Syndrome
Ils ont entre les mains la science la plus aboutie, la technologie et le pouvoir. Il ne leur manque qu’une chose : contrôler nos esprits. Après Genesis, John Case nous entraîne dans les arcanes des plus sombres expériences scientifiques héritées de la guerre froide, au service d’une raison d’Etat que les scrupules n’embarrassent pas … Un thriller angoissant où rien n’est ce qu’il paraît être.
1639. Il ont fui la Franche-Comté ravagée par la guerre et la peste; affronté le froid, la neige, la nature hostile, la faim, les loups et parfois les soldats. Mais ils gardent l’espoir d’une vie meilleure de l’autre côté de la frontière, au Pays de Vaud. Heureusement leur guide est le plus chaleureux des hommes : Bisontin-la-Vertu, compagnon charpentier. Aussi lorsqu’ils arrivent aux portes de Morges – sur les bords du lac Léman – la déception est rude, on les rejette et on les exile dans un village fantôme. Ils feront contre mauvaise fortune bon cœur et tenteront de se bâtir une nouvelle existence, bientôt éclairée par la présence rayonnante d’un mystérieux passeur d’enfants
Invasion
Tout commence par un mystérieux disque noir, fait d’une matière inconnue, avec lequel un étudiant californien, Beau, se blesse au doigt en l’examinant. Pris d’une violente fièvre, Beau se rétablit très vite… mais son comportement n’est plus le même. à la fois euphorique et incohérent, il commence à inquiéter sérieusement Cassy, son amie. Et l’épidémie se répand. Ceux qu’elle ne tue pas, à leur tour, changent de personnalité, pour s’agréger bientôt à une sorte de secte prosélyte, qui se répand dans le monde entier, cherchant à contaminer les autres. D’où provient ce virus redoutable ? Quelle puissance invisible s’exerce à travers lui, cherchant à sélectionner les humains et à les transformer en les mettant à son service ? Sheila, médecin hospitalier, Jonathan, informaticien, et quelques autres vont prendre conscience du danger et mettre en commun leurs forces pour contrer ce virus dont ils ne savent qu’une chose : il n’est pas d’origine terrestre. Maître du thriller médical, Robin Cook rejoint ici l’anticipation. Une anticipation qui, à l’heure des épidémies nouvelles et des manipulations biotechnologiques, pourrait bien n’être pas invraisemblable…
Le huitième jour
Le cadavre d’un homme, emmuré vivant dans la cave de sa maison. Un ordinateur portable, qui contient de mystérieux fichiers, envoyé à un jésuite du Vatican. Un puissant homme d’affaires italo-turc, Zerevan Zebek, qui se dit en butte à une campagne de presse diffamatoire. Un jeune détective, Danny, recruté à prix d’or pour découvrir qui orchestre cette campagne, et récupérer coûte que coûte l’ordinateur et son précieux contenu. Tels sont les ingrédients d’une aventure qui nous conduit de Washington à Rome, de la Silicon Valley jusqu’aux cités perdues de l’Anatolie où une secte kurde voue un étrange culte à Satan. A la clef, une découverte biotechnologique susceptible de ravager la planète… Après Genesis et Syndrome, John Case signe son thriller assurément le plus saisissant… et le plus démoniaque.
Les sœurs Deblois – Tome II – Émilie
Charlotte est partie. Émilie est restée. Moins solide et impétueuse que son aînée, la cadette a hérité des névroses et des migraines de sa mère qui l’a forgée à son image. C’est une nature passive, sereine, sans talent particulier. Privée du soutien de Charlotte, en quête de son grand amour à travers l’Europe bombardée, Émilie se laisse aller… Mais l’eau qui dort couve des tempêtes et l’amour, les bouleversements familiaux, les aventures de Charlotte auront raison de cette apparente tranquillité. Bientôt, la deuxième sœur Deblois fait, à son tour, ses premiers pas dans la vie. La vraie…
Rose à la rescousse
Rose Costelloe soigne les chagrins d’amour, sauve les couples de la routine et redonne confiance aux désespérés. Responsable des courriers du cœur au Daily Post, la jeune femme vient de signer son premier livre, Les secrets d’un mariage réussi. Justement, le sien est un désastre: son union avec Ted a duré à peine neuf mois, dont sept de vie conjugale infernale. A 39 ans, celle à qui toute l’Angleterre confie ses états d’âme se retrouve seule avec son oiseau de compagnie, à la recherche d’un colocataire qui l’aiderait à boucler ses fins de mois. Mais qui viendra à la rescousse de Madame Détresse ? Une fois n’est pas coutume, Rose n’a pas la réponse… Pour l’instant !
Refaire le monde
Pâtissière à Greenwich Village, Greenie se consacre tout entière à son jeune fils et à sa passion, la cuisine, tandis que son mari semble plongé dans la mélancolie. Quant à son ami Walter, il panse ses peines de coeur. De passage à New York, le gouverneur du Nouveau-Mexique, conquis par le gâteau à la noix de coco de Greenie, lui propose de devenir chef cuisinier de sa résidence. Par ambition autant que par désespoir, elle accepte et part vers l’Ouest avec leur fils en abandonnant son mari. Leur vie va être bouleversée par ce départ précipité, qui provoquera une série d’événements échappant à tout contrôle.
Le vétéran
Dans la Russie en proie au désastre économique et aux mafias, la popularité du leader d'extrême droite Igor Komarov atteint des sommets en cette année 1999. Des millions de gens le vénèrent comme une icône. Son élection semble assurée… Seuls quelques agents des services secrets anglais et américains ont eu connaissance de son véritable programme : un Mein Kampf ultra-secret où sont annoncés les pogroms antisémites et les massacres d'ethnies non russes qu'il entend perpétrer une fois le pouvoir conquis. Protégé par la mafia tchétchène, Jason Monk, l'agent de la CIA, est résolu à tout faire pour le pousser à la faute et mettre son parti hors la loi. Ses alliés : un banquier propriétaire de chaînes de télévision, un général retraité et influent, le patriarche orthodoxe et le chef de la police… Expert en géopolitique, observateur passionné de l'actualité mondiale, le romancier du Poing de Dieu nous entraîne au cœur de la Russie d'aujourd'hui, au rythme d'un suspense sans temps mort.
La Demoiselle des Boris
L’Orpheline du Bois des loups tome 2 – Épouse comblée, mère de quatre enfants aimants, institutrice consciencieuse, Marie s’épanouit dans sa vie à Aubazine, le village où elle a grandi. Sa réussite tant privée que professionnelle est incontestable. Pourtant elle n’a pas oublié son enfance difficile, ses jeunes années à l’orphelinat et tous ceux qui lui ont fait du mal. Deux événements vont bouleverser sa tranquillité : la diffusion de lettres diffamantes à l’encontre de son couple et sa rencontre inopinée avec une jeune orpheline, Mélina, font resurgir de douloureux souvenirs?
Quelque chose à te dire
Jamal, brillant psychiatre d’origine pakistanaise, mène une vie tranquille, auréolée de succès, dans la banlieue de Londres. Une façade de réussite qui ne laisse rien transparaître des troubles profonds qui le hantent. Jusqu’au jour où un ancien compagnon de route ravive la mémoire d’un amour perdu, brisé par le crime et la honte. Brillant, profond et drôle, Hanif Kureishi radiographie comme personne la société anglaise des années 1970 à nos jours et fait preuve d’une acuité hors du commun pour décrire les tourments d’une génération en conflit perpétuel avec ses origines et son passé, ses désirs et ses regrets.
Ruy Blas
Ruy Blas déploie son intelligence et son éloquence, tant pour dénoncer et humilier une oligarchie accapareuse des biens de l’État que pour se montrer digne d’aimer la reine d’Espagne. Mais cette voix du peuple, éprise de justice, éclairée par l’amour, est prisonnière d’une livrée de valet et d’un maître attaché à perdre la réputation de la reine en lui donnant « son laquais pour amant ».
La menace de l’axe
Printemps 2012. L’Afrique du Sud et l’Allemagne se sont unies pour imposer un nouvel ordre mondial. L’Europe continentale est déjà tombée, et les assaillants projettent maintenant de faire plier le continent africain. Pour les stopper, les Etats-Unis et leurs alliés misent tout sur un débarquement massif au Congo. Mais, sous l’Atlantique, rôde l’atout majeur de l’Axe Berlin-Pretoria : l’Amiral von Scheer, dernier-né d’une classe de sous-marins d’attaque, quasi indétectable. Un homme prend alors la tête de la riposte : Jeffrey Fuller, commandant du sous-marin américain le Challenger, chargé de couler le Von Scheer à tout prix. Une course-poursuite aussi aveugle qu’acharnée s’engage par 3 000 mètres de fond. Des deux monstres de technologie tapis sous l’océan, il ne pourra en rester qu’un…
La lutte des seigneurs
Jeffrey Blaine s’ennuie dans les hautes sphères de Wall Street. Il accepte de collaborer au projet de Chet Fiore, homme d’affaire ambitieux lié au crime organisé, et de blanchir l’argent de la mafia. Fiore voudrait piéger Jeffrey, mais il se rend compte peu à peu qu’un homme d’affaires honnête qui a décidé de devenir malhonnête peut s’avérer très dangereux.
Les pingouins n’ont jamais froid
Victor, de retour d’Antarctique, n’a qu’une idée en tête : retrouver son pingouin Micha, qui a atterri dans le zoo personnel d’un richissime Moscovite. Victor parcourt l’Ukraine et la Russie et s’aventure jusque dans les plus sombres recoins de la Tchétchénie. En funambule virtuose, Kourkov sillonne le gouffre qui sépare le rire du drame avec une aisance incomparable.
L’Ultime secret
Deux histoires parallèles. D’un côté, le meurtre du neuropsychiatre français de renommée, Samuel Fincher (par ailleurs très récent champion du monde des échecs contre l’ordinateur Deep Blue IV) ; de l’autre, la vie brisée d’un modeste employé de banque à Nice, Jean-Louis Martin, victime suite à un accident d’un Locked-In Syndrome (« Emmuré vivant », le cerveau de celui qui en est atteint continue seul de fonctionner, le reste du système nerveux étant paralysé). Reliant les deux récits, le couple d’enquêteurs déjà rencontré dans Le Père de nos pères : l’anti-violent « Sherlock Holmes de la science », Isidore Katzberg, et Lucrèce Nemrod, belle journaliste scientifique du journal Le Guetteur moderne. Clef de voûte de leurs investigations : la recherche de « l’ultime secret » au nom duquel Fincher, apparemment mort de plaisir orgasmique dans les bras de sa mie, a été assassiné. Ce que confirme bientôt le meurtre du médecin-légiste ayant prélevé le cerveau de Fincher pendant son autopsie…
Le contrat Sienna
Chase Malone a démissionné de l’armée américaine pour devenir peintre et mener une vie paisible et solitaire. Aussi, lorsque Derek Bellassar, un trafiquant d’armes sans scrupules, lui commande une série de portraits de Sienna, sa femme, Malone refuse. Mais Bellassar ne supporte pas qu’on lui résiste… Au terme d’un affreux chantage, Malone est contraint d’accepter le «contrat» de Bellassar. Il se rend dans la propriété provençale de ce dernier, et fait la connaissance de la superbe Sienna. Très vite, il découvre que la jeune femme est menacée par la folie destructrice de son mari, un Barbe-Bleue sanguinaire, qui a déjà tué ses deux précédentes épouses. Malone et Sienna doivent fuir. Mais peut-on échapper à Derek Bellassar ? Le monde ne semble pas assez vaste pour abriter les deux fugitifs…
La renarde
(Reliure toile ornée de l’éditeur) – Comme un conte, imprégné de mystérieuses légendes et de nature frémissante, se déroule la tragique histoire de Hazel, la fille des bois, sauvage et libre comme la petite renarde sa compagne,, qui ne découvre l’homme que pour lutter contre sa convoitise. Échappant à Reddin dont les instincts chasseurs la révoltent, elle va vers celui qui lui offre un refuge – le Pasteur, qui l’épouse pour la sauver. – Mais la nature est impérieuse, et Hazel ne résiste s a celui qui l’appelle, « comme le pluvier ou temps pas nids… » Comprenant son erreur et sa faute, elle s’enfuit à nouveau vers son véritable ami. Mais les « signes » sont contre elle; la « Meute de la Mort » semble la poursuivre lorsque les chiens s’acharnent sur la piste de la renarde, et toutes deux se précipitent vers la mort qui les sauve.
La mémoire des vaincus
Qui est Fred Barthélemy, dont Michel Ragon nous fait une biographie si passionnante ? Qui est Flora, la petite fille de ses amours enfantines, devenue marchand de tableaux célèbre et richissime ? La Mémoire des vaincus mêle personnages réels et personnages inventés en une vaste fresque où l’histoire, le mythe, le romanesque et l’autobiographie se conjuguent. Dans le cours du roman, communisme, anarchisme, fascisme apparaissent dans leur complexité, dans leurs luttes féroces, par le biais de personnages historiques dont Michel Ragon nous fait d’étonnants portraits ; mais aussi d’hommes et de femmes moins connus, les obscurs, les éternels vaincus par un pouvoir omnipotent, sans cesse attaqué et sans cesse renaissant. Il n’empêche que ces vaincus, qu’ils se nomment Makhno, Durruti ou Lecoin, ne s’avouent jamais battus et qu’à l’heure où le totalitarisme marxiste fait naufrage, leur increvable esprit de liberté ressuscite.
La tombe des lucioles
C’est avec ces deux récits admirables et particulièrement bouleversants, couronnés en 1968 par le prix Naoki, l’une des plus hautes distinctions littéraires, que Nosaka conquit la notoriété. Peu de temps auparavant, Mishima avait applaudi à son premier roman : « Les Pornographes », roman scélérat enjoué comme un ciel de midi au-dessus d’un dépotoir. La Tombe des lucioles, visionnaire et poignant : l’histoire d’un frère et d’une sœur qui s’aiment et vagabondent dans l’enfer des incendies tandis que la guerre fait rage et que la faim tue. Voici une prose étonnante, ample, longue, proustienne dans le sens qu’elle réussit à concentrer en une seule phrase des couleurs, odeurs et dialogues, mais prose très violente, secouée de mots d’argot, d’expressions crues, qui trouvent ici une beauté poétique et nouvelle, d’images quasi insoutenables – prose parcourue d’éclairs.
L’avocat du diable
(Reliure toile ornée de l’éditeur) – Au fin fond de la Calabre, dans l’Italie chaotique de l’agrès-guerre,des voix s’élèvent pour demander la béatification d’un nommé Giacomo Nerone, déjà vénéré par les fidèles de Gemelli dei Monti. Quoique épuisé par le cancer, Mgr Blaise Meredith accepte des autorités vaticanes la mision d’aller sur place, et de souligner sans faiblesse – c’est la règle – tout ce qui peut rendre la cause douteuse ou inacceptable. La méfiance, les non-dits, le jeu inextricable des passions et des intérêts l’attendent dans ces collines déshéritées où survivent, à côté d’un piétisme parfois suspect, les traditions du paganisme. Au contact du médecin juif relégué là par le fascisme, de Nina, qu’on appelle la prostituée du saint, et d’une comtesse de naissance anglaise, rongée par la solitude et l’insatisfaction, il découvrira un drame humain et politique encore à vif. Il comprendra aussi que l’idée même de la sainteté ne fait que renvoyer chacun de nous à ses fautes, à ses échecs, à ses remords… Avec ce roman publié en 1959, et dont le retentissement fut international, le romancier du Loup rouge et de L’Ambassadeur nous donne, en même temps que le tableau saisissant d’une Italie archaïque et mystérieuse, une méditation spirituelle dont les termes demeurent d’une profonde actualité. Voilà un roman sous lequel se cache une violence mortelle, et qui sera lu pendant longtemps.
Nom de code : Witch
Cela fait des années que la Special Branch et le MI5 essaient de mettre la main sur une femme : Witch, terroriste internationale particulièrement dangereuse et performante. Le problème, c’est que personne n’est capable de la décrire avec précision. Il suffit de l’étrange explosion d’un bateau de plaisance au milieu de la Manche, de l’assassinat d’un banquier en Écosse et de l’arrivée imminente, à Londres, de nombreux chefs d’État, pour semer la panique : aucun doute, Witch s’apprête à frapper de nouveau. Entre Calais, Paris, l’Allemagne et une fête foraine à Brighton, la traque fébrile menée de front par les services secrets français et britanniques se resserre autour du Centre de conférences proche de Buckingham Palace et connaît un dénouement renversant sous les remparts de York.
L’empreinte du dieu
(Reliure toile ornée de l’éditeur) – Lauréat du Prix Goncourt pour cet ouvrage émouvant, Maxence Van der Meersch conte l’histoire tragique de Karelina, timide paysanne au joli visage. Mariée de force à un colosse brutal, elle doit subir une vie faite d’expédients et les humiliations de son mari. Quand son bourreau est mis sous les verrous, elle s’enfuit. Elle trouve refuge chez son oncle Domitien, écrivain célèbre, dont l’épouse, Wilfrida, reçoit avec joie la jeune femme, qu’elle considère bientôt comme sa propre fille. Les deux femmes ignorent alors qu’elles viennent de sceller leurs destins…
Poussière
(Reliure toile ornée de l’éditeur) – A 18 ans, au lendemain de la Première Guerre mondiale, Judith Earle, une jeune fille de bonne famille du Sud de l’angleterre, regagne la grande maison familiale au bord de l’eau. Elle vient de terminer ses études à Cambridge. Elle assiste au retour de ses voisins, les cousins Fyfe, qu’elle a idolâtrés tout au long de son enfance solitaire. Dans une mosaïque faisant alterner passé et présent, Judith se souvient de leurs jeux, et des fantasmes induits par ces jeunes garçons qui revêtaient pour elle un caractère quasi mythique tant ils étaient beaux, socialement doués, à l’aise en toutes circonstances……
tous ont grandi, et elle revoit chacun identique et différent de l’enfant qu’il fut. Mais la magie de l’enfance n’est pas déjà devenue poussière ?
Précoce automne
(Reliure toile ornée de l’éditeur) – Une jeune femme, mariée au dernier rejeton d’une vieille dynastie de la Nouvelle-Angleterre, découvre l’enfer derrière la façade de respectabilité et de puritanisme de sa nouvelle famille. Lucide, elle manquera cependant de la force nécessaire pour s opposer et n’aura ensuite de cesse que de permettre à sa fille devenue adolescente, d’échapper à une telle prison : un combat, dans une « bonne » société américaine à la violence bien réelle, autrement plus risqué qu’elle n’aurait pu l’imaginer…
Dans la peau d’un…
Qu’arrive-t-il lorsqu’on parvient à revêtir, durablement, une autre identité que la sienne ? Comment vit-on dans la peau d’un autre ? Marc Boulet, passé maître dans l’art du travestissement et l’apprentissage accéléré des langues étrangères, rassemble ici une dizaine de récits hors du commun. À Canton (Chine), il s’est fait passer pour un millionnaire soucieux d’investir dans la province. Installé dans un grand hôtel, il a reçu très sérieusement la presse locale et les notables. En Albanie (avant la chute du régime communiste), il s’est fait passer pour un stalinien de stricte obédience. Aux Philippines, il est allé « acheter une épouse » en utilisant les services d’une agence spécialisée. En Europe, il est devenu un musulman pieux. À Taïwan, il était faussaire de haut vol…
Le rasoir d’Ockham
Ari Mackenzie, analyste atypique et controversé des Renseignements généraux, est confronté à la plus extraordinaire et la plus violente affaire de sa carrière. Dans l’ombre, un groupe occulte est prêt à tout pour découvrir le secret des pages manquantes du célèbre carnet de Villard de Honnecourt, un manuscrit du XIIIe siècle. Ari saura-t-il arrêter ces fanatiques sans scrupule avant qu’ils ne mettent en place leur sinistre dessein ?
L’amour du métier
Lorsque son psychiatre l’interroge sur sa profession, John Paul Keller répond « expéditeur ». Il ment, bien sûr, mais reste proche de la vérité. Ce New-Yorkais dans la force de l’âge ne va tout de même pas lui avouer qu’il est tueur professionnel. Son commanditaire est un vieil homme installé dans une maison cossue de White Plains, mais Keller ne connaît que la douce voix de Dot, sa secrétaire, qui lui passe les commandes par téléphone. Et aussitôt, le voilà parti aux quatre coins des États-Unis pour accomplir une nouvelle mission et éliminer un individu qu’il ne connaît qu’en photographie.Ce recueil de dix nouvelles met en scène un nouveau personnage de Lawrence Block. A priori prendre un tueur pour héros, ou à tout le moins le présenter comme un être sympathique, relève du miracle. Et pourtant c’est la prouesse réalisée par le romancier qui, grâce à l’humour qui imprègne en permanence ses dix textes, parvient à captiver le lecteur avec cet individu amoureux de son art : l’assassinat.
Le septième papyrus
Quatre mille ans ont passé. Le destin tragique de Tanus et de Lostris semble voué à l’oubli quand un couple d’égyptologues découvre un étrange papyrus couvert de cryptogrammes. Du fond des âges, Taita parle aux vivants. Le scribe de la grande reine Lostris a couché sur le précieux document le récit de la chute de l’Egypte et l’endroit précis où se trouve, avec toutes ses richesses, le sarcophage du Pharaon Mamose. Les vers codés du sage ne découragent pas Al Simma et Royan, a la veille d’une immense découverte. Ils ont presque décrypté la totalité du message de Taita. Mais ils ne sont pas les seuls à convoiter les trésors d’Abyssinie : Al Simma paiera de sa vie un secret que Royan est désormais seule à détenir…
Le meilleur de l’humour français
Un critique demandait un jour à Michel Leeb, qui fut d’abord professeur de philosophie: – « Comment vous est venu votre don comique? » – « J’ai d’abord ri de moi, répondit-il, ce qui m’a beaucoup aidé à faire rire les autres. ». // Passionné par le comique, Michel Leeb s’est fait pour cet ouvrage prêcheur de perles dans l’océan de « l’humour français ». Il en a montré la permanence, dans les onze chapitres de ce livre où, sauf exception, les Anciens et les Modernes se côtoient sans souci chronologique. C’est à l’esprit qu’est allée toute l’attention de Michel Leeb: mots d’auteurs, réparties cinglantes, boutades ironiques, brassés dans l’épaisseur du langage et servis par des surdoués avec la promptitude de l’éclair.
Les ronds dans l’eau
Un truand paranoïaque en cavale depuis quarante ans. Un serveur dépressif qui voit son ancien amour se trémousser dans un jeu de télé-réalité. Quel est le rapport entre ces deux hommes ? A priori, il n’en existe aucun. Aucun lien entre ces deux êtres que tout ou presque oppose et qui ne se connaissent pas. Sauf peut-être une lueur dans le regard d’un vieil homme ou l’obsession d’une journaliste à réunir les pièces d’un vieux puzzle. Sauf peut-être les ronds dans l’eau. Car certains actes ont des répercussions inattendues, même longtemps après.
Crime passionnel
La récente remise au jour du Destin de Mr Crump (phébus, 1996) qui avait tant fasciné Freud et Thomas Mann a ramené en pleine lumière l’oeuvre de Ludwig Lewisohn, premier en date des grands romanciers juifs d’Outre-Atlantique – et (avant Nabokov) le dénonciateur le plus radical peut-être de la bonne pensée américaine… et de la bonne pensée tout court. Crime passionnel (1930), qui eut en son temps un succès considérable (Antonin Artaud et Bernard Steele le traduisent dès 1932) est sans doute son roman le plus ambitieux : un texte dont la modernité en tout cas, un large demi-siècle avant passé, laisse sans voix. Pour la première fois en effet, le Sexe majuscule figure comme le grand fauteur de trouble – c’est-à-dire de vérité -, dans un monde où faux libertins et vrais puritains sont renvoyés dos à dos à leurs médiocres désirs : désirs aimantés non par la chair mais par le goût secret du pouvoir. La rage qui habite ce livre est celle que l’on sent déjà à l’oeuvre dans Mr Crump : l’enfer est sur terre, et d’abord derrière les façades proprettes de la respectabilité des familles, de la bonne conscience, de l’amour même…
Bouche cousue
Pour la première fois, je désire un enfant. Je fais ce livre pour toi, l’enfant qui viendra un jour, pour que tu échappes aux mots qui ont tissé ma muselière. Il y a des gens, que nous ne connaissons pas, et qui saccagent mes souvenirs. Je dois maintenant les reconstituer pour t’offrir un passé différent des livres d’histoire et des piles de journaux. Pendant cinquante-huit ans, il n’était pas mon père. Tu trouveras ces cinquante-huit ans autre part. Tu comprendras qu’ils ne m’appartiennent pas. Qu’ils me font concurrence. Longtemps, j’ai même ignoré l’orthographe exacte de son nom. Comme tout le monde, j’hésitais entre un R ou deux. J’en avais honte, aussi ne pouvais-je demander à ma mère, encore moins à mon père, comment écrire M-i-t-t-e-r-r-a-n-d. Il ne m’a pas tout raconté. Mais il ne faut pas croire ce que disent les autres. Les autres parlent toujours d’eux. Mon témoignage à moi est vivant. Et vivant restera ainsi ton grand-père.
5 janvier 1853, à Liverpool : Charles Ambroise Desteyrac, jeune polytechnicien, diplômé de l’École des ponts et chaussées, a rendez-vous avec l’homme de confiance de Simon Leonard Cornfield, lord richissime dont la famille est propriétaire, depuis 1667, d’une île des Bahamas. L’ingénieur est chargé de construire un pont assez solide pour résister aux ouragans. L’exil tropical et la quête de l’aventure offriront au jeune républicain qui refuse de servir Napoléon III, découverte de la navigation hauturière, révélation d’une civilisation ignorée, à la fois primitive et raffinée, rencontre de l’amour. Le lord des Bahamas et sa sœur Fish Lady, Edward Carver, ancien major de l’armée des Indes, Malcolm Murray, jeune architecte, viveur et désabusé, Mark Tilloy, séduisant officier de marine, lady Ottilia, Anglaise délurée, ardente féministe, et Ounca Lou, la belle métisse, vont bientôt constituer son cercle familier au sein d’une société insulaire, riche en drames, en passions et en intrigues.
Y a-t-il 2 églises ? Et qu’est-ce qu’au juste qui les sépare ? La rupture porte-t-elle sur le fond ou sur la forme ? S’agit-il de soutanes ou bien de dogmes et de morale ? Des évêques onanistes et avorteurs auraient-ils trahi l’Évangile ? L’auteur organise sagement, méthodiquement, scrupuleusement sa réponse autour de documents capitaux : cités ou ressuscités, ils bouleversent les certitudes paresseuses, font sursauter les consciences tranquilles, violentent les âmes assoupies, dans une lumière originale de piété et d’insolence qui ne laisse indifférent ni croyant ni mécréant.
La place
Il n’est jamais entré dans un musée, il ne lisait que Paris-Normandie et se servait toujours de son Opinel pour manger. Ouvrier devenu petit commerçant, il espérait que sa fille, grâce aux études, serait mieux que lui. Cette fille, Annie Ernaux, refuse l’oubli des origines. Elle retrace la vie et la mort de celui qui avait conquis se petite « place au soleil ». Et dévoile aussi la distance, douloureuse, survenue entre elle, étudiante, et ce père aimé qui lui disait : « Les livres, la musique, c’es bon pour toi. Moi, je n’en ai pas besoin pour vivre. »
Ce récit dépouillé possède une dimension universelle.
Dans l’angle mort
Laurel se promène à vélo sur un sentier du Vermont quand elle est agressée par deux individus. Depuis cet épisode tragique, plusieurs années ont passé et Laurel fait de son mieux pour oublier. Sa bicyclette, elle, est définitivement remisée au garage. Aujourd’hui, l’ambiance est maussade. Bobbie, l’un des pensionnaires du foyer pour sans-abri dans lequel elle travaille, est mort. Le vieux Bobbie avec ses histoires rocambolesques. A l’écouter, il aurait été photographe et aurait frayé avec le beau monde… Et contre toute attente, Laurel découvre des clichés de célébrités des années 1960 dans ses affaires. Force est de constater qu’il disait vrai. Avant l’exclusion, Bobbie a connu la grande vie. Alors comment a-t-il atterri dans ce refuge ? Intriguée, la jeune femme se passionne pour l’existence de cet ex-dandy. En scrutant ses photos, elle remarque une série représentant un sentier du Vermont et une jeune fille à vélo, qui lui ressemble étrange-ment. A fouiller la vie de Bobbie, Laurel semble sur le point de découvrir une tout autre vérité…
Les copains d’abord
Ce livre raconte la vie et les histoires de 5 ou 6 copains. Ils ont 20 ans au début du roman, 40 à la dernière page. C’est-à-dire le lendemain. Sur un thème aussi grave, l’auteur a l’élégance de nous faire éclater de rire à chaque page (ou presque).
Les Éternelles
Cinq femmes : quatre amantes et la mère du narrateur, sont les héroïnes de ce roman. « Il y a des femmes que l’on rencontre pour une seule nuit, certaines pour quelques mois, quelques années, d’autres encore que l’on côtoie une vie entière : elles ont toutes ce point commun de n’être pas oubliées. Elles reposent dans un coin de nos mémoires comme de précieux bijoux que l’on aurait portés et qui ne se seraient jamais altérés. Ce sont elles les Éternelles. »
J’étais derrière toi
C’est dans la trentaine que la vie m’a sauté à la figure. J’ai alors cessé de me prendre pour le roi du monde et je suis devenu un adulte comme les autres, qui fait ce qu’il peut avec ce qu’il est. J’ai attendu la trentaine pour ne plus avoir à me demander à quoi cela pouvait bien ressembler, la souffrance et le souci, la trentaine pour me mettre, comme tout le monde, à la recherche du bonheur. Qu’est-ce qui s’est passé? Je n’ai pas connu la guerre, ni la perte d’un proche, ni de maladie grave, rien. Rien qu’une banale histoire de séparation et de rencontre.
Initiation à la pratique du pendule
Voilà le livre sur la radiesthésie que tout le monde attendait. Il permet à ceux qui viennent d’acheter leur premier pendule de débuter correctement la pratique de la radiesthésie. Mais il donne aussi aux radiesthésistes confirmés un cadre pédagogique leu
Qui êtes-vous John Green ?
Solene Desmarais est une jeune française installée à Londres où elle cherche un travail de traductrice. Elle est hébergée par son amie Juliette qui est comédienne. Celle-ci répète une pièce de théâtre écrite par un illustre écrivain John Green mais que personne n’a jamais vu. Il est aussi le romancier préféré de Solène qui pense que la pièce que répète son amie est mal traduite en français. Elle le dit à un inconnu rencontré par hasard au théâtre. Celui-ci, troublé, lui propose un travail et veut connaître sa version de la pièce. Leur relation s’installe peu à peu mais elle ne le sait pas encore qu’il est John Green et il l’utilise. Leur amour naissant s’en remettra-t-il ?
L’Homme à la bauta
Dans le tumulte du carnaval, un homme est assassiné au cœur du ghetto, le vieux quartier juif de Venise. Il porte sur sa blessure un parchemin datant du Moyen Age. Vengeance ? Acte d’un fantôme du XVIe siècle tout droit sorti de sa tombe pour se venger d’un franciscain que l’on dit antisémite ? Tandis que l’on évoque la présence inquiétante d’un individu vêtu d’une cape noire, coiffé d’un tricorne et masqué d’une bauta, la police italienne se hâte de mettre en sommeil le dossier et la police française piétine. Un seul homme peut démêler les fils de cette sombre affaire : le Rabbin Fix. Son arme : le Talmud.
Christian Bernadac, né le 1er août 1937 à Tarascon (aujourd’hui Tarascon-sur-Ariège) et mort le 12 décembre 2003 à Compiègne1, est un journaliste et écrivain français. Ses ouvrages sur la déportation ont connu un succès public considérable dans les années 1960-1970.
LES SORCIERS DU CIEL – Dans les camps de concentration, les S.S. les appelaient « Sorciers du Ciel », ou « Chiens du Ciel », ou « Clowns du Ciel ». Ils étaient prêtres, religieux, pasteurs. De Mauthausen à Buchenwald, d’Oranienburg à Auschwitz, dans chaque kommando de travail ou d’extermination, ils ont subi le sort commun. Sur les sept mille « Sorciers du Ciel » déportés, cinq mille ont disparu dans les fours crématoires et les charniers. Les survivants, pour la plupart, devront leur salut à une intervention du Vatican qui permettra, dans le dernier trimestre de 1944, le rassemblement des ecclésiastiques à Dachau, Mais si Dieu était « toléré » dans un block de Dachau, il était « interdit » partout ailleurs sur le « territoire pénitentiaire » du Nouvel Empire.
LE TRAIN DE LA MORT – Témoignage d’un lecteur : « » » Difficile pour un tel ouvrage de déterminer les étoiles ; il s’agit ici de témoignages vrais,autobiographiques et biographiques. C’est l’histoire du train de la honte, du train qui a vu toutes les atrocités qui ont découlées de la chaleur, de la soif, de la déshydratation, de la suffocation, de la peur, de la haine,du délire, de la folie passagère, de la violence, du sang, de l’urine, de la merde … de la mort et de la décomposition des corps. Comment des hommes ont-ils pu survivre dans de telles conditions? Une fois enfermé dans les wagons, c’est l’humiliation et la sauvagerie à l’état brut. Pourquoi a-t-il fallu de telles conditions de mort? « » »
Electre
Agamemnon, le Roi des Rois, a sacrifié sa fille aux dieux. Son épouse, Clytemnestre, l’assassine à son retour de la guerre de Troie, aidée de son amant, Égisthe. Oreste, le fils unique, est banni. Reste Électre, la seconde fille. «Elle ne fait rien. Elle ne dit rien. Mais elle est là. Aussi Égisthe veut-il la marier pour détourner sur « la famille des Théocathoclès tout ce qui risque de jeter quelque jour un lustre fâcheux sur la famille des Atrides.» Mais Oreste revient et désormais Électre n’est plus que haine, assoiffée de justice et de vengeance au mépris de la menace qui pèse sur le royaume des siens. Sur ce grand mythe de l’Antiquité, Jean Giraudoux a écrit sans doute sa meilleure pièce. Électre possède une grande force tragique sans jamais perdre cet esprit étincelant, cet humour qui ont fait de jean Giraudoux l’un des plus grands écrivains du XXè siècle.
Winter
Winter est le récit de l’installation de Rick Bass et de sa femme dans un coin reculé du Montana en plein hiver. Pas d’électricité, pas de téléphone, juste un saloon à une demi-heure de route. Mais une vallée comme au début du monde, une nature splendide et cruelle. Par moins trente-neuf degrés, le rêve se fait parfois souffrance. Dans une prose lumineuse, le défenseur de l’environnement Rick Bass redécouvre, au terme d’un progressif dépouillement, l’essentiel.
Le Vol des aigles
Américain casse-cou, Jack Kelso, engagé en 1916 dans l’aviation militaire britannique, a épousé son infirmière, la baronne Elsa von Halder, une jeune Allemande désargentée. Ils ont eu Max et Harry, des jumeaux. Mais Jack se tue lorsqu’ils ont douze ans. Elsa repart en Allemagne avec Max, vivre dans son château grâce au soutien financier du grand-père Abe, qui garde Harry près de lui, à Boston. Durant des vacances où les deux frères se retrouvent aux États-Unis, Abe leur offre des cours de pilotage. Un briscard de la Grande Guerre leur enseigne les ficelles du métier, et les adolescents, à l’image de leur père disparu, deviennent pilotes d’élite. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate en Europe, Max, rentré en Allemagne, ne tarde pas à faire parler de lui. Surnommé « le baron noir », il est de tous les combats aériens et grimpe vite en grade dans la Luftwaffe. Harry, engagé dans la RAF, a un parcours similaire. Un jour, les deux frères vont se retrouver face à face, piégés par une monstrueuse machination de Himmler. De leur attitude va dépendre le cours de la guerre et l’avenir du monde !