Fortune de France 01 – Fortune de France
De la mort de François Ier en 1547 à l'édit de Nantes en 1599, la France s'enlise dans l'épreuve des guerres de religion. C'est dans ce pays dévasté, en proie à la misère, au brigandage, à la peste, à la haine, que grandit le jeune Pierre de Siorac, rejeton d'une noble famille périgourdine et huguenote, héros et narrateur du roman. Dès ce premier volume d'une saga qui nous conduira jusqu'à la fin du siècle, c'est toute une époque qui revit à travers l'histoire des Siorac, avec ses paysans, ses princes, ses hommes d'épée ou d'Église, ses truculences et ses cruautés; sa langue, aussi, savoureuse, colorée, merveilleusement restituée au lecteur d'aujourd'hui. Époque où peu à peu va naître une exigence de tolérance et de paix, en écho au cri d'indignation et d'espoir de Michel de l'Hospital : « Ne verra-t-on la Fortune de France relevée ? »
On ferme
A travers des personnages et une intrigue simples (il cherche des aventures sans lendemain, elle veut des lendemains sans aventure), ce roman explore dans son ensemble ce que tous les menteurs à gages, tous les charlatans de l’approbation du monde contemporain annoncent comme une civilisation nouvelle, et même vivable, alors qu’un mot suffit à la qualifier : désastre.
Extension du domaine de la Guerre
Cruellement frappée par le terrorisme, la France est entrée en guerre. Son ennemi : le salafisme totalitaire, incarné par l’Etat islamique, qui campe sur cinq continents. Nous avons pris désormais la tragique mesure de cette guerre d’un nouveau type qu’il nous faut livrer au plus loin, en Mésopotamie et au Sahel, et au plus près, au sein de nos villes. Notre pays n’est pas le seul à monter au front, mais il est une cible de choix, non par ce qu’il fait, mais par ce qu’il est. Ce conflit nous invite à une mobilisation citoyenne puissante. Une mutation d’autant plus indispensable que l’esprit guerrier envahit la planète, aussi bien sur le terrain que sur la Toile : des familles partent faire le djihad ; des bandes armées bâtissent au nom d’Allah un proto-Etat criminel en Mésopotamie ; les Russes se taillent un Etat-croupion en Ukraine ; Pékin pousse ses pions navals en mer de Chine tandis que la Turquie rêve de restauration ottomane. Tout cela sous le regard de l’Iran et de l’Arabie saoudite qui se vouent une haine inextinguible et se font la guerre au Yémen.
La passion d’Emma
Le destin d’Emma semblait tout tracé. Jeune fille d’une grande beauté appartenant à la haute société de Bristol, elle est promise au riche propriétaire de filatures Geoffrey Alcott. Mais dans la Nouvelle-Angleterre de la fin du XIXe siècle, elle semble la seule à être touchée par le sort misérable des ouvriers. A travers les barreaux de sa cage dorée, c’est vers ces hommes et ces femmes à la vie rude et aux mœurs simples que sa sensibilité et sa générosité la portent. L’humble immigré irlandais Seamus McKenna n’a rien d’autre à lui offrir que son grand cœur, ses mains rugueuses et ses yeux de braise. Et pourtant Emma se sent de plus en plus proche de lui, jusqu’à braver les convenances et renoncer à son rang social. Pour s’extirper du carcan qui l’enserre, vivre sa révolte jusqu’au bout et changer définitivement de clan, une seule force est capable de porter Emma, celle de l’amour.
Avec nos mains de chèvre
Cahier du retour au pays natal d’un artiste tchadien exilé dans la France profonde. Grave, drôle, réel quand on l’imagine burlesque, fantasmé quand on le voit réel, le livre de Kaar Kaas Sonn est pétri d’une culture double : franco-tchadienne, écrite/orale, artificielle/existentielle, tradition/modernité, compréhension/incompréhension… Un truculent « je t’aime, moi non plus » mâtiné d’une culture et d’une conscience à la fois politique et poétique. Je ne sépare pas politique et poétique. Chez Kaar Kaas Sonn, me semble-t-il, ils sont intimement liés. À lire pour sa plume unique et déstabilisante, parfois ; à lire pour découvrir le Tchad et ses moeurs sur fond d’Arche de Zoé et de réminiscences plus ou moins douteuses de France-Afrique. À lire aussi pour le plaisir et pour son humour ravageur, qui sait frapper juste sans verser dans le cynisme froid ou la méchanceté gratuite.
Tome IV – Un enfant de la terre – Laura Ingalls raconte la jeunesse de son mari, Almanzo Wilder, pendant l’hiver 1866. Fils de fermier, Almanzo aime avant tout s’occuper des vaches et des chevaux. Sa vie se partage entre l’école, les travaux des champs et les fêtes en ville avec sa famille…
La vie et moi
Un jour, en rentrant du travail, Lucy Silchester trouve une enveloppe dorée par terre sur le tapis. À l’intérieur, une invitation… pour un rendez-vous avec la Vie. Sa Vie. Une vie qu’elle a perdu de vue depuis longtemps et va rencontrer… en personne. Cette Vie en question prend les traits d’un vieil homme malheureux, reflet de l’existence chaotique et désespérée de Lucy qui déteste son travail, délaisse ses amis et fuit sa famille. Mais qu’elle le veuille ou non, Lucy Silchester a un rendez-vous qu’elle va bien devoir honorer. Émouvant et chaleureux, drôle et magique, le dernier roman de Cecelia Ahern nous montre ce qui peut arriver lorsqu’on commence à négliger son existence.
Cigalon
Ah ! Le voilà, le grand reproche ! Un cuisinier qui mange ! Parce que, pour ces messieurs et dames, un cuisinier, ça n’a pas le droit de manger. Pendant trente-cinq ans, sur le coup de midi, je me suis coupé l’appétit à goûter la mangeaille des autres. Pendant trente-cinq ans, j’ai préparé le régal des clients ; je me suis servi de mon goût, de mon odorat de mon coup d’œil, au profit des mangeurs qui se faisaient
la belle panse… Et moi, je grignotais n’importe quoi, n’importe quand, au coin d’une table pleine d’épluchures : un morceau de la daube d’hier, une côtelette refusée, un bout de fromage et un verre d’eau… Eh bien maintenant, je ne marche plus ! Maintenant, je m’assois à la meilleure table, et je mange le meilleur plat, un plat fait pour moi spécialement ! Tout à l’heure, vous m’avez dit : « Pourquoi avez-vous pris un restaurant ? » Eh bien, monsieur, c’est pour manger : et je mange.
Merlusse
Quelques malheureux élèves, qui n’ont personne chez qui passer les fêtes, restent, la veille de Noël, dans le grand lycée où ils sont pensionnaires. Et il leur arrive le pire qu’ils puissent imaginer : ils seront surveillés par Merlusse, le méchant répétiteur borgne à la grosse barbe noire. Mais la nuit de Noël n’est-elle pas celle de tous les miracles ? Avec Merlusse, moyen métrage de 1935, Pagnol choisit de s’adapter lui-même :il reprend l’infâme Truc, un récit publié en 1922 dans la revue Fortunio, et en tire le plus beau conte de Noël de l’histoire du cinéma. Le dialogue du film est une de ses grandes réussites, et ses adolescents parlent avec un naturel admirable. Quant au personnage de Merlusse, il offre à Henri Poupon, qu’on a souvent vu en père outragé, son rôle le plis nuancé. Un chef d’œuvre trop souvent sous-estimé.
Condensée dans quelques impératifs tels que « plus jamais ça », des conflits virulents opposent les milieux de mémoire, déportés juifs contre déportés résistants, Juifs contre Tziganes, homosexuels contre politiques. Bien au-delà des victimes du nazisme, ces conflits entraînent une ronde infernale de soupçon et de récrimination : Arméniens, Noirs américains, Amérindiens. Au coeur de ces tensions, une revendication hautement polémique, celle de l’unicité absolue de la shoah, qui alimente depuis plus d’un quart de siècle un débat interminable, passionné et vain. C’est d’abord ce débat qu’explore l’auteur à travers les prises de position, et réflexions de personnalités aussi diverses que Simone Veil, Elie Wiesel… A lieu de s’en tenir à dénoncer les dérives du « palmarès de la souffrance » il décèle une lutte des individus et des groupes humains pour la reconnaissance, qui constitue le véritable chantier sociologique et philosophique de cet ouvrage.
Une terre d’ombre
Laurel Shelton est vouée à une vie isolée avec son frère — revenu de la Première Guerre mondiale amputé d’une main —, dans la ferme héritée de leurs parents, au fond d’un vallon encaissé que les habitants de la ville considèrent comme maudit: rien n’y pousse et les malheurs s’y accumulent. Marquée par ce lieu, et par une tache de naissance qui oblitère sa beauté, la jeune femme est considérée par tous comme rien moins qu’une sorcière. Sa vie bascule lorsqu’elle rencontre au bord de la rivière un mystérieux inconnu, muet, qui joue divinement d’une flûte en argent. L’action va inexorablement glisser de l’émerveillement de la rencontre au drame, imputable exclusivement à l’ignorance et à la peur d’une population nourrie de préjugés et ébranlée par les échos de la guerre. La splendeur de la nature, le silence et la musique apportent un contrepoint sensible à l’intolérance, à la xénophobie et à un patriotisme buté qui tourne à la violence aveugle…
Vamp in love – Saison 1 et 2
Saison 1 et 2 – Je me présente : comtesse Lilliana Arabella Guinevere du Marchette mais appelez-moi Lil. Je suis une « vampirette » de 500 ans addict aux cosmétiques et dont la garde-robe est garnie pour… l’éternité. Mon genre d’hommes ? Plutôt Brad Pitt que Marylin Manson. Le noir ? Très peu pour moi merci. Question alimentation, je ne suis pas du genre à rôder dans les rues pour mordre mes victimes (sauf s’il s’agit de beaux garçons consentants), je préfère boire le sang dans un verre à cocktail. Dernier détail : je suis une incorrigible romantique ! D’où l’idée de lancer une agence de rencontres ; bon moyen de joindre l’utile (combler un gouffre financier d’acheteuse compulsive) à l’agréable (permettre à des humains, vampires et garous esseulés de trouver l’âme sœur, et surtout d’échapper à l’entreprise familiale…
L’exotique est quotidien
De 1948 à 1950, Georges Condominas a vécu à Sar Luk chez les Mnong Gar, population proto-indochinoise. Pour élucider de l’intérieur cette vie des hommes de la forêt dans les montagnes du Centre-Vietnam, il s’est tout naturellement intégré à un milieu où, d’une certaine manière, il s’est retrouvé. Vivant seul, il parle bientôt couramment la langue des Mnong Gar et effectue toutes ses enquêtes sans interprète ; ce qui lui paraissait encore exotique prend vite la saveur du quotidien, le soumettant au rythme des saisons, le liant à cette population vietnamienne dont il partage les joies et les peines. Le désir de s’intégrer à une culture à l’opposé de celle dans laquelle il fut élevé, l’auteur croit en trouver, au moins en partie, l’origine dans sa nature propre, sa qualité d’Eurasien. « Comment peut-on être métis ? Enfant des quatre vents, qui suis-je ? » Telles sont quelques-unes des questions auxquelles, par-delà une description minutieuse d’une société vietnamienne inconnue, l’ethnologue Georges Condominas essaie de répondre.
Pleins feux
Un maître chanteur de haut vol réunit, au cours d’un weekend, quelques-unes de ses victimes dans sa résidence de campagne. Mais son plaisir sera de courte durée : il périra bientôt de mort violente. Ses invités forment une belle brochette de suspects : un commerçant enrichi par le marché noir, une bigame, un héritier trop impatient d’hériter, une voleuse, un traître à son pays. Mais il y a aussi la jeune Dorinda Brown, qui appelle Miss Silver pour établir son innocence et élucider l’affaire. Miss Silver, avec sa ténacité et sa sagacité coutumières, va entreprendre de démasquer l’assassin aux abois qui, jusqu’à la fin, laissera planer sur ses hôtes une menace de mort.
Le nazi et le barbier
1933. Max, le fils bâtard de la prostituée Minna Schulz, s’enrôle dans les SS à l’arrivée d’Hitler au pouvoir. Affecté dans un camp d’extermination où disparaissent son meilleur ami (juif) et toute sa famille, il endosse après la guerre l’identité de son ami assassiné. Max, devenu Itzig Finkelstein, épouse la cause juive et traverse l’Europe pour rejoindre la Palestine, où il devient barbier et sioniste fanatique. Trente ans avant Les Bienveillantes de Jonathan Littell, Le Nazi et le Barbier raconte l’Holocauste du point de vue du bourreau. L’humour (noir) en plus.
Vu à la radio
« Le président de la République est ‘sympa’ ; c’est ce que tout le monde dit. Avant c’était les routiers qui étaient sympas… C’est vous dire si on progresse. » · « Pour Mardi gras, j’ai acheté un masque de Lionel Jospin… Ils en font des souriants, mais pour le 1er avril seulement ! » · « La Journée de la femme, le 8 mars, ça arrive trop tard dans l’année ; moi, je trouve que ça devrait être tous les 29 février. »
Un bonheur parfait
Viri pose les yeux sur sa femme, Nedra. Une mèche de cheveux lui balaie délicatement la nuque, elle s’affaire en cuisine dans sa jolie robe rouge. Leurs deux adorables petites filles dînent devant le feu de cheminée. Sont-ils réellement heureux ? Ils forment un couple envié de tous, elle si belle, lui si élégant. Leur bonheur semble parfait… Mais la perfection est-elle vraiment de ce monde ?
Neropolis, Roman des temps néroniens
Ce roman des temps néroniens est un livre incontournable, une page d’histoire vraie et à jamais inoubliable pour qui veut pénétrer la Rome décadente et déchirée du premier siècle après Jésus-Christ ; connaître Néron et son règne, comprendre une époque charnière où l’empereur rêvait de baptiser sa ville « Néropolis » tandis que naissait le mythe chrétien de la cité vertueuse. En une profonde plongée dans un monde baroque et passionné, le kaléidoscope tourbillonnant de l’histoire se met en mouvement : tueries de l’amphithéâtre, brutalité des courses de chars, apogée des débauches, émancipation provocatrice des femmes, étranges soldats du Christ spéculant sur l’Apocalypse… Enfin, les Romains, tels qu’ils furent, saisis sur le vif par un historien rigoureux et minutieux, qui est aussi un romancier plein d’humour, amateur de métaphysique troublante !
1001 Conseils Déco
Conçu comme un guide pratique, cet ouvrage contient des centaines de photographies d’habitations contemporaines mettant en valeur les méthodes employées par leur propriétaire pour contourner les difficultés propres à chaque espace sans sacrifier à l’esthétique. Chaque chapitre, consacré à un thème, offre des dizaines de solutions adaptées à des problématiques spécifiques. En bref, cet ouvrage est indispensable aux designers professionnels ainsi qu’à ceux pour qui la décoration est une véritable passion. Cet ouvrage fournit des centaines d’exemples pratiques, richement illustrés et analysés en détail, pour vous permettre de planifier et décorer votre intérieur de la meilleure façon possible, qu’il s’agisse d’un petit appartement, d’une grande maison ou d’une demeure à la campagne.
Tu ne jugeras point
Lorsque l’enfant disparaît… Lorsque, ce jour-là, Denise Desantis entre dans un magasin, elle est pressée et elle laisse son dernier-né dans la poussette, devant la porte. Lorsqu’elle ressort, la poussette est vide. Les investigations du juge commencent par l’interrogatoire de Denise Desantis, la mère. C’est une femme ordinaire, effacée. Mère de quatre enfants. Tout prouve son innocence. C’est une femme sans histoires. Et pourtant…
Les fausses innocences
Lorsque Mathilda Stembert vient déclarer la mort de son mari, décédé accidentellement en Allemagne de l’Est, le maire du village, Roger Müller, sait qu’elle ment. La veille, dans la nuit, il a convaincu le docteur Stembert de ne pas quitter sa femme pour rejoindre sa maîtresse allemande.Roger Müller aime Mathilda Stembert depuis l’adolescence.Doit-il exiger une enquête sur ce décès improbable comme son devoir l’exige ou accepter les dires de la femme qu’il aime ? Orfèvre des mots et des sentiments, élaborant des histoires toujours plus subtiles, Armel Job nous offre une intrigue digne des meilleurs films d’Alfred Hitchcock.
Le commandant Bill
Ardenne, mai 1940.Tout le hameau de Boisferté s’est réfugié dans la forêt, dans la crainte de l’invasion des troupes allemandes. Les plus anciens, en effet, se souviennent des saccages de 1914. Le matin du deuxième jour, un avion allemand tombe à proximité du campement. Il y a un rescapé. Les villageois recueillent cet homme incapable de se déplacer et l’installent dans une grange, sans se rendre compte qu’ils se sont transformés en geôliers d’un prisonnier de plus en plus encombrant
Helena Vannek
La province du Limbourg aux confins du pays flamand et de la Hollande. Une famille de notables terriens : le père est marchand de chevaux, la mère est morte. Deux grandes filles : Helena l’exaltée et Mieke l’espiègle. Le père engage un apprenti, Guido, précédé d’une réputation sulfureuse. Helena tombe amoureuse de Guido. Quand il se refuse, elle croit découvrir la vérité : il est son demi-frère.
Le Conseiller du roi
Abdication ! Abdication ! Printemps 1950. Belgique. Le pays est au bord de la guerre civile. Sur le pavé des villes wallonnes, les foules insultent le roi Léopold et, plus encore, Liliane Baels, la roturière promue princesse de Réthy, qu’il a épousée pendant la guerre au plus fort des souffrances de son peuple. Au fond des Ardennes, Henri Gansberg Van der Noot, le conseiller du roi, négocie et tire le lapin. Voilà qu’il séduit Aline, la fille du garde-chasse, en fait sa maîtresse, l’installe dans sa gentilhommière. Aline… Liliane… Bientôt, des injures s’étalent en lettres géantes sur les murs de sa résidence. Une nuit, le conseiller tombe nez à nez avec l’insulteur. Il le tue. Que faire ? Honnête homme, il veut se dénoncer. Mais ceux qui vivent autour de lui ? le garde-chasse, le jardinier, les servantes, sa maîtresse, et même son épouse ? font tout pour l’en dissuader : inutile scandale ! Puis voilà que son refus de participer à un complot pour le rétablissement du roi Léopold devient une source d’angoisse supplémentaire! Le pauvre homme ne sait plus ou donner de la tête… Armel Job aime les histoires complexes ou sa subtilité, son regard ironique et son humour se donnent libre cours. Tous les personnages qui gravitent autour du conseiller, les humbles comme les «grands», constituent un petit monde coloré et drôle. Le décor historique n’est que toile de fond: toute l’intrigue que déroule Armel Job est pur roman ? même si le héros est conseiller du roi. Cette histoire insolite, qui pourrait être un drame, se révèle une comédie enlevée et maîtrisée.
Comment faire rire un paranoïaque ?
Que se passe-t-il entre un psychanalyste et son patient ? Qu’est-ce que cette relation a de particulier ? Pourquoi, dans des cas trop nombreux la cure ne procure-t-elle aucun bienfait ? Pourquoi, bien souvent, est-elle le théâtre de détériorations persistantes ? » François Roustang excelle dans ce texte très polémique. » (Corinne Ehrenberg, Esprit.) » François Roustang : un hérétique particulièrement astucieux, des essais toujours surprenants et excitants pour l’esprit. Ce qu’il nous propose : un » gai savoir » de l’inconscient. Il y a donc urgence à le lire et à le relire. «
John-John, un fils de bonne famille, est retrouvé mort dans l’église de la Sainte-Trinité, à Ixelles. Les suspects sont nombreux car le crime a eu lieu un mercredi soir, jour de marché, lorsque la place du Châtelain et les rues avoisinantes se transforment en gigantesque bar à ciel ouvert.
Et si l’homme de la situation s’appelait Van Kroetsch ? Un chômeur longue durée jouant au détective privé qui est mis sur l’affaire par Rinaldi, l’inspecteur en chef de la zone de police Bruxelles-Ixelles. L’enquête emmène le duo à la découverte du quartier du Châtelain : le marché, l’église, les bistrots de la place et ceux de la rue du Bailli. Une déambulation pop-rock dans un village urbain qui ne ferme jamais vraiment l’œil.
Simon est chercheur. Non conformiste, mal à l’aise au sein de la communauté scientifique, il observe sans complaisance le genre humain. Ses inventions – du « paquet-cadœuf » au « bordel à chats » – paraissent vaines ou cocasses mais elles font l’actualité et lui permettent de vivre. Jusqu’au jour où Simon rencontre un étrange homme gris, sorte de double de lui-même, qui changera le cours de son existence.
L’Eve future
L’Ève Future (1886) est au roman ce que les « Poésies » de Mallarmé sont à la poésie : le chef-d’oeuvre de l’époque symboliste, l’anti-Zola, l’anti-Goncourt.
Villiers est le plus grand conteur fantastique français. La donnée est fantastique, ou de science-fiction, puisqu’il s’agit de créer une femme artificielle, qui évite les inconvénients des femmes réelles. Ce livre traite de l’amour impossible, pour une femme qui n’existe pas. C’est aussi un roman de la révolte, qui se termine sur le frisson du créateur de l’automate. Edison, face au silence glacé, à « l’inconcevable mystère » des cieux ; un roman proche du mythe de Faust autant que de Jules Verne, par l’anticipation scientifique ; un ouvrage philosophique parce qu’il médite sur l’être et le paraître. Le style est brillant, somptueux, insolite et ironique, comme Mallarmé l’a relevé : il mène « l’ironie jusqu’à une page cime, où l’esprit chancelle. »
Le pianiste
Septembre 1939 : Varsovie est écrasée sous les bombes allemandes. Avant d'être réduite au silence, la radio nationale réalise sa dernière émission. Les accords du « Nocturne en ut dièse mineur » de Chopin s'élèvent. L'interprète s'appelle Wladyslaw Szpilman. Il est juif. Pour lui, c'est une longue nuit qui commence … Quand, gelé et affamé, errant de cachette en cachette, il est à un pouce de la mort, apparaît le plus improbable des sauveteurs : un officier allemand, un Juste nommé Wilm Hosenfeld. Hanté par l'atrocité des crimes de son peuple, il protégera et sauvera le pianiste. Après avoir été directeur de la radio nationale polonaise, Wladyslaw Szpilman a eu une carrière internationale de compositeur et de pianiste. Il est mort à Varsovie en juillet 2000. Il aura fallu plus de cinquante ans pour que l'on redécouvre enfin ce texte étrangement distancié, à la fois sobre et émouvant.
Poster – Gandhi (Tolérance)
Les mystères de sainte Freya
A la fin de son pontificat, Jean-Paul II, très actif dans ce domaine, a eu l’heureuse idée de canoniser sœur Freya, une religieuse belge, connue pour son inlassable dévouement à la cause des plus défavorisés. Cette distinction a ravi tous les Belges, et sainte Freya est devenue une gloire nationale. La stupéfaction de Mgr Van Camp est donc totale quand il reçoit un e-mail accusateur, au titre sans ambiguïté : » Freya était une salope. » Le corbeau se fait fort de révéler la vie secrète de la religieuse à la presse. La menace est terrifiante. Une erreur de canonisation impliquerait la ruine de l’infaillibilité pontificale, socle sur lequel reposent les dogmes de la foi. Il faut par tous les moyens faire taire le corbeau, dont les revendications théologiques sont totalement inacceptables. Mais on peut toujours faire confiance aux ressources inépuisables de l’Eglise catholique…
Les eaux amères
Le 4 août est un triste jour dans la vie d’Abraham Steinberg ; celui d’un anniversaire dont il appréhende chaque fois le retour. Une image vieille d’un quart de siècle le hante : son père, sa mère, sa petite soeur et lui-même réunis pour la dernière fois. Seul rescapé de la déportation, il n’est jamais parvenu à vivre en paix avec ses fantômes. Or cette année, les angoisses du très estimé Bram, comme tout le monde le nomme en ville, sont encore avivées par une mystérieuse lettre anonyme. Se pourrait-il que la belle Esther, la mère de ses enfants, son épouse adorée, le trompe ? Bien que fâché avec Dieu, Bram décide de rendre visite au rabbin. D’après le religieux, seule la cérémonie des eaux amères, au terme de laquelle la femme adultère verra son ventre enfler et ses flancs se dessécher, pourra soulager sa conscience …
Loin des mosquées
Turc grandi en Belgique, Evren achève à Cologne de brillantes études de comptabilité. Hébergé chez son oncle, ce garçon de vingt et un ans, encore chaste et au visage ingrat, s’éprend de sa cousine, la belle et sensuelle Derya. Rentré en Belgique, Evren fait part aux siens de sa décision : il va épouser Derya. Une délégation familiale se rend donc en Allemagne pour demander la main de la jeune fille. Mais les choses ne tournent pas exactement comme prévu : Derya éconduit Evren. Outragés par cette humiliante fin de non-recevoir, les parents d’Evren cherchent un nouveau parti pour leur fils et choisissent Yasemin, une paysanne anatolienne de seize ans, vive et dégourdie, qu’Evren connaît à peine. Les noces ont lieu, et le jeune couple apprend peu à peu à s’apprivoiser. Jusqu’au jour où Derya, dont Yasemin ignore l’existence, débarque à l’improviste en Belgique. Quel secret cache le voyage de Derya ? Qui est véritablement Evren, ce grand garçon obéissant et en apparence si maladroit ? À quel jeu dangereux se livre Yasemin ? Quels rôles viennent jouer dans cette histoire René, voisin de la famille d’Evren et croque-mort de son état, et Marcel, son colocataire, attardé mental qui passe ses journées à visionner les enquêtes de l’inspecteur Colombo ?… Raconté du point de vue des principaux protagonistes, Evren, Derya, Yasemin et René, soumis, chacun à sa manière, au respect des traditions et aux caprices du destin, Loin des mosquées s’apparente à une tragédie antique. À travers l’évocation des mariages arrangés, Armel Job livre ici un conte à la morale subtile sur le combat courageux des femmes pour le droit à la dignité, à l’égalité et à la liberté.
La Femme manquée
Charles a trente-cinq ans, possède une belle ferme à Sarteau en Ardenne et rêve de trouver une femme… Il s’adresse au clerc de notaire, Evariste Lejeune, pour rédiger des annonces matrimoniales. Échec. Puis réussite, lorsqu’il découvre dans un catalogue exotique, sous la rubrique « Jolies indigènes cherchant mariage », l’épouse idéale. Arrive Opportune, jeune femme d’outre-mer qui meurt le jour même de ses noces. C’est alors que se révèle l’identité du pauvre Charles Lambert – révélation qui bouleverse le village et la vie d’Evariste Lejeune…
C’est écrit dans le ciel
Vingt-sept ans de la vie d’une « star », de ses amours et de ses malheurs racontés avec le brio qui tisse le succès des livres de cette auteure.
L’expression dramatique
Art dramatique : terme générique regroupant tous les ouvrages destinés initialement au théâtre et provocant chez le spectateur une émotion vive voire de la pitié.
En octobre 1917, la révolte arabe est la grande affaire du renseignement britannique. Mais, particularité du système colonial, elle est de la compétence de deux services différents, l'Arab Bureau, au Caire, et la dépendance du Gouvernement de l'Inde, à Bagdad. Chacun de ces services délègue auprès des chefs arabes un émissaire : Thomas E. Lawrence pour l'un et Harry St. John Bridger Philby pour l'autre. Le second aurait dû se subordonner au premier, puisqu'il convient de soulever les tribus d'Arabie contre l'armée ottomane. Chacun fait un choix stratégique différent, l'un se conformant aux ordres et promouvant Husayn bin 'Alï, le chérif de La Mecque, l'autre choisissant de favoriser Abd al-'Aziz Âl Su'ùd, le souverain wahhabite du Nedjd. Les deux hommes se rencontrent après-guerre, leurs choix initiaux, confrontés à la subtilité de la politique britannique, ayant achevé de les décevoir.
L’heure du châtiment
Infirmière dans une équipe d’intervention musclée de la police de Saint Louis, Maggie O’Brien a le désir de venir en aide à autrui, une grande soif de justice… et un vieux compte à régler. Elle vit en effet dans l’ombre de son père, un personnage fameux – ou infâme, selon les points de vue – ayant appartenu aux services de police de la même ville et qui traîne derrière lui bon nombre d’affaires obscures, sa responsabilité dans la mort de son épouse, mère de Maggie, n’étant pas la moindre… La vie de la jeune femme bascule lorsque plusieurs décès étranges se succèdent à l’hôpital où elle travaille. La plupart des disparus n’ayant rien de doux agneaux, Maggie acquiert vite la conviction qu’un employé de l’établissement a décidé de jouer les justiciers. L’affaire prend un tour inquiétant lorsqu’elle-même devient suspecte aux yeux des policiers chargés de l’enquête, puis cible de celui qui paraît bien être un tueur en série… Eileen Dreyer nous entraîne dans un suspense où le Bien n’est pas toujours ce qu’il semble, et où le Mal porte des masques innombrables.
Rêves d’étoiles
Grâce à une relation de longue date entre Jean-Loup Chrétien et Catherine Alric, cet ouvrage relate, d'une façon nouvelle et singulière, l'expérience de l'air et de l'espace à travers toute une série de questions posées par la comédienne à l'astronaute. Soutenue par sa connaissance du milieu des enfants, Catherine Alric soulève des interrogations qui relèvent aussi bien du rêve que du réalisme et s'adressent aux plus jeunes comme aux plus avertis. Jean-Loup Chrétien s'implique plus fortement dans son activité de conférencier, dont le but est de débattre sur l'avenir de l'homme dans l'espace et de participer aux grandes discussions sur le, devenir de notre planète. Jean-Loup Chrétien, pilote de chasse et d'essai, astronaute, a été cosmonaute à la Cité des Étoiles de Moscou en 1980-1982 et 1986-1988, puis à la NASA en 1984-1985 et 1994-2001. Il a réalisé trois vols dans l'espace et une sortie extravéhiculaire.
Faites la fête comme Gaston Lenôtre
Gaston Lenôtre, né le 28 mai 1920 à Saint-Nicolas-du-Bosc (Eure), est un pâtissier français, chef d’entreprise et auteur de plusieurs livres de cuisine. Professionnels et médias ont salué en lui l’un des grands innovateurs dans l’art de la pâtisserie. Son École Lenôtre, à Plaisir (Yvelines), près de Paris, a formé à la pâtisserie et à la confiserie plusieurs générations de pâtissiers et de cuisiniers. Son neveu, Patrick Lenôtre, est également un pâtissier et chef cuisinier reconnu.
Gaston Lenôtre, né le 28 mai 1920 à Saint-Nicolas-du-Bosc (Eure), est un pâtissier français, chef d’entreprise et auteur de plusieurs livres de cuisine. Professionnels et médias ont salué en lui l’un des grands innovateurs dans l’art de la pâtisserie. Son École Lenôtre, à Plaisir (Yvelines), près de Paris, a formé à la pâtisserie et à la confiserie plusieurs générations de pâtissiers et de cuisiniers. Son neveu, Patrick Lenôtre, est également un pâtissier et chef cuisinier reconnu.
Dreamweaver CS5 (pour PC et Mac)
Ce livre est destiné à toute personne, conceptrice de site web statique (sans connexion à des données extérieures au site), et qui désire exploiter au mieux le célèbre logiciel d’Adobe, Dreamweaver CS5. Il décrit de façon pratique les fonctionnalités essentielles de cette nouvelle version permettant de créer puis de publier un site Web conforme aux exigences du W3C, ce qui suppose de bien séparer le contenu, dédié au HTML, de la mise en forme et mise en page, dédiée aux feuilles de style CSS (concevoir un site full CSS). … Après la description de l’environnement et la définition du site, vous aborderez les feuilles de style CSS (organisation, syntaxe et gestion) avant de créer vos premières pages web composées de tout type d’éléments (texte, images, tableaux, vidéos, liens hypertextes…). Vous verrez aussi comment créer des formulaires, utiliser des composants d’interface Spry (technologie Ajax), exploiter les bibliothèques d’objets et les modèles. Un chapitre est consacré à l’optimisation du code pour les standards du web y compris l’incorporation de l’HTML 5 et des CSS 3. Le livre se termine par la publication du site sur le serveur.
Le pont de la Révolte
Hier soir donc, jusqu’à minuit, j’ai revécu mon arrivée à Taghzout. Je n’ai pas pu m’empêcher d’énoncer à voix haute les différentes étapes du voyage. Toujours comme une force inconnue qui me pousse à dire… Comme une voix qui me murmure : N’oublie pas !… Alors, si je voulais continuer cette expérience de la mémoire, je tenterais de revivre chaque année, jour après jour, le séjour en Kabylie, quinze jours en tout, du 26 juillet au 9 août. Mais les premières heures sur le sol d’Algérie resteront « l’événement ». Aujourd’hui, je pense à Eux… Né d’un père inconnu et d’une mère silencieuse, Denis devient un adolescent à l’identité tronquée pour cause de secret familial. Jusqu’au jour où, adulte, une rencontre fortuite le met sur la piste de ses origines kabyles… Commence alors une formidable enquête, où humour et tendresse ne sont pas les armes les moins efficaces, qui mènera Denis de l’autre côté de la Méditerranée à Taghzout, le village qui vit naître son père. L’accueil émouvant que reçoit ce fils retrouvé le réconciliera avec la part manquante de lui-même.Denis pourra alors renaître en Daniel, Il devenir je.
Quo Vadis ?
L'action se déroule à Rome, en 64 après J.-C. : dans la maison de Plautius, Vinicius, patricien romain, s'éprend de la chrétienne Lygie. Le récit de leurs amours tourmentées nous plonge au cœur du règne de Néron, sombre figure du paganisme décadent : il nous convie aux festins orgiaques organisés sur un immense radeau aux poutres dorées, autour duquel nagent de jeunes esclaves déguisées en sirènes et en nymphes ; ou encore dans l'amphithéâtre romain, où les chrétiens sont sauvagement livrés aux chiens et aux lions sous les yeux de la foule enivrée de sang… À propos de cette œuvre culte, qui valut à Sienkiewicz le prix Nobel de littérature en 1905, Henry de Montherlant affirmait : « Je pèse bien mes mots avant de tracer ce que c'est en vérité dans « Quo Vadis ? » que j'ai appris à écrire… »
Les innocents de Paris
Face à Paris ville de pierre, cent baraques en planches nichées dans la verdure des taillis et des potagers forment une petite cité agreste, la ville de bois. Séduisante entre toutes sous son arbre, le premier fleuri au printemps, la Cabane brille de ses multiples carreaux de couleur. A sa porte une pancarte : « N'ayez pas peur ! Chien gentil. » Cinq enfants ont annexé ce royaume. C’est là qu'ils se préparent à de joyeuses expéditions. Mais si la quête du tunnel secret ou la poursuite du photographe se soldent par de curieuses leçons d'histoire, la bande provoque le Destin le jour où elle décide une offensive contre le Parc Monceau. Le temps d'un printemps, la magie des Innocents déploie toutes ses ressources dans le cadre du Paris de 1925 qui avait encore un octroi à ses portes et des jardins sur ses fortifications – et donne naissance à ce charmant et pathétique roman sur l'enfance couronné en 1944 par le Prix de la Guilde du Livre de Lausanne.
Scrupules
Sans grâce, rejetée par son entourage, malheureuse, Billy est la parente pauvre d'une des meilleures familles de Boston. Son séjour d'une année à Paris la métamorphose en jeune femme séduisante. De retour à New York, elle savoure sa nouvelle vie avec avidité, jusqu'à son mariage avec le milliardaire Ellis Ikehorn. Jouissant du pouvoir illimité que donnent l'argent et la beauté, Billy crée à Beverly Hills une boutique de luxe, Scrupules, où se côtoient les célébrités du monde du cinéma, de la haute finance et de la mode. La petite paria mal aimée de Boston prend enfin sa revanche…
Sa vie, son action politique, ses idées. Tout semble limpide chez Nicolas Sarkozy. L’homme ne cache rien, il est direct, spontané, énergique… Ce portrait flatteur résulte avant tout du formidable système médiatique que Nicolas Sarkozy a déployé autour de lui. Jamais les médias n’auront à ce point contribué à créer, en France, un homme politique, à tracer et à nourrir son destin, à fabriquer sa légende et sa popularité. Mais surexposition médiatique ne rime pas forcément avec transparence. Qui est le véritable Nicolas Sarkozy ? Un authentique réformateur ou un manipulateur sectaire ? Qui sont les hommes qui l’entourent et qui l’inspirent ? Enfin et surtout, quelles sont réellement ses idées ? Son bilan est-il bien celui qu’il met en avant ? Une enquête fouillée, un livre sans concessions, indispensable en prévision des futures élections présidentielles.