Catherine (6) – Piège pour Catherine
Alors qu’Arnaud, seigneur de Montsalvy, s’en va fièrement par un matin glacial sur son noir destrier, accompagné de ces chevaliers, vers Paris et sa libération des Anglais,il se sentit enjoué en pensant au futur combat. Ni lui ni Catherine n’aurait imaginé que bientôt Catherine devrait faire face seule à de plus graves problèmes. Sachant Arnaud parti, une bande de routiers, les d’Apchiers, assiègent le château de façon impitoyable. Alors que la ville arrive à repousser l’attaque, la dame de Montsalvy découvre qu’elle devra compter sur la ruse de Béralt d’Apchier. Lorsqu’il envoie l’un de ses fils à Paris pour voir Arnaud et accuser faussement Catherine d’adultère et de trahison. Catherine sait que pour sauver son mariage, elle doit s’échapper de Montsalvy et aller elle-même à Paris. La passion dévorante de Catherine pour Arnaud l’aide à surmonter chaque adversité,chaque revers de fortune désespéré. Mais son amour pour lui va devoir tenir bon quand elle affronte les atrocités de guerre, la torture et le désespoir et… qu’Arnaud y participe.
Automne 1922… Quelques mois plus tôt, le prince Morosini – expert en joyaux anciens – a été contacté par le mystérieux Simon Aronov surnommé le « Boiteux de Varsovie ». Celui-ci lui a confié une mission périlleuse: retrouver quatre pierres précieuses dérobées lors du pillage du Temple de Jérusalem… La tradition veut que, regroupées, elles permettent aux enfants d’Israël de retrouver leur terre. Après avoir découvert l »Étoile bleue », le prince embarque pour l’Angleterre où serait la « Rose d’York », un fabuleux diamant dont la trace s’est perdue depuis plusieurs siècles. Commence alors une course folle semée d’embûches. Des ruelles sordides de l’East End aux somptueux manoirs de l’aristocratie, ils sont nombreux à convoiter la pierre précieuse, et ses adversaires sont prêts à tout pour contrer les projets du Boiteux.
Marianne – 4 – Toi, Marianne …
Adorée naguère par l’Empereur, obligée de contracter un mariage de convenance avec un prince italien, Marianne sait désormais que son cœur et que son destin sont à jamais liés à Jason Beaufort, l’aventurier des quatre mers, l’homme qui risqua sa vie pour elle. Toujours pourchassée, dans des circonstances tragiques, Jason lui donne rendez-vous à Venise. Un voyage dont Marianne rêvait comme d’une envolée vers le bonheur. Mais une fois de plus, c’est Napoléon et ses sombres menées diplomatiques qu’elle rencontre sur sa route, qui la conduit jusqu’à Constantinople, après un passage par les îles grecques. C’est là, au large de Cythère, que son amour est sur le point de faire naufrage. Jason est-il bien le preux chevalier auquel elle a donné sa vie ? Ce bonheur espéré, y a-t-elle droit sur cette terre ?
Pour calmer la colère jalouse de Saint Louis, Renaud des Courtilles reçoit l’ordre d’épouser Sancie de Valcroze. Malgré des débuts de vie conjugale difficiles, le couple finit par avoir un fils, Olivier. Au profond désarroi de ses parents, le jeune garçon demande à être templier. Comment le préserver de cette terrible prédiction de mort qui pèse sur l’ordre ? Le Temple, déjà chassé de Terre sainte, est désormais banni de France par un édit de Philippe Le Bel qui ne tolère plus la corruption de ses membres. Certains sont exécutés en place de Grève et l’assaut fomenté par quelques templiers n’y change rien. Tous n’ont plus que la fuite pour salut. Mais peut-être cette déchéance de l’Ordre n’est-elle qu’une manière de le rendre aux cœurs purs, dont Olivier serait l’emblème ?
En dépit de ses origines bâtardes, le jeune Thibaut de Courtenay ne doute pas de sa bonne étoile : il est l’ami et l’écuyer en titre du prince héritier Baudouin IV. Jamais la cour de Jérusalem n’avait connu un personnage royal d’une telle noblesse ! Dès le début de son règne, en 1176, le peuple entier l’aime et le vénère comme un saint. Seul son génie est capable de tenir en échec les furieux assauts de l’armée de Saladin contre les terres chrétiennes. Hélas, une lèpre ronge le corps de Baudouin depuis qu’il a neuf ans ; il dépérit et partage en secret son pouvoir avec Thibaut. Mais qu’arrivera-t-il si le fidèle compagnon est fait prisonnier par l’ennemi et que le fragile roi se retrouve seul à protéger Jérusalem et tous les saints trésors qu’elle abrite ?
L’amour en toutes lettres
A partir de 11 ans – Trouver l’amour avec un grand A ? Juliette adorerait ! Mais elle n’a que 13 ans. Et alors ? » Si la passion ne vient pas à moi, c’est moi qui irai à la passion ! » décide-t-elle. Et pour cela, elle est prête à tout : à harceler Cupidon par lettres, à faire une cure de films d’amour, à interviewer de parfaits inconnus, et même à provoquer les coups de foudre. Avec Juliette, l’amour n’a qu’à bien se tenir ! À moins qu’il ne se laisse pas faire..
Cigarettes
Une fille folle de haine pour son père, un escroc en assurances, des homosexuels sadomasochistes, des peintres, un critique d’art, un modèle, des amants, des maîtresses, des mères inquiètes, tels sont les personnages qui évoluent autour de la mystèrieuse Elizabeth, dans le New York des années 60.
Adieu Volodia
Au 58, rue de la Mare, dans le XXe arrondissement de Paris, vivent les Guttman et les Roginski. Fuyant l’horreur des pogroms, les deux couples sont venus, l’un d’Ukraine en 1919, l’autre de Pologne en 1921 et ont eu chacun un enfant : Maurice et Elsa. Ils sont travailleurs, chaleureux. Ils veulent oublier, s’intégrer et leur naturalisation les fait pleurer de joie. La vie est belle ! Très vite, pourtant, la montée sournoise de l’antisémitisme fait planer une drôle de peur et crée des problèmes de travail : Les années passent cependant avec des joies et des peines, mais l’histoire est en marche vers le cauchemar. Adieu Volodia. Une large fresque de la France de 1925 à 1945, avec ses faits divers, ses assassinats politiques, son Front populaire… Un merveilleux roman avec de nombreux personnages inoubliables, rempli d’anecdotes cocasses, d’humour, de peintures justes, d’émotions, de violences et de peurs, d’amour et de tendresse. L’humour et le drame s’enchevêtrent, l’horrible et le cocasse se côtoient. Un charme extrême opère. Oui, un superbe roman. Christine Arnothy, Le Parisien
Vol au-dessus d’un nid de coucou
Devenu un classique contemporain, le roman de Ken Kesey, paru en 1962, n’a rien perdu de sa puissance. Il plonge dans le chaos d’un hôpital psychiatrique un monde de carton-pâte peuplé de personnages en trompe-l’oeil, surgis de quelque histoire de fou qui serait vraiment drôle si ces héros n’étaient pas des types en chair et en os… L’infirmière en chef Ratched règne en maître sur son service. Jusqu’au jour où débarque McMurphy, un sacré énergumène bien décidé à redistribuer les cartes et à redonner un peu de dignité et d’espoir aux malades. Rebelle et gouailleur, il engage alors à ses risques et périls une résistance acharnée contre l’institution. Criant de vérité, Vol au-dessus d’un nid de coucou est une dénonciation en règle de l’enfermement psychiatrique, un hymne à la vie envers et contre tous.
A Solenn
Remontées d’innocence, d’espoirs, de souffrance… Véronique a eu, à son tour, besoin de l’écriture pour se souvenir d’une enfant, puis d’une jeune fille que nous avons tant aimée et qui nous manque tellement. Patrick. Il y a dix ans, Solenn Poivre d’Arvor mettait fin à ses jours, à l’âge de 19 ans. Sa mère, Véronique, a voulu lui rendre hommage, exprimer la douleur de toute une famille, mais également dire sa solidarité avec tous les parents et adolescents concernés par le drame de l’anorexie
Les monstres sacrés
Acclamés par le public londonien, beaux, élégants, Félicia Lisle et Robert Vane forment le couple le plus célèbre des années 40. Des monstres sacrés, légendaires et magnifiques. Amants et partenaires, une passion incandescente semble les unir sur la scène comme à la ville. C’est pourtant avec » Roméo et Juliette « , monté à San Francisco, que le rêve se brise. Lassitude ? Jalousie ? Félicia vient de remporter l’oscar de la meilleure actrice… Face au public, le couple doit continuer à jouer le rôle d’amants éperdus, un pari de plus en plus difficile à tenir alors que la presse guette le moindre faux pas…
La mort au bout du fil
La ligne Fun, tous les jeunes de Dinsmore connaissent. Ils s’y connectent régulièrement pour discuter de sujets qu’on n’aborde pas avec les parents. Depuis quelque temps, une voix anonyme intervient et insultent les filles. Personne ne s’en inquiète vraiment. A tort. Car derrière cette voix se cache un être dangereux. Quand Heather, l’une des habituées de la ligne, le comprend enfin, il est peut-être déjà trop tard.
Le visage de la peur
Une vague de terreur allait déferler sur New York… Qui est le Boucher, et comment parvient-il à convaincre toutes ces femmes si différentes de le faire entrer chez elles en pleine nuit ? Un tueur qui ne paraît ni fou ni enragé lorsqu’il s’en prend à ses victimes. Qui semble agir… méthodiquement. Mais dans quel but ?
Les génies, les femmes et la mort
Ce que vit l’homme est toujours plus incroyable que ce qu’il inventeCette nouvelle collection veut rassembler des aventures vécues par l’homme dans chaque activité de la société. Un auteur, sur le thème qu’il a choisi, rassemble des histoires qu’il juge les plus exemplaires et vous les fait vivre. Jean-Marc Epinoux, passionné de peinture et de sculpture, nous raconte les destins de trente-six génies et leur quête de l’amour. Cocasses ou burlesques, souvent tragiques, leurs relations avec les femmes sont un perpétuel affrontement entre la recherche du bonheur et le désir de l’absolu. Pierre Bellemare
Le fantôme de Lady Margaret
Quel rapport peut-il y avoir entre les attentats qui ensanglantent Londres, visant la famille royale, et les recherches d’une jeune historienne sur la terrible Lady Margaret, décapitée au XVIIe siècle ? La vengeance, peut-être. Ou l’hypnose ? Le surnaturel, pour deux jumelles aux prises avec un psychopathe ; la passion meurtrière d’un jeune homme pour son ancien professeur ; amour, mort et loterie pour les deux amis de jour de chance : l’auteur de La Nuit du renard, grand prix de littérature policière, explore ici en cinq récits toute la gamme du suspense et de la terreur.
L’ordinateur
Laura Aldridge, docteur en psychologie à Harvard, reçoit la plus étonnante proposition de sa jeune carrière : une fortune en dollars contre une semaine de travail. La lettre est signée de Joseph Gray, leader mondial de l’informatique et inventeur mégalomane d’un univers futuriste secrètement installé sur une île du Pacifique. Rien ne va plus dans cette étrange communauté virtuelle dont l’ordinateur central à conscience humaine connaît de graves défaillances. Selon les experts, la machine est rongée par un virus. Selon l’ordinateur lui-même, il s’agit d’une dépression. Chargée de dialoguer avec lui, Laura percevra-t-elle son secret à temps ? D’autant que lui seul est capable de détourner une météorite qui fonce droit sur la terre. Elle a sept jours, pas un de plus pour le convaincre de sauver la planète. Un voyage captivant et troublant dans la technologie de demain.
Pêche en eau trouble
Pour Dennis Gault, riche homme d’affaires de Floride et surtout passionné de pêche au bass, il y a quelque chose de pourri au royaume d’Elseneur. Les concours de pêche sont truqués. Pour en avoir le coeur net, il propose 50 000 dollars à R. J. Decker, détective privé, tête de lard et ex-taulard. En acceptant, R. J. est loin de se douter qu’il va s’aventurer dans des eaux troubles où nagent de drôles de requins aux dents bien aiguisées. Entre sponsors véreux et télévangélistes sans scrupules, les rivières dans lesquelles navigue le bass se révèlent curieusement boueuses. Il lui faudra l’aide de l’unique flic noir de Louisiane et d’un étrange homme des bois, pour ferrer des poissons bien moins comestibles que le bass…
Genius
N’y aurait-il plus de génies ? Où se cachent les Michel-Ange et les Mozart de notre époque ? Depuis plus de quatre ans, les chercheurs de la prestigieuse fondation Wallberger arpentent la planète à la recherche de cet être d’exception. Mais aucun des jeunes prodiges découverts n’a réussi à convaincre le jury de son génie. Aucun, à ce jour, n’a été jugé digne de recevoir la fabuleuse bourse de cinq millions de dollars. Deux chercheurs de la fondation refusent pourtant de s’avouer vaincus. Des brumes de Liverpool aux plages de Rio en passant par les souks de Tanger, ils vont continuer à traquer le génie. Sortiront-ils indemnes de cette infernale chasse à l’homme, à laquelle leur carrière universitaire ne les a guère préparés ? Sauront-ils déjouer les pièges qui déjà se trament dans l’ombre ?
Manhattan nocturne
Porter Wren, trente-huit ans, est journaliste. Il s’imprègne des histoires sanglantes, sordides ou tragiques des bas-fonds new-yorkais, pour alimenter la chronique de faits divers qu’il signe dans un grand journal. Sa vie bascule le jour où il rencontre Caroline Crowley, veuve d’un cinéaste surdoué retrouvé mort dans des circonstances mystérieuses. Quand elle lui propose de visionner des cassettes vidéo pouvant élucider la mort de son mari, Porter se retrouve entraîné, malgré lui, dans une aventure qui met sa vie et celle de ses proches en jeu… Derrière le portrait de ce journaliste désabusé, en prise avec un monde brutal, froid et sans pitié, se cache celui, plus effrayant encore, d’une Amérique déliquescente dans laquelle le mal n’est que le revers de la désespérance humaine.
Mystery
A l’âge de dix ans, Tom Pasmore est tué. Enfin presque. Miraculeusement il survit. Cette fugitive expérience de vie après la vie le laisse marqué à jamais. Adolescent, son étrange obsession pour la mort le pousse à vouloir jouer les détectives amateurs. Mais à s’intéresser de trop près à des meurtres inexpliqués, et à fouiller dans les secrets de famille, il découvre plus qu’il ne le souhaiterait et risque de mourir pour la seconde fois, sans espoir de retour.
Substance B
Clara Zelmeyer, jeune biologiste de génie à l’Institut Pasteur, aurait dû se méfier… Si la Morgan Chemical, multinationale américaine de l’industrie pharmaceutique, lui offre un pont d’or et des moyens illimités pour parachever sa découverte, ce n’est pas forcément pour de bonnes raisons. Dès son arrivée à New York, un piège diabolique va se refermer sur elle, inexorablement. Car la Substance B molécule miracle qui lave le cerveau humain de tout stress et de toute angoisse,déchaîne les convoitises,. Un gourou fanatique, un mystérieux émissaire du Vatican, des puissances financières implacables s’engagent dans une lutte sans merci pour s’approprier le médicament du siècle : la Substance B… B comme bonheur ?
Le désosseur
Le cadavre d’un homme, enterré vivant non loin d’une voie ferrée et dont juste une main émerge encore de terre, met la police new-yorkaise en émoi. Seul un personnage de la trempe de Lincoln Rhyme pourrait faire quelque chose. Mais le célèbre criminologue, capable de dresser le portrait d’un tueur à partir de quelques maigres indices, est hors service. Blessé lors d’une enquête, il est resté paralysé et a du mettre un terme à sa brillante carrière. Son obsession d’en finir avec la vie s’estompe brusquement lorsque ses anciens collègues le sollicitent pour cette sordide affaire. Tout d’abord réticent, Rhyme se pique au jeu. Depuis son lit, il affronte le collectionneur d’os, un diabolique tueur qui laisse sur son passage des traces destinées à brouiller sa piste. Rhyme réussira-t-il à empêcher de nouveaux crimes ? Mêlant habilement scènes d’action et exercices de déductions subtiles, cette chasse à l’homme menée par un enquêteur cynique et érudit constitue un suspense habilement dosé. Le Désosseur a été porté à l’écran par Philip Noyce. Claude Mesplède
Rainbow six – Tome II
Rainbow Six : tel est le nom de l’équipe, formée d’agents anti-terroristes de différents pays, dont la direction a été confiée à John Clark, l’ancien des commandos de l’US Navy, héros de Danger immédiat. Tandis que le monde se prépare à acclamer les jeux Olympiques, cette unité d’élite, habilitée à intervenir partout sur la planète, va tenter l’impossible pour sauver le monde d’une menace mortelle. Car tel est bien l’incroyable objectif des fanatiques déchaîner un virus d’une violence sans précédent… L’auteur d’Octobre rouge dénoue ici un suspense fascinant, où le thriller rejoint les pires cauchemars de la science-fiction technologique. Du très grand Clancy !
Rainbow six – Tome I
Alors que le monde se prépare à suivre les jeux Olympiques, des attentats terroristes endeuillent l’Autriche, la Suisse, l’Espagne. A la tête de l’unité spéciale Rainbow Six, qui comprend des agents de divers pays, John Clark, le héros de Danger immédiat et de La Somme de toutes les leurs, a pour mission d’y mettre un terme. Bien vite, il va se trouver face à un foisonnement d’énigmes. Quelle relation y a-t-il entre ces attentats et les disparitions de jeunes femmes sur lesquelles enquête le FBI ? Quelles recherches mène donc le trust pharmaceutique du Dr Brightling, nécessitant l’installation d’un laboratoire au fin fond du Kansas ? Le péril que Rainbow Six va devoir affronter dépasse l’imagination. L’enjeu n’est rien moins que l’anéantissement de l’espèce humaine. Jamais l’auteur d’Octobre rouge n’était allé aussi loin. Et de façon plus terriblement vraisemblable…
L’accroc
Une enquête de Regan Reilly 02 Regan rencontre Richie Blossom, l’homme qui a révolutionné la lingerie féminine en inventant le collant qui ne file pas. Mais ce dernier échappe de justesse à deux tentatives d’assassinat. Les autres suspects : un croque-mort et un mannequin. Un congrès de ces professions à Miami en fournit plusieurs échantillons. A Miami Beach où se tiennent un congrès des professionnels de la bonneterie et une réunion d’entrepreneurs de pompes funèbres, Regan Reilly rencontre Richie Blossom, l’inventeur du collant qui ne file pas. Révolution dans le petit monde de la lingerie féminine. Et découverte géniale qui fera la fortune de Richie, à condition qu’on lui en laisse le temps… Car il échappe de justesse à deux assassinats. Traquant le meurtrier parmi les croque-morts, les mannequins et les fabricants de collants mal embouchés, Regan Reilly va de suspects en soi-disant coupables. Jusqu’au moment où il est question d’un enterrement: le sien!
La Stratègie de l’hydre
Des années plus tôt, avocat, Martin Vail a sauvé de la peine capitale l’assassin d’un ecclésiastique, un enfant de choeur nommé Aaron Stampler. Et voici que le meurtre atroce et inexplicable d’une jeune femme, en présence de son bébé, présente d’étranges similitudes avec la méthode de Stampler… Mais celui-ci ne vit-il pas sans contact avec le monde extérieur, dans le service de haute sécurité d’un hôpital psychiatrique ? Un nouveau meurtre, dont la victime est cette fois un ancien camarade du tueur, vient pourtant accréditer l’impossible… Reste à savoir comment, depuis sa cellule, ce psychopathe d’une intelligence et d’un orgueil redoutables a pu orchestrer ces crimes. William Diehl, dont le précédent roman a inspiré le film Peur primale, interprété par Richard Gere, atteint avec ce nouveau thriller une intensité de terreur et de suspense qui l’a fait comparer à l’inoubliable Silence des agneaux.
La captive de l’hiver
Pourquoi les Vikings ont-ils traversé les mers pour enlever Marion, l’ymagière qui sculpte des vierges de pierre au fond d’une abbaye de la côte normande ? Pourquoi les guerriers de la mer sont-ils terrifiés par cette jeune femme, au point de lui emprisonner les mains dans des gantelets d’acier ? C’est un univers gouverné par d’étranges superstitions qui attend Marion au-delà des glaciers. Là, elle doit veiller sur les divinités du clan au péril de sa vie, et se défier des intrigues que la jalousie fait naître autour d’elle. Car certains détestent cette sorcière venue de France, et multiplient les complots pour ruiner son crédit. Marion triomphera-t-elle des rites barbares du peuple des neiges, ou bien finira-t-elle par succomber aux dangereux secrets qu’elle a commis l’erreur de mettre au jour ?
Les rivières pourpes
Un cadavre, horriblement mutilé, suspendu entre ciel et terre dans les montagnes de la région grenobloise. Une tombe, celle d’un petit garçon, mystérieusement visitée pendant la nuit, cependant que les dossiers le concernant disparaissaient de son école. Deux énigmes, que vont s’attacher à résoudre deux flics hors normes : Pierre Niémans, policier génial, dont les méthodes peu orthodoxes ont compromis la carrière. Et Karim Abdouf, l’ancien délinquant devenu flic, dont la couleur de peau et les dreadlocks suscitent plutôt la défiance dans le trou de province où on l’a nommé… Les deux affaires vont se rejoindre, et les deux hommes se reconnaître. Ensemble, ils vont remonter vers le terrifiant secret des rivières pourpres. Un secret qui ne nous sera livré qu’aux dernières pages de ce thriller exceptionnel, dû à l’auteur du Vol des cigognes et porté à l’écran par Mathieu Kassovitz.
L’officiel des prénoms
Plus de 12.000 prénoms en 543 pages – Choisir le prénom d’un enfant compte parmi les premières grandes responsabilités que doivent assumer les parents, souvent avec enthousiasme, mais non sans mal…Et pour cause: devant le nombre incroyable de possibilités qui s’offrent à eux aujourd’hui, cette tâche peut sembler plus ardue que par le passé. Ouvrage croisant statistiques (tendance et fréquence d’attribution) et informations pratiques, L’Officiel des prénoms propose plus de 10 000 prénoms et variantes accompagnés de leur origine et de leur signification. Il s’intéresse aux prénoms les plus répandus, mais aussi à ceux qui émergent, aux prénoms aux accents italiens ou slaves, aux consonances d’origines celtes ou arabes…comme aux prénoms les plus exotiques qui percent actuellement. Une attention particulière est aussi portée aux prénoms régionaux et à ceux des régions francophones. Aboutissement de quatre années de recherches, l’ouvrage comprend enfin de nombreux palmarès ainsi que des « zooms » qui abordent en profondeur l’histoire de soixante prénoms phares. Quelles que soient vos préférences premières en matière de choix de prénoms, votre exploration de l’Officiel des prénoms vous entrainera à la découverte d’une multitude de prénoms classiques, originaux ou intemporels et vous orientera peut-être vers des choix de prénoms auxquels vous n’auriez jamais pensé.
Liberté pour les ours !
Siggy et Graff, les deux narrateurs farfelus de ce roman, sont une version moderne de Don Quichotte et Sancho Pança. Seule différence : c?est une énorme moto Royal Enfield 700 cm³ qu’ils sillonnent la campagne autrichienne avec ses jeunes filles aux tresses soyeuses, ses fermières opulentes et riches en souvenirs. Quant au moulin à vent, c’est le projet exorbitant, qui germe dans leurs cerveaux inventifs, de libérer tous les animaux du zoo de Vienne. Mais derrière les facéties de nos deux loustics se cache une intrigue plus grave, celle qui explore les complexités et bizarreries de l’histoire de l’Europe centrale de ces cinq dernières décennies. Avec sa richesse, sa vitalité, sa fraîcheur, Liberté pour les ours !, premier roman de John Irving, marque les débuts d’un talent important et éminent original. Il nous livre aussi le regard émerveillé, attendri et déconcerté que posait alors un jeune Américain de vingt-cinq ans sur un coin de la vieille Europe et son destin tour à tour tragique et grotesque.
L’épopée du buveur d’eau
Fred Bogus Trumper, fumiste farfelu, a un problème : son canal urinaire est trop étroit. Pour cesser de souffrir pendant l’amour, un seul remède : boire des litres d’eau. Sa femme veut le plaquer, sa maîtresse souhaite un bébé, et, surtout, le réalisateur d’un documentaire sur l’échec tient absolument à s’inspirer de sa vie…
Vaille que vaille, Bogus s’obstine à croire qu’il pourrait bien, un jour, réussir quelque chose.
Je n’ai jamais aimé que les hommes cruels, m’avait déclaré Louise Brooks. « Les hommes gentils, c’est triste, mais on ne les aime pas. On les aime beaucoup mais sans plus. Vous connaissez une femme qui a perdu la tête pour un gentil garçon ? Moi non. Un homme cruel est léger, riche, infiniment mystérieux… Imprévisible. Il vous tient en haleine. Alors qu’on finit par en vouloir à un homme à qui on peut toujours faire confiance… Mais vous aussi vous aimez les hommes cruels, n’est-ce pas ? Vous n’aimez pas qu’ils vous approchent ? J’avais hoché la tête. Hélas ! les hommes cruels ne courent pas les rues. Pour être cruel, il faut être oisif. Gamberger sans fin les petites ruses qui vont égratigner puis saigner l’autre à blanc, le forcer à attendre, à supplier, à se rendre, lui instiller le poison sous la peau même et l’enchaîner à vous pour l’éternité. Alors, mon petit Papa chéri, t’as compris ? Tu vois ce qu’il te reste à faire ? Toi qui es peinard LA-HAUT… Tâche de repérer un type bien et de me l’envoyer fissa. Tu connais mes goûts : un peu comme toi quoi, grand, brun, flegmatique et qui m’en fait voir de toutes les couleurs. Un avec qui faire la guerre. Et la paix. La guerre. Et encore la paix. Un qui ne se rende jamais…
Un certain Paul Darrigrand
Cette année-là, j’avais vingt-deux ans et j’allais, au même moment, rencontrer l’insaisissable Paul Darrigrand et flirter dangereusement avec la mort, sans que ces deux événements aient de rapport entre eux. D’un côté, le plaisir et l’insouciance ; de l’autre, la souffrance et l’inquiétude. Le corps qui exulte et le corps meurtri. Aujourd’hui, je me demande si, au fond, tout n’était pas lié. Après Arrête avec tes mensonges, Philippe Besson poursuit son dialogue avec les fantômes de sa jeunesse et approfondit son souci d’exprimer sa vérité intime.
Cet homme est marié
Meurtrie par la rupture d’une liaison de sept années avec un homme marié – elle a vainement espéré son divorce -, Michelle s’est juré de ne plus jamais tomber dans ce piège. Or cet été-là, chez son amie Roselyne, au bord de la mer, apparaît Joseph. Marié lui aussi. Après tout, que risque-t-elle ? N’est-elle pas prévenue, donc à l’abri ? Michelle va se laisser approcher, cependant que Roselyne, concertiste de talent, tombe dans les bras d’un de ses élèves, jeune et ardent… Persuadées d’être à l’âge des liaisons bien maîtrisées, les deux femmes vont se griser de plaisirs faciles, nous entraînant dans un roman vif et gai où il n’est question que d’amour, impudique et même libertin. Jusqu’au moment où à la musique des corps se mêle celle des cœurs.
La jalousie
Ce livre traite d’un mal terrible et la plupart du temps inavoué: la jalousie. Celle qui terrasse, angoisse, anéantit. Mais dont il n’est pas bien vu de parler. Demander à quelqu’un s’il est jaloux, dit Madeleine Chapsal, c’est la plus indiscrète des questions. Elle l’a pourtant posée à six femmes. Six femmes qui ont un nom: Jeanne Moreau, Régine Deforges, Pauline Réage, Nadine Trintignant, Sonia Rykiel, Michèle Montrelay. Puis à elle-même.
Trente ans déjà
Le refrain d’une vielle chanson d’Alain Souchonégrenait cette litanie : Trente ans, l’âge mur. Où l’on s’aperçoit qu’on peut pas compter sur. L’élasticité du tissu c’est sûr. »C’est précisément ce genre de doute existentiel qui assaille notre héros, Matt Beckford, à l’approche de la trentaine. Pour lui, le compte à rebours a commencé. L’idée que, passés 30 ans, il ne trempera plus jamais dans le bain de la jeunesse le terrorise. Sa jeune et jolie amie Élaine, âgée de22 ans, a beau tenter de le rassurer, rien à faire. Voilà que ça craque de partout. Matt décide de quitter New York pour s’installer en Australie. Mais avant cette nouvelle vie, Matt s’autorise– presque coupable– un retour flamboyant sur les traces de sa jeunesse.À Birmingham, cité industrielle de l’Angleterre où vivent encore ses parents et la plupart de ses amis de lycée, Matt recommence à fréquenter le pub du coin et à déconner avec les copains… comme à la belle époque. Moins ténébreux que les personnages de McInerney dans sonTrente ans et des poussières, les héros de Mike Gayle gèrent le blues de la trentaine en s’agitant frénétiquement sur les standards de Wham et en se cajolant sur de vieux canapés.Trente ans déjà, roman salvateur et caustique, fait passer la pilule du drame intime de la trentaine avec une bonne dose d’humour et beaucoup de bière.–Denis Gombert
C’est beau mais c’est triste
Sam Muchinson est de retour… L’intrépide privé new-yorkais n’a rien perdu de sa causticité ! En revanche, il a bel et bien perdu son meilleur ami qu’on a retrouvé pendu, pieds et mains sectionnés. Tout cela, semble-t-il, pour une bouteille de vin français : un Bittzer Brau 1942… Son intuition légendaire lui soufflant que la clé de cette sombre affaire est cachée au pays des vignobles, Muchinson traverse l’Atlantique. À Paris il retrouve un autre de ses amis, qui est animateur vedette à la télévision, Antoine de Caunes himself ! Il l’aidera à élucider cette histoire qui, contrairement à ce qu’annonce le titre, n’est pas toujours jolie, jolie, mais surtout pas triste !
Jours d’enfance
Décembre 1968, Simon et ses copains de son collège anglophone de Bloemfontein, métropole de l’État libre d’Orange en Afrique du Sud, s’apprêtent à flanquer une dérouillée au tennis aux péquenots d’un collège technique des environs. Éducation anglaise contre enseignement afrikaner. Les visiteurs débarquent et, parmi eux, Fanie van den Bergh, un garçon qui a partagé l’enfance de Simon à Verkeerdespruit, patelin champion de l’apartheid, village de petits et moyens Blancs afrikaners, servi par ses Bantous parqués dans le township. La confrontation sportive ravive des souvenirs oubliés et met en évidence, au passage, les conflits raciaux et de classe. Heyns choisit d’explorer le fossé entre Anglais et Afrikaners, fossé dont Simon – fils d’un magistrat anglais « libéral » et d’une Afrikaner – est le reflet. Fanie, lui, est issu d’une des familles pauvres de la paroisse, celles dont s’occupent les dames de l’ouvroir sous la houlette du pasteur Claassen. Car le pasteur préside à tout dans ce petit bourg : sa femme transmet sa parole, les autres s’exécutent. Et les déviants, il y en a évidemment quelques-uns, sont impitoyablement chassés – Steve et sa moto, Trevor et sa chemise rose… Pour ces enfants, il y a surtout l’école, où ils apprennent la vie, à défaut d’autre chose : la bêtise tellement humaine, les amitiés compliquées, les expériences sexuelles, mais aussi l’hypocrisie morale et le conservatisme raciste du monde des adultes…
L’art de la joie
L’Arte della gioia, ouvrage posthume, 1996. Traduction française « L’art de la joie, 2005. Il était une fois une enfant, Modesta, née le 1er janvier 1900, dans un monde frustre et rapidement englouti… Non, L’Art de la joie résiste à toute présentation. Roman d’apprentissage, il foisonne d’une multitude de vies. Roman des sens et de la sensualité, il ressuscite les élans politiques qui ont crevé le XXe siècle. Ancré dans une Sicile à la fois sombre et solaire, il se tend vers l’horizon des mers et des grandes villes européennes… Pourquoi faut-il lire ce livre ? Parce qu’il est un hymne à la joie. A la joie la plus simple qui soit, celle qui émane de la conscience et de l’acceptation sereine de sa propre existence et de celle des autres, personnes et choses, sans lesquelles le bonheur serait absolument impossible. Le XXe siècle, époque de tragédies horribles et d’esprits brillantissimes, se révèle sous un angle différent et les événements qui le caractérisent – guerres et révolutions, sciences et techniques, art et philosophie – portent les stigmates d’une seule femme, Modesta, qui assume les espoirs et la volonté de toutes les autres. » Luca Orsenigo, Corriere della sera.
Un instant de plus ici-bas
Ce ne devait être qu’un bref séjour à l’occasion d’un enterrement. Mais, en arrivant à Jenkintown, la petite ville de Nouvelle-Angleterre où elle a grandi, Marcie comprend que son passé l’a rattrapée. Retrouvant Hollis, l’orphelin que son père avait adopté, elle voit se dérouler le film de son adolescence. L’arrivée du jeune homme avait tout bouleversé. Les deux jeunes gens étaient tombés amoureux, mais le caractère possessif de Hollis avait précipité leur rupture. Marcie avait épousé le fils des voisins, et quitté Jenkintown. Vingt ans plus tard, la jeune femme est ébranlée par ses retrouvailles avec Hollis. Veuf et désormais riche, ce dernier mène une vie oisive dans une somptueuse propriété. Marcie cédera-t-elle une deuxième fois au charme de celui dont certains prétendent qu’il a empoisonné sa femme ?
Le Léopard
L’époque ? Un avenir proche. Le climat ? Une rivalité masquée mais forcenée pour la suprématie mondiale entre lés blocs communiste et occidental. La République française, menée par son président Guy Florian, joue le rôle d’arbitre mais si elle basculait dans le camp russe l’Europe y tomberait avec elle. Des renseignements donnent à penser aux Américains qu’un agent communiste s’est infiltré dans les plus hautes sphères du gouvernement français et profitera du voyage de Florian en Russie pour faire un coup d’Etat. Nom de code : le Léopard. L’Anglais Alan Lennox reçoit mission d’interroger trois personnes susceptibles de l’identifier. Le préfet Grellier, responsable de la sécurité de Florian, a vent lui aussi de l’existence du Léopard. Serait-ce Alain Blanc, ministre de la Défense, ou Roger Danchin, ministre de l’Intérieur ? Tout en les plaçant sous surveillance, il observe de loin la mission de Lennox dont il connaît l’objet. Mais vers les trois témoins essentiels se dirigent également un commando venu de l’Est, chargé de les faire taire à jamais. Et c’est à qui arrivera le premier…
Des choses idiotes et douces
Cody doit sortir de prison. Tom est chargé de l’aider à retrouver l’équilibre dehors. Entre eux, il y a ce seuil à franchir, le monde à ré apprivoiser. Les gens libres n’imaginent pas la somme mélancolique de connaissances et de familiarités qui vous écrase le cœur après des années s’habiller, réclamer son dû, imaginer un emploi du temps. Ce n’est pas juste qu’un homme ait à souffrir des choses idiotes et douces de l’existence quotidienne. Et comme la plupart d’entre nous, Tom n’a pas prévu d’aider l’autre au-delà d’une certaine limite – à ce point mystérieux où l’exigence absolue en même temps que très précaire de la fatigue d’autrui nous entraîne vers une violence inconnue. Comme il est facile de perdre patience dans l’exercice toujours inachevé de la réciprocité ! Comme on y perd vite le goût d’être un ami, quelqu’un sur qui l’autre peut compter ! Celui que découragent les plus petits détails de l’existence, avec son lot quotidien d’idioties savantes, a soudain quelque chose d’un gros monstre pathétique dont on ne sait plus quoi faire…
La conscience de Zeno
Composé en 1923, La Conscience de Zeno est sans doute le premier grand roman inspiré par la psychanalyse. Mais il est bien plus que cela. Avec la confession de son héros – narrateur qui entreprend d’évoquer pour le médecin qui le soigne les faits marquants de son existence, il demeure l’un des livres fondateurs de la littérature européenne du xxe siècle. C’est Eugenio Montale, Benjamin Crémieux et Valery Larbaud qui révélèrent et imposèrent simultanément, en France et en Italie, pendant l’hiver 1925-1926, le nom d’Italo Svevo, l’écrivain triestin né en 1861, et qui allait mourir en 1928…
Les amoureux
Roses trémières, maisons blanches, plages blondes ! Qu’il semble doux et sans danger, le temps d’un été, sur une petite île de l’Atlantique, de tout oublier pour ne songer qu’à soi et qu’à l’amour ! Chacun se rue sans retenue vers l’aventure avec la fougue, la passion, ou le savoir-faire de son âge. Les plus jeunes, comme Jean-Marc et Cécile, découvrent la brutalité du coup de foudre, les affres de la jalousie, la souffrance des brouilles, le bonheur des retrouvailles. Du côté des parents, Marceline et Jérôme se croient à l’abri des pires orages, mais lorsque survient Antoine, l’ancien amour de Marceline, à nouveau c’est la déchirure… Quant à la belle Marianne, sa liaison avec un homme marié la laisse trop seule le temps des vacances. Va-t-elle en profiter pour céder à l’attrait d’une aventure sans lendemain avec un artiste, un véritable séducteur ? L’été est la saison des rencontres faciles… A la rentrée, on aura tout oublié de ces surprises à ciel ouvert. Est-ce si sûr ? On ne s’amuse pas avec l’amour, quel que soit son âge, car nul ne le maîtrise et il lâche rarement ses proies. La romancière de La Maison de jade et du Foulard bleu nous offre une nouvelle escapade, cruelle et tendre, dans le champ ensoleillé des passions.
Ceux de 14
Notre guerre… Vous et moi, quelques hommes, une centaine que j’ai connus… Je ne sais que cela, les gestes que nous avons faits, notre souffrance et notre gaîté, les mots que nous disions, les visages que nous avions parmi les autres visages, et votre mort. 1er août 1914 : la France décrète la mobilisation générale. Le 2 août, Genevoix, brillant normalien qui n’a pas 24 ans, rejoint le 106e régiment d’infanterie comme sous-lieutenant… Neuf mois plus tard, il est grièvement blessé et est réformé. Fin de la guerre pour le jeune Genevoix. Entre ce mois d’août 1914 et les trois balles qui l’atteignent, le 25 avril 1915 dans la Tranchée de Calonne, le jeune homme aura participé à la bataille de la Marne, marché sur Verdun et, surtout, pendant quatre longs mois, défendu les Eparges. Sur cette colline meurtrière, les combats se font au corps-à-corps, à la grenade, et sous le feu des obus. Entre l’été et le printemps revenu, il vit le quotidien du fantassin, la boue, le sang, la mort, alors que le commandement croit encore à une guerre courte. 1916 : Genevoix publie Sous Verdun, écrit en quelques semaines et largement censuré. Suivront Nuits de guerre (1917), Au Seuil des Guitounes (1918), La Boue (1921) et Les Eparges (1923), réunis sous le titre de Ceux de 14 en 1949.
Accueillir la mort
Ce livre prend la forme d’un dialogue entre Elisabeth Kübler-Ross, pionnière de l’accompagnement des mourants, les familles et le personnel soignant qui se trouvent confrontés aux derniers moments de leurs proches ou de leurs patients. Mais ce livre est bien plus. En répondant aux questions que nous nous posons tous sur la fin de vie, il propose un itinéraire pour comprendre les cinq phases du mourir et apprivoiser la mort dans de petits gestes et de grandes réconciliations au quotidien. Accueillir la mort en confiance, dans l’accomplissement et non dans la frustration, tel est le message d’espoir de cet ouvrage qui respire la joie de vivre.
Windtalkers – Les messagers du vent
En 1944, lors de la guerre du Pacifique, l’armée américaine mit au point un langage codé absolument indéchiffrable pour les Japonais, puisqu’il était tiré de la langue maternelle des Navajos. Des Indiens furent enrôlés pour transmettre les messages codés et parallèlement, des marines furent chargés de veiller sur ces » Codetalkers » navajos. Leur mission : protéger le code à tout prix pour l’empêcher de tomber aux mains des adversaires. En clair : sacrifier, si besoin est, leurs frères d’armes. Au fil des combats, des liens fraternels se nouent entre Ben Yahzee, le Navajo, et Joe Enders, le marine. Se pose dès lors une question cruciale : jusqu’où iront-ils pour protéger le code ?
Cœur de cible
Membre du Secret Service, Bill Tree doit protéger le président des États-Unis en enquêtant sur les maniaques dont le passe-temps consiste à envoyer des lettres de menaces. Un jour, abusé par l’apparente candeur d’un de ces détraqués, il réagit mal. Son équipier est tué, lui-même grièvement blessé. Suite à ce traumatisme, Bill démissionne et se retire dans sa ville natale du Nebraska, Falls City, où sa sœur Kath s’occupe de lui. Honteux de ce qu’il a vécu, il refuse de quitter sa chambre se contentant d’observer les gens de sa fenêtre. Un jour enfin, il accompagne en patrouille le vieux shérif Pat Kunkel, qu’il admire depuis son enfance. Lorsqu’un tireur non identifié abat une enseignante et le proviseur du lycée, Bill accepte de participer à l’enquête car Joan, la femme dont il est amoureux depuis l’adolescence, a été blessée par le tueur. Parmi les premiers indices, une trace de chaussure, mais n’est-ce pas un leurre laissé par l’assassin ? Doit-on soupçonner l’antisémite brutal qui haïssait le proviseur ou bien l’ex-mari de Joan, ce colosse qui menace tous ceux qui s’approchent d’elle ? Bill hésite. Auteur de plusieurs thrillers solidement charpentés (Terreur noire) David Wiltse a choisi cette fois le décor d’une bourgade rurale où chacun se connaît et se supporte. Bien menée, cette enquête apparemment sans surprise en réserve pourtant une de taille avec un étonnant final. –Claude Mesplède