Dans ce livre, construit autour de diptyques photographies/peintures «suwers», Michel Renaudeau révèle entre elles de troublantes ressemblances.
Le dernier des nôtres
Manhattan, 1969 : un homme rencontre une femme. Dresde, 1945 : sous un déluge de bombes, une mère agonise en accouchant d’un petit garçon. Avec puissance et émotion, Adélaïde de Clermont-Tonnerre nous fait traverser ces continents et ces époques que tout oppose : des montagnes autrichiennes au désert de Los Alamos, des plaines glacées de Pologne aux fêtes new-yorkaises, de la tragédie d’un monde finissant à l’énergie d’un monde naissant… Deux frères ennemis, deux femmes liées par une amitié indéfectible, deux jeunes gens emportés par un amour impossible sont les héros de ce roman tendu comme une tragédie, haletant comme une saga. Vous ne dormirez plus avant de découvrir qui est vraiment « le dernier des nôtres ».
Mauvaise fille
« Maman est morte, je suis maman. Voilà, c’est simple, c’est aussi simple que ça, c’est notre histoire à toutes les trois. Tu en mets du temps à raconter les histoires, je me disais quand elle me racontait une histoire dans mon lit. Là c’est allé vite, si vite, le regard de maman dans le regard de ma fille, c’est là qu’elle est, c’est là que je la retrouve, et dans ses gestes aussi, dans les gestes impatients, un peu brusques, de ma petite fille doublement aimée. Maman vit en Angèle qui court sur une pelouse interdite. Maman me parle et me sourit quand Angèle lance son regard de défi aux adultes qui la rattrapent et la grondent. Maman est là quand Angèle tombe et se relève aussitôt, les dents serrées, pour ne pas pleurer. Elle est dans le cri qu’elle ne pousse pas, dans sa petite grimace d’enfant crâne qui ne compose pas. Partout, dans mon enfant, ma mère a laissé son empreinte. » Justine Lévy est l’auteur du « Rendez-vous » et de « Rien de grave ».
L’Attente du soir
Ils sont trois à parler à tour de rôle, trois marginaux en bord de monde. Il y a d’abord Giacomo, vieux clown blanc, dresseur de caniches rusés et compositeur de symphonies parfumées. Il court, aussi vite qu’il le peut, sur ses jambes usées pour échapper à son grand diable noir, le Sort, fauteur de troubles, de morts et de mélancolie. Il y a la femme grise sans nom, de celles qu’on ne remarque jamais, remisée dans son appartement vide. Elle parle en lignes et en carrés, et récite des tables de multiplication en comptant les fissures au plafond pour éloigner l’angoisse. Et puis il y a le môme, l’enfant sauvage qui s’élève seul, sur un coin de terrain vague abandonné aux ordures. Le môme lutte et survit. Il reste debout. Il apprendra les couleurs et la peinture avant les mots, pour dire ce qu’il voit du monde. Seuls, ces trois-là n’avancent plus. Ils tournent en rond dans leur souffrance, clos à eux-mêmes. Comment vivre ? En poussant les parois de notre cachot, en créant, en peignant, en écrivant, en élargissant chaque jour notre chemin intérieur, en le semant d’odeurs, de formes, de mots.
La peur derrière la porte
Une comtesse allemande est réduite en cendres pour avoir trop aimé les liqueurs fortes. Un chien assassin guette ses proies, la nuit, dans les ruelles sombres et désertes d’une ville tunisienne. Au contact de son mari, la peau d’une jeune femme se couvre de brûlures. Un chirurgien esthétique mutile les patientes qu’il a escroquées. Un savant transformé en machine vivante meurt lorsque sa secrétaire le quitte… Ce pourrait être vous, cet homme, cette femme au destin tranquille qui bascule soudain dans l’horreur. Une fois de plus, Pierre Bellemare nous entraîne dans les méandres effrayants de quarante histoires vraies recueillies aux quatre coins du monde.
Les écailles d’or
Le Caire, 1981. Alice, la petite fille d’une junkie anglaise de bonne famille, est enlevée dans les ruelles du souk. 1998. Un milliardaire cairote issu de la pègre, Hafani, sollicite les services du détective privé Makana pour retrouver la star de son équipe de foot, Adil, qui s’est volatilisée du jour au lendemain. Makana, ancien policier qui a fui le régime intégriste soudanais, vivote au Caire sur une awana, sorte de péniche déglinguée, et si son costume défraîchi fait mauvais effet dans l’entourage d’Hafani, son esprit affûté fait mouche. De plus, il entretient de bonnes relations avec un commissaire local et un journaliste politiquement engagé. L’enquête le mène des bistrots crapoteux et des rues poussiéreuses de la capitale aux résidences somptueuses des nantis du régime, et croise la route de la mère d’Alice, sauvagement assassinée alors qu’elle continuait obstinément à chercher son enfant disparue.
Gorky Park
Moscou. Dans la neige qui recouvre le parc Gorki, un milicien découvre trois cadavres abattus par balles : deux hommes et une femme, le visage et les membres mutilés. L’enquête est confiée au commissaire Arkadi Renko, de la brigade criminelle de la ville. Flic intègre, il est cependant sans illusion. Si le KGB s’intéresse aussi à ce triple meurtre, c’est que l’affaire doit mettre en cause de hautes personnalités de la Nomenklatura. S’attendant à tout moment à se voir retirer le dossier, Renko, malgré les obstacles et les dangers, ira jusqu’au bout dans sa quête qui s’achèvera aux États-Unis.Salué par la critique à sa sortie comme un chef-d’œuvre, Gorki Park vaut d’abord pour sa vraisemblance : cette reconstitution de l’univers moscovite des années quatre-vingt reste d’une grande crédibilité. L’autre intérêt du récit tient au personnage de Renko, un passionné vertueux confronté à la corruption. On peut le retrouver dans L’Étoile polaire, Red Square et Havana Bay. Claude Mesplède
La vengeance du Grec
Quand, comment, où éclatera la Troisième Guerre mondiale ? Un scénario saisissant qui repose sur des données stratégiques, militaires et politiques réelles. William J. Caunitz est un auteur de romans policiers américain. Il a servi parmi les Marines, a travaillé dans les assurances puis a été engagé dans la police new-yorkaise où s’est déroulée une passionnante carrière qui lui a fourni les éléments de ses polars à succès, à la fois la vie quotidienne des new-yorkais et les techniques policières pour enquêter sur un meurtre.
Le serment d’Hippocrate
1940. Jérôme Debreuil, étudiant en médecine, a choisi la voie royale, la plus méconnue, la plus difficile : les hôpitaux de Paris. Il va cravacher jour et nuit pour passer tous les concours (internat, clinicat, assistanat, agrégation, médicat) avant de diriger un service de pneumologie. Jérôme a épousé la fille d’un grand patron, ce qui est un sérieux atout dans son ascension sociale. Cinq enfants naîtront de cette union. C’est en suivant l’histoire de cette famille Debreuil, sur deux générations, leurs combats, leurs ambitions, leurs amours, leurs conflits, leurs drames, que nous découvrons l’évolution de la médecine et ses miracles qui ont pour noms pénicilline, streptomycine, cortisone, laser. Jérôme, la grande figure de cette saga, est issu d’un milieu modeste; sa réussite n’en est que plus spectaculaire. Il traverse la Deuxième Guerre mondiale, l’Occupation. la Libération. Ses enfants prendront le relais jusqu’aux années quatre-vingt, deux seront médecins, un troisième, chirurgien.
Mort à l’opéra
Années 30. Dans une école privée anglaise, on décide de monter la représentation d’une opérette, Le Mikado. Miss Calma Ferris, professeur d’arithmétique, en est fort aise : voici des années qu’elle espérait un rôle dans une de ces pièces jouées par la Société de musique d’opéra et d’art dramatique de l’école. Le Mikado est bien donné, mais Miss Ferris n’y survivra pas : elle est retrouvée morte, la tête dans un lavabo plein d’eau, lavabo dont l’évacuation a été bouchée à la terre glaise. La thèse du suicide ne tiendra pas longtemps. C’est une affaire en or pour la célèbre psychologue et détective Beatrice Adela Lestrange Bradley. Plus connue sous le nom de Dame Beatrice, celle-ci aura du fil à retordre, puisque, comme elle le dit elle-même, « nous sommes tous capables de meurtre »
Le cadavre anglais
Paris 1777, la révolte des colonies d’Amérique divise Anglais et Français. Alors qu’un mystérieux prisonnier meurt en tentant de s’évader de Fort-l’Évêque, une intrigante fait chanter la reine Marie-Antoinette. Escroquerie, espionnage et secrets politiques : à Nicolas Le Floch, commissaire au Châtelet, de démêler les arcanes de ces affaires extraordinaires.
» Le cadavre anglais mêle avec un bonheur virtuose érudition historique, personnages hauts en couleurs, recettes gourmandes, intrigue ténébreuse, coups fourrés et complots impitoyables. On savoure sans modération. » Christian Gonzales, Madame Figaro
Le Refuge et la Source
Rares sont les hommes publics qui, à rebours du temps passé, refont le rude chemin de leurs choix et de leurs partis. Rares ceux qui osent, comme Jean Daniel tamiser au van de la mémoire le sable très ancien où ils ne cessent, à leur insu, d’aller se ressourcer. L’enfance est le secret des chefs, enfouie à jamais dans le soliloque inaugural qui meublait leurs premières rêveries, mais ne revient ensuite, sur les oeuvres de l’âge m-r, que comme leur frange d’écume et presque leur part maudite… Jean Daniel, justement, rompt ce silence obstiné et se risque, pour sa part, aux vertiges du souvenir. Ce monologue enfantin, celui qui poursuit chaque homme jusqu’aux heures les plus noires, mais qui toujours semble en trop, en trop de la vie réelle, il tente d’en nouer les fils et d’y inscrire le dessein d’un récit. Reconstituant ses bribes, ses images fugaces et décousues, il en fait, en une véritable insurrection de l’âme, la méthode inattendue d’une généalogie politique.
CIA-KGB – Le dernier combat
Légende vivante de l'espionnage, Milton Bearden raconte et témoigne. Aux postes les plus sensibles de la CIA à Berlin, Moscou et Kaboul, il est l'un des protagonistes de la guerre très froide qui, de 1985 à la chute du rideau de fer, opposa les services secrets de l'Est et de l'Ouest. Défections, trahisons et assassinats de part et d'autre ont mené ces affrontements à des paroxysmes jamais atteints. Fondé sur des centaines d'interviews et des détails longtemps inédits, ce document retrace l'histoire d'une génération d'hommes hors du commun, acteurs et victimes d'un bouleversement historique capital dont les effets (Afghanistan, terrorisme, Proche-Orient… ) n'ont pas fini de se faire sentir. Les enquêtes de James Risen, grand reporter au New York Times, Prix Pulitzer 2002, qui n'était pas, lui, soumis à la censure de la CIA, ajoutent au récit de Bearden un relief saisissant.
Biographie de la faim
L’auteur de Stupeur et tremblements (Grand Prix du roman de l’Académie française 1999) et de Métaphysique des tubes fait revivre ses souvenirs de petite enfance au Japon mais aussi à Pékin, à New York, au Bangladesh et autres lieux où l’a conduite la carrière d’un père diplomate. Au cœur du kaléidoscope : sa faim. Le mystère de la faim, la faim goinfre, joyeuse ou tragique et angoissante, quête perpétuelle d’un accomplissement inaccessible, qui explique autant l’histoire des peuples que celle des individus. Les figures du père, d’une nourrice japonaise, d’une sœur tendrement aimée se dessinent aussi dans ce récit pudique et sincère, maniant l’humour noir et la provocation. « La faim, c’est moi. »
Dans l’ombre du secret
Dans l’ombre du secret, Mary Alice Monroe. De retour à Evanston, sa ville natale qu’elle a quittée des années plus tôt, Jillian Season est submergée par l’émotion. Car au choc du décès de Merry, sa cadette prématurément disparue, vient s’ajouter le souvenir d’un drame qui l’a autrefois éloignée de ses trois sœurs. C’est pourtant le cœur gonflé d’espoir qu’elle tente aujourd’hui de renouer des liens avec sa famille. Mais, alors que ses sœurs font resurgir le secret qu’elle s’était efforcée d’enfouir, Jillian s’effondre à nouveau. Avant de mourir en effet, Merry a formulé un ultime vœu : retrouver l’enfant que Jillian a mis au monde adolescente. L’enfant que cette dernière a été contrainte d’abandonner et qu’elle n’avait jamais osé espérer revoir. Bouleversée, Jillian s’interroge : aura-t-elle le courage d’affronter son passé et de renouer avec cet enfant qui risque de la rejeter ?
Le Foulard Bleu
Elle, Rose, la trentaine; lui, Georges, un peu plus. Ils ne sont pas destinés à se rencontrer. Un jour, poussés par le hasard, les voici face à face: il a suffi d’un foulard bleu, ramassé, rendu, d’un échange de regards, de quelques mots…C’est l’amour fou.Seulement, ils ne sont libres ni l’un ni l’autre. Rose a un mari qu’elle affectionne, une fille, un fils. Georges, une femme malade, une fille qui a d’autant plus besoin de lui.Saisis par la passion, Rose et Georges sont incapables de renoncer à leurs engagements. Ils s’accordent de se rencontrer hâtivement, au cours d’heures volées, merveilleuses, où ils découvrent chaque fois plus à quel point ils sont faits l’un pour l’autre. Toutefois, cette clandestinité les laisse insatisfaits et ils ne peuvent s’empêcher d’espérer: un jour, peut-être, ils pourront vivre ensemble…Ou leur faudra-t-il se suffire de ces brèves rencontres qui illuminent leur vie sans la combler? Mais l’amour, le vrai, est plus fort que l’absence et la séparation: il ravit à jamais ceux qui l’éprouvent.
Le silence de l’innocence
Au Cambodge, des parents vendent leurs enfants dès l’âge de cinq, six ans en échange d’une centaine d’euros. Dans les bordels, les jeunes se prostituent pour cinq cents riels (quinze centimes d’euro), une somme qui leur est entièrement confisquée par le proxénète ou la mama-san, la mère maquerelle. Somaly Mam, aujourd’hui âgée de trente-quatre ans, retrace dans ce livre son enfance d’esclave battue, violée. Elle témoigne sur la torture dans les bordels, et raconte avec émotion la destinée tragique de ces enfants – comme Thomdi, vendue à l’âge de neuf ans, décédée, ou Sokhone, vendue à huit ans, morte du sida et de la tuberculose à quinze.
Faire
Le récit d’une vie politique hors norme.
Des confidences sur sa relation avec Sarkozy.
Une analyse implacable de la situation.
Son regard sur le monde qui nous entoure.
Un projet pour replacer la France en tête.
Un fil rouge : la liberté !
Une obligation : faire. Enfin !
Pourquoi Sarko va gagner
Président « bling-bling », Président des riches, Président des mallettes et des fadettes, Président « boule à facettes », qui suinte la vulgarité derrière ses Ray-Ban… Voyou de la République ! Tout a été dit pour que personne ne croie à la réélection de Sarkozy. Tout a été fait pour que les Français ignorent son action véritable. Éric Brunet, dont les livres et les émissions sur RMC n’épargnent aucun tabou, ne craint pas d’aller à contre-courant et nous révèle les surprises du bilan. Pour lui Nicolas Sarkozy va gagner. Il nous dit pourquoi.
Tapie-Sarkozy – Les clefs du scandale
Les clefs du scandale Près de 400 millions d’euros ! Bernard Tapie a touché le gros lot. Merci qui ? Merci Nicolas Sarkozy. Le contribuable n’a plus qu’à payer. Il en coûtera 11 euros par foyer. Au terme de treize ans d’une bagarre acharnée à rebondissements contre le Crédit Lyonnais, l’ancien ministre de François Mitterrand a enfin obtenu que l’État se rende à ses arguments. Entre-temps, il est devenu un fervent soutien du président de la République en exercice. Comment et pourquoi ce résultat abracadabrant ? Les deux hommes, qui entretiennent la discrétion la plus absolue sur la nature de leur relation, ne cessent de se croiser depuis 25 ans et se voient de manière régulière. Fréquentations communes, intérêts croisés, des Hauts-de-Seine à l’Assemblée nationale en passant par le football, ils se sont donné des coups de pouce amicaux et rendu des services. Leur première rencontre remonte à 1983 chez… Jacques Séguéla. Celui-là même qui présentera plus tard Caria Bruni à Nicolas Sarkozy. Bernard Tapie a toujours mis son potentiel politique et médiatique à la disposition de Nicolas Sarkozy. Ce dernier, ministre du Budget, puis de l’Économie, lui a tendu une main secourable au plus fort de ses déboires judiciaires et fiscaux. C’est ce surprenant et incroyable mélange des genres que le livre révèle, au terme d’une enquête riche et difficile.
Un mensonge Français
Un mensonge français est une plongée historique et autobiographique dans le dernier trou noir de l’histoire de notre pays. Ce livre emprunte autant à l’autobiographie – l’auteur avait cinq ans au moment des faits – qu’à l’investigation historique – la mise en scène d’une époque romanesque – ou qu’au journal de bord idéologique – c’est le « retour gidien » sur ce que Pierre Nora appelait, déjà en 1963, « l’anticolonialisme totalitaire » qui participa, avec le gaullisme, à l’occultation d’une tragédie humaine et politique. Celle qui nous intéresse.
Le Turquetto
Se pourrait-il qu’un tableau célèbre – dont la signature présente une anomalie chromatique – soit l’unique oeuvre qui nous reste d’un des plus grands peintres de la Renaissance vénitienne : un élève prodige de Titien, que lui-même appelait « le Turquetto » (le petit Turc) ? Metin Arditi s’est intéressé à ce personnage. Né de parents juifs en terre musulmane (à Constantinople, aux environs de 1519), ce fils d’un employé du marché aux esclaves s’exile très jeune à Venise pour y parfaire et pratiquer son art. Sous une identité d’emprunt, il fréquente les ateliers de Titien avant de faire carrière et de donner aux congrégations de Venise une oeuvre admirable nourrie de tradition biblique, de calligraphie ottomane et d’art sacré byzantin. Il est au sommet de sa gloire lorsqu’une liaison le dévoile et l’amène à comparaître devant les tribunaux de Venise… Metin Arditi dépeint à plaisir le foisonnement du Grand Bazar de Constantinople, les révoltes du jeune garçon avide de dessin et d’images, son soudain départ… Puis le lecteur retrouve le Turquetto à l’âge mûr, marié et reconnu, artiste pris dans les subtilités des rivalités vénitiennes, en cette faste période de la Renaissance où s’accomplissent son ascension puis sa chute.
«Entre Poiret et Serrault, subtile était la répartition des rôles et des personnages. Sur la scène des cabarets, Poiret incarnait le jeune homme aimable, fin, élégant et sûr de lui, prêt à toutes les galanteries. Serrault, lui, personnifiait à merveille la contradiction, c’est-à-dire un piètre bonhomme, rabat-joie, servile et soupçonneux. Leur force résidait dans le seul fait que l’un pouvait mordre habilement dans le jeu de l’autre. Aux yeux de Serrault, leur fructueuse rencontre et leur longue association ressembleraient à un authentique coup de foudre : « Jean me faisait rire. Par chance, je le faisais rire aussi ! » Poiret, lui non plus, ne cache pas qu’il a eu un véritable choc à l’approche de Serrault. Un peu comme avec une femme que l’on recherche depuis de longues années.» Du premier film avec Sacha Guitry au succès planétaire de La Cage aux folles, voici la drôle d’aventure d’un duo hors du commun, racontée sans fard pour la première fois. À travers une complicité indéfectible et le chemin parcouru par ces deux surdoués du rire, nous explorons quarante ans de l’histoire de la scène, du disque et du cinéma français, croisant entre autres Jacqueline Maillan, Pierre Mondy, Johnny Hallyday ou encore Jean-Pierre Mocky. Écrivain, journaliste et historien du cinéma, Jean-Jacques JELOT-BLANC a publié à ce jour une trentaine d’ouvrages, notamment les seules biographies de Fernandel, Bourvil et Louis de Funès autorisées par les familles. Natifd’Aubagne, il est aussi l’auteur d’un livre de référence sur Marcel Pagnol préfacé par Jacqueline Pagnol, la veuve du cinéaste académicien. Chef de la rubrique «Séries télévisées» d’un grand magazine de télévision, on lui doit plusieurs dictionnaires qui font autorité dans ce domaine. Il est l’auteur aux Editions Alphée de Bourvil – De Funès, leur Grande Vadrouille (2008).
24 images seconde
Dans ces « séquences de mémoire », M. Vlady retrace sa longue carrière d’actrice de cinéma et de théâtre. Au hasard des pages, c’est un demi-siècle de cinéma qui défile sous nos yeux. On y retrouve des visages connus tels Visconti, Fellini, Mastroianni, Delon, Brando, Huston, Godard, Bardot, Magnani et bien d’autres. Marina y évoque aussi sa vie privée, ses trois mariages, ses amitiés, sa famille, sans oublier sa carrière bien remplie au théâtre. Un livre où chacune et chacun de ceux qui ont hanté les salles obscures au fil de ces dernières décennies retrouvera le chemin parcouru par Marina Vlady en un demi-siècle d’histoire du cinéma.
Civilisation
La guerre, c’est le déferlement stratégique des hommes et des armes sur tel ou tel point du front. Mais c’est aussi le reflux de ces hommes après la bataille, le retour de ceux qui ont pu revenir, un raz-de-marée en sens inverse qui laisse sous les toiles battantes des infirmeries de campagne « une mosaïque de souffrance teinte aux couleurs de la guerre, fange et sang, empuantie des odeurs de la guerre, sueur et pourriture, bruissante des cris, des lamentations, des hoquets qui sont la voix même et la musique de la guerre. » Alors aux blessés s’offre ce qui se fait de mieux dans le monde moderne, les draps frais, l’infirmerie « blanche comme une laiterie », les pinces brillantes du chirurgien, l’autoclave, le dernier cri du progrès. Mais qu’importe au lieutenant Dauche avec sa balle dans la tête, à Revaud et à leurs compagnons de misère, à ceux dont Georges Duhamel rappelle le courage simple, la bonne humeur, l’endurance? « La civilisation n’est pas dans toute cette pacotille terrible; et, si elle n’est pas dans le cœur de l’homme, eh bien! elle n’est nulle part. » C’est la leçon de ces pages qui font écho à la poignante Vie des martyrs où, une fois de plus, un témoin raconte les cruelles choses vues et vécues pendant la Grande Guerre.
Raphaël Geminiani – Le grand fusil
Il avait de la classe à revendre, du caractère et une formidable personnalité. Avec sa faconde truculente, le personnage entrait de plein droit dans la légende du sport cycliste. Sur la route comme dans la vie, toujours prêt aux « 400 coups », il reste le spécialiste français nº 1 des courses à étapes.Il fut en effet le seul coureur tricolore à partager avec Jacques Anquetil le privilège d’avoir porté les maillots de leader des Tours de France, d’Italie et d’Espagne, et le seul à avoir remporté le classement du meilleur grimpeur dans les trois épreuves nationales.« Le Grand Fusil », comme l’avait baptisé Louison Bobet au soir d’une étape du Tour de France 1955 où il avait relevé un grand défi, passa 17 années de sa vie sur un vélo, et participa à 12 Tours de France, remportant 7 étapes.Il fut aussi l’un des premiers à pressentir l’évolution du sport cycliste. Prémonitoire, il introduisit une société extra-sportive dans le peloton, en associant son nom à la marque d’apéritif qui portait
son prénom sanctifié. L’avènement de l’équipe Géminiani-Saint-Raphaël fut sans doute l’une des plus riches intuitions engendrées par le cyclisme. »Jean-Paul Ollivier » hisse sa verve et son érudition de grand reporter au niveau de la truculence du « Grand Fusil », dont il retrace ici, pour notre plaisir toujours renouvelé, l’exemplaire trajectoire d’un champion d’exception.
Viol d’anges
« Viol d’anges n’est pas un écrit de circonstance, même si les circonstances le rendent d’une dramatique actualité : je porte ce livre en moi depuis vingt ans. Depuis vingt ans, je suis magistrat et je suis ulcérée de voir mes contemporains utiliser des enfants comme objets sexuels, dans l’indifférence générale. Je ne détaille pas ici les horreurs dont j’ai été témoin : voyeurs, passez votre chemin ! J’analyse plutôt ce que j’ai compris, en abordant sans complaisance les questions les plus concrètes : y a-t-il un portrait psychologique du pédophile ? Un profil type de l’enfant abusé ? Que sait-on vraiment des réseaux ? Que se passe-t-il dans le secret des familles meurtries et dans le coeur des mères complices ? Quels remèdes suggérer ? Je clame que la pédophile est le crime le plus grand et le plus grave de l’humanité, car les enfants victimes de sévices sexuels sont détruits à vie. A crime exceptionnel, je suis partisane d’opposer une loi d’exception. » Martine Bouillon est substitut du procureur auprès du tribunal de Bobigny. En 1996, elle a représenté la France au congrès de Stockholm où cent seize pays étaient réunis pour débattre de l’exploitation des enfants. Elle est administrateur de plusieurs associations centrées sur l’enfant. Vingt-quatre enfants et adolescents vivent en permanence sous son toit, dont dix petits étrangers adoptés.
Massacre à la chaine
» Ecrire un livre vérité sur les mensonges du cyclisme, passer à rebrousse-poil trente ans de silence, témoigner de l’envers d’un décor auquel j’ai longtemps appartenu, non, croyez-moi, ça n’a pas été facile. Et puis, j’entends déjà les sarcasmes : briseur de rêve, cracheur dans la soupe, fossoyeur d’un sport populaire. Oui, c’est ainsi qu’on peut le prendre si l’on ne veut rien savoir, pourvu que la roue tourne. Mais à quel prix… Non, il n’est pas facile de révéler ces pratiques. Non, il n’est pas facile de se mettre à nu et d’affronter le regard de l’opinion publique. Souvent, je me suis interrogé. As-tu le droit de faire ce que personne n’avait fait avant toi ? Peux-tu prendre la lourde responsabilité de briser la loi du silence ? Aurais-tu rédigé ce livre si, le 8 juillet 1998, tu n’avais pas été appréhendé par les douaniers ? J’ai réfléchi, j’ai hésité. Car, je le reconnais, sans ma garde à vue, sans mes seize jours de prison, jamais je n’aurais compris. La force de l’habitude, la routine, le confort. Puis j’ai réalisé qu’il le fallait. Quitte à briser des légendes. Quitte à faire mal. » Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.
L’or du ciel
Depuis dix-huit ans, chaque semaine, à la même heure, au même endroit, Claire achète un billet de loterie. Son seul luxe, sa part de rêve ! Et soudain, ô miracle ! le pactole ! Elle aurait gagné le gros lot ! Le téléphone n’arrête pas de sonner, journalistes et cameramen envahissent la maison. Se peut-il qu’elle ait vraiment gagné les soixante millions de la loterie ? Le doute a laissé place à l’euphorie. Interviews, frénésie d’achats, déménagement, croisière… Claire et sa fille, Emma, goûtent aux délices de leur toute nouvelle fortune. Mais soudainement parachutées dans un monde dont elles ignorent les rouages, elles ne voient pas les pièges qui les guettent. Autour d’elles, les loups sont lâchés…–Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.
La malédiction des Hale
Lorsque Callie, journaliste, est appelée en pleine nuit sur les lieux d’un suicide, elle ne se doute pas de ce qu’elle va découvrir : tombé du dix-neuvième étage, le corps de Wilton Hale, qu’elle a aimé puis quitté six mois auparavant, n’est plus qu’un pantin désarticulé. Loin de partager la thèse de la mort volontaire de cet homme qui s’apprêtait à hériter de la fortune familiale, Callie choisit d’axer son article sur la malédiction qui semble peser sur les Hale de père en fils, tous morts avant leur quarantième anniversaire. De concert avec Ezra Chapin, un policier aux manières quelque peu abruptes, elle entend bien réhabiliter son ex-amant et comprendre le mystère qui règne autour de cette puissante famille. Mais, fragilisée par des cauchemars incessants et des menaces réelles, Callie est sur la brèche : qui cherche à lui faire peur ? Callie serait-elle également le jouet d’une malédiction ?
Lettre ouverte
Ce sont vos agissements, Tapie Bernartd, que j’expose dans ces pages. Ceux que j’eus le malheur de découvrir… en ayant la folie de vouloir faire affaire avec vous. Ils m’ont vallu, à titre de représailles de connaître la paille humide des cachots. C’est aussi de vous, Charasse Michel, dont il est question. Vous qui fûtes le démiurge qui, au plus haut niveau de l’Etat, ordonna le réglement de mon compte dont votre camarade Tapie m’avait promis que je ne m’en relèverais pas (…)
Ah ! La belle équipe que voilà !
Et si ça venait du ventre
À la lecture de ce livre, vous comprendrez que vous aussi, vous êtes capable de vous guérir, vous et les autres, que vous pouvez exprimer les désirs de votre coeur et communiquer avec les anges, les déesses, les fées et les maîtres ascensionnés. Dans cet ouvrage de référence, qui vous fera vivre une véritable aventure spirituelle, l’auteure vous parle avec talent de l’être éclairé qui vous aidera à libérer les présents magiques qui sont en vous. Dans la première partie, en compagnie de Doreen, vous vivrez l’expérience d’une hutte à sudation, à Sedona, vous découvrirez les mystères de l’île polynésienne de Moorea, du temple de la déesse de l’île légendaire d’Avalon et de bien d’autres lieux mythiques. Vous recevrez le message plein de force et d’enseignements que notre mère Marie lui a adressé lors de sa visite à Lourdes, et vous serez intimement liée à ses séances de spiritisme. Elle vous dévoilera de nouvelles informations sur la Lémurie, les sirènes et la nouvelle génération d’enfants Arc-en-ciel. La seconde partie offre un guide facile à utiliser qui recense, par ordre alphabétique,les attributs des déesses et des anges qui vous aideront à éveiller vos facultés spirituelles.
Saviez-vous que 40 à 50 % de la nourriture produite par l’industrie agroalimentaire est gaspillée avant d’atteindre notre bouche ? Que nos aliments parcourent en moyenne 2 500 km du champ à Manger est un besoin essentiel. Répété trois fois par jour, ce geste a pourtant des conséquences qui dépassent largement les limites de l’estomac. En effet; les habitudes alimentaires de chacun ont des répercutions sur la santé des gens, sur celle de la planète et sur les populations qui y vivent. Ainsi, manger devient un geste hautement politique par lequel on peut exercer son pouvoir. L’envers de l’assiette est un guide alimentaire nouveau genre : engagé et socialement responsable. Son auteure y propose un éveil de la conscience sociale par les choix alimentaires. On y apprend qu’il est possible et simple « modifier son alimentation en s’inspirant de quatre concepts incontournables : les 3 N-J (Nu, Non-loin, Naturel et Juste). Le Nu touche l’emballage des aliments. Le Non-loin concerne le chemin parcouru par les aliments. Le Naturel suggère la réduction de l’utilisation de produits chimiques dans la production agricole et la transformation des denrées. enfin, le Juste propose quelques solutions pour remédier aux iniquités engendrées par les systèmes d’échanges et le partage inégal des ressources. Chaque jour, nous avons le pouvoir de prendre part à ces solutions. Munis de fourchettes et de couteaux, c’est à nous de passer à l’action
Déshonorée
Mukhtar Mai a 28 ans, elle vit dans un village de l’est du Pakistan. Son plus jeune frère, âgé de douze ans, aurait été vu avec une fille d’un autre clan. Le tribunal du village se réunit immédiatement. Pour la première fois au monde, un tribunal prononce cette terrifiante sentence : Mukhtar Mai est condamnée à être violée en réparation de la prétendue faute de son frère. La peine est exécutée. Violée, humiliée, déshonorée, elle aurait pu se suicider comme tant d’autres femmes. Au risque de sa vie elle a décidé de parler. Du fin fond du Pakistan sa voix va émouvoir le monde entier. Son appel est entendu et entraîne un immense élan de solidarité. Alors elle décide de construire une école. » C’est par l’éducation que nous pourrons faire reculer ces pratiques barbares « , répète-t-elle. Déshonorée est un témoignage bouleversant. Aujourd’hui Mukhtar Mai vit toujours dans son village, elle est devenue une icône pour tous ceux qui luttent, au Pakistan et dans le monde, contre toutes les violences faites aux femmes.
Actrices, acteurs, chanteurs, personnalités lumineuses et atypiques, vivantes ou tellement regrettées, cinquante stars s’expriment sur les thèmes essentiels de l’existence: l’amour et la famille, l’amitié et les autres, le luxe et l’argent, le sexe et le désir, l’âge et la mort. Choisis pour leur notoriété mais surtout pour l’acuité, l’humour, la sensibilité de. leurs propos, ces artistes se sont livrés, parmi des centaines et à plusieurs reprises, à Alain Morel, journaliste, quêteur, depuis quarante ans, de leurs confidences pour de très nombreux journaux et magazines. De Carla Bruni à Bernard Tapie évoquant leurs destins hors normes, à Lio ou Charlotte de Turckheim racontant leurs maternités flamboyantes, de France Gall, Michel Fugain, ou Michel Serrault, réunis par la perte de leurs enfants, à Victoria Abril et Alain Bashung se sou-venant de leur jeunesse sans père, ou, à l’inverse, Brasseur et Belmondo rendant hommage à leur prestigieuse filiation; de Sardou à Johnny en passant par Eddy, à propos d’amitiés qui riment avec rivalités, de Monica à Vanessa, d’Emmanuelle Béart à Sophie Marceau parlant de famille et de séduction, de Line Renaud, Mathilde Seigner et Nathalie Baye livrant les secrets de leur indépendance; de Renaud à Christine Bravo avouant leurs excès, de Souchon à Mylène Farmer réinventant leur spleen… que de fulgurances bouleversantes! Et puis il y a ceux qu’on ne pourra oublier, Brialy, Noiret, Reggiani, dont l’absence magnifie les états d’âme…
September
Septembre est traditionnellement, en Ecosse, un mois de festivité et la charmante ville de Strathcoy n’échappe pas à la règle. Cette année, les Steynton ont convié tous les habitants à un bal pour fêter les vingt et un ans de leur fille Katy. Les deux grandes familles de la ville, les Aird et les Palmerino, seront évidemment de la partie… Dés le mois de mai, c’est l’ébulition, chacun s’affairant aux préparatifs. Mais le retour à cette occasion, de la soeur d’Archie Palmerino, la magnifique Pandora va réveiller les fantômes du passé. Quels étaient ses liens avec Edmund Aird, le meilleur ami d’Archie ? L’adorable mère d’Edmund, Violet, dépositaire de la mémoire familiale, pressent avec inquiétude que le grand jour pourrait bien être celui d’un dénouement fatal…
Entre rires et larmes
Au cœur de la lande anglaise, dans un cottage isolé, vit Brigid, la cinquantaine. Sa vie est rythmée par les longs mois d’absence de son mari, capitaine au long cours. Alors, pour égayer sa solitude, elle décide de louer ses deux annexes à des hôtes de passage. Parmi eux, Louise, jeune femme hantée par son passé. Rapidement, les deux femmes se rapprochent et nouent une amitié sincère, entre rires et larmes. Une relation dont la solidité va bientôt être mise à rude épreuve par la révélation de lourds secrets…
Un nid de mensonges
Guy Brouard, richissime notable de l’île de Guernesey, est retrouvé mort sur la plage, une pierre polie enfoncée dans la gorge ! Dernière personne aperçue aux côtés de la victime, China River, jeune Américaine de passage, présente, pour la police locale, toutes les caractéristiques de la coupable idéale. Ce qui n’est pas de l’avis de son amie d’enfance, la sémillante Deborah qui, accompagnée de son époux, l’expert judiciaire Simon Saint James, va tout mettre en œuvre pour l’innocenter. Au risque de se brûler les ailes. Car le défunt sexagénaire n’avait absolument rien d’un bon Samaritain : séducteur compulsif et drôle d’entrepreneur, il venait juste de modifier son testament, lésant son propre clan, au profit d’un petit garçon et d’une séduisante adolescente…
Drames intimes
Une femme renonce à l’amour pour sauver sa fille malade. Une autre, à l’agonie, révèle le nom de son amant. Une troisième est étranglée par des hommes qui la désiraient, et c’est, d’un viol ordinaire, le plus terrifiant récit qui soit. En vérité, ils méritent bien leur nom ces Drames intimes, car ils sont nés des plus secrets fantasmes de Verga. Et ils témoignent d’une même obsession : celle de peindre la femme dans un clair-obscur de beauté et de mort… Verga est un maître du genre. Ses nouvelles le font souvent comparer à Maupassant. Aussi ne faut-il pas s’étonner que ce recueil, écrit il y a un siècle, et tout récemment redécouvert en Italie, ait conservé une fascinante efficacité.
Les deux précédents best-sellers de Massimo Gargia ont déjà prouvé une chose : la Jet-Set, apparemment si joyeuse, s’ennuie à mourir ! Au point d’inventer mille Extravagances pour sortir de la monotonie que provoque l’argent tueur de désir. Eh bien, c’est valable aussi en amour ! Dans Corps à corps, Massimo nous invite donc à découvrir le parcours amoureux de ces oiseaux migrateurs au plumage chatoyant. Coups de foudre, passions fatales, liaisons croisées, scènes tonitruantes, divorces ruineux ou au contraire lucratifs, excentricités, vices cachés : une fresque fellinienne des «beaux, riches et célèbres» en quête désespérée de septième ciel.
Eugenie Grandet
Le père Grandet, riche à millions, vit chichement dans sa maison dé Saumur’ auprès dé sa femme, de sa fille Eugénie et dé sa vieille bonne Nanon. Il né goûté d’autre plaisir que celui d’entasser son or, cet or que, mourant, il fait étaler devant lui pour le contempler une dernière fois.Quant à Eugénie, dont une passion romanesque pour un jeune cousin a traversé la vie de jeune fille, que fera-t-elle, demeurée seule, des millions que lui a laissés son père ?Source : Bibliothèque verte, HachetteSource : G.P.Source : Pocket
Les bons amis de papa
Ce livre est un mélange de tragédie grecque et de Dallas. Mais décors, scandales et acteurs sont réels. Le milieu où a grandi Antoine Schuller, personne ne l’a encore décrit ainsi, de l’intérieur. Et nous découvrons une autre planète ! Des liasses de billets qui circulent, d’étranges rencontres nocturnes sur des routes désertes, de mystérieux voyages en Suisse, des complots abracadabrants, des gens qui ne parlent que de fric et de gonzesses, de quoi marquer une adolescence d’un grand point d’interrogation : vu Les Bons Amis de papa, qui est vraiment mon père ? Un père qu’à vingt ans le jeune auteur voit fuir, qu’il croit ruiné, proscrit, et retrouve dans le luxe à Saint-Domingue, entouré de copains toujours aussi bizarres, organisant les élections et reprenant les affaires ! Un père qu’il cherche, inlassablement, à comprendre, à toucher… Car le fils de Didier Schuller n’entre pas, ici, dans la politique politicienne. Il se contente de répondre à la seule question qu’on ne lui a jamais posée : Quelle guerre lui a donc déclarée son géniteur pour qu’il ait osé, un jour, dénoncer ses agissements ?
Le pitaud
«Dans la cour de la ferme, toilettée en l’honneur de son arrivée, la Mélie aida le nouveau venu à descendre de la carriole, le prit dans ses bras, caressa son crâne tondu, un crâne de pitaud.» L’été 1918, sa mère a été obligée d’abandonner Pierre à l’Assistance publique. Un collier de bois numéroté au cou, le «pitaud» est confié par l’administration aux Quercy, un couple de paysans de la Sarthe. Grâce à l’affection de Mélie, leur fille adoptive, le petit Parisien se fait vite à la vie de la ferme. Hélas, à la mort de la mère Quercy, Pierre doit quitter la famille. Les Freiquin, ses nouveaux maîtres, sont bien décidés à le dresser. Pourtant, du haut de ses dix ans, il n’a pas l’intention de devenir leur souffre-douleur… Cette chronique d’une enfance campagnarde, toute en sensibilité et en pudeur, est un hymne à la nature et à une époque disparue.
L’écho de la rivière
Dans la haute société de Virginie, de noirs secrets enfouis depuis des années sont sur le point d’être dévoilés. Le drame couve, prêt à éclater… Artiste peintre mariée à un avocat et mère d’une petite fille, Julia Warwick est un pur produit de l’aristocratie de Ridge’s Race. Cette femme à qui tout semble sourire voit pourtant son monde s’écrouler lorsqu’elle perd la vue de manière inexpliquée. Les médecins ayant conclu à une cécité psychosomatique, Julia entreprend de fouiller son passé à la recherche d’un traumatisme qu’elle aurait pu enfouir au plus profond de sa mémoire. Ce faisant, elle ouvre peu à peu les yeux sur son mari, sa famille, et surtout sur elle-même… Mais d’autres vérités encore menacent d’être exposées au grand jour quand son amour de jeunesse, Christian Carver, est libéré après avoir purgé une longue peine de prison pour un crime qu’il n’a pas commis. De retour à Ridge’s Race, il entend bien faire la lumière sur cette affaire afin de se laver définitivement de tout soupçon. Pour lui comme pour Julia, comprendre le passé reste le seul moyen de s’en affranchir – quite à déplaire à certains habitants. Car il est des secrets que ces derniers préféreraient ne jamais divulguer… A propos de l’auteur : Selon Publisher’s Weekly, « Emilie Richards témoigne d’un don admirable pour créer des personnages attachants confrontés à de sombres tragédies familiales ». L’écho de la rivière en est une parfaite illustration, confirmant le talent d’un auteur éjà récompensé par de nombreuses distinctions.
Richard Gere
Peter Carrick, journaliste aux états-Unis aussi bien qu’en grande-Bretagne, s’est spécialisé dans le show-business. Il a écrit plus de trente livres,dont les biographies concernant Fred Astaire, Barbra Streisand ou Liza Minnelli