Jusqu’au dernier
Mat Joubert, capitaine à la Brigade des vols et homicides du Cap, en Afrique du Sud, est sur ses gardes depuis l’arrivée du colonel Bart De Wit. Celui-ci, récemment nommé à la tête de ce service par le ministre noir de l’intérieur, est un ancien de l’ANC, vif, calculateur et ambitieux. À peine installé dans ses nouvelles fonctions, il demande à Mat d’arrêter de fumer, de perdre quinze kilos, et l’envoie chez une psychologue pour qu’il retrouve toute son efficacité dans le travail. Tâche difficile pour le capitaine qui a perdu son épouse depuis deux ans et, avec elle, son envie de vivre et de se battre. Il lui faudra pourtant remonter le courant lorsque deux affaires réclameront sa perspicacité légendaire. La première concerne un braqueur de banque, doux, aimable, surnommé « Monsieur Mon Cœur ». La seconde est plus obscure : des meurtres sont perpétrés avec un Tokarev, arme utilisée par les guérilleros marxistes qui sévissaient en Angola et avec un mauser, ressurgi de la guerre de Boers. Poursuivi par la presse, aiguillonné par le colonel De Wit et de nouveau attiré par les femmes, Mat émerge de ses ténèbres pour plonger dans celles de l’assassin.
Non, il ne s’agit pas d’un ouvrage technique destiné aux filles de pêcheurs vivant sous les tropiques. Le livre de Melissa Bank nous emmène sur des rives plus proches mais sans doute plus incertaines encore. Jane, une jeune New-Yorkaise qui travaille dans l’édition, raconte sa vie, sa famille, ses amis et ses amours. Son récit est structuré en une série d’histoires, sans véritable ordre chronologique, mais qui au bout du compte tracent une ligne continue depuis son adolescence jusqu’à l’âge mûr. En filigrane apparaissent les interrogations, recouvertes par le voile pudique de l’humour, sur le sexe, la vie de couple et les sentiments. Jusqu’à la dernière nouvelle, qui donne son titre à l’ouvrage et dans laquelle l’héroïne trouve enfin la formule de l’amour véritable. Melissa Bank écrit sans excès de langage, dans un style direct et pudique, qui la place comme en retrait de ses personnages. À l’inverse de certaines de ses consoeurs, elle sait résister à la tentation de scruter uniquement son nombril. Ce n’est pas d’elle qu’elle parle mais des femmes en général. Finalement, aux yeux de Melissa Bank, l’art guerrier de la séduction est vain. « Nous sommes la proie et le chasseur, le poisson et le pêcheur ». Voilà un livre qui laisse planer un doux parfum d’authenticité. –Stellio Paris
L’enfant
Fils d’un professeur de collège méprisé et d’une paysanne bornée, jules Vallès raconte : « Ma mère dit qu’il ne faut pas gâter les enfants et elle me fouette tous les matins. Quand elle n’a pas le temps le matin, c’est pour midi et rarement plus tard que quatre heures. » Cette enfance ratée, son engagement politique pour créer un monde meilleur, l’insurrection de la Commune, Jules Vallès les évoqua, à la fin de sa vie, dans une trilogie : L’Enfant, Le Bachelier et L’Insurgé. La langue de jules Vallès est extrêmement moderne. Pourtant l’histoire de jacques Vingtras fut écrite en 1875 et c’est celle des mal-aimés de tous les temps.
La tête contre les murs
L’adolescence d’Arthur Gérane, fils d’un juge d’instruction austère, qui porte en lui une lourde hérédité maternelle, ne fut que fugues, vagabondage, rapines. Le cambriolage effectué chez son père et la mise à sac de ses dossiers le conduit à l’asile d’aliénés. Dès lors, pris dans l’engrenage infernal: internements, évasions, il ne pourra plus échapper à son pitoyable destin. Dans ce roman bouleversant, au style cinglant et imagé, c’est tout le drame de l’hérédité qui est exposé. C’est aussi une peinture sans complaisance des maisons de santé et de détention.
L’huile sur le feu
« Toujours plus vive, la lueur tourne à l’orange, son centre devient éblouissant et, soudain, fuse, monte en torche, livre au vent de longs effilés rougeoyants… Le feu! Plus de doute. C’est le feu. La silhouette balance et frémit. Mais l’homme se redresse aussitôt, se carre sur ce plan de ciel embrasé, dans une espèce de gigue… on dirait qu’il brûle lui-même avec joie, ou, mieux, que la flamme se dégage de lui, qu’il la souffle, poitrine pressée à pleins bras. » Portrait d’un incendiaire, L’Huile sur le feu est un des romans les plus beaux et les plus émouvants du grand écrivain Hervé Bazin.
Les étoiles du Sud
Elizabeth aime trop les beaux hommes. Elle ne peut rien leur refuser, et elle veut protéger l’avenir de son fils Ned, son trésor de quatre ans. Amoureux fougueux, Billy, son cousin, offre à la jeune femme un second mariage. Pour combien de temps ? La guerre de Sécession gronde aux portes de Savannah, dans ce deuxième tome de la saga sudiste inaugurée par Les Pays lointains.
De très belles et explicites illustrations, réalisées par les plus grands illustrateurs des années 60 et 70, au service d’un texte d’une rigueur historique exemplaire. De la première dynastie à la conquête de l’Egypte par Alexandre.
Impérialisme humanitaire
Une des caractéristiques du discours dominant, de la droite à la gauche, même en allant assez loin du côté des « extrêmes », est que l’éthique politique est aujourd’hui entièrement dominée par ce qu’on pourrait appeler l’impératif d’ingérence et l’idéologie des droits de l’homme. Le droit d’ingérence (humanitaire) est non seulement très généralement admis, mais il est souvent devenu un « devoir d’ingérence ». Pour l’auteur cette idéologie semble être le principal obstacle à la construction d’un mouvement effectif d’opposition aux guerres impériales. Cette opposition existe évidemment, mais elle est faible et elle est surtout faible sur le plan idéologique, particulièrement parmi ceux qui sont supposés organiser ou diriger le mouvement : les partis de gauche ou d’extrême-gauche, les mouvements pacifistes etc. Comme on essayera de le montrer dans ce livre, tout rapport de domination est en fin de compte militaire et il a toujours besoin d’une idéologie pour se justifier. L’idéologie de notre temps, en tout cas en ce qui concerne la légitimation de la guerre, n’est plus le christianisme, ni la « mission civilisatrice » de la République, mais bien un certain discours sur les droits de l’homme et la démocratie, mêlés à une représentation particulière de la deuxième guerre mondiale.
Marguerite Duras
Qui était Marguerite Duras ? Experte en autobiographie, professionnelle de la confession, elle a pris tant de masques et s’est tellement plu à brouiller les pistes que c’est presque une gageure de vouloir distinguer la vérité de la fiction. Ce qu’il y a dans les livres, disait-elle d’ailleurs, est plus véritable que ce que l’auteur a vécu. Fruit des relations amicales que Laure Adler eut avec elle pendant une douzaine d’années, et de patientes recherches, cette biographie, sans avoir la prétention de dire la vérité du personnage, tente cependant de démêler les différentes versions que Marguerite Duras a données de sa vie. Elle essaie d’éclairer les zones d’ombre que l’écrivain a mises en scène avec tant de talent : la relation avec l’Amant à la fin de l’enfance, son attitude pendant la guerre et la Libération, ses passions amoureuses, littéraires et politiques. Car la vie de Marguerite Duras fut aussi celle d’une enfant du siècle, d’une femme profondément engagée dans les combats de son temps.
L’Eden Cinéma
Dans le Cambodge, la mère est présente, immobile. Autour d’elle, quatre personnages : ses deux enfants (Suzanne et Joseph), Mr Jo et le Caporal. Tous les quatre vont parler de la mère, de son histoire pendant et après son travail en tant que pianiste à l’Eden Cinéma. La mère, bien qu’au centre de l’histoire, n’aura jamais la parole sur elle-même.
L’été 80
Recueil d’articles publiés durant l’été 1980 – « début de l’été, Serge July m’a demandé si j’envisageais dans les choses possibles d’écrire pour Libération une chronique régulière. J’ai hésité, la perspective d’une chronique régulière m’effrayait un peu et puis je me suis dit que je pouvais toujours essayer. Nous nous sommes rencontrés. Il m’a dit que ce qu’il souhaitait, c’était une chronique qui ne traiterait pas de l’actualité politique ou autre, mais d’une sorte d’actualité parallèle à celle-ci, d’événements qui m’auraient intéressée et qui n’auraient pas forcément été retenus par l’information d’usage. Ce qu’il voulait, c’était : pendant un an chaque jour, peu importait la longueur, mais chaque jour. J’ai dit : un an c’est impossible, mais trois mois, oui. Il m’a dit : pourquoi trois mois ? J’ai dit : trois mois, la durée de l’été. Il m’a dit : d’accord, trois mois, mais alors tous les jours. Je n’avais rien à faire cet été-ci et j’ai failli flancher, et puis non, j’ai eu peur, toujours cette même panique de ne pas disposer de mes journées tout entières ouvertes sur rien. J’ai dit : non, une fois par semaine, et l’actualité que je voulais. Il a été d’accord. » M.D.
Le Square
« C’étaient des bonnes à tout faire, les milliers de Bretonnes qui débarquaient dans les gares de Paris. C’étaient aussi les colporteurs des petits marchés de campagne, les vendeurs de fils et d’aiguilles, et tous les autres. Ceux – des millions – qui n’avaient rien qu’une identité de mort. Le seul souci de ces gens c’était leur survie : ne pas mourir de faim, essayer chaque soir de dormir sous un toit. C’était aussi de temps en temps, au hasard d’une rencontre, PARLER. Parler du malheur qui leur était commun et de leurs difficultés personnelles. Cela se trouvait arriver dans les squares, l’été, dans les trains, dans ces cafés des places de marché pleins de monde où il y a toujours de la musique. Sans quoi, disaient ces gens, ils n’auraient pas pu survivre à leur solitude. » Marguerite Duras.
La vie matérielle
Ce livre n’a ni commencement ni fin, il n’a pas de milieu. Du moment qu’il n’y a pas de livre sans raison d’être, ce livre n’en est pas un. Il n’est pas un journal, il n’est pas du journalisme, il est dégagé de l’événement quotidien. Disons qu’il est un livre de lecture. Loin du roman mais plus proche de son écriture – c’est curieux du moment qu’il est oral – que celle de l’éditorial d’un quotidien. J’ai hésité à le publier mais aucune formation livresque prévue ou en cours n’aurait pu contenir cette écriture flottante de « La vie matérielle », ces aller et retour entre moi et moi, entre vous et moi dans ce temps qui nous est commun.
Au non du père
Depuis 1989 une femme a tenu le devant de la scène médiatique en affirmant qu’Yves Montand était le père de sa fille. Que faire lorsque la presse se fait complice des errances de la justice dans une affaire odieuse comme celle que l’on connaît désormais sous l’appellation d’« affaire Drossart » ? Que faire encore lorsque la quête de l’unique vérité biologique vous jette dans l’horreur insoutenable de l’exhumation d’un être cher ? Que faire enfin lorsque le cirque médiatique dresse son chapiteau aux portes d’un cimetière ? Écrire. Écrire pour crier sa colère, sa douleur et son indignation. C’est ce que fait ici Catherine Allégret, fille adoptive d’Ivo Livi dit Yves Montand, pour défendre la mémoire de cet homme qui l’a voulue pour fille.
L’entre deux mères
L’arbre de Judée déployait sur le ciel de mai ses grappes mauves et éphémères… Combien de fois a-t-elle tracé ces mots sur les premières pages du cahier cartonné, entoilé de jute rouge, qui proclame cette formule dont elle n’a jamais bien su l’origine ni la signification : Écrasez l’infâme. Ce matin-là, le bruit de la cloche qui s’agite à la porte du jardin tire Beth de son combat quotidien avec le rien. Elle n’attend personne. Ni aujourd’hui, ni demain, ni plus tard : son existence est parfaitement solitaire. Sous l’arche de pierre, la porte, pivotant sur ses gonds rouillés, découvre un garçon grand, carré, pas très propre. Elle remarque que ses mains tremblent un peu. Elle scrute le visage de cet homme dont le regard lui vrille la mémoire… Qui est là ?
Mon père
Les secrets de famille finissent toujours par tomber, les uns après les autres. Avec leur poids de douleurs, de regrets, de remords. Voilà ce que semblerait dire Eliette Abécassis à travers ce petit livre consacré à la figure paternelle. Point de départ : la mort du père, qui laisse démuni, retire les saveurs de la vie, puis l’arrivée d’une lettre d’Italie qui apprend à la narratrice qu’elle a un frère, toujours soigneusement caché par son père. La rencontre de ce frère, poussant du côté de l’enquête, va permettre une autre lecture, une autre vision d’un père adulé, vénéré jusque-là. Eliette Abécassis a construit son récit en deux mouvements, le premier relatant la relation forte entre un père et sa fille, le second déroulant le chemin qui va permettre de découvrir une image moins auréolée bien sûr mais surtout conduire la narratrice à accomplir son deuil, quitte à passer par la déception…
Le judoka et les Sabras
Emmener en croisière une jolie femme, promesse de tous les mirages et voir, justement, un Mirage, de la base d’Istres celui-là, s’abîmer dans les flots, à quelques encablures de son yacht, voilà qui ne manque pas d’imprévu …..
L’or de Baal
Dionnée est une belle catin, vieillissante. Stan, un journaliste coulé par le jeu. Amin, un poète de talent vivant en clochard. Qu’ont-ils en commun ? Rien, sinon un besoin effréné d’argent, qui devrait résoudre tous leurs problèmes. D’où leur fascination pour l’or de Baal, un trésor entreposé dans la Central Bank de Beyrouth. Ils vont monter ensemble et réaliser le plus grand casse du siècle en avril 76 : 50 millions de dollars. Même identifiés, les auteurs du casse ne seront pas inquiétés. Un crime parfait dans un Liban à feu et à sang, mais surtout une aventure extraordinaire, et des personnages hauts en couleur : un moine soldat, un bailleur de fonds énamouré, un spécialiste des coffres-forts qui déteste la pluie, une fille de banquier gauchiste à ses heures, un combattant palestinien. Beyrouth, Zurich, Paris. Un polar enfin, dont le narrateur est avocat des causes inavouables, et l’auteur : Jean Lartéguy.
L’enquête russe
1782. La France et les Insurgents américains sont en passe de l’emporter sur l’Angleterre. Le tsarévitch Paul, sous le nom de comte du Nord, séjourne incognito à Paris, étape de son tour d’Europe. Versailles entend se concilier les faveurs de l’héritier de l’empire russe. Nicolas Le Floch reçoit mission de Sartine et de Vergennes de monter un subterfuge lui permettant de gagner la confiance du fils de Catherine II. Qui assassine au même moment le comte de Rovski, ancien favori de la tsarine, exilé à Paris ? Au cours d’une enquête minutieuse, et tout en participant aux divers événements de la visite princière, Nicolas Le Floch et l’inspecteur Bourdeau vont avancer pas à pas, de surprise en surprise, dans les milieux parisiens du jeu, de la galanterie, du négoce et de l’espionnage. Y a-t-il un lien entre ce crime et des meurtres à l’ambassade russe ? Qui massacre des filles galantes des boulevards ? Quel jeu pratiquent les entours du prince ? Qui est la mystérieuse princesse de Kesseoren, escroc de haut vol ? Que vient faire dans cet imbroglio un agent du Congrès américain protégé par Benjamin Franklin ? Nicolas parviendra-t-il à dénouer les écheveaux mêlés de ces intrigues ?
Le cri du hibou
Robert Forestier semble avoir toujours été la proie du malheur. Une suppression, un mariage raté, l’ont fait fuir New York et l’ont amené à installer dans une petite ville de Pennsylvanie, où il a trouvé un travail qui lui permet de vivre. Cependant, le vide affectif qu’il ressent le pousse à observer une jeune fille par sa fenêtre, sans qu’elle le sache. Il la regarde aller et venir, recevoir son fiancé, vivre sa vie de tous les jours, et ces images lui apportent un bien être dont il ne peut plus se pousser. Jusqu’au jour où, accidentellement, il la rencontre… Et le malheur, qui semblait l’avoir oublié, viendra frapper ceux qui l’approprieront, sans que lui-même soit épargné, jusqu’au cauchemar final qu’il ne pourra éviter.
Tempête rouge
Tom Clancy était déjà l’auteur de l’éblouissante odyssée-cavale à l’Ouest d’un sous-marin soviétique (Octobre rouge), si documentée qu’elle avait été éditée par l’Académie navale américaine d’Annapolis.
Il récidive avec un roman-fleuve à mi-chemin du jeu guerrier, cher aux stratèges et aux surdoués de l’informatique, et du grand roman de guerre. L’invention géniale du livre, c’est la maskirovka, savant coup de bluff destiné à égarer les Occidentaux…
Le cercle des initiés
John Milk, étudiant à l’université de l’Indiana, devient l’assistant du professeur Kinsey, surnommé Prok, qui oeuvre à son célèbre Rapport sur la sexualité des hommes. Milk tombe sous son charme et devient son premier disciple – et le premier de son cercle d’initiés. Prok, savant fou, à la fois austère et débridé, est décidé à briser les tabous de la société, et à révéler la bestialité mécanique du sexe. Iris, l’intelligente et pragmatique femme de Milk, s’efforce de combattre son influence, pour préserver sa relation amoureuse. Cette exploration de l’Amérique puritaine des années quarante donne à réfléchir sur les compromis nécessaires à l’ordre social et remet en question l’héritage de la libération sexuelle.
Iceberg Ltd
A bout de ressources, Peggy, l’héroïne de Baignade accompagnée et des Enfants du crépuscule, accepte l’offre d’une Japonaise, Yuki Onoshita, qui lui promet un million de dollars pour l’aider à retrouver son père, disparu en avion dans les glaces de l’Arctique. Les deux femmes ne trouvent qu’un capitaine assez fou pour s’aventurer dans la zone dangereuse des icebergs tabulaires : Rolf, navigateur et aventurier, devenu suicidaire depuis que sa femme et son fils, au cours d’une traversée, se sont noyés par sa faute. Ainsi commence une odyssée de terreur qui mènera les deux femmes sur un gigantesque « tabulaire » où survit encore un soldat américain, enfermé dans une base secrète abandonnée depuis longtemps.
Les enfants du crépuscule
Curiosité locale, la maison de poupées géantes de la famille McGregor attire les touristes de tous les coins de la Floride. Interminable labyrinthe, elle abrite des poupées d’une beauté étrange. On dit que le fantôme d’une petite fille y aurait trouvé refuge. Depuis quelque temps la mort guette tous ceux qui s’y intéressent d’un peu trop près. Quelqu’un se décidera t-il enfin à aller voir ce qui se cache derrière cette façade rose bonbon ? Et si oui, en reviendra t-il vivant ?
Raz de marée
C’est la découverte de cadavres de Chinois au fond d’un lac, près de Seattle, qui met Dirk Pitt sur la piste du plus diabolique trafiquant chinois. Qin Shang, en effet, a organisé un vaste réseau d’immigration clandestine aux Etats-Unis, au Canada et en Europe. Et quand certains de ses « voyageurs » sont en trop mauvais état pour être vendus ou prostitués, il les abat, tout simplement. Pour mener à bien ses nombreux trafics, Qin Shang a entre-pris de construire en grand secret un immense port maritime en Louisiane. Pourquoi a-t-il choisi ce site ? Réussira-t-il à dévier le Mississippi pour mettre son port en eau profonde et provoquer ainsi une gigantesque catastrophe écologique ? Pour lui barrer la route, Dirk Pitt doit découvrir le premier le navire que Tchang Kaï-Chek avait chargé de trésors avant de fuir la Chine en 1949 et qui a mystérieusement fait naufrage…
Iceberg
Le navire garde-côte Catawaba vogue dans L’Atlantique Nord, pas très loin de l’Islande. À son bord, un scientifique, Hunnewell, spécialiste des formations glaciaires. Et Dirk Pitt, l’homme des missions aventureuses en mer, bien connu des lecteurs de Trésor ou de Cyclope. Leur objectif : un iceberg qui dérive lentement vers le sud, emportant avec lui, nettement visible en transparence, un bateau emprisonné dans sa gangue de glace. Leur mission : percer les secrets que détient dans ses flancs cet incroyable vaisseau fantôme. Des secrets dangereux, assurément. À preuve les quinze hommes qu’ils vont découvrir à son bord et qui ont été atrocement exécutés au lance-flammes.
Dragon
L’explosion dans le Pacifique Nord d’un cargo transportant des voitures japonaises, c’est un accident. Mais, dès lors que cette explosion est d’origine nucléaire, c’est une énigme. Une énigme sur mesure pour Dirk Pitt, le chercheur d’épaves que connaissent bien les lecteurs de Panique à la Maison-Blanche et de Trésor… L’enjeu est de taille. Rien de moins que la propagation du feu nucléaire en territoire américain, sous le couvert de banales voitures importées. Dernière étape du plan ourdi par un cartel de financiers et d’industriels japonais, qui se sont juré de briser toute résistance à l’expansion commerciale du pays des « samouraïs » …
Une journée pas comme les autres
Pour Alexander, rien ne va plus. À l’approche de la quarantaine, son ancienne vie de bohème lui manque, les contraintes de sa vie lui pèsent, et sa femme, Nell, lui paraît moins séduisante. Alors, quand celle-ci lui annonce qu’elle attend un deuxième enfant qu’il ne désire pas, Alexander décide de prendre en secret un jour de liberté. Au même moment, Nell, épuisée par le carcan familial et blessée par la réaction de son mari, part rejoindre sa meilleure amie au bord de la mer, espérant que l’air pur et la franchise décapante de Frances l’aideront à y voir plus clair. Au cours de cette journée, chacun va remettre en question la solidité du couple et prendre la mesure de ses frustrations. Entre raison et passion, l’heure est venue de faire un choix.
Dark horse
Comment Mary Barsad, si douce, a-t-elle pu abattre son mari de sang-froid ? Elle a tout avoué. Et si les mobiles ne manquent pas : infidèle, magouilleur, il aurait peu avant sa mort enfermé les chevaux de course auxquels elle tenait tant dans sa grange, avant d’y mettre le feu. Mais le shérif Walt Longmire se méfie des évidences. À Absalom, Wyoming, il décide de mener sa propre enquête … « Invitez un bon flic chez vous une fois, et un an plus tard il sera capable de vous dire si le grille-pain est blanc ou en inox. »
La mort n’attend pas
Le corps d’un adolescent est repêché dans la Manche. Il porte une incision allant du cou à l’abdomen. Et derrière, un trou béant, plus aucun organe… Le commissaire Roy Grace, appelé sur les lieux, se voit confier l’enquête. Des fouilles plus approfondies vont mettre au jour deux autres victimes. Une fille et un garçon, présentant cette même cicatrice… A Bucarest, des enfants de la rue se voient proposer un avenir meilleur en Angleterre, par une généreuse bienfaitrice. Mais les intérêts qui animent cette femme sont-ils vraiment aussi charitables que ce qu’elle veut bien dire ? Dans le même temps, à Brighton, une jeune fille de 15 ans attend une greffe de foie. Ses médecins ne lui donnent guère plus de quelque mois à vivre. Seulement, les listes d’attente sont longues, son groupe sanguin rare et les chances de trouver un donneur plus que minces. Pour sa mère, pas question de regarder mourir sa fille.
Ténébreux samedi – Au bord de l’abîme
Le destin brisé d’une femme bouleverse Frieda, qui se lance corps et âme dans une périlleuse quête de justice Lorsqu’une ancienne relation de travail lui demande d’établir le bilan psychiatrique de Hannah Docherty, Frieda Klein se retrouve dans une situation délicate. Elle ne peut refuser de rendre service à ce collègue influent, or elle éprouve un véritable choc en rencontrant la jeune femme. Incarcérée depuis treize ans dans une institution douteuse pour avoir assassiné sa famille, Hannah n’est plus que l’ombre d’elle-même. En dépit des preuves écrasantes, pour Frieda, la jeune femme, traumatisée par des années de maltraitance et d’abus, se trouve plutôt du côté des victimes que des bourreaux. Convaincue de l’innocence de Hannah et malgré les injonctions de la police, la psychothérapeute rouvre le dossier de crime sordide et met au jour des incohérences accablantes. Cependant, chacun de ses pas semble être suivi de près : quelqu’un cherche à tout prix à cacher ce qui s’est véritablement passé cet après-midi du 19 mai 2011…
Les neuf dragons
Harry Bosch, dépêché sur une affaire de meurtre dans le quartier chinois de L. A. soupçonne des activités de meurtre des triades locales. Préoccupé par l’enquête, il n’a pas regardé le message vidéo envoyée par Maddie, sa fille de 13 ans qui vit à Hong Kong. Vision d’horreur : elle est otage des triades. Harry pensait pouvoir tout affronter, mais sa fille est son point faible… et les caïds le savent !
Une famille pour Kathy
Lorsque Grace Cameron perd son mari Kip, hémophile, victime d’une hémorragie cérébrale au cours d’un accident en montagne, elle pense que rien de pire ne pourra jamais lui arriver… jusqu’au jour où elle apprend qu’il lui a transmis le virus du sida. Grace doit désormais lutter de toutes ses forces contre la maladie. Mais le temps lui est compté et la tâche qui va lui demander le plus d’énergie sera de trouver un foyer pour sa petite fille de douze ans. La quête d’une famille pour Kathy constitue d’autant plus un défi que les candidats à l’adoption ne se bousculent pas. Seul l’oncle Harry manifeste le désir de recueillir la fillette. Mais c’est pour mieux la façonner à son image, autoritaire et dogmatique. Quant à ceux chez qui Kathy aimerait vivre, ils se dérobent, effrayés par une telle responsabilité. Grace Cameron parviendra-t-elle à s’acquitter de sa tâche sacrée ? Ce serait son dernier cadeau. Et certainement le plus beau qu’elle pourrait faire à Kathy.
Spaak
736 pages – Né en 1899, Paul-Henri Spaak est entré en politique comme on entre en religion. Il avait de qui tenir. Petit-fils de Paul Janson, fils de sénatrice, neveu d’un député qui fut Premier ministre, il devient député socialiste de Bruxelles à 33 ans. Il est alors » Spaak le Rebelle « . Une courbe rentrante, le voici ministre à 36 ans et Premier ministre à 39 ! L' » enfant terrible » du socialisme belge apprend le métier d’homme d’Etat dans le contexte de la crise économique, politique, sociale et culturelle des années trente. Vinrent la guerre, la débâcle et les décombres. Tandis que se noue la tragédie de la Question royale dont Spaak est un des principaux protagonistes, il faut dessiner l’architecture d’un monde nouveau. Spaak s’y emploie et sera, durant un quart de siècle, un acteur de premier plan de la construction européenne, du partenariat atlantique et des relations Est-Ouest, sans oublier son rôle déterminant dans la crise qui suivit l’indépendance du Congo en 1960. Pragmatique, chaleureux et charmeur, orateur de grand talent, ce socialiste humaniste parfois jugé versatile n’a pourtant jamais renié aucune de ses options fondamentales : la paix, la Belgique, l’Europe, la justice sociale.
Dans les bois
Été 1985, New Jersey. Paul Copeland est animateur d’un camp de vacances à la lisière des bois. Une nuit, il abandonne quelques heures son poste. Quatre jeunes en profitent pour s’éclipser, dont sa sœur, Camille. On ne les reverra plus. Seuls deux corps seront retrouvés. On attribuera leur mort à un tueur en série qui sévissait dans la région. Vingt ans plus tard. Paul est devenu procureur. Alors qu’il plaide dans une affaire de viol, il est appelé à identifier un corps. Stupéfait, il reconnaît formellement Gil Ferez, un des disparus. Pourquoi les parents de Gil s’obstinent-ils à nier son identité ? Et si Gil a été en vie tout ce temps, se pourrait-il que Camille le soit aujourd’hui ? Bien décidé à faire la lumière sur le drame qui n’a jamais cessé de le ronger, Paul va replonger dans les souvenirs de cette terrible nuit…
Un génie… un sorcier… un escroc : qui était Rafaël Ariatégui ? Longtemps après sa mort, l’énigme posée par ce fils de paysans de la Cordillère des Andes n’a pas fini de faire couler l’encre. Du petit village d’Alto Beni, cette terre qui brûle le corps et l’âme de ses enfants, aux salons new-yorkais des années soixante, son itinéraire traverse tremblements de terre et révolutions, intrigues et cabales, sans que son unique passion, la peinture, n’en soit altérée. Sa vie sera à l’image de son œuvre : un tourbillon qui l’entraînera aux confins de la folie. Lorsqu’il invente le Crawling Painting, la critique applaudit à tout rompre. Les toiles de cet indien, qui peint avec son corps s’arrachent à prix d’or. La seule technique de Rafaël suffit-elle à justifier cet engouement ? De mystérieuses forces n’entrent-elles pas enjeu ? Sa puissance créatrice ne serait-elle pas le lien entre l’art et la magie ? Qu’importe. Enfant maudit d’un pays violent, ou jouet d’un milieu sophistiqué, Rafaël Ariatégui demeure un être authentique, une œuvre en lui-même.
Héraclès
Voici racontée dans sa totalité l’histoire de cet admirable héros, Hercule, envoyé de Zeus afin d’unir les Grecs querelleurs, en constant conflit les uns avec les autres. Une histoire jalonnée de nombreux exploits surhumains et d’impitoyables coups du sort toujours affrontés avec courage. Une vie qui suscitait dans le cœur des hommes plus d’amour et d’admiration qu’il n’était coutume d’accorder aux dieux eux-mêmes et qui le conduisit à l’immortalité. L’Hercule de ce livre n’est pas simplement le héros des douze travaux qui lui confèrent à jamais une place dans la conscience du monde de tradition hellénique, il est aussi celui qui défend le pauvre et le faible, l’ennemi du tyran, l’homme qui a su gagner la chaleureuse estime de sa génération est des générations futures.
L’Odyssée
Il s’agit d’une large rétrospective de l’Odyssée d’Homère où une place très importante est donnée aux passages les plus poétiques, les plus intéressants et les plus philosophiques de ce chef-d’oeuvre dont l’extraordinaire imagination ne lasse de charmer petits et grands depuis les temps antiques jusqu’à nos jours.
L’ami encombrant
« Qu’on ne s’y trompe pas. On ne trouvera pas ici le récit des grands débats politiques qui ont agité ces quatre dernières décennies. Mais on fera une plongée dans les coulisses drolatiques ou dramatiques du pouvoir, là où les soutiers (on les appelle aujourd’hui des sherpas, plus chic, non ?) s’activent en tentant de faire fonctionner la machine. Une réalité inconnue y apparaîtra, faite d’un quotidien ignoré du public et des médias. J’ai tenté de donner couleurs et épaisseur à l’éphémère vanité du temps. »Merry Hermanus a été chef de cabinet dans plusieurs ministères. Il est nommé secrétaire général de la Communauté française de Belgique en 1984 et est élu député bruxellois en 1995. Il démissionne de toutes ses fonctions après l’arrêt INUSOP. Il devient ensuite directeur du centre d’entreprises de Molenbeek. Merry Hermanus est l’auteur d’une biographie sur Paul Halter et d’un premier témoignage politique, L’épreuve, paru aux éditions Luc Pire.
Rien que des sorcières
Sorcières ! Elles se font un festin des âmes et des corps car leur plus grand souci est de vivre. Et pour vivre il faut renaître. Sans cesse. Par tous les moyens. Depuis des générations, elles sont trois à hanter ce lieu désormais maudit : Ansennes en Picardie. La première habite dans le reflet des autres, dans un miroir cassé qui s’étoile de rouge et sème la mort. Marie s’y perdra de manière diabolique. La seconde a soif de larmes. Pour se refaire de chair et d’os, il lui faut un parfum. Existe-t-il senteur plus enivrante que les pleurs d’un enfant ? La troisième enfin, la plus parfaite, est l’amie des fleurs. Elle a pour nom Daphné. Pourquoi s’est-elle éprise de Véronique si ce n’est pour dérober à cette belle plante le souffle de la vie ?
Monsieur Ladmiral va bientôt mourir
« Quand il avait quitté Paris, dix ans plus tôt, pour venir habiter à Saint-Ange-des-Bois, Monsieur Ladmiral avait fait savoir, pour vanter la maison qu’il achetait, qu’elle était à huit minutes de la gare. C’était presque vrai à cette époque. Par la suite, et à mesure que Monsieur Ladmiral vieillissait, la maison avait été à dix minutes, puis à un bon quart d’heure de la gare. Monsieur Ladmiral n’avait constaté ce phénomène que très lentement, n’avait jamais su l’expliquer et, pour mieux dire, ne l’avait jamais admis. Il était entendu qu’il habitait toujours à huit minutes de la gare, ce qui n’était pas fait pour simplifier la vie ; il fallait jouer avec les pendules, faire de faux calculs, prétendre que l’horloge de la gare avançait, ou que l’heure du train avait été changée sournoisement ; Monsieur Ladmiral, dans le temps où il allait encore à Paris, avait même manqué des trains, héroïquement, pour qu’il ne fût pas dit qu’il habitait à plus de huit minutes de la gare. »
Cupidon – Tome 19 – Solitude
Vous êtes du genre plutôt gauche avec le sexe opposé ? Vous avez du mal à trouver les mots qu’il faut ? Pas besoin d’aller sur un site de rencontres. Cupidon est là! Il a troqué son arc et ses flèches pour se transformer en un véritable conseiller conjugal! Mais le métier ne s’annonce pas de tout repos, d’autant qu’il a affaire à un cas désespéré! Savoir parler aux filles, c’est tout un art… Cupidon, parviendra-t-il à enseigner cet art à son élève ? Le poids des mots aura-t-il plus d’impact que le tranchant des flèches ?
Faim d’amour
Une plongée au cœur d’une famille d’Américains moyens, avec leurs obsessions et leurs névroses : un roman à la fois bouleversant de justesse et d’un humour dévastateur. Chez les Hunter, l’alimentation a toujours occupé la première place. Elevées dans le culte de la minceur par une mère obnubilée par les régimes, Frannie et sa petite sœur Sally ont vécu toute leur jeunesse l’œil rivé à l’aiguille de la balance. Calcul des calories, réunions Weight Watchers, jeûnes puis descentes dans le réfrigérateur familial ont été le lot quotidien de Frannie, naturellement ronde. A vingt-six ans, mal dans sa peau, allant d’échec professionnel en rupture amoureuse, elle traîne une déprime chronique. Mais c’est Sally, l’ambitieuse, la plus brillante des deux, celle que l’on croyait à l’abri des excès maternels, qui plonge : une grave anorexie, suivie d’une hospitalisation aux conséquences tragiques…
Les diamants de l’hiver
Annette Byrne s’inquiète. Seule dans sa maison vide, elle redoute maintenant les conséquences de ce court moment d’inspiration, où elle a écrit cinq lettres mensongères à chacun des siens, se croyant capable de les réconcilier… Lewis et Gene, ses fils, brouillés depuis des années. Cynthia et Ellen, ses petites-filles. L’une en instance de divorce, l’autre, essayant de sauver son couple. Ils sont tous invités le même jour, mais ça, ils l’ignorent. Demain, les retrouvailles risquent de ne pas être du goût de chacun. Mais peut-être fallait-il quand même essayer… Annette Byrne s’inquiète.
L’Égyptienne
Août 1790 … « La Terre vibrait sous elle comme un être assoupi, nourri d’on ne sait quel rêve. Cette terre d’Égypte dont Schéhérazade, treize ans, savait toutes les senteurs, les moindres frémissements… » Schéhérazade c’est l’Égyptienne. Autour d’elle tente de survivre une Égypte exsangue, province ottomane que se déchirent depuis des siècles les pachas turcs et les beys mamelouks. Juillet 1798… Un certain général Bonaparte, aveuglé par son « rêve oriental », débarque à Alexandrie à la tête de quarante mille hommes. Dès lors, Schéhérazade et les siens sont pris dans un tourbillon meurtrier tandis qu’agonise l’Expédition française dans des bains de sang qui souilleront le sable du désert et les flots majestueux du Nil. C’est une prodigieuse fresque qui défile sous nos yeux, avec les espoirs, les passions, les tourments d’une femme, d’une famille, et, à travers eux, le destin de l’un des plus vieux peuples du monde.
Arria Marcella
Trois jeunes gens, trois amis, Max, Fabio et Octavien visitent les ruines de Pompéi au XIXème siècle. L’un d’eux, Octavien, lors d’une visite au musée des Studj, musée archéologique de Naples, aperçoit la silhouette d’une jeune femme à jamais prisonnière de la cendre. Le soir, après un dîner bien arrosé, Octavien revient seul dans la ville antique. Il se rend compte qu’il se promène dans la Pompéi antique, sur laquelle ne sont passées les cendres et la lave du Vésuve. La ville vit et les habitants, dont l’accueillant Rufus Holconius se rendent tous au théâtre. Et si la jeune femme qu’il avait vue dans le musée, prisonnière de la cendre, était encore en vie…