Le Refuge et la Source
Rares sont les hommes publics qui, à rebours du temps passé, refont le rude chemin de leurs choix et de leurs partis. Rares ceux qui osent, comme Jean Daniel tamiser au van de la mémoire le sable très ancien où ils ne cessent, à leur insu, d’aller se ressourcer. L’enfance est le secret des chefs, enfouie à jamais dans le soliloque inaugural qui meublait leurs premières rêveries, mais ne revient ensuite, sur les oeuvres de l’âge m-r, que comme leur frange d’écume et presque leur part maudite… Jean Daniel, justement, rompt ce silence obstiné et se risque, pour sa part, aux vertiges du souvenir. Ce monologue enfantin, celui qui poursuit chaque homme jusqu’aux heures les plus noires, mais qui toujours semble en trop, en trop de la vie réelle, il tente d’en nouer les fils et d’y inscrire le dessein d’un récit. Reconstituant ses bribes, ses images fugaces et décousues, il en fait, en une véritable insurrection de l’âme, la méthode inattendue d’une généalogie politique.
CIA-KGB – Le dernier combat
Légende vivante de l'espionnage, Milton Bearden raconte et témoigne. Aux postes les plus sensibles de la CIA à Berlin, Moscou et Kaboul, il est l'un des protagonistes de la guerre très froide qui, de 1985 à la chute du rideau de fer, opposa les services secrets de l'Est et de l'Ouest. Défections, trahisons et assassinats de part et d'autre ont mené ces affrontements à des paroxysmes jamais atteints. Fondé sur des centaines d'interviews et des détails longtemps inédits, ce document retrace l'histoire d'une génération d'hommes hors du commun, acteurs et victimes d'un bouleversement historique capital dont les effets (Afghanistan, terrorisme, Proche-Orient… ) n'ont pas fini de se faire sentir. Les enquêtes de James Risen, grand reporter au New York Times, Prix Pulitzer 2002, qui n'était pas, lui, soumis à la censure de la CIA, ajoutent au récit de Bearden un relief saisissant.
Biographie de la faim
L’auteur de Stupeur et tremblements (Grand Prix du roman de l’Académie française 1999) et de Métaphysique des tubes fait revivre ses souvenirs de petite enfance au Japon mais aussi à Pékin, à New York, au Bangladesh et autres lieux où l’a conduite la carrière d’un père diplomate. Au cœur du kaléidoscope : sa faim. Le mystère de la faim, la faim goinfre, joyeuse ou tragique et angoissante, quête perpétuelle d’un accomplissement inaccessible, qui explique autant l’histoire des peuples que celle des individus. Les figures du père, d’une nourrice japonaise, d’une sœur tendrement aimée se dessinent aussi dans ce récit pudique et sincère, maniant l’humour noir et la provocation. « La faim, c’est moi. »
Dans l’ombre du secret
Dans l’ombre du secret, Mary Alice Monroe. De retour à Evanston, sa ville natale qu’elle a quittée des années plus tôt, Jillian Season est submergée par l’émotion. Car au choc du décès de Merry, sa cadette prématurément disparue, vient s’ajouter le souvenir d’un drame qui l’a autrefois éloignée de ses trois sœurs. C’est pourtant le cœur gonflé d’espoir qu’elle tente aujourd’hui de renouer des liens avec sa famille. Mais, alors que ses sœurs font resurgir le secret qu’elle s’était efforcée d’enfouir, Jillian s’effondre à nouveau. Avant de mourir en effet, Merry a formulé un ultime vœu : retrouver l’enfant que Jillian a mis au monde adolescente. L’enfant que cette dernière a été contrainte d’abandonner et qu’elle n’avait jamais osé espérer revoir. Bouleversée, Jillian s’interroge : aura-t-elle le courage d’affronter son passé et de renouer avec cet enfant qui risque de la rejeter ?
Le Foulard Bleu
Elle, Rose, la trentaine; lui, Georges, un peu plus. Ils ne sont pas destinés à se rencontrer. Un jour, poussés par le hasard, les voici face à face: il a suffi d’un foulard bleu, ramassé, rendu, d’un échange de regards, de quelques mots…C’est l’amour fou.Seulement, ils ne sont libres ni l’un ni l’autre. Rose a un mari qu’elle affectionne, une fille, un fils. Georges, une femme malade, une fille qui a d’autant plus besoin de lui.Saisis par la passion, Rose et Georges sont incapables de renoncer à leurs engagements. Ils s’accordent de se rencontrer hâtivement, au cours d’heures volées, merveilleuses, où ils découvrent chaque fois plus à quel point ils sont faits l’un pour l’autre. Toutefois, cette clandestinité les laisse insatisfaits et ils ne peuvent s’empêcher d’espérer: un jour, peut-être, ils pourront vivre ensemble…Ou leur faudra-t-il se suffire de ces brèves rencontres qui illuminent leur vie sans la combler? Mais l’amour, le vrai, est plus fort que l’absence et la séparation: il ravit à jamais ceux qui l’éprouvent.
Le silence de l’innocence
Au Cambodge, des parents vendent leurs enfants dès l’âge de cinq, six ans en échange d’une centaine d’euros. Dans les bordels, les jeunes se prostituent pour cinq cents riels (quinze centimes d’euro), une somme qui leur est entièrement confisquée par le proxénète ou la mama-san, la mère maquerelle. Somaly Mam, aujourd’hui âgée de trente-quatre ans, retrace dans ce livre son enfance d’esclave battue, violée. Elle témoigne sur la torture dans les bordels, et raconte avec émotion la destinée tragique de ces enfants – comme Thomdi, vendue à l’âge de neuf ans, décédée, ou Sokhone, vendue à huit ans, morte du sida et de la tuberculose à quinze.
Faire
Le récit d’une vie politique hors norme.
Des confidences sur sa relation avec Sarkozy.
Une analyse implacable de la situation.
Son regard sur le monde qui nous entoure.
Un projet pour replacer la France en tête.
Un fil rouge : la liberté !
Une obligation : faire. Enfin !
Pourquoi Sarko va gagner
Président « bling-bling », Président des riches, Président des mallettes et des fadettes, Président « boule à facettes », qui suinte la vulgarité derrière ses Ray-Ban… Voyou de la République ! Tout a été dit pour que personne ne croie à la réélection de Sarkozy. Tout a été fait pour que les Français ignorent son action véritable. Éric Brunet, dont les livres et les émissions sur RMC n’épargnent aucun tabou, ne craint pas d’aller à contre-courant et nous révèle les surprises du bilan. Pour lui Nicolas Sarkozy va gagner. Il nous dit pourquoi.
Tapie-Sarkozy – Les clefs du scandale
Les clefs du scandale Près de 400 millions d’euros ! Bernard Tapie a touché le gros lot. Merci qui ? Merci Nicolas Sarkozy. Le contribuable n’a plus qu’à payer. Il en coûtera 11 euros par foyer. Au terme de treize ans d’une bagarre acharnée à rebondissements contre le Crédit Lyonnais, l’ancien ministre de François Mitterrand a enfin obtenu que l’État se rende à ses arguments. Entre-temps, il est devenu un fervent soutien du président de la République en exercice. Comment et pourquoi ce résultat abracadabrant ? Les deux hommes, qui entretiennent la discrétion la plus absolue sur la nature de leur relation, ne cessent de se croiser depuis 25 ans et se voient de manière régulière. Fréquentations communes, intérêts croisés, des Hauts-de-Seine à l’Assemblée nationale en passant par le football, ils se sont donné des coups de pouce amicaux et rendu des services. Leur première rencontre remonte à 1983 chez… Jacques Séguéla. Celui-là même qui présentera plus tard Caria Bruni à Nicolas Sarkozy. Bernard Tapie a toujours mis son potentiel politique et médiatique à la disposition de Nicolas Sarkozy. Ce dernier, ministre du Budget, puis de l’Économie, lui a tendu une main secourable au plus fort de ses déboires judiciaires et fiscaux. C’est ce surprenant et incroyable mélange des genres que le livre révèle, au terme d’une enquête riche et difficile.
Un mensonge Français
Un mensonge français est une plongée historique et autobiographique dans le dernier trou noir de l’histoire de notre pays. Ce livre emprunte autant à l’autobiographie – l’auteur avait cinq ans au moment des faits – qu’à l’investigation historique – la mise en scène d’une époque romanesque – ou qu’au journal de bord idéologique – c’est le « retour gidien » sur ce que Pierre Nora appelait, déjà en 1963, « l’anticolonialisme totalitaire » qui participa, avec le gaullisme, à l’occultation d’une tragédie humaine et politique. Celle qui nous intéresse.
Le Turquetto
Se pourrait-il qu’un tableau célèbre – dont la signature présente une anomalie chromatique – soit l’unique oeuvre qui nous reste d’un des plus grands peintres de la Renaissance vénitienne : un élève prodige de Titien, que lui-même appelait « le Turquetto » (le petit Turc) ? Metin Arditi s’est intéressé à ce personnage. Né de parents juifs en terre musulmane (à Constantinople, aux environs de 1519), ce fils d’un employé du marché aux esclaves s’exile très jeune à Venise pour y parfaire et pratiquer son art. Sous une identité d’emprunt, il fréquente les ateliers de Titien avant de faire carrière et de donner aux congrégations de Venise une oeuvre admirable nourrie de tradition biblique, de calligraphie ottomane et d’art sacré byzantin. Il est au sommet de sa gloire lorsqu’une liaison le dévoile et l’amène à comparaître devant les tribunaux de Venise… Metin Arditi dépeint à plaisir le foisonnement du Grand Bazar de Constantinople, les révoltes du jeune garçon avide de dessin et d’images, son soudain départ… Puis le lecteur retrouve le Turquetto à l’âge mûr, marié et reconnu, artiste pris dans les subtilités des rivalités vénitiennes, en cette faste période de la Renaissance où s’accomplissent son ascension puis sa chute.
«Entre Poiret et Serrault, subtile était la répartition des rôles et des personnages. Sur la scène des cabarets, Poiret incarnait le jeune homme aimable, fin, élégant et sûr de lui, prêt à toutes les galanteries. Serrault, lui, personnifiait à merveille la contradiction, c’est-à-dire un piètre bonhomme, rabat-joie, servile et soupçonneux. Leur force résidait dans le seul fait que l’un pouvait mordre habilement dans le jeu de l’autre. Aux yeux de Serrault, leur fructueuse rencontre et leur longue association ressembleraient à un authentique coup de foudre : « Jean me faisait rire. Par chance, je le faisais rire aussi ! » Poiret, lui non plus, ne cache pas qu’il a eu un véritable choc à l’approche de Serrault. Un peu comme avec une femme que l’on recherche depuis de longues années.» Du premier film avec Sacha Guitry au succès planétaire de La Cage aux folles, voici la drôle d’aventure d’un duo hors du commun, racontée sans fard pour la première fois. À travers une complicité indéfectible et le chemin parcouru par ces deux surdoués du rire, nous explorons quarante ans de l’histoire de la scène, du disque et du cinéma français, croisant entre autres Jacqueline Maillan, Pierre Mondy, Johnny Hallyday ou encore Jean-Pierre Mocky. Écrivain, journaliste et historien du cinéma, Jean-Jacques JELOT-BLANC a publié à ce jour une trentaine d’ouvrages, notamment les seules biographies de Fernandel, Bourvil et Louis de Funès autorisées par les familles. Natifd’Aubagne, il est aussi l’auteur d’un livre de référence sur Marcel Pagnol préfacé par Jacqueline Pagnol, la veuve du cinéaste académicien. Chef de la rubrique «Séries télévisées» d’un grand magazine de télévision, on lui doit plusieurs dictionnaires qui font autorité dans ce domaine. Il est l’auteur aux Editions Alphée de Bourvil – De Funès, leur Grande Vadrouille (2008).
24 images seconde
Dans ces « séquences de mémoire », M. Vlady retrace sa longue carrière d’actrice de cinéma et de théâtre. Au hasard des pages, c’est un demi-siècle de cinéma qui défile sous nos yeux. On y retrouve des visages connus tels Visconti, Fellini, Mastroianni, Delon, Brando, Huston, Godard, Bardot, Magnani et bien d’autres. Marina y évoque aussi sa vie privée, ses trois mariages, ses amitiés, sa famille, sans oublier sa carrière bien remplie au théâtre. Un livre où chacune et chacun de ceux qui ont hanté les salles obscures au fil de ces dernières décennies retrouvera le chemin parcouru par Marina Vlady en un demi-siècle d’histoire du cinéma.
Civilisation
La guerre, c’est le déferlement stratégique des hommes et des armes sur tel ou tel point du front. Mais c’est aussi le reflux de ces hommes après la bataille, le retour de ceux qui ont pu revenir, un raz-de-marée en sens inverse qui laisse sous les toiles battantes des infirmeries de campagne « une mosaïque de souffrance teinte aux couleurs de la guerre, fange et sang, empuantie des odeurs de la guerre, sueur et pourriture, bruissante des cris, des lamentations, des hoquets qui sont la voix même et la musique de la guerre. » Alors aux blessés s’offre ce qui se fait de mieux dans le monde moderne, les draps frais, l’infirmerie « blanche comme une laiterie », les pinces brillantes du chirurgien, l’autoclave, le dernier cri du progrès. Mais qu’importe au lieutenant Dauche avec sa balle dans la tête, à Revaud et à leurs compagnons de misère, à ceux dont Georges Duhamel rappelle le courage simple, la bonne humeur, l’endurance? « La civilisation n’est pas dans toute cette pacotille terrible; et, si elle n’est pas dans le cœur de l’homme, eh bien! elle n’est nulle part. » C’est la leçon de ces pages qui font écho à la poignante Vie des martyrs où, une fois de plus, un témoin raconte les cruelles choses vues et vécues pendant la Grande Guerre.
Raphaël Geminiani – Le grand fusil
Il avait de la classe à revendre, du caractère et une formidable personnalité. Avec sa faconde truculente, le personnage entrait de plein droit dans la légende du sport cycliste. Sur la route comme dans la vie, toujours prêt aux « 400 coups », il reste le spécialiste français nº 1 des courses à étapes.Il fut en effet le seul coureur tricolore à partager avec Jacques Anquetil le privilège d’avoir porté les maillots de leader des Tours de France, d’Italie et d’Espagne, et le seul à avoir remporté le classement du meilleur grimpeur dans les trois épreuves nationales.« Le Grand Fusil », comme l’avait baptisé Louison Bobet au soir d’une étape du Tour de France 1955 où il avait relevé un grand défi, passa 17 années de sa vie sur un vélo, et participa à 12 Tours de France, remportant 7 étapes.Il fut aussi l’un des premiers à pressentir l’évolution du sport cycliste. Prémonitoire, il introduisit une société extra-sportive dans le peloton, en associant son nom à la marque d’apéritif qui portait
son prénom sanctifié. L’avènement de l’équipe Géminiani-Saint-Raphaël fut sans doute l’une des plus riches intuitions engendrées par le cyclisme. »Jean-Paul Ollivier » hisse sa verve et son érudition de grand reporter au niveau de la truculence du « Grand Fusil », dont il retrace ici, pour notre plaisir toujours renouvelé, l’exemplaire trajectoire d’un champion d’exception.
Viol d’anges
« Viol d’anges n’est pas un écrit de circonstance, même si les circonstances le rendent d’une dramatique actualité : je porte ce livre en moi depuis vingt ans. Depuis vingt ans, je suis magistrat et je suis ulcérée de voir mes contemporains utiliser des enfants comme objets sexuels, dans l’indifférence générale. Je ne détaille pas ici les horreurs dont j’ai été témoin : voyeurs, passez votre chemin ! J’analyse plutôt ce que j’ai compris, en abordant sans complaisance les questions les plus concrètes : y a-t-il un portrait psychologique du pédophile ? Un profil type de l’enfant abusé ? Que sait-on vraiment des réseaux ? Que se passe-t-il dans le secret des familles meurtries et dans le coeur des mères complices ? Quels remèdes suggérer ? Je clame que la pédophile est le crime le plus grand et le plus grave de l’humanité, car les enfants victimes de sévices sexuels sont détruits à vie. A crime exceptionnel, je suis partisane d’opposer une loi d’exception. » Martine Bouillon est substitut du procureur auprès du tribunal de Bobigny. En 1996, elle a représenté la France au congrès de Stockholm où cent seize pays étaient réunis pour débattre de l’exploitation des enfants. Elle est administrateur de plusieurs associations centrées sur l’enfant. Vingt-quatre enfants et adolescents vivent en permanence sous son toit, dont dix petits étrangers adoptés.
Massacre à la chaine
» Ecrire un livre vérité sur les mensonges du cyclisme, passer à rebrousse-poil trente ans de silence, témoigner de l’envers d’un décor auquel j’ai longtemps appartenu, non, croyez-moi, ça n’a pas été facile. Et puis, j’entends déjà les sarcasmes : briseur de rêve, cracheur dans la soupe, fossoyeur d’un sport populaire. Oui, c’est ainsi qu’on peut le prendre si l’on ne veut rien savoir, pourvu que la roue tourne. Mais à quel prix… Non, il n’est pas facile de révéler ces pratiques. Non, il n’est pas facile de se mettre à nu et d’affronter le regard de l’opinion publique. Souvent, je me suis interrogé. As-tu le droit de faire ce que personne n’avait fait avant toi ? Peux-tu prendre la lourde responsabilité de briser la loi du silence ? Aurais-tu rédigé ce livre si, le 8 juillet 1998, tu n’avais pas été appréhendé par les douaniers ? J’ai réfléchi, j’ai hésité. Car, je le reconnais, sans ma garde à vue, sans mes seize jours de prison, jamais je n’aurais compris. La force de l’habitude, la routine, le confort. Puis j’ai réalisé qu’il le fallait. Quitte à briser des légendes. Quitte à faire mal. » Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.
L’or du ciel
Depuis dix-huit ans, chaque semaine, à la même heure, au même endroit, Claire achète un billet de loterie. Son seul luxe, sa part de rêve ! Et soudain, ô miracle ! le pactole ! Elle aurait gagné le gros lot ! Le téléphone n’arrête pas de sonner, journalistes et cameramen envahissent la maison. Se peut-il qu’elle ait vraiment gagné les soixante millions de la loterie ? Le doute a laissé place à l’euphorie. Interviews, frénésie d’achats, déménagement, croisière… Claire et sa fille, Emma, goûtent aux délices de leur toute nouvelle fortune. Mais soudainement parachutées dans un monde dont elles ignorent les rouages, elles ne voient pas les pièges qui les guettent. Autour d’elles, les loups sont lâchés…–Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.
La malédiction des Hale
Lorsque Callie, journaliste, est appelée en pleine nuit sur les lieux d’un suicide, elle ne se doute pas de ce qu’elle va découvrir : tombé du dix-neuvième étage, le corps de Wilton Hale, qu’elle a aimé puis quitté six mois auparavant, n’est plus qu’un pantin désarticulé. Loin de partager la thèse de la mort volontaire de cet homme qui s’apprêtait à hériter de la fortune familiale, Callie choisit d’axer son article sur la malédiction qui semble peser sur les Hale de père en fils, tous morts avant leur quarantième anniversaire. De concert avec Ezra Chapin, un policier aux manières quelque peu abruptes, elle entend bien réhabiliter son ex-amant et comprendre le mystère qui règne autour de cette puissante famille. Mais, fragilisée par des cauchemars incessants et des menaces réelles, Callie est sur la brèche : qui cherche à lui faire peur ? Callie serait-elle également le jouet d’une malédiction ?
Lettre ouverte
Ce sont vos agissements, Tapie Bernartd, que j’expose dans ces pages. Ceux que j’eus le malheur de découvrir… en ayant la folie de vouloir faire affaire avec vous. Ils m’ont vallu, à titre de représailles de connaître la paille humide des cachots. C’est aussi de vous, Charasse Michel, dont il est question. Vous qui fûtes le démiurge qui, au plus haut niveau de l’Etat, ordonna le réglement de mon compte dont votre camarade Tapie m’avait promis que je ne m’en relèverais pas (…)
Ah ! La belle équipe que voilà !
Et si ça venait du ventre
À la lecture de ce livre, vous comprendrez que vous aussi, vous êtes capable de vous guérir, vous et les autres, que vous pouvez exprimer les désirs de votre coeur et communiquer avec les anges, les déesses, les fées et les maîtres ascensionnés. Dans cet ouvrage de référence, qui vous fera vivre une véritable aventure spirituelle, l’auteure vous parle avec talent de l’être éclairé qui vous aidera à libérer les présents magiques qui sont en vous. Dans la première partie, en compagnie de Doreen, vous vivrez l’expérience d’une hutte à sudation, à Sedona, vous découvrirez les mystères de l’île polynésienne de Moorea, du temple de la déesse de l’île légendaire d’Avalon et de bien d’autres lieux mythiques. Vous recevrez le message plein de force et d’enseignements que notre mère Marie lui a adressé lors de sa visite à Lourdes, et vous serez intimement liée à ses séances de spiritisme. Elle vous dévoilera de nouvelles informations sur la Lémurie, les sirènes et la nouvelle génération d’enfants Arc-en-ciel. La seconde partie offre un guide facile à utiliser qui recense, par ordre alphabétique,les attributs des déesses et des anges qui vous aideront à éveiller vos facultés spirituelles.
Saviez-vous que 40 à 50 % de la nourriture produite par l’industrie agroalimentaire est gaspillée avant d’atteindre notre bouche ? Que nos aliments parcourent en moyenne 2 500 km du champ à Manger est un besoin essentiel. Répété trois fois par jour, ce geste a pourtant des conséquences qui dépassent largement les limites de l’estomac. En effet; les habitudes alimentaires de chacun ont des répercutions sur la santé des gens, sur celle de la planète et sur les populations qui y vivent. Ainsi, manger devient un geste hautement politique par lequel on peut exercer son pouvoir. L’envers de l’assiette est un guide alimentaire nouveau genre : engagé et socialement responsable. Son auteure y propose un éveil de la conscience sociale par les choix alimentaires. On y apprend qu’il est possible et simple « modifier son alimentation en s’inspirant de quatre concepts incontournables : les 3 N-J (Nu, Non-loin, Naturel et Juste). Le Nu touche l’emballage des aliments. Le Non-loin concerne le chemin parcouru par les aliments. Le Naturel suggère la réduction de l’utilisation de produits chimiques dans la production agricole et la transformation des denrées. enfin, le Juste propose quelques solutions pour remédier aux iniquités engendrées par les systèmes d’échanges et le partage inégal des ressources. Chaque jour, nous avons le pouvoir de prendre part à ces solutions. Munis de fourchettes et de couteaux, c’est à nous de passer à l’action
Déshonorée
Mukhtar Mai a 28 ans, elle vit dans un village de l’est du Pakistan. Son plus jeune frère, âgé de douze ans, aurait été vu avec une fille d’un autre clan. Le tribunal du village se réunit immédiatement. Pour la première fois au monde, un tribunal prononce cette terrifiante sentence : Mukhtar Mai est condamnée à être violée en réparation de la prétendue faute de son frère. La peine est exécutée. Violée, humiliée, déshonorée, elle aurait pu se suicider comme tant d’autres femmes. Au risque de sa vie elle a décidé de parler. Du fin fond du Pakistan sa voix va émouvoir le monde entier. Son appel est entendu et entraîne un immense élan de solidarité. Alors elle décide de construire une école. » C’est par l’éducation que nous pourrons faire reculer ces pratiques barbares « , répète-t-elle. Déshonorée est un témoignage bouleversant. Aujourd’hui Mukhtar Mai vit toujours dans son village, elle est devenue une icône pour tous ceux qui luttent, au Pakistan et dans le monde, contre toutes les violences faites aux femmes.
Actrices, acteurs, chanteurs, personnalités lumineuses et atypiques, vivantes ou tellement regrettées, cinquante stars s’expriment sur les thèmes essentiels de l’existence: l’amour et la famille, l’amitié et les autres, le luxe et l’argent, le sexe et le désir, l’âge et la mort. Choisis pour leur notoriété mais surtout pour l’acuité, l’humour, la sensibilité de. leurs propos, ces artistes se sont livrés, parmi des centaines et à plusieurs reprises, à Alain Morel, journaliste, quêteur, depuis quarante ans, de leurs confidences pour de très nombreux journaux et magazines. De Carla Bruni à Bernard Tapie évoquant leurs destins hors normes, à Lio ou Charlotte de Turckheim racontant leurs maternités flamboyantes, de France Gall, Michel Fugain, ou Michel Serrault, réunis par la perte de leurs enfants, à Victoria Abril et Alain Bashung se sou-venant de leur jeunesse sans père, ou, à l’inverse, Brasseur et Belmondo rendant hommage à leur prestigieuse filiation; de Sardou à Johnny en passant par Eddy, à propos d’amitiés qui riment avec rivalités, de Monica à Vanessa, d’Emmanuelle Béart à Sophie Marceau parlant de famille et de séduction, de Line Renaud, Mathilde Seigner et Nathalie Baye livrant les secrets de leur indépendance; de Renaud à Christine Bravo avouant leurs excès, de Souchon à Mylène Farmer réinventant leur spleen… que de fulgurances bouleversantes! Et puis il y a ceux qu’on ne pourra oublier, Brialy, Noiret, Reggiani, dont l’absence magnifie les états d’âme…
September
Septembre est traditionnellement, en Ecosse, un mois de festivité et la charmante ville de Strathcoy n’échappe pas à la règle. Cette année, les Steynton ont convié tous les habitants à un bal pour fêter les vingt et un ans de leur fille Katy. Les deux grandes familles de la ville, les Aird et les Palmerino, seront évidemment de la partie… Dés le mois de mai, c’est l’ébulition, chacun s’affairant aux préparatifs. Mais le retour à cette occasion, de la soeur d’Archie Palmerino, la magnifique Pandora va réveiller les fantômes du passé. Quels étaient ses liens avec Edmund Aird, le meilleur ami d’Archie ? L’adorable mère d’Edmund, Violet, dépositaire de la mémoire familiale, pressent avec inquiétude que le grand jour pourrait bien être celui d’un dénouement fatal…
Entre rires et larmes
Au cœur de la lande anglaise, dans un cottage isolé, vit Brigid, la cinquantaine. Sa vie est rythmée par les longs mois d’absence de son mari, capitaine au long cours. Alors, pour égayer sa solitude, elle décide de louer ses deux annexes à des hôtes de passage. Parmi eux, Louise, jeune femme hantée par son passé. Rapidement, les deux femmes se rapprochent et nouent une amitié sincère, entre rires et larmes. Une relation dont la solidité va bientôt être mise à rude épreuve par la révélation de lourds secrets…
Un nid de mensonges
Guy Brouard, richissime notable de l’île de Guernesey, est retrouvé mort sur la plage, une pierre polie enfoncée dans la gorge ! Dernière personne aperçue aux côtés de la victime, China River, jeune Américaine de passage, présente, pour la police locale, toutes les caractéristiques de la coupable idéale. Ce qui n’est pas de l’avis de son amie d’enfance, la sémillante Deborah qui, accompagnée de son époux, l’expert judiciaire Simon Saint James, va tout mettre en œuvre pour l’innocenter. Au risque de se brûler les ailes. Car le défunt sexagénaire n’avait absolument rien d’un bon Samaritain : séducteur compulsif et drôle d’entrepreneur, il venait juste de modifier son testament, lésant son propre clan, au profit d’un petit garçon et d’une séduisante adolescente…
Drames intimes
Une femme renonce à l’amour pour sauver sa fille malade. Une autre, à l’agonie, révèle le nom de son amant. Une troisième est étranglée par des hommes qui la désiraient, et c’est, d’un viol ordinaire, le plus terrifiant récit qui soit. En vérité, ils méritent bien leur nom ces Drames intimes, car ils sont nés des plus secrets fantasmes de Verga. Et ils témoignent d’une même obsession : celle de peindre la femme dans un clair-obscur de beauté et de mort… Verga est un maître du genre. Ses nouvelles le font souvent comparer à Maupassant. Aussi ne faut-il pas s’étonner que ce recueil, écrit il y a un siècle, et tout récemment redécouvert en Italie, ait conservé une fascinante efficacité.
Les deux précédents best-sellers de Massimo Gargia ont déjà prouvé une chose : la Jet-Set, apparemment si joyeuse, s’ennuie à mourir ! Au point d’inventer mille Extravagances pour sortir de la monotonie que provoque l’argent tueur de désir. Eh bien, c’est valable aussi en amour ! Dans Corps à corps, Massimo nous invite donc à découvrir le parcours amoureux de ces oiseaux migrateurs au plumage chatoyant. Coups de foudre, passions fatales, liaisons croisées, scènes tonitruantes, divorces ruineux ou au contraire lucratifs, excentricités, vices cachés : une fresque fellinienne des «beaux, riches et célèbres» en quête désespérée de septième ciel.
Eugenie Grandet
Le père Grandet, riche à millions, vit chichement dans sa maison dé Saumur’ auprès dé sa femme, de sa fille Eugénie et dé sa vieille bonne Nanon. Il né goûté d’autre plaisir que celui d’entasser son or, cet or que, mourant, il fait étaler devant lui pour le contempler une dernière fois.Quant à Eugénie, dont une passion romanesque pour un jeune cousin a traversé la vie de jeune fille, que fera-t-elle, demeurée seule, des millions que lui a laissés son père ?Source : Bibliothèque verte, HachetteSource : G.P.Source : Pocket
Les bons amis de papa
Ce livre est un mélange de tragédie grecque et de Dallas. Mais décors, scandales et acteurs sont réels. Le milieu où a grandi Antoine Schuller, personne ne l’a encore décrit ainsi, de l’intérieur. Et nous découvrons une autre planète ! Des liasses de billets qui circulent, d’étranges rencontres nocturnes sur des routes désertes, de mystérieux voyages en Suisse, des complots abracadabrants, des gens qui ne parlent que de fric et de gonzesses, de quoi marquer une adolescence d’un grand point d’interrogation : vu Les Bons Amis de papa, qui est vraiment mon père ? Un père qu’à vingt ans le jeune auteur voit fuir, qu’il croit ruiné, proscrit, et retrouve dans le luxe à Saint-Domingue, entouré de copains toujours aussi bizarres, organisant les élections et reprenant les affaires ! Un père qu’il cherche, inlassablement, à comprendre, à toucher… Car le fils de Didier Schuller n’entre pas, ici, dans la politique politicienne. Il se contente de répondre à la seule question qu’on ne lui a jamais posée : Quelle guerre lui a donc déclarée son géniteur pour qu’il ait osé, un jour, dénoncer ses agissements ?
Le pitaud
«Dans la cour de la ferme, toilettée en l’honneur de son arrivée, la Mélie aida le nouveau venu à descendre de la carriole, le prit dans ses bras, caressa son crâne tondu, un crâne de pitaud.» L’été 1918, sa mère a été obligée d’abandonner Pierre à l’Assistance publique. Un collier de bois numéroté au cou, le «pitaud» est confié par l’administration aux Quercy, un couple de paysans de la Sarthe. Grâce à l’affection de Mélie, leur fille adoptive, le petit Parisien se fait vite à la vie de la ferme. Hélas, à la mort de la mère Quercy, Pierre doit quitter la famille. Les Freiquin, ses nouveaux maîtres, sont bien décidés à le dresser. Pourtant, du haut de ses dix ans, il n’a pas l’intention de devenir leur souffre-douleur… Cette chronique d’une enfance campagnarde, toute en sensibilité et en pudeur, est un hymne à la nature et à une époque disparue.
L’écho de la rivière
Dans la haute société de Virginie, de noirs secrets enfouis depuis des années sont sur le point d’être dévoilés. Le drame couve, prêt à éclater… Artiste peintre mariée à un avocat et mère d’une petite fille, Julia Warwick est un pur produit de l’aristocratie de Ridge’s Race. Cette femme à qui tout semble sourire voit pourtant son monde s’écrouler lorsqu’elle perd la vue de manière inexpliquée. Les médecins ayant conclu à une cécité psychosomatique, Julia entreprend de fouiller son passé à la recherche d’un traumatisme qu’elle aurait pu enfouir au plus profond de sa mémoire. Ce faisant, elle ouvre peu à peu les yeux sur son mari, sa famille, et surtout sur elle-même… Mais d’autres vérités encore menacent d’être exposées au grand jour quand son amour de jeunesse, Christian Carver, est libéré après avoir purgé une longue peine de prison pour un crime qu’il n’a pas commis. De retour à Ridge’s Race, il entend bien faire la lumière sur cette affaire afin de se laver définitivement de tout soupçon. Pour lui comme pour Julia, comprendre le passé reste le seul moyen de s’en affranchir – quite à déplaire à certains habitants. Car il est des secrets que ces derniers préféreraient ne jamais divulguer… A propos de l’auteur : Selon Publisher’s Weekly, « Emilie Richards témoigne d’un don admirable pour créer des personnages attachants confrontés à de sombres tragédies familiales ». L’écho de la rivière en est une parfaite illustration, confirmant le talent d’un auteur éjà récompensé par de nombreuses distinctions.
Richard Gere
Peter Carrick, journaliste aux états-Unis aussi bien qu’en grande-Bretagne, s’est spécialisé dans le show-business. Il a écrit plus de trente livres,dont les biographies concernant Fred Astaire, Barbra Streisand ou Liza Minnelli
Sur les chemins de l’amour
« J’ai toujours été fascinée par les femmes hors du commun. Des femmes qui ont connu des destins exceptionnels, traversé des épreuves, mais qui ont aimé passionnément et se sont construites grâce à l’amour. J’en ai rencontré quelques-unes. D’autres, grandes figures de l’histoire, m’ont touchée. Adolescente, j’ai rêvé de Juliette et de son Roméo. Ensuite, j’ai vibré en découvrant les vies de Diane de Poitiers, de la comtesse du Barry ou de George Sand… Plus tard, je me suis attachée à l’impératrice Joséphine, qui me donnait un bel exemple de dévouement conjugal. Certains soirs, je m’enflammais en lisant la biographie de Lola Montes ou celle de la Païva. Une soif d’exotisme et d’aventure que je calmais dans mes songes…Et si je m’amusais à retrouver leurs traces? Pourquoi ne pas partir à la découverte des endroits qui ont été le cadre des plus belles histoires d’amour? Remontons le temps, franchissons les frontières, en route pour l’aventure. Refermons les livres et allons voir sur place à quoi ressemblaient mes grandes amoureuses. Êtes-vous du voyage? Pas besoin de bagages et encore moins de passeport. Il vous sera juste demandé d’ouvrir votre coeur! Car je vous invite à me suivre sur les chemins de l’amour… »
Extravagances (Les folies de la jet-set)
Le bikini qu’Ursula Andress portait dans James Bond contre Docteur No vendu 300 000 francs, Cher se faisant enlever deux côtes pour avoir la taille plus fine, Agnelli et son fulgurant voilier noir , Elizabeth Taylor et ses armoires blindées regorgeant de bijoux : près d’un demi-siècle passé dans la jet-set a ouvert à Massimo Gargia les portes des » grands » de ce monde et de leurs excentricités. Un univers déroutant où l’on collectionne les aventures mais où l’on se suicide par amour, où l’on prolonge sa jeunesse à coups d’opérations hallucinantes, où l’on a ses crises de mysticisme, ou de magie noire, et où l’on disparaît souvent de façon mystérieuse. Au fil d’anecdotes qui mettent en scène stars du show-biz et personnalités du gotha, Massimo Gargia nous fait découvrir ce microcosme aussi fou qu’impitoyable et dresse un inventaire sans égal de ses Extravagances. La vie de la jet-set vous attire ? L’auteur a concocté pour vous un Petit Guide du parfait jet-setter qui vous livre tous les secrets sur les habitudes chic à prendre, le look adéquat, les lieux à fréquenter, les recettes pour se faire inviter dans les endroits les plus luxueux de la planète, et tous les petits trucs qui permettent d’évoluer sans fausse note dans le cercle fermé des « beaux, riches et célèbres » !
Créance de sang
‘ex-agent du FBI Terry McCaleb est à peine remis d’une greffe du cœur quand une inconnue, Graciela Rivers, vient le voir sur le bateau où il se repose et le somme d’enquêter sur la mort d’une certaine Gloria Torres, abattue à bout portant et de sang froid par un tueur masqué, dans une épicerie de la banlieue de Los Angeles. Agacé par l’aplomb de la jeune femme, McCaleb refuse. Mais Graciela insiste et se trouble. Elle lui révèle soudain que Gloria Torres n’est autre que sa propre sœur, et que c’est son cœur qui bat sous l’énorme cicatrice qu’il a encore en travers de la poitrine: cette enquête, Terry McCaleb la lui doit.
Le pendu de l’Ilot Sacré
Après Les Dessous de la Cambre, Van Kroetsch est de retour pour une enquête complètement déjantée dans les ruelles de l’Îlot Sacré Un pendu a été vu dans un bistrot du quartier de l’Îlot Sacré, en plein cœur de Bruxelles. Le temps que les secours arrivent? le corps a disparu. Pour régler cette affaire, Rinaldi, l’inspecteur en chef de la zone de police Bruxelles-Ixelles, reprend contact avec une vieille connaissance : Van Kroetsch, un chômeur longue durée jouant au détective, à moins que ce ne soit l’inverse.Décor de Noël et ambiance de fin d’année. Les deux hommes mènent leurs investigations au fond des impasses et des bars du centre-ville. Un parcours rock’n’roll jalonné de scènes alcoolisées. Une virée surréaliste à la découverte d’un Bruxelles face B ! EXTRAIT « J’ai cru un moment qu’ils allaient me demander ce que je faisais là. Mais ils se sont contentés de me regarder sortir les poubelles en se foutant de ma gueule. Ces jeunes gars postés sur le trottoir me faisaient penser à des videurs triant le vilain monde débarquant à une soirée. Ils buvaient de la vodka et du vin dans le froid de décembre. Ils avaient deux chiens agressifs, sans muselière. Ils parlaient très fort. Certains d’entre eux étaient assis sur le capot des voitures en stationnement. Ils étaient là depuis le début d’après-midi. Sept. Moyenne : vingt-cinq ans. Je n’osais pas les questionner sur leur présence devant l’immeuble. Ils semblaient capables de tout, surtout du pire. On aurait dit des étudiants attardés, un peu crasseux, hésitant entre chômage et pré-clochardisation, pour faire cool ou que sais-je. Non, ils ne m’ont pas dit un mot quand j’ai balancé mes sacs-poubelles le long de la façade. Ils sont restés amorphes en fumant leur joint, puis ils se sont marrés en me reluquant de la tête aux pieds. »
Il faut du talent pour se faire « adopter », à 25 ans, par de vénérables dames (Greta Garbo, 64 ans à l’époque – Lady Lydia Deterding, 80 ans passées) afin d’entrer dans le cercle très fermé de l’élite internationale. Témoin de toutes les grandes fêtes des trois dernières décennies, depuis les bals des Rothschild et les féeries de Persépolis jusqu’aux folles nuits du Palace, l’auteur nous entraîne à la suite de l’étrange groupe d’oiseaux migrateurs de luxe qui forme la Jet-Set.
Un témoignage unique, d’une franchise exceptionnelle, sur le monde du cyclisme, le système Lance Armstrong et la pratique du dopage à tous les niveaux.« Un jour je suis un type ordinaire, avec une vie normale. Le lendemain je me retrouve sur un trottoir de Madrid avec un téléphone secret et un trou dans le bras qui dégouline de sang, à espérer que je ne me ferai pas prendre. »Tyler Hamilton n’est pas un saint. Il a fait partie des meilleurs et des plus célèbres coureurs cyclistes du monde et remporté une médaille d’or Olympique avant d’être banni de son sport pour dopage en 2009. Il a été le premier lieutenant de Lance Armstrong au sein de l’équipe US Postal entre 1998 et 2001, puis son rival à la tête des équipes CSC et Phonak. Avant sa dégringolade, c’était un héros ordinaire sorti tout droit d’un film des années 50 : jamais un mot plus haut que l’autre, avenant, poli, l’inverse d’une superstar. Bosseur infatigable, dur à la douleur, il s’était patiemment hissé tout en haut de l’échelle.Or cette success-story était une supercherie : dès sa première participation au Tour de France, Hamilton avait compris que pour gagner, il fallait tricher. Le boy scout menait en fait une double vie digne d’un roman d’espionnage : noms de code, téléphones secrets, versements en espèces, et un congélateur médical baptisé « Sibérie » où était entreposé le sang qui servirait pendant le Tour de France. Devenu le confident et l’ami de Lance Armstrong, il s’est retrouvé au coeur du système mis en place par celui-ci pour se doper et gagner, sans se faire prendre.
L’énigme Oussama Ben Laden
Les Etats-Unis pouvaient-ils admettre que l’instigateur du 11 septembre 2001 était le fils du meilleur ami du roi d’Arabie Saoudite, leur allié et principal pourvoyeur de pétrole ? Alors, ils ont fabriqué le mythe d’un génie du mal, et tentent de faire croire qu’ils le traquent depuis sept ans. Mais veulent-ils le trouver et y ont-ils intérêt ? Manipulations de l’opinion, enjeux géostratégiques, ou encore profits économiques ? Les hypothèses sont légion. Le vrai Oussama Ben Laden n’a rien d’un grand stratège. Dès le début des années 1990, on aurait pu l’arrêter ou simplement neutraliser cet illuminé millionaire, qui ânnone les tirades des penseurs extrémistes qui l’ont toujours utilisé. Du Yémen au Soudan, en passant par le Pakistan, le Tadjikistan et le Liban, j’ai retrouvé ceux qui ont côtoyé ou combattu Ben Laden : parents, complices, adversaires, journalistes, membres des services secrets… tous ceux qui m’ont permis d’explorer les arcanes d’un mythe qui fascine le monde entier. Ian Hamel
» Le combat que je mène est là pour apporter ce témoignage et ce message d’espoir à tous ceux qui doutent. Parce que je suis médecin. Parce que j’ai l’image d’un sportif combattant. Parce que je suis aussi un malade parmi les autres. Je veux leur dire que j’aurais pu m’effondrer et refuser l’obstacle. Mais l’expérience acquise au contact de tous ceux qui se sont battus m’a permis d’aborder cette épreuve avec plus de confiance. Je dois à mon tour tenter de leur donner cette énergie. » Jean-Marc Majeau n’est pas un médecin comme les autres. Gastro-entérologue profondément attaché à son village des Pyrénées-Orientales et à ses patients, il est atteint à 46 ans d’un cancer du côlon, maladie qu’il diagnostique au quotidien. Après sa convalescence, il réalise que l’effort physique sera sa planche de salut et se lance dans un projet hors du commun : un tour de France à vélo et en solitaire. Ces 3 000 kilomètres seront l’occasion de rencontres fortes et émouvantes, avec un objectif : communiquer sur le dépassement de soi et sensibiliser les Français à un nécessaire dépistage. L’enjeu est d’importance car ce cancer emporte en France une personne toutes les 30 minutes. A demain matin est un témoignage bouleversant et plein d’espoir sur la vie après le cancer, qui donne une autre image de cette maladie et des malades dans la société.
L’Elysée Off
L’honneur du Highlander
Nécropolis
Paul Konig est le médecin-chef de l’Institut médico-légal de New York. Avec plus de quarante ans d’expérience, c’est une sommité au diagnostic parfait; son jugement fait loi et tous le respectent. L’implacable médecin n’a qu’une faille : le naufrage de sa vie de famille. Sa femme, morte d’un cancer, sa fille disparue et qu’il sait en danger. Noyant sa peine dans un travail acharné, Konig doit résoudre une affaire peu ordinaire: un véritable cimetière a été retrouvé sur les berges du fleuve. La marée a tout brassé et pêle-mêle se trouvent bras, jambes, doigts, orteils et débris anatomiques. Combien de corps, hommes ou femmes, jeunes ou vieux, comment sont-ils morts et pourquoi sont-ils là? Hanté par la disparition de sa fille, Konig aux doigts de fée reconstitue patiemment les corps mutilés. Nécropolis, récit hallucinant, est le premier roman noir où l’enquête est conduite par un médecin-légiste. Pour l’écrire, Herbert Lieberman a suivi pendant plus d’un an l’équipe de l’Institut médico-légal de Manhattan. La qualité de l’intrigue, l’ambiance blême des salles d’autopsie, la personnalité complexe des personnages en font un chef d’œuvre de la littérature policière américaine. –Christophe Dupuis