Les amazones de la République
Qui sont-elles, ces Amazones qui hantent les palais de la République et séduisent nos Présidents ? Des courtisanes, des confidentes, des compagnes ? Des gourgandines de passage, des maîtresses attitrées ? Ces femmes ont en tous cas un point commun : elles sont toutes journalistes. Depuis les premières heures de la V République, elles sont ainsi une lignée à avoir franchi les grilles de l’Élysée, dont elles ont séduits les différents locataires. Célèbres ou non, elles ont hanté les murs de l’Élysée. Romanesques, burlesques, grivoises et parfois surréalistes, les anecdotes qui peuplent cet ouvrage éclairent d’un jour particulier la fonction présidentielle. Et dressent un portrait parfois décapant des relations entre la politique et une génération d’Amazones venues de la presse écrite ou de l’audiovisuel, qui ont marqué à leur manière la « petite » histoire de ce palais.
Comprendre son temps est impossible à qui ignore tout du passé ; être un contemporain, c’est aussi avoir conscience des héritages, consentis ou contestés. Étudier hier en fonction d’aujourd’hui – et même de demain –, tel est précisément le propos de ce livre, tiré d’un cours professé à l’Institut d’études politiques. Quelle est l’importance de la guerre de 1914 ? Qu’est-ce que le fascisme ? Quelles sont les origines de la guerre froide ? Qu’est devenu le monde au XXe siècle ? À ces questions et à cent autres, ce troisième volume apporte des réponses claires et rigoureuses. Sans préoccupation érudite, cet ouvrage permettra à chacun de réviser des notions demeurées imprécises et d’acquérir les bases historiques indispensables à l’intelligence de notre époque.
Les mangeurs de rêves
Ce livre renferme l’aventure la plus intrigante qu’on puisse imaginer. Tout commence par une lettre de rupture, dans laquelle le sieur Roger Bascombe annonce sans ménagement à Miss Temple qu’il annule leurs fiançailles. L’imbécile ! Ignore-t-il qu’une femme bafouée est l’adversaire la plus dangereuse qui soit ? Car l’impétueuse Miss Temple entreprend de le suivre. Elle pousse les portes du manoir d’Hartschmort et découvre un monde aussi irrésistible que terrifiant où se croisent libertins costumés, princes dépravés, comtesses meurtrières et savants fous… Or ces sinistres individus ont pour seul point commun un projet monstrueux : emprisonner les souvenirs et contrôler les consciences.
L’enfant de port-royal
Un orphelin sans le sou dans une bourgade de province. C’est par charité que l’on admet ce petit roturier dans une prestigieuse école (Les petites écoles de Port-Royal). Trente ans plus tard, il est l’intime du grand Roi Louis XIV, qui le traite en ami.
Thébes ou la naissance d’un empire
En remontant le cours du temps — bien avant les Ramsès —, l’Égypte, en son ample développement historique de plus de trois millénaires, avait déjà connu d’autres Pharaons soucieux de la prospérité et de la sécurité du peuple de la Vallée, des Empereurs conquérants, maîtres de vastes territoires africains et asiatiques. Depuis le XVI° siècle avant J.-C., deux cents ans d’occupation étrangère (celle des Ayksos) développèrent chez les Égyptiens un attachement particulier à leur terre; les princes de Thèbes, courageux et lucides, surent chasser l’envahisseur. Leurs successeurs (qui constituent la XVIII° dynastie égyptienne) poursuivent leur œuvre. Alors commence, dans l’histoire de l’Égypte, une période foisonnante d’événements politiques, et dont la spiritualité, Thoutmosis I rassemble l’Empire nouveau (depuis la 4° cataracte du Nil jusqu’à l’Euphrate); Thoutmosis Ill l’affirme par des campagnes militaires glorieuses, vaste épopée conquérante, et une organisation lucide. Thoutmosis IV développe une nouvelle diplomatie internationale; des correspondances (retrouvées) seront échangées désormais avec les cours orientales : celles du Hatti, du Mitanni, de Babylone, de Chypre et les principautés de la côte méditerranéenne. Aménophis l, à Thèbes (devenue grande capitale cosmopolite), développe la prospérité du pays, que dénoncent les vastes constructions de Karnak et de Louxor. Une faille dans cette histoire : l’intolérance passagère d’Aménophis IV. Et puis Toutankhamon, récemment resurgi des sables.
Un soupçon de vérité
Ray Raintree est deux fois idéal : d’abord il est le coupable parfait pour l’atroce enlèvement et meurtre de la petite Nathalie Mae McCullen, six ans, atteinte de surdité et qui a dû souffrir le martyre si l’on se réfère à l’état du cadavre de la fillette. Répugnant, odieux, il réclame d’ailleurs lui-même la mort… ce que lui accordera volontiers le juge, non pas sur la chaise électrique ou par injection létale, mais de sa propre main, au pistolet et en plein tribunal ! Jusqu’ici, l’écrivain à succès Marie Lightfoot tenait le personnage idéal pour son prochain best-seller, intitulé La Petite Sirène. Mais son enquête parallèle va lui révéler qu’il ne faut évidemment pas se fier aux apparences. Marie va chercher la vérité, non sans se brûler les doigts quand il s’agira par exemple de remonter dans les méandres de sa propre enfance… La mise en abyme l’intervention de la fiction dans ce qui est déjà une fiction ou, si l’on préfère, d’écrivains et journalistes qui écrivent et enquêtent dans des livres justement écrits par des auteurs qui… enquêtent et écrivent est un procédé bien connu.
Marie Laurencin
Introduite, dès sa première participation au salon d’Automne en 1907, dans les milieux d’avant garde, autour de Picasso, Braque, Max Jacob, André Salmon, le Douanier Rousseau, puis une intime du Bateau Lavoir grâce à sa liaison avec Apollinaire, Marie Laurencin (1883-1956), assiste de très près à l’éclosion du cubisme. Ce milieu montmartrois, elle l’immortalisera à travers deux portraits de groupes dont le célèbre Apollinaire et ses amis (1912). Du cubisme elle retiendra la simplification des formes mais qu’elle adapte, avec un sens inné du portrait classique et une modernité soutenue, dans une palette en camaïeux de gris, bleus et ocres, cernés de noirs. Elle participera ainsi à la Maison cubiste, exposera aussi bien au salon qu’à l’Armory Show. Au lendemain de la Première Guerre, elle s’inscrit avec aisance dans le goût décoratif du temps, dans un genre maniériste et bientôt suave aux tons pastels, empreints de rêverie, privilégiant les sujets féminins et l’évocation de l’enfance. En même temps, elle s’affirme comme la portraitiste à la mode d’une société choisie où règnent la Baronne Gourgaud, la Comtesse Etienne de Beaumont ou Lady Cunard, entourées d’amis masculins dont Jean Cocteau (portrait de Coco Chanel, Nicole Groult) et comme décoratrice, en particulier pour les Ballets russes de Diaghilev (les Biches) et ceux de Roland Petit. Son art gagne encore en simplicité et en discrétion, réduit bientôt aux jeux des courbes et à l’alliance harmonieuse et douce des verts, des roses et des bleus. Cet itinéraire très personnel est reconstitué à travers 70 peintures et une vingtaine d’aquarelles dont la majeure partie en provenance du musée Marie Laurencin à Tokyo fondé en 1985 par Masahiro Tokano et dirigé par Hirohisa Takano-Yoshizaw. En coédition aec le musée Monet-Marmottan.
Le livre du tapis
Centres de provenance des tapis d’orient, ils ont été regroupés en cinq grandes zones géographiques: Turquie, Caucase, Perse, Turkestan et Afghanistan, Chine et Inde. Ce répertoire, d’une consultation aisée, est établi selon l’ordre alphabétique des provenances; il est illustré de cartes de chaque région et de splendides reproductions en couleurs des tapis les plus caractéristiques que l’on peut trouver actuellement dans le commerce.
Hôtel Riviera
Bienvenue à l’hôtel Riviera ! Au menu de votre séjour : un peu de romance, un zeste d’aventure, et le soleil de Saint-Tropez. Américaine frisant la quarantaine, Lola Laforêt est l’heureuse tenancière d’un charmant hôtel sur la Côte d’Azur. Elle n’aime rien tant qu’offrir à ses clients les plus fidèles un petit verre de rosé, le soir, sur la terrasse. Mais, sous ses airs enjoués, Lola cache une blessure… Quelques années plus tôt, elle est tombée éperdument amoureuse d’un beau Français. Hélas ! le bonheur a été de courte durée : un beau jour, Patrick s’est tout simplement volatilisé. Longtemps suspectée d’un crime passionnel, Lola a mis du temps à se relever de cette douloureuse épreuve. Aujourd’hui, son cœur est prêt à battre pour un autre homme. Et, quand le très séduisant Jack mouille l’ancre dans la petite baie de l’hôtel Riviera, Lola veut croire que l’amour est encore possible. Mais les nuages s’amoncellent déjà dans le ciel provençal…
Opération Fl@t Lux
Cablex, le leader français des télécommunications, est victime d’un krach boursier sans précédent: -40% en une seule journée ! Un paisible touriste américain est retrouvé mort dans les ruines de l’abbaye de Jumièges en Normandie. Un colonel du GCHQ britannique meurt à Londres dans un attentat de l’IRA…À partir de ces trois faits divers, les événements vont se précipiter. Soupçonnant une vaste opération de désinformation, le groupe français engage un journaliste qui découvre l’implication d’un fonds d’investissement proche du gouvernement américain. De son côté, un ancien agent des services secrets français met le doigt dans un engrenage infernal qui, à partir de la découverte d’un cadavre, va le mener jusqu’au coeur des programmes ultra-secrets de la National Security Agency américaine. L’enquête, menée tambour battant, permettra aux deux hommes, alliés à un pirate informatique serbe exfiltré du Kosovo, de démonter les arcanes d’un gigantesque complot. Réussiront-ils à déjouer les pièges tendus par un ennemi aussi puissant qu’invisible ? Le groupe Cablex parviendra-t-il à prendre pied sur le marché de la commutation optique, clé de voute du futur internet ?
Un fleuve de ténèbres
Il existe de plus agréables façons de débuter dans la police que celle subie par le jeune Billy Styles, en cette année 1921. C’est peut-être le plus bel été depuis la guerre, mais ce qu’il découvre à Melling Lodge, une jolie demeure aristocratique perdue dans la campagne du Surrey, dépasse de loin les banales considérations météorologiques : le colonel Fletcher, sa femme Lucy et deux employés ont été proprement massacrés… Arrivé en renfort, l’inspecteur John Madden de Scotland Yard se détache assez vite de la théorie officielle du cambriolage ayant mal tourné. Il découvre que les meurtres, en particulier ceux des femmes, semblent répondre à un rituel précis, planifié et exécuté de manière horriblement méthodique. Pour lui, cette horreur ne peut donc qu’être l’œuvre d’un maniaque, un tueur en série qui pourrait bien récidiver. Mais le seul témoin du quadruple meurtre est une petite fille en état de choc… L’inspecteur de Scotland Yard aura alors bien besoin des conseils éclairés du premier « profiler » de l’histoire des crimes de papier, un disciple de Freud, pour tenter de résoudre l’incroyable énigme.
Ceux qui nous sauvent
Anna Schlemmer a toujours refusé d’évoquer sa vie en Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale. Trudy, sa fille, n’avait que trois ans lorsqu’un soldat américain les emmena avec lui dans le Minnesota, et n’a donc que peu de souvenirs de cette époque. Mais elle trouve, parmi les photos de famille, un cliché la montrant avec sa mère aux côtés d’un officier nazi. Cet homme était-il l’amant d’Anna? Est-il son père biologique ? Devenue professeur d’histoire allemande, Trudy veut connaître la vérité et, dans le cadre de ses travaux universitaires, elle recueille les témoignages d’Allemands de Minneapolis qui ont vécu la guerre, tentant ainsi désespérément de faire la lumière sur le passé de sa mère… Entre l’Amérique d’aujourd’hui et l’Allemagne nazie, un bouleversant premier roman sur la culpabilité et la responsabilité individuelle face à l’histoire.
Une famille française
De 1910 à 1935, la chronique d’une famille française corrézienne, avec ses années prospères, son déclin et sa renaissance…A Saint-Ségur, Angel Monestier, riche propriétaire terrien de la Renaudière, règne en seigneur sur son domaine et sur les siens. On célèbre bientôt le mariage de Clémence, la fille cadette, avec Martin Brillat. En véritable patriarche, Angel se réjouit de cette alliance qui va sceller l’union de deux grandes familles.Mais, si les affaires sont florissantes et si le domaine est promis avec succès à Paul, le fils aîné, et préféré d’Angel, Athanaïs, la mère, nourrit quelque inquiétude : tant de bonheur ne se paiera-t-il pas un jour ? Un roman-fleuve, une superbe saga familiale, dans la plus pure tradition du genre, au début du XXe siècle. Avec Une famille française, Jean-Paul Malaval signe l’un de ses meilleurs livres.
Un parcours d’historien
Issu du monde des humbles et né durant la Grande Guerre, élevé au coeur du vieux Saumur (dans la rue qui avait été celle d’Eugénie Grandet), Pierre Goubert a vraiment vécu au cours des années vingt de ce siècle ce que Péguy avait déjà observé sur sa propre enfance: il a » littéralement touché l’ancienne France, l’ancien peuple tout court « . Dans l’Anjou de l’entre-deux-guerres, une voiture était forcément attelée, l’école maternelle se nommait asile, et les enfants portaient des galoches… Voilà peut-être pourquoi le parcours de l’un des meilleurs historiens de notre temps est aussi peu classique que possible: a-t-on souvent vu un boursier non bachelier revêtir une toge de professeur à la Sorbonne en n’ayant presque jamais mis les pieds dans une université? Il faut dire que Pierre Goubert aura entre-temps écrit quelques-uns des quinze ou vingt livres d’histoire majeurs publiés depuis la Libération, qu’il aura été le disciple, le collègue, le maître des plus grands _ les Bloch, Febvre, Labrousse et autres Braudel _, se sera fait l’ambassadeur de la recherche française dans une bonne quinzaine d’universités étrangères prestigieuses et aura, par ses vues non conformistes sur l’Ancien Régime, fait progresser de façon décisive notre compréhension de ce type de société.
Le présent ouvrage rappelle notre responsabilité collective à continuer à oeuvrer pour les initiatives Africaine pour la pai et la stabilité en Afrique de l’Ouest. Il est le fruit de la contribution d’acteurs de domaines de compétences diverses parce que nous pensons que les questions de sécurités demeurent une responsabilité commune et partagée et une approche intégrée et participative demeure la plus efficace.
“The Flamboya Tree is a fascinating story that will leave the reader informed about a missing piece of the World War II experience, and in awe of one family’s survival.” — It is a well-known fact that war, any war, is senseless and degrading. When innocent people are brought into that war because they happen to be in the wrong place at the wrong time, it becomes incomprehensible. Java, 1942, was such a place and time, and we were those innocent people.” Fifty years after the end of World War II, Clara Olink Kelly sat down to write a memoir that is both a fierce and enduring testament to a mother’s courage and a poignant record of an often overlooked chapter of the war. As the fighting in the Pacific spread, four-year-old Clara Olink and her family found their tranquil, pampered lives on the beautiful island of Java torn apart by the invasion of Japanese troops. Clara’s father was taken away, forced to work on the Burma railroad. For Clara, her mother, and her two brothers, the younger one only six weeks old, an insistent knock on the door ended all hope of escaping internment in a concentration camp. For nearly four years, they endured starvation, filth-ridden living conditions, sickness, and the danger of violence from their prison guards. Clara credits her mother with their survival: Even in the most perilous of situations, Clara’s mother never compromised her beliefs, never admitted defeat, and never lost her courage. Her resilience sustained her three children through their frightening years in the camp.
Plus haut que mes rêves
« Qu?es-tu venu faire dans cette galère ? Mes amis n?ont cessé de me poser la question quand je me suis porté candidat à l?investiture d?Europe Écologie-Les Verts pour la Présidentielle 2012. Pourquoi entrer dans cette ronde du pouvoir après avoir passé tant d?années avec la nature, sa simplicité, sa puissance et le message d?humilité qu?elle ne cesse de nous prodiguer ? C?est justement par amour pour elle que je suis entré dans ce costume improbable. C?est Ushuaïa qui m?a mené vers ce combat.Qu?es-tu venu faire dans cette galère ? La réponse est dans l?itinéraire d?une vie. Une vie plus haute que mes rêves. Ces vingt-cinq années à travers les contrées les plus éblouissantes de la planète m?ont fait tisser un lien indéfectible et charnel avec la nature. Et j?ai compris que c?est aux hommes de sauver la beauté du monde qui donne un sens à leur existence. Aux hommes de préserver la terre, notre avenir. Ces pages sont l?écho de ce chemin qui part du coeur de la Terre vers le coeur des hommes pour la Vie. » Nicolas Hulot, juillet 2013.
Depuis Le poinçonneur des Lilas de mars 1959 que de chansons historiques proposées par Hugues Aufray en un demi-siècle ! Pourquoi les Santiano, J’entends siffler le train, Stewball, Le petit âne gris et autre Hasta luego ont-elles marqué notre jeunesse avec autant de force ? Ces chansons ont-elles été des tubes dès le départ ? Quelles routes ont-elles empruntées ? Et les autres ? Que sont-elles devenues, les oubliées du répertoire ? Cette fois, plus de secret pour ces mélodies encrées à jamais dans nos mémoires depuis si longtemps. Tout cela à travers la popularité d’un interprète très peu usée par le temps. Pour exister, les chansons d’Aufray ont eu besoin d’odeur de feu, de grand air et de guitares sèches. Ce récit de tendresse, d’humour et de passion nous permet de comprendre pourquoi les chansons d’Aufray sont à jamais inséparables de notre jeunesse.
Un amour dérobé
1914, trêve de Noël. Sur le champ de bataille, Wilhelm, un lieutenant allemand, fait une surprenante requête à Hal, son opposant britannique : aller voir de sa part sa fiancée anglaise pour l’assurer de son amour. Mais Hal va tomber amoureux de la belle et tout faire pour voler la place de Wilhelm dans son cœur.
Godefroy De Bouillon
Magnifié et statufié comme seuls, peut-être, le furent les combattants de la guerre de Troie, Godefroy de Bouillon a longtemps relevé du mythe plutôt que de l’histoire. Pourtant son intervention fut décisive sur l’évolution de l’Occident comme sur celle de l’Orient.Une brillante ascendance – sa famille descendait de Charlemagne -, un enracinement dans une région – entre Rhin, Meuse et Escaut – en plein essor économique et touchée plus tôt que d’autres par la réforme religieuse et sociale entreprise par l’Église : tout désignait ce féodal d’une grande bravoure et exerçant un fort ascendant sur les hommes à conduire l’une des trois armées parties en 1096 délivrer le tombeau du Christ. Participant actif à la prise d’Antioche, vainqueur de Jérusalem, il sut comme avoué (gardien) du Saint-Sépulcre » jeter en moins d’un an les bases d’un État appelé à durer plus d’un siècle et demi.Il connut une destinée posthume plus glorieuse encore. Stupéfait de l’exploit qu’il avait accompli à travers Godefroy, l’Occident fit de lui le parangon des vertus chrétiennes et chevaleresques : les chansons de geste sont pleines de ses hauts faits. Il hanta Dante, Le Tasse et Chateaubriand ; au siècle dernier encore, il divisa le plus sérieusement du monde les érudits de deux grandes nations d’Europe pour savoir…s’il était belge ou français ! »
Le wagon
En juillet 1944, l’un des derniers convois de déportés met trois jours pour aller de Compiègne à Dachau. Plus de 2000 hommes sont entassés dans 22 wagons, plus de 500 mourront pendant le voyage. Sur ce fait historique, vécu par un membre de sa famille, Arnaud Rykner fait le pari de la littérature, en inventant le monologue d’un jeune homme de 22 ans qui raconte, au fil des heures, l’enfer vécu.
Initiation à l’art romain
Ce volume constitue la deuxiéme édition du vingt-neuviéme album de la collection « les traveaux des mois » publiés par les éditions « Zodiaque » , le 11 mars 1993. Le texte est de François Leriche-Andrieu. L’ouvrage est de l’atelier du coeur-Meutry, atelier monastique de l’abbaye Saint-Marie de la Pierre-qui-Vire (Yonne) . Les photographies tant en noir qu’en couleurs sont de Zodiaque à l’exception de celle des planches 15, 19, 38 et 54 qui sont l’oeuvre de Dom Noél Deney.
Perles
Belles, riches et célèbres, issues d’une famille de ducs et pairs d’Angleterre, Cathy et Monty Bourton sont au sommet de la réussite et de la gloire : Cathy est une golden-woman qui règne sur la City, Monty une rock-star adulée dans le monde entier. Mais »le don mystérieux de deux perles va bouleverser leur vie en leur révélant un drame terrible noué quarante ans auparavant en Malaisie et dénoué dans la douleur et la honte. Et tandis qu’elles découvrent peu à peu le secret de leur naissance, elles croisent une femme étrange, insaisissable, qui semble poursuivre une implacable vengeance… De la jungle malaise aux quartiers chauds de Singapour, des milieux de la haute finance aux salons de la vieille aristocratie anglaise, de l’Amérique des rock-stars aux nuits scandaleuses de la jet-society parisienne, c’est à un fabuleux voyage que nous convie Perles : une grande aventure de notre temps où s’affrontent, à travers des destins tourmentés, des sentiments violents et contradictoires, toutes les passions humaines, toutes les ambitions et tous les rêves.
La montée aux enfers
Un brillant avenir politique est promis à Laurent Faillard. La Presse avance son nom pour un secrétariat d’État. Une calme vie de famille, deux enfants, une femme, Françoise, irréprochable… Tout bascule, quand Laurent accueille sous son toit, Ludovic, 20 ans, le fils d’un ami de jeunesse. Apparaissent : coups de fil bizarres, lettres anonymes et même un cadavre de femme… Un roman policier à suspense mais aussi un roman d’amour. Dans l’évolution du roman policier moderne, Maurice Perisset occupe une place à part. À des intrigues brillamment conduites où les rebondissements sont nombreux, à des études de caractères et de mœurs qui rendent ses personnages d’autant plus attachants, il joint un art du suspense qui lui a valu le Prix du Quai des Orfèvres et le Prix du Suspense Français. Une œuvre littéraire de premier plan.
Depuis plus de 20 ans, affaires et enjeux de pouvoir ternissent l’image de la Franc-maçonnerie française. Aujourd’hui, un conseiller de l’Ordre du Grand Orient de France, qui veut être de nouveau fier de son obédience, s’explique et parle ouvertement. Car la situation est grave au sein de la «maison Cadet». Lettres anonymes, dénonciations, fausses rumeurs : tous les coups sont permis pour gouverner sans partage. Aujourd’hui, Hugues Leforestier décide de briser le silence sur les scandales financiers qui ont récemment fait l’objet de plaintes judiciaires pour vol et abus de bien social.
Il s’insurge contre une poignée de hiérarques accrochés au pouvoir, étouffant les débats, incapables de revivifier l’obédience. Pour lui, comme pour bien d’autres, il est urgent de dire publiquement pourquoi le Grand Orient, si longtemps moteur des Républiques françaises, est en pleine déshérence et tourne à vide, comment on instrumentalise l’obédience en étouffant toute réflexion audacieuse, tout en se battant pour des parcelles de pouvoir, des postes honorifiques, et des comptabilités opaques.
Ceux qui protestent sont aujourd’hui devenus des cibles, des «Frères» à abattre… Mais pour l’auteur, il y a plus important : face à un monde qui change, face à la colère qui gronde au dehors, les milliers de Frères se doivent d’être à la hauteur de leurs anciens. L’histoire s’écrit maintenant.
Il est temps de redonner un nouveau souffle à la Franc-maçonnerie.
La cuisine micro-ondes
La cuisine à micro-ondes n’est pas seulement rapide et économique, elle est aussi excellente pour la santé. Beaucoup d’aliments gagnent à etre plus vite cuits, surtout les légumes qui cuits rapidement et dans un minimum d’eau conservent ainsi toutes leurs qualités nutritives.
Dans la lumière de Heifetz
Né à Paris en 1949, Pierre Amoyal a le violon dans le sang. Un sang où coule un peu de Russie et un peu d’Afrique du Nord séfarade, et surtout beaucoup de passion. Faire de la musique constitue dès son plus jeune âge une idée fixe. Pendant que ses camarades jouent dehors, lui fait ses gammes, ses études, brûle les étapes : Premier prix du Conservatoire de Paris à… 12 ans ! Il aurait pu étudier avec David Oïstrakh : il a choisi Jascha Heifetz et la côte ouest des Etats-Unis. Un géant pour un autre. Cinq années d’immersion, dont il vibre encore et vibrera sans doute jusqu’à son dernier souffle. Révélation, discipline, idéal. Rencontré en février 2014 dans son pied-à-terre de Lausanne, ville de coeur et d’adoption, Pierre Amoyal aurait pu se contenter de filer les grands noms et les salles prestigieuses qui ont jalonné sa carrière depuis ces années décisives, citer Karajan, Solti, Boulez, Ozawa : il préfère nous parler de ses derniers coups de foudre comme professeur, du présent. Après vingt années au Conservatoire de Lausanne, il vit depuis peu une nouvelle aventure pédagogique au Mozarteum de Salzbourg, sur les traces d’un autre grand violoniste : Sándor Végh. Transmettre : une évidence pour lui. On suit avec bonheur les concerts de la Camerata de Lausanne qu’il a fondée en 2000, où il joue comme il enseigne : debout, en cercle, primus inter pares. Il y a bien sûr le « Kochanski », sublime Stradivarius de 1717 sur lequel joue Amoyal.
Libres mémoires
Descendante d’une imposante dynastie de personnages fantasques qui ont profondément marqué la Belle Époque, Henriette Nizan, par sa famille, son mariage avec Paul Nizan, ses aventures, ses drames, a été au cœur des grands événements de notre époque. Elle est l’amie de Sartre, de Simone de Beauvoir, de Raymond Aron. Elle est aux premières loges pour observer les intrigues de couloir du Parti communiste. Journaliste engagée au moment du Front populaire, elle est à Barcelone aux premiers jours de la guerre civile espagnole. Elle connaît l’exode, puis l’exil. À New York, elle travaille aux côtés de Pierre Lazareff, d’André Breton et de Claude Levi-Strauss, son cousin. À Hollywood, elle écrit des dialogues de cinéma, se lie à Buster Keaton, Henry Miller, Éric von Stroheim. De retour en France, la même soif de vivre et d’autres amours, dont Roger Caillois. Loin des autobiographies de vieilles dames dignes, celle d’Henriette Nizan dit tout d’une vraie vie de femme – et notamment d’une grande histoire d’amour, illustrée par un magnifique échange de lettres avec Nizan, aussi impudique que littéraire.
Aménophis : Le breuvage d’amertume
Pourtant promise à Pashed, la princesse Hinutimpet quitte son pays – alors menacé par les Hittites – pour l’Egypte, sur l’ordre du pharaon Thoutmosis IV. Adoratrice du seul dieu Aton, elle se lie d’amitié avec Abraham, le patriarche des Hébreux installés à Thèbes, et tente de convertir à ses idées le prince Aménophis III. Mais Tiyi, une jeune adolescente, veille sur l’héritier du trône… On retrouve dans cette période charnière de l’Histoire la célèbre plume de Violaine Vanoyeke dont les récits invitant au rêve nous entraînent avec bonheur dans l’intimité des pharaons et des Égyptiens.
C’est beau la vie
L’incroyable parcours d’une petite fille pauvre du nord de la France, cinquième d’une fratrie de onze enfants, ouvrière en usine à 14 ans, devenue l’interprète des plus célèbres auteurs de son temps. Fracassée par deux accidents terribles qui l’ont éloignée de la scène pendant plusieurs années, elle s’en est sortie avec un acharnement exemplaire, renouant avec le succès et retrouvant, près d’elle, ses plus chers soutiens. Aragon, secrètement amoureux, allant dérober ses photos dans sa maison de disques ; Brassens la portant dans ses bras, de la scène à sa loge, quand elle ne pouvait plus marcher ; Brel, fasciné par son courage, lui offrant à vie les droits de La Fanette. Ferrat, enfin, son frère d’âme. Ferrat, l’ermite d’Antraigues, qui partagea avec elle » des idées et des envies » jusqu’à ses derniers instants, et dont elle défend l’œuvre autant que la mémoire…
Louise ou la vie de Louise de Vilmorin
Louise de Vilmorin (1902-1969) ne fut pas seulement la romancière célèbre du Lit à colonnes et de Julietta, mais aussi une séductrice aux passions nombreuses, et surtout une des grandes égéries de ce siècle. Saint-Exupéry, Nimier, Seghers l’aimèrent. Cocteau, Françoise Sagan, Chaplin, Orson Welles, René Clair, Gaston Gallimard et bien d’autres furent les habitués du célèbre « salon bleu » de Verrières-le-Buisson, ainsi qu’André Malraux, l’ami de toujours, auprès de qui elle mourut.Son existence reflète la vie littéraire et artistique de notre siècle; elle demeure une figure légendaire, dernière représentante du « monde » qu’a dépeint Marcel Proust. Jean Bothorel la ressuscite avec un talent couronné en 1993 par la bourse Goncourt de la biographie.
Belgistan: le laboratoire nationaliste
Ceci n’est pas un pays, dirait Magritte. Quand le sentiment de vivre dans un pays imaginaire est aussi fort, la Belgique se transforme en Belgistan, un des États les plus complexes et surréalistes du continent. Certains disent qu’elle est le laboratoire de l’Europe, aujourd’hui elle est le laboratoire du nationalisme européen. La Belgique connaît une importante fracture entre les deux grandes communautés du pays. Au terme d’une sixième réforme de l’État, l’avenir de la nation belge est incertain. Au moment où la séparation du pays est évoquée dans les médias, les responsables politiques palabrent et la division du pays prend forme concrètement dans la rue. Les Flamands ne parlent plus le français et les Francophones ne parlent plus le néerlandais. Les partis politiques sont divisés linguistiquement, on ne regarde pas les mêmes films ni les mêmes chaînes de télévision au Nord et au Sud du pays, pas plus qu’on ne lit les mêmes livres. Les mariages mixtes sont exceptionnels ! En quoi les événements en Belgique affecteront-ils l’avenir de l’Europe ? Si le pays éclate, ses frontières intérieures et celles de l’Union seront modifiées, servant ainsi de modèle aux autres nationalismes. Belgistan nous présente l’évaporation d’un pays à feu doux. Un processus d’autant plus fascinant qu’il se joue dans un État fondateur de l’Union européenne et que sa capitale est le siège des institutions communautaires. Le futur proche de la Belgique, laboratoire du nationalisme, marquera profondément l’avenir du continent.
Hollywood
Poursuivant la série de ses romans historiques à grand succès, Gore Vidal aborde maintenant l’entrée de l’Amérique dans l’ère des changements rapides qui marquent les années vingt. Hollywood commence en 1916, à la veille de l’entrée des Etats-Unis dans la Grande Guerre. Le roman raconte l’histoire de la belle et ambitieuse Caroline Sanford, propriétaire et rédactrice en chef du Washington Tribune, qui se rend sur la côte Ouest pour soutenir l’effort de guerre du gouvernement en réalisant des films de propagande en faveur des Alliés. Peu après son arrivée, non seulement le succès couronne son activité de productrice, mais elle devient elle-même une star. Tandis qu’elle côtoie les divinités du cinéma comme Douglas Fairbanks, Mary Pickford, Cecil B. De Mille, Charlie Chaplin, tout en conservant des relations personnelles avec les piliers de la politique comme Woodrow Wilson, Franklin et Eleanor Roosevelt, elle se trouve engagée dans les luttes d’influence qui opposent désormais les deux capitales américaines, la capitale administrative, Washington, et la capitale mondiale du charme, Hollywood. La nouvelle industrie qui vient de naître en Californie a créé un nouveau langage, idéal pour toucher, séduire, émouvoir des millions de femmes et d’hommes. En découvrant l’immense pouvoir du cinéma, Caroline a deviné qu’il serait désormais, avec la presse et la politique, un des trois axes du pouvoir, la moderne lampe d’Aladin, l’instrument magique avec lequel on peut manipuler les esprits, créer les sensations, imposer les modes, pour le meilleur et pour le pire.
Dans son ouvrage, les pouvoirs secrets de l’homme, le professeur Robert Tocquet rapporte ce propos de Jacques Chevalier, doyen de la faculté des lettres de Grenoble: « La croyance généralement persistante aux fantomes et auxx revenants semblerait dificilement explicable si elle était dénuée de tout fondement réel. Il faut donc examiner impartialement les faits » .
La bourse ou la vie
Mise en perspective du phénomène de la mondialisation, de l’offensive néo-libérale, de la crise de la dette du tiers monde. Concentration du capital. Un voyage dans la finance mondiale. Une analyse du couple Banque mondiale / Fonds monétaire international et des politiques d’ajustement structurel qu’il impose. Cas de l’Argentine, du Mexique, de l’Algérie, du Rwanda. Des propositions d’alternatives à débattre et à mettre en oeuvre. Une mise en évidence des résistances à l’offensive néo-libérale.
La croisiére de Noël
Mary Higgins Clark et sa fille Carol vous accueillent à bord du Royal Mermaid. Comme Alvirah Meehan et Regan Reilly, leurs héroïnes préférées, vous ne risquez pas d’oublier cette croisière de Noël. Disparitions, menaces, détournements… Le voyage s’annonce mouvementé ! Sens de l’intrigue, rebondissements inattendus, humour : les deux reines du suspense vous souhaitent un Noël plein de frissons…
Après plusieurs décennies de discours contradictoires, la diététique connaît une véritable mutation. Avec ce livre, déjà vendu à plus d’un million d’exemplaires, Michel Montignac s’est imposé comme l’un des grands artisans de cette révolution. Comment perdre du poids sans renoncer aux plaisirs de la gastronomie ? Pour Michel Montignac, l’embonpoint est avant tout provoqué par nos mauvaises habitudes alimentaires : il suffit d’en changer pour maigrir et augmenter nos performances physiques et intellectuelles. Fini les régimes contraignants aux lendemains qui déchantent ! Sans privation, sans restriction et d’une efficacité durable, la méthode Montignac est la seule approche nutritionnelle à visage humain. La seule méthode qui nous réconcilie avec le plaisir de manger.
6-12 ans : l’âge incertain
La période qui conduit de la petite enfance au seuil de l’adolescence est une phase essentielle de développement, faite d’incertitudes et de doutes l’enfant met en place les bases de sa propre autonomie. A partir de situations quotidiennes, les auteurs apportent de nombreuses réponses aux parents déconcertés qui se heurtent aux comportements parfois inattendus de leurs enfants. Sous forme de conseils pratiques regroupés par thèmes, et en privilégiant toujours le dialogue. ce livre permet d’apaiser les inquiétudes des parents et des enfants
A fairy frost
Step into reading !
It’s a chilly day in Pixie Hollow, and Rani has decided to throw a frost party! Rani and the other water talents freeze the pond and invite all their friends for a day of ice-skating and hot cocoa. But when the pond starts to thaw suddenly, the fairies are in for a surprise! Girls ages 7 to 9 will love this Step 4 reader starring Tinker Bell and the rest of the Disney Fairies.
Well-remembered friends
En Anglais – A fascinating collection of memorial addresses on celebrated lives. The eulogy is a literary form like no other: to compress a lifetime into minutes, to summon the person, what they meant to their friends, colleagues, and sometimes a wider context, to be moved to grief, laughter, sadness and fond memories, to mix praise for virtue with the acknowledgement of foibles, to choose a few anecdotes form the hundreds available, is a very different art to that of the dry obituarist. Angela Huth has collected come of the sparking examples of the form – by or about writers, politicians, actors, sportsmen, academics, and, in some cases, unknown but well-remembered friends. This is a treasury of remembrance, fine writing and good lives.
The nutcracker ballet
Illus. in full color. In simple, clear language, children can follow the story of the Christmas ballet themselves, from the opening Christmas Eve party scene to the closing scene in which Marie and her Nutcracker prince bid farewell to the Land of the Sweets.
Substance B
Clara Zelmeyer, jeune biologiste de génie à l’Institut Pasteur, aurait dû se méfier……… Si la Morgan Chemical, multinationale américaine de l’industrie pharmaceutique, lui offre un pont d’or et des moyens illimités pour parachever sa découverte, ce n’est pas forcément pour de bonnes raisons. Dès son arrivée à New York, un piège diabolique va se refermer sur elle, inexorablement. Car la Substance B molécule miracle qui lave le cerveau humain de tout stress et de toute angoisse, déchaîne les convoitises,. Un gourou fanatique, un mystérieux émissaire du Vatican, des puissances financières implacables s’engagent dans une lutte sans merci pour s’approprier le médicament du siècle : la Substance B… B comme bonheur ?
Un roi sans divertissement
Dans un village perdu au cœur de la montagne, des habitants disparaissent les uns après les autres. La seule trace de leur enlèvement : quelques gouttes de sang frais sur la route enneigée… On inspecte, on bat la campagne, puis on va en causer au Café de la route, chez Saucisse. Hiver après hiver le mystère demeure, mais le capitaine Langlois s’obstine. Car ici, c’est devenu une habitude, un rituel : au premier flocon, la peur est de retour. Il n’y a jamais que le vieux hêtre qui connaisse le secret du village… L’accompagnement critique s’articule autour de trois grands thèmes : le traitement romanesque du temps, la construction des personnages et la poétique de l’excès. L’étude de l’intertextualité ouvre sur Perceval le Gallois et sur les Pensées de Pascal. De nombreuses propositions d’exercices entraînent à l’écriture d’invention. Roman (XXe siècle) recommandé pour la classe de terminale. Texte intégral.
La rose noire
Trois cadavres de femmes sont découverts dans l’Oregon sur un chantier. Le promoteur, Martin Darius, est arrêté et mis en accusation. Mais le dossier se révèle bien mince… Jusqu’à ce que le procureur apprenne que le suspect aurait commis, sous un nom différent, d’autres atrocités dix ans plus tôt dans une autre localité avec un scénario identique. Pourquoi Darius n’a-t-il pas été appréhendé et pourquoi le dossier de l’affaire reste-t-il introuvable ? Quels rôles ont joué gouverneur, police et maire pour rendre sa liberté à un tueur en série ? Le récit fournit des réponses mais pose également d’autres questions. Les amateurs de scènes de prétoire et des subtilités de la justice américaine seront aussi comblés que ceux qui aiment les thrillers charpentés. Selon l’auteur, avocat d’assises, « Les monstres véritables ne ressemblent pas à des monstres ». Il en donne une preuve brillante avec des personnages troubles, une atmosphère d’angoisse sourde parfaitement maîtrisée. –Claude Mesplède
L’amour est le plus fort
Le hasard ? Le destin ?… Pierre a empêché Eva de se tuer mais saura-t-il lui redonner le goût de vivre? Eva, jeune Allemande au pair, qu’un fils de «grande famille» a séduite, souillée… Et qui passivement suit Pierre dans sa mansarde du Quartier latin. Pierre lui aussi a souffert, souffre encore. Petit orphelin mendiant sur les routes, il s’est enfin fixé à Paris il peint, se bat pour survivre…Malgré la grande ville, ses violences et ses intrigues, la confiance renaît en eux. Une grande tendresse les unit, mais qui reste chaste malgré la beauté d’Eva, malgré un désir partagé… Pourquoi ? Et pourquoi chez Pierre – à l’instant du premier succès cette angoisse, cette santé soudain menacée ? Effaçant les épreuves passées, l’amour sera-t-il le plus fort ?
Toilettes pour femmes
Il est à peu prés impossible de résumer le foisonnement de personnages et d’événements que referme cet ouvrage. Marilyn French a réussi un tour de force: fabriquer du banal et du quotidien, sur un ton qui n’est jamais ennuyeux ou plaintif, « un monument aux femmes, à toutes les femmes que j’ai connues », comme elle le dit elle-même. Un très grand roman!
Lucie Ménard. Madame
Violent, irritant, hurlant et désespéré, ce livre éclate de vie.
L’Ecole des parents
Paranoïa
» Tu es un écrivain, mon Fils. Rien ne doit venir déranger ton travail. » Sur cette ultime et austère recommandation, la vénérable Mme Duclos rend à Dieu son âme étriquée et abandonne Fernand à un peu plus de solitude. Que va-t-il faire alors, lui qui a vingt-cinq ans, une vie sans joie ni surprise, une lucidité féroce et beaucoup d’occasions d’être » dérangé » ? Après Oro, Sahara, Parodie, sa célèbre trilogie autobiographique et Fièvres, son premier roman, Cizia Zykë avec Paranoïa nous emporte dans un irrésistible tourbillon d’émotions, de sentiments et de passions. Un texte impitoyable qui nous mène de la plus folle des violences aux larmes, du fou rire au drame, de la cruauté à l’amour. Dans ce roman, Cizia Zykë allie un sens aigu de l’observation sociale à un art subtil de la psychologie et du suspense.
La conjuration de la sixtine
Intrigues de pouvoir, secrets d’État, liens parfois tortueux avec la politique, l’argent ou la mafia… Derrière la splendeur de Saint-Pierre et les bénédictions papales, le Vatican a lui aussi sa part d’ombre. Et dans ses archives interdites dorment des secrets venus du fond des âges.De mystérieuses inscriptions, découvertes lors de la restauration des fresques de la Sixtine, laissent augurer un séisme. Elles constitueraient la vengeance de Michel-Ange contre les papes qui l’ont si durement traité. Mais quelle vengeance? Alors que la Curie veut étouffer l’affaire, le cardinal Jellinek décide de le savoir, coûte que coûte. De l’atelier de Buonarroti à la chambre d’agonie de Jean-Paul I, des écrits kabbalistes médiévaux aux recherches des savants contemporains, il va remonter peu à peu vers la plus inattendue et la plus terrible des révélations. Un secret auquel fut initié le Florentin, et que les nazis ont connu. Une vérité susceptible de faire chanceler l’Église tout entière…