Ambiguïtés
Instituteur au chômage, Simon ne parvient pas à oublier Anna, qu’il aime sans retour depuis dix ans. Un après-midi, sans que rien ne laisse présager de son geste, il enlève le petit garçon de la jeune femme à la sortie de l’école. Crime d’un pervers masqué en héros romantique ? Acte désespéré d’un homme détruit par le chômage ? Ultime tentative d’un amoureux transi pour attirer l’attention de celle qu’il aime ? Sept personnages, tous impliqués à des degrés divers dans l’événement, tentent de trouver une explication à ce geste. Au travers de leurs témoignages, ils parlent aussi d’eux, de leur souffrance à vivre dans une société convertie au culte de l’argent, et de leur espoir qu’il y reste encore, malgré tout, une place pour la poésie et l’amour fou.
Mon seigneur et maître
Tehmina Durrani à 21 ans lorsqu'elle tombe amoureuse de Mustapha Khar, le « Lion du Penjab ». II a vingt ans de plus qu'elle, il est l'un des hommes politiques les plus influents du Pakistan. Longtemps, il vont symboliser le couple moderne idéal. Unis dans leur combat auprès de la famille Bhutto, complices en amour… Personne ne soupçonne qu'en privé, Tehmina vit un véritable enfer ; que son mari la trompe, l'humilie, la bat avec une violence et une cruauté inouïes. Conditionnée par son éducation, anéantie par la souffrance, Tehmina s'est tue longtemps. Un jour, pourtant, elle a décidé de briser le silence et de conquérir sa liberté. Malgré la peur, les difficultés, les représailles, elle a lutté. Pour elle, pour les autres femmes, pour que certains hommes cessent d'être des geôliers et de bourreaux…
For ever
Dans quelques jours, regan reilly dira « oui » à Jack, son fiancé, le chef de la brigade des enquêtes spéciales. pour l’occasion, la célèbre détective privée doit être habillée par deux stylistes new-yorkais. Mais leur atelier est cambriolé, et sa robe, envolée ! Il ne lui reste plus qu’à prendre l’enquête en main. au même moment, Jack est chargé de résoudre une série de hold-up qui sème la panique dans le monde des banquiers. Sans se douter que les deux affaires, dangereusement liées, risquent de compromettre leur mariage…
La caverne des Anciens
Une religion peut-elle se targuer de détenir seule la vérité ? Un homme peut-il être damné éternellement pour avoir enfreint des préceptes religieux ? Lobsang Rampa révèle ici combien les Lois de la Vie sont simples et nous dévoile la science enseignée par nos ancêtres les plus lointains, qu’on trouve inscrite dans les pyramides d’Egypte, dans les antiques temples des Andes. Et, surtout, dans le plus important reliquaire des connaissances occultes qui soit au monde : les hauts plateaux du Tibet qui recèlent la prodigieuse » caverne des Anciens « .
Un chien mort après lui
Au début de ‘Moby Dick’, Ismahel, sur le point d’embarquer observe que le capitaine du Péquod porte le nom d’un roi biblique qui était ‘fameusement impie’, et dont le corps fut livré aux chiens. Nombreux sont les héros de la guerre de Troie qui n’échappèrent que de justesse au sort. Ainsi les rapports entre l’homme et le chien ne se bornent-ils pas à cette gentille histoire, aux circonstances controversées, de la domestication de l’un par l’autre : autant que la littérature universelle, les chiens errants sont là pour nous le prouver. Et c’est sur les traces de ces derniers que l’auteur d »Un chien mort après lui’ parcourt le monde depuis les banlieues de Moscou jusqu’aux confins des déserts australiens
ETUDE DE L’OEUVRE – Résumés commentés, Thèmes majeurs, Sujets ‘entretien, Q.C.M. Spécial Programme Premières …
Résumé de l’oeuvre : Outre l’irréductible échéance liée à la mort, outre les multiples et indicibles souffrances, n’est-il pas donné à tous de choisir son destin ? Certes la vie est tragique mais elle doit avoir un sens. Un sens, peut-être des sens, mais seuls quelques-uns aux vertus salvatrices s’offrent aux hommes pour les affranchir de leur condition. La Révolution, au nom d’une foi en la fraternité, est une arme tournée contre la misère, celle qui enchaîne l’homme parce qu’elle le prive de sa dignité. Vaincre l’humiliation en leur nom propre ou pour les autres par le biais de la Révolution, voici le combat que se sont choisis les héros de La Condition humaine. Pour échapper à l’angoisse de « n’être qu’un homme », l’amour est un autre de ces moyens, mais seul l’amour véritable et fusionnel qu’éprouvent Kyo et May l’un pour l’autre est susceptible de briser la profonde solitude des êtres. Misérable humanité, humanité héroïque et grandiose, c’est « la condition humaine »… Elle résonnera à jamais comme un écho au fond de soi, tant il est vrai que ce roman est « d’une intelligence admirable et, malgré cela, profondément enfoncé dans la vie, engagé, et pantelant d’une angoisse parfois insoutenable », comme l’avait écrit Gide.
Lorenzaccio
Lorenzino, Lorenzetta, Renzo, Renzino: Musset module à l’infini les surnoms et les masques pour désigner Lorenzo de Médicis, androgyne à l’aspect maladif qui nourrit en secret un projet terrible. Lorenzaccio, cousin et favori du duc Alexandre, est un modèle de débauche qui a pourtant ses entrées chez ceux qui la déplorent. Il sait que son acte, désespéré mais nécessaire sur le plan privé, sera récupéré par le flux, transformé en geste public dérisoire sur le plan universel. De tirades cyniques en monologues poignants, Musset trace les contours d’une silhouette fantasmagorique qui se détache d’une Florence en pleine déchéance. Pris au piège de son jeu bien plus qu’Hamlet, Lorenzaccio cultive son drame. Non pas comme d’autres romantiques cultivent leur mélancolie, mais parce que c’est le seul lien qui lui reste avec la réalité. Musset, après l’échec cuisant de La Nuit vénitienne, décide de composer ses pièces sans les faire jouer. Son œuvre sera donc un théâtre de spectres et de visions fugitives où l’individu fait place à des types humains participant à l’histoire, modelée à souhait par un enfant, non pas du siècle mais de tous les temps. Sana Tang-Léopold Wauters
Le Misanthrope
Le Misanthrope est une comédie sombre de 1666, dont l’intrigue paraît simple : un homme essaie d’obtenir un rendez-vous en tête à tête avec la femme qu’il aime – et n’y parvient pas. Cet homme excessif, Alceste, défend la sincérité absolue. Mais la jeune femme, Célimène, qui reçoit bien des hommes dans son salon, aime plaire… Qui a tort et qui a raison, des inadaptés sincères ou des hypocrites trop bien adaptés ? Entre le rire et les larmes, Molière se garde bien de nous donner une réponse.
Et aussi :
Molière et son temps
A propos de l’œuvre
Parcours thématique
Annexes
Aria (30) – Renaissance
Après un long coma où l’avait plongée la foudre qui l’avait frappée, Aria se réveille enfin. Mais elle ne sait plus qui elle est. Sa mémoire est vide. Seul reste un cauchemar où elle se voit se consumant sur un bûcher. Et aussi un nom qu’elle crie de toutes ses forces, comme pour le chasser de son corps : Sacrale ! Sacrale ! Autour de son lit, des hommes croient voir renaître en elle une figure emblématique de leur histoire. Sacrale avait lutté un siècle plus tôt contre les envahisseurs. Son combat l’avait conduite en martyr sur le bûcher. Pour ces hommes, il ne fait aucun doute que cette jeune femme sans nom est la réincarnation de Sacrale ! Le combat peut reprendre…
À l’occasion de la sortie de son trentième album, Aria a tenu à exprimer sa reconnaissance aux fidèles lecteurs de ses aventures, à travers un cahier supplémentaire de 16 pages qui complètera l’album. Aria nous y donne à (re)lire deux mini-récits, La naissance d’Aria et Là n’est pas ton destin.
Aria (29) – La poupée aux yeux de lune
De retour en Arnolite
Aria, flanquée du nain Crafouille, fait route vers son château en Arnolite. La fidèle Rexanne, qui s’y morfond seule depuis son départ, guette désespérément son retour. Non loin de là, une troupe de saltimbanques donne de porte en porte de macabres représentations : armé d’une marionnette au regard hypnotique, un ventriloque commence par « séduire » ses hôtes de circonstance, la troupe entière s’introduit ensuite dans le logis, exécute toute la maisonnée, fait main basse sur tous les objets de valeur et reprend enfin sa route vers de prochaines victimes. Tandis qu’Aria aperçoit enfin les tours de son château, Rexanne ouvre la porte au ventriloque et à sa marionnette…
Pas de repos pour les aventurières !
Avec La poupée aux yeux de lune, vingt-neuvième épisode de la série « Aria », Michel Weyland nous donne à lire une histoire aux multiples rebondissements. Le temps n’a aucune prise sur Aria, qui a plus que jamais l’aventure chevillée au corps !
Aria (28) – L’élixir du diable
Qui s’y frotte s’y pique
Aux abords d’une forêt mystérieuse, Aria, Sacham et Marvèle s’apprêtent à passer une nuit qu’ils espèrent réparatrice. Aria a sorti ses deux krylfes de leur boîte. Les petits scorpions ailés ont besoin de se dégourdir un peu. Mais ceux-ci restent étrangement prostrés, comme si un danger les menaçait. C’est alors qu’une nuée de krylfes se met à tournoyer dans les airs, au-dessus de leurs têtes. Croyant bien faire, Aria exhorte ses deux « amis » à rejoindre l’essaim, jugeant qu’il est temps pour eux de couper le cordon, d’aller vivre leur vie de krylfes parmi les krylfes. Se sentant rejetés, le coeur serré, ils finissent par s’envoler, sans même un au revoir. Dès le lendemain, Aria comprend qu’elle a brisé quelque chose comme un serment d’amitié. Les amis d’un jour sont parfois les ennemis du lendemain…
Avec « L’Élixir du diable », vingt-huitième aventure d' »Aria », Michel Weyland nous donne à lire une histoire extrêmement touchante. Une histoire d’amitié entre notre héroïne et ses deux krylfes, deux minuscules créatures finalement plus humaines que beaucoup d’hommes. Une histoire où l’humour est également très présent, avec l’apparition d’un nouveau personnage, un nain au mauvais caractère mais particulièrement truculent, répondant au nom de Crafouille.
Aria (23) – Le Poussar
Monstre et marécage
Aux confins d’une vallée hostile, constellée de sables mouvants et constamment baignée par une brume insolite, se terre Théor de Talébert, farouchement protégé par le monstre Ollo. Pour assouvir sa vengeance, Théor a volé un poussar, talisman indispensable à la survie d’un enfant. Indignée par cette ignominie, et décidée à tenter l’impossible pour récupérer le poussar, Aria s’aventure, seule et farouche, dans le marais d’où nul, jusqu’alors, n’est jamais revenu.
Une belle humanité
Avec « Le Poussar », vingt-troisième titre d' »Aria », Michel Weyland donne à l’Heroic Fantasy une touche singulière, empreinte d’une belle humanité.
Les blondes 8 – Le grand huit
Vanessa part en vacances et quand on lui demande où elle est, elle vous répond à 110, d’ailleurs, elle doit rappeler (110 rappel). Rentrée chez elle, elle fixe une barre à exercice, mais celle-ci lui pose des problèmes. Ensuite, elle passe un test. La fille de ta mère n’est pas ta sœur. Qui est ce? C’est Sarah. ce qui génère une vraie compétition avec l’académie des brunes. Ensuite, elle passe quelques bons moments avec sa nièce à qui elle apprend à faire ses lacets, à aller à la piscines et plein d’autres. Vanessa toujours en forme donc dans ce 8ème tome de ses …. aventures.
Les blondes 7 – James Blondes 007
Vanessa a de nombreux problèmes, que se soit avec sa voiture et son moteur qui ne marche pas (bizarre cette vitesse rallye) ou avec des entretiens d’embauche (on lui demande ses prétentions alors que Vanessa est tout sauf prétentieuse). Heureusement, elle peut compter sur sa nièce pour passer de bons moments, et sur ces amies (surtout celles de l’académie des blondes). Mais le pire arrive quand elle va aux toilettes et qu’on lui pose des questions. Vanessa est donc toujours en forme dans ce 007 tome de ses aventures.
Les blondes 6 – Mises à nu
Quoi de mieux qu’une Blonde pour mettre de l’ambiance quelque part ? 6 Blondes, bien sûr. À peine plus de 2 ans après la sortie du premier tome, c’est déjà le tome 6 et Vanessa est toujours en grande forme. Au-delà du succès indiscutable des Blondes sur les deux dernières années, le tome 6 marque le début de l’Année des Blondes, avec la diffusion dès la rentrée du dessin animé des Blondes et une déferlante de produits dérivés pour Noël. Et comme les élections seront passées depuis peu, c’est exactement le moment pour injecter un peu d’humour dans la société. Quant à Vanessa, elle ne vote pas. Quand elle entend qu’on est en pleine campagne électorale, elle cherche le tracteur.
Les blondes 3
Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, Bonjour. Vous n’êtes pas sans savoir que Les Blondes sont de retour dans les librairies de France, de Belgique et même du Québec ! Avec la parution de ce troisième recueil de blagues sur les blondes, Gaby & Dzack continuent à propager la Blonditude Attitude (Prononcez Blonditioude Attitioude, comme dirait l’humoriste Anne Roumanoff). Mais qu’est ce que la B.A. ? Chose primordiale, qui, je l’espère, paraîtra logique à nos lecteurs bruns et roux, il faut être BLOND, et encore mieux, être BLONDE. Ensuite, un coup d’œil aux planches de Dzack nous apprend également qu’il faut que ces demoiselles soient assez jeunes, plutôt bien faîtes (comprenez 95 C minimum) et si possible mettant leurs atouts en valeur (comprenez minis jupes et décolletés plongeants à gogo).
Les blondes 1
« Tu connais l’histoire de la blonde qui… » Ben oui, on les connaît toutes les histoires contenues dans cet album. Quelle différence avec les autres séries à base d’histoires illustrées supposées drôles qui poussent à l’ombre de plantes à tige cylindrique ligneuse à nœuds cloisonnant, parfois oxygénées par quelque brise occidentale ? Vous prenez votre Joker ? Celle-ci s’expose en plein Soleil.
Aria (16) – Ove
Phanèle, le soir de ses noces, a d’étranges visions.
Elle se rappelle un temps où elle s’appellait Ove. Qui était-elle? Quels sont ses souvenirs? Pour retrouver son passé et échapper à la haine des siens, elle doit fuir. Aria pourra-t-elle l’aider dans sa quête?
Les blondes 5 – Qui dit mieux ?
Vanessa en a marre qu’on se moque des blondes et décide de se déguiser en brune, mais malheureusement, on la reconnaît. Elle décide alors de partir en vacances, mais là encore, elle a quelques problèmes. Sa pauvre nièce aussi n’est pas arrangée, que se soit au ski où à la mer. Heureusement, tout le monde trouve un peu de repos à l’académie des blondes. Là on participe à des échanges avec d’autres académies, on passe des examens pas facile, et on apprend à applaudir. Bref, la vie est encore agitée pour nos chères blondes.
Les blondes 4 – Plus blonde que jamais!
Vanessa a décidé de faire du sport et adapte quelques conseils. Elle apprend assez vite que si ceux-ci fonctionne pour l’athlétisme, ils sont moins efficace en natation. Elle dois ensuite répondre à des devinettes, mais celles-ci ne sont pas toujours faciles. Heureusement, pour se ressources, elle participe à des jeux télévisés, va à l’académie des blondes et reçoit la visite de sa nièce. Elle n’échappe malheureusement pas au petit tracas quotidien et se retrouve de temps en temps à l’hôpital. Alors un jour, notre cher Vanessa décide de devenir brune pour qu’on ne se moque plus d’elle car elle est blonde;. Y arrivera-t-elle ?
Les blondes 2
Stéréotypes et fantasmes se mêlent pour aboutir à la conclusion suivante : les hommes préfèrent les blondes ! Belles, séduisantes, naïves, gourdes et maladroites, ils les convoitent, ils les exhibent comme un trophée puis… ils se lassent. Comme toutes bonnes choses, il ne faut donc pas en abuser… Sauf pour en rire ! Laissez-vous séduire par Les Blondes, un album de gags hilarants. Et qui sait peut-être en riront-elles également. (Enfin, si elles les comprennent…)
Aria (15) – Vendéric
Aria croise la route d’un étrange poète … Vendéric.
Mourant, celui-ci lui confie une mission : la libération des contrées asservies par l’empereur Cirénodule. Les instruments de sa mission ? Une harpe et des sceptres de lumière…
Aria (14) – Le voleur de lumière
Aria part à la recherche de sceptres lumineux au pouvoir étrange, confiés par son père à un ami, dans son village natal. Pour les récupérer, elle devra affronter Aménophar, un terrible tyran…
Aria (07) – Le tribunal des corbeaux
Pour délivrer Zdaïne, enlevée par de mystérieux cavaliers, Aria et ses compagnons pénètrent dans une ville inquiétante où d’étranges corbeaux règnent en maîtres…
Aria (06) – L’anneau des elflings
Convoités par d’ignobles chasseurs, les arbres-elfings ou elfes-fleurs vont trouver en Aria une alliée aussi séduisante que déroutante …
Une vie de chien
Dans le sud de la France, à travers les aléas de la vie de » Boy « , un chien à qui il prête une conscience et l’usage d’une voix intérieure, Peter Mayle se fait le porte-parole de la condition canine, en même temps qu’il se sert de cette métaphore animalière pour pointer quelques travers de la condition humaine.
Boy passe ainsi en revue les propriétaires d’animaux domestiques, les chasseurs, les dresseurs, les couples et leurs amis… Car ce chien n’est pas n’importe qui, fervent admirateur de Proust, ses propos ne manquent pas de mordant! Avec un humour ravageur, chacune des aventures de ce » meilleur ami de l’homme » façonne le portrait, ironique et parfois peu flatteur, de nos propres mœurs.
Aria (05) – Les larmes de la déesse
Pour s’être abreuvé aux larmes amères de la déesse, Gore l’esclave devient Gore le mutant. À la tête de ses Chevaliers d’Aquarius, il va raser, brûler, exterminer…
Aria (04) – Les chevaliers d’aquarius
Guerrière farouche, pourtant rompue à lutter corps et âme contre le Mal, Aria a peur. Peur de l’eau tranquille d’un lac, d’où surgissent de mystérieuses créatures à l’aspect repoussant…
Chaque femme est un roman
« Parfois, il me semble que les femmes sont des tremplins vers le fabuleux. Ecrivaines pour la plupart non pratiquantes, elles produisent de la prose intérieure destinée à tromper leurs déceptions et à soigner leurs rêves. Changent-elles de métier, d’amant ou d’opinion ? C’est d’abord une césure, un rebond de style, un chapitre qui se tourne. Adressent-elles une œillade à un passant ? C’est un best-seller qui débute. Depuis mon plus jeune âge, je sais que chaque femme est un roman. Voici en quelque sorte mes études littéraires, blondes et brunes. »
Depuis plus de vingt-cinq ans, le Dr Bernie S. Siegel s’occupe de patients atteints de maladies graves – cancer, sida, maladies à hauts risques… – réputées souvent incurables. Or il délivre ici un formidable message d’espoir et de combativité : il invite les malades à ne pas se laisser enfermer dans un pronostic fatal, à ne pas remettre leur sort entre les mains d’autrui, pas même celles des médecins, et surtout à se montrer pleinement actifs dans le traitement. Convaincu de l’influence de l’esprit sur la matière, et de l’importance du moral dans la guérison, ce médecin peu ordinaire a mis au point une forme de thérapie qui permet à chacun de développer sa créativité et de mobiliser toutes ses ressources contre la maladie. Mais le Dr Siegel évoque aussi bien des difficultés rencontrées par l’équipe médicale (comment annoncer avec humanité un diagnostic ?), ou par l’entourage du patient (comment soigner un enfant malade ? Comment ne pas craquer lorsqu’on vit avec un grand malade ?). Et même : comment ne plus considérer la maladie comme un châtiment ? Comment regarder la mort en face ? Comment entourer un être aimé dans ses derniers instants ? Un livre généreux, plein d’amour et d’humanité, qui permet de mieux comprendre cette épreuve pour mieux la surmonter.
L’amour maternel est-il un instinct qui procéderait d’une » nature féminine « , ou bien relève-t-il largement d’un comportement social, variable selon les époques et les mœurs ? Tel est l’enjeu du débat qu’étudie Elisabeth Badinter, au fil d’une très précise enquête historique menée avec lucidité mais non sans passion.
L’amour en plus, un livre passionnant, dérangeant.
L’affaire Saint-Fiacre
Livre en mauvais état. Un grattement timide à la porte; le bruit d’un objet posé sur le plancher, une voix furtive: » Il est cinq heures et demie! Le premier coup de la messe vient de sonner…
» Maigret fit grincer le sommier du lit en se soulevant sur les coudes et tandis qu’il regardait avec étonnement la lucarne percée dans le toit en pente, la voix reprit: » Est-ce que vous communiez? » Maintenant, le commissaire Maigret était debout, les pieds nus sur le plancher glacial. Il marcha vers la porte qui fermait à l’aide d’une ficelle enroulée à deux clous. Il y eut des pas qui fuyaient, et, quand il fut dans le couloir, il eut juste le temps d’apercevoir une silhouette de femme en camisole et en jupon blanc.
Alors il ramassa le broc d’eau chaude que Marie Tatin lui avait apporté, ferma sa porte, chercha un bout de miroir devant lequel se raser.
Aria (21) – La griffe de l’ange
Enfin, l’enfant d’Aria vient au monde. Cornu, couvert d’écailles, des griffes prolongeant les mains. Pourquoi est-il né ainsi? Qu’est-il vraiment ? Ange ou démon?
Aria (20) – La fleur au ventre
Aria est enceinte.
Pour élever son enfant en toute sécurité, elle décide de rejoindre l’Arnolite, le pays de ses amis les frônes. Mais à l’approche de la terre promise, Aria sent une sourde inquiétude l’envahir…
Les gens d’en face
Livre en mauvais état. » Comment ! vous avez du pain blanc ! » Les deux Persans entraient dans le salon, le consul et sa femme, et c’était celle-ci qui s’extasiait devant la table couverte de sandwiches joliment arrangés.
Or, il n’y avait pas une minute qu’on disait à Adil bey :
» – II n’existe que trois consulats à Batum : le vôtre, celui de Perse et le nôtre. Mais les Persans sont infréquentables. »
C’était Mme Pendelli qui parlait ainsi, la femme du consul d’Italie, et celui-ci, affalé dans un fauteuil, fumait une mince cigarette à bout rose. Les deux femmes se rejoignirent en souriant au milieu du salon au moment précis où des sons, qui n’avaient été jusque-là qu’une rumeur vague dans la ville ensoleillée, s’amplifiaient et soudain, au coin de la rue, éclataient en fanfare.
Alors tout le monde gagna la véranda pour regarder le cortège.
Le bonheur
Un homme et une femme. Ils se plaisent, s’évitent, se trouvent. Ils font l’amour. Sans un je t’aime. Alors commence le bonheur. Mener deux vies, l’une officielle et l’autre non. Mettre le sexe au centre de tout. Croire à ce bonheur-là.
J’ai vingt ans et je couche dehors
Vingt ans. D’aucuns vous diront que c’est le plus bel âge de la vie. Celui où tout vous sourit. Le temps des amours et des fous rires. Le temps de l’insouciance et des espérances. Pas pour tous ! Enfant ballottée au gré des crises parentales, Lydia n’a pas choisi. Depuis toujours elle subit. Violence, solitude, abandon… De l’amour elle ne connaît que le nom, de la chaleur elle ne sait que la brûlure. De la ville, elle a appris les bouches de métro, la rue et ses souillures… Avoir vingt ans aujourd’hui et dormir dehors ! Comment ? Pourquoi ? Après un combat titanesque contre les rigueurs institutionnelles, le silence et l’indifférence, Lydia nous livre sa quête désespérée pour sortir de la rue. Jungle sordide où chaque jour meurent les plus falbles… Là… En bas… A côté de chez nous…
Lacrimosa
«Vous étiez dans les bras de votre mère. Vierge à l’Enfant, Pietà, mais en guise de crucifié c’était seulement une jeune femme qui s’était pendue. Quand leurs filles meurent, les femmes en redeviennent grosses jusqu’à la fin de leur vie. Leur ventre est beaucoup plus lourd que la première fois.»
Vacances dans le coma
Une nuit dans la vie d’un somnambule. Le héros, un jeune homme dans le vent, se rend à l’ouverture d’une boîte de nuit place de la Madeleine, à Paris. Il avait l’illusion d’une paisible chasse à la femme. Il y découvre la monstruosité d’une fête qui sera peut-être la dernière, des voisines liftées et mortes au désir, des jeunes filles à la respiration coupée par la cocaïne, un monde qui danse pour s’étourdir. On ne dira pas la fin, qui réserve une surprise et penche tout d’un coup du côté de Jacques Chardonne. Une fin sereine… « Huis clos étant déjà pris, j’ai choisi Vacances dans le coma », dit ironiquement l’auteur déjanté de ce roman de la nuit, qu’une longue expérience du night-clubbing alcoolisé a inspiré.
La mort des bois
Malade, Élise est privée de tout mouvement, de la parole et de la vue. Les jours défilent sans espoir d’aucun contact avec autrui, jusqu’à ce que Virginie, 7 ans, s’approche et lui délivre un terrible secret : un tueur d’enfants rôde, elle l’a vu à l’œuvre. Lorsque les médias confirment ses dires, l’incapacité d’Élise à communiquer revêt un tout autre sens…
En plaçant l’intrigue policière entre ces mains impuissantes, Brigitte Aubert ménage un suspense à double niveau, brillamment orchestré.
L’intrus
– Où essayez-vous d’aller, madame ?
– A Jefferson.
– Jefferson, vous lui tournez le dos, Madame.
– Je sais, il a fallu que je fasse un détour à cause d’un arrogant et insupportable nègre qui a mis sans dessus dessous tout le comté, lequel soutient mordicus qu’il a assassiné un blanc.
Le secret des Andrônes
Un vrai cadavre est balancé du haut de la citadelle de Sisteron au cours d’une représentation théâtrale. Le commissaire Laviolette, retraité de la police, était dans le public. Dès lors, il n’a de cesse de percer le mystère de ce crime, le premier d’une série.
Les charbonniers de la morts
Un homme noir à l’odeur de forêt arrive à Combe-Madame, dans la montagne de Lure. Il apporte un précieux adjuvant au produit aphrodisiaque que son frère Attilio, pauvre charbonnier, vend aux notables du village. Le petit Rosito est déjà parti sur son âne livrer les cornets de poudre pour la fête « galante » de la Saint-Pancrace. Le président Serenne, le notaire Boutedieu et sa « particulière » meurent d’amour. Le minotier se jette dans une fosse. Le conseiller d’Ardantes et le sous-préfet sont malades. Un seul indice pour le brigadier Laviolette : un rempailleur de chaises a croisé un enfant sur un âne, qui portait dans sa main comme un bouquet de cornets gris, et laissait derrière lui une odeur de souris. D’autres savent et se taisent. Et voilà que le mystère s’épaissit encore, se complique d’autres morts, et que de plus en plus de monde semblent mêlé à cette énigmatique affaire…
A défaut de génie
665 pages – « J’ai essayé d’avoir pour moi, à défaut d’admiration, une tolérance bougonne », déclare François Nourissier. On ne saurait être plus proche et plus intransigeant avec soi-même. La sentence peut paraître exagérée de la part de cet homme de lettres qui a obtenu ce que l’on peut espérer de mieux dans ce milieu : la gloire et la reconnaissance. Écrivain à succès depuis plus de trente ans, critique avisé, membre de l’Académie, à soixante ans passés, Nourissier n’aurait plus rien à attendre du monde des lettres. Il a déjà tout eu. C’est un des rares enfants chéris du milieu. Et pourtant, il n’a jamais autant écrit. Il bouillonne d’insatisfaction. Loin de la retranscription chronologique, de l’approche systémique ou du règlement de compte aigri. À défaut de génie est un modèle d’autobiographie en liberté. Comme pour Montaigne, l’exercice autobiographique n’a de sens pour Nourissier que si l’on devient soi-même « la matière de son livre ». Il y parvient.
Le cycle d’Opar II – Hadon, le guerrier
Au cœur du mythique continent africain, dix mille ans avant notre ère, Hadon rêve de reconquérir le trône de sa glorieuse cité. Mais il lui faut d’abord se battre pour la belle Lalila, qui porte désormais son enfant. Traqué par les armées du tyran Minruth, le courageux guerrier devra affronter mille péripéties avant peut-être — de parvenir à ses fins.
« Avec Hadon, Farmer a réé l’une des figures les plus abouties du héros mythologique. »
Après Un trône pour Hadon, Hadon le guerrier poursuit un cycle d’une efficacité redoutable, par l’un des maîtres incontestés des littératures de l’imaginaire. Auteur culte (la Saga des hommes dieux, Le Cycle du Fleuve de l’éternité), Philip José Farmer fut couronné par les prix les plus prestigieux (prix Hugo, prix Nebula, World Fantasy Award).
Tolérance Zéro
L’inspecteur Win, détaché auprès du procureur du Massachusetts, est rappelé par Monique Lamont, une femme aussi séduisante que redoutable, qui lui annonce son intention de se présenter au poste de gouverneur. En guise de programme, elle veut promouvoir un nouvel outil de lutte contre le crime, baptisé Tolérance zéro, capable, selon elle, d’élucider «n’importe quel crime, n’importe quand». C’est en fait une technique de pointe en matière d’analyse ADN. Très sûre d’elle, Mme Lamont décide de revenir sur un meurtre commis vingt ans plus tôt. Win est sceptique, mais il n’a pas le temps d’exprimer ses réticences : la violence surgit, bouleversant leurs vies. S’agit-il d’une coïncidence… ou d’une vengeance ?
Le fou et les rois
On y croise David Ben Gourion, Golda Meir, Elsa Triolet et Pierre Mendès-France, on y parle d’art, de guerre et de paix, on y redécouvre la deuxième moitié du siècle dernier avec les yeux d’un témoin privilégié des grands tournants de l’Histoire. Ce récit de Marek Halter est un voyage aux quatre coins de la planète, une réflexion politique et humaine, une mosaïque de souvenirs. Né à la fin des années trente en Pologne, Marek Halter s’évade à cinq ans du ghetto de Varsovie, gagne l’Ouzbékistan, se fait enrôler dans les Jeunesses communistes, et, en 1949, découvre la France où il commence à peindre. Juif militant, très touché par la lutte qui oppose le peuple israélien à la minorité palestinienne (il a lui-même souffert d’être frappé du sceau de la « minorité »), il se veut porteur d’une mission, celle de restaurer le dialogue entre juifs et arabes. Peu après la guerre des Six jours, il crée le Comité international pour la paix au Proche-Orient et s’en va frapper sans relâche aux portes des puissants. Le Fou et les Rois raconte ce périple public et intime en vingt-sept chapitres courts et enlevés.