Le serment du silence
Kate est shérif d’une petite ville de l’Ohio, au sein d’une communauté Amish où une jeune fille vient d’être égorgée après avoir été torturée et mutilée. La signature du crime lance la police sur les traces d’un serial killer, Daniel Lapp. Cependant, seize ans auparavant, Kate a survécu à l’attaque de ce psychopathe et, après l’avoir tué, a enterré le corps avec la complicité de sa famille…D’autres crimes sont commis et Kate se jure d’arrêter le tueur avant qu’il ne frappe de nouveau mais, pour ce faire, elle doit trahir sa famille et son passé et mettre au jour un sombre secret…
Dans cet ouvrage – qui commence là où s’achève L’Age des extrêmes. Histoire du Court XXe siècle – Eric Hobsbawm revient sur certaines questions majeures qui ont marqué la fin du XXe siècle et cherche à anticiper leur évolution dans le monde de demain. La rupture provoquée par la chute des régimes communistes et la fin de la guerre froide a, dès 1991, propulsé le monde an le XXIe siècle, qui sera en partie façonné après les effets de ces événements. Si les Etats-Unis sont aujourd’hui l’unique pays dans l’histoire en position de revendiquer une hégémonie mondiale, le XXIe siècle sera-t-il pour autant un siècle américain au même titre que le fut le XXe ? L’éloignement de la perspective d’un nouveau conflit mondial signifie-t-il que nous sommes entrés dans une ère de paix ? Quels sont les effets de la fin du bipolarisme sur la nature de la guerre et de la paix ? Faut-il, dans le contexte de la globalisation, craindre un monde qui ne soit plus régi par un système d’Etats-nations ? Une autorité globale unique susceptible d’assurer une fonction politique et militaire efficace peut-elle se mettre en place ? Ou bien les Etats vont-ils renoncer à contrôler et encadrer le développement du capitalisme transnational ? Autant de questions essentielles, à côté de beaucoup d’autres (la croissance démographique et son déséquilibre régional, la pression des mouvements migratoires, la dégradation de l’environnement, le développement technologique et l’avenir de la science) sur lesquelles l’auteur se penche avec lucidité, sans s’égarer dans les vaines conjectures de la politique-fiction.
L’épouse de Monsieur Milton
A l’âge de seize ans, Mary Powell s’éprend d’un capitaine de la Garde Royale qu’elle aimera toute sa vie. Mais, en paiement d’une dette, elle épouse John Milton, alors âgé de trente-quatre ans. Il est puritain et poète, obsédé par les cheveux blonds de la jeune femme. Leur mariage tumultueux est au centre de ce superbe roman. Robert Graves nous fait revivre l’Angleterre du dix-septième siècle avec un incroyable luxe de détails, des personnages écartelés entre la sensibilité de la Renaissance et les tensions religieuses héritées du passé. C’est l’époque de Cromwell. La première révolution des Temps modernes avive les ambitions, exacerbe les passions et ravage le pays. John Milton apparaît dans ce contexte comme une figure emblématique, véritable médium de ce monde trouble, oscillant entre le poète sublime du Paradis perdu et le redoutable pamphlétaire politique, entre le goût de la mortification, la vocation spirituelle et la violence des passions amoureuses.
Les accommodements raisonnables
Paul doit y réécrire le scénario d’un film dont il est l’auteur, pour le compte d’un producteur qui prétend en tirer un remake. En réalité, Paul est parti pour oublier la maladie de sa femme, en dépression profonde, le remariage scandaleux de son père et, de manière plus générale, son échec personnel. Embauché par la Paramount, il découvre un autre univers où le sexe, l’argent, la drogue, la célébrité, mais aussi le désespoir occupent une place centrale. Et puis, il rencontre Selma Chantz, employée comme lui par la Paramount. Et sa vie bascule. Car Selma est le double parfait d’Anna, avec trente ans de moins…
Caraïbes
Pas moins de six siècles d’aventures, bercées par le sac et le ressac de la mer des Caraïbes, nous sont contés dans cette grandiose saga. Mer d’une céleste beauté, la mer des Caraïbes accueillit les exploits et les frasques des héros de tous les temps, depuis Christophe Colomb, « découvreur » des Amériques, à Fidel Castro, le dictateur admiré puis honni, en passant par l’étonnant Henry Morgan, le roi des pirates… De Cuba à la Jamaïque, des côtes du Mexique à celles du Venezuela, se dessine ici la cartographie des mythes merveilleux, des traditions passionnées et des fougueux mouvements historiques qui animèrent ce qu’on appelait jadis du nom si poétique et mystérieux de « terra incognita ». Véritable croisière au long cours, le livre nous emmène, au rythme des ouragans de l’Histoire, vers des horizons à faire rêver et frémir. Car ici l’émotion devant la grandeur de l’aventure humaine est sans bornes…
La vie quotidienne sous Louis XIV
Dans l’histoire du règne de Louis XIV on a trop souvent négligé la vie des petites gens au profit du roi et de la cour. M.Mongrédien à voulu pénétrer dans l’intimité des classes moyennes: bourgeois, paysans, ouvriers, artisans soldatsLe grand évènement social du règne est l’accession de la bourgeoisie au rang de grande classe, enrichie, honorée et souvent enviée de la noblesse, que paralyse ses préjugés et les exigences de la cour. Appuyé sur une vaste documentation M.Mongrédien étudie le genre de vie de ces bourgeois; il les regarde élever leur enfants, faire leurs comptes, s’habiller recevoir leurs amis. Peu à peu la hiérarchie des fortunes tend à se substituer à celle des naissances et les anciennes castes se mêlent. Quand aux paysans la plupart des documents nous les présentent mal nourris, mal outillés, mal logés, écrasés d’impôts travaillant une terre trop morcelée. Il est naturel que nous aimions à entendre parler de la vie quotidienne des hommes et des femmes d’autrefois qui avaient les mêmes soucis et les mêmes plaisirs que nous. L’histoire est aussi notre vie de tous les jours, et nous sommes plus curieux des détails sur les costumes et l’alimentation d’autrefois que sur les clauses du traité de Nimègue. C’est cette curiosité que M.Mongrédien vient satisfaire avec un rare bonheur.
Yvain ou le chevalier au lion
En forêt de Brocéliande, il existe une fontaine magique qui déclenche d’effroyables tempêtes lorsqu’on renverse son eau sur le perron qui l’entoure. À la cour du roi Arthur, Yvain, jeune chevalier fougueux, décide d’affronter Esclados le Roux, le seigneur qui protège cet endroit. Il s’y rend et blesse gravement son adversaire qui prend la fuite. Yvain le poursuit et se trouve pris au piège, pourchassé à son tour par les gens du château désireux de venger leur maître. Comble de l’infortune, la jeune femme dont il tombe amoureux est Laudine, la veuve du chevalier vaincu ! Comment Yvain va-t-il se tirer de ce mauvais pas ? Heureusement, dans ses aventures, il pourra compter sur l’aide de Lunette, une demoiselle au service de Laudine, ainsi que sur la fidélité de son lion. Des extraits annotés, Des questionnaires au fil du texte, Des documents iconographiques exploités, Une présentation de Chrétien de Troyes et de son époque, Un aperçu du genre du roman de chevalerie, Un groupement de textes : « Le merveilleux »
La maitresse d’école
Céline est née en 1918 dans un village de pêcheurs. Depuis qu’elle est enfant, ses parents lui répètent qu’elle épousera un marin. Elle accepte d’autant plus volontiers qu’elle est amoureuse de Pierrot, son matelot. Cela dit, la vie qui va avec ne l’attire pas du tout : l’attente, la peur, le travail harassant chez les mareyeurs… Ce qu’elle veut c’est être institutrice ! Ce rêve, elle le réalisera et croira défaillir de bonheur lorsqu’elle entrera pour la première fois dans sa classe ; défaillir de douleur aussi, lorsque Pierrot lui dira qu’il ne veut pas épouser une institutrice… C’est cette histoire que nous raconte Marie-Paul Armand. Puis celle d’Irène, la fille de Céline.
En mémoire d’un Prince
Je suis Segalla, celui qui n’a jamais goûté la saveur de la mort. C’est à l’historienne Ann Dukthas, un beau jour de 1992, que le mystérieux Nicholas Segalla avait décidé de confier son terrible secret. Dans cette nouvelle aventure, il prend le risque de lever le voile sur une autre partie de son passé… Nous sommes en 1815, après la défaite de Napoléon à Waterloo, les Bourbons sont de retour sur le trône de France en la personne de Louis XVIII et l’heure est aux règlements de comptes.C’est dans cette atmosphère trouble que Nicholas Segalla, alors agent en mission pour le Premier ministre anglais, enquête sur la disparition du Dauphin, fils de Louis XVI et de Marie-Antoinette. Est-il mort en 1795 à la prison du Temple ou s’est-il évadé, comme beaucoup continuent à le croire ? Le mystérieux enquêteur remonte le fil de cette passionnante énigme, à la poursuite d’un des secrets les mieux gardés de notre Histoire.
Le lit d’Aliénor II
À force de potions et de mixtures, Loanna de Grimwald a réussi à empêcher qu’Aliénor ne donne un héritier à Louis Le jeune. Mais l’absence de descendant et les frasques amoureuses de la reine de France n’y font rien. Béatrice de Campan et Étienne de Blois ne parviennent pas à chasser Aliénor du trône. Bien que déchiré, le couple royal ne se sépare pas.
Louis VII, roi pieux, refuse de répudier celle que les liens sacrés du mariage lui ont donnée pour épouse. Le monarque a pris le commandement d’une armée de chevaliers qui, sous la bénédiction du pape Eugène III, part en Terre sainte pour délivrer le tombeau du Christ.
Pour Loanna, cette croisade est la dernière chance de réunir un jour la duchesse d’Aquitaine et le duc de Normandie. À la cour de France, certains commencent à percer son secret. Il faut faire vite. Louis VII ne doit pas revenir vivant de cette expédition.
Bony et la bande à Kelly
Le très futé inspecteur métis Napoléon Bonaparte se voit confier la mission de dénicher un « terrier » de criminels. Son poète de supérieur croit l’avoir localisé en Nouvelle Galles du Sud, la plus belle province d’Australie, à Cork Valley. Pour cela, Bony se fait passer pour un vulgaire voleur de chevaux et réussit ainsi à entrer en contact avec une communauté d’Irlandais dominée par le clan des Kelly, visiblement réfractaire à tout ce qui représente la loi. En guise d’approche, Bony se fait tout d’abord embaucher comme arracheur de patates chez les Conway, une famille voisine. Et l’inspecteur commence à trouver fort aimable sa nouvelle vie au grand air : l’infiltration est presque trop réussie…
Le trésor des Benevent
Quelque part parmi la poussière et les toiles d’araignée de la propriété familiale des Benevent se dissimule leur légendaire trésor. Mais une mort horrible attend quiconque osera le dévoiler au grand jour. Lorsqu’elle arrive chez ses deux vieilles grand-tantes, Candida chasse ces idées de son esprit. Mais, très vite, elles reviennent la hanter. Bientôt elle pressent, sans savoir où ni comment, que sous les voûtes sombres du manoir des Benevent les anciennes prédictions vont se réaliser d’une manière terrifiante. Il faudra toute l’ingéniosité de Miss Silver pour déjouer la malédiction des Benevent…
La petite fille dans la forêt des contes
Dans ce livre résolument antioedipien, qui diffère de la démarche psychanalysante de Bruno Bettelheim tout en y faisant fréquemment référence, Pierre Péju nous propose une écoute différente des contes. Les thèmes de l’ombre des automates, de la mandragore, des miroirs et des reflets perdus, de la sorcière et de la fée, des animaux et de l’enfant « ravi » ou séduit s’aventurant dans la forêt, sont toujours vivants dans notre inconscient et y exercent leur fascination. La petite fille entraînée vers l’ailleurs, tentée par l’état sauvage, la liberté, la fuite, échappant aux rôles traditionnels, voilà bien celle dont toute femme se souvient comme de son aspiration première, celle qui précède la rencontre, précisément avec le père et sa loi, le prince, le mariage, le château dont elle sera ensuite à jamais prisonnière…
Lovée dans l’exquis manoir tourangeau dont Louis XI lui a fait don, Fiora attend la naissance de son enfant lorsqu’elle apprend une terrible nouvelle : son époux le « Bourguignon rebelle » a été condamné à mort pour avoir refusé de se rallier à la France. Effondrée, Fiora doit pourtant affronter de nouveaux coups du sort. Peu après la naissance de son fils, elle est enlevée et emmenée à Rome où elle est victime d’une odieuse machination ourdie par Sa Sainteté Sixte IV. Elle parviendra pourtant à quitter la ville sainte pour la Florence des Médicis.
Le Masque gris
« Les amateurs d’émotions douces, d’intrigues policières que l’on dénoue à l’heure du thé, de longues conversations pleines de finesses, d’atmosphères familiales poliment sulfureuses seront comblés par la lecture de Patricia Wentworth : une charmante dame anglaise née au siècle dernier, et créatrice d’une irrésistible héroïne, Maud Silver, détective à l’esprit vif et aux vêtement surannés. Les clients de Miss Silver se recrutent, bien sûr, dans la meilleure société britannique… C’est tout un monde un rien désuet que l’on découvre dans ces pages où la malice de Miss Silver éclabousse les conventions du genre. »
Adultère
« Mais d’abord, c’est quoi ce “être avec”, ce “être ensemble”, ce “être deux” et pour finir ce “deux” dont on a dit qu’il était là pour finir par faire “un” ? Un confort ? Un moyen ? Un objectif ? Une recherche ? Tout cela à la fois ? Et que lui demande-t-on alors même qu’on le sait être une aventure périlleuse ? D’abord une forme de fiabilité susceptible de garantir son existence même. On ne peut en effet “être deux” quand un troisième vient s’immiscer et confisquer ce “deux” lui-même à son propre bénéfice. » A. N. La quantité de questions que pose la thématique de l’adultère en apprend, bien plus que tout autre discours, sur ce qui fonde la relation qu’à leur double insu les hommes et les femmes entretiennent entre eux. Si bien que l’exploration de cet accident qui frappe parfois les couples s’avère destinée de fait à éclairer la part obscure de leur fonctionnement. Pédiatre formé à la psychanalyse, Aldo Naouri a notamment publié Les Filles et leurs mères, Le Couple et l’Enfant, Questions d’enfants et Les Pères et les Mères, tous d’immenses succès.
Vocation fatale
Au Royal Free Hospital de Londres, le corps d’une infirmière est retrouvé dans la goulotte à linge. Qui avait intérêt à éliminer Prudence Barrymore ? Dévouée à son métier, Prudence s’était formée pendant la guerre de Crimée aux cotés de Florence Nightingale. Revenue en Angleterre, elle tentait d’améliorer les hôpitaux alors insalubres. Les enquêtes de la police et du détective Monk amènent à l’arrestation de Sir Stanhope, brillant chirurgien de l’hôpital. Prudence l’assistait fréquemment en salle d’opération. L’avait-elle pris en faute ? Quatrième d’une série, ce livre met en scène le second détective créé par Anne Perry, William Monk, et ses indispensables amis, Hester Latterly, Callandra Daviot et Oliver Rathbone. On y trouve un tableau très vivant de la médecine à la fin du XIXe siècle, une intrigue très subtile ; les personnages, minutieusement fouillés, captivent le lecteur jusqu’au bout ! –Sophie Colpaert
Esclave du passé
Daniel Alberton, riche marchand d’armes anglais, est retrouvé assassiné dans la cour de son entrepôt de Tooley Street. Sur place, le détective William Monk découvre la montre de Lyman Breeland, officier de l’Union américaine, à qui Alberton refusait de vendre des fusils.
Un coupable tout désigné ? D’autant plus que Breeland semble avoir regagné son pays, accompagné par Merrit, la fille d’Alberton, jeune idéaliste acquise à la cause abolitionniste.
Alors que la guerre de Sécession est sur le point d’embraser les États-Unis, Monk, accompagné par sa femme Hester et Philo Trace, l’ennemi juré de Breeland, va devoir se lancer à sa poursuite à travers l’Atlantique et une Amérique ensanglantée par ses premières batailles.
Les nuits blanches du Chat botté
En octobre 1700, d’étranges crimes ensanglantent la région si paisible des Alpes provençales. A quelques jours d’intervalle, on a retrouvé le cadavre d’une jeune fille curieusement vêtue d’une cape rouge, puis un mari et sa femme étranglés dans leur lit, la bouche emplie de petits cailloux blancs, enfin un marchand et sa fillette eux aussi étranglés.
L’enquête est confiée au procureur Guillaume de Lautaret. Jeune homme à l’esprit vif, aussi habile à tirer l’épée qu’à trousser les filles, il s’ennuie mortellement dans cette place forte où rien ne se passe et rêve d’une brillante carrière à Versailles. Non loin de là, Delphine d’Orbelet s’ennuie tout autant dans les salons du château de sa mère.
Le crime de Paragon Walk
Londres, 1884. La luxueuse avenue de Paragon Walk s’éveille en plein drame : une innocente jeune fille de dix-sept ans, Fanny Nash, y a trouvé la mort, violée et étranglée. L’inspecteur Pitt est chargé de l’affaire. Sa tâche s’avère encore plus délicate que d’habitude. Une nouvelle fois confronté à l’aristocratie, il va aussi devoir enquêter chez Lady Emily Ashworth, la soeur de sa chère épouse Charlotte ! Fanny a été agressée alors qu’elle revenait de chez Emily et George, son mari, reste très évasif sur son emploi du temps au moment du crime. Cacherait-il quelque chose ? L’enquête piétine. Bien décidée à percer le mystère, Emily entraîne Charlotte dans les réceptions mondaines. À la quête des petits secrets qui cachent les grandes dépravations, elles démasqueront un coupable complètement inattendu. Brillante critique sociale de l’aristocratie anglaise de la fin du XIXe siècle, cette troisième enquête de l’inspecteur Pitt, secondé par Charlotte et Emily, conjugue ambiance pesante et coups de théâtre qui raviront le lecteur. – Sophie Colpaert
Le marc maudit
La belle Lois Latter rencontre un médium connu qui lui prédit un empoisonnement. De retour chez elle, au cours d’un dîner de famille, elle est prise de vomissements. Son mari Jimmy décide de prendre conseil auprès de Miss Silver. Quand quelque temps plus tard, Lois est retrouvée empoisonnée et qu’il est soupçonné, il lui demande de venir enquêter à Latter End, le manoir familial. Elle y retrouve les deux demi-sœurs de Jimmy, son cousin Anthony Latter et l’ancienne gouvernante Minnie.
Crépuscule à Soho
« Si certains la comparent trop aisément à Miss Marple, ou à Miss Silver de Patricia Wentworth, son goût acéré de la déduction, des probabilités et son penchant inassouvi pour l’occultisme (elle serait l’héritière d’une femme exécutée pour sorcellerie) peuvent davantage faire penser à un Sherlock Holmes qui aurait oublié d’être élégant. En vérité, cette héroïne récurrente crée, roman après roman, un univers essentiellement basé sur une indépendance féminine hors du commun pour l’époque, et une intuition qui en fait sa meilleure alliée. Une femme absorbée par une réussite ou un tricot en cours, et tout occupée en même temps à laisser vagabonder un esprit toujours en éveil prêt à détricoter une énigme. Une autre reine du crime, P D. James, l’a célébrée comme « l’un des meilleurs auteurs de romans policiers ». » Virginie Gatti, L’Humanité
Le crucifié de Farriers’ Lane
Alors que Thomas et Charlotte Pitt assistent ensemble – une fois n’est pas coutume à une représentation théâtrale, le juge Samuel Stafford meurt empoisonné dans une loge voisine. II s’apprêtait à rouvrir le dossier d’un homme condamné cinq ans plus tôt à la pendaison pour le plus horrible des meurtres. L’inspecteur Pitt se retrouve donc avec deux enquêtes criminelles à mener ; or police et magistrature ne semblent guère disposées à lui faciliter la tâche. Heureusement Charlotte est à ses côtés pour l’aider à découvrir la vérité.
L’affaire est close
L’affaire Everton était close : Geoffrey Grey avait déjà passé un an en prison pour le meurtre de son oncle. Tout était contre lui. Pourtant, Marion, sa femme, savait qu’il était innocent. Il en allait de même pour la jeune cousine de Marion, Hilary, après avoir rencontré par hasard un des témoins, se mit dans la tête de prouver l’innocence de Geoff. Folle jeunesse! Si elle avait su à quoi elle s’exposait… Heureusement, son ex-fiancé, Henry, n’était pas aussi indifférent à son égard qu’il le prétendait. Il commença donc par contacter Miss Silver…
Quatrième de couverture « Amateurs de puzzles à l’heure du thé, de petits salons anglais, de vieilles dames facétieuses et détectives de temps à autre, soyez comblés : l’ineffable Miss Silver de Patricia Wentworth nous revient, efficace et fine mouche, suspense et dramatisation en prime ! Enfoncée, la brave Miss Marple d’Agatha Christie, tant les aventures de sa collègue sont vives et préfigurent déjà les romans d’une Patricia Highsmith. Un régal ! Christian Robin, Le Courrier français
A diamond in the desert
Barely forty years ago, Abu Dhabi was a fishing village on the Arabian Gulf. Now the capital of the United Arab Emirates, its citizens are each worth $17 million, it holds major stakes in Western economies, and has money to burn. In this timely, revealing and evocative portrait of a global player, Jo Tatchell traces the emirate’s dramatic development and the sometimes ruinous effect of extreme wealth on its people and their desert culture. And as its rulers fund another giant leap forward, she probes behind the official facade to examine whether this secretive and controlled society can realise its breathtaking plans to transform relations between East and West.
Making Business Presentation
HOW TO DELIVER A WINNING MESSAGE – The critical knowledge you need to plan, write and deliver your next presentation with maximum impact. Written by a co-founder of the Professional Speaking Association, this book focuses on getting you the results you need from your presentation, whether you are selling a product or service, a proposed change or even your own skills and abilities. It will show you how to persuade your audience by being relevant, clear, engaging and memorable. FINANCIAL TIMES ESSENTIAL GUIDES THE KNOW-HOW YOU NEED TO GET THE RESULTS YOU WANT.
The Black Dahlia
On January 15, 1947, the torture-ravished body of a beautiful young woman is found in a vacant lot. The victim makes headlines as the Black Dahlia—and so begins the greatest manhunt in California history. Caught up in the investigation are Bucky Bleichert and Lee Blanchard: Warrants Squad cops, friends, and rivals in love with the same woman. But both are obsessed with the Dahlia—driven by dark needs to know everything about her past, to capture her killer, to possess the woman even in death. Their quest will take them on a hellish journey through the underbelly of postwar Hollywood, to the core of the dead girl’s twisted life, past the extremes of their own psyches—into a region of total madness.
Although a vital part of the US economy, foreign direct investment (FDI) in the United States periodically raises public and congressional alarms—as witnessed during Dubai Ports World’s recent bid to acquire US port operations and Chinese firm CNOOC’s attempt to buy US energy firm Unocal. Drawing fire from Congress are the Exon-Florio provisions of US law, which enable the president to block a foreign acquisition that threatens national security. This important new book finds that many proposed reforms risk harming the US economy without enhancing national security. The authors propose ways to strengthen the current interagency review of deals, including an improved process for reporting to Congress.
Tout m’est bonheur
Isabelle, comtesse de Paris, serait la reine de France si la monarchie était rétablie. Rien de plus simple, pourtant, rien de plus familier, que le récit de cette vie quotidienne, de châteaux en palais, de France en Bohême, du Brésil au Maroc, et en Espagne. Vie jalonnée de voyages et de fêtes, de soucis et de drames aussi. Vie de femme, vie de mère : onze enfants, trente-six petits enfants. L’émotion, la drôlerie, la tendresse et une étonnante fraîcheur font de ces souvenirs sans apprêt un récit qui va droit au cœur. Et quand parle la petite fille de Saint Louis et de Henri IV, c’est un chapitre de l’Histoire de France qui s’écrit devant nous.
Le secret des enfants-rouge
En ce jour d’avril 1892, à Paris, toute l’équipe de la librairie de la rue des Saints-Pères est sens dessus dessous ! L’appartement de Kenji Mori, l’associé et père adoptif de Victor Legris, vient d’être cambriolé. Mais, fait étrange, les voleurs n’ont emporté qu’une coupe exotique sans valeur. Bientôt, le libraire enquêteur va découvrir combien cet objet attise les convoitises.. Dans un Paris hanté par la peur des attentats terroristes, au lendemain de l’arrestation d’un certain Ravachol, Victor Legris est entraîné dans une enquête en forme de cache-cache fatal qui le conduira jusque dans le milieu des chiffonniers parisiens et au cœur du quartier des Enfants-Rouges. « Dans l’ombre des héros, le cœur de Paris palpite, tout un peuple de petites gens s’anime, dans la grande tradition du roman populaire. »
F.L. L’Yonne républicaine
House of sand and fog
In this “page-turner with a beating heart” (Boston Globe), a recovering alcoholic and addict down on her luck struggles to hold on to her home in California. But this becomes contested territory when a recent immigrant from the Middle East—a former colonel in the Iranian Air Force—becomes determined to restore his family’s dignity through buying the house. When the woman’s lover, a married cop, intervenes, he goes to extremes to win her love. Andre Dubus III’s unforgettable characters—people with ordinary flaws, looking for a small piece of ground to stand on—careen toward inevitable conflict. An “affecting, subtle portrait of two hostile but equally fragile camps” (The New Yorker), their tragedy paints a shockingly true picture of the country we still live in today, two decades after this book’s first publication.
La Sarrasine
Aux portes de l’an mil, dans la fièvre des armes, corsaires andalous et seigneurs arlésiens rançonnent la Provence. Terres et richesses appartiennent à ceux qui les prennent. Les sarrasins, envoyés par le calife de Courdoue, occupent le massif des Maures : de la Garde-Freinet, Cogolin, Grimaud, Saint-Tropez, leurs forteresses, ils rayonnent dans les Alpes où ils pillent châteaux, monastères, hameaux, délestent de leur biens les pèlerins. Andrane, chrétienne, fille noble, est livrée par les siens aux musulmans en gage de paix pour Marseille. Elle découvre dans la citadelle du Fraxinet le luxe des bains et des parfums. Malgré le raffinement des soieries et brocarts, sa haine fleurit puis s’émousse car Talek, le maître, subjugué, la séduit. Sur fond guerrier, de cruauté, de fer et de sang, une histoire d’amour d’une singulière violence.
The stone monkey
Now the awe-inspiring duo returns in The Stone Monkey. Recruited to help the FBI and the Immigration and Naturalization Service perform the nearly impossible, Lincoln and Amelia manage to track down a cargo ship headed for New York City and carrying two dozen illegal Chinese immigrants, as well as the notorious human smuggler and killer known as « the Ghost. » But when the Ghost’s capture goes disastrously wrong, Lincoln and Amelia find themselves in a race against time: to stop the Ghost before he can track down and murder the two surviving families who have escaped from the ship and vanished deep into the labyrinthine world of New York City’s Chinatown. Over the next harrowing forty-eight hours, the Ghost brilliantly and ruthlessly hunts for the families, while Rhyme, aided by a quirky policeman from mainland China, struggles to find them before they die, and Amelia Sachs pursues a very different kind of police work — forming a connection with one of the immigrants that may have consequences going to the core of her relationship with her partner and lover, Lincoln Rhyme. The Stone Monkey abounds with Deaver’s famous trademarks: wholly unexpected plot twists, breakneck pacing, and characters who are heartbreakingly real, reminding us once again why People hailed him as « the master of ticking-bomb suspense » and Publishers Weekly called him the « most clever plotter on the planet. »
Le juge Ti à l’œuvre
Aux quatre coins de l’Empire chinois, sous la dynastie des T’ang, le juge Ti exerce ses fonctions de magistrat, armé de sa perspicacité légendaire, de son sens de la déduction et de sa rigueur confucéenne. Entre 663 et 672 de notre ère, voici dix ans de la carrière du célèbre magistrat dans la Chine des T’ang, à travers huit nouvelles délectables. Tout commence dans le district de Peng-lai par une enquête criminelle résolue en un temps record et se termine au moment où bascule le sort de tout l’Empire. Du meurtre de la femme d’un notable à celui d’un prêteur sur gages, l’honorable Ti, aidé de ses fidèles lieutenants, s’attaque à des affaires multiples, parfois en apparence inextricables, avec un sens inné de la justice. Mais même le magistrat n’est pas à l’abri d’une erreur…
Le chat qui flairait une piste
Une vague de larcins vient ternir les festivités de fin d’année à Pickax.
Si la disparition intempestive d’une paire de lunettes ou de gants ne semble pas grave en soi, l’affaire devient plus sérieuse lorsque les voleurs dérobent la recette d’une soirée de charité organisée par le club de bridge. Mais le pire est encore à venir : un banquier est assassiné, une jeune mariée meurt tragiquement, un innocent se trouve jeté en prison. Qwilleran décide alors de mener l’enquête, talonné bien sûr par ses fidèles siamois, Koko et Yom Yom.
Avec ce trio infernal, les méchants n’ont qu’à bien se tenir.
Le fantôme de la rue royale
Nous sommes en 1770 et dix ans ont passé depuis la première enquête du Breton Nicolas Le Floch, commissaire de police au Châtelet. Dix années pendant lesquelles, avec son mentor Sartine, lieutenant général et homme des affaires spéciales du roi, il aura déjoué de multiples complots. Des succès dont certains sont jaloux et c’est au moment où l’on tente de mettre les deux hommes au placard qu’une catastrophe intervient pendant le mariage du Dauphin : des carrosses foncent délibérément sur la foule entassée place Louis XV. Le mouvement de panique fait des dizaines de morts et au milieu des cadavres, on retrouve une jeune femme serrant en son poing une perle noire…Le Floch va devoir enquêter en compagnie de personnages historiques aussi célèbres que Charles-Henri Sanson, bourreau de Paris.
Rutland place
Charlotte Pitt reçoit un message de sa mère, Caroline Ellison, car un objet compromettant qu’elle possède a disparu. En se rendant à Rutland Place, elle s’aperçoit que plusieurs autres choses se sont volatilisées dans le voisinage. De plus, Caroline se sent épiée. Quand une femme est assassinée, Thomas Pitt entre en scène. Aidé de Charlotte et d’Emily Ashworth (qui fait son grand retour), il va tenter d’établir des liens entre les faits et d’éclaicir le mystère, malgré les réticences habituelles de la haute société à dévoiler ses secrets. « Anne Perry prend un formidable plaisir (et nous aussi) à imaginer des enquêtes policières à la fin du siècle dernier dans une Angleterre victorienne. Elle en profite pour faire, sans avoir l’air d’y toucher, une enquête sociologique, une revue de mode (chaque robe est décrite avec minutie) et une critique redoutable de cette société enfermée dans ses principes, ses traditions, ses habitudes. L’auteur évoque aussi parfois les bas-fonds à la Dickens. Et le tout fait des polars haletants, amusants, excitants. Même quand on n’aime pas d’habitude la littérature policière. Marie-Françoise Leclerc, Marie-France
Tempête en pleine mer
Antonia est factrice. Son quotidien est modeste mais très heureux auprès de Nathan. Sa passion de la photographie vient soudain bousculer sa routine : elle a remporté le 1er prix d’un concours, une croisière de luxe qui la mènera à New-York ! La jeune femme découvre à bord un monde frivole qui n’est pas le sien, sans compter que le beau Loïc, photographe de mode, vient faire vaciller ses certitudes. Où la mènera ce désir incontrôlable ?
Azazel
Moscou, mai 1876 – Par un superbe après-midi de printemps, les promeneurs du parc Alexandre sont témoins d’un incident surprenant : un jeune homme se précipite aux pieds d’une demoiselle et lui demande abruptement de lui donner un baiser, menaçant de mettre fin à ses jours en cas de refus. Econduit par la belle, il sort un revolver de sa redingote et se brûle la cervelle. La police moscovite découvre très vite qu’il ne s’agit là que du premier acte d’une série de disparitions aussi sanglantes qu’inexplicables. Un jeune fonctionnaire débutant du nom d’Eraste Fandorine est inopinément mis sur l’affaire.
La loi de la tribu
« Napoléon Bonaparte, détective du « bush » australien, est né de la plume d’un Anglais voyageur au début des années cinquante. L’inspecteur « Bony » est passé maître dans l’art de résoudre des énigmes de « chambre close » au beau milieu d’un désert de plusieurs milliers de kilomètres carrés. Arthur Upfield (1888-1964) est considéré par Tony Hillerman comme l’un des précurseurs du « polar ethnologique ».
Mort d’un orfèvre
Dans un appartement miteux de la Piazza Santo Spirito, un jeune orfèvre reçoit l’extrême onction avant de prononcer ces mystérieuses paroles : » Ce n’était pas elle « . Les carabiniers appelés sur les lieux concluent rapidement à un suicide. Mais Guarnaccia ne croit pas à cette version. Tandis qu’augmente la pression pour classer l’affaire, il entend bien prouver qu’il s’agit d’un meurtre, au risque de compromettre sa carrière. Quand les révélations de deux témoins viennent bouleverser ce scénario trop simple…Dans une Florence étouffée par la canicule estivale et les hordes de touristes, le célèbre adjudant fera tomber le mur du silence d’une communauté unie par un code de loyauté inviolable et une méfiance à toute épreuve.
La mort au fond du jardin
D’abord, elle avait eu l’impression qu’on l’avait poussée dans l’escalier. Puis il y eut cette assiette de velouté de champignons empoisonnés. Le comprimé douteux dans son flacon de somnifères finit de l’inquiéter. Adriana Ford, comédienne célèbre et propriétaire de Ford House, décide alors de consulter Miss Silver. Maud Silver, avec une logique implacable, lui apprend que la personne qui tente de l’assassiner habite sous son toit. Et quelques jours plus tard, à Ford House, on découvre un premier cadavre…
Peau d’Ane
Peau d’Âne, La Belle au bois dormant, Le Petit Chaperon rouge ou encore Cendrillon : qui aurait cru que ces contes de notre enfance, lus et relus, mille fois racontés, cent fois adaptés, ont été composés par un contemporain de Racine, figure éminente des milieux littéraires du siècle de Louis XIV ? C’est la magie des contes de fées : universels et intemporels, ils finissent par n’appartenir à personne et ceux qui les racontent disparaissent finalement sous le poids de la tradition populaire. Art naïf et puéril ou conte pour adultes ? Comme les Fables de La Fontaine ou les récits des Mille et une nuits, les Contes de Perrault voguent entre plaisir du texte, instruction édifiante et divertissement ludique. C’est cette ambiguïté qui leur a permis de nourrir notre imaginaire collectif, et nous y replongeons avec bonheur, toujours surpris par les trésors d’ingéniosité qui se cachent derrière ces histoires que l’on connaît pourtant par coeur. –Karla Manuele.
Un anneau pour l’éternité
Un soir, alors qu’elle fait une promenade dans le bois de Dean Man’s Copse, Mary Strokes découvre le corps d’une jeune femme enveloppée dans un manteau noir, sans chapeau, mais avec à l’oreille un anneau sertie de pierres précieuses, symbole de la pérennité des liens du mariage. Mary alerte immédiatement la police. Or, lorsqu’elle revient sur les lieux en compagnie du Sergent Abbott, le corps a disparu. Si les autorités doutent bientôt du témoignage de Mary, Miss Silver est certaine de sa bonne foi, et elle entend le démontrer.
Mozart – 4 – L’aimé d’Isis
La Révolution française menace de bouleverser l’Europe et les Loges maçonniques deviennent de plus en plus suspectes aux yeux de certains souverains. Luttant contre les soucis matériels, traversant de sombres périodes, le Frère Mozart reste pourtant fidèle à son idéal. Il trouve l’énergie nécessaire pour accomplir son Grand Œuvre, La flûte enchantée, afin de transmettre la sagesse des mystères d’Isis et d’Osiris et d’ouvrir ainsi une nouvelle voie à l’initiation égyptienne en Occident. Après tant de difficultés, l’avenir semble s’éclairer. Mais les ennemis de Mozart, du pouvoir politique aux envieux, ne désarment pas. Et l’épreuve suprême approche…
La pire des trahisons
Atticus Kodiak, 1 m 90, deux anneaux à l’oreille gauche, est un garde du corps au grand cœur. La mort de son ami Rubin lors d’une fusillade dans un cimetière l’a beaucoup affecté. Et ses collègues, le jugeant responsable, lui battent froid. Réduit à jouer les videurs dans une boîte de bondage du Lower East Side, il y rencontre Erika Wyatt, adolescente révoltée et fugueuse. Le colonel Wyatt le charge de ramener sa fille à la maison. Facile à première vue, mais ça se complique quand un redoutable commando de SAS cherche à kidnapper la gamine. Contraint d’appeler ses anciens associés à la rescousse, Atticus doit en plus composer avec Diana, la femme du colonel, avec laquelle il a eu autrefois une aventure. Diana aussi veut récupérer sa fille, mais s’il n’y avait que ça… L’action s’engage sur les chapeaux de roues, violente et rapide, tandis qu’Atticus confronté à son passé contemple avec stupeur un abîme de vérités enfouies et de trahisons insoupçonnées qui mettent son ego à rude épreuve.