
SAS (145) – Le roi fou du Népal
La référence du roman d’espionnage : 200 missions effectuées à travers le monde par Son Altesse Sérénissime le Prince Malko Linge ! » Jamais la vérité n’a été aussi proche. »
La lanceuse de couteaux tournait le dos à son compère et se trouvait face à Malko. il se demanda si elle allait jeter ses poignards par dessus son épaule. Soudain, les ongles de Guluth s’enfoncèrent dans son bras. La lanceuse masquée venait de prendre dans sa ceinture un de ses poignards. Elle le saisit par la pointe et, d’un élan de tout son corps, comme un lanceur de javelot, le lança en direction de Malko.
On connaît Chuck Palahniuk : ses héros illuminés, ses intrigues surréalistes, son exploration d’un monde à la marge.
Ses livres sont le reflet d’une réalité peu ragoûtante qu’il étudie cliniquement. Un univers à la fois burlesque et macabre qui renvoie à son histoire personnelle, aux épreuves qu’il a traversées et à son goût pour les expériences incongrues. Une partouze géante au fin fond de l’Ouest américain, un combat de moissonneuses-batteuses, une expédition en sous-marin nucléaire, un face-à-face improbable avec Marilyn Manson : autant d’évocations d’une Amérique déjantée dont Chuck Palahniuk s’est fait le chroniqueur.
Dans ce recueil d’histoires vraies où se mêlent subversion, tendresse, humour décapant et exhibitionnisme, il démontre combien la réalité peut dépasser l’imagination et dévoile ainsi l’envers du décor de ses romans. Car c’est aussi de littérature et du travail de l’écrivain qu’il s’agit. On ne ressort pas indemne de ce voyage au bout du bizarre et du tragique
La tache
À la veille de la retraite, un professeur de lettres classiques, accusé d’avoir tenu des propos racistes envers ses étudiants, préfère démissionner plutôt que de livrer le secret qui pourrait l’innocenter.
Tandis que l’affaire Lewinski défraie les chroniques bien-pensantes, Nathan Zuckerman ouvre le dossier de son voisin Coleman Silk et découvre derrière la vie très rangée de l’ancien doyen un passé inouï. celui d’un homme qui s’est littéralement réinventé, et un présent non moins ravageur : sa liaison avec la sensuelle Faunia, femme de ménage et vachère de trente-quatre ans, prétendument illettrée, et talonnée par un ex-mari vétéran du Vietnam obsédé par la vengeance et le meurtre.
Après « Pastorale américaine » et « J’ai épousé un communiste », « La tache », roman brutal et subtil, complète la trilogie de Philip Roth sur l’identité de l’individu dans les grands bouleversements de l’Amérique de l’après-guerre, où tout est équivoque et rien n’est sans mélange, car la tache « est en chacun, inhérente, à demeure, constitutive, elle qui préexiste à la désobéissance, qui englobe la désobéissance, défie toute explication, toute compréhension. C’est pourquoi laver cette souillure n’est qu’une plaisanterie de barbare et le fantasme de pureté terrifiant ».
Le billet gagnant
Alvirah et Willy ont touché le gros lot. Femme de ménage, plombier, les voici désormais milliardaires. Les ennuis vont commencer…
Dans leur luxueux appartement de Central Park, Alvirah et Willy découvrent un cadavre dans le placard… Uni pour le meilleur et pour le pire, le couple attire la convoitise : attention aux kidnappeurs ! Et même une reposante cure thermale peut tourner au cauchemar peuplé de malfaiteurs…
L’argent ne fait pas forcément le bonheur : il attire la convoitise et suscite des désirs parfois peu avouables. Menaces, meurtres, kidnappings… sont aussi la rançon de la gloire et l’occasion pour Mary Higgins Clark de ciseler huit petits chefs-d’œuvre d’angoisse et de suspense.
Une seconde chance
Nicholas Spencer, directeur d’un centre de recherche médicale, disparaît dans un mystérieux accident d’avion. Peu après, le vaccin anti-cancéreux sur lequel travaillaient ses laboratoires se voit refuser l’autorisation de mise sur le marché et Spencer est soupçonné d’avoir détourné des sommes considérables, ruinant les petits actionnaires de sa société.
Carley, une jeune journaliste (et belle-soeur de Spencer) chargée de couvrir l’enquête, se trouve rapidement confrontée à des questions troublantes. Et si Spencer était la victime d’un coup monté ? Si son accident d’avion n’était qu’une mise en scène ? Pourquoi les autorités médicales, favorables à la sortie du vaccin, ont-elles brusquement changé d’avis ?Carley se rapproche alors de la vérité. Dangereusement…
La grande Mary Higgins Clark n’a pas fini de nous étonner ! Dans ce suspense machiavèlique, mêlant crime et affairisme, elle révèle une nouvelle facette de son talent.
Une chanson douce
Kate gît, inconsciente et grièvement brûlée, sur un lit d’hôpital. La jeune femme a réussi à échapper aux flammes qui ont ravagé, en pleine nuit, la manufacture familiale de meubles anciens et le bâtiment attenant où étaient stockées de précieuses antiquités. Simple accident ? Pour la police qui enquête sur la l’explosion à l’origine de l’incendie, Kate est suspecte : que faisait-elle là à une heure si tardive, elle qui travaille aujourd’hui pour une des plus grandes sociétés d’audit ? Pour innocenter sa sœur, Hannah est décidée à aller chercher sous les cendres la clé de cette inquiétante énigme. Au risque de découvrir un dangereux secret… La douce mélodie du passé devient vite entêtante quand la reine du suspense nous entraîne au cœur d’un fascinant mystère familial, hanté par un tueur sans scrupules.
Le bleu de tes yeux
Le mari de Laurie Moran est froidement exécuté alors qu’il est en train de jouer avec son fils Timmy dans un parc. Avant de s’enfuir, le meurtrier, qui a des yeux d’un bleu électrique, lance au petit garçon : « Dis bien à ta mère qu’elle est la prochaine sur la liste et qu’ensuite ce sera ton tour ! » Huit ans plus tard, ce meurtrier aux yeux bleus n’a toujours pas été identifié et Laurie et son fils vivent toujours sous cette menace. Laurie, productrice de télé, continue néanmoins à travailler et a décidé de lancer une nouvelle émission de téléréalité consacrée à de vieux Cold Case, réunissant les témoins du drame. Le premier épisode est dédié au Graduation Gala Murders : il y a plus de vingt ans, la mondaine Betsy Powell et son mari Robert Powell organisaient une grande soirée en honneur de leur fille Claire et de ses trois amies fraichement diplômées, mais Betsy était retrouvée morte étouffée au matin, un meurtre qui n’a jamais été élucidé. Laurie s’apprête à tourner son émission pilote dans la splendide demeure des Powell, mais ce qu’elle ignore, c’est que quelqu’un l’épie dans l’ombre… Quelqu’un qui a les yeux très bleus.
La vallée
» Je crois que quelqu’un est en train d’agir comme s’il se prenait pour Dieu… » Un appel au secours au milieu de la nuit. Une vallée coupée du monde. Une abbaye pleine de secrets. Une forêt mystérieuse. Une série de meurtres épouvantables. Une population terrifiée qui veut se faire justice. Un corbeau qui accuse. Une communauté au bord du chaos. Une nouvelle enquête de Martin Servaz.
La voyageuse de nuit
Que savons-nous de nos « proches »? Lorsque Olga, malade, coupe brusquement toute communication avec son entourage, ne parle plus, ne regarde plus, ce sont ses filles qui ouvrent les yeux – sur ce qui les sépare. Dans cette famille en apparence si unie, chacune des quatre s?urs a, en effet, sa propre vision de la mort et sa propre vision de la mère. Les voilà renvoyées à leur enfance et confrontées à cette vérité : dans une famille, personne n’a eu la même mère. Parce que Olga, silencieuse, les yeux fermés, est en train de s’effacer, chaque fille découvre sur « le clan », un clan étrangement matriarcal, ce qu’elle ne savait pas ou n’avait pas voulu savoir – petits secrets qui recomposent peu à peu un puzzle géant dont aucune, jusque-là, n’avait détenu toutes les pièces.
Il était deux fois
En 2008, Julie, dix-sept ans, disparaît en ne laissant comme trace que son vélo posé contre un arbre. Le drame agite Sagas, petite ville au cœur des montagnes, et percute de plein fouet le père de la jeune fille, le lieutenant de gendarmerie Gabriel Moscato. Ce dernier se lance alors dans une enquête aussi désespérée qu’effrénée. Jusqu’à ce jour où ses pas le mènent à l’hôtel de la Falaise… Là, le propriétaire lui donne accès à son registre et lui propose de le consulter dans la chambre 29, au deuxième étage. Mais exténué par un mois de vaines recherches, il finit par s’endormir avant d’être brusquement réveillé en pleine nuit par des impacts sourds contre sa fenêtre… Dehors, il pleut des oiseaux morts. Et cette scène a d’autant moins de sens que Gabriel se trouve à présent au rez-de-chaussée, dans la chambre 7. Désorienté, il se rend à la réception où il apprend qu’on est en réalité en 2020 et que ça fait plus de douze ans que sa fille a disparu…
Miss Harriet
Des contes de Maupassant surgit un pays, la Normandie de son adolescence. « Ces coins du monde délicieux qui ont pour ses yeux un charme sensuel » sont les falaises du Pays de Caux, la jetée du port du Havre, un lever de soleil éclatant sur la mer, les rives de la Seine. Ces paysages sont animés : paysans, bourgeois, fonctionnaires y vivent et meurent de trop aimer ou d’être mal aimés. Ils traînent comme des boulets leurs regrets ou leur avarice. L’égoïsme est roi. Le peintre en admiration devant Bénouville ne s’aperçoit pas de l’amour qui mine le cœur de Miss Harriet. On renvoie le beau Maze, quand on a obtenu de lui ce que l’on voulait : un enfant, pour hériter. Chaque conte est un drame. L’issue n’est pas toujours malheureuse, mais la conscience de chacun a été mise à nu avec l’ironie et la lucidité des grands conteurs.
Fenua
La Polynésie se décline en un poudroiement d’îles, atolls et archipels, sur des milliers de kilomètres, mais en fin de compte un ensemble de terres émergées assez réduit : toutes réunies, elles ne feraient pas même la surface de la Corse. Et ce territoire, c’est le Fenua. Comme toujours chez Deville, le roman foisonne d’histoires, de rencontres et de voyages. On déambule, on rêve. On découvre les conflits impérialistes et coloniaux qui opposèrent la France et l’Angleterre, on croise Bougainville, Stevenson, Melville, puis Pierre Loti sur les traces de son frère Gustave, ou Victor Segalen. Mais la figure centrale c’est Gauguin, le peintre qui a fixé notre imaginaire de cette partie du monde, entre douceur lascive et sauvagerie. Des îles merveilleuses qui deviendront, vers le milieu du xxe siècle, le terrain privilégié d’essais nucléaires dont le plus sûr effet aura peut-être été de susciter un désir d’indépendance…
Je t’ai donné mon cœur
Le hasard fait bien mal les choses. La Comédienne Natalie Raines, une des reines de Broadway, est assassinée alors qu’elle s’apprêtait à divorcer de Gregg Aldrich, qui était aussi son agent. Un suspect idéal pour la police et la perspective d’un procès retentissant pour la presse. Emily Wallace, substitut du procureur, n’a jamais connu une affaire d’une telle ampleur : pour la première fois de sa vie, la voici exposée aux feux des médias. Consciente qu’ils n’hésiteront pas à fouiller dans sa vie privée, à révéler peut-être qu’elle a subi une transplantation Cardiaque, la jeune femme se plonge pourtant avec passion dans le dossier. Sans deviner de quelle façon elle y est impliquée. Sans se douter que, maintenant, sa propre vie est en danger… Quand elle explore les méandres secrets de l’âme et du cœur humain, la reine du suspense atteint toujours les sommets de l’angoisse : son nouveau roman est tout simplement envoûtant !
Le don d’ailleurs
J’ai été et je suis la femme d’une figure marquante de la chanson française. Mais je ne me suis jamais sentie femme de. Seulement moi. Justement moi. J’ai existé à ses côtés, avec et pour lui, mais pour moi et par moi également. Les choses ont pris une tournure pour le moins spéciale lorsque mon don s’est invité de plus en plus fréquemment dans ma vie. Un don fulgurant, envahissant, contraignant et… merveilleux. Un cadeau, empoisonné parfois, qui me dépasse moi-même. J’ai tu ce don publiquement jusqu’alors. Un faisceau de conjonctures, heureuses et malheureuses, m’a décidé à parler. Aujourd’hui, j’ai l’ambition de faire rêver d’un ailleurs, d’une possibilité de paradis.
L’amour en fuite
Jeune et jolie institutrice à Keaton – Texas -, Julie est prise en otage par un détenu en cavale. Un détenu pas comme les autres. Un homme qui a défrayé la chronique pendant des années. Zack Benedict, le célèbre acteur et réalisateur, condamné à quarante-cinq ans de prison pour le meurtre de sa femme… Peu à peu, une étrange relation naît entre le ravisseur et l’otage terrifiée. Zack réussit à convaincre Julie de son innocence. La peur se transforme en désir, puis en folle passion. Une passion que Julie défendra bec et ongles contre les médias qui l’accusent d’être la complice de Zack, le F.B.I. qui les harcèle, leur tend des pièges redoutables, et tous ceux qui font obstacle à leur bonheur…
Civilizations
Vers l’an mille : la fille d’Erik le Rouge met cap au sud. 1492 : Colomb ne découvre pas l’Amérique. 1531 : les Incas envahissent l’Europe. À quelles conditions ce qui a été aurait-il pu ne pas être ? Il a manqué trois choses aux Indiens pour résister aux conquistadors. Donnez-leur le cheval, le fer, les anticorps, et toute l’histoire du monde est à refaire. Civilizations est le roman de cette hypothèse : Atahualpa débarque dans l’Europe de Charles Quint. Pour y trouver quoi ? L’Inquisition espagnole, la Réforme de Luther, le capitalisme naissant. Le prodige de l’imprimerie, et ses feuilles qui parlent. Des monarchies exténuées par leurs guerres sans fin, sous la menace constante des Turcs. Une mer infestée de pirates. Un continent déchiré par les querelles religieuses et dynastiques. Mais surtout, des populations brimées, affamées, au bord du soulèvement, juifs de Tolède, maures de Grenade, paysans allemands : des alliés. De Cuzco à Aix-la-Chapelle, et jusqu’à la bataille de Lépante, voici le récit de la mondialisation renversée, telle qu’au fond, il s’en fallut d’un rien pour qu’elle l’emporte, et devienne réalité.
Les dernières heures
Mois de juin de l’an 1348 : une épidémie monstrueuse s’abat sur le Dorset et décime peu à peu les habitants. Nobles et serfs meurent par milliers dans d’atroces souffrances.
Quand la pestilence frappe Develish, Lady Anne a l’audace de nommer un esclave comme régisseur. Ensemble, ils décident de mettre le domaine en quarantaine pour le protéger.
Bientôt, les stocks de vivres s’amenuisent et des tensions montent car l’isolement s’éternise. Les villageois craignent pour leur sécurité lorsqu’un événement terrible menace le fragile équilibre. Les gens de Develish sont en vie, mais pour combien de temps encore ? Et que découvriront-ils quand le temps sera venu pour eux de passer les douves ?
Quand la grande dame du roman noir anglo-saxon s’attaque à la saga historique, elle nous offre le plus captivant et haletant des page-turners.
Gros caractères pour personne malvoyante – Soirée de gala et de retrouvailles à Cornwall, dans le comté de New York : les anciens élèves de la Stonecroft Academy fêtent le vingtième anniversaire de la création de leur club. Parmi les invités d’honneur, l’éminente historienne Jean Sheridan, qui retrouve sa ville natale. Mais le sourire de Jean ne parvient pas à cacher sa tension: elle vient de recevoir des menaces à l’encontre de sa fille.
Just take my heart
After famous actress Natalie Raines is found in her home, dying from a gunshot wound, police immediately suspect her theatrical agent and jealous soon-to-be-ex-husband, Gregg Aldrich. But no charges are brought against him until two years later, when a career criminal suddenly claims Aldrich had tried to hire him to kill her. The case is a plum assignment for attractive thirty-two-year-old assistant prosecutor Emily Wallace. She spends long hours preparing for the trial, and unaware of a seemingly well-meaning neighbor’s violent past, gives him a key to her home to care for her dog.
Les années passion
Dans le Bordeaux des années quatre-vingt, Lucrèce, jeune femme ravissante et passionnée, mène de front ses études de journalisme et un emploi de caissière. Depuis le divorce de ses parents, elle vit avec son frère Julien dans un pavillon de banlieue. Blessée par l’indifférence de son père mais pleine de détermination, Lucrèce empoigne son destin. Très tôt elle se distingue par un article explosif dénonçant le plus grand scandale de la décennie. Mais parviendra-t-elle à imposer son talent de journaliste et à gagner son indépendance dans un milieu encore hostile aux femmes ? Si Lucrèce ne manque ni de ténacité ni de courage, elle peine cependant à laisser parler son c?ur. Car, à travers les épreuves et les rencontres, ce n’est pas seulement l’aventure que poursuit la jeune femme, mais aussi sa revanche sur la vie… Dans ce roman qui mêle habilement fiction et réalité, Françoise Bourdin exalte à nouveau la force des sentiments et dresse le portrait d’une femme libre, dans une époque pleine d’espoirs et de bouleversements.
L’instant présent
Lisa et Arthur n’ont rendez-vous qu’une fois par an. Il passe sa vie à la chercher… … elle passe la sienne à l’attendre. Lisa rêve de devenir comédienne. Pour payer ses études d’art dramatique, elle travaille dans un bar de Manhattan. Un soir, elle fait la connaissance d’Arthur Costello, un jeune médecin urgentiste. Leur complicité est immédiate. Pour le séduire, Lisa est prête à tout. Dans une ville-labyrinthe qui n’offre aucun répit, elle prend tous les risques. Mais Arthur n’est pas un homme comme les autres. Bientôt, il révèle à Lisa la terrible vérité qui lui interdit de l’aimer : « Ce qui m’arrive est inimaginable, et pourtant bien réel… » Dans un New York plus imprévisible que jamais, Arthur et Lisa vont lier leur destin pour déjouer les pièges que leur impose le plus impitoyable des ennemis : le temps. Un thriller psychologique vertigineux au final stupéfiant.
La blonde en béton
« Légitime défense », a conclu le tribunal chargé de juger l’inspecteur des vols et homicides Harry Bosh qui, quatre ans plus tôt, a abattu Norman Church. Bosh en est certain, c’était bien Church le tueur en série qui s’en prenait aux blondes et les maquillait avant de les assassiner. Pourtant, à peine est-il disculpé qu’on retrouve le cadavre d’une femme sous le sol en béton d’un immeuble. Blonde, maquillée et étranglée suivant le même modus operandi. Bosh a-t-il tué un innocent, ainsi que l’affirme sa veuve. Dans une Los Angeles où la police est déjà fortement soupçonnée de corruption, Bosch n’a pas besoin qu’on la taxe en plus d’incompétence. Il va devoir très rapidement retrouver le vrai coupable s’il ne veut pas y perdre et sa réputation et son travail.
Arguments d’un désespoir contemporain
Dernier homme, déclin de l’Occident, meilleur des mondes, règne de la quantité, de la technique, crise de la culture, homme unidimensionnel, société de consommation ou du spectacle, désenchantement du monde, ère du vide, de l’éphémère ou du moindre mal, condition postmoderne, homo festivus, etc. Comment, après tant de formulations heureuses mais récupérées par le culturel et l’antiracisme, et sans tomber dans la nostalgie, comment nommer ce monde nouveau, ce cauchemar posthumaniste, ce totalitarisme light ? Peut-être est-il trop tard. Au moins ne serons-nous pas dupes d’une stratégie globale qui inscrit le monde dans une horizontalité toujours plus large et fade, dépourvue de relief, de hiérarchie, de verticalité, de goût, de mémoire.
Autant d’arguments en faveur d’un désespoir qui soit un surcroît de lucidité.
Une nouvelle vie
La vie d’Alban Espérandieu bascule le jour où un accident l’oblige à renoncer à sa carrière de pilote. Le séduisant commandant de bord décide alors de quitter Paris et de s’installer à Trouville, dans la maison où il a passé toute son enfance. Il y retrouve Jo, sa grand-mère adorée, qui l’a élevé avec ses deux frères après la mort tragique de leurs parents. Mais la vieille femme ne voit pas d’un bon œil l’arrivée de son petit-fils, bientôt rejoint par Valentine, la femme qu’il aime. Traductrice pour une grande maison d’édition, celle-ci n’abandonne pas pour autant ses activités, appréciant le calme du bureau qu’elle s’est aménagé pour travailler. Tandis qu’il s’interroge sur sa reconversion professionnelle, le pilote découvre par hasard des événements étranges qui se sont déroulés dans la villa trente ans plus tôt. Entouré de ses frères, de ses belles-sœurs et de Jo, qui en sait visiblement plus qu’elle ne le dit, il essaie d’y voir plus clair dans son passé. En livrant un à un ses secrets, la maison va-t-elle empêcher Alban de se reconstruire ?
Ennemis publics
Tout, comme on dit, nous sépare – à l’exception d’un point, fondamental : nous sommes l’un comme l’autre des individus assez méprisables. J’ai eu un père mélancolique et puissant, silencieux et guerrier, joueur d’échecs, insondable, lucide et incrédule, solitaire et souverain. Un grand dirigeant d’entreprise, le souvenir que j’en ai, est celui qui sait dire « Salade pour tout le monde ! » au bon moment. Il n’est pas impossible que vous ayez déjà mis de votre côté les rieurs, les sourieurs, les qui ont de l’humour alors que, moi, c’est bien connu, je n’en ai aucun. Il est possible au fond que le fait de ne pas avoir eu de mère vous renforce, mais alors c’est d’une manière qu’on ne souhaiterait à personne. Je revois Aragon, poussant la porte du bar, haute silhouette, chapeau à larges bords, cape marocaine sur un costume de lin gris, très élégant, qui lui donnait, huit ans après la mort d’Elsa, le même air de deuil inconsolé. A certaines personnes, peut-être, il est arrivé de faire l’amour dans un état de pleine lucidité ; je ne les envie pas. Tout ce que je suis, moi, arrivé à faire dans un état de pleine lucidité, ce sont mes comptes ; ou ma valise. Je peux faire toutes les mises au point possibles et imaginables : je ne ferai qu’aggraver mon cas de salaud de bourgeois qui ne connaît rien à la question sociale et qui ne s’intéresse aux damnés de la terre que pour mieux faire sa publicité.
Mont-Oriol
Comment à force de bluff, de supposés miracles et de faux certificats délivrés par des médecins complaisants on parvient à fabriquer une ville d’eaux et à lotir au plus haut prix un paysage entier en exploitant la crédulité des uns et en s’appuyant sur la malhonnêteté des autres.
Le conflit de la bourgeoisie locale, du propriétaire paysan âpre et rusé et de la banque, de l’affairisme parisien. Un des plus cruels portraits du corps médical que l’on ait jamais faits et une histoire sentimentale peut-être plus cruelle encore. En démontant les rouages de la spéculation foncière, en analysant le mécanisme de la concentration capitaliste à la fin du XIXe siècle, Maupassant a écrit, avec « Mont-Oriol », le plus moderne de ses romans.
Les époux Christiane et William Andermatt décident de quitter Paris pour s’installer en Auvergne. La jeune femme doit suivre une cure, tandis que son mari, homme d’affaires sans scrupule, se lance dans la construction d’une station thermale. Pour la faire prospérer, il utilise tous les stratagèmes, n’hésite pas à faire appel à des médecins charlatans et à tirer profit des malades. Pendant ce temps, sa femme prend un amant…
Publié en 1887, le roman « Mont-Oriol », une œuvre satirique à la fois comique et sentimentale, offre également une description du capitalisme et de la corruption médicale, des maux qui n’ont rien perdu de leur actualité.
Pierre et Jean
Pierre, médecin, ne comprend pas pourquoi un ami de sa famille a légué sa fortune à Jean, son frère cadet. Au terme d’une véritable enquête policière, il mettra au jour un terrible secret. Le quatrième roman de Maupassant (1850-1893), publié en 1888, est sans doute le meilleur. Le récit, qui tient à la fois de l’étude naturaliste et de l’analyse psychologique, s’appuie sur une intrigue, simple et forte. Dans sa célèbre préface, l’auteur développe une théorie qui préfigure la modernité romanesque : il s’agit moins de reproduire le réel que d’en donner l’illusion.
Le dernier coyote
Suite à une grave altercation avec son supérieur, l’inspecteur Harry Bosch est mis en congé d’office et sommé de consulter une psychologue afin de maîtriser son agressivité : sa réintégration au sein de la police de Los Angeles en dépend. Harry Bosch commence par refuser le traitement, puis révèle au Dr Hinojos le secret qui le hante : sa mère, Marjorie Lowe, une prostituée, a été tuée alors qu’elle allait enfin l’extraire du centre où, tout petit enfant on l’avait placé après l’avoir séparé d’elle. Et noeud du problème, l’enquête de police qui aurait pu l’aider à accepter la réalité de ce meurtre n’a jamais abouti. Libéré par cet aveu, Harry Bosch comprend alors que, malgré l’interdiction d’enquêter qui le frappe, il doit retrouver celui qui lui a ravi l’amour de sa mère, et il rouvre le dossier.
Le poète
Le policier Sean McEvoy est retrouvé mort dans sa voiture. Chargé d’une affaire de meurtre abominable, son enquête n’avançait pas. Lorsqu’il apprend le suicide de son frère, Jack, son jumeau, journaliste de faits divers, refuse d’y croire. En cherchant à comprendre, il découvre d’autres cas de policiers apparemment poussés au suicide par des meurtres non résolus. Tous ont été retrouvés avec, à leur côté, des lettres d’adieu composées d’extraits de poèmes d’Edgar Poe. Un effrayant tableau d’ensemble commence à se dessiner. Jack fait pression sur les agents du FBI pour qu’une enquête soit ouverte sur ces suicides en série. Dans son cinquième roman, l’américain Connelly abandonne son héros favori, l’inspecteur principal Harry Bosch, au profit d’un journaliste tout aussi obstiné. « Le Poète, » prix Mystère de la critique, réunit dans une trame romanesque complexe et remarquablement construite, des personnages ambigus, marqués par un passé sordide et inavouable, pour aboutir à une suite de revirements qui laissent le lecteur terrifié.
Une masse sombre, inexpliquée, prise dans les glaces millénaires du mont Ararat. Un livre interdit, gardé sous clé dans l’enfer du Vatican. Un animal de bois, énigmatique, portant au front une corne unique. Les indices sont là, éparpillés. Un gigantesque puzzle à reconstituer pour remonter à l’origine de toutes les religions du monde. De Bordeaux à Hong Kong, en passant par l’Arménie, Zak Ikabi n’a qu’une obsession : en réunir toutes les pièces. Et trouver ainsi l’arche de Noé. Embarquée malgré elle dans sa quête, la glaciologue Cécile Serval, aussi érudite que volcanique, se voit bientôt confrontée à un véritable déluge de questions. Et de balles de kalachnikovs… Car pour garder ce secret, certains sont prêts à tous les sacrifices…. Un thriller ambitieux au rythme effréné. Une intrigue historique diaboliquement séduisante qui embarque le lecteur dans une course folle, de Bordeaux à Erevan en passant par le Vatican et Hong Kong, à la poursuite d’un secret qui n’est rien de moins que celui de l’humanité tout entière. Tout ce qui est sur Terre doit périr a précédemment paru sous le titre La Dernière Licorne, sous le pseudonyme de Tobby Rolland.
Lumière morte
L’ex des Homicides Harry Bosch n’a plus le badge qui lui ouvrait toutes les portes et le couvrait en cas d’ennui. Mais rien à faire : il élucidera le meurtre d’Angella Benton, jeune assistante de production retrouvée morte quelques jours avant un des plus gros hold-up de Hollywood. Sauf que, dès le départ, « on » lui ordonne de renoncer. Obstiné, Bosch va voir un des deux policiers ayant enquêté sur le braquage. Celui-ci lui révèle qu’un agent du FBI, une femme, a jadis téléphoné à son collègue pour l’informer d’une anomalie dans les numéros de billets recensés par la banque, puis volés. Ainsi commence un des romans les plus sombres et inquiétants de Michael Connelly. Difficulté de l’enquête et présence obsédante d’une force inconnue qui tire toutes les ficelles et entraîne Bosch dans une terrible descente aux enfers, Lumière morte marque le grand retour de Harry Bosch au travail d’enquête.
Les piliers de la terre
Dans l’Angleterre du XIIe siècle ravagée par la guerre et la famine, des êtres luttent pour s’assurer le pouvoir, la gloire, la sainteté, l’amour, ou simplement de quoi survivre. Les batailles sont féroces, les hasards prodigieux, la nature cruelle. La haine règne, mais l’amour aussi, malmené constamment, blessé parfois, mais vainqueur enfin quand un Dieu, à la vérité souvent trop distrait, consent à se laisser toucher par la foi des hommes. Abandonnant le monde de l’espionnage, Ken Follet, le maître du suspense, nous livre avec « Les Piliers de la Terre » une œuvre monumentale dont l’intrigue, aux rebonds incessants, s’appuie sur un extraordinaire travail d’historien. Promené de pendaisons en meurtres, des forêts anglaises au cœur de l’Andalousie, de Tours à Saint-Denis, le lecteur se trouve irrésistiblement happé dans le tourbillon d’une superbe épopée romanesque dont il aimerait qu’elle n’ait pas de fin.
Morts en eaux troubles
Le cadavre de son ami Ted Eddings, un journaliste, retrouvé au fond de l’eau dans une zone militaire interdite, lance le médecin légiste Kay Scarpetta sur les traces d’une secte manipulée par un réseau terroriste international. En compagnie de Lucy, sa nièce, devenue agent du FBI, et de son complice Marino, le flic macho au grand cœur, elle affronte d’implacables ennemis, tout au long d’un suspense où les technologies de pointe et la réalité virtuelle bouleversent les données de l’enquête criminelle… Patricia Cornwell a connu une célébrité immédiate avec son premier roman, PostMortem, Prix Edgar Poe aux États-Unis et, en France, Prix du Roman d’aventures 1992. Mémoires mortes, Et il ne restera que poussière…, Une mort sans nom sont aujourd’hui des best-sellers dans vingt-quatre pays.
En secret
Il suffit d’un mystérieux email adressé à la journaliste d’investigation Gina Kane pour l’alerter sur les méthodes de REL, une célèbre chaîne d’info. L’auteure du message dénonce le harcèlement sexuel dont elle a été victime et prétend ne pas être la seule. Mais après ce message, plus rien… Et pour cause : celle qui signait C. Ryan est morte dans un accident de jet-ski. Lorsqu’une autre femme, victime du présentateur vedette de REL, se suicide, Gina, soupçonnant un meurtre, comprend qu’elle a mis le doigt dans un engrenage. Et que la chaîne est prête à tout pour protéger la réputation d’un prédateur. Seule face à véritable une machine de guerre, Gina Kane n’a qu’une arme : la vérité.
Un suspense coup de poing de Mary Higgins Clark
Entrez dans l’espérance
Si l’inestimable privilège de nous entretenir en tête à tête avec le pape nous était donné, quelles questions brûlantes lui poserions-nous ? Pour la première fois dans l’histoire de la chrétienté, son chef s’adresse, sans intermédiaire, à chacun d’entre nous. Quelles preuves avons-nous de l’existence de Dieu? S’il existe, pourquoi se cache-t-il ? S’il est Amour, pourquoi tant de mal dans le monde ? Pourquoi la guerre, les camps, l’Holocauste ? Pourquoi les chrétiens sont-ils divisés? Y a-t-il un salut, hors de l’Eglise ? A toutes les interrogations angoissantes de l’homme, Jean-Paul II a pris le risque de répondre spontanément, directement, dans un livre unique à valeur testamentaire. A l’aube du troisième millénaire, par le miracle de la communication moderne, c’est la voix familière et passionnée du successeur du Christ, du théologien et du pasteur, qui nous parle. Elle nous dit que l’Espérance existe, qu’elle est fondée, et s’offre à tous ceux qui voudront bien l’accepter.
Inflation des campagnes électorales, financement des partis politiques, comptes en Suisse, emplois fictifs, résidences d’élus… D’une ampleur inédite, ce panorama brosse l’histoire des grandes « affaires » de corruption en France depuis le retour au pouvoir du général de Gaulle en 1958 jusqu’aux plus récents scandales. On découvre ici une corruption omniprésente, qui prend des formes différentes à chaque époque, mais de plus en plus sophistiquées depuis les lois de moralisation de la vie politique édictées dans les années 1990.
Loin de se limiter aux hommes et femmes politiques, ce récit riche en péripéties traque aussi la corruption au sein de nombreuses professions emblématiques : la police, les services secrets, la justice, les médias, le sport… Tous les grands « corrupteurs » sont mis à nu : les bâtiments et travaux publics, la distribution d’eau et la propreté, l’armement, la grande distribution, le pétrole…
Cet ouvrage est rythmé par de nombreux portraits des principaux acteurs de la corruption « à la française ». Cette somme sans précédent éclaire d’une lumière crue les coulisses de la vie politique de notre pays, mettant en perspective des pratiques et des méthodes qui perdurent malgré les engagements répétés et le renforcement des contrôles. Il apporte de nombreuses révélations et anecdotes inédites sur des affaires dont on croyait tout connaître.
Sous la direction d’Yvonnick Denoël (historien, spécialiste du renseignement) et Jean Garrigues (professeur d’histoire contemporaine à l’université d’Orléans et Sciences Po).
Découvertes Gallimard n° 280 – Numérisation, virtuel, cyberespace, Internet, ces mots sont entrés dans le langage courant. Mais quelle réalité recouvrent-ils exactement ? Initiée par les militaires américains durant la guerre froide, récupérée par les universitaires, la mise en réseaux nationaux, puis internationaux, des ordinateurs – l’Internet – donne le signal d’une véritable révolution culturelle. Mais une révolution qui n’est pas sans danger : la communication sans limite est synonyme d’une information sans contrôle. Les données fondamentales du temps, de l’espace, de l’identité et du droit sont sur le point d’être redistribuées. Pour demain se prépare un choc aussi décisif que le fut l’écriture il y a cinq mille ans.
Jean-Claude Guédon fait le point et nous emmène «naviguer sur la toile», ou plutôt, en langage cyber, «surfer sur le Web».
Vernon Subutex – 2
QUI EST VERNON SUBUTEX ?
Une légende urbaine.
Un ange déchu.
Un disparu qui ne cesse de ressurgir.
Le détenteur d’un secret.
Le dernier témoin d’un monde disparu.
L’ultime visage de notre comédie inhumaine.
Notre fantôme à tous.
Le chinois
Le Chinois est un livre gigogne, un thriller qui relie adroitement un meurtre collectif, une saga familiale et des réflexions sur le développement économique assorti d’une volonté d’expansion de la Chine moderne. En janvier 2006, 19 membres d’une même famille les Andrén sont massacrés à l’arme blanche dans un village isolé du nord de la Suède. La policière Vivi Sundberg penche pour l’acte d’un déséquilibré. Birgitta Roslin, juge à Helsingborg, s’intéresse à l’affaire car les parents adoptifs de sa mère sont parmi les victimes. Elle mène une enquête parallèle. Un ruban rouge retrouvé sur les lieux du crime la met sur la piste d’un mystérieux Chinois qui aurait séjourné la nuit du massacre dans un hôtel voisin, où il a été filmé par une caméra de vidéosurveillance. Munie de son portrait, Birgitta Roslin le cherche en vain à Pékin. Mais son enquête maladroite dans une Chine en plein bouleversement dérange les projets spéculation immobilière à l’approche des J.O., expansion coloniale en Afrique d’un puissant homme d’affaires Ya Ru.
Pool Design
380 pages de photos / Introductions en français, anglais, espagnol, italien et allemand
Aujourd’hui, les piscines sont de toutes formes, tailles, matériaux et designs, en partie propulsées par les tendances en évolution rapide du bien-être et du fitness qui ont façonné l’apparence et la fonction de ces plans d’eau bleus scintillants. La tranquillité et la détente au travail sont des thèmes centraux lors de la conception d’hôtels d’affaires, de retraites de bien-être et de spas. À ces aspects s’ajoutent la demande de jets d’eau et de jacuzzis ainsi que de salles supplémentaires pour les massages, la relaxation, les soins de beauté, les hammams, les saunas et les exercices de relaxation extrême-orientaux. Les matériaux utilisés – bois, pierre et grès – rehaussent en outre la beauté des formes et la simplicité ou la complexité des dessins. Ce livre comprend une sélection de 58 des conceptions de piscines les plus intéressantes réalisées par des architectes internationaux, non seulement dans des bâtiments privés mais aussi publics, des hôtels, des centres de vacances et des spas.
Voltaire – La légende de saint Arouet
Découvertes Gallimard n° 65 – François Marie Arouet, dit Monsieur de Voltaire, devint le banquier confident des princes et le roi des «philosophes». Il brille d’abord dans la tragédie et l’épopée ; tâte de l’Angleterre après la Bastille ; s’impose dans la prose historique avant de se risquer au roman ; partage la vie et le château d’une femme exceptionnelle, Émilie du Châtelet. Mais c’est à plus de soixante ans qu’il rencontre son destin sans précédent : la croisade, plume assassine à la main et rire aux lèvres, contre l’injustice et le fanatisme.
Jean Goldzink raconte le premier sacre moderne d’un écrivain qui incarne un art de vivre, de penser et d’écrire typique des Lumières françaises.
Les Templiers – Chevaliers du Christ
Découvertes Gallimard n° 260 – Quelques années après la conquête de Jérusalem par les chrétiens, en 1118, des chevaliers francs décident de consacrer leur vie à la défense des pèlerins en Terre sainte. Moines-chevaliers en Orient, les Templiers vont participer activement à la croisade. Moines-agriculteurs en Occident, ils cultivent la terre. Architectes, ils fondent dans toute l’Europe des commanderies. Banquiers, ils sont les financiers des grands et ce rôle va précipiter leur chute. Le 13 octobre 1307, Philippe le Bel, jaloux de leur autorité, les fait tous arrêter. À l’issue d’un long procès, ils seront jugés, condamnés et brûlés.
Régine Pernoud retrace l’histoire de ces hommes exceptionnels, dont le plus grand peché fut sans doute d’orgueil.
Pétra – La cité des caravanes
Découvertes Gallimard n° 372 – Entre mer Morte et mer Rouge, dans le sud jordanien, une cité légendaire, sculptée dans un chaos de grès rose et d’une beauté sauvage : Pétra. Redécouverte par les Européens au début du XIXᵉ siècle, la capitale des Nabatéens, ces caravaniers venus d’Arabie, fascine depuis lors voyageurs, touristes et archéologues. Comment, dans un environnement hostile, à l’écart des grandes voies de communication, des nomades ont-ils pu faire d’un simple refuge une opulente métropole ? À partir du IVᵉ siècle avant notre ère et jusqu’à la conquête romaine, ils créent, en plein désert, le cœur de leur royaume. Faisant preuve d’un rare génie de l’adaptation, ils taillent dans les falaises rocheuses habitations, temples et tombeaux, où se mêlent influences orientales et hellénistiques.
Christian Augé et Jean-Marie Dentzer retracent la vie d’un peuple inventif et raffiné et le destin exceptionnel d’une «cité vermeille moitié vieille comme le temps».
L’aventure humanitaire
Découvertes Gallimard n° 226 – À l’histoire du malheur des hommes – guerres, catastrophes, épidémies, famines – répond la longue aventure de ceux qui tentent de les secourir : Vincent de Paul et ses œuvres de charité, Henri Dunant et la Croix-Rouge, Albert Schweitzer et la médecine coloniale, l’Organisation des Nations Unies, les Médecins sans frontières… À chaque époque, de nouveaux drames, mais aussi des formes spécifiques de l’action humanitaire : secours d’urgence, aide au développement, assistance aux réfugiés.
En restituant à l’aventure humanitaire sa perspective historique et politique, Jean-Christophe Rufin nous donne les clés pour comprendre un univers à la fois très médiatique et très mal connu.
La Révolution des savants
Découvertes Gallimard n° 48 – Attaquée de tous côtés, la Nation se lève. «La liberté ou la mort, vaincre ou mourir». En 1792, on manque de tout, d’hommes, de choses et d’art, comme on dit à l’époque. C’est la mobilisation des savants. 1794. La République Une et Indivisible veut en finir avec la diversité des mesures. Ainsi naît le mètre, la quarante millionième partie du méridien terrestre. Viendront aussi le système décimal, le télégraphe, des inventions par dizaines. Bailly, l’astronome, Condorcet, Laplace et Lagrange, les mathématiciens, Carnot, le stratège, Monge et Buonaparte, les géomètres, Chappe, l’ingénieur, Chaptal, Berthollet et Fourcroy, les chimistes…
Denis Guedj, mathématicien et écrivain, raconte avec brio la Révolution des savants.
