Lucio Silla
Lucio Silla, K.135 est un opera seria en trois actes composé par Wolfgang Amadeus Mozart en 1772. Le livret, en italien, fut écrit par Giovanni de Gamerra, avec l’aide de Métastase. La première représentation eut lieu à Milan le 25 décembre 17721.
Deux autres opéras homonymes furent composés en 1774, respectivement par Pasquale Anfossi et Jean-Chrétien Bach.
Un héros de passage
A neuf ans, petit paysan auvergnat né de père inconnu, enivré par les images de l’épopée napoléonienne, Alexandre s’est juré de conquérir la gloire. Avant amassé un petit pécule dans les manufactures de la région, le voilà qui débarque dans le Paris de Louis-Philippe… Vii, audacieux, séduisant, il réussira à se faufiler dans le milieu du journalisme, sur lequel règne Emile de Girardin, le magnat de la presse populaire à grand tirage. Il côtoiera les célébrités, Hugo, Liszt, Grutier, Nerval, séduira les femmes les plus ci’ vue du Paris mondain ou demi-mondain. Avec la révolution de 1848, la carrière politique s’ouvrira à son ambition. C’est pourtant un destin fracassé, une histoire d’illusions tragiquement perdues, que nous content ces pages enfiévrées, romantiques, bruissantes de bals, de duels, d’intrigues, d’émeutes. Des pages où le journaliste-vedette, auteur des Enfants de l’aube et de lettres à l’absente, semble nous parler à mi-voix de ses propres blessures.
La vallée de la soie
Alexandrine Jourdan s’est juré de posséder un jour sa propre filature. Passionnée par les vers à soie, fille de muletier dans les Cévennes du XIXe siècle, elle rejoint à quatorze ans la plus grosse fabrique du pays, celle des Favière. La vie y est dure et le contremaître, Charles Rabanel, y fait régner un climat de violence insupportable. Distinguée par les » messieurs » pour sa parfaite connaissance des textes protestants, la jeune huguenote se voit confier l’éducation religieuse des enfants de François-David Favière. Elle se rapproche alors de Mme Adrienne, la mère de Rabanel, qui finit par la convaincre d’épouser son fils. Fou d’amour pour Alexandrine, Rabanel se soumet à sa volonté. Mais sa violence reprend peu à peu le dessus et un drame terrible finit par se produire…
Les sarments de la colère
Tout oppose Adrien et Camille. Il est paysan, elle est la petite-fille d’un marquis. Il est pauvre, elle est l’héritière du riche domaine de Frontillargue. Leurs parents s’affrontent, pourtant un secret les unit depuis l’enfance. Ils s’aiment et ne rêvent que de vivre ensemble. Quand Adrien part cinq longues années à l’armée, Camille est mariée de force. Dès lors dans un tourbillon de folles passions, les amoureux n’auront de cesse de se retrouver, alors que le destin s’acharne sur les vignes et qu’au loin gronde la révolte des gueux…
1671. La princesse Palatine Elisabeth-Charlotte de Bavière arrive en France pour épouser le duc d’Orléans, Monsieur, frère du roi. Elle sait qu’elle aura, au coeur de la cour la plus brillante d’Europe, le titre prestigieux de Madame, mais que l’homme à qui elle est promise n’aime pas les femmes. La Palatine devra lutter. Contre la mélancolie de l’expatriation, contre les complots des favoris de son mari. Subir aussi la volonté de Louvois, décidé à détruire son Palatinat. Affronter l’hostilité de la Maintenon qui intrigue, contre les enfants de Liselotte, en faveur des bâtards de la Montespan. Au milieu de tous ces tourments, la complicité de Louis XIV est le seul rayon de soleil de la Palatine. Le franc-parler de l’étrangère, son insolence, son goût de la chasse et de la vie plaisent infiniment au monarque, quand il n’est pas contraint par ses maîtresses de prendre ses distances avec elle. La Palatine vit, la Palatine résiste et surtout, la Palatine écrit des centaines de lettres pleines d’esprit et témoignant d’un sens aigu de l’observation. Et c’est à partir de cette correspondance mordante que Jacqueline Duchêne a construit ce roman d’une belle intensité, qui met en lumière l’une des femmes les plus attachantes du Grand Siècle – et la plus surprenante.
Lasher : Lives of the mayfair witches
The Talamasca, documenters of paranormal activity, is on the hunt for the newly born Lasher. Mayfair women are dying from hemorrhages and a strange genetic anomaly has been found in Rowan and Michael. Lasher, born from Rowan, is another species altogether and now in the corporeal body, represents an incalcuable threat to the Mayfairs. Rowan and Lasher travel together to Houston and she becomes pregnant with another creature like him, a Taltos. Lasher seeks to reproduce his race in other women, but they cannot withstand it. Rowan escapes and becomes comatose as her fully-grown Taltos daughter is born. The Mayfairs declare all-out war on Lasher and try to nurse Rowan back to heatlth. Michael remains entwined in the Mayfair family and learns how he comes by his strange powers. Michael’s ghostly visiting from a long-dead Mayfair reveals the importance of destroying Lasher. In the investigation, Lasher’s origins are revealed, the new Taltos Emaleth returns, and the climax of death and life engulfs the family.
The tin roof blowdown
This is James Lee Burke’s latest mystery featuring Dave Robicheaux. It is also much more than that. The story begins with the shooting of two would-be looters in New Orleans during Hurricane Katrina, and then follows a motley group of characters – from street thugs to a big-time mob boss, from a junkie priest to a sadistic psychopath – as their stories converge on a cache of stolen diamonds, while the storm turns the Big Easy into a lawless wasteland of apocalyptic proportions. The nightmarish landscape created by Katrina seems the perfect setting for Burke’s almost Biblical visions of good and evil – it is as if he had to wait for this disaster to find the occasion to match his emotionally supercharged prose. You can feel the undercurrents of rage and pain beneath the narrative, making this not only his most personal and deeply felt book for some time, but quite possibly his best novel to date. This is not just a superb crime novel, it is potentially THE fictional chronicle of a disaster whose human dimensions America is still struggling to process.
Naked in death
Here is the novel that started it all- the first book in J.D. Robb’s number-one New York Times-bestselling In Death series, featuring New York homicide detective Lieutenant Eve Dallas and Roarke. It is the year 2058, and technology now completely rules the world. But New York City Detective Eve Dallas knows that the irresistible impulses of the human heart are still ruled by just one thing: passion. When a senator’s daughter is killed, the secret life of prostitution she’d been leading is revealed. The high-profile case takes Lieutenant Eve Dallas into the rarefied circles of Washington politics and society. Further complicating matters is Eve’s growing attraction to Roarke, who is one of the wealthiest and most influential men on the planet, devilishly handsome… and the leading suspect in the investigation.
La faille de Saint-Christau
Victor a quatre ans quand son père part pour faire la guerre. Il commence alors à courir la campagne, toujours seul, petit sauvageon sans contrainte et sans interdit. Sa mère, restée seule, très occupée par les travaux de la ferme, ne peut l’empêcher de vagabonder à sa guise, allant de plus en plus loin par monts et par vaux. Fasciné par une mystérieuse faille dans la falaise qui surplombe la Vézère, il rencontre un jour un vieil ermite, seul survivant d’un groupe de moines troglodytes. Ce dernier confie à Victor tout ce qu’il sait de la Faille et de ses trésors. Cela devient son précieux secret. Mais la guerre qui éclate à nouveau l’obligera-t-elle à tirer un trait sur ces doux rêves d’aventuriers?
Le flambeur
Les Français, à l’évidence, sont fascinés par son bagout, par son audace, par son aptitude à encaisser les coups et à les rendre. Les uns l’adorent. Les autres le détestent. Mais tous, un jour ou l’autre, se sont posé la question: qui est donc, au fond, cet étrange Bernard Tapis ?
L’enfant aux cailloux
Elsa Préau est une retraitée bien ordinaire. De ces vieilles dames trop seules et qui s’ennuient tellement – surtout le dimanche – qu’elles finissent par observer ce qui se passe chez leurs voisins.
Elsa, justement, connaît tout des habitudes de la famille qui vient de s’installer à côté de chez elle. Et très vite, elle est persuadée que quelque chose ne va pas. Les deux enfants ont beau être en parfaite santé, un autre petit garçon apparaît de temps en temps – triste, maigre, visiblement maltraité.
Un enfant qui semble l’appeler à l’aide. Un enfant qui lui en rappelle un autre…
Armée de son courage et de ses certitudes, Elsa n’a plus qu’une obsession: aider ce petit garçon qui n’apparaît ni dans le registre de l’école, ni dans le livret de famille des voisins.
Mais que peut-elle contre les services sociaux et la police qui lui affirment que cet enfant n’existe pas? Et qui est vraiment Elsa Préau? Une dame âgée qui n’a plus toute sa tête? Une grand-mère souffrant de solitude comme le croit son fils? Ou une femme lucide qui saura croire à ce qu’elle voit?
Sophie Loubière, en reine du roman psychologique, brosse un bouleversant portrait de femme en proie à la violence ordinaire et touche en plein cœur
La sève et la cendre
Au pays landais, en 1925, deux jeunes femmes s’affrontent puis se retrouvent dans leur désir de liberté: l’héritière d’une importante distillerie de résine et une métayère éprise de justice. Une histoire puissante et romanesque. » Je vous envie d’être aussi forte, lui dit Maylis. Ne prenez pas ce que je vous dis en mauvaise part, mais c’est vrai, je suis vraiment désireuse de vous revoir, dans des circonstances un peu plus calmes, peut-être. Je sais ce que vous faites, comment vous vivez. J’aimerais tant vous aider. » Madeleine se tourna vers elle, lut l’anxiété dans ses yeux, parvint à sourire. » Oh, je ne suis pas si forte que ça, mais j’ai l’habitude de m’en sortir seule « , dit-elle d’une voix lasse. Comme vous, je crois. » Non », murmura Maylis en la regardant s’éloigner. Tout sépare Maylis Savayran, héritière d’une distillerie de résine en pays landais, de Madeleine Darribats, métayère et pionnière du syndicalisme paysan. Toutes deux passionnées, modernes, se croiseront ou s’affronteront sans haine. Autour d’elles, les restes douloureux de la guerre, les appétits d’argent, de puissance, constituent, avec la forêt landaise et son rivage atlantique, le décor de ce roman riche en rebondissements.
La mort s’invite à Pemberley
Rien ne semble devoir troubler l’existence ordonnée et protégée de Pemberley, le domaine ancestral de la famille Darcy, dans le Derbyshire, ni perturber le bonheur conjugal de la maitresse des lieux, Elizabeth Darcy. Elle est la mère de deux charmants bambins; sa soeur préférée, Jane, et son mari, Bingley, habitent à moins de trente kilomètres de là; et son père adulé, Mr Bennet, vient régulièrement en visite, attiré par l’imposante bibliothèque du château. Mais cette félicité se trouve soudain menacée lorsque, à la veille du bal d’automne, un drame contraint les Darcy à recevoir sous leur toit la jeune soeur d’Elizabeth et son mari, que leurs frasques passées ont rendu indésirables à Pemberley. Avec eux s’invitent la mort, la suspicion et la résurgence de rancunes anciennes.
La peau du tambour
Un pirate dans le système informatique du Vatican. Une église qui tue pour se défendre. Une belle aristocrate andalouse. Trois malfrats chargés d’espionner un agent secret en col romain. Un banquier épris de spéculation immobilière et un mystérieux corsaire espagnol disparu en 1898 au large des côtes cubaines. Tels sont les personnages de ce roman d’amour et d’aventure qui a pour décor la somptueuse Séville et son histoire millénaire. L’héroïne en est Notre-Dame-des-Larmes, une petite église qui suscite passions et convoitises et pour laquelle une poignée de fidèles est prête à aller jusqu’au meurtre. C’est du moins ce que croit Lorenzo Quart, chargé par le Vatican d’enquêter sur les crimes commis dans son enceinte. Il découvrira bientôt que la clé de l’énigme est enfouie sous les vieilles pierres de la ville, dans l’âme de chacun de ses habitants comme dans celle de chaque lecteur disposé à le suivre dans sa quête de la vérité. Après Le Tableau du maître flamand, Club Dumas et Le Maître d’escrime, l’imagination flamboyante d’Arturo Pérez-Reverte, son habileté à tisser des énigmes où l’histoire croise le mystère et le crime nous offrent un fascinant voyage en défense d’une cause que nul ne veut croire perdue.
L’invité de la dernière heure
Désespérée par la mort de son mari, Rebecca Brandt, réfugiée dans sa maison de Provence, est sur le point de mettre fin à ses jours lorsque surgit Max, le meilleur ami de son mari, qui déclare vouloir passer quelques jours de vacances avec elle. Il est accompagné d’un jeune couple d’étudiants, Marius et Inga, qu’il vient de prendre en stop. Rebecca oublie à leur contact son sinistre projet et leur propose de camper dans son jardin. Au bout de quelques jours, Marius, qui semblait si léger et si gai, se montre soudain irascible et agressif. Surtout envers Rebecca, qui, incrédule, comprend peu à peu que le cauchemar ne fait que commencer…
Les démons du comte
Le nom des de Bazincourt figurait dans l’histoire de France depuis des siècles, mais à la rubrique des faits divers, c’était une première. Retiré sur ses terres du pays de Caux où il régnait en maître, le comte Victor-Emmanuel, ex-caïd de la politique, s’était fait trucider comme un vulgaire roturier. Qui plus est, à la veille de Noël… Impardonnable faute de goût ! Pour la réparer et élucider le mystère, trois super-flics déboulent de la capitale, qui n’ont pour seul souci que de piller les papiers du défunt et claquer le couvercle du cercueil. Sur leur passage, les bizarreries s’accumulent et bientôt le comte se sent moins seul : il y a avalanche de cadavres… Sans y être convié, le journaliste Gustave Masurier se mêle à la vendetta rurale et s’immerge dans l’univers des terriens de la falaise, pays de bruine, de grand vent et de traditions où le notaire est roi, le jeteur de sort redouté et le rebouteux consulté en priorité. Coincé entre l’omertà paysanne et l’hostilité des flics-citadins, Gus traque les démons du comte. Mortelle campagne…
Le voleur de vent
Décembre 1609, deux cavaliers approchent d’un château en ruine où se trame un terrible complot. Le premier est l’un des hommes les plus puissants du royaume des lys. Son acolyte, un moine défiguré, est sans doute ce que le mal a produit de plus raffiné depuis des siècles. A ses ordres, demi-fous, une troupe de loups-garous attend son heure pour participer à la folie meurtrière qui va secouer le pays pendant les six mois qu’il reste à vivre au roi Henri IV. Et pour mieux assurer l’infamie, à Paris, ils sont douze conjurés, les fleurons de la cour, qui se réunissent pour fermer autour du roi trois cercles de fer et de mort. Mais c’est compter sans Thomas de Pomonne, comte de Nissac et amiral des mers du Levant, aussi à l’aise au sabre qu’à l’épée, aussi redoutable sur terre que sur l’eau. Entouré de rudes compagnons, fidèle à un roi qui, le premier, reconnut la liberté de conscience, Nissac tentera de le sauver. Duels, abordages, rendez-vous secrets, attentats à l’explosif, prêtres crucifiés sur la porte des églises, démons et merveilles, Nissac mènera tous les combats, des glaces du Danemark aux côtes d’Afrique, mais plus souvent en les obscures ruelles de Paris ou les couloirs du Louvre. En outre, son cœur balancera entre trois femmes – maniant parfois l’épée mieux que les hommes – qui se disputent son amour.
Le rossignol de Val-Jalbert
Suite de L Enfant des neiges, de l auteure française Marie-Bernadette Dupuy, la vie reprend son cours normal à Val-Jalbert, alors que Toshan, le mari d Hermine, vient de trouver un emploi à la papeterie de Riverbend. Cependant, cette dernière est toujours possédée par l envie de chanter et elle décide un matin, sans que personne ne le sache, de passer une audition au Capitole de Québec. Or, le train qu elle prend à Chambord tombe en panne tout juste avant le sanatorium du lac Édouard, où les voyageurs se réfugient pour la nuit. Pendant le souper, la jeune femme chante pour les patients atteints de tuberculose. Or, l un d eux est Jocelyn Chardin, son véritable père. Stupéfait, ce dernier croit reconnaître sa fille, abandonnée au couvent de Val-Jalbert presque deux décennies plus tôt. L homme condamné par la maladie décide d en avoir le c ur net et lorsque Hermine revient à Val-Jalbert, déçue par la tournure des événements, il part la retrouver. Jocelyn arrive quelques jours plus tard, incognito, au même moment où sa femme, Laura, annonce qu elle se marie avec le pianiste Hans Zahle. Secoué, Chardin a tout entendu et retourne discrètement le long de la rivière Péribonka, où il trouve refuge dans la cabane de la mère de Toshan. Tala l accueille dans sa maison… et dans son lit! Ragaillardi, Chardin repart se présenter à sa femme et sa fille, qui incrédules au départ, doivent reconnaître que c est bien lui. Bien sûr, le retour du mari prodigue ne fait pas l affaire de Zahle, qui retourne à Roberval en furie. Une guerre encore plus vive débute entre Jocelyn et Toshan, qui s amplifie jusqu à ce que le second sauve la vie du père d Hermine, alors qu il se noyait dans le ruisseau Ouellet. Une trêve s impose et les deux hommes décident de rétablir leur relation sur de nouvelles bases.
Une vie en plus
Elle s’appelle Adeline Clément et tous l’envient. Une brillante carrière dans une entreprise florissante, un mari amoureux, trois enfants, une belle maison avec jardin à Saint-Cloud. Oui, tout pour être heureuse. Et voici qu’à la stupéfaction générale, elle démissionne de son travail. Ne s’y plaisait-elle plus ? Oh si ! Mais il y avait ce manque, ce vide. Elle n’a pas vu grandir ses enfants, accompagné son mari, profité de « la » maison. Alors, elle a décidé de s’offrir une parenthèse dans sa vie trop pleine pour mieux les regarder, les écouter, les aimer. Être, en somme, une « happy housewife ». Raté ! C’était compter sans ses enfants qui, tour à tour, vont lui causer de sérieux soucis. C’était ne pas prévoir la rencontre avec Mathis, un bel homme, ardent et passionné, qui ne vit que pour la musique à laquelle il initie les jeunes de la ville.
Les soupirs du vent
Décembre 1939. Installée dans leur maison au bord de la rivière Péribonka avec son mari et ses enfants, Hermine est en pleine déprime. La talentueuse chanteuse s’en veut d’avoir perdu un enfant, Victor, alors qu’elle faisait tournée par-dessus tournée dans toute l’Amérique du Nord. Et son moral pourtant fragile subit un autre choc lorsque son mari Toshan lui annonce qu’il s’enrôle dans l’armée et part sur-le-champ à la Citadelle de Québec y subir son entraînement. C’en est trop! Devant le dur hiver jeannois qui s’annonce et sans homme pour les protéger, Hermine prend la décision de déménager la petite famille chez ses parents à Val-Jalbert, son cher village fantôme. Parallèlement, elle loue une maison à Roberval où logeront sa belle-mère Tala et la jeune Kiona. Et lorsque la cabane de Tala est incendiée en pleine nuit, par de sombres inconnus, tous partent se réfugier à la hâte au Lac-Saint-Jean, en lieux sûrs. Pourtant, au retour d’une première visite d’Hermine à Roberval, la jeune femme est menacée par des inconnus. Son cheval est alors gravement blessé d’un coup de fusil et elle-même est secourue de justesse par un voisin. Par une série d’indices, Tala comprend alors que ces gens lui veulent du mal pour se venger de la mort d’un homme, tué par son mari, il y a bien longtemps. Comme on s’apprête à fêter Noël et que ses parents ne sont pas là, Hermine décide d’amener Kiona à Val-Jalbert. Quant à Tala, elle part quelques jours en forêt, accompagnée de Madeleine. Or, lorsque Jocelyn et Laura reviennent de Chicoutimi, c’est le drame quand cette dernière aperçoit la jeune Métis. Elle demande à sa fille de la ramener à Roberval, mais Hermine résiste aux crises de sa mère, ce qui donne l’occasion à Jocelyn de faire connaissance de sa fille illégitime. De son côté, en permission pour quelques jours, Toshan revient à Val-Jalbert pendant la période des fêtes. Il assiste avec ses enfants et ses beaux-parents à la messe de Noël où Hermine, comme à son habitude, charme son auditoire par son extraordinaire voix.
L’arc-en-ciel
Puissant businessman américain, Henry Potter vient de fêter ses cinquante ans. Sa vie est une réussite. Sa femme est charmante et belle, et, pourtant, il s’ennuie un peu. Au cours d’une sortie au théâtre, il rencontre un jeune metteur en scène qui parvient à le persuader de commanditer une pièce. Alors commence pour Henry Potter une nouvelle vie… Sans rien connaître au théâtre, notre industriel va aller de découvertes en découvertes dans un monde insolite, compliqué, cruel aussi. Peu à peu il va se prendre au jeu, subir le charme étrange des comédiens, s’acharner à faire de son pari une réussite. Henry Potter devient un autre homme, d’autant mieux qu’il trouve sur son chemin une jeune et troublante actrice qui ne sait pas très bien faire la part de ses rêves et celle de la réalité. Henry Potter retrouvera-t-il son équilibre? Reviendra-t-il à sa vie antérieure, auprès de son épouse? Et quelle sera la conclusion de cette aventure théâtrale assez curieuse. C’est tout le sujet de ce beau roman, le dernier de la grande romancière américaine.
L’étrangère de Saint-Pétersbourg
La petite Blonde Vaneyck part avec son père, négociant lillois en lin, s’installer en Russie. Sa découverte du pays est un enchantement : Saint-Pétersbourg, Moscou, la campagne russe… Elle ne soupçonne pas encore que le faste peut masquer les pires complots. Protégée par la grande-duchesse, elle devient pensionnaire de l’illustre institut impérial Smolny. Le destin exceptionnel et dramatique de cette jeune fille ravissante et passionnée se scellera autour de trois hommes : un officier, Dimitri, Sergueï, le fils d’un ancien serf, et un inconnu qui guette tous ses faits et gestes.. .Alors que le souvenir de la conspiration contre Nicolas 1er – la fronde des » décembristes » – est vivace, ses parents sont rattrapés par leur passé. Blonde est alors la victime d’un odieux chantage…
Une femme seule
À l’époque où les hommes marchent sur la Lune, où l’on construit – en deux mois – un gratte-ciel à la Défense, une vieille malédiction – venue du fond des âges – frappe encore les mamans-célibataires, qui restent des femmes en marge. « Cette ségrégation finira-t-elle un jour ? » se demande Dominique, l’héroïne de Une Femme seule. Son amour, elle le donne à Anne, sa fille qu’elle veut protéger, et aussi à Claude, le père
Les chénes d’or
La terre, Mélina la connaît depuis toujours. Dès l’enfance, son père lui a fait découvrir tous les secrets de la truffe, cette « demoiselle noire » qui pousse sous les chênes des forêts périgourdines. Mais cet amour profond de la nature et des bois n’empêche pas une question de la hanter: pourquoi sa mère n’est-elle plus là ? Qui a allumé l’incendie où elle a péri? Lorsqu’elle en parle, son père devient comme fou. Il prend son fusil, s’en va sous les chênes et tire… Portrait d’une femme solitaire, fière et blessée, Les Chênes d’or est une quête de la vérité: vérité du passé, vérité d’un destin ; vérité profonde, aussi, émanant de cette terre dont Christian Signol sait merveilleusement nous faire sentir les secrets, gages d’une sagesse ancestrale.
La demoiselle d’honneur
Trois femmes occupent l’imagination de Philip : Rebecca, dont l’assassinat supposé passionne Londres ? il éprouve à son sujet une fascination pour la mort qui l’horrifie. Senta, rencontrée au mariage de sa sœur où elle était demoiselle d’honneur. Enfin une statue, représentant la déesse Flore : objet des fantasmes d’adolescent de Philip et propriété d’un personnage peu sympathique, elle ressemble extraordinairement à Senta, avec laquelle il vit une passion vénéneuse. Dans sa recherche du mystère de ces trois femmes, ce sont ses propres énigmes que Philip va peu à peu percer : la violence refoulée, l’inceste latent, l’obsession érotique et la pulsion meurtrière. Dans la parenté de Patricia Highsmith, un des chefs-d’œuvre du roman de psychologie criminelle.
Sept ans de solitude
En charge à partir de 1994 du dossier des HLM de Paris, Éric Halphen a eu à instruire l’une des plus importantes affaires politico-financières de ces vingt dernières années. La mise en examen de Jean Tiberi ; la manipulation Schuler-Maréchal ; les perquisitions aux sièges du RPR et du PR, au domicile du maire de Paris (en 1996), dans les locaux de Didier Schuler ; le vrai faux rapport de Xavière Tiberi ; la Cassette Méry et la convocation comme témoin de Jacques Chirac sont les moments forts d’une enquête qui aura duré sept ans. Dessaisi en septembre 2001 par la cour d’appel de Paris, Éric Halphen, qui ne s’est jamais exprimé, a décidé de rompre le silence. Bien plus qu’un simple plaidoyer, ce livre est le récit du parcours en solitaire d’un juge, de son quotidien d’un tribunal à l’autre, d’un dossier à l’autre et des tentatives de déstabilisation tant politiques que personnelles qu’il a eu à subir. Éric Halphen dresse le portrait accablant des acteurs (politiques, journalistes, avocats, juges, procureurs, policiers) d’un système politique et judiciaire à la dérive.
A cœur perdu
Quelques semaines après la mort de son mari, Ève reçoit un enregistrement sur lequel est gravé À cœur perdu, une chanson qu’il lui demande d’interpréter, ainsi que ces quelques mots : «Si, un jour, tu entends ce disque, la preuve sera faite que j’étais de trop…» Or son mari a été tué par Jean, jeune pianiste talentueux et son amant depuis plusieurs mois, mais le meurtre a passé pour un accident. Bientôt À cœur perdu est diffusé sur toutes les radios et devient un succès tandis qu’Ève reçoit de nouveaux enregistrements…
Le Cheval de Feu, ce « signe » de l’astrologie chinoise, Yves Lortais voudrait le faire sien, traverser son siècle comme un coursier que rien n’arrête.
Un tout autre destin attend cet homme déchiré entre ses ambitions de soldat et sa fragilité d’éternel adolescent – deux êtres qui ne cesseront de se battre en lui au long d’une étonnante carrière : guerre d’Algérie, essais nucléaires du Pacifique, missions secrètes en Asie…
Vingt ans après, sa femme, restée en France, compte-t-elle encore pour lui ? Il ne peut l’oublier et pourtant il s’est épris, follement, de Tiane, une princesse laotienne.
La rejoindra-t-il dans l’enfer d’un maquis où elle mène contre les Viets un combat sans espoir ?
Les naufragés du soleil (1)
A Paris, soudain seul, oisif, paumé, Julien Magne, cinquante-six ans… Lui, ce paquet de muscles et de nerfs qui, depuis un quart de siècle, fonce !
Dès 41, c’est le maquis, puis l’Espagne, Londres, l’Indochine : en première ligne, huit balles dans le corps, continuant de se battre jusqu’à Dien Bien Phu. L’Asie, c’est fini ?
Non, Magne ne peut plus se passer de l’Asie, de sa splendeur sanglante, de ses femmes. Il repart comme correspondant de guerre. Et près d’Angkor, c’est la rencontre de Kang-Rey, danseuse royale, disparue depuis dans l’enfer cambodgien…
Chassé de Pnom Penh, «remercié» à Paris par son journal, il ne reste à Julien que Rogastrol, la vieille demeure natale.
Et si le démon de l’aventure et des femmes allait retrouver Julien dans ces Cévennes perdues ?
Le sexe des anges
Grand historien d’art, professeur au Collège de France, fils d’académicien et lui-même promis à un fauteuil, Michel Hilartin se trouve un beau matin compromis dans une affaire de mœurs avec homicide.
L’inspecteur Claude, récemment muté de Toulon à Paris, et avec lui France, la nièce du professeur Hilartin, vont ainsi découvrir, au fil d’une intrigue haletante, qui ricoche de Paris au Venezuela et à Saint-Tropez, les ombres et les secrets d’un tout-Paris où la débauche, la haine, les passions les plus féroces se déchaînent derrière les scintillements de la réussite et de la richesse.
L’auteur des Lions sont lâchés et des Hauts de Ramatuelle donne ici livre coures à sa fantaisie et à sa verve dans une peinture au vitriol du « jet-set ».
Un autre nom pour l’amour
Honora est une infirmière-née: le courage et la patience, un oubli total d’elle-même et de sa beauté un peu austère.
Est-ce pour cela qu’on lui a confié, en cet automne 1945, une tâche entre toutes difficile dans une île du Pacifique? Là, au pavillon X, sont regroupés des soldats que la guerre a si violemment traumatisés qu’ils ne peuvent encore être rendus à la vie quotidienne.
Pour ces hommes hantés d’images atroces ou d’intolérables remords, Honora est tout: une mère, une sueur, la femme avec qui peut-être ils pourraient recommencer de croire à la vie…
… jusqu’à l’arrivée de Mike Wilson. Sa seule présence fait du pavillon X un enfer, sa seule présence pose à Honora la bouleversante question: l’amour, pour elle, est-ce un homme…
ou tous ceux qui souffrent?
Simon Boccanegra
Simon Boccanegra est un opéra en un prologue et trois actes de Giuseppe Verdi, livret de Francesco Maria Piave d’après une pièce d’Antonio García Gutiérrez, créé le 12 mars 1857 au théâtre de La Fenice à Venise.
En mars 1856, Giuseppe Verdi se rend à Venise pour mettre en scène La traviata et reçoit une commande de La Fenice pour un nouvel opéra pour le carnaval de carême de 1857. Il choisit Simon Boccanegra tiré d’un drame de l’écrivain et poète espagnol Antonio García Gutiérrez paru en 1843. Cette histoire de la république de Gênes au xive siècle a une connotation politique. Verdi veut en dénoncer les guerres fratricides et menace de ne pas représenter l’œuvre si la censure touche au livret. Le musicien écrit la trame à partir de laquelle Francesco Maria Piave composera le livret. Fin 1856, la composition est achevée. Malgré sa recherche d’une expression musicale nouvelle avec des récitatifs « secs » dans le style de Wagner, la qualité de ce premier livret de Simon Boccanegra ne permet pas une étroite dépendance entre drame et musique.
Don Carlo
Don Carlos est un « grand opéra à la française » en cinq actes de Giuseppe Verdi, sur un livret de Joseph Méry et Camille du Locle, d’après la tragédie Don Carlos de Friedrich von Schiller, créé le 11 mars 1867 à l’Opéra de Paris1.
Remanié en 1884, il devient Don Carlo pour la scène italienne. C’est dans la traduction italienne qu’il conquiert les scènes mondiales, donnant lieu au mythe d’une version italienne, alors que les deux versions (1866-67 et 1884) furent composées sur un texte français.
Histoires à vous couper le souffle
Déguster un gibier précieux accompagné d’un fameux bourgogne alors qu’on est assis sur un volcan, il y a de quoi perdre la tête !
Est-ce cela qui est arrivé à la folle du logis ?
Après tout, quand on tue son mari et que celui-ci se transforme en hanneton, ce sont les inconvénients du métier…
Pot-Bouille
Zola est entré partout, chez les ouvriers et chez les bourgeois. Chez les premiers, selon lui, tout est visible. La misère comme le plaisir saute aux yeux. Chez les seconds tout est caché. Ils clament : « Nous sommes l’honneur, la morale, la famille. » Faux, répond Zola, vous êtes le mensonge de tout cela. Votre pot-bouille est la marmite où mijotent toutes les pourritures de la famille.
Octave Mouret, le futur patron qui révolutionnera le commerce en créant Au Bonheur des Dames, arrive de province et loue une chambre dans un immeuble de la rue de Choiseul. Beau et enjoué, il séduit une femme par étage, découvrant ainsi les secrets de chaque famille.
Ce dixième volume des Rougon-Macquart, retraçant la vie sous le Second Empire, c’est ici la bourgeoisie côté rue et côté cour, avec ses soucis de filles à marier, de rang à tenir ou à gagner, coûte que coûte. Les caricatures de Zola sont cruelles mais elles sont vraies.
Une affaire de sorciers
Qui est le Docteur Frederickson, surnommé Mongo Le Magnifique ? Ex-acrobate de cirque, docteur en criminologie, ceinture noire, Mongo est le détective privé le plus célèbre de New York. C’est aussi un nain, ce qui lui permet d’avoir un regard différent sur les êtres et les choses. Regard dont il a bien besoin lorsqu’il se retrouve confronté à une série de meurtres plus étranges les uns que les autres avec, pour suspects, une bande de mediums, prophètes et autres sorciers. « Une intrigue magnifique… L’œuvre d’un maître. » (Peter Straub) « Quand Raymond Chandler rencontre Stephen King. » (Playboy)
La Fortune des Rougon
Je veux expliquer comment une famille, un petit groupe d’êtres, se comporte dans une société, en s’épanouissant pour donner naissance à dix, à vingt individus qui paraissent, au premier coup d’œil, profondément dissemblables, mais que l’analyse montre intimement liés les uns aux autres. L’hérédité a ses lois, comme la pesanteur. Histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire.
Les voyous de la République – Tome I
Grand scrutateur de la vie politique française, Jean Montaldo décrit son expérience du glissement du pays vers ce qu’il assimile à une « république sicilienne ». On le voit orienter les projecteurs sur les « hommes de l’ombre » du pouvoir. Ceux qui, dans le silence des couloirs de la République, font et défont affaires d’État, intrigues et autres « barbouzeries » à l’origine des grands scandales de ces vingt dernières années. Et l’auteur de stigmatiser la retenue de l’institution judiciaire face à certains dossiers sûrement trop sulfureux à son goût. Comme une « machine à tuer la vérité » indépendante de la couleur politique des détenteurs du pouvoir. Aux accusations de délire paranoïaque le concernant, l’auteur répond par une implacable connaissance du fonctionnement secret de notre République. Et se défend coup pour coup contre les attaques médiatiques dont il a pu faire l’objet (en l’occurrence de la part de Gérard Miller). Un véritable essai polémique, en somme, où la plume aiguisée de Montaldo sait utiliser la première personne du singulier pour éclairer la réalité des tribunaux informels de l’État : ceux où se décident anathèmes publics, exclusions et adoubements politiques. –J.-S. Félix
Le destin de Robert Shannon
Robert Shannon aurait pu devenir un médecin connu et riche, mais c’est la recherche scientifique qui l’attire irrésistiblement. Malgré de nombreuses difficultés et des déceptions de toutes sortes, il persistera dans cette voie. A.J. Cronin nous décrit avec passion la carrière d’un chercheur pauvre. Un chef-d’oeuvre de A.J. Cronin !
Seigneurs des Deux Terres (2) – L’Oasis
Après la fin tragique de Séqénenrê, prince de Oueset – la future Thèbes -, l’Egypte retombe sous la domination de l’envahisseur hyksos. L’orgueilleux Apopi, pharaon usurpateur, a lourdement condamné les survivants de la famille princière.
Mais les fils de Séqénenrê n’entendent pas se soumettre. Laissant les femmes de la lignée administrer les affaires, Kamosé, l’héritier légitime du trône, reconstitue une armée, rassemble des bateaux et se lance vers le nord.
Hélas, la nécessité a fait de lui un guerrier revanchard et brutal, incapable de distinguer ses amis de ses ennemis. Il le paie bientôt de sa vie. C’est alors qu’entre en scène Ahmosis, son jeune frère, qui devra affronter bien des épreuves avant que lui soit rendu le trône des Deux Terres.
Dans le prolongement des Chevaux du fleuve, Pauline Gedge fait revivre avec talent le drame d’où va naître, avec Ahmosis et son épouse Néfertari, un des plus beaux règnes de l’histoire égyptienne.
Le dernier pour la route
Plume à la main ou caméra au poing, Hervé Chabalier couvre toutes les guerres depuis plus de trente ans. Pour son premier livre, il a choisi de raconter la sienne, contre l’alcool. Les drames d’une vie, ses succès et ses belles aventures, l’envoûtement et le dégoût provoqués par cette maîtresse insatiable et destructrice, ses longues défaites et sa victoire sur lui-même… Un récit intime qui frappe en plein cœur, mais aussi le journal de bord très concret d’une cure réussie : aujourd’hui, Hervé Chabalier ne boit plus, et son témoignage se lit comme un immense cri d’espoir offert à toutes celles et ceux que cette maladie encore largement taboue concerne.
Résonnances…
Qui est Billy Blake, le sans-abri mort de faim devant un congélateur bourré de nourriture dans le garage d’une luxueuse demeure londonienne appartenant à une jeune et riche architecte. Mrs Amanda Powell ? Et pourquoi la même Amanda, six mois après cette bizarre tragédie, se montre-t-elle brusquement si désireuse de parler au représentant d’une presse qu’elle a résolument écartée à l’époque ? Et la curiosité de Michael Deacon est-elle due aux résonances Qu’éveille en lui son lent décodage de la vie de Billy Blake ? Ou bien au charme de l’énigmatique et belle Amanda – une femme dont la richesse ne peut s’expliquer que si son mari est mort… Nouant avec une remarquable adresse les fils d’une intrigue policière pleine de rebondissements et de suspense, Minette Walters en profite pour nous servir un de ces âpres mais grisants cocktails dont elle a le secret.
Oriane ou la cinquiéme couleur
C’est une femme de courage, une femme de fidélité, une femme d’action. Elle s’appelle Oriane Casanove. Elle est juge. Dans son bureau de la Galerie financière, elle traque les vrais criminels, ceux qui gangrènent la société jusqu’aux plus hauts sommets de l’Etat. C’est une femme seule. Face au milieu politico-financier qui vole et tue. Face à l’amour, aussi. Un matin, son amie de jeunesse, Isabelle Leclerc, est mortellement blessée sous ses yeux par une voiture. Elle était l’épouse du juge Alexandre Leclerc, mystérieusement » suicidé » sur une plage d’Afrique quelques jours plus tôt. Quels secrets brûlants détenait le couple pour payer ainsi de sa vie ? Commence le récit étourdissant d’une enquête qui conduira Oriane sur les traces d’un serial killer par procuration, un meurtrier de charme et de génie. Dans cette lutte impitoyable face à un adversaire masqué, Oriane, blessée dans son cœur, fera parler les indices les plus secrets, dont une étrange cassette-vidéo… Un roman palpitant où Sulitzer montre son talent incomparable pour nouer les enjeux du pouvoir et de l’argent, de la puissance et de la séduction.
Le dernier des nôtres
«La première chose que je vis d’elle fut sa cheville, délicate, nerveuse, qu’enserrait la bride d’une sandale bleue…» Manhattan, 1969 : un homme rencontre une femme. Dresde, 1945 : sous un déluge de bombes, une mère agonise en accouchant d’un petit garçon. Avec puissance et émotion, Adélaïde de Clermont-Tonnerre nous fait traverser ces continents et ces époques que tout oppose : des montagnes autrichiennes au désert de Los Alamos, des plaines glacées de Pologne aux fêtes new-yorkaises, de la tragédie d’un monde finissant à l’énergie d’un monde naissant… Deux frères ennemis, deux femmes liées par une amitié indéfectible, deux jeunes gens emportés par un amour impossible sont les héros de ce roman tendu comme une tragédie, haletant comme une saga. Vous ne dormirez plus avant de découvrir qui est vraiment «le dernier des nôtres».
Les biens de ce monde
À Saint-Elme, les Hardelot sont papetiers de père en fils. La famille est placée sous l’autorité inflexible du grand-père. Promis à Simone, une jeune femme peu attrayante, Pierre, le petit-fils, est depuis toujours attiré par Agnès, avec qui il a grandi. Mais leurs familles ne se fréquentent pas; elles appartiennent à la petite et moyenne bourgeoisie et chacune garde sa place et ses distances. Écartelé entre les convenances et ses sentiments, Pierre ne parvient ni à renoncer à Agnès, ni à rompre avec les siens…Dans cette chronique d’une bourgeoisie de province bouleversée par la guerre, la grande romancière Irène Némirovsky dépeint avec délicatesse l’ambivalence des sentiments, explorant la difficulté de vivre, l’amour comme force de résistance aux pressions sociales, mais aussi la lâcheté et la trahison vis-à-vis de soi-même.
La personnalité de l’Egypte
C’est à l’époque même de la guerre des six jours, que ce livre a paru comme pour donner aux égyptiens le moyen de disséquer les causes de leur défaite d’une part, de découvrir la route à suivre et de les secouer à la suite des séquelles de ce drame militaire et psychologique. Conscient de ce qu’il appelle « génie du lieu », il réalise que l’Egypte a toujours été la scène d’une confrontation continue entre la » situation » du pays et son « site », équation qui reflète soit la prééminence de l’Egypte et ses périodes glorieuses, soit son état de colonie, » la colonie la plus longue que l’histoire ait connue.
Pays situé au centre du monde et au carrefour de 3 continents. 4 dimensions, asiatique, africaine, méditerranéenne et celle particulière du Nil. Laquelle l’emportera ? Qui prévaut ? l’arabisme ? le nationalisme arabe ? le patriotisme égyptien ?
Un secret
Souvent les enfants s’inventent une famille, une autre origine, d’autres parents. Le narrateur de ce livre, lui, s’est inventé un frère. Un frère aîné, plus beau, plus fort, qu’il évoque devant les copains de vacances, les étrangers, ceux qui ne vérifieront pas… Et puis un jour, il découvre la vérité, impressionnante, terrifiante presque. Et c’est alors toute une histoire familiale, lourde, complexe, qu’il lui incombe de reconstituer. Une histoire tragique qui le ramène aux temps de l’Holocauste, et des millions de disparus sur qui s’est abattue une chape de silence.
Histoire de mes assassins
Aujourd’hui à Delhi il y a un homme à abattre. Cet homme-journaliste renommé -apprend par un flash d’informations, un dimanche matin, qu’il vient d’échapper à la mort et que 5 assassins ont été arrêtés. Il ignore pourquoi on a voulu le tuer. Est-ce parce qu’il a révélé une affaire de corruption au sein du gouvernement indien dans les colonnes de son magazine, ou bien seraient ce les services secrets pakistanais qui auraient décidé de le supprimer? Protégé par une escouade de policiers et assisté de ses avocats, il se retrouve bientôt face à ses cinq tueurs. Tout oppose la vie de ces dangereux criminels nés des entrailles de l’Inde du Nord prêts au crime pour quelques roupies, à celle de l’homme qu’ils devaient éliminer. Chaku, l’as du couteau, Kabir M, l’héritier musulman de la Partition sanglante de 1947, Kalya, l’enfant serpent, Chini son complice de rapines dans la gare de Delhi, et Hathoda Tyagi qui tue au marteau, ont grandi dans la cruauté impitoyable et l’innommable environnement des millions de laissés-pour-compte de l’Inde en marche.