L’Ordre de Cicéron 4 – Verdicts
Lorsqu’après plus de soixante ans, Émilie de Veyrac retrouve sa terre natale, il lui faut expliquer la mort de son fils, la fondation du cabinet MacRae sur les débris du maccarthisme et surtout refermer les portes de l’enfer. Mais lorsque de vieilles haines s’épuisent, d’autres naissent, plus frénétiques encore. Dans l’Amérique des années cinquante, dans la France des années soixante dix ou par la main d’Anissa Taniss, la peine de mort croisera souvent le chemin de deux familles d’avocat à l’histoire lie…Jean-Michel Ponzio reprend le flambeau de son illustre prédécesseur Paul Gillon, pour conclure ce thriller juridico-financier de Richard Malka, devenu un classique.
Muchachas
Les filles sont partout dans ce roman. Elles mènent la danse. De New York à Paris, de la Bourgogne à Londres ou à Miami. Des filles qui inventent, s’enflamment, aiment. Des filles qui se battent pour la vie. Et les hommes ? Ils sont là aussi. Mais ce sont les muchachas qui dansent, dansent, dansent. Elles font voler les destins en éclats. Et ça n’en finit pas !
L’Empire des Loups
Femme d'un haut fonctionnaire parisien, Anna souffre d'amnésie, d'hallucinations terrifiantes. Une psychiatre lui révèle alors qu'elle a subi une opération de chirurgie esthétique importante. Quand, où, pourquoi, de cela Anna ne se souvient pas… Dans le Xe arrondissement de Paris, deux policiers sont chargés d'élucider les meurtres particulièrement horribles de trois Turques qui travaillaient dans les ateliers clandestins. L'un est un jeune inspecteur quasi débutant, l'autre un vieux routier du district, arraché à sa retraite. Au cœur de l'enquête, « les loups gris », une organisation turque d'extrême droite, mêlée à tous les trafics, des tueurs impitoyables. Leur piste va croiser celle d'Anna qui, petit à petit, retrouve son passé dans les lambeaux de sa mémoire. Un chassé croisé sanglant, plein de bruits et de fureur, où proies et prédateurs, manipulés et manipulateurs se confondent dans les décors funèbres d'un Paris secret et d'un Istanbul de terreur, jusqu'aux confins perdus de l'Anatolie.
L’Embellie
En ce ténébreux mois de novembre, la narratrice voit son mari la quitter sans préavis et sa meilleure amie lui confier son fils de quatre ans. Qu'à cela ne tienne, elle partira pour un tour de son île noire, seule avec Tumi, étrange petit bonhomme, presque sourd, avec de grosses loupes en guise de lunettes. Avec un humour fantasque et une drôlerie décapante, l'Embellie ne cesse de nous enchanter par cette relation cocasse, de plus en plus attentive, émouvante entre la voyageuse et son minuscule passager. Ainsi que par sa façon incroyablement libre et allègre de prendre les fugaces, burlesques et parfois dramatiques péripéties de la vie, et de la vie amoureuse, sur fond de blessure originelle. Et l'on se glisse dans l'Embellie avec le même bonheur immense que dans Rosa candida, en une sorte d'exultation complice qui ne nous quitte plus.
Soleils amers
« Ayez pitié du cœur des hommes », racontait le pari fou d’Aimé, l’insurgé communard, et de Côme, l’aristocrate ruiné, qui, condamnés tous deux à la déportation en Guyane, échangeaient pour le pire et le meilleur leur identité et leur destin. Voici, avec Soleils amers, l’histoire des enfants d’Aimé : Jean, le fougueux, l’intransigeant, qui a été élevé comme le fils de Côme, et l’irrésistible Georges, né de la prostituée Anna. Alors qu’il lui demandait la main de Virie, sœur de George, Jean a appris par Aimé la vérité de sa naissance ; il est le fils d’un bagnard évadé et la femme qu’il aime est sa demi-sœur. Dans un sursaut de désespoir, il a frappé Aimé et croit l’avoir tué. Depuis, ayant rompu tous ses liens, il fuit un passé et un amour dont il ne peut guérir. Nous le retrouvons moine dans un couvent des hauts plateaux brésiliens, précepteur en Louisiane, photographe ambulant dans l’immensité des solitudes américaines. Partagé entre des pulsions et des remords également brûlants, il s’efforce de renaître à lui-même…
Voyage fatal
Sur les flancs des Smoky Mountains, en Caroline du Nord, la brume recouvre les corps démembrés des victimes d’une catastrophe aérienne : certains sont accrochés aux branches des arbres, d’autres, ceinturés dans leur siège passages, se consument lentement. Une vision d’horreur que découvre le docteur Tempérance Brennan, anthropologue judiciaire dépêchée sur les lieux. A proximité du site elle découvre, abandonnés par les loups, les restes d’un pied. Après analyse, Tempérance constate avec stupeur qu’il ne correspond à aucun des passagers… Peu de temps après, sous la pression du vice-gouverneur Tempérance Brennan est dessaisie de l’enquête. Une injustice qu’elle est bien décidée à réparer grâce au soutien amical du shérif Lucy Crowe. Mais dans cette région au passé lourd de traditions, si les montagnes sont « fumantes », nul doute qu’elles ont quelque chose à cacher…
Trop vite
« Je ne me plains pas, j’explique. Je réfléchis – un petit peu. J’ai 24 ans, quand je me regarde dans une glace, je vois une fille jeune, mais derrière mon image, j’ai l’impression d’être beaucoup plus vieille. Ce que j’ai vécu, je veux le raconter. Dire enfin ma pensée, mon ressenti. Reprendre le contrôle de ma vie. Ces dernières années ressemblent à un petit roman d’aventures où on rit, où on pleure, où on aime et n’aime pas. J’ai fait tout ça à fond. Je ne crache pas dans la soupe, j’explique… Pour remercier ceux qui m’ont soutenue en espérant les divertir. Et être moins méprisée par les autres – si possible… »
Notre coeur
Le roman raconte l'histoire d'une femme du monde, froide et sans coeur, frigide ou lesbienne peut-être, comme Maupassant en a connu, qui se livre ici plus que dans aucun de ses romans. Le héros, face à cet être fascinant et redoutable, prend une autre maîtresse, qui ne lui suffit guère. Il est dévasté par une passion amoureuse, violente, mélancolique et cruelle. C'est un roman douloureux, écrit par un Maupassant déjà malade, et qui dit comme un adieu aux femmes qui ont été le désir, le tourment, et les victimes de sa vie. On y voit le personnage de l'artiste qui se dégrade, écrit de moins en moins, face à la femme moderne, produit d'une société parvenue à un point critique. Comme dans le remarquable Sur l'eau, c'est un aspect inattendu de l'art de Maupassant, dans la longue durée du roman, qui se révèle ici.
La dégustation est un art, et comme tous les arts, elle préconise une éducation des plus étendues et un état d’esprit. Le dégustateur de vins n’accédera à une parfaite connaissance que par une large ouverture sur l’univers sensoriel et une capacité d’appréciation gustative qui débordent largement le vin ; pour y parvenir, il devra faire appel à la vue, l’odorat et le goût. Ce manuel est un véritable guide pratique qui permettra à l’amateur de vins de connaître ou d’approfondir toutes les subtilités d’une parfaite dégustation des grands vins.
L’emploi est mort, vive le travail !
L’automatisation, liée à l’économie des data, va déferler sur tous les secteurs de l’économie mondiale. Dans vingt ans, pas un n’aura été épargné. Les hommes politiques sont tétanisés par cette transformation imminente, qui va marquer le déclin de l’emploi – et donc du salariat. Faut-il s’en alarmer ? N’est-ce pas aussi une vraie bonne nouvelle ? Et si oui, à quelles conditions ? // Dans un dialogue très politique et prospectif avec Ariel Kyrou, Bernard Stiegler s’emploie à penser le phénomène qui, nous entraînant dans un déséquilibre toujours plus grand, nous place au pied du mur. La question de la production de valeur et de sa redistribution hors salaire se pose à neuf : c’est toute notre économie qui est à reconstruire – et c’est l’occasion d’opérer une transition de la société consumériste (la nôtre, celle de la gabegie, de l’exploitation et du chômage) vers une société contributive fondée sur un revenu contributif dont le régime des intermittents du spectacle fournit la matrice.
Petite géographie intime
Le confort douillet d’un salon de thé, alors qu’il pleut au-dehors. Un clair de lune sur les bayous de Louisiane. Le mur de Berlin au moment de sa chute. La peur du noir, dans une chambre d’enfant. Une gare abandonnée au bout d’un chemin herbeux. Le « coup de coeur », quand un agent immobilier vous ouvre la porte de ce qui deviendra votre appartement. Le décor immuable des chambres d’hôte ou d’un train Corail… N’avons-nous pas accumulé ainsi, depuis notre enfance, une foule de souvenirs minuscules ou grandioses, personnels ou universels, anodins ou bouleversants, à jamais rattachés à un lieu bien particulier ? Avec beaucoup de tendresse, d’humour et d’émotion, quatre couples d’amis nous convient à une exploration nostalgique de cette géographie intime qui constitue le décor de notre mémoire.
On nous cache tout on nous dit rien ! Co-écrit par le journaliste François de Closets et l’expert informatique et enseignant au CNAM Bruno Lussato, L’Imposture informatique s’appuie entre autres sur une thèse fameuse : le monopole de « Wintel » – soit Windows pour les systèmes d’exploitation et Intel pour les processeurs – aurait été préjudiciable au développement de la micro-informatique. Les auteurs plaident pour une conjuration alliée parfois à la bêtise technocratique. Le résultat : une micro-informatique chère, lourde, difficile d’accès, peu fiable, rapidement obsolète, etc. Pour les auteurs, qui retracent l’histoire de l’informatique et donnent leurs avis d’experts ou de simple quidam, l’avenir passera par le Netbook, petit ordinateur nomade fonctionnant avec une carte mémoire. Son avènement mettrait fin au scandale planétaire. Le débutant pourra au moins s’instruire sur l’histoire de l’informatique mais le connaisseur risque de s’agacer des approximations et du manque de rigueur de l’enquête. Concernant la stratégie de domination industrielle de Microsoft, nous conseillerons plutôt : Le Hold Up planétaire de Roberto di Cosmo et Dominique Nora, un ouvrage bien informé et toujours d’actualité. Pour une critique des techniques et médias associés : Le Culte de l’Internet de Philippe Breton nous alerte avec intelligence sur les dérives technologiques et leurs discours. -Francis Mizio
Après un accident ayant coûté la vie à sa meilleure amie et traumatisé son cheval, Grace MacLean, amputée d’une jambe, perd peu à peu le goût de vivre et reste recluse, renonçant à lutter pour surmonter son infirmité. Annie MacLean, la mère de l’adolescente de treize ans, décide de réagir et se met en quête d’un dresseur de chevaux pour guérir celui de sa fille et réconcilier celle-ci avec la vie. Sa quête lui fera traverser les États-Unis jusqu’au Montana pour rencontrer le mystérieux « homme qui murmure à l’oreille des chevaux » et dont la connaissance de la vie en pleine nature lui a peut-être aussi appris à connaître les humains.
Saül, notre saint Paul, est exceptionnel à maints égards. II est le seul saint du calendrier qui ait participé à l’assassinat d’un autre, Étienne. Il est l’ « inventeur » de l’Église : ce sont ses missions qui ont fondé les premiers grands centres chrétiens à l’extérieur de Jérusalem. Mais ce n’est pas tout… Assurément, il était citoyen romain. Mais comme il se prétend également juif et qu’il était à l’époque impossible d’être officiellement juif et citoyen romain, car on ne pouvait à la fois adorer Jupiter et Jéhovah, il y a là un mystère. Et le mystère s’épaissit quand on apprend par les Actes que, lors de son arrestation, les Romains lui assignèrent une escorte extraordinaire, avec quatre cent soixante-dix archers et soldats. Ce n’étaient certes pas les honneurs qu’ils réservaient d’ordinaire à leurs prisonniers. Quel était donc le rang de Saül ? Pourquoi trois préfets romains le protègent-ils avec tant d’obstination? Autre mystère, mais non le dernier : il se dit originaire de Tarse; à l’examen encore, cela apparaît douteux, comme l’avait déjà relevé saint Jérôme au IVe siècle. Pourquoi Saül dissimule-t-il sa véritable origine ? Quelle est, entre autres mystères, la raison profonde de sa longue et violente querelle, ponctuée d’injures telles que « hypocrite » et « mauvais chrétien », avec les apôtres Pierre, Jacques le Mineur et Jean ?
La fortune d’Alexandrie
An 38 de notre ère. Alexandrie est la plus grande métropole de la méditerrannée. Même Rome l’envie. Le fameux phare, l’une des Sept Merveilles, est le symbole des lumières que les philosophes et les savants de la ville dispensent au reste du monde. Là se rencontrent et s’affrontent toute les religions, y compris le christianisme naissant. Delia, une femme vouée au plaisir, disparaît. Une enquête religieuse. Ou philosophique. Ou bien encore sentimentale. Quand Delia reparaît, Alexandrie l’a métamorphosée : par delà son luxe fou, son affairisme, sa débauche, ses crautés racistes, ses intrigues politiques, religieuses et philosophiques, ses superstitions, ses immenses et attroces massacre aussi, sa grandeur et ses bassesses, c’est son génie même qui l’a possédée. Alexandrie fut l’une des villes d’enfance de Gérald Messadié, romancier et historien, hauteur de L’homme qui devient Dieu et de Matthias et le Diable, entre autres ouvrages désormais traduits en plusieurs langues.
Pietra viva
Michelangelo, en ce printemps 1505, quitte Rome bouleversé. Il vient de découvrir sans vie le corps d’Andrea, le jeune moine dont la beauté lumineuse le fascinait. Il part choisir à Carrare les marbres du tombeau que le pape Jules II lui a commandé. Pendant six mois, cet artiste de trente ans déjà, à qui sa pietà a valu gloire et renommée, va vivre au rythme de la carrière, sélectionnant les meilleurs blocs, les négociant, organisant leur transport. Sa capacité à discerner la moindre veine dans la montagne a tôt fait de lui gagner la confiance des tailleurs de pierre. Lors de ses soirées solitaires à l’auberge, avec pour seule compagnie le petit livre de Pétrarque que lui a offert Lorenzo de Medici et la bible d’Andrea, il ne cesse d’interroger le mystère de la mort du moine, tout à son désir impétueux de capturer dans la pierre sa beauté terrestre…
Quatre-vingt-treize
Initialement prévu comme le dernier volet d’une trilogie consacrée à la Révolution française, le livre se situe aux heures les plus noires du soulèvement populaire : la Terreur. La Convention a « abdiqué » après un bain de sang orchestré par les girondins et comme emportés par une folie meurtrière, les vainqueurs – Danton et Robespierre – vont s’affronter à mort. Victor Hugo place son décor en Vendée où les royalistes tentent un dernier coup de dés. La flotte révolutionnaire traque sans merci une frégate, la Claymore. A son bord le marquis de Lantenac qui doit prendre la tête de la révolte contre-révolutionnaire. Au tout dernier instant, le royaliste parvient à rejoindre le rivage… Au travers de ses personnages, Victor Hugo ne se contente pas d’un simple affrontement entre les valeurs de l’ancien régime et celles de la révolution. Profondément républicain, il dépeint brillamment l’émergence de cet idéal souillé par des âmes noires et inflexibles.
Fort comme la mort
Un autre Maupassant que celui des contes normands et de La Maison Tellier. Un Maupassant qui, à travers l’histoire du peintre Olivier Bertin, projette son obsession du déclin, tente de se libérer de l’angoisse qui saisit tout créateur lorsque s’approche l’heure du bilan. Histoire d’un homme qui cherche à retrouver dans la fille de sa maîtresse sa jeunesse perdue, Fort comme la mort est aussi un grand roman social qui analyse les mécanismes et les rites de ce monde du faux-semblant, de l’ennui, de la stérilité du cœur que l’on appelle le grand monde. On a dit : Paul Bourget, mais la lucidité, déjà, est celle de Proust.
Volte-Face
Grand avocat de la défense, Mickey Haller est bien surpris lorsque le procureur du comté de Los Angeles le prie un jour de plaider pour l’accusation. Et l’affaire n’est pas des moindres. Incarcéré depuis vingt-quatre ans pour le meurtre d’une fillette, Jason Jessup vient d’être libéré sous caution, le tribunal ayant conclu à la nécessité d’une révision de son procès suite à un test ADN qui semble l’innocenter. Haller est sûr que Jessup est coupable et prend Harry Bosch comme enquêteur et son ex-épouse, Maggie McPherson, comme assistante. En face de lui, l’avocat Clive Royce, dit «l’astucieux, » et des médias tout excités par ce procès : quoi de plus sensationnel qu’un tueur innocenté par son ADN ? À ceci près que Jason Jessup, qui parade devant les médias le jour, se livre à d’étranges activités la nuit.
Au bout de la nuit
Déclarée morte après une noyade et attendant d’être autopsiée, une inconnue se réveille brusquement à la morgue. Désormais bien en vie, la jeune femme abat un garde avant de prendre plusieurs personnes en otage dans l’hôpital. Parmi elles, Jane Rizzoli, inspectrice de la criminelle enceinte de neuf mois. Qui est cette inconnue ? et que veut-elle ? Jane se promet de résoudre ce mystère, encore faut-il qu’elle survive à cette longue nuit…
La Scène des souvenirs
2011. La célèbre actrice Laurel Nicolson se rend dans le Suffolk, au chevet de sa mère âgée. Dans la ferme de son enfance, la comédienne est assaillie par les souvenirs, et plus particulièrement par les images d’un après-midi d’été étouffant, cinquante ans auparavant. Partie se réfugier dans une cabane perchée dans les arbres afin de rêvasser tranquillement, Laurel, alors adolescente, avait vu sa mère poignarder un inconnu. Un événement que personne n’avait évoqué par la suite. Hantée par ce drame resté secret, Laurel décide de plonger dans le passé de sa famille. Elle trouve dans le grenier une photographie datant de la Seconde Guerre mondiale qui lui révèle l’existence d’une certaine Vivien…
Nos destins inachevés
Une femme traquée. Un homme en quête de vérité. Une course contre le temps. Paris : Catherine n’a pas eu le choix. Lorsque son mari a été assassiné sous ses yeux alors qu’ils s’apprêtaient à découvrir ensemble le secret de la vie éternelle, la jeune chercheuse a pris la fuite. New York : Maximilien va devenir fou. Lorsqu’il découvre que la femme en charge du nettoyage de son laboratoire est une brillante scientifique, il est sûr d’avoir démasqué une espionne. Mais plus il apprend à connaître Catherine, plus il tombe sous le charme de cette femme brisée. Jusqu’à ce qu’elle disparaisse. Maximilien n’a alors qu’un but : la retrouver. Une histoire d’amour enivrante, électrique, éternelle.
Un mariage de convenance
Entre deux êtres au tempérament de feu, seuls deux sentiments peuvent se donner libre cours la haine ou la passion… Promis l’un à l’autre dès l’enfance, Colton Wyndham et Adriana Sutton se retrouvent seize ans plus tard face à face, dans l’Angleterre de l’après-Waterloo. Colton, qui s’était violemment opposé aux projets matrimoniaux de son père, se sent très attiré par la jeune beauté brune courtisée par une meute d’aristocrates. Adriana, de son côté, n’a jamais cessé de penser au « beau chevalier » de son enfance. Ce qui ne l’empêche pas de s’en méfier comme de la peste… Quand elle n’était encore qu’une petite fille, Colton l’a humiliée en la rejetant avec mépris. Devenue femme, elle sait que, s’il la repousse à nouveau, elle ne s’en remettra pas. Dans une ambiance d’intrigues et d’aventures, Colton et Adriana vont s’efforcer d’accomplir leur destin en dépit des quiproquos, des coups de théâtre et des dangers qui les menacent à tout moment. De l’amour ou de la fureur, qui l’emportera ?
A un détail près
Quand elle débarque pour deux mois à Manningsport, la petite ville des Finger Lakes où vit toute sa famille, Faith Holland a dans la poche une liste ambitieuse de projets : – rénover la vieille grange du domaine familial de Blue Heron – faire en sorte que la ville oublie, enfin, que son ex-fiancé l’a larguée devant l’autel le jour de leur mariage en faisant son coming out (un moment particulièrement bien choisi, non ?) – trouver une nouvelle compagne à son père, lequel pourrait bien vouloir se remarier avec une femme cupide et d’un absolu mauvais goût (pour elle, le comble du chic est de porter une robe à imprimé léopard) – régler ses comptes avec Levi Cooper, le copain ô combien attentionné qui a tout fait pour que son ex-fiancé clame son homosexualité devant la moitié de la ville… Car pour Faith, une chose est sûre : rien, ni le sex-appeal affolant de Levi ni ses magnifiques yeux verts, ne viendra altérer la colère que suscite en elle celui qui, trois ans plus tôt, a fichu sa vie en l’air.
Le club des infidèles
Mariées et heureuses de l’être ? Pas vraiment… Eliza, Leelee, Helen et Victoria, quatre amies trentenaires des beaux quartiers de L.A., doivent bien se rendre à l’évidence : avec les années, leurs mariages ont quelque peu perdu de leur lustre. Comment y remédier ? En concluant un pacte absolument jouissif : elles se donnent un an pour goûter à l’adultère ! Et pour cela elles fondent un club des plus singuliers: le Club des infidèles. Le but est de pimenter leur vie et de se sentir désirées sans mettre en péril leur ménage (bien pratique tout de même), les détails croustillants restant bien entendu strictement réservés au cercle des initiées. Mais elles ne se doutent pas que leur voisin, journaliste à scandale, les épie. Lorsqu’il menace de révéler leurs petites cachotteries au grand jour, ces épouses et mères de famille se sentent prêtes à tout pour le faire taire… Vraiment à tout ?
L’appartement témoin
« J’ai tout de suite aimé cet appartement. D’abord parce qu’il se trouvait Rive gauche, et que je n’y avais jamais habité. Ma jeunesse s’était déroulée à Passy ; l’épisode marié-père de famille : boulevard des Batignolles ; et vieux divorcé : rue Quentin-Bauchart. » L’apprentissage de la vie est-il une question d’âge ? Le regard acide d’un proche, des événements aussi inattendus qu’étranges peuvent modifier une existence. Entraîné de New York à Venise sur les traces d’une femme mystérieuse, le héros de cette histoire, un quinquagénaire blasé, découvrira-t-il enfin le bonheur perdu dont la nostalgie n’a cessé de le poursuivre ?
Donations et successions
Préparer sa succession, faire une donation ou hériter d’un parent, autant de situations de la vie courante auxquelles on est toujours mal préparé. Pour vous aider dans les démarches qui s’imposent à vous, en particulier suite à un décès, ce guide commence par décrire le cadre juridique actuel. Il explique ensuite comment, en fonction de votre situation conjugale, organiser votre succession ou faire une donation. Clair, synthétique et bien organisé, ce livre vous épargnera bien des soucis !
Le dernier témoin
Un soir d’été, deux hommes pénètrent dans un manoir isolé et assassinent Lady Anne Robinson. Son fils, Thomas, persuade la police que les meurtriers ont été envoyés par la belle secrétaire de son père, mais l’on sait que Thomas a une imagination débridée et des raisons de mentir. Le père de Thomas, Sir Peter Robinson, ministre britannique de la Défense, refuse de croire son fils. Au contraire, il épouse en secondes noces sa secrétaire, Greta Grahame, dont il est dépendant professionnellement et amoureux fou, et qui est devenue sa maîtresse le soir de l’enterrement de Lady Anne. C’est lui qui sera appelé à la barre en dernier pour témoigner dans le procès contre la nouvelle Lady Robinson. Simon Tolkien mêle le suspense juridique à la tension psychologique dans ce portrait finement ciselé de personnes dont la vie est bouleversée après un meurtre. Alternant entre le procès à la cour d’assises de Londres et la vie privée des protagonistes, Tolkien décrit avec maîtrise l’art du prétoire, l’affrontement entre les classes sociales en Grande-Bretagne et, surtout, la complexité des relations familiales.
Questions à mon père
E. Fottorino évoque la relation qu’il a entretenue avec son père, obstétricien, issu d’une famille sud-marocaine : Longtemps je me suis interdit d’aimer deux pères à la fois. Michel, celui qui m’adopta à l’âge de dix ans, me donna son nom de Méditerranée, son temps infini, une affection aussi discrète que démesurée. En aimer un autre eût été à mes yeux une trahison. Pourtant j’avais bien sûr un père naturel, un père biologique : Maurice Maman, médecin accoucheur, Juif du Maroc, dont j’ai cru pouvoir nier l’existence après l’avoir vu à ma demande, l’année de mes dix-sept ans. Michel et Maurice se sont rencontrés une fois, le jour de mon mariage. Puis Michel s’est donné la mort le 11 mars 2008, comme je l’ai raconté dans L’homme qui m’aimait tout bas. Le moment était venu de me retourner vers mon «vrai père», Maurice Maman, d’autant qu’une maladie orpheline menaçait de l’emporter à tout instant. Au fil de nos conversations, je suis remonté à l’oasis du Tafilalet, au sud du Maroc, source de nos origines. J’ai découvert le visage de ses parents disparus, Mardochée et Fréha. Et aussi la dignité dont il fit preuve comme Juif tout au long de sa vie, au Maroc et en France. Pour étrange que cela paraisse, c’est parfois le rôle d’un fils de reconnaître son père. «Comme on peut aimer deux enfants, on peut aimer deux pères», m’a écrit Maurice. À présent je le sais.
Voici des mémoires peu communes… Celles d’un homme qui, très jeune, s’est juré de vivre libre. Il a mené sa vie comme on mène une expédition : une expédition du savoir et de l’engagement, partout où le monde était en mouvement : Algérie, Vietnam, Afghanistan, Guinée Bissau, Jordanie, Kurdistan, Colombie, Israël… Chaliand a traversé son temps comme personne, observateur et participant des luttes de libération. Une expérience unique, une leçon de vie exemplaire, portée par une écriture puissante. « Ceux qui chassent en solitaire doivent tout emporter à la pointe du couteau… » Gérard Chaliand
Petit éloge de l’outre-mer
« Descendre de l’avion tout fripé d’un long voyage. Admirer des palmiers bercés par la nuit tropicale. Ôter son pull. Régler sa montre sur un nouveau fuseau horaire. Se laisser cueillir par un mélange de senteurs iodées et sucrées. Entendre des rires, des appels, des pleurs, des embrassades. Errer dans une aérogare moderne, climatisée, étonnamment banale. Bienvenue outre-mer ».
Juste une fois
À trois heures de son mariage new-yorkais, César dévisage la sœur cadette de celle qu’il s’apprête à épouser et comprend que c’est elle, la femme de sa vie.
« Puisque notre histoire n’est pas possible, j’aimerais que nous nous aimions… juste une fois dans notre vie, lui propose-t-il. Pour n’avoir aucun regret. Choisis le moment Hannah. Et je ferai comme si je n’avais rien dit. J’attendrai. » Quinze ans plus tard, ils se retrouvent au bord d’un lac québécois, à trois semaines du mariage d’Hannah. Sera-t-elle fidèle à sa parole ou à ses souvenirs ? Veuf, César est guéri de tout romantisme. Revenue de ses rêveries, Hannah a renoncé au sentimentalisme. Peut-on croire encore à la passion quand on a cessé d’y croire ?
Retour à Montechiarro
1855. Adriano Lungo, un jeune orphelin, arrive dans la magnifique propriété du comte Della Rocca, au-dessus du village de Montechiarro, en Toscane. Sous la protection bienveillante de cet homme brisé par un chagrin d’amour, Adriano va faire des études et, devenu maître d’école, s’impliquer dans le destin collectif d’une Italie en pleine unification. 1919. Dans l’Italie en proie à la crise économique, Agnese, la petite-fille du comte Della Rocca, se voit contrainte, pour sauver la propriété familiale, d’épouser le riche Salvatore Coniglio, aux sympathies fascistes déclarées. Sa rencontre avec le photographe Sébastien Morgan bouleversera sa vie. 1978. Laetitia revient à Montechiarro. Elle est la descendante directe de l’autre Laetitia, celle dont la fuite a désespéré, cent trente ans plus tôt, le comte Della Rocca. Dans l’Italie des » années de plomb « , elle ne sait rien des espoirs, des combats et des déchirements qui ont fait le destin de la petite cité. Trois volets, trois époques : ainsi revit toute l’histoire de l’Italie moderne, dans une saga puissante où les destins individuels, à chaque page, s’entrecroisent avec les enjeux et les bouleversements de l’Histoire.
Bilqiss
Vendu sans le bandeau – « Vous priez encore Dieu ? – Bien sûr. Pourquoi ne le ferais-je pas ? – Eh bien, il me semble qu’Il vous a abandonnée ces derniers temps. – Allah ne m’a jamais abandonnée, c’est nous qui L’avons semé. » Bilqiss est l’héroïne de ce roman : c’est une femme indocile dans un pays où il vaut mieux être n’importe quoi d’autre et si possible un volatile. On l’a jugée, on l’a condamnée, on va la lapider. Qui lui lancera la première pierre ? Qui du juge au désir enfoui ou de la reporter américaine aux belles intentions lui ôtera la vie ? Le roman puissant de Saphia Azzeddine est l’histoire d’une femme, frondeuse et libre, qui se réapproprie Allah.
L’enfant Lazare
Elizabeth Chase, une brillante neurologue américaine, mène des expériences inédites sur le coma profond. Pour de nombreuses familles meurtries elle représente l’ultime recours. Cambridge, Angleterre – une journée radieuse. La petite Frankie et son frère Ben sont sur le chemin de l’école. Un instant d’inattention, un cri… Renversée par un autobus, Frankie sombre dans le coma.
Profondément traumatisé, Ben voit maintenant ses nuits hantées par la présence de sa soeur captive d’un monde mystérieux. Leurs parents, Jack et Alison Heywood, décident de lutter ensemble pour ramener leur fille à la vie. Leur seul espoir : Elisabeth Chase. En dépit de menaces de fermeture qui pèsent sur sa clinique, elle décide de tout tenter, même l’inconnu, pour libérer Frankie.
Mais pour sauver leur fille, les Heywood doivent-ils prendre le risque de perdre aussi Ben?
La danse de la mouette
Le brigadier Fazio, pilier du commissariat de Vigàta, a disparu. Montalbano découvre que son homme enquêtait sur des trafics dans le port de pêche avant d’avoir été enlevé. Tandis que l’angoisse croît, une image obsède le commissaire : celle de la danse d’une mouette à l’agonie, qu’il a observée sur la plage.
Fusillades dans un tunnel, tentative d’assassinat dans un hôpital, affrontement avec la mafia, rencontre d’une très jolie et très ambiguë infirmière : pas étonnant que Montalbano en vienne à oublier la présence de Livia, son éternelle fiancée génoise venue lui rendre visite…
Affaires urgentes
« Dépassé par l’ampleur de ma tâche, je demandai désespérément un assistant. La presse sur place comptait une cinquantaine d’âmes, si on estime que les journalistes ont une âme. Je réclamai de l’aide au Foreign Office. Elle arriva avec la rapidité et l’efficacité qui sont traditionnelles dans le service diplomatique. Au bout de deux mois, mon onzième télégramme éveilla quelque part un écho compatissant et on m’annonça qu’Edgar Albert Ponting était en route. Ce fut un immense soulagement. Mes efforts de fraternisation avec la presse avaient à cette époque fait | monter le niveau de ma consommation d’alcool à trente Slivovitza par jour. Bientôt, Ponting serait à mes côtés, à lever le coude suivant ce rythme régulier qu’acquièrent Si facilement les attachés de presse de par le monde. Je portai un toast d’Alka Seltzer, à Ponting et je me fis apporter le dossier « Affaires urgentes ». » Affaires urgentes est une série de récits consacrés aux aventures et mésaventures vécues par Lawrence Durrel et ses amis, diplomates de sa Gracieuse Majesté la reine d’Angleterre, en Yougoslavie dans les années 1950.
Stupeur et tremblements
Embauchée par la compagnie Yumimoto, Amélie espère bien pouvoir faire ses preuves dans ce pays qui la fascine tant depuis qu’elle y a séjourné enfant. C’est sans compter sur la subtilité des règles tacites qui régissent la société japonaise, sans compter encore sur le mépris de Mlle Mori, sa supérieure. Les humiliations et les vexations se succèdent et la soumission s’installe : Amélie pensait être traductrice, elle finira dame pipi de l’entreprise…
Le guide de la minceur
Vous souhaitez être en forme et le rester le plus longtemps possible. Vous pensez à votre silhouette. Vous désirez atteindre ou maintenir votre poids de forme. Et vous avez pris conscience que votre alimentation est un des facteurs essentiels de votre bonne santé. Vous avez raison. Une bonne alimentation, c'est-à-dire des repas équilibrés et variés, est essentielle au maintien de la santé et du bien-être. C'est un principe médicalement établi. De nombreuses maladies, et bien évidemment le surpoids, peuvent être évités en mangeant non pas forcément moins, mais en mangeant mieux. Oubliez les privations et les régimes draconiens qui affament. Adonnez-vous sans scrupules au plaisir de déguster des aliments savoureux et bénéfiques à votre santé. Dans le domaine de la diététique, les idées reçues sont nombreuses, et les régimes fantaisistes, parfois dangereux, sont légion.
Demi-siècle
Ils sont douze à se retrouver le dimanche soir, rue de l’Université, depuis leurs vingt ans. Avocats ou artistes, hommes politiques ou écrivains, journalistes, souvent séparés par leurs origines ou leurs opinions, ils se sont accoutumés à ce rendez-vous au point de ne le manquer à aucun prix. Ambitions atteintes ou déçues, illusions intactes ou perdues : leurs histoires professionnelles ou amoureuses se cachent ou se dévoilent tour à tour. Le rituel mêle inextricablement la sincérité et le faux-semblant, l’ironie et l’estime. La guerre d’Algérie, mai 68, l’arrivée de la gauche au pouvoir en 1981, ont rythmé leur histoire. Mais par la grâce du romancier d’Une ville immortelle et de La Nuit de Ferrare, ces dîners égrenés au cours du demi-siècle semblent n’en faire qu’un, comme un miroir où se réfracte le temps…
Dix-neuf secondes
Rompre avec sa vie conjugale au bout du rouleau et comment y parvenir ? !… Gabriel a trouvé une idée originale : une station de RER dans la proche banlieue parisienne pour un rendez-vous hypothétique fatal. Lui sur le quai, et Sandrine dans la troisième voiture. Si elle est là, elle descendra, ils s’embrasseront et tout recommencera. Sinon… Tout pourrait donc se jouer dans les quelques secondes qui séparent l’ouverture des portes de leur fermeture.. Dans ces quelques secondes, exactement dix-neuf, Pierre Charras a imaginé les possibles et les impossibles d’une vie, variant les narrateurs. Car ce couple en faillite n’est pas seul dans ce RER emprunté par d’autres passagers et autant de destins. Une jeune fille qui s’en va retrouver son amoureux, une femme un peu perdue entre deux hommes, un enseignant homosexuel, un amateur de peep-shows… Et puis un sac lourd, suspect, abandonné brusquement par un dadais au blouson jaune qui pourrait tout enrayer, le RER comme ces vies parallèles…
25 ans après la sortie du best-seller Service compris (500 000 exemplaires vendus), Philippe Bloch récidive et publie un nouvel ouvrage de référence qui va faire date. Le travail entamé en 1986 n’est pas terminé. Ce qui compte à l’heure d’Internet n’est pas de se convaincre du « pourquoi », mais de savoir « comment ». D’où cet ouvrage qui présente 360 idées à mettre en oeuvre immédiatement pour améliorer la qualité de service à l’heure d’Internet et se différencier de ses concurrents.
C’est beau une ville la nuit
C'est beau une ville la nuit n'est pas à proprement parler un roman autobiographique, ni une simple biographie d'acteur, mais bien plutôt l'écriture d'une errance et d'une quête. « Une balade, l’œil et l'esprit grand ouverts au vif de la ville et au droit de la vie, une route de douleurs, de joies et finalement d'espérance. » Ce livre est un fragment d'itinéraire de l'homme Bohringer avant même que les écrans renvoient cette image d'une « gueule » de cinéma et que celle-ci s'impose par la forte présence d'un comédien dont les valeurs personnelles ne se réduisent pas à sa profession et au narcissisme qu'elle entretient. Ouvert aux autres et amoureux de l'amitié, Richard Bohringer, grand lecteur de Cendrars, de Kérouac ou de London, sait donc que la raison même de l'écrivain est de mythifier la réalité de la vie, de dire vrai même dans l'imaginaire puisque « la réalité dans tout cela, ce sont les faits, les gens non pas tels qu'ils sont mais tels qu'on les vit. C'est la règle du jeu. La seule avec laquelle il acceptable de jouer. »
Mademoiselle Fifi
Mademoiselle Fifi est publiée pour la première fois dans le Gil Blas du 23 mars 1882, puis reprise dans un recueil homonyme. Dans cette œuvre, Maupassant reprend les thèmes de la guerre et de la prostitution qui ont fait son succès. Il reprend également les thèmes du libertinage, prend parfois des aspects macabres et pose des interrogations sur la mort.
Proies
Novembre dans le Somerset. Alors qu’elle dépose ses courses dans le coffre de sa voiture, une femme est jetée au sol par un individu affublé d’un masque de père Noël qui prend la fuite à bord du véhicule. Selon la police, pour qui il ne s’agit que d’un banal fait divers, l’agresseur ne s’est sans doute pas rendu compte de la présence d’une fillette sur la banquette arrière. Mais le scénario s’assombrit : l’enfant reste introuvable et une deuxième petite fille disparaît dans les mêmes circonstances. Le ravisseur ne tarde d’ailleurs pas à se mettre en contact avec la police… Jack Caffery, commissaire adjoint, et sergent Flea Marley enquêtent sur cette nouvelle affaire.
Capitaine
La passation de pouvoir a eu lieu le 1er septembre 2000. Didier Deschamps transmettait le brassard de capitaine de France de football à son ami de vingt ans Marcel Desailly. Un épiphénomène pour ceux qui ne s’intéressent pas au foot, une révolution pour les autres. Un grand gars noir aux jambes d’échassier porte désormais la responsabilité morale du Onze tricolore. C’est en vérité une très belle histoire que celle de Marcel Desailly, avec son lot complexe de joies et de drames. Le capitaine des bleus est né au Ghana d’une mère qui parle le ga, la langue des faubourgs et de M. Desailly, consul de France au Ghana. Du moins c’est ce qu’il croit jusqu’à l’adolescence où il apprendra que son vrai père est en vérité noir. Et alors ? Marcel Desailly qui vit en France depuis l’âge de quatre ans, il grandit adolescent à Nantes est élevé « à la française ». Il reste très fier de son prénom qu’il tient de son père d’adoption et conscient de sa particularité. La disparition tragique d’un de ses frères, Seth, de huit ans son aîné et joueur professionnel de football va sceller son destin. Marcel se promet d’être, quoiqu’il lui en coûte, un très grand joueur de football.
La proie
« Rien n’est plus amer que de voir de surhumains efforts donner si peu de bonheur. Il ne reste qu’une consolation possible : se dire qu’il n’y a pas de bonheur. » Paru pour la première fois en 1938, ce roman aux accents stendhaliens raconte l’ascension sociale puis la chute d’un jeune ambitieux, Jean-Luc Daguerne, que l’amour pour sa belle mènera à sa perte. Sur cette trame éprouvée, Irène Némirovsky fait danser les mots avec humour et se joue brillamment des passions humaines et des cruautés du sort. Mais cette Proie doit pourtant beaucoup aux années folles, à leur énergie tragique, à leurs espoirs brisés. C’est cette course éperdue vers le gouffre qui en fait la modernité.