Cette enquête de deux journalistes sportifs apporte des éléments qui jettent la suspicion sur la carrière du cycliste américain Lance Armstrong et qui tendent à démontrer que le champion se serait dopé.
Fanny (de la trilogie marseillaise)
Depuis le départ de Marius, César est de plus en plus coléreux et ses amis en font les frais. Lorsque Fanny apprend qu’elle attend un enfant de Marius, le déshonneur la guette… Deux ans après Marius, Pagnol reprend dans Fanny (1931) ses personnages où il les a laissés. Les spectateurs du Théâtre de Paris retrouvent avec enthousiasme Fanny, César, Panisse, Escartefigue, monsieur Brun, Honorine. Orane Demazis et Charpin sont au rendez-vous… mais pas Raimu. Fâché avec le directeur de la salle, il est remplacé par Harry Baur. En 1932, Marc Allégret tourne Fanny, et Raimu reprend le rôle que Pagnol a écrit pour lui. Le succès du film Fanny est aussi grand que celui de Marius. Des années trente aux années soixante, plusieurs remakes en sont réalisés. Wallace Beery, Emil Janings, Charles Boyer ont interprété César. Maurice Chevalier, lui, a été, en 1961, un Panisse hollywoodien. » Cet enfant, quand il est né, il pesait quatre kilos… Ceux-là, c’est sa mère qui les a faits. Maintenant, il arrive à sept… Ces trois kilos de plus, c’est trois kilos d’amour. «
Le jour où mon père s’est tu
« Je suis la fille de Robert Linhart, fondateur du mouvement prochinois en France et auteur de L’Etabli. Mon père est une des figures les plus marquantes des années 1968. Malheureusement, il en est aussi l’une des figures les plus marquées. En chemin pour retrouver les anciens compagnons de mon père, j’ai découvert leurs enfants. À travers leurs souvenirs, c’est ma propre enfance qui a ressurgi : tout le monde n’a pas eu la chance d’avoir des parents révolutionnaires… »
Vera
Au retour de Rome, quand j’ai aperçu la silhouette d’Augusto dans l’immense hall de la gare Victoria où il était venu m’accueillir, j’ai eu honte. Le train nous avait ramenés. Je ne peux le dire qu’ainsi. Au sens propre. Ce n’était plus nous qui nous emportions. Qui nous lancions vers l’avant comme à l’aller, les cheveux au vent, penchés par la fenêtre, la poussière me battant le visage, venue, on aurait dit, du sol de l’Éden. Le train nous ramenait. Tels des corps que l’on détachait de la terre offerte. On nous reconduisait dans le pays où nous vivions. Mais c’était quoi la vie ? Et c’était où ? Londres, 1930 : Vera vit à Little Italy avec ses parents, Ada et Augusto, immigrés italiens. Rapidement la jeune fille se laisse enrôler dans une organisation à la gloire de Mussolini. Elle croit naïvement que l’idéologie fasciste lui forgera une identité. Mais l’arrivée de la guerre chamboule ses espérances. Écartelée entre sa langue maternelle et celle de son pays d’adoption, Vera se laissera emporter par d’autres dérives. Puis elle croira enfin venu le temps de construire le récit de sa vie et de l’Histoire. De trouver sa vérité, elle dont le prénom signifie « vraie », et de la transmettre.
Une fessée pour Watson
A force de sauts et de piétinements, les élèves du cours de danse lesbien ont causé des dommages au plafond de Kinky, mais la directrice, Winnie Katz, décline toute responsabilité. Et pour trouver un plâtrier à New York de nos jours, autant s’adresser à la mafia. Face à cette crise qui menace son équilibre, Kinky ourdit sa vengeance. Il convoque sa fidèle bande de potes et les charge de démasquer l’ignoble auteur d’une lettre de menaces reçue par Winnie (il omet de préciser qu’il l’a écrite de sa main). Il se dit, non sans perversité, que les irréguliers du village menant l’enquête vont à coup sûr pourrir la vie de Winnie Katz. Là où la plaisanterie (douteuse, certes) se corse, c’est qu’une nuit, Winnie est bel et bien victime d’une agression. De toutes les aventures du » Kinkster « , celle-ci est sans doute la plus loufoque, ayant choisi de marcher sur la corde raide de l’humour (plutôt que de se pendre avec), Kinky Friedman ne cesse de nous divertir avec des autofictions brillantes qui doivent plus à Groucho Marx qu’à Dashiell Hammett.
Affaire Elf, affaire d’Etat
L’affaire Elf est devenue une affaire d’État. Et une affaire d’État n’est jamais l’affaire d’un seul homme. Or, depuis le début de l’instruction, seul Loïk Le Floch-Prigent semble en être la victime expiatoire. Muré dans un silence qu’il jugeait nécessaire depuis sa mise en examen et ses six mois de détention provisoire, espérant que la justice ferait son travail d’investigation et qu’il ne serait plus le coupable désigné d’avance d’un système mis en place sous le général de Gaulle, Loïk Le Floch-Prigent s’est décidé à livrer ici – aux lecteurs, à la presse et à la justice – quelques vérités négligemment oubliées. L’auteur sait qu’avec ses révélations il prend des risques et met sa vie en danger. Mais il est décidé à ne pas emporter la vérité dans sa tombe.
Signé en 1598 par Henri IV, l’édit de Nantes est paradoxalement plus connu pour sa révocation, un siècle plus tard. Exalté depuis comme un chef-d’oeuvre de tolérance, par opposition à l’intolérance de Louis XIV et de ses dragons, il a acquis une valeur symbolique qui excède largement sa portée réelle. Pierre Joxe lui restitue son véritable sens : compromis nécessaire à l’ordre public, il fut surtout utile à l’enracinement de la monarchie absolue. Mais retracer cette histoire fournit aussi à l’auteur l’occasion d’une réflexion plus large sur l’organisation du pluralisme religieux dans la société française. Dans un dernier chapitre inédit, il revient longuement sur les problèmes de l’organisation du culte musulman, depuis le Corif (Conseil de réflexion sur l’islam en France) dont il prit l’initiative, jusqu’à l’instauration du Conseil français du culte musulman, parachevée par Nicolas Sarkozy. A la lumière de ces débats, l’édit de Nantes prend alors un relief particulier, en devenant le symbole du respect du pluralisme religieux inhérent à l’idée de laïcité.
Carla Bruni-Sarkozy
2 février 2008. Moins de trois mois après leur rencontre, Caria Bruni et Nicolas Sarkozy se marient en toute discrétion dans un salon de l’Elysée. Une poignée d’invités triés sur le volet assiste à la cérémonie éclair, gardée secrète jusqu’à l’ultime minute. Il faut dire que, depuis l’officialisation de leur liaison, la presse et l’opinion ne cessent de gloser. D’abord cette première sortie à Disney, puis l’escapade à Pétra du président » blingbling » et de la chanteuse, dont le passé de croqueuse d’hommes refait surface… Issue de la haute bourgeoisie italienne, ex-top model, artiste engagée, Caria Bruni-Sarkozy entend imposer son style au côté du chef de l’Etat. Riche en révélations, anecdotes insolites et témoignages – dont les confidences de la First Lady elle-même -, cette enquête éclaire d’un jour nouveau la personnalité de la première dame de France.
Bescherelle Les verbes portugais et brésiliens comporte : Une grammaire du verbe actualisée ; 80 tableaux de conjugaison ; un index de 12 000 verbes.
Au dernier vivant
3 heures du matin. Le lieutenant Peter Decker est appelé au ranch du milliardaire Guy Kaffey. Une épouvantable scène de crime l’y attend : Kaffey, son épouse et trois de leurs employés ont été tués par balle. Le magnat de l’immobilier s’était taillé une réputation de philantrope en engageant d’anciens délinquants pour les aider à se réinsérer. A-t-il été victime de son entourage ? Pour découvrir la vérité, Decker va devoir s’immerger dans un Los Angeles très éloigné des clichés de Hollywood. Jusqu’à ce que sa femme, jurée dans un procès, se retrouve par hasard au coeur de son enquête… et sur le chemin des tueurs.
Clandestin
« Elle devait avoir hâte de rentrer, et pourtant, elle avait bien voulu l’aider, lui l’inconnu, qui n’avait pas de toit. Lui le nomade, qui était de passage, le migrant comme ils disent. » Le nouveau roman d’Éliette Abécassis joue un drame en lieu clos – un quai de gare – et respecte l’unité de temps tragique d’une nuit pour que deux êtres, a priori aussi différents qu’incompatibles – lui l’immigré clandestin, elle la chef de mission auprès du préfet – se reconnaissent jumeaux dans la course amoureuse. Clandestin est un roman sans prétention, c’est-à-dire que c’est un roman réussi car il se lit avec naturel, sans difficulté, sans que l’on cherche à vouloir reconnaître de prime abord ce qu’a voulu dire l’auteur. La rencontre des personnages se fait dans une tension charnelle palpable et le destin les mène au-delà des conventions à lutter ensemble contre un système emprisonnant.
Le somnambule
Adolescent, Leo Nader était en proie à de terribles crises de somnambulisme. Si intenses, qu’on l’avait contraint à suivre un traitement psychiatrique auprès d’un spécialiste, le Dr Volwarth.
Bien des années plus tard, Leo se croit guéri. Mais, un matin, il découvre que sa femme Nathalie a été blessée pendant la nuit et qu’elle s’apprête à le quitter. Quand il essaie de la rattraper, elle s’enfuit avant de mystérieusement disparaître. Perturbé, Leo, qui se croit coupable sans en avoir conservé le moindre souvenir, décide de retourner voir le Dr Volwarth. Celui-ci lui conseille de s’équiper d’une petite caméra pour enregistrer ses déplacements nocturnes. Ce qu’il va découvrir ira bien au-delà de tout ce qu’il pouvait imaginer…
Céleste
Au printemps 1832 alors que Paris est en proie à une épidémie de choléra, Céleste, l’une des nièces du peintre Paul Huet, rencontre chez son oncle un médecin : Lodran. C’est le coup de foudre. Pourtant ni l’un ni l’autre ne peuvent s‘avouer leurs sentiments, par pudeur mais surtout parce que tout les sépare. Fils d’esclave haïtien, Lodran a la peau noire. Dans sa vie quotidienne à l’Hôtel Dieu, les prostitués ne font certes pas de difficultés pour qu’il les soigne, mais il n’en va pas de même pour les bourgeois. Venu trop tard au chevet d’un notaire, il se voit ainsi accusé d’empoisonnement par la veuve et doit s’exiler. Si Martine Le Coz privilégie ici l’analyse des sentiments amoureux, son personnage de Lodran lui permet de revenir sur le statut des immigrés noirs dans la société française de la Monarchie de Juillet, thème qu’elle a traité dans son précédent livre, Le nègre et la Méduse…
Ma cerisaie
Lioubov, Ania, Militza, Marina : quatre femmes dont l’origine s’enracine dans l’univers de Tchekhov, celui de cette Cerisaie idyllique que ses habitants doivent abandonner. Qu’advient-il d’eux ensuite ? C’est ce que nous conte ici la romancière en s’inspirant de ses propres souvenirs de famille. Le père de Militza, Trofimov, un révolutionnaire, a été tué en 1905. Ania et sa fille affrontent et traversent les épreuves de la guerre et de la Révolution avant de fuir une Russie dévastée où grandit l’étoile de Staline. Bien plus tard, à Paris, Marina, la fille de Militza, connaîtra son grand succès d’actrice dans le drame de Tchekhov. De Saint-Pétersbourg à la banlieue parisienne, de la fin des Romanov à la déstalinisation, un siècle d’histoire russe, grandiose et dramatique, sert de toile de fond au récit de ces existences aventureuses et passionnées.
Le scaphandre et le papillon
Quatre adolescentes en quête d’amour s’échangent des messages sur leurs désirs et leur impatience. Entre rêves sentimentaux et pression sociale, les jeunes filles aspirent à devenir des femmes. Jusqu’au jour où le drame a lieu… Comment éviter les désastres affectifs que les parents affichent au quotidien ? Enfants hier encore, quatre adolescentes sont liées par un pacte d’amitié éternelle. Elles ont seize ans et sont avides de découvrir le grand amour. Chacune tient un journal dans lequel elle livre son impatience, ses désirs, ses conquêtes, ses rêves. Au lycée, on s’apprête à jouer Roméo et Juliette, tandis qu’un drame, aussi imprévisible et fatal que le dénouement de la pièce, se prépare. « Si tu ne m’aimes plus, c’est que tu ne m’as jamais aimé. »
Un secret
Souvent les enfants s’inventent une famille, une autre origine, d’autres parents. Le narrateur de ce livre, lui, s’est inventé un frère. Un frère aîné, plus beau, plus fort, qu’il évoque devant les copains de vacances, les étrangers, ceux qui ne vérifieront pas… Et puis un jour, il découvre la vérité, impressionnante, terrifiante presque. Et c’est alors toute une histoire familiale, lourde, complexe, qu’il lui incombe de reconstituer. Une histoire tragique qui le ramène aux temps de l’Holocauste, et des millions de disparus sur qui s’est abattue une chape de silence.
Hiver 1941. Une petite troupe de bagnards s’évade d’un camp russe situé tout près du Cercle polaire. Ils ne connaissent pas grand-chose à la géographie. Ils songent « simplement » à gagner à pied l’Inde anglaise : le soleil, pensent-ils, leur indiquera au moins la direction du sud. Aucun d’eux n’est capable, sur les milliers de kilomètres qu’il leur faut parcourir – ils y mettront deux ans -, de situer le désert de Gobi… que plusieurs réussiront pourtant à franchir sans provision d’eau. L’innocence, parfois, est la meilleure alliée du courage…
Pampa
Au bout du monde, en Argentine, une plaine immense, la Pampa! Quand il s’en échappe enfin, en 1859, après trois ans d’une captivité implacable chez les Indiens, le Français Guinnard ignore que de ses amours avec une jeune Indienne va naître un gamin au destin étonnant. Un western argentin plein de bruit et de fureur…
Les saisons d’Hossegor
Les années 1910 à Hossegor, une bonne société de gens de lettres s'installe autour du lac. Invité par Rosny Jeune, Paul Claudel est embarqué pour une promenade sur le courant d'Huchet jusqu'à l'océan. Là, il fait une découverte et c'est une sorte de révélation ! Onze nouvelles qui ont pour cadre Hossegor. Onze nouvelles légères, graves, dramatiques, drôles. Onze moments, onze climats différents. Onze histoires serrées comme autant de cafés. À déguster à petites gorgées pour en savourer tous les goûts et tous les parfums.
Simple vengeance
L'histoire très mouvementée de trois jeunes femmes trahies par leurs maris, profondément blessées mais bien déterminées à avoir le dernier mot. Lorsque le soir de leur premier anniversaire de mariage, Reid, play-boy aussi séduisant que désinvolte, lui avoue ses incartades, Angela tombe de haut. Partie se réfugier dans la paisible banlieue new-yorkaise où vivent ses parents, elle met son talent d'avocat au service d'une association dédiée à la cause des femmes. Là, elle rencontre Jada, une jeune mère afro-américaine acculée au désespoir par les manigances de Clinton, mari infidèle et chômeur professionnel, et son amie Michelle, qui vient de découvrir que son bonheur conjugal et familial reposait sur un odieux mensonge. Auprès d'elles, Angela trouve des âmes sœurs avec qui partager sa douleur, sa révolte, et l'espoir, peut-être, d'un nouveau départ. Mais comment passer outre au ressentiment quand, dans le clan des maris, on multiplie sans vergogne coups bas et marchés de dupes ? Puisqu'il faut bien se défendre, les trois jeunes femmes, solidaires pour le meilleur et pour le pire, imaginent, entre rires et larmes, une vengeance sur mesure pour chacun des traîtres…
L’ennemie de l’ombre
Lorsqu’elle s’installe à Maplecreek, dans l’Ohio, l’ex officier de police Kat Lindley n’aspire qu’à oublier son ancienne carrière, brisée net par des blessures dues à l’agression d’un forcené un an plus tôt. Dès son arrivée, pourtant, le chef de la police locale lui propose une mission délicate : infiltrer une communauté amish victime d’agressions de plus en plus violentes, et tirer parti de ce poste d’observation privilégié pour démasquer les auteurs de ces crimes. Comment refuser, quand de jeunes enfants sont injustement pris pour cibles ?
Marie Antoinette
(Reliure toile ornée de l’éditeur) – Destin tragique de la reine Marie-Antoinette sous la plume d’un grand historien, spécialiste des grands personnages. Plus qu’une biographie, c’est l’ Histoire véridique, grâce à des documents inédits provenant des archives nationales. Constamment rééditée, la Marie-Antoinette d’André Castelot est non seulement le plus grand de ses innombrables succès, mais reste sans doute le best-seller des biographies, toutes époques et tous personnages confondus.Près d’un million d’exemplaires vendus en librairie, auxquels s’ajoute le succès stupéfiant de sa traduction américaine (450 000 exemplaires). On s’accorde pour estimer, malgré le temps qui passe et les nombreuses biographies parues depuis, que celle de Castelot » n’a pas pris une ride « .
Poster – Mickey Mouse (fond blanc)
Comptez jusqu’à 72h maximum (hors week-end)
Les dimensions peuvent varier légèrement après impression
Le conglomérat
Grégoire Bataille est un jeune loup de la finance issu d’une modeste famille de paysans creusois. Formé à l’école britannique des fusions et des OPA, il décide de revenir en France pour se rapprocher de ses racines et tenter de percer l’univers de l’industrie agroalimentaire. Analyste de haut vol, il va croiser le chemin de don Melchiorre, un vieux magnat italien du lait dont l’ambition est de construire un groupe mondial capable de nourrir la planète entière. Séduit par cette mégalomanie et surtout par Ornella, la fille du patriarche lombard, Grégoire Bataille va servir à corps perdu les ambitions de don Melchiorre. Mais dans cet univers où la finance et l’industrie inventent leurs propres règles pour échapper au contrôle des États, le jeune homme sera témoin et acteur involontaire d’une vaste machination dévoilant les abîmes de l’âme humaine quand celle-ci se mesure à la volonté de puissance. Un véritable thriller économique sur fond de biotechnologie et de valeurs séculaires propres à la paysannerie européenne. Un grand roman d’aventure où l’amour se brise à l’épreuve du pouvoir occulte de l’argent.
Icône de la chanson française, Françoise Hardy livre ses Mémoires. « Elle a l’expression immobile des gens qui ont beaucoup voyagé, sans croire au changement, et beaucoup aimé, sans renoncer à leur solitude. Elle sourit au ralenti comme dans un rêve et ce sourire ajoute on ne sait quelle mélancolie à ce visage lointain, trop précis pour le brouillard, mais trop fragile pour le soleil », a écrit de Françoise Hardy, dès ses débuts, le grand poète surréaliste Georges Henein. Quarante-cinq ans de carrière rendent justice au don visionnaire du poète. Voix aérienne, silhouette élancée, d une beauté entière, Françoise Hardy a marqué plusieurs générations, depuis son premier succès, à l’âge de dix-huit ans, pour « Tous les garçons et les filles », un disque sorti en 1962. Chanteurs, compositeurs, metteurs en scène, dessinateurs, couturiers, écrivains, tous ont été inspirés par sa présence singulière…
Les Adieux à la reine
Nous sommes à Vienne, en 1810, dans une ville humiliée et ruinée par la victoire de Napoléon. Une femme, Agathe-Sidonie Laborde, ancienne lectrice de Marie-Antoinette, se souvient de Versailles et, plus précisément (parce que c’est pour elle une hantise), des 14, 15 et 16 juillet 1789, jours d’effondrement durant lesquels, Louis XVI ayant cédé sur tout, les intimes de la famille royale et une grande partie de la Cour se dispersent. Agathe elle-même s’est enfuie alors, dans la nuit du 16, avec la famille de Polignac.
Le sportif peut-il être en forme au lit et dans le stade ? Quelles sont les conséquences de la vie privée sur la performance sportive (et inversement) ? Peut-on mener de front vie sensuelle et carrière sportive ou bien faut-il mettre entre parenthèses sa libido le temps de récolter quelques médailles ? Depuis des décennies, ces questions délicates obsèdent les vestiaires et restent sans réponses ; il est grand temps de briser la loi du silence qui prévaut en ce domaine. Et ce d’autant plus que – on le devine ici au travers de nombreux témoignages d’athlètes, d’entraîneurs et de médecins du sport – le sexe tient une place prépondérante dans la vie du sportif et influe de façon déterminante sur ses résultats. Si les dirigeants, les entraîneurs, maîtrisent presque parfaitement tous les paramètres de la compétition, l’activité sexuelle du sportif continue d’être abordée par les responsables fédéraux avec un empirisme plus ou moins heureux. Malgré l’évolution des mœurs, l’attitude du monde sportif concernant » la sexualité athlétique » reste indécise et maladroite. En explorant, un par un, tous les pans de la sexualité du monde sportif, Tristan Alric lève d’abord avec brio un coin du voile qui recouvre encore trop souvent la vie sensuelle des champions du stade. Mais en abordant aussi les questions pratiques (quel sport pour la sportive enceinte ? quelle sexualité pour le sportif blessé ? etc.), il apporte des éléments d’information et de réflexion utiles aux sportifs soucieux d’harmoniser vie sensuelle et pratique sportive au plus haut niveau.
Raspoutine
Né au déclin du siècle dernier, dans un obscur village de Sibérie, Grégoire Raspoutine apparaît, dans sa jeunesse, comme un moujik à demi illettré, porté sur la boisson et sur les femmes, mais également attiré par les secrets de la religion. / Doué d’un magnétisme incontestable, il commence par fasciner et séduire des paysannes, puis, poussant son avantage, il s’attaque aux vénérables représentants de l’Église orthodoxe qui découvrent en lui un vivant exemple de la simple et saine sagesse populaire et l’aident à s’introduire dans la meilleure société de Saint-Pétersbourg. / En peu de temps, Raspoutine rassemble autour de lui une cour d’adoratrices. A la fois inspiré et dépravé, il est même admis dans l’intimité de la famille impériale. La tsarine, qui est une névrosée, et dont le jeune fils est atteint d’hémophilie, ne doute bientôt plus que les prières du » saint homme » soient seules capables de sauver l’héritier du trône et, avec lui, toute la nation. / Ce qui pourrait n’être qu’un scandale limité aux abords du palais devient vite une menace pour l’ensemble du pays. Quand éclate la guerre, en 1914, la haine du » moujik imposteur » rassemble autour du couple impérial tous ceux qui craignent de voir un charlatan diriger en sous-main le destin de la patrie. / De complot en complot, l’atroce assassinat de Raspoutine précipite la chute de l’Empire. Rarement un homme parti de si bas est monté si haut, rarement un tel dévoiement de la foi a engendré de si larges remous politiques, rarement le mystère de l’âme russe, avec ses excès et ses contradictions, s’est trouvé si profondément incarné dans un individu. / Raspoutine détiendrait-il une des clefs les plus sûres pour comprendre la Russie ?
Kim
Les foules de l’Inde victorienne, ses gares, ses trains surpeuplés, ses routes poussiéreuses… Le racisme, la ségrégation, le colonialisme brutal d’un Empire au faîte de sa puissance… Voix, langues, castes et religions mêlées comme dans une rumeur d’océan… Kipling, à 35 ans, se replonge dans ses souvenirs d’enfance, avec tendresse et nostalgie. Pas à pas il suit la quête initiatique du jeune Kim et de son guide, vieux lama dont la simplicité d’esprit confine à la sagesse absolue: quittant son monastère et ses neiges inviolées, il est parti à la recherche du fleuve qui lave de tout péché. Route longue et tortueuse parfois, entrecoupée de rencontres et d’embûches, dont Kim le protège: vif et malicieux, la langue toujours bien pendue, partout il se glisse, interroge, déjoue les pièges, et peu à peu se rapproche, lui aussi, de la vérité. Quelle vérité ? Celle de Bouddha peut-être, ou bien celle de son coeur, qui bat au rythme d’une Inde majestueuse, fascinante et profondément humaine.
La gloire aux maudits
Paris 1955. Fille d’un collaborateur exécuté sous ses yeux à la Libération, Gabrielle Valoria doit écrire la première biographie de Sidonie Porel. Mais qui est vraiment Sidonie Porel ? La plus célèbre romancière de son époque ou une imposture littéraire ? Une grande amoureuse ou une manipulatrice ? En plongeant dans le passé de cette femme qu’elle craint et qu’elle admire, Gabrielle découvre un univers où grouillent les menteurs et les traîtres. Ecrivains, politiciens, journalistes, prostituées, grands patrons : tous cachent un secret mortel.
La fée carabine
Qui donc à Paris égorge les vieilles dames de Belleville et transforme les papys en junkies ? Tous les soupçons convergent vers Benjamin Malaussène, bouc émissaire de son état, dont la sympathique famille s’est enrichie de quelques membres. Les héros du précédent épisode, « Au bonheur des ogres, » sont là, avec quelques nouveaux venus: le doux inspecteur Pastor, la petite Verdun, l’inquiétant commissaire Coudrier, etc. Plus on est de fous… » On retrouve avec bonheur la petite tribu de papier, dont Daniel Pennac développe à plaisir les personnages. Les intrigues et les destins se croisent au fil d’un récit dont la trame policière offre prétexte à s’attarder sur l’atmosphère du quartier, à épingler les méchants, les sans scrupules, les pas humains, toujours sur le mode de l’humour léger.
La taupe
Petit et bedonnant, George Smiley est l’un des meilleurs agents du « Cirque, » le quartier général des services secrets britanniques. À la retraite depuis un an, il envisage de vendre son hôtel particulier londonien pour s’installer à la campagne. Son rêve prend fin lorsqu’il est discrètement conduit chez un membre du cabinet du Premier ministre. Il s’y retrouve en compagnie de Ricki Tarr, un agent récemment revenu de mission à Hong-Kong. Là-bas, il avait réussi à retrouver l’espionne russe Irina, mais celle-ci a été rapatriée d’urgence à Moscou. Toutefois, elle a réussi à lui confier un message capital : une taupe s’est infiltrée dans les rangs de la direction du « Cirque ». Smiley est secrètement chargé de démasquer le traître.
L’historienne et Drakula (Tomes 1 et 2)
Une traque palpitante à travers l’Europe et l’Histoire qui revisite, avec brio, la légende du Vampire des Carpates. Un tour de force littéraire. En 1972, dans une vieille maison d’Amsterdam, une adolescente explore la bibliothèque de son père et tombe par hasard sur un vieux livre relié de cuir d’où dépassent des feuillets jaunis. Toutes les pages de l’ouvrage sont vierges, à l’exception d’une affreuse gravure de dragon dont les ailes déployées semblent protéger une étrange inscription : « DRAKULYA. » Pour tromper sa solitude, la jeune fille a la curiosité de déplier l’un des feuillets. Il s’agit d’une lettre et elle s’ouvre ainsi : « Cher et infortuné successeur… » Son univers vient de basculer… Petit à petit, elle va en effet découvrir les secrets de jeunesse de son père ainsi que le destin mystérieux de sa mère, aujourd’hui disparue. Elle va surtout comprendre que tous deux sont liés à l’existence d’une puissance maléfique jaillie tout droit des profondeurs de l’Histoire. Deux générations d’historiens ont en effet déjà risqué leur réputation, leur équilibre mental et leur vie à tenter d’élucider la fin tragique et mystérieuse de Vlad III de Valachie, dit Vlad l’Empaleur ou encore Dracula. Ce que la jeune fille ignore encore, c’est qu’à son tour, et au prix d’une plongée aussi angoissante que vertigineuse dans le passé de ses parents, elle va devoir emprunter les traces de ses prédécesseurs et tenter de résoudre cette énigme maléfique. Dès lors, de villes en villes, de monastères en bibliothèques, de salles d’archives en cryptes abandonnées, la quête se transforme en traque, et lentement, une vérité se dégage de la légende, plus terrifiante encore. La source du mal aurait-t-elle traversé les âges ?
Passeport à l’Iranienne
Pour faire renouveler le passeport d’une femme, tout un peuple se mobilise. Et la vraie vie de Téhéran nous est soudain révélée, sous le regard aigu du rire : deux photographes spécialistes de portraits islamiques, un médecin légiste qui troque des organes, une maquerelle qui veut envoyer des filles à Dubaï, une grand-mère qui offre une poule vivante à un militaire implacable, un technicien qui cache une parabole TV dans une marmite d’offrandes religieuses… Il y a là toute une énumération qui a la fantaisie et la générosité désordonnée des bazars orientaux où le rituel du târof – qui consiste à d’abord refuser tout paiement – est infiniment plus vivant et précieux que la loi du talion, où Hâfez côtoie Balzac avec un même appétit de vivre. Voilà l’Iran surprenant que nous fait découvrir Nahal Tajadod avec espièglerie et humour, et surtout avec l’immense tendresse d’une femme qui aime passionnément son pays et refuse l’image qu’on offre de lui.
Dans les jardins du Malabar
1659. Le Zamorin, tout puissant souverain de Malabar, au sud-ouest de l’Inde sur la côte de Kerala, donne une grande fête connue sous le nom de Mamangam. Venu assister aux célébrations, Idris, marchand itinérant somalien, est fasciné par cette démonstration de puissance et de richesses. Et ranger dans ces contrées, il engendre lui-même avec son œil d’or, tout autant d’émerveillement et d’incrédulité. Par un étrange coup du sort, Idris fait alors la Connaissance de Kandavar, son fils né d’une mystérieuse nuit d’amour dans cette même contrée neuf ans plus tôt. Mais l’enfant n’a qu’une idée en tête : devenir un guerrier Chaver dont la destinée, fixée par la tradition ancestrale, est d’assassiner le Zamorin. Pour le sauver d’une mort certaine, Idris l’emmène avec lui dans un voyage qui les coduira à Ceylan, Toothukudi, jusqu’aux mines de diamants du royaume de Golconde…
L’accro du shopping à Manhattan
Becky Bloomwood, la terreur des distributeurs toujours aussi folle de fringues, ne s’est guère assagie question finances. Mais à quoi bon être enfin devenue la journaliste financière la plus populaire d’Angleterre si l’on n’en profite pas ? Heureusement, elle file le parfait amour avec le séduisant Luke, son fiancé. Même s’il travaille du matin au soir pour monter sa nouvelle agence de communication à… New York ! Le rêve pour toute accro du shopping qui se respecte ! Aux anges, Becky s’envole avec lui vers ce paradis de la consommation où elle se grise à l’envi de soldes, de marques et de boutiques. L’ivresse tourne à la gueule de bois quand Luke découvre, un beau matin, dans un tabloïd anglais, un cliché de Becky en pleine frénésie d’achats sur la Cinquième Avenue. Autant dire adieu à leur crédibilité. Mais la coïncidence est fâcheuse et Becky est sceptique face au hasard…
Une exécution ordinaire
Au mois d’août de l’an 2000, un sous-marin nucléaire russe s’abîme dans des profondeurs accessibles de la mer de Barents. Vania Altman ferait partie des derniers survivants. Dans un port du cercle polaire, la famille Altman retient son souffle : elle risque une nouvelle fois de se heurter à la grande Histoire. Un demi-siècle après la mort de Staline, c’est désormais un ancien du KGB qui gouverne la Russie. Après nous avoir fait pénétrer dans les coulisses du FBI avec La malédiction d’Edgar, Marc Dugain offre ici une véritable fresque de la Russie contemporaine. Inspirée de faits réels, elle révèle le profond mépris pour la vie manifesté par les gardiens paranoïaques de l’empire russe.
Journal d’un bourgeois de Paris
Ce journal a été tenu entre 1405 et 1449 par un Parisien, sans doute un chanoine de Notre-Dame et un membre de l’Université. Vivant, alerte, souvent saisissant, il offre un précieux témoignage sur la vie quotidienne et les mouvements d’opinion à Paris à la fin de la guerre de Cent Ans, au temps des affrontements entre Armagnacs et Bourguignons, au temps de Jeanne d’Arc. Publié intégralement pour la première fois depuis plus d’un siècle, ce texte, écrit dans une langue facile, n’est pas traduit, mais la graphie en est modernisée et il est accompagné de notes très nombreuses dues à l’une des meilleures historiennes de cette période.
Un chat à la maison ?
DECOUVRIR : le chat passe en moyenne les deux tiers de sa vie à dormir ou à sommeiller. SAVOIR : à l’origine un félin, aujourd’hui familier, le chat a traversé 6 000 ans d’histoire aux côtés des hommes. VOIR : portraits insolites et contrastés, félins noirs et murs blancs, quand le chat s’évade en Grèce… COMPRENDRE : mieux connaître les et les habitudes du chat pour le respecter au quotidien. TROUVER : compléter ses connaissances avant l’arrivée d’un chat à la maison.
Les Européens
Un frère et une sœur élevés en Europe, Félix et Eugénie, rendent visite à leurs cousins de Boston, dans l’Amérique puritaine des années 1860. Félix est peintre et bohème, heureux dans ce paradis retrouvé. Il tombe amoureux de sa cousine Gertrude : sa fantaisie à lui et sa candeur à elle en font un couple heureux. De son côté, Eugénie, mariée à un baron allemand, tente sans succès de se remarier avec un riche ami de la famille. Quiproquos savoureux entre Européens et Américains s’accumulent. Né à New York en 1843 et mort à Londres en 1916, Henry James est un écrivain majeur de la fin du XIXe siècle. Célébre pour ses romans et ses nouvelles, il est surtout connu pour Portrait de femme adapté au cinéma par Jane Campion, et Les Papiers de Jeffrey Aspern.
Depuis trois ans, Géraldine et sa famille recomposée passent les grandes vacances ensemble. De préférence chez Yannis – le plus fou des grecs que la terre ait porté. Mais à un mois du départ, changement de cap, toute la troupe s’envole pour Vegas où la sœur de Géraldine a décidé d’épouser son amoureux. Le programme est simple : une fois sur place, Géraldine aidera sa sœur à préparer la noce pendant que les hommes partiront visiter les grands parcs avec les enfants… Mais Géraldine a oublié un léger détail : si dans la vie, tout lui réussit, les vacances sont pour elle synonymes de catastrophe annoncée. Au bout de quelques heures, les garçons perdent la petite dernière dans le Grand Canyon. Du côté des filles, ce n’est pas mieux depuis que ces dames se laissent entraîner dans des parties de poker endiablées et légèrement addictives…
Monsieur Malaussène au Théâtre
Enceint, Malaussène. À qui se confier, dans cet état ? Au nouveau venu, évidemment. Tout le monde vous le dira : il faut leur parler avant l’atterrissage. Mais voilà que le nouveau venu prend la parole à son tour : « Père, quand vous serez passé par ce que j’ai vécu avant de naître, vous pourrez l’ouvrir ! » Ce qui nous donne les 1550 pages de la saga Malaussène concentrées en une seule conversation où Benjamin joue tous les rôles, sans trop savoir, comme d’habitude, quel est le sien. « Ça… On ne peut pas dire que j’ai une grossesse exemplaire. »
Le tueur hypocondriaque
Monsieur Y, tueur à gages de son métier, n’a plus qu’un jour à vivre… Deux, maximum. En réalité, M. Y. se réveille chaque matin : 1- persuadé qu’il s’agit du dernier jour de sa vie; 2- déterminé à tuer Eduardo Blaisten, qu’il poursuit depuis un an et deux mois exactement. Mais, en plus d’être atteint de maladies toutes plus rares etou imaginaires les unes que les autres, M. Y. souffre d’une malchance chronique. Si seulement il ne s’était pas endormi dans le métro la fois où il aurait pu pousser Blaisten sur les rails ! Au fil de ses tentatives d’homicide, M.Y. établit des liens évidents entre ses propres symptômes et les grands maux qui torturent Proust, Voltaire, Tolstoï, Molière, entre autres grands hypocondriaque de l’histoire. Et lui, arrivera-t-il à accomplir sa dernière grande oeuvre ?
(Reliure toile ornée de l’éditeur) – César Birotteau, parfumeur à Paris enrichi par le succès de produits cosmétiques innovants, adjoint au maire et récipiendaire de la Légion d’Honneur, décide de transformer son logement en appartement luxueux pour donner à la fin de l’année 1818 un bal à l’occasion du retrait des troupes d’occupation de la France. Ses projets somptuaires, qui effraient sa femme et son fidèle employé Anselme Popinot (secrètement amoureux de mademoiselle Birotteau), lui donnent un vertige d’ambition qui l’amène à risquer toute sa fortune. Le notaire Roguin flaire en Birotteau une dupe potentielle et il l’entraîne dans une affaire de spéculation immobilière dans le quartier de la Madeleine à Paris. Birotteau a en effet besoin d’argent car les travaux de transformation de sa maison, les frais du bal qu’il veut y célébrer et son projet de créer une succursale pour Popinot exigent des rentrées supplémentaires, qu’il pense obtenir par cette opération immobilière.
Pierrot mon ami
(Reliure toile ornée de l’éditeur) – Ce silence, cette nuit, ces rues étroites, tout disposait Pierrot à ne penser à rien de précis. Il regardait à droite, à gauche, comme pour accrocher quelque part ses petites curiosités, mais ne trouvait rien – tout au plus les enseignes, et qui ne valaient pas les billes de l’avenue de Chaillot. Il songea un instant à visiter le bobinard de cette sous-préfecture, mais il ne rencontrait personne pour le renseigner. Finalement il se perdit. Il traversait maintenant une petite banlieue ouvrière, avec des manufactures ici et là. Plus loin, Pierrot atteignit une route assez large, avec un double liséré d’arbres, peut-être nationale ? peut-être départementale ? Il marcha encore quelques instants. Il entendit tout près de lui un grand cri, un cri de femme, un cri de peur.
Nez-de-Cuir, gentilhomme d’amour
(Reliure toile ornée de l’éditeur) – Nez-de-Cuir (Roger de La Tainchebraye) règne sur une cour innombrable en Normandie. Et l’on ne connaît guère de femme qui ait longtemps résisté à son charme. Sa prestance, son regard de feu, son audace resplendissent sur un fond de triste légende : il porte un masque de cuir pour cacher l’horrible blessure reçue pendant les guerres de l’Empire et il séduit pour se rassurer…
Yellow Birds
Bartle, 21 ans, est soldat en Irak, à Al Tafar. Depuis l’entraînement, lui et Murph, 18 ans, sont inséparables. Bartle a fait la promesse de le ramener vivant au pays. Une promesse qu’il ne pourra pas tenir. Murphy mourra sous ses yeux et hantera ses rêves de soldat et, plus tard, de vétéran. Yellow birds nous plonge au cœur des batailles où se déroule la vie du régiment conduit par le sergent Sterling. On découvre alors les dangers auxquels les soldats sont exposés quotidiennement. Et le retour impossible à la vie civile. Kevin Powers livre un roman fascinant sur l’absurdité de la guerre, avec une force aussi réaliste que poétique.