Nora tente de mener une vie ordinaire depuis la mort violente de son père quelques mois plus tôt. Lors d’un cours de biologie, elle fait la connaissance de Patch, qui vient d’arriver en ville. Il est séduisant, mystérieux, toutes les filles en sont folles, mais la vie de Nora est déjà bien trop remplie. Comment Patch peut-il en savoir autant sur son compte ? Pourquoi se retrouve-t-il toujours sur sa route quand elle cherche à l’éviter ? Alors que les deux adolescents se rapprochent, Nora prend peur. Un inconnu masqué attaque sa voiture, sa chambre est fouillée, mise à sac ; et quand elle appelle la police, tout est miraculeusement rentré dans l’ordre. Sans le savoir, Nora est devenue l’objet de la guerre qui agite les anges déchus et les Nephilim. Et en tombant amoureuse de Patch, elle va découvrir que la passion peut être fatale.
Conte cruel
Issu d’un milieu modeste, le milliardaire britannique Sir William Benedict se remet difficilement du suicide de son poulain, Andrew Maynard, jeune député du Parti Conservateur. Surtout lorsque les médias s’acharnent sur l’homme d’affaires en lui inventant une vie de débauche.
Considéré comme un parvenu, il est banni par la Jet Set et l’aristocratie. Sa rencontre avec Justin Chalmers, l’ancien amant d’Andrew, va faire basculer le cours de sa vie.
Ce jeune homme, à la beauté du Diable, le convainc de mettre sur pied une vengeance sans appel. Benedict, attiré comme un aimant par la personnalité et la perfection physique de Justin, s’apercevra trop tard qu’il est lui-même l’appât du séducteur qui forme avec sa soeur Laura un couple machiavélique et pervers. À moins que Benedict ne soit consentant…
Avec une intrigue bien ficelée, Lynda La Plante s’en donne à coeur joie en décrivant, comme le ferait un médecin légiste, les héros délétères et sulfureux de la high society. C’est cru… et cruel à souhait !
Chandelles noires
Dans les milieux des grands lycées privés anglais, où l’on jongle volontiers avec le sophisme, il arrive aussi qu’on jongle avec des objets contondants, meurtriers… Des élèves pareils à des volées de corbeaux ou des profs en robe professorale qui soupent aux chandelles, qui a poussé l’humour noir aussi loin?
Mlle Wren Heyden est très riche, mais vit en recluse. À presque trente ans, elle a perdu tout espoir de trouver l’amour. Alors pourquoi ne pas s’offrir un époux ? Justement, son nouveau voisin, Alexander Westcott, comte de Riverdale, a besoin d’argent. Sans détour, Wren lui met le marché en main : s’il l’épouse, il pourra user de sa fortune pour rénover son domaine et, en échange, il lui fera des enfants. À sa grande surprise, Alexander exige de lui faire la cour publiquement avant de la conduire à l’autel. Une épreuve terrible que Wren se décide à affronter, mais une passion inattendue va bousculer les termes de leur accord.
Le syndrome [E]
Un film mystérieux et malsain qui rend aveugle…
Voilà de quoi gâcher les vacances de Lucie Henebelle, lieutenant de police à Lille.
Cinq cadavres retrouvés atrocement mutilés…
Il n’en fallait pas plus à la Criminelle pour rappeler le commissaire Franck Sharko en congé forcé.
Deux pistes pour une seule et même affaire qui va réunir Henebelle et Sharko.
Des bidonvilles du Caire aux orphelinats du Canada, les deux nouveaux équipiers vont mettre le doigt sur un mal inconnu, d’une réalité effrayante et qui révèle que nous pourrions tous commettre le pire.
Ceux qui ne connaissent pas le syndrome [E] ne savent pas encore de quoi ils sont capables…
Moisson de sang
La petite ville d’Heptonclough devait être un havre de paix pour la famille Fletcher qui vient d’emménager à la lisière du cimetière. Mais ici, on n’apprécie guère les nouveaux venus. Et puis, un cimetière, voilà qui attise l’imagination des enfants. Surtout celle de Tom, le fils des Fletcher, qui assure qu’une petite fille l’épie entre les tombes… Le malaise augmente face au comportement curieux de certains habitants vis-à-vis de Millie, leur fillette de 2 ans. Il pourrait se transformer en paranoïa si les Fletcher avaient vent des mystérieuses disparitions de ces dernières années…
Malcolm Lowry (1909-1957) était un écrivain et poète britannique, surtout connu pour son roman « Sous le Volcan », considéré comme un chef-d’œuvre de la littérature anglo-saxonne du XXe siècle.
Sélection dans ce volume :
Sous le volcan / Sombre comme la tombe où repose mon ami /Lunar Caustic – Le Caustique lunaire / Ecoute notre voix, ô Seigneur / Choix de poèmes
Coule la seine
« Ton collègue blond est assez emmerdant mais je l’aime bien, et puis il est généreux. Il se pose des questions sans fond, il s’inquiète et ça fait le bruit des vagues. Toi en revanche, tu fais le bruit du vent. Ça se voit à ta manière de marcher, tu suis ton souffle. Ton ami blond voit une flaque. Il s’arrête, examine la chose et il la contourne, il prépare bien son affaire. Toi, tu ne vois même pas cette flaque mais tu passes à côté sans le savoir, au flair. Tu piges ? T’es comme un magicien… » Il a raison ce clochard, le commissaire Adamsberg est un véritable magicien. Trois nouvelles pour le prouver, trois enquêtes du commissaire, à Paris, là où coule la Seine. Contient : Salut et liberté ; La nuit des brutes ; Cinq francs pièce.
Cherokee
Georges Chave, né à Ivry-sur-Seine le jour de la bataille d’Okinawa, est domicilié à Paris dans le 11e arrondissement. Il vit de peu, meuble son existence d’une activité de bars, de cinémas, de voyages en banlieue, de sommeils imprévus, d’aventures provisoires ; écoute souvent des disques américains. L’un de ces disques lui manque, une version rare de Cherochee, qu’on lui a dérobé il y a dix ans. Tout cela n’est rien, mais il s’en contente jusqu’à ce que Véronique surgisse dans sa vie. Dès lors, Georges s’agite un peu. Il ne voulait pas grand-chose, pourtant : gagner assez d’argent pour offrir cette robe jaune à Véronique. Mais déjà elle l’a quitté. Et à peine rencontre-t-il une autre femme qu’elle aussi disparaît. Celle-là, Georges va la chercher partout, suivre ses traces jusqu’à la mer du Nord, cependant que tout le monde se lance à sa poursuite — policiers, voleurs, divers intermédiaires. Sait-il seulement pourquoi ? Le voilà seul comme un Peau-Rouge dans un jeu de piste truqué, sur le sentier d’une guerre qu’il n’avait pas songé à déclarer.
Les Fleurs du Mal
Avec Les Fleurs du Mal commence la poésie moderne : le lyrisme subjectif s’efface devant cette « impersonnalité volontaire » que Baudelaire a lui-même postulée ; la nature et ses retours cycliques cèdent la place au décor urbain et à ses changements marqués par l’Histoire, et il arrive que le poète accède au beau par l’expérience de la laideur. Quant au mal affiché dès le titre du recueil, s’il nous apporte la preuve que l’art ici se dénoue de la morale, il n’en préserve pas moins la profonde spiritualité des poèmes.
D’où la stupeur que Baudelaire put ressentir quand le Tribunal de la Seine condamna la première édition de 1857 pour « outrage à la morale publique et aux bonnes moeurs » et l’obligea à retrancher six pièces du volume – donc à remettre en cause la structure du recueil qu’il avait si précisément concertée. En 1861, la seconde édition fut augmentée de trente-cinq pièces, puis Baudelaire continua d’écrire pour son livre d’autres poèmes encore. Mais après la censure, c’est la mort qui vint l’empêcher de donner aux Fleurs du Mal la forme définitive qu’il souhaitait – et que nous ne connaîtrons jamais.
David et ses amis pensaient avoir vécu le pire mais, à EverWorld, le pire est toujours à venir¿ Après avoir sauvé Senna, que toutes les puissances maléfiques se disputent, les voici maintenant entraînés dans une guerre sanglante aux côtés de la déesse Athéna. Leur mission : libérer l’Olympe assiégée par Ka Anor. Le sort d’EverWorld est entre leurs mains. S’ils échouent, le «dévoreur de dieux» régnera en maître. Le cauchemar ne s’arrêtera-t-il donc jamais ?
Mauprat
« Il y avait la branche aînée et la branche cadette des Mauprat. Je suis de la branche aînée. Mon grand-père était ce vieux Tristan de Mauprat qui mangea sa fortune, déshonora son nom, et fut si méchant que sa mémoire est déjà entourée de merveilleux. » À l’aube de la Révolution française, dans une province reculée du Berry, Bernard de Mauprat est élevé dans la violence et la dépravation par son grand-père et ses oncles. Un soir, dans de sinistres circonstances, il fait la connaissance de sa cousine Edmée. Intelligente et volontaire, élevée dans l’esprit des Lumières, elle parvient à prendre son rustre cousin sous son aile. Commence alors un long apprentissage pour Bernard, qui devra s’éduquer et s’amender pour espérer, un jour, devenir digne d’Edmée. Tout à la fois saisissant portrait de femme, conte philosophique et roman d’éducation, Mauprat marque un tournant résolument socialiste et féministe dans l’œuvre de George Sand. Préface, notes et dossier de Marie Baudry.
Les filles qui mentent
Elma, ancienne inspectrice de la brigade criminelle de Reykjavik, pensait mener une vie paisible à Akranes, un petit village au nord de la capitale. Mais en Islande, la beauté des paysages masque souvent une réalité bien plus sombre. Quand le corps d’une femme est retrouvé dans un champ de lave Elma et son équipe se retrouvent chargées de l’enquête. Cela fait sept mois que cette mère célibataire a disparu, ne laissant qu’un simple mot d’excuses sur la table de la cuisine. Entre cruauté adolescente, préjugés de la petite ville et mensonges d’enfants qui portent les péchés de leurs parents, c’est le début d’une longue suite de secrets dissimulés par les hommes du passé qu’Elma devra dévoiler. Jamais les contrées froides et changeantes de l’Islande n’avaient abrité de révélations aussi troublantes. Née à Akranes en 1988, Eva Björg Ægisdottir vit à Reykjavik avec son mari et ses trois enfants. Elma, son premier roman, publié en France en 2021, est devenu un best-seller en Islande. Il a été récompensé du Blackbird Award, un prix créé par les romanciers Yrsa Sigurðardóttir et Ragnar Jónasson pour révéler de nouveaux talents du suspense islandais. Traduit de l’islandais par Jean-Christophe Salaün.
La traque
Un tueur dévoré par des pulsions incontrôlables. Un flic hanté par sa proie. Deux obsessions irrépressibles pour un chef-d’œuvre du thriller.
Août 1982. Phil Boudreau, détective de la brigade des mœurs de Seattle, est appelé en urgence dans une des banlieues de la ville. On vient de retrouver le corps d’une jeune femme dans la Green River. Les services de police présents sur les lieux ne lui demandent qu’une chose : identifier la victime, qui semble être une de ces jeunes prostituées que son travail l’amène à fréquenter. Boudreau la reconnaît et pense immédiatement à un suspect possible, Garrett Richard Lockman. Mais le rapport qu’il envoie à sa hiérarchie, dans lequel il fait état de ses soupçons, est enterré sans qu’il en connaisse la raison. Bientôt, les victimes se multiplient dans la Green River, presque toutes de jeunes prostituées de la ville. Mis à l’écart des investigations, Boudreau décide de mener seul une enquête clandestine qui va durer près de dix ans, au rythme de surprises et de rebondissements spectaculaires, jusqu’à une conclusion totalement inattendue. Face à lui, un tueur aussi manipulateur qu’insaisissable, le pire cauchemar d’une ville aux abois.
Inspiré par le tueur de la Green River, qui a fait près de cinquante victimes dans les années 1980, Roderick Thorp nous offre dans ce thriller aussi captivant qu’ambitieux l’une des figures du mal les plus fascinantes depuis Hannibal Lecter. Aussi sommes-nous très heureux, après Au-delà du mal de Shane Stevens et Il de Derek Van Arman, de vous faire découvrir ce chef-d’œuvre, publié en 1997 aux États-Unis, et inexplicablement inédit en France jusqu’aujourd’hui.
Chère George Sand
George Sand n’est que passions multiples et contradictoires : passion du travail et passion du plaisir qu’elle nomme pudiquement » un embrasement céleste « . Passion pour son fils, Maurice, et passion pour ses amants qu’elle considère comme autant d’enfants. Passion pour la liberté et passion pour l’esclavage. Passion des voyages qui l’entraînent en Italie ou en Espagne, et passion pour son refuge de Nohant. Passion pour les idées et pour les hommes, et, parfois, pour les femmes, quand cette femme, comme une Marie Dorval, incarne en sa personne le théâtre romantique.
Séduisante comme Natalie Barney, intrépide comme Alexandra David-Néel, cousine par alliance de ma chère Marie-Antoinette, George Sand avait tour pour me devenir également chère, et elle l’est devenue depuis que j’ai lu, en 1964, le premier volume de sa Correspondance éditée par Georges Lubin. Vingt-quatre ont suivi, et, de ces lettres, naissent des évidences qui détruisent bien des légendes !
Prisonniers du paradis
Un avion qui fait un amerrissage forcé avec à son bord des sages-femmes et des bûcherons – à proximité quand même d’une île – cela n’existe que chez Paasilinna. Voici les naufragés qui s’organisent, chacun retrouvant vite ses habitudes : les Finlandais distillent de l’alcool et ouvrent le « Café de la jungle ». Les Suédoises mettent sur pied un centre de planning familial – n’oublions pas qu’il y a vingt-huit hommes et vingt-six femmes échoués sur la plage. Une plage de sable blanc bordée de cocotiers et où finalement, entre chasse, pêche et culture, la vie ne va pas être désagréable du tout. Au point que certains n’auront aucune envie de retrouver la « civilisation » quand un navire américain s’approche et que son commandant veut évacuer les joyeux naufragés. Des problèmes aigus vont alors se poser et il faudra tout l’humour de Paasilinna pour tenter de les résoudre.
Les Naufragés de l’île Tromelin
L’île est le sommet émergé d’un vieux volcan sous-marin. Il s’est éteint il y a des millénaires. La lave a bouché l’orifice de sa cheminée. Comme il se trouvait à fleur d’eau, les coraux l’ont vite colonisé.
En 1761, un navire français transportant une cargaison clandestine d’esclaves s’échoue sur une île perdue de l’océan Indien. Blancs et Noirs devront cohabiter pour survivre jusqu’au départ, sur un bateau de fortune, de l’équipage blanc, jurant de revenir. Quinze ans plus tard, il ne reste que huit survivants. Que s’est-il passé sur l’île ? Pourquoi la France les a-t-elle abandonnés ? Comment cet épisode a-t-il ébranlé les consciences au point de déclencher le combat des Lumières pour l’abolition de l’esclavage ?
Albert Camus écrivait en 1953 dans ses Carnets : « Je demande une seule chose, et je la demande humblement, bien que je sache qu’elle est exorbitante : être lu avec attention. » Pour lui rendre justice, croiser sa pensée et son existence, saluer une vie philosophique exemplaire, j’ai souhaité écrire ce livre après l’avoir lu avec attention. » (M. Onfray) Pour mettre fin à une légende fabriquée de toutes pièces par Sartre et les siens, celle d’un Camus « philosophe pour classes terminales », d’un homme de gauche tiède, d’un penseur des petits Blancs pendant la guerre d’Algérie, Michel Onfray nous invite à la rencontre d’une œuvre et d’un destin exceptionnels. Né à Alger, Albert Camus a appris la philosophie en même temps qu’il découvrait un monde auquel il est resté fidèle toute sa vie, celui des pauvres, des humiliés, des victimes. Celui de son père, ouvrier agricole mort à la guerre, celui de sa mère, femme de ménage morte aux mots mais modèle de vertu méditerranéenne : droiture, courage, sens de l’honneur, modestie, dignité. La vie philosophique d’Albert Camus, qui fut hédoniste, libertaire, anarchiste, anticolonialiste et viscéralement hostile à tous les totalitarismes, illustre de bout en bout cette morale solaire.
Les Diamants de la guillotine
Dans peu de temps, l’Ancien Régime va s’effondrer. La monarchie, le couple royal exaspèrent le peuple et n’était-ce climat pré-révolutionnaire de haine, l’affaire du collier de la reine serait passée pour la plus plaisante des embrouilles.À la Cour, chacun sait que ce benêt de cardinal de Rohan, grand seigneur richissime, soupire pour Marie-Antoinette. Avec la complicité d’un faux mage et vrai gredin nommé Cagliostro, une aventurière de haut vol lui suggère l’idée d’un cadeau, une parure de diamants d’une valeur inestimable. À ce prix, la reine ne saurait refuser ses faveurs. Rohan se précipite dans le guet-apens. Le pigeon ne peut alors imaginer la mascarade qu’on lui prépare?Cette farce tournant au scandale qu’aucun romancier n’aurait pu imaginer, Pierre Combescot la réinvente avec le style malicieux et crépitant qui enchante ses lecteurs.
Le Concile de pierre
Diane Thiberge est un drôle d’animal : grande, belle, blonde, elle a été, adolescente, victime d’une horrible agression. Résultat : elle est maintenant solitaire, championne en arts martiaux et spécialiste du comportement des animaux prédateurs.
À 29 ans, pour sortir de sa citadelle, elle décide d’adopter dans un orphelinat en Thaïlande, un petit garçon de cinq ans. Lu-Sian, dit Lucien, va changer sa vie… pour le meilleur et pour le pire !
Suite à un accident de voiture qui laisse Lucien cliniquement mort, des meurtres vont se succéder autour de Diane. Peu à peu, les contours d’une terrifiante machination se font jour et vont entraîner Diane jusqu’en Mongolie, dans une ethnie aux étranges pouvoirs. Tout se jouera au centre d’un cercle de pierre témoin d’atroces expériences…
La fille sans visage
Hoffman, New Jersey, une petite ville paisible, une communauté bourgeoise. Lorsque l’on apprend que le très estimé et séduisant docteur Avery a poignardé sa femme, c’est la stupeur. Rejeté par ses deux fils, il ne trouve de soutien qu’auprès de Nina, sa fille de seize ans, convaincue de son innocence. Quinze ans plus tard, libéré sur parole et décidé à retrouver le coupable, il revient à Hoffman. Mais la ville est-elle prête à l’accueillir, à lui pardonner ? Armée de ses seules certitudes, Nina n’a d’autre choix pour aider son père que d’explorer un passé familial douloureux. Tandis que la jeune femme s’approche de la vérité, les secrets du voisinage se dévoilent un à un. Et la mort frappe à nouveau.
Vérité des émotions, intrigue menée de main de maître…
Un très grand thriller où les instincts les plus noirs, les passions les plus féroces se dissimulent derrière les apparences les plus anodines. jamais Patricia MacDonald n’aura autant mérité son titre de reine du suspense psychologique.
Le ragoût du septuagénaire
L’enfance, Los Angeles, le vin, les bistrots, la solitude, le sexe, les rêveries, la vie désaxée, chaotique, triviale, tour à tour comique et tragique : tels sont les thèmes que l’on retrouve dans ce livre, le dernier publié par l’auteur de Pulp et du Journal d’un vieux dégueulasse, mort en 1994. Récits et nouvelles en prose alternent avec des poèmes aux rythmes saccadés. Les personnages sont les copains de saoulerie, les femmes, les serveuses, les employés, toute une humanité banale que l’écrivain, par-delà ses provocations et ses outrances, n’a jamais cessé de regarder, de comprendre, d’aimer à sa façon.
Le pays des marées
À l’embouchure du Gange, le pays des marées cisèle terre et mer. C’est au cœur de cette région sauvage et hostile que se rencontrent un homme d’affaires, un modeste pêcheur et une étudiante américaine ; trois destins étrangement liés, trois visages subtils de l’Inde, lancés à la découverte de cette jungle indéchiffrable des rapports humains … « Des personnages aux prises avec l’inconnu, un safari aux allures de quête initiatique, des fracas de déluge mêlés aux douces élégies de Rike, tout cela se télescope sous la plume d’un écrivain au long cours, qui frotte les légendes de sa terre natale aux flamboiements d’une prose enchantée. »
La lune et le miroir
» Ecoutez, écoutez la très belle histoire de l’étranger qui fut notre hôte et notre roi… Il arriva chez nous juste avant le soir, et chez nous le soir ne dure que très peu de temps. Il était jeune, mince, vêtu de kaki comme un soldat. Il ne parlait pas, il ne riait pas. Ses yeux avaient toujours l’air de chercher ailleurs… Qui aurait pu savoir la suite ? Et qui, quand il jette un caillou dans un puits, peut savoir s’il réveillera le serpent qui y dormait ? «
La chaussée des Merry Men
Terribles brisants aux abords de l’île d’Aros, les Merry Men sont un piège redoutable pour les navires en perdition. On raconte qu’un vaisseau de l’Invincible Armada s’est échoué sur ces récifs battus par une mer démontée. Charlie, un jeune Écossais en vacances à Aros, décide de retrouver l’épave de l’Espirito Santo et son trésor englouti… Un magnifique roman par l’auteur de L’Île au trésor.
Un cri sous la glace
AVEZ-VOUS DÉJÀ PERDU LA TÊTE PAR AMØUR ?
Emma, jeune Suédoise, cache un secret : son patron Jesper, qui dirige un empire de mode, lui a demandé sa main. Mais il ne veut surtout pas qu’elle ébruite la nouvelle.
Deux mois plus tard, Jesper disparaît sans laisser de traces et l’on retrouve dans sa superbe maison le cadavre d’une femme, la tête tranchée. Personne ne parvient à l’identifier.
Peter, policier émérite, et Hanne, profileuse de talent, sont mis en tandem pour enquêter. Seul problème, ils ne se sont pas reparlé depuis leur rupture amoureuse dix ans plus tôt. Et Hanne a aussi un secret : elle vient d’apprendre que ses jours sont comptés.
Dans un Stockholm envahi par la neige, un double récit étourdissant prend forme. Chaque personnage s’avère cacher des zones d’ombre. À qui donc se fier pour résoudre l’enquête ?
« Un thriller captivant sur les aspects les plus sombres de l’amour. »
« Un tour de force qui catapulte Camilla Grebe parmi les meilleurs auteurs de polars nordiques. »
« En lisant les évangiles, je découvre un psychodrame. Les mots mêmes avec lesquels ils sont racontés, la sélection des phrases, le choix de certains thèmes peuvent être entendus d’une autre manière depuis la découverte de l’inconscient et de ses lois par Freud. Les découvertes actuelles de la psychanalyse, dialectique et dynamique de l’inconscient, sont illustrées par ce psychodrame qu’on nous relate. A l’élaboration des évangiles président, entre autres, les lois de l’inconscient de Jésus, des rédacteurs et des premiers auditeurs. Ces lois font partie intégrante de la structure de ces récits. Pourquoi ne pas aborder leur lecture avec ce nouvel outil : la psychanalyse ? »
Les lieux infidèles
Au cours d’une vie, seuls quelques instants sont décisifs. L’existence de Frank Mackey bascula par une nuit de décembre 1983. Il avait dix-neuf ans et attendait Rosie Daly au bout de sa rue, à deux pas du halo brumeux et jaune du réverbère. L’air était froid comme du verre, chargé d’un délicieux parfum de houblon brûlé venu de la brasserie Guinness. Ils avaient prévu de fuir ensemble leur quartier natal dublinois, pour vivre d’amour et de musique à Londres. Mais cette nuit-là, Frank patienta en vain. Rosie ne le rejoignit pas.Vingt-deux ans plus tard, devenu flic spécialisé dans les missions d’infiltration, Frank vit toujours à Dublin. Il a coupé les ponts avec sa famille et n’a jamais eu de nouvelles de son premier amour. Puis un jour, sa sœur l’appelle, affolée : on a retrouvé la valise de Rosie dans un immeuble désaffecté de Faithful Place. Forcé de revenir chez les siens, Frank revisite son passé, ses blessures de jeunesse, et toutes ses certitudes : Rosie est-elle jamais partie ?
Le code Twyford
Steven Smith, condamné pour braquage, vient de terminer une longue peine de prison. Ne sachant ni bien lire ni écrire, il enregistre ses pensées sur un téléphone portable afin de progresser dans sa quête. Sa quête ? Déchiffrer le code Twyford, inventé par une écrivaine de littérature jeunesse des années quarante, Edith Twyford. C’est un besoin impérieux, presque vital. Pour l’aider, Steven peut compter sur quatre amis avec qui il a partagé à l’époque du collège un événement qui a changé le cours de leur vie. Rapidement, il devient évident qu’Edith Twyford n’était pas seulement un « simple » écrivain. Le code Twyford a un grand pouvoir, et Steven n’est pas le seul à essayer d’en percer les secrets. Ode au pouvoir des mots et à la littérature, Le Code Twyford est un thriller qui se savoure avec délectation.
En bas, les nuages
Sept récits liés par un fil narratif : comme un détail détaché d’une photo, c’est un fait anodin dans l’un qui déclenchera le suivant. Marc Dugain suit sept hommes vivant aujourd’hui, en Dordogne, au Maroc, aux États-Unis ou dans une île lointaine. Les uns sont cyniques, les autres doux et rêveurs, mais tous sont plongés dans les eaux troubles de la vie quotidienne. Ils surnagent, ils s’adaptent, ils essayent de s’en sortir. Tous perdants ? Dugain ne nous éclairera pas là-dessus. Il choisit de raconter, tout simplement raconter, et son art de la mise en scène nous surprend à chacune de ces histoires.
Lorsque, en 1876, Robert Louis Stevenson rencontre Mrs. Osborne, une Américaine de trente-cinq ans, séparée de son mari et mère de deux enfants, c’est le coup de foudre immédiat.
Cette jeune femme joyeuse, sauvage, qui a derrière elle le passé rude et mouvementé d’une pionnière de l’Ouest, incarne aux yeux du jeune Écossais un nouvel idéal féminin. Entre ces deux êtres passionnés naît un amour extraordinaire, qui défiera les conventions et les frontières, de l’Angleterre à la Californie, jusqu’aux lointaines îles Samoa.
Biographie à la fois fidèle et romancée, fruit d’une enquête de cinq années, le Fanny Stevenson d’Alexandra Lapierre retrace la vie hors du commun d’une femme résolument moderne, douée d’une volonté de fer et qui, muse et compagne d’un de nos plus grands écrivains, est devenue une légende à elle seule.
La violoniste d’Auschwitz
À Auschwitz, chaque jour est un combat pour survivre. Alma a le matricule 50381, un nombre tatoué à l’encre bleue sur sa peau. Comme des milliers d’autres, elle est enfermée et séparée de ceux qu’elle aime. Cette réalité ne pourrait pas être plus lointaine de la vie d’avant pour Alma. Star de l’Orchestre Philarmonique de Vienne, ses performances de violoniste ont envoûté les amateurs de musique classique. Nièce de Gustav Mahler, fille d’un violoniste célèbre, elle a même fondé en 1932 un orchestre de femmes. Mais quand les Nazis ont envahi l’Europe, personne n’a pu la sauver… Dans son malheur, sa chance va être d’être reconnue par l’une des chefs nazis du camp, qui va lui imposer de monter et diriger un orchestre de femmes pour le bon plaisir des SS. Au début, Alma refuse, mais elle réalise rapidement le pouvoir offert par sa position : elle peut sauver des jeunes filles d’une mort certaine. C’est ainsi qu’Alma va rencontrer Miklos, un pianiste talentueux. Au milieu du désespoir, ils vont connaître la joie des répétitions, des notes, et des concerts qu’ils donnent côte à côte – tout en priant que le cauchemar cesse un jour. Mais à Auschwitz, l’air est contaminé par la mort, et la tragédie est la seule certitude…
Lancelot le Chevalier à la Charrette
A partir de 11 ans – À la cour du roi Arthur, alors que la fête bat son plein, Méléagant le maudit, sème encore une fois la peur et la désolation : la reine Guenièvre est enlevée.Sera-t-elle condamnée à passer le reste de ses jours au « pays dont on ne revient jamais », comme tant d’autres sujets de Logres, enlevés avant elle ?C’est compter sans le courage de Lancelot qui se lance dans une quête éperdue. Honni par les passants pour être monté dans la charrette de l’infamie, trahi par le nain maléfique, séquestré par son ennemi, parviendra-t-il à ramener parmi les siens la reine à laquelle il a toujours accordé un dévouement sans limites ?
Avec 32 pages POUR EN SAVOIR PLUS
Du côté de Castle Rock
Quitter l’Écosse pour gagner la terre de toutes les promesses : c’est le rêve de la famille Laidlaw qui abandonne la vallée pauvre d’Ettrick et son existence étriquée pour rejoindre les plaines du Canada. Là, ils devront reconstruire leur univers, travailler dur, s’intégrer et s’inventer une nouvelle identité. Deux siècles plus tard, Alice Munro se lance sur les traces de ses ancêtres.
« Et cette nuit de l’an 1818 nous avons perdu l’Écosse de vue. »
« Tout se passe comme si Munro nous livrait, sans crier gare, la généalogie de sa propre vocation. »
Yvain le Chevalier au lion
A partir de 12 ans – En forêt de Brocéliande, il existe une fontaine magique qui déclenche d’effroyables tempêtes lorsqu’on renverse son eau sur le perron qui l’entoure. À la cour du roi Arthur, Yvain, jeune chevalier fougueux, décide d’affronter Esclados le Roux, le seigneur qui protège cet endroit. Il s’y rend et blesse gravement son adversaire qui prend la fuite. Yvain le poursuit et se trouve pris au piège, pourchassé à son tour par les gens du château désireux de venger leur maître. Comble de l’infortune, la jeune femme dont il tombe amoureux est Laudine, la veuve du chevalier vaincu ! Comment Yvain va-t-il se tirer de ce mauvais pas ? Heureusement, dans ses aventures, il pourra compter sur l’aide de Lunette, une demoiselle au service de Laudine, ainsi que sur la fidélité de son lion.
Rêves d’étoiles
« Notre Terre est bien petite et ne nous paraît grande que parce que nous sommes des microbes grouillant à sa surface. Si nombreux que nous pouvons la mettre en péril… Dans ces conditions, le citoyen du monde est bien facile à imaginer. Ce n’est ni un cosmonaute, ni un astronaute. C’est tout simplement un être humain qui a la vision relative de l’immensité et du détail, la vision d’une Terre où une main, un pied maladroits peuvent, dans leurs actions, entraîner des conséquences bien plus terribles que ne le suppose le microbe propriétaire de ce pied ou de cette main… » Grâce à une relation de longue date entre Jean-Loup Chrétien et Catherine Alric, cet ouvrage relate, d’une façon nouvelle et singulière, l’expérience de l’air et de l’espace à travers toute une série de questions posées par la comédienne à l’astronaute. Soutenue par sa connaissance du milieu des enfants, Catherine Alric soulève des interrogations qui relèvent aussi bien du rêve que du réalisme et s’adressent aux plus jeunes comme aux plus avertis. Jean-Loup Chrétien s’implique plus fortement dans son activité de conférencier, dont le but est de débattre sur l’avenir de l’homme dans l’espace et de participer aux grandes discussions sur le devenir de notre planète.
Le sexe réinventé par le genre
Le genre ne fait pas qu’interroger l’identité sexuelle, il ouvre à la création du sexe dans la cure analytique. L’auteur rend compte des enjeux cliniques qui lui sont liés. Cet ouvrage est une invitation à suivre l’introduction du genre dans le champ psychanalytique, sur le plan théorique et clinique. En ouvrant les voies de l’inconscient, Freud a commencé de faire circuler des savoirs sur le sexuel qui ne cessent de produire leurs effets : le genre apparu dans les années 1950 en serait un parmi d’autres. Quels maniements du genre sont rendus possibles et repérables à partir des élaborations théoriques de Freud et de Lacan ? L’auteur questionne les rapports de l’analyste avec son genre et son sexe. Ils deviennent le moyen de décrire des manœuvres techniques dans la cure analytique, quand l’analyste peut endosser certaines fonctions propices à des nouvelles créations psychiques.
La Scène des souvenirs
2011. La célèbre actrice Laurel Nicolson se rend dans le Suffolk, au chevet de sa mère âgée. Dans la ferme de son enfance, la comédienne est assaillie par les souvenirs, et plus particulièrement par les images d’un après-midi d’été étouffant, cinquante ans auparavant. Partie se réfugier dans une cabane perchée dans les arbres afin de rêvasser tranquillement, Laurel, alors adolescente, avait vu sa mère poignarder un inconnu. Un événement que personne n’avait évoqué par la suite. Hantée par ce drame resté secret, Laurel décide de plonger dans le passé de sa famille. Elle trouve dans le grenier une photographie datant de la Seconde Guerre mondiale qui lui révèle l’existence d’une certaine Vivien…
Du sang sur le green
Le destin d’un golfeur professionnel tient à peu de chose. Une victoire dans un tournoi majeur et il entre dans la légende. Une Seconde place, et il tombe dans l’oubli. Jack Coldren ne le sait que trop bien : depuis 23 ans, il ne pense qu’à cet US Open qu’il a laissé filer alors qu’il menait confortablement à l’attaque des trois derniers trous. Un mauvais coup et sa vie a basculé. Le doute, la dépression. Une carrière brisée.
Mais cette Semaine-là, tandis que la compétition se tient sur le parcours qui l’a vu sombrer, il semble enfin en passe de vaincre ses démons. Seulement, tout dérape à nouveau. Son fils est kidnappé dans des circonstances mystérieuses. Son avance se met à fondre. Et Myron Bolivar, lui, commence à flairer le scénario Suspect. Chargé d’enquêter sur cet étrange enlèvement, l’agent sportif découvre un nœud inextricable d’intérêts croisés, de vieilles rancœurs et de conflits obscurs en marge des fairways.
La nuit de Geronimo
À peine réinstallée dans la maison de son enfance, Philippine Domeniac reçoit un email étrange : Geronimo n’a tué personne, mais qui a tué Geronimo ? Geronimo était le surnom de son père, un précurseur des recherches en biologie moléculaire, qui s’est suicidé quelque vingt-quatre ans auparavant. La police ne pouvant rien faire, elle engage Louise Morvan pour débusquer l’expéditeur anonyme. Une affaire bien anodine, pourtant l’enquête tourne au cauchemar : un suspect est retrouvé mort après avoir été torturé, tandis que Louise est filée sans répit par un certain Dotko qui par ailleurs multiplie les altercations avec Hadrien Domeniac, P-DG d’un laboratoire de génie génétique. Adolescence à la dérive, drogue, OGM, l’auteur dresse un tableau aux rythmes exacerbés des maux de l’époque. Les dialogues s’entrechoquent, les retournements de situations tourneboulent le lecteur. Dominique Sylvain avait » abandonné » Louise Morvan pour nous faire connaître le duo Lola Jost-Ingrid Diesel – notamment dans Passage du Désir (Prix des Lectrice ELLE 2005). La directrice de Morvan Investigations émerge de cette Nuit de Geronimo mûrie, plus humaine, tout en intuition et et en introspection.
Dans « Je ne suis pas un serial killer », le jeune John Wayne Cleaver était la proie de pulsions effrayantes et redoutait de devenir un tueur en série. Aujourd’hui il n’a plus de doutes : un assassin, qu’il a surnommé Mr. Monster, sommeille en lui, susceptible de se réveiller à tout instant. Ce qui, étrangement, n’a pas que des mauvais côtés. Sans Mr. Monster John n’aurait jamais pu débarrasser sa petite ville du tueur qui y sévissait. Mais à présent il n’est plus du tout sûr de pouvoir maîtriser son côté obscur. D’autant qu’autour de lui nombreux sont les importuns qui mériteraient d’avoir affaire à Mr. Monster. Sans compter ces nouveaux cadavres qui apparaissent aux quatre coins de la ville et cet inspecteur du FBI qui commence à sérieusement le suspecter d’être impliqué dans les meurtres. Il va ainsi devenir de plus en plus difficile de ne pas laisser les rênes à ses démons. Plaisir coupable auquel il serait tragique de prendre goût…
Dan Wells dynamite de nouveau tous les clichés du thriller pour nous offrir une seconde nuit blanche aux côtés d’un des monstres les plus attachants qu’il nous ait été donné de rencontrer depuis longtemps.
