Le bel âge de la femme
Est-il possible de rester en bonne forme, de conserver toute sa vigueur et sa sexualité ? Avons-nous des besoins alimentaires spécifiques ? Pouvons-nous ralentir le processus de vieillissement ?… A quarante-six ans, Jane Fonda est l’exemple vivant qu’il y a un bel âge à tout âge. Dans ce livre, avec bon sens, enthousiasme et honnêteté, elle aborde et développe tous ces sujets et donne ses techniques pour vivre en bonne harmonie avec son corps et son esprit. Jane Fonda propose aussi un programme rassemblant les conseils diététiques et les exercices physiques que l’organisme exige pour vivre une vie d’adulte saine et vigoureuse, pour jouir le mieux possible de sa maturité. Avancer en âge ne doit pas être une évolution négative. Jane Fonda le démontre avec éclat dans Le Bel Age de la femme.
Emmanuelle
La jeune Emmanuelle n’a que dix-neuf ans lorsqu’elle épouse Jean et le rejoint à Bangkok. Elle ne connaît de l’amour que le rituel qu’impose la nuit de noces. Mais très vite se révèle à elle une autre vérité de la chair. Elle s’adonne sans retenue aux jeux érotiques qu’invente à son intention un précepteur éclairé. Son corps se métamorphose, ses formes s’affirment sous les caresses d’hommes et de femmes aux mains expertes. La nymphe s’abreuve à la source de leurs désirs, ses fantasmes s’incarnent en des scènes impudiques où elle explore les contours de plaisirs inavouables. Emmanuelle apprend vite, l’amour est sa seule loi. Elle ne connaîtra désormais, pour tout repos, que celui procuré par la jouissance pure, quel que soit le chemin qui y mène.
Été 1941 : les armées nazies balaient la plaine russe, emportant tout sur leur passage. Mais derrière elles, les patriotes se regroupent, forment des maquis et passent à l’action. Dans la seule région de Tchernigov, au nord de Kiev, le détachement de Fédorov fera sauter durant la guerre 683 convois allemands, 7 trains blindés, 47 ponts et tuera 25 000 Allemands. Ces chiffres soulignent le rôle capital joué dans la défaite hitlérienne par les maquis soviétiques. Mais que sait-on de précis sur ces maquis, leur organisation, leur armement, leur tactique, leurs liaisons avec l’arrière? Voici enfin un ouvrage qui nous renseigne sur la vie quotidienne et l’activité des partisans opérant dans les immenses forêts de l’Ukraine. Ce premier tome évoque la dure période de l’organisation clandestine des partisans dans un pays terrorisé par la Wehrmacht.
Univers 12
Les animaux fabuleux, les bestioles galactiques et les créatures mutantes, c’est la science-fiction de papa. Mais la S-F d’aujourd’hui les utilise également. R.A. Lafferty nous décrit une foire aux animaux très spéciale. C’est un ours qui intéresse Robert F. Young, tandis que Philip K. Dick nous parle d’animaux musiciens dans la plus belle tradition de l’absurde. Pour ne pas être en reste, le dessinateur Lesueur imagine une ferme de l’avenir assez cauchemardesque. Il n’y a pas que des animaux dans ce numéro. Vous y rencontrerez également le Christ, une Lolita, Las Vegas revu par William Burroughs, et René Durand lui-même. Oui, il est à la fois l’auteur et le protagoniste de sa nouvelle.
Pour que refleurisse le monde
Sept jours durant, au début de l’été 2001, deux femmes prirent le temps de se rencontrer pour mieux comprendre le monde dans lequel elles vivent. Jetsun Pema, sœur du Dalaï-Lama, personnalité tibétaine de premier plan, est une femme habitée par la spiritualité bouddhiste, marquée par l’histoire de son pays et confrontée sans cesse aux bouleversements de sa culture. Irène Frain, écrivain occidental, n’a cessé de réfléchir sur les mutations de notre société, tout en se passionnant pour l’Orient. Quel regard la « petite mère du Tibet » porte-t-elle sur l’occident et sur la femme occidentale ? Quelle est la vision bouddhiste de l’éducation et de la féminité ? Comment survivre à une tragédie telle que l’exil ? En questionnant Jetsun Pema, Irène Frain a voulu connaître sa façon d’aborder la vie, de faire face aux difficultés, en miroir à ses propres interrogations.
Uri geller
Par la seule force de son esprit, Uri Geller parvient à tordre des objets métalliques, entre autres exploits. Qui est cet homme dont les étranges pouvoirs défient les lois de notre physique traditionnelle, dont les facultés supranormales passionnent à la fois les savants du monde entier et le grand public ? Un mutant? Un messager? Ou bien, plus simplement, a-t-il développé des dons que chacun de nous posséderait, enfouis et inutilisés ? A toutes ces questions, Andrija Puharich, témoin d’innombrables expériences, apporte de stupéfiantes réponses.Plein de verve et de spontanéité, son témoignage est précieux pour qui cherche à mieux connaître, à travers les étapes importantes de sa vie, un Uri Geller inattendu, mystérieux et fascinant.
Les bottes de sept lieues
A l’école, Antoine fait partie d’une bande. Un soir, en jouant un peu trop violemment, les enfants se blessent. Bras et jambes fracturés, ils se retrouvent à l’hôpital. Tout cela par la faute des «bottes de sept lieues» la merveille d’une vitrine d’un curieux magasin de la ville. Tous les enfants rêvent de ces bottes, chacun voudrait pouvoir les acheter. Mais Antoine est très pauvre. Peut-être n’est-ce pas ce qui compte le plus.
Mini encyclopédie de la vie pratique
Toutes les réponses aux questions les plus utiles dans la vie courante. Comment comprendre le code des médicaments et des conserves; comment bien acheter un appareil électroménager et organiser un déménagement; où trouver les organismes qui défendent les consommateurs; quels sont les différents modes de contraception; comment résoudre soi-même les petits ennuis domestiques; quelles sont les règles de l’adoption; quelles sont les bonnes garanties d’assurances; ce qu’il faut savoir des viandes de boucherie,etc.
Recueil de 75 recettes de cuisine simples à réaliser.
Les critiques de notre temps et Malraux
Recueil d´articles écrits sur les oeuvres de Malraux : A. Bazin, R. Brasillach, A. Camus, Ch. de Gaulle, J. Madaul, Fr. Mauriac, H. de Montherlant, G. Pompidou, J.-P.
Mort clinique
Une école de médecine » quatre étoiles » nichée dans la verdure du Maryland, réunissant les meilleurs élèves du pays. Outre la réputation de son enseignement, l’établissement offre aux heureux élus un avantage non négligeable : la gratuité des cours. Forcément, il y a une contrepartie, et celle-ci est de taille. C’est ce que vont découvrir peuà peu Quinn Cleary et Tim Brown, deux étudiants de première année. Evénements bizarres, coïncidences troublantes, mise au jour de rouages inquiétants, dicours scientifiques qui dissimulent des enjeux économiques considérables……nos deux candides, de plus en plus frappé d’incrédulité, vont se retrouver plonger dans la terreur, l’horreur la plus pure, le cauchemar absolu que représente une mort lente déguisée en expérimentation de techniques médicales de pointe. Les bons docteurs Jekyll sont des savants Hyde devenus fous.
Quand une enquête du commissaire Van In commence par un simple cambriolage, il faut se méfier… C’est souvent le début d’un savant imbroglio. Et de fait, après le cambriolage d’un homme de théâtre renommé, on découvre un doigt coupé dans le théâtre où va se donner la pièce mise en scène par le compagnon de la cousine d’Hannelore ! Avant de retrouver, après l’incendie d’un centre équestre, un corps auquel manque… un doigt. Seul lien entre ces deux affaires : la plupart des acteurs du drame étaient au même moment au Chili, dans des circonstances troubles. Une nouvelle enquête au cordeau, menée tambour battant par le trio explosif Van In, Hannelore et lebrigadier Versavel, sur fond de séquelles de la dictature chilienne…
Qu’y a-t-il de commun entre le vol du Jugement dernier de Jérôme Bosch et l’ETA ? Entre le meurtre du vigile d’un musée de Bruges à la veille de l’exposition du Guernica de Picasso et celui d’un Espagnol dont le gouvernement est en visite officielle en Belgique ? Du fil à retordre pour l’inspecteur Van In et à sa fidèle complice (et mère de ses enfants) Hannelore, qui devront se fier à leur intuition pour éviter une grave crise européenne !
O.N.G !
Etat quasi-neuf – Julien est bègue depuis l’âge de dix ans, depuis que son père l’a surpris en train de brûler les testicules d’un chat errant. Bègue mais pas manchot quand il s’agit de tenir une plume. À la recherche d’un stage et bien désireux de fuir l’exemple « mini-bourgeois » de ses parents, Julien dégote une place à la Foulée Verte, ONG quasi mystique défendant les pingouins du pôle et la couche d’ozone. Sous la houlette d’Ulis, le chef charismatique au glorieux passé et de la belle Celsa, Julien s’épanouit et s’enflamme pour la cause, prêt à tout pour faire triompher ses idéaux et ceux de ses supérieurs. À tout dites-vous ? À tout, oui. Car, quand une ONG baptisée « Enfance et vaccin » s’installe dans le même immeuble, bousille affiches et vélos, lance des insultes et pactise avec les pires ennemis de la Foulée Verte, c’est la guerre que l’on déclare. Et Julien, en plus de son rôle de chroniqueur de guerre, est bien décidé à en découdre.
La mort de Don Juan
« J’ai voulu m’identifier à Byron parce qu’il était l’auteur d’un Don Juan qui me hantait. Il a quitté cette terre écorché, vilipendé, rejeté par les êtres qu’il avait cru aimer, abandonné des femmes qu’il avait trop souvent trompées. Il est mort épuisé, sans même avoir passé le cap de la quarantaine. Moi, j’ai quinze ans de plus. Quinze ans de trop, quinze ans à me perdre, à consommer à l’excès, les femmes, les rôles, les émotions, à pousser les feux de ma vanité. » Personne n’a oublié les bouleversantes Lettres à l’absente et Elle n’était pas d’ici. Patrick Poivre d’Arvor retrouve avec ce roman hanté par l’ombre de Byron sa veine la plus intime. Portrait d’un séducteur condamné à aimer les femmes à perpétuité, La mort de Don Juan est une oeuvre singulière et passionnée, à la fois personnelle et fictive.
La petite Roque
C'est Médéric, le facteur, qui avait découvert le corps de la petite Roque sous la futaie du maire, au bord de la Brindille. Mais on eut beau chercher, on ne trouva pas le coupable. A quelque temps de là, le maire donna l'ordre d'abattre ses arbres et, surveillant les travaux, faillit périr écrasé sous le hêtre géant qui avait ombragé le crime, Imprudence? Non; geste d'un malheureux qui tente d'échapper à un spectre sans compromettre son honneur. Mais la fatalité s'acharne contre lui. Drame encore de la terre normande que l'histoire du Père Amable ou le procès de Rosalie Prudent ; drame parisien de l'Ermite ; tout petit drame d'un amour qui aurait Pu être à bord de l'Epave ; méditation sereine Sur les Chats ; conquête de Madame Parisse ; nostalgique fin de l'actrice Julie Romain, ou subtil et tendre récit de Mademoiselle Perle – neuf nouvelles où s'affirme le talent d'un maître conteur.
La maison aux escaliers
Elizabeth porte en elle la chorée de Huntington, une maladie héréditaire incurable transmise par les femmes, dont sa mère est morte. Sa cousine Cosette, qu’elle considère comme sa mère adoptive, devenue veuve, décide de changer de vie et s’installe dans « la Maison aux escaliers », qu’elle a achetée. Elizabeth l’y rejoint quelque temps après et y découvre une bande de parasites qui profitent scandaleusement de la richesse et de la générosité de Cosette. Elizabeth leur présentera Bell dont la beauté et la ressemblance avec un portrait d’un peintre de la Renaissance l’obsède ; Bell à son tour leur fera connaître Mark dont Cosette tombera éperdument amoureuse. Dans une ambiance de bohême dorée, une monstrueuse machination s’ourdit dont le dénouement, tragique et cruel, ne laissera personne indemne…
Oui, vous soigner seul, sans peur, c’est possible. Simple, efficace, sans danger ni effets secondaires toxiques, l’homéopathie est aujourd’hui la meilleure approche en auto-médication. Elle inaugure une nouvelle attitude devant les problèmes de santé que vous pouvez rencontrer. Tenant compte de l’ensemble des réactions de votre organisme, elle a une grande importance dans la véritable prévention des maladies en général. Cependant, dans un premier temps, vous apprendrez à résoudre efficacement des problèmes quotidiens tels que les piqûres d’abeille, les rhumes, les grippes … Ainsi, 25 années de pratique médicale permettent au Docteur P. Picard de vous conseiller et de répondre à toutes vos questions. Il vous explique comment réagir et pourquoi …
Chat plume
Mon chat sur le carreau cherchant une litière agite sans repos son corps maigre et galeux l’âme d’un vieux poète erre dans la gouttière avec la frêle voix d’un fantôme frileux. (Baudelaire). Silencieux, solitaires, sédentaires tous deux, le chat et l’écrivain se sont reconnus depuis des siècles. Complices ? Peut-être, dans l’espace sacré de l’écriture dont le chat semble le gardien, le sphinx détenteur de secrets que l’homme, laborieusement, poursuit de sa plume. Rien ne ressemble moins à un chat qu’un autre chat, si l’on en croit ces soixante interviews. Elles nous apprennent aussi que le chat fut créé sans doute pour que l’écrivain puisse caresser un tigre sur son divan…
La France face à sa dette
La dette publique, c’est : 41 000 euros par ménage, soit 1 138 milliards d’euros en 2005 ; 45 milliards d’euros d’intérêts à rembourser chaque année, soit l’intégralité des recettes de l’impôt sur le revenu ; + 235 % en quinze ans, entre 1990 et 2005. 2015, c’est l’année de la banqueroute de la France, si la tendance se prolonge. La dette publique s’impose comme LE sujet de la campagne présidentielle. Depuis dix ans la dérive des comptes publics s’est emballée, faisant de la France le pays de l’Union européenne dont le taux d’endettement a augmenté le plus vite. Cette dérive est d’autant plus préoccupante que les dépenses accumulées n’ont pas servi à renforcer notre potentiel de croissance mais ont eu pour effet de reporter nos dépenses actuelles de santé et d’indemnisation du chômage sur les générations futures.
Une mort sans nom
Une jeune femme est retrouvée nue, adossée à une fontaine de Central Park, à New York. Les recherches concernant son identité restent vaines. En revanche, Kay Scarpetta, Marino et Wesley devinent rapidement celle du tueur : Temple Gault. Mais le choix de la ville, de la victime et le changement de modus operandi les laissent perplexes. L’autopsie ne révélant aucune trace de contrainte, ils ne comprennent pas pourquoi la jeune femme a accepté de se déshabiller par ce froid glacial. Scarpetta lutte contre le découragement. À l’exception des dents de la victime, soignées de manière inhabituelle, les indices sont bien minces.
Les chiens et les loups
Témoin des bouleversements de son siècle, Irène Némirovsky, morte à Auschwitz en 1942, est l’auteur d’une œuvre étonnante qui fait d’elle un des plus grands écrivains de l’entre-deux-guerres. À la croisée des cultures juive, française et slave, cette romancière ne cesse de surprendre par sa modernité. Comme la plupart des romans d’Irène Némirovsky, Les Chiens et les Loups (1940) n’est pas étranger au destin personnel de son auteur. Le sentiment d’un inconsolable exil (issue de la haute bourgeoisie, Irène Némirovsky fuit Kiev et la Révolution d’Octobre avec sa famille avant de trouver refuge en France), le poids de la société et la fatalité du destin sont au centre de ce roman qui évoque l’amour insensé de deux jeunes Juifs unis par un lointain souvenir. Ada, une artiste révoltée, et Harry, un riche banquier, sont les deux facettes d’une même personne. Tragiquement attirés l’un vers l’autre, rien ne peut les réunir, si ce n’est le sentiment de leur propre perte.
Bohèmes
C’était l’époque où Paris était la capitale du monde. Sur les trottoirs de Montmartre et de Montparnasse, entre le Bateau-Lavoir et la Closerie des Lilas, allaient les sublimes trublions qui inventaient l’art moderne et le langage du siècle : Jarry, son hibou et ses revolvers, Picasso, sympathisant anarchiste, Apollinaire, l’érotomane, Modigliani et ses femmes, Max Jacob et ses hommes, Aragon, le flambeur, Soutine, le solitaire, Man Ray, Braque, Matisse, Breton et les autres… Ils venaient de tous les pays. Ils étaient peintres, poètes, sculpteurs, musiciens. Fauves, cubistes, surréalistes, fêtards, amoureux – libres. Pendant trois décennies, ils menèrent le bal des plumes et des pinceaux. Leurs vies sont flamboyantes comme leurs œuvres. Et leurs œuvres, belles comme la vie. Ils demeurent à jamais les personnages de leurs propres légendes. Ils furent et restent les héros du temps des Bohèmes : un monde magnifique dont les reflets ne cesseront jamais de nous éclairer.
La hache et la croix
Lorsque Clovis succède à son père Childéric, les rudes guerriers francs voient d’un œil sceptique ce blanc-bec de quinze ans accéder au pouvoir. A cette époque, la Gaule est divisée en plusieurs royaumes barbares dont les rois, chrétiens mais adeptes de « l’hérésie » arienne, sont subis de mauvaise grâce par le peuple gallo-romain massivement catholique. Le chétif territoire des Francs de Clovis est acculé au royaume de « l’illustrissime et clarissime » Syagrius, ultime vestige de l’Empire romain. Le jeune Clovis se révélera bien vite comme un conquérant redoutable et sans scrupule. D’abord secondé dans ses entreprises par Loup et Otto, ses leudes fidèles, il se lance dans un dessein grandiose et fou : la conquête des Gaules. Quant aux deux compères, ils courront maintes aventures, croisant des pucelles au cœur tendre, des nonnes plus ou moins authentiques, des fous de Dieu, une druidesse au cul sale, une future reine assez surprenante, une Geneviève pas encore tout à fait sainte, des ruffians, des pirates, et même le chevalier Lancelot du Lac…
Tous complices
Bonnie est professeur de musique, alors naturellement, c’est à elle que son amie Danielle s’adresse pour monter l’orchestre qui jouera à son mariage. Qui dit orchestre dit musiciens. Parmi ceux que Bonnie recrute, il y a Neal, l’amoureux transi, Sonia, sa meilleure amie, Amos, son ex, mais aussi l’un de ses anciens élèves accompagné de son père, et… le ténébreux Hayden avec qui elle entreprend bientôt une liaison passionnelle secrète. Or la mort violente de Hayden fait soudain voler en éclats leur petit groupe. A moins que ce ne soit l’inverse… Chaque membre de la bande de « copains » n’avait-il pas un excellent motif pour se débarrasser de cet élément perturbateur ? Nicci French excelle à disséquer l’âme humaine… Ici, le récit navigue, avec une régularité de métronome, entre un avant et un après le meurtre, et transforme ce thriller aux accents londoniens en une formidable mécanique à suspense.
Et à l’heure de notre mort
Roman de 1963, consacré au drame des petits colons contraints à la sédition, au déracinement ou la mort (la valise ou le cercueil), pris dans la tourmente de la guerre.
Défense et trahison
Après une brillante carrière militaire au service de la couronne d’Angleterre en Inde, l’estimé général Thaddeus Carlyon rencontre la mort, non dans l’affrontement d’une bataille, mais au cours d’un élégant dîner londonien. Accident ou homicide ? La belle Alexandra, épouse du général, confesse bientôt son meurtre, passible du gibet. William Monk, Hester Latterly et Oliver Rathbone travaillent d’arrache-pied pour faire tomber le mur de silence élevé par l’accusée et la famille de son mari ; ils cherchent désespérément une réponse à ce sombre et effrayant mystère, afin de sauver la vie d’une femme
Un cri étranglé
De quoi peuvent bien être coupables un père et un fils de la bonne société londonienne pour mériter la sanglante correction qui leur a été infligée dans un des quartiers les plus sordides de la ville ?
Au vu des témoignages, le sergent Evan semble très vite penser que le fils, Rhys Duff, toujours entre la vie et la mort, et incapable de parler ou d’écrire pour raconter les faits, n’est pas aussi innocent qu’il y paraît
Un deuil dangereux
Décembre 1856 à Londres. William Monk et son équipier, le sergent John Evan, enquêtent sur la mort d’Octavia Haslett, une des filles de Sir Basil Moidore qu’on a retrouvée poignardée dans sa chambre. Comme il s’agit d’une famille huppée, le chef Runcorn recommande à son inspecteur de mener ses investigations avec du doigté et une certaine retenue. La thèse officielle attribue ce crime à un cambrioleur qui aurait été surpris par la victime. Après avoir présenté ses condoléances aux membres de la famille, Monk commence à les interroger mais, visiblement, ses manières comme ses questions déplaisent. De son côté, Evan retrouve Chinese Paddy, marchand de poisson le jour et monte-en-l’air le soir. Durant la nuit tragique, il faisait le guet à proximité de la maison de Sir Basil, et affirme n’avoir vu personne en sortir. Monk doit s’y résoudre : le meurtrier était déjà dans la maison…
Albucius
Ce livre exhume un trésor composé de romans érotiques romains non pas inconnus, mais abandonnés dans le mépris ou l’ombre pour des raisons morales, esthétiques et scolaires. Ce sont les Mille et une nuits du monde romain sous la dictature de César et au début de l’empire. La vie de Caius Albucius Silus – la vie du plus grand et du plus singulier des romanciers d’alors – sert de conte-cadre.
Le chat dans tous ses états
Quarante millions aux États-Unis, sept en France, les chats sont partout, et notre terre est leur planète, monde secret, familier, parallèle, inconnu, dont Jean-Louis Hue entreprend de faire le tour avec la fascination d’un pèlerin fanatique. Voici « le chat dans tous ses états », poils longs et poils courts, couverts de cocardes ou d’électrodes, sentant le foin, l’ambre ou la misère, chats fous et chats trop sages, chats d’intérieur et chats de cimetière, chats de race et chats de gouttière, chats chassant, chats couchant, chats enfuis, l’auteur leur cavale aux trousses, visitant les salons d’exposition, les muséums, les galeries d’art, sautant d’un laboratoire à un affût, d’un boudoir mondain à quelque taudis surpeuplé.
Resurrection Row
« Bas les masques », tel paraît être le mot d’ordre d’Anne Perry dans la série de romans où elle met en scène un couple de héros « victoriens », l’inspecteur Thomas Pitt et son épouse Charlotte, les personnages de roman policier les plus pittoresques et attachants qui nous aient été donnés à découvrir ces dernières années. Dans le Londres de la fin du XIXe siècle qui sert de cadre à leurs exploits, c’est en effet le code hypocrite de bonne conduite de la société anglaise qui se trouve singulièrement mis à mal, sa corruption et sa fausse respectabilité.
Gérard de Nerval
Gérard Labrunie, dit Gérard de Nerval, est un écrivain et un poète français. Il ne connut jamais sa mère, morte en Allemagne deux ans après sa naissance. Il passe ses premières années dans le Valois à Mortefontaine auprès de son oncle Antoine Boucher. À Paris, où il fait ses études au collège Charlemagne, il se lie d’amitié avec Théophile Gautier. Il se montre un élève studieux. Ses premiers textes littéraires sont des élégies inspirées par l’épopée napoléonienne (Napoléon et la France guerrière, élégies nationales, 1827). En 1828, imprégné de culture germanique, il révèle à ses contemporains les maîtres qu’il aime et qu’il imite Goethe dont il traduit le Faust. À la même époque, il se fait journaliste, se lie avec les principaux écrivains romantiques du Cénacle (Hugo, Nodier, Petrus Borel, etc.) et se mêle à la bohème littéraire de l’époque qui donne bals, soupers, fêtes costumées, Petits châteaux de Bohème.
Le masque de mort
Bruce Almond, riche archéologue, meurt écrasé sous un portique lors de fouilles en Grèce. Almond était persuadé que ce tombeau recelait des trésors de l’art mycénien, notamment des masques funéraires et des bijoux en or. Sa mort mettra un terme aux recherches et le tombeau sera refermé sans que l’on sache ce qu’il contenait. Quelques années plus tard, en Angleterre, le jeune fils d’Almond accueille chez lui la plupart des personnes présentes lors de l’accident, persuadé que l’un d’eux a assassiné son père pour faire main basse sur le trésor. Il met au point un piège pour le pousser à se révéler.
Dame suisse sur un canapé de reps vert
Assise sur le canapé vert qu’elle affectionne, dans le salon paisible de la pension helvétique où elle passe l’été, Marguerite Droz songe à son existence. Du passé surgit son enfance avant la guerre, à Neuchâtel, entre un père calviniste, cabinotier de pendules, et une mère catholique et française, que l’amour a transplantée dans le Jura suisse, non sans malentendus ni homériques disputes, qui ont marqué la petite fille qu’elle était. Bien avant de se marier, par deux fois – avec Dietrich, ingénieur d’origine alémanique, qui mourra dans un accident d’avion, puis avec Julien, gros fermier sarthois, tué d’une balle perdue à la chasse – Marguerite a connu le bonheur des vacances en France à la campagne, chez ses grands-parents maternels, dans les années 30. Sont venus les amours adolescentes, une passion romantique et l’éveil aux idées, au monde, d’une jeune fille qui, toute la guerre, s’est sentie comme prisonnière, comme assiégée dans son îlot neutre, au coeur d’une Europe à feu et à sang.
Le maitre des abeilles
Le Bourguignon de Paris Louis Châgniot assiste en rêve à l’effondrement de sa vieille maison familiale. Il y voit un signe prémonitoire et décide de » vivre sa vie « . Il retourne à Montfranc-le-Haut, avec son fils Loulou, étudiant à la dérive, toxicomane. Il retrouve dans son village natal une pléiade de personnages hauts en couleur, que domine la figure de Balthazar, le maître des abeilles. Celui-ci fera découvrir à Loulou à la fois les valeurs fondamentales de l’existence et l’amour, en la personne de la radieuse Catherine. Tout le roman se passe pendant la semaine sainte, au moment de l’explosion du printemps, ce qui permet à Vincenot de marier l’ancienne culture païenne et la spiritualité chrétienne, et de célébrer ainsi pleinement sa Bourgogne, de nous en communiquer jusqu’à la sensation physique.
Meurtres Aseptiques
Le seul indice, dans cette affaire d’assassinat d’un couple, c’est un bout de papier froissé couvert de griffonnages, qui ont tout l’air de formules chimiques. Mais la chimie, ça n’est pas son fort, au lieutenant Wheeler. Heureusement, l’enquête met sur son chemin – et dans ses bras – une voluptueuse binoclarde ferrée en la matière, qui déchiffre ce grimoire où il est question d’un L.S.D. super-spécial. Et – Wheeler en fait Involontairement l’expérience – les voyages qu’il vous offre n’ont rien de folichon…
Les critiques de notre temps et Claudel
Paul Claudel nous oblige. Le désir violent qui se déploie dans ses textes de théâtre nous invite à être constamment attentifs à ce qui en nous de faiblesse et de lassitude appelle à un dépassement frénétique de l’être vers la grandeur, comme une exigence d’humilité et d’orgueil devant l’existence. Quand l’ironie facile et la paresse de la critique veulent limiter notre joie et notre aspiration à un amour plein, Claudel nous oblige à renaître à la vitalité qui meut le corps et l’esprit des créatures, en opposant l’épreuve vraie de la souffrance à l’endormissement honteux des sens, partout loué.
Cela s’appelle l’aurore
Luigi Valorio n’est pas le premier à se prendre au piège d’un joli minois masquant un coeur sec d’enfant gâtée ni à s’attacher à une autre répondant mieux à ses aspirations quand il s’aperçoit de son erreur. Il ne serait pas le premier à vivre entre deux femmes, mais le pourra-t-il ? Cette question l’obsède en relisant les lettres où sa jeune épouse Angola annonce son retour.
Angola ne s’est jamais plu à Salina, en Sardaigne, où son mari est médecin. Elle ne rêve que de mener à Naples auprès de son père son existence mondaine de jeune fille – au point qu’elle a dépéri et que ‘Luigi l’a envoyée se soigner dans les Alpe s. Clara est alors entrée dans sa vie. S’en séparer ? Impensable.
La mandarine
Séverine, petite-fille de Mémé Boul, a dû épouser trop tôt son cousin Georges, venu aider à diriger le respectable hôtel Boulard, au lieu d’attendre de rencontrer « l’homme de sa vie ». Précipitation fâcheuse puisqu’un beau jour elle le croise dans la rue qui mène à l’hôtel. Heureusement, l’homme rêvé (encore qu’un peu chauve pour son âge) est un client du « Boulard » et, mieux encore, un ami de son frère Laurent et de sa sœur Baba. Femme d’appétit sur tous les plans ? sensuel et culinaire ? la rousse Séverine dresse ses batteries pour conquérir Toni duc de Barbarillo. Lequel, homme de volupté, répond à son manège. Au moment où elle croit triompher, coup de théâtre : Toni déclare épouser Baba. « Pour cause ». Séverine réagit en tigresse privée de son festin. Toni, Baba et Laurent partent pour l’Espagne, tandis que Mémé Boul reste avec Séverine et son chagrin. Il faut pourtant que le clan Boulard retrouve son unité : ce sera l’œuvre de Mémé Boul, reine de l’hôtel et impératrice du bon sens. Car l’équilibre et la joie de vivre jouent un rôle très important dans cette histoire à la morale des plus gaies.
En Chine avec Lady Hopson
Ils sont partout, dans l’électronique comme dans l’automobile, avenue de l’Opéra comme à Wall Street, dans la haute couture comme dans l’art contemporain. Edith Cresson les a comparés à des « fourmis » tandis que d’autres nous les proposent comme modèles. Les Japonais sont devenus inévitables. Faut-il pour autant s’incliner devant les nouveaux puissants du jour et prendre pour argent comptant l’image d’Epinal qui nous est donnée de ce peuple uni et travailleur, à l’exquise politesse orientale ? Stéphane Benamou refuse de tomber dans le piège. Le Japon qu’il nous croque en cinquante articles demeure la puissance impérialiste et totalitaire d’hier, un pays rongé par le racisme et l’apartheid, qui ne renie rien de ses ambitions, dissimule ses crimes passés et travaille à sa revanche déjà bien engagée. Ce guide impitoyable de « l’autre Japon » est avant tout une invitation à la lucidité.
Plus encore !
Le chômage, la précarité, les dettes à rembourser, les retraites à payer, les soins à assurer, c’est l’héritage que les « baby-boomers » transmettent à leurs enfants. Après avoir reçu en partage une France prospère et championne de la croissance, notre génération laisse une France défaite. Comment en est-on arrivé là ?
… L’analyse implacable faite dans ce livre par F de Closets, nourrie d’informations foisonnantes, fera grincer bien des dents, et notamment du côté des grands patrons salariés, premiers bénéficiaires des nouvelles « privilégiatures ». Mais elle apportera aussi un souffle d’espoir à tous ceux qui, au-delà des guerres idéologiques, veulent se mettre au travail pour rendre à nos enfants l’avenir qu’on leur a volé.
Montmartre du plaisir et du crime
On pourrait dire que ce livre est déguisé. En apparence c’est une oeuvre, somme toute traditionnelle, du grand historien de Paris que fut Louis Chevalier ― des parties et sous-parties, des notes, des références ― mais sous ces dehors académiques, c’est d’une féerie qu’il s’agit. En l’ouvrant à n’importe quelle page, on y rencontre des personnages fabuleux, Salis au Chat Noir, Bruant au Mirliton, Lautrec au Moulin-Rouge avec la Goulue et Valentin, et Yvette Guilbert, Damia, Fréhel. Au fil des chapitres, les belles courtisanes, Liane de Pougy, la belle Otéro, Emilienne d’Alençon, côtoient Barrès et Mac Orlan, Carco et Zola qui s’en inspirera pour ces grandes héroïnes du plaisir et du crime, Gervaise dans son lavoir de la rue des Islettes, et Nana, inoubliablement représentée par cet autre montmartrois que fut Edouard Manet. Les lieux parcourus sont ceux du crime, « décor d’ombre, de misère, de vengeance, de peur »
Don Juan
C’est à une fête fabuleuse que nous convie l’auteur, qui réinvente le destin de Don Juan en un prodigieux roman historique, fait d’amour, de sang et de chevauchées à travers l’Europe d’avant la Révolution, toute entière acharnée à la perte du « corrupteur ».
[…]
Course poursuite tour à tour picaresque et badine, romantique et tragique.
[…]
Rencontres de moines fous, de bourreaux, de grands seigneurs assassins, de musiciens inspirés, de joueurs, de tricheurs, d’orphelines éplorées et de grandes dames criminelles. D’où ce fulgurant roman d’aventures qui évoque tout à la fois Alexandre Dumas et Casanova, mais aussi le Laclos des « Liaisons dangereuses » et les plus fantastiques des romans noirs.
La vie privée des animaux de compagnie
Plus de 35 millions d’animaux familiers en France : chiens, chats, canaris….. Ils font partie de notre univers sociologique, économique et affectif. Vétérinaire, Marc Traverson porte un regard critique et amusé sur la société des animaux de compagnie et nous apprend à vivre en bonne entente avec eux.
Chat huppé
Dis-moi qui tu hantes, je te dirai qui tu es… Cet adage pourrait s’appliquer au chat, ce satellite de l’homme, caméléon qui le renvoie à lui-même comme un miroir. Il n’est que de voir le maître pour deviner l’animal. Pour Béjart, le chat est souplesse, détente musculaire. Ne va-t-il pas jusqu’à faire des entrechats… Bilal prête à Ernest un regard « peuplé », riche de toutes les images de son univers fantastique. Mais Jimmy, le chat de Troisgros est gourmand. Normal. Quand on vit dans l’intimité d’un si grand chef, on préfère la fricassée de grenouilles aux langues de chat. Certains ont l’oreille musicale, ils se baladent sur les pianos. D’autres aiment qu’on leur fredonne le fameux Chabada bada… Et ceux qui sont d’un naturel chagrin ? A ceux-là, il faut peut-être signaler l’existence du « Charnu » ! Autant de personnalités, autant de félins…
Une mère et ses deux filles
Gros roman plus de caractères que de mœurs. Publié en 1982, il saura plaire à tous lecteurs de feuilletons bien faits. L’histoire, à la fois drôle et tragique, sentimentale et intelligente, de trois femmes à la suite de la disparition de l’homme de leur vie.