Saint Expédit, le jeune homme de ma vie
» Il est entré dans ma vie dès ma naissance, de façon naturelle. Toutes les femmes de ma famille maternelle le priaient. Médiateur des causes pressantes, des douleurs variées, et de l’Infini. Un saint à portée de main et de prières immédiates. Il protège les enfants. Il autorise le murmure familier, il permet qu’on le traite en égal malicieux, mystérieux et tendre. Il me plaît. Expédit, espérance. Tu tiens du dieu Mercure, du lare familier au foyer, d’un vibrant archange, prêt à dégainer. Tu autorises le savoureux blasphème de conserver une homéopathie de paganisme. Pour mieux croire, aimer, savourer. Ne point dédaigner. Croire que le bonheur est aussi de ce monde… Tu es beau. Tu es jeune. Tu me plais. »
Le livre du Bonheur
Le livre du Bonheur rassemble en fait deux écrits de Marcelle Auclair, publiés en 1938 et et en 1951 : Le Bonheur est en vous et La pratique du Bonheur. Le second est, à la demande des lecteurs et surtout des lectrices du premier, une suite du précédent. M. Auclair les réunit en 1959. Il s’agit, sous la forme de chapitres extrêmement brefs (une page, une page et demie, deux pages…), de conseils très pratiques, avec de nombreux exemples à l’appui, pour accéder au bonheur. Car M. Auclair prétend que le bonheur relève d’une « science », et que faute de cette science, beaucoup de gens sont inutilement malheureux. En fait, en lisant, on s’en rend compte rapidement : le livre est un des premiers – et des meilleurs – exemples de « pensée positive ». L’idée de base est que la pensée crée, la parole crée. Elles « forment des vibrations toutes puissantes ». Penser joie, amour, paix…, cela donne la joie, l’amour, la paix. Penser que personne ne vous aime est la meilleure façon d’arriver à ce sort malheureux. Si on voulait être méchant, on dirait que Marcelle Auclair, c’est du Dr Coué. C’est en partie vrai. Mais sa culture, sa vivacité, son intelligence vont bien plus profond que les aphorismes superficiels et grossiers de Coué. Ou encore, son côté Coué est transcendé par sa finesse, et ses exemples pris dans la vie courante. Au total, on aime ou on n’aime pas, mais le livre a gardé une incroyable jeunesse : il aurait pu avoir été écrit dans les années 90. Un livre sur le bonheur basé sur la pensée positive, avec des conseils pratiques et de nombreux exemples pour y parvenir. C’est la bible du bonheur !
Même pas morte
«Le vide s’empare de moi. Vertigineux. Je n’ai qu’une hâte, me rendormir. Je dors, juste pour ne pas mourir. Et pourtant, le plus terrible, c’est que j’ai envie de vivre.» Sibylle Claudel est une jeune femme gracieuse, souriante, qui montre un bel appétit de l’existence. Elle est comédienne, on l’a même vue s’amuser en présentant la météo sur Canal Plus. Ce sont les apparences, du moins. Sait-on de quelles blessures elle a triomphé ? On croirait un conte de fées à l’envers, un Sans famille de notre époque, le récit d’une éducation sauvage. Sibylle est passée d’un foyer d’adoption au trottoir, d’un toit de fortune à la petite délinquance. Elle n’a jamais connu l’enfance. Elle n’aurait pas dû en sortir. Son livre est une leçon de bravoure. Sibylle, même pas morte. Bien vivante. Née en 1969, Sibylle Claudel est comédienne. Même pas morte, écrit avec la collaboration de Christophe Tison, est son premier livre.
Un lieu incertain
Adamsberg part pour trois jours de colloque à Londres. Estalère, le jeune brigadier, et Danglard – terrorisé à l’idée de passer sous la Manche – sont du voyage. Tout devait se passer de manière aérienne et décontractée, mais un événement macabre alerte leur collègue de New Scotland Yard, Radstock. Clyde-Fox, un original local, lui parle du vieux cimetière de Highgate. Des chaussures – avec des pieds dedans – font face au cimetière, « un des cimetières romantiques les plus baroques de l’Occident, » un lieu macabre, gothique, unique.
Tandis que l’enquête anglaise commence, les français rentrent au pays, et se retrouvent confronté à un horrible massacre dans un pavillon de banlieue. De fil en aiguille, Adamsberg, avec l’aide de Danglard, remonte une piste de vampires, et de tueurs de vampires, jusqu’en Serbie.
Un enfant de Dieu
C’est sans doute son innocence monstrueuse qui fait du héros de Cormac McCarthy un serial killer d’une espèce singulière, dont on accompagne presque malgré soi la descente aux enfers, de la misérable maison où il vit à l’écart du monde aux grottes où il entrepose les cadavres de ses victimes. Il est difficile d’imaginer plus grand dénuement, plus périlleuse inconscience et, surtout, plus terrible solitude. Inspiré d’un fait divers, Un enfant de Dieu prend en charge l’univers étrange des passions contre nature et, par-delà le bien et le mal, questionne les liens qu’entretiennent la révolte, la sexualité, le bonheur et la dépravation dans un requiem hallucinant, en exacte résonance avec nos pires inquiétudes.
Chantage
Jeune avocat, Michael Garrick a la réputation d’être un vrai boy scout, toujours prêt à se dévouer pour son prochain. Il travaille à la Maison blanche, dans l’équipe d’Edgar Simon, conseiller juridique auprès du président Hartson. Comme de nouvelles élections ont lieu dans quelques mois, tous les membres du groupe sont sans cesse sur le qui-vive pour éviter de procurer des arguments au candidat adverse. Un soir, Michael Garrick obtient un rendez-vous avec Nora, la séduisante fille du président, qui l’entraîne pour une virée nocturne après avoir semé son escorte de protection. Dans un bar, Michael repère son patron, Edgar Simon, en compagnie d’un inconnu qui lui remet un document. Un peu plus tard, il le voit déposer au pied d’un arbre une enveloppe bourrée de dollars. Après avoir ramené Nora à bon port, Michael décide de confesser sa découverte à Caroline Penzler, conseillère chargée des questions d’éthique. L’entrevue dégénère. Il se dispute avec Caroline qu’on découvre morte dans son bureau. Crise cardiaque ! Mais Michael, qui sent peser les soupçons sur lui, décide d’enquêter. Avant de se consacrer à la fiction, Brad Meltzer a écrit des discours pour Bill Clinton. Sans doute est-ce la raison de sa parfaite connaissance des coulisses de la Maison blanche où se déroule cette inquiétante machination. Selon le journal People, « Meltzer a acquis le droit de se saouler dans un bar au côté de John Grisham, Scott Turow et David Baldacci ». Bel hommage… –Claude Mesplède
Je l’écoute respirer
Dans une maison où les oiseaux de passage et les chats en vadrouille rappellent à chaque instant l’insouciance de la vie, une femme est en train de mourir. Elle a quatre-vingt-dix ans, une beauté dont ni les rides ni la maladie n’ont abîmé les traits, et comme une sagesse intérieure qui se devine derrière le souffle lent de cette silencieuse agonie. // Anne Philippe, sa fille, écoute respirer celle qui va disparaître, mais dans ces lieux dont chaque objet, chaque meuble, évoque sa propre enfance, c’est aussi la musique des chemins, Anne Philippe sent battre simultanément le pouls du passé, de l’avenir, et d’un présent qui s’apprête à tomber dans l’imparfait.Dans une langue débarrassée de tout lyrisme, Anne Philippe nous parle différemment de ce que tout le monde a vécu un jour ou l’autre : l’impuissance de l’homme devant une disparition inéluctable, et, pourtant, le miracle de la vie qui reprend son cours, jusqu’au prochain barrage. Ici, une respiration qui cesse, là-bas, une respiration qui commence, et, ailleurs, l’incompréhensible respiration de l’infini
Pour rétablir une vérité
Non achevé au moment du décès de son auteur, il a été mis en ordre et publié selon les souhaits de Pompidou par sa veuve, Claude Pompidou et par Jean-François Saglio. Le titre Pour rétablir une vérité n’a pas été choisi par l’auteur lui-même et est un extrait des premières pages de la partie sur mai 1968. Il expose dans l’introduction une conception d’un pouvoir solitaire où le président après avoir écouté les avis décide au final seul.
Le Royaume du Nord – Miséréré
Au Canada, comme aux États-Unis, la Grande Dépression de 1929 jette sur les routes des milliers de chômeurs. Pour prévenir les émeutes populaires dans les grandes villes, l’État livre en pâture le Royaume du Nord aux plus pauvres. Ces colons faméliques arrivent alors en Abitibi. Bercés de discours trompeurs, ils ignorent qu’il leur faudra conquérir cette terre qu’ils croyaient offerte, défricher d’impénétrables forêts, se battre contre la neige et le froid, et surtout contre eux-mêmes. « Miserere », c’est l’histoire de ces hommes et de ces femmes animés d’une folle espérance qui vont réussir l’impossible: vivre et garder leur dignité au milieu d’une nature inhumaine.
L’hypnotisme à la portée de tous
Le manuel abordait un sujet qui me laissa sans voix. Il s’agissait d’apprendre à endormir un canari. L’oiseau, par la seule puissance de mon fluide magnétique, devait tomber en état de rigidité cataleptique. A défaut de canari, je m’exerçai tout l’été sur mes parents, puis sur une perruche vert émeraude que je plaçai, selon les indications du traité, dans un bocal à cornichons. Je la fixai sans cligner des yeux. Elle tourna une dizaine de fois sur elle-même avant de s’immobiliser, le bec collé contre la paroi de verre. Forte de ce premier succès, je me mis à hypnotiser tout ce qui bougeait autour de moi. Le destin de la jeune Cora bascule le jour où elle découvre un traité d’hypnose. Son oncle qu’elle adore, son professeur de gymnastique, les clients du téléphone rose, un éditeur, un coureur cycliste et surtout Katz, le Roi de l’Hypnose, compléteront son éducation sentimentale.
L’Epouvantail
« Dans la tête d’un tueur de 16 ans », c’est l’article sur lequel travaille Jack McEvoy, journaliste au L.A. Times. Article en forme de vengeance : sa hiérarchie veut le virer. Comprenant vite que le gamin est innocent, il s’acharne à le prouver. Ce qui n’est pas du goût de tout le monde… Manipulé, traqué, Jack devient le jouet d’une force fantôme, en apparence immatérielle – et toute-puissante.
L’engrenage
Trois juges… Trois anciens notables déchus… Trois hommes vieillissants enfermés dans la même prison. On se souvient à peine du motif de leur condamnation. Ils passent leur temps dans la bibliothèque du camp de détention à écrire et à lire du courrier. Et ils écrivent beaucoup… D’étranges lettres, adressées à des correspondants qui n’ont rien en commun, sauf d’avoir commis la même erreur : répondre à une petite annonce passée dans un journal homosexuel. Parmi eux, se trouve un certain M. Konyers. Les trois juges le devinent torturé par ses penchants refoulés, cultivé… et fortuné. Mais ce qu’ils ne savent pas encore, c’est que derrière ce mystérieux M. Konyers se cache l’homme que la CIA a choisi pour être le prochain président des Etats-Unis
Sangati
» Une lutte racontée au travers d’anecdotes formidablement mises en scène et toutes plus truculentes les unes que les autres. Et c’est avec un bonheur inégalé qu’on les voit faire vaciller l’ordre social de l’Inde profonde. Avec une écriture moderne et crue, Bama parle de la difficulté d’exister dans un pays régi par le système des castes et raconte le douloureux quotidien des femmes dans un pays où leur vie ne vaut pas grand-chose. » Des mots qui révèlent le courage et l’obstination de leur auteur.
Monsieur de Lyon
A Lyon, en 1756, un bel inconnu brigue la charge de bourreau et ces messieurs de la Justice respirent. Enfin ! C’est que les candidats manquent depuis qu’un maléfice semble peser sur la profession. Camille Laubreçay officie d’ailleurs à merveille, avec des gestes aussi précis qu’élégants; en le regardant faire, les belles Lyonnaises frémissent. D’effroi ? On dit que toucher le bourreau porte malheur mais celui-ci a de si beaux yeux, tant de grâce, que Mme de Grézieu serait prête à courir ce risque. Et Angélique aussi, sa jeune soubrette. Camille se dérobe… Mme de Grézieu tentera de se venger… D’où vient-il, cet étrange bourreau ? Quel est son passé ? Et pourquoi a-t-il exigé ce tête à tête avec chaque condamné, juste avant le départ pour le supplice ?
Le Royaume du Nord – Harricana
Nul mieux que Bernard Clavel ne sait communiquer les grands mouvements de la nature, ses splendeurs et ses secrets. Nul mieux que lui n’exprime les émotions des âmes simples. Ses personnages nous bouleversent à force de tendresse et de générosité. Bernard Clavel sait faire parler les coeurs. Il semblait né pour nous conter ce Grand Nord où la vie de chaque jour est encore une aventure, où l’histoire de chaque famille est une vraie saga, ce pays qui renouvelle totalement son inspiration. Avec Harricana commence une grande épopée qui vous envoûtera dès ses premiers frémissements.
Les hommes et les femmes
Un homme, une femme, tous deux passionnément engagés dans les débats et les combats du temps : la romancière du Bon Plaisir, le philosophe des Aventures de la liberté. Entre eux, un magnéto-phone, et le plus vieux sujet du monde : l’amour et son cortège, la conquête, la séduc-tion, le désir, la jalousie, le couple, le désamour, la rupture… L’une est convaincue que le féminisme a radicalement modifié les relations amoureuses; l’autre, sceptique, affirme l’irréductibilité des univers masculin et féminin. Mais si le débat est parfois vif, l’amitié, la complicité ne perdent jamais leurs droits, faisant de cet entretien d’un été une véritable fête pour l’intelligence. Et une authentique réflexion – aussi, sur ce que sont devenues les relations entre hommes et femmes, « en songeant à toutes celles et à tous ceux qui ne savent plus très bien ce qu’aimer veut dire ».
Maux de tête … et bleus de l’âme
L’homéopathie face aux maladies de civilisation – Ce livre décrit les différents types de migraine ou maux de tête qui accablent près de vingt millions de personnes en France. L’enquête se porte sur les causes simples des maux de tête et s’étend aux « bleus de l’âme », ces réactions de chacun aux stress, aux états d’âme qui, de l’agitation à la perte de confiance en soi, conduisent à l’état dépressif et s’expriment par les maux de tête. Les remèdes homéopathiques correspondent à une identité précise. Chacun pourra découvrir, à travers ces portraits la réalité de sa manière de souffrir …… Un ouvrage qui répond à un besoin, aujourd’hui où le malade n’a plus envie d’être un patient passif, mais souhaite au contraire se prendre en charge, devenir responsable de lui-même.
Esclave de Daech
« Daech est entré dans le village ! Daech attaque ! » Jinan s’attendait à devoir partir un jour ou l’autre dans la précipitation. Un sentiment de danger imminent s’était répandu dans la région dès le début de l’été 2014 et, avec lui, l’impression terrifiante qu’un monde allait s’effondrer : le sien. Celui des yézidis, habitant au pied des monts Sinjar, dans le nord de l’Irak, non loin de la frontière syrienne. L’offensive des djihadistes de l’État islamique cible les minorités religieuses et ethniques. // Jinan ne pouvait imaginer qu’elle serait capturée avec sa famille le 4 août par les combattants de Daech, et que bientôt, elle serait séparée d’elle. Ni qu’elle allait vivre pendant trois mois l’enfer, celui de l’asservissement.
Au début de l’hiver 2014, Jinan rencontre par hasard Thierry Oberlé, grand reporter au Figaro. Elle lui raconte son histoire, timidement, avec pudeur et sincérité. Ses mots précis et justes masquent sa détresse. Jinan est une rescapée. Elle a dix-huit ans, mais en paraît plus, elle est une jeune mariée. Sa voix fluette tranche avec la force de son caractère et sa détermination. Vendue à deux « combattants», un flic et un imam, elle a été torturée et séquestrée. Et contrainte de se convertir à l’islam, comme toutes les captives des djihadistes. L’esclavage sexuel est, pour Daech, tout ce que méritent ces mécréantes. Jinan a eu de la chance. Elle a réussi à s’enfuir. Sa guérison passera par ce témoignage, pour elle et pour toutes les femmes qui ont subi le même sort, parfois en y laissant la vie.
Entre le ciel et la terre
Mrs Le Ly Hayslip, citoyenne américaine, revient au Vietnam pour revoir les siens. Elle se souvient de la petite paysanne qu’elle fut, de son adolescence bouleversée par la guerre. Tantôt considérée par les Vietcongs comme une héroïne, tantôt comme une traîtresse, poursuivie, emprisonnée, torturée, violée, Le Ly se réfugie à Saïgon. Chassée par son employeur dont elle est enceinte, elle traficote, se prostitue pour élever son bébé et finit par épouser un Américain qui l’emmène en Californie. Ce récit authentique a été porté à l’écran par Oliver Stone, qui considère Entre le ciel et la terre comme « une version vietnamienne d’Autant en emporte le vent ».
Le mystère de la chambre jaune
Relié toile – La porte de la chambre fermée à clef « de l’intérieur », les volets de l’unique fenêtre fermés, eux aussi, « de l’intérieur », pas de cheminée… Qui a tenté de tuer Mlle Stangerson et, surtout, par où l’assassin a-t-il pu quitter la chambre jaune ? C’est le jeune reporter Rouletabille, limier surdoué et raisonnant par « le bon bout de la raison, ce bon bout que l’on reconnait à ce que rien ne peut le faire craquer », qui va trouver la solution de cet affolant problème, au terme d’une enquête fertile en aventures et en rebondissements. Tenant en haleine le lecteur de la première à la dernière page, « Le Mystère de la chambre jaune » est devenu un classique du roman criminel. Stangerson et sa fille Mathilde habitent le château du Glandier où ils poursuivent leurs recherches scientifiques. La presse annonce la tentative de meurtre sur Mathilde qui dormait dans la « Chambre Jaune ». Alerté par ses cris, son père n’a pas vu d’assassin dans la pièce qui ne comporte qu’une porte et une seule fenêtre grillagée. Le jeune Rouletabille, reporter à l’Époque, se rend au Glandier avec Sainclair, son ami avocat. Ils y retrouvent M. de Marquet, le juge d’instruction obtus, Darzac, le fiancé de Mathilde à la conduite équivoque, le grand Fred Larsan, un policier renommé, et un mystérieux « homme vert… » Vingt ans avant Tintin, Rouletabille préfigurait le reporter débrouillard. Sa jeunesse l’emporte sur des personnages plus hauts sur l’échelle sociale, trop coincés dans leurs convictions : c’est un nouveau siècle qui s’annonce. Écrite en 1907 par l’un des pères du polar français, cette histoire demeure l’archétype du problème de local clos.
Les dames de Missalonghi
A 33 ans, sans beauté ni fortune, Missy connaîtra-t-elle jamais la caresse d’un regard d’homme? Car elle ignore tout de la vie, de la vraie vie. Entre sa mère, sa tante et leurs sages travaux d’aiguille, elle traîne des jours ternes et mesquins à l’image de ses éternelles robes marron… // … lorsqu’une chance s’offre à elle, la dernière peut-être. Elle s’appelle John Smith, on ne sait rien de lui, mais c’est bien l’homme le plus séduisant qu’on ait vu en ville depuis longtemps. // Missy, jusqu’alors si soumise, n’entend pas laisser échapper ce premier clin d’oeil du destin. Pour cela, rompant avec les conventions, à quel subterfuge tout à fait inhabituel aura-t-elle recours? // Tendre et fantasque Missy, une nouvelle race de femmes dans l’imaginaire de Colleen McCullough.
Le cœur blanc
« Le chant glacé et mélodieux de la rivière, sa peur, le poids terrible d’une attente folle entre les remparts des montagnes qui la cernent, mais quelle attente cette épée qu’elle pressent toujours, suspendue dans la nuit des arbres qui l’écrase – sur son cœur blanc, sa tête rousse de gibier des bois. Oh que tout éclate enfin pour que tout s’arrête. » Pour Rosalinde, c’est l’été de tous les dangers. Dans ce village où l’a menée son errance, quelque part en Provence, elle est une saisonnière parmi d’autres. Travailler dans les champs jusqu’à l’épuisement ; résister au désir des hommes, et parfois y céder ; répondre à leur violence ; s’abrutir d’alcool ; tout cela n’est rien à côté de ce qui l’attend. L’amitié – l’amour ? – d’une autre femme lui donne un moment le sentiment qu’un apaisement est possible. Mais ce n’est qu’une illusion.
La Falourde
Pourquoi, après quinze années d’absence, Albert Theysse revient-il vivre à Péchegut, son petit village natal du Périgord noir ? Les habitants s’interrogent d’autant plus qu’Albert, devenu gendarme, s’apprête à prendre le commandement de la petite brigade locale. Mais theysse veut garder le secret : en juin 1944, alors qu’il était jeune maquisard, la Falourde, une innocente dont la seule faute fut d’avoir trop aimé l’amour, avait été assassinée. Albert n’a jamais pu l’oublier et s’est juré de découvrir le meurtrier. Dans le village, personne ne veut revenir sur un passé peu glorieux, en particulier Léa, la fossoyeuse qui avait enterré la Falourde et qui, pourtant, semble en savoir long. Pourquoi refuse-t-elle si hargneusement de parler ? Même Lucienne Chaminade, la fiancée d’Albert, paraît vouloir protéger l’assassin. Mais, bientôt, divers forfaits commis par un vagabond inconnu vont précipiter le dénouement. Le maréchal des logis Theysse pourra enfin tenir sa promesse, mais pas de la façon qu’il avait imaginée… Avec La Foularde, Henry Noullet nous fait aimer ce Périgord rude et attachant qui est son pays et où il situe l’intrigue d’un polar rural au suspense ciselé.
Les Blondes 19 – Ça plane pour moi
Une nouvelle avalanche de gags pour l’une des séries Best-Seller de la BD ! On a tous une « Blonde » qui sommeille en nous…
Marcus Aper et Laureolus
En l’an 77 après J.-C., l’avocat gaulois Marcus Aper est invité à un spectacle de mime par le magistrat d’Arausio (Orange, Vaucluse), qui raconte en huit journées la vie et les crimes du bandit Laureolus. A la dernière représentation, l’acteur qui jouait le rôle de Laureolus doit être remplacé par le condamné qui doit être mis à mort devant le public. Dès la première journée, un haut magistrat de la province disparaît mystérieusement. Et trois cadavres sont découverts au théâtre, dans des panières à costumes… L’intérêt que l’avocat prend à cette affaire lui occasionne, ainsi qu’à son affranchi Nestor, bien des désagréments : enlèvement, incendies, tentatives d’assassinat. Mais notre héros a plus d’un tour dans sa robe.
Nom de code : Veilleur
En mission de sauvetage en Sierra Leone, le capitaine du SAS Alex Temple est rappelé de toute urgence à Londres. Sa mission : traquer un homme issu de leurs rangs responsable de l’assassinat de plusieurs dirigeants des services de sécurité britanniques, le MI5. L’homme devra être localisé, puis « neutralisé ». En collaboration avec l’agent du MI5 Dawn Harding, aussi séduisante que glaciale, Alex Temple débute une chasse à l’homme impitoyable dont l’enjeu devient d’autant plus élevé que les meurtres se multiplient. Tout au long de cette course insensée, Alex Temple n’est sûr que d’une seule chose. Sur le champ de bataille des services secrets, les notions de bien et de mal n’existent pas. Il n’y a que la victoire, ou la mort.
Madame le Chevalier d’Eon
Pour lui, la France valait bien robe ! Toute l’Europe s’est interrogée sur le sexe du chevalier d’Eon. » Madame ou Monsieur, qui dois-je annoncer ? » Originaire de Tonnerre, travesti à Saint-Petersbourg, vaillant capitaine de dragon pendant la guerre de Sept Ans, James Bond du roi de France à Londres pour préparer une invasion de l’Angleterre, bretteur infatigable, pamphlétaire, drag-queen des bords de la Tamise, paranoïaque, membre du service secret de Louis XV, et enjuponné sur ordre de Louis XVI, applaudissant aux idées nouvelles, haïssant Robespierre, mort l’année où Napoléon épouse Marie-Louise, il est enterré… dans le Middlesex ! Mieux qu’un roman, une double vie : celle d’un agent double qui sut faire frissonner la tsarine Elisabeth et trembler la couronne de France.
Notre siècle, c’est en son adolescence, dans le premier quart de sa course, qu’il nous aura donné, à nous Français, le meilleur de la récolte. Et le meilleur témoin en est cette Nouvelle Revue Française où Gide et Valéry, Proust et Claudel, Martin du Gard et Malraux manifestaient une multiple fécondité culturelle. A cet extraordinaire orchestre de grands solistes, il fallait un chef. C’est le plus jeune qui fut choisi. A trente-trois ans, à peine revenu de la guerre, Jacques Rivière fut chargé non seulement de faire jouer à l’unisson Claudel et Gide, Debussy, Stravinski et Cézanne, mais d’ouvrir les voies nouvelles vers le surréalisme, le cubisme et la paix. Jean Lacouture qui, avec le talent que l’on sait, s’était attaché jusqu’ici à l’évocation biographique de gloires consacrées rend cette fois justice à l’un des grands oubliés de la littérature contemporaine, à un pionnier qui fut l’ami, le confident, le conseiller de Proust et de Gide, de Claudel, de Mauriac et de Saint-John Perse, l’un des « accoucheurs » de notre culture vivante.
Le secret des Bourbons
Toile relié – Lundi 19 novembre 1703, à Versailles : Victor de Gironde doit être présenté à la Cour parmi d’autres jeunes nobles. Au moment où violons et timbales annoncent l’apparition du cortège royal, les portes de la Galerie des Glaces imprévisiblement se referment. L’on apprend que Louis XIV vient de regagner ses appartements à l’annonce du décès du fameux prisonnier masqué de la Bastille, connu depuis sous le nom de « Masque de fer »…
I, Michael Bennett
En Anglais – Detective Michael Bennett arrests an infamous Mexican crime lord in a deadly chase that leaves Bennett’s lifelong friend Hughie McDonough dead. From jail, the prisoner vows to rain epic violence down upon New York City-and to get revenge on Michael Bennett. To escape the chaos, Bennett takes his ten kids and their beautiful nanny, Mary Catherine, on a much-needed vacation to his family’s cabin near Newburgh, New York. But instead of the calm and happy town he remembers from growing up, they step into a nightmare worse than they could have ever imagined. Newburgh is an inferno of warring gangs, and there’s little the police-or Bennett-can do to keep the children safe. As violence overwhelms the state, Bennett is torn between protecting his hometown and saving New York City. A partner in his investigations, federal prosecutor Tara McLellan, brings him new weapons for the battle-and an attraction that endangers his relationship with Mary Catherine. A no-holds-barred, pedal-to-the-floor, action-packed novel, I, Michael Bennett is James Patterson at his most personal and most thrilling best. (MICHAEL BENNETT n° 5)
Invisible
En Anglais – Everyone thinks Emmy Dockery is crazy. Obsessed with finding the link between hundreds of unsolved cases, Emmy has taken leave from her job as an FBI researcher. Now all she has are the newspaper clippings that wallpaper her bedroom, and her recurring nightmares of an all-consuming fire. Not even Emmy’s ex-boyfriend, field agent Harrison « Books » Bookman, will believe her that hundreds of kidnappings, rapes, and murders are all connected. That is, until Emmy finds a piece of evidence he can’t afford to ignore. More murders are reported by the day–and they’re all inexplicable. No motives, no murder weapons, no suspects. Could one person really be responsible for these unthinkable crimes? INVISIBLE is James Patterson’s scariest, most chilling stand-alone thriller yet. (Série INVISIBLE n° 1)
Hope to die (the return of Alex Cross)
En Anglais – Cross’s family-his loving wife Bree, the wise and lively Nana Mama, and his precious children-have been ripped away. Terrified and desperate, Cross must give this mad man what he wants if he has any chance of saving the most important people in his life. The stakes have never been higher: What will Cross sacrifice to save the ones he loves? Widely praised by the greatest crime and thriller writers of our time, Cross My Heart set a jaw-dropping story in motion. Hope to Die propels Alex Cross’s greatest challenge to its astonishing finish, proving why Jeffery Deaver says « nobody does it better » than James Patterson.
La valse inachevée
En 1874, au bal de la Redoute, à Vienne, un jeune et séduisant fonctionnaire des Affaires étrangères valse avec une femme masquée. Le coup de foudre est réciproque. Elle dit s'appeler Gabrielle. Franz ne reverra jamais son inconnue. Il recevra d'elle des lettres, des poèmes. Soixante ans plus tard seulement il saura la vérité. Entre temps, l'Autriche aura vécu une histoire étincelante et dramatique, l'apogée culturel de Vienne, l'épidémie de syphilis, les scandales et les suicides, l'écroulement de l'Empire dans la Première Guerre mondiale… C'est à partir de faits réels – les poèmes et les lettres nous sont parvenus – que Catherine Clément déploie cette bouleversante fresque historique et romanesque, nous dévoilant un des secrets les mieux gardés de l'inconnue du bal de la Redoute : l'impératrice d'Autriche, Elisabeth, Sissi.
Casse-tête chinois
En l’an 2000, après la Déflagration, il ne reste des « Deux Grands » que terres arides et quelques milliers de survivants. Epargnés par le conflit, les Chinois se répandent alors partout, sans combat, et entre les races s’instaure une cohabitation fragile. Surtout aux Etats-Unis où l’on hait le chinese way of life… Mais un jour les voici face à un ennemi commun : un astronef inconnu surgit au-dessus de la Terre, et dans un message « ils » exigent de voir le Président des Etats-Unis – sans quoi la planète sera anéantie. Qui sont-ils donc et d’où viennent-ils pour ignorer qu’il n’y a plus de Président ? Qu’importe ! Pour tenir ce rôle, les Chinois choisissent Castor, jeune paysan et Yankee bon teint. Déjà il prend l’air et commence alors pour lui une étonnante aventure extraterrestre…
L’Odyssée – Texte abrégé
Et le divin Ulysse émergea des broussailles. Sa forte main cassa dans la dense verdure un rameau bien feuillu qu’il donnerait pour voile à sa virilité. Puis il sortit du bois. Tel un lion des monts, qui compte sur sa force, s’en va, les yeux en feu, par la pluie et le vent, se jeter sur les boeufs et les moutons, ou court forcer les daims sauvages ; c’est le ventre qui parle. Tel, en sa nudité, Ulysse s’avançait vers ces filles bouclées : le besoin le poussait… Quand l’horreur de ce corps tout gâté par la mer leur apparut, ce fut une fuite éperdue jusqu’aux franges des grèves. Il ne resta que la fille d’Alkinoos : Athéna lui mettait dans le coeur cette audace et ne permettait pas à ses membres la peur. Debout, elle fit tête…
Quand les colombes disparurent
«1941. L’Estonie est communiste. Deux cousins, le vaillant Roland et le vacillant Edgar, ont déserté l’armée rouge pour rejoindre les rangs des « frères de la forêt » afin de lutter avec la résistance estonienne et de repousser les Russes. C’est chose faite avec l’arrivée des Allemands qui vont prendre possession des terres et chasser les nationalistes estoniens. Leurs chemins vont cependant se séparer : alors que Roland, terrassé d’avoir perdu Rosalie, l’amour de sa vie, est envoyé dans un camp aux vues de ses activités illégales, Edgar a retrouvé une femme qu’il n’aime pas et a fini par épouser une nouvelle identité : il sera Eggert Füsrt, fidèle défenseur du régime nazi. 1963. L’Estonie est de nouveau soviétique. On traque les anciens partisans du régime allemand afin de nettoyer le pays. Le camarade Parts est chargé d’écrire un grand récit sur les méfaits de l’occupation nazie afin de glorifier le régime en place. Mais lors de ses recherches, il tombe sur un carnet compromettant semblant appartenir à Roland…
Une seconde chance
Liés par un amour sans limite, Amanda et Dawson n’imaginent pas vivre l’un sans l’autre. De milieux sociaux très différents, les deux adolescents luttent contre les préjugés de leur petite ville de Caroline du Nord. Mais des événements imprévus vont les amener à emprunter des chemins radicalement différents. Vingt-cinq ans plus tard, Dawson vit seul tandis qu’Amanda est mariée et mère de trois enfants. À l’occasion de la mort d’un ami commun, ils se retrouvent et découvrent que la passion qui les unis est restée ancrée au plus profond d’eux-même. Dès lors, une question les tourmente: l’amour peut-il renaître de ses cendres?
Sobibor
« Je l’ai fait pour qu’on m’arrête », répond Emma après avoir volé des biscuits dans un supermarché. Que se cache-t-il derrière ses mots, sa maigreur extrême, sa beauté douloureuse ? Quelle est l’origine de son anorexie : l’indifférence de ses parents, le silence, les mensonges savamment entretenus ? Emma veut savoir. Emma veut comprendre. La découverte d’un vieux cahier fera bientôt surgir du passé d’épouvantables secrets. Elle maigrit beaucoup. Volontairement. Pourquoi ? Elle-même ne le sait pas vraiment. Tout bascule le jour où elle découvre un vieux journal intime dont la lecture l’entraîne dans une douloureuse enquête sur le rôle de ses grands-parents pendant la Seconde Guerre mondiale…
La moisson du diable
Au Laos, sur la frontière chinoise, le procédé complexe qui permet de transformer des algues en des aliments nutritifs par une photosynthèse naturelle oblige deux savants relevant d’idéologies ennemies à se lancer un défi angoissant. Rappelé dans la vallée où il a passé sa jeunesse, le Dr John Merchant, un microbiologiste connu, se trouve ainsi entraîné dans une compétition acharnée contre son frère nourricier Chan Thornton – biologiste lui aussi – pour mettre au point une technique qui créerait assez d’algues pour nourrir le monde. Merchant consacrerait sa découverte à la cause de la paix et de l’abondance ; l’ambition de Thornton serait de voir le procédé devenir une arme pour les communistes chinois. Cette lutte de deux hommes, rivaux en science et en amour, pour cueillir les fruits qui nourriraient deux nations opposées idéologiquement et politiquement, est dune brûlante actualité.
L’Enfant des Lumières
Ruiné par des affairistes sans scrupules, abandonné de ses amis, déshonoré, le comte de Breyves s’est donné la mort : au XVIII ème siècle, plus qu’un malheur, un scandale ! Veuve à trente ans, sans parents, sans appuis, sans fortune, sa femme fuit Paris et la Cour pour se réfugier dans une campagne éloignée. Elle emporte dans son exil le seul bien qui lui reste de son bonheur passé : son fils Alexis, âgé de sept ans. Désormais, elle va consacrer sa vie à cet enfant. Avec une idée fixe : le rendre invulnérable, moins pour qu’il venge son père que pour le préserver d’un sort identique. Trop confiant, trop droit, le comte de Breyves a payé cher ces faiblesses. D’Alexis, si gai et charmeur, Madame de Breyves veut faire un homme apte à tous les combats, toutes les ruses : chasseur, braconnier, renard. Si la survie de son fils est à ce prix, elle sera, pour lui, un professeur d’immoralité… mais d’abord une mère inquiète, tourmentée, émouvante, divisée, passionnée. Françoise Chandernagor a situé l’action de son roman à la fin du siècle des Lumières, quand l’Ancien Régime vacille sur ses bases ; mais les questions qu’elle pose sont également celles d’aujourd’hui : pour affronter un monde de plus en plus dur, faut-il endurcir nos enfants ? Et jusqu’à quel point ? Quelles valeurs transmettre encore, quand autour de nous la société se défait ? De la France à la veille de la Révolution la romancière nous donne un tableau saisissant : dans les salons comme dans les chaumières, sous le vernis des bonnes manières ou les couleurs champêtres, un monde de sang et d’argent – spéculation, traite des noirs, corruption, jacqueries, contrebande… Mais L’Enfant des Lumières est aussi, et surtout, un grand roman d’amour : la tendresse inépuisable d’un fils pour sa mère, l’amour fou d’une mère pour son fils.
Murmurer à l’oreille des femmes
L’amour et la solitude, la possibilité de changer de vie, le hasard des rencontres, les choix qui s’offrent à nous, l’art de la fuite… et les femmes. Douglas Kennedy explore encore plus avant ses obsessions pour nous livrer une variation en douze mouvements. L’amour et la solitude, La possibilité de changer de vie, Le hasard des rencontres, Les choix qui s’offrent à nous, L’art de la fuite… Douglas Kennedy explore ses obsessions et livre une variation en douze mouvements, douze histoires tour à tour nostalgiques, drôles ou douces-amères dans lesquelles l’auteur se dévoile comme jamais pour revisiter le discours amoureux.
Tels des loups affamés
Décidément John Rebus n’est pas fait pour la retraite. Il ne s’intéresse ni aux vacances, ni au bricolage ; être policier, c’est toute sa vie. Alors quand l’inspectrice Siobhan Clarke fait appel à lui, Rebus saute sur l’occasion d’être à nouveau en première ligne. Son plus vieil ennemi, Big Ger Caffety, a reçu une lettre de menaces et échappé à une tentative de meurtre. Il se trouve que la lettre est identique à celle découverte près du corps d’un juge célèbre, Lord Minton, retrouvé étranglé chez lui le même jour. Profitant de sa relation privilégiée avec Caffety, le caïd d’Édimbourg, et de ses contacts parmi les patrons du crime organisé concurrents, Rebus cherche le lien entre ces deux hommes ainsi qu’une troisième victime, un récent gagnant de la loterie. Entretemps, Malcolm Fox, du service des Plaintes, a rejoint une opération secrète surveillant une famille de criminels de Glasgow. Leur arrivée à Édimbourg va déstabiliser les rapports de force existants et rendre l’enquête de Rebus encore plus compliquée.
Délivrez-nous du Mal
Hiver 1288. Dans une paroisse isolée du Quercy, une troupe d’hommes en noir s’empare d’un enfant. Refusant d’admettre le pire, le prêtre du village, le père Aba, se lance à la poursuite des ravisseurs. Au même moment, à Rome, l’éminent enquêteur Bénédict Gui accepte une nouvelle mission : retrouver un jeune homme employé par l’administration du pape. Lui aussi a été enlevé par des hommes en noir. Disparitions d’enfants qui se multiplient, archives escamotées, cardinaux assassinés… Dans ce Moyen Age où le pouvoir de l’Eglise est plus fort que jamais, un drame se prépare.
Maupassant
Vingt-sept livres publiés en dix ans. Une vie de météore, brève, fulgurante, partagée entre la débauche, le sport et l’écriture. Où faut-il chercher le vrai Maupassant ? Dans le petit fonctionnaire qui raille férocement ses collègues de bureau, écoute avec dévotion les conseils de son maître Flaubert et passe ses dimanches à canoter sur la Seine et à trousser les filles ? Dans l’auteur en vogue qui collectionne les gros tirages, organise des orgies burlesques, barre superbement son yacht sous le soleil de la Méditerranée et court des putains aux femmes du monde avec un égal appétit ? Dans l’artiste de génie, enfin, solitaire et secret, souffrant d’un mal incurable et qui lutte désespérément pour achever son œuvre ?
Le Premier Cavalier de l’Apocalypse
La grippe espagnole – la terrifiante influenza qui fit des millions de victimes en 1918 – est-elle en train de se réveiller ? C’est ce que laisse à penser une information des services secrets américains faisant état de l’extermination par l’armée nord-coréenne d’un village en proie à une curieuse épidémie… Parallèlement, une expédition scientifique est envoyée en Arctique pour ramener les corps de cinq Norvégiens victimes de la terrible maladie, en 1920. Mais les corps ont disparu. Un journaliste qui a manqué le voyage se met à enquêter. Il découvre qu’une secte, le Temple de la lumière, n’est pas étrangère à ce qui pourrait devenir la plus terrible épidémie mondiale de tous les temps… Un roman haletant fondé sur le délire sectaire. Par certains aspects, le récit n’est pas sans rappeler des affaires réelles comme celles de l’Ordre du temple solaire ou de l’attentat au gaz dans le métro de Tokyo. Sauf qu’ici, l’enjeu est mondial. Ce Premier cavalier de l’Apocalypse est à la fois un roman de politique-fiction plutôt bien documenté et un techno-thriller à suspens. Les amateurs apprécieront, et pourront aussi se replonger dans Genesis, qui reste le livre référence de John Case.
La fuite en avant
Lorsque le flic new-yorkais Jack Dilger émerge du coma, c’est pour apprendre qu’il est mis au placard, qu’un contrat est lancé contre lui et que sa femme le quitte… Tout ça à cause d’une opération contre des trafiquants liés au cartel de Medellin, qui a tourné au désastre.Traqué par les tueurs de la drogue colombienne, Dilger se réfugie à Nice, où il rencontre Madeleine, une jeune policière elle-même en difficulté pour s’être trop intéressée aux finances de Monsieur le Maire… Entre eux se noue une idylle, renforcée par le désir de dénoncer corruption et trafics. Mais deux amants-flics en rupture de ban peuvent-ils espérer gagner la partie ?