Tu ne jugeras point
Lorsque l’enfant disparaît… Lorsque, ce jour-là, Denise Desantis entre dans un magasin, elle est pressée et elle laisse son dernier-né dans la poussette, devant la porte. Lorsqu’elle ressort, la poussette est vide. Les investigations du juge commencent par l’interrogatoire de Denise Desantis, la mère. C’est une femme ordinaire, effacée. Mère de quatre enfants. Tout prouve son innocence. C’est une femme sans histoires. Et pourtant…
Les fausses innocences
Lorsque Mathilda Stembert vient déclarer la mort de son mari, décédé accidentellement en Allemagne de l’Est, le maire du village, Roger Müller, sait qu’elle ment. La veille, dans la nuit, il a convaincu le docteur Stembert de ne pas quitter sa femme pour rejoindre sa maîtresse allemande.Roger Müller aime Mathilda Stembert depuis l’adolescence.Doit-il exiger une enquête sur ce décès improbable comme son devoir l’exige ou accepter les dires de la femme qu’il aime ? Orfèvre des mots et des sentiments, élaborant des histoires toujours plus subtiles, Armel Job nous offre une intrigue digne des meilleurs films d’Alfred Hitchcock.
Le commandant Bill
Ardenne, mai 1940.Tout le hameau de Boisferté s’est réfugié dans la forêt, dans la crainte de l’invasion des troupes allemandes. Les plus anciens, en effet, se souviennent des saccages de 1914. Le matin du deuxième jour, un avion allemand tombe à proximité du campement. Il y a un rescapé. Les villageois recueillent cet homme incapable de se déplacer et l’installent dans une grange, sans se rendre compte qu’ils se sont transformés en geôliers d’un prisonnier de plus en plus encombrant
Helena Vannek
La province du Limbourg aux confins du pays flamand et de la Hollande. Une famille de notables terriens : le père est marchand de chevaux, la mère est morte. Deux grandes filles : Helena l’exaltée et Mieke l’espiègle. Le père engage un apprenti, Guido, précédé d’une réputation sulfureuse. Helena tombe amoureuse de Guido. Quand il se refuse, elle croit découvrir la vérité : il est son demi-frère.
Le Conseiller du roi
Abdication ! Abdication ! Printemps 1950. Belgique. Le pays est au bord de la guerre civile. Sur le pavé des villes wallonnes, les foules insultent le roi Léopold et, plus encore, Liliane Baels, la roturière promue princesse de Réthy, qu’il a épousée pendant la guerre au plus fort des souffrances de son peuple. Au fond des Ardennes, Henri Gansberg Van der Noot, le conseiller du roi, négocie et tire le lapin. Voilà qu’il séduit Aline, la fille du garde-chasse, en fait sa maîtresse, l’installe dans sa gentilhommière. Aline… Liliane… Bientôt, des injures s’étalent en lettres géantes sur les murs de sa résidence. Une nuit, le conseiller tombe nez à nez avec l’insulteur. Il le tue. Que faire ? Honnête homme, il veut se dénoncer. Mais ceux qui vivent autour de lui ? le garde-chasse, le jardinier, les servantes, sa maîtresse, et même son épouse ? font tout pour l’en dissuader : inutile scandale ! Puis voilà que son refus de participer à un complot pour le rétablissement du roi Léopold devient une source d’angoisse supplémentaire! Le pauvre homme ne sait plus ou donner de la tête… Armel Job aime les histoires complexes ou sa subtilité, son regard ironique et son humour se donnent libre cours. Tous les personnages qui gravitent autour du conseiller, les humbles comme les «grands», constituent un petit monde coloré et drôle. Le décor historique n’est que toile de fond: toute l’intrigue que déroule Armel Job est pur roman ? même si le héros est conseiller du roi. Cette histoire insolite, qui pourrait être un drame, se révèle une comédie enlevée et maîtrisée.
Comment faire rire un paranoïaque ?
Que se passe-t-il entre un psychanalyste et son patient ? Qu’est-ce que cette relation a de particulier ? Pourquoi, dans des cas trop nombreux la cure ne procure-t-elle aucun bienfait ? Pourquoi, bien souvent, est-elle le théâtre de détériorations persistantes ? » François Roustang excelle dans ce texte très polémique. » (Corinne Ehrenberg, Esprit.) » François Roustang : un hérétique particulièrement astucieux, des essais toujours surprenants et excitants pour l’esprit. Ce qu’il nous propose : un » gai savoir » de l’inconscient. Il y a donc urgence à le lire et à le relire. «
John-John, un fils de bonne famille, est retrouvé mort dans l’église de la Sainte-Trinité, à Ixelles. Les suspects sont nombreux car le crime a eu lieu un mercredi soir, jour de marché, lorsque la place du Châtelain et les rues avoisinantes se transforment en gigantesque bar à ciel ouvert.
Et si l’homme de la situation s’appelait Van Kroetsch ? Un chômeur longue durée jouant au détective privé qui est mis sur l’affaire par Rinaldi, l’inspecteur en chef de la zone de police Bruxelles-Ixelles. L’enquête emmène le duo à la découverte du quartier du Châtelain : le marché, l’église, les bistrots de la place et ceux de la rue du Bailli. Une déambulation pop-rock dans un village urbain qui ne ferme jamais vraiment l’œil.
Simon est chercheur. Non conformiste, mal à l’aise au sein de la communauté scientifique, il observe sans complaisance le genre humain. Ses inventions – du « paquet-cadœuf » au « bordel à chats » – paraissent vaines ou cocasses mais elles font l’actualité et lui permettent de vivre. Jusqu’au jour où Simon rencontre un étrange homme gris, sorte de double de lui-même, qui changera le cours de son existence.
L’Eve future
L’Ève Future (1886) est au roman ce que les « Poésies » de Mallarmé sont à la poésie : le chef-d’oeuvre de l’époque symboliste, l’anti-Zola, l’anti-Goncourt.
Villiers est le plus grand conteur fantastique français. La donnée est fantastique, ou de science-fiction, puisqu’il s’agit de créer une femme artificielle, qui évite les inconvénients des femmes réelles. Ce livre traite de l’amour impossible, pour une femme qui n’existe pas. C’est aussi un roman de la révolte, qui se termine sur le frisson du créateur de l’automate. Edison, face au silence glacé, à « l’inconcevable mystère » des cieux ; un roman proche du mythe de Faust autant que de Jules Verne, par l’anticipation scientifique ; un ouvrage philosophique parce qu’il médite sur l’être et le paraître. Le style est brillant, somptueux, insolite et ironique, comme Mallarmé l’a relevé : il mène « l’ironie jusqu’à une page cime, où l’esprit chancelle. »
Le pianiste
Septembre 1939 : Varsovie est écrasée sous les bombes allemandes. Avant d'être réduite au silence, la radio nationale réalise sa dernière émission. Les accords du « Nocturne en ut dièse mineur » de Chopin s'élèvent. L'interprète s'appelle Wladyslaw Szpilman. Il est juif. Pour lui, c'est une longue nuit qui commence … Quand, gelé et affamé, errant de cachette en cachette, il est à un pouce de la mort, apparaît le plus improbable des sauveteurs : un officier allemand, un Juste nommé Wilm Hosenfeld. Hanté par l'atrocité des crimes de son peuple, il protégera et sauvera le pianiste. Après avoir été directeur de la radio nationale polonaise, Wladyslaw Szpilman a eu une carrière internationale de compositeur et de pianiste. Il est mort à Varsovie en juillet 2000. Il aura fallu plus de cinquante ans pour que l'on redécouvre enfin ce texte étrangement distancié, à la fois sobre et émouvant.
Poster – Gandhi (Tolérance)
Les mystères de sainte Freya
A la fin de son pontificat, Jean-Paul II, très actif dans ce domaine, a eu l’heureuse idée de canoniser sœur Freya, une religieuse belge, connue pour son inlassable dévouement à la cause des plus défavorisés. Cette distinction a ravi tous les Belges, et sainte Freya est devenue une gloire nationale. La stupéfaction de Mgr Van Camp est donc totale quand il reçoit un e-mail accusateur, au titre sans ambiguïté : » Freya était une salope. » Le corbeau se fait fort de révéler la vie secrète de la religieuse à la presse. La menace est terrifiante. Une erreur de canonisation impliquerait la ruine de l’infaillibilité pontificale, socle sur lequel reposent les dogmes de la foi. Il faut par tous les moyens faire taire le corbeau, dont les revendications théologiques sont totalement inacceptables. Mais on peut toujours faire confiance aux ressources inépuisables de l’Eglise catholique…
Les eaux amères
Le 4 août est un triste jour dans la vie d’Abraham Steinberg ; celui d’un anniversaire dont il appréhende chaque fois le retour. Une image vieille d’un quart de siècle le hante : son père, sa mère, sa petite soeur et lui-même réunis pour la dernière fois. Seul rescapé de la déportation, il n’est jamais parvenu à vivre en paix avec ses fantômes. Or cette année, les angoisses du très estimé Bram, comme tout le monde le nomme en ville, sont encore avivées par une mystérieuse lettre anonyme. Se pourrait-il que la belle Esther, la mère de ses enfants, son épouse adorée, le trompe ? Bien que fâché avec Dieu, Bram décide de rendre visite au rabbin. D’après le religieux, seule la cérémonie des eaux amères, au terme de laquelle la femme adultère verra son ventre enfler et ses flancs se dessécher, pourra soulager sa conscience …
Loin des mosquées
Turc grandi en Belgique, Evren achève à Cologne de brillantes études de comptabilité. Hébergé chez son oncle, ce garçon de vingt et un ans, encore chaste et au visage ingrat, s’éprend de sa cousine, la belle et sensuelle Derya. Rentré en Belgique, Evren fait part aux siens de sa décision : il va épouser Derya. Une délégation familiale se rend donc en Allemagne pour demander la main de la jeune fille. Mais les choses ne tournent pas exactement comme prévu : Derya éconduit Evren. Outragés par cette humiliante fin de non-recevoir, les parents d’Evren cherchent un nouveau parti pour leur fils et choisissent Yasemin, une paysanne anatolienne de seize ans, vive et dégourdie, qu’Evren connaît à peine. Les noces ont lieu, et le jeune couple apprend peu à peu à s’apprivoiser. Jusqu’au jour où Derya, dont Yasemin ignore l’existence, débarque à l’improviste en Belgique. Quel secret cache le voyage de Derya ? Qui est véritablement Evren, ce grand garçon obéissant et en apparence si maladroit ? À quel jeu dangereux se livre Yasemin ? Quels rôles viennent jouer dans cette histoire René, voisin de la famille d’Evren et croque-mort de son état, et Marcel, son colocataire, attardé mental qui passe ses journées à visionner les enquêtes de l’inspecteur Colombo ?… Raconté du point de vue des principaux protagonistes, Evren, Derya, Yasemin et René, soumis, chacun à sa manière, au respect des traditions et aux caprices du destin, Loin des mosquées s’apparente à une tragédie antique. À travers l’évocation des mariages arrangés, Armel Job livre ici un conte à la morale subtile sur le combat courageux des femmes pour le droit à la dignité, à l’égalité et à la liberté.
La Femme manquée
Charles a trente-cinq ans, possède une belle ferme à Sarteau en Ardenne et rêve de trouver une femme… Il s’adresse au clerc de notaire, Evariste Lejeune, pour rédiger des annonces matrimoniales. Échec. Puis réussite, lorsqu’il découvre dans un catalogue exotique, sous la rubrique « Jolies indigènes cherchant mariage », l’épouse idéale. Arrive Opportune, jeune femme d’outre-mer qui meurt le jour même de ses noces. C’est alors que se révèle l’identité du pauvre Charles Lambert – révélation qui bouleverse le village et la vie d’Evariste Lejeune…
C’est écrit dans le ciel
Vingt-sept ans de la vie d’une « star », de ses amours et de ses malheurs racontés avec le brio qui tisse le succès des livres de cette auteure.
L’expression dramatique
Art dramatique : terme générique regroupant tous les ouvrages destinés initialement au théâtre et provocant chez le spectateur une émotion vive voire de la pitié.
En octobre 1917, la révolte arabe est la grande affaire du renseignement britannique. Mais, particularité du système colonial, elle est de la compétence de deux services différents, l'Arab Bureau, au Caire, et la dépendance du Gouvernement de l'Inde, à Bagdad. Chacun de ces services délègue auprès des chefs arabes un émissaire : Thomas E. Lawrence pour l'un et Harry St. John Bridger Philby pour l'autre. Le second aurait dû se subordonner au premier, puisqu'il convient de soulever les tribus d'Arabie contre l'armée ottomane. Chacun fait un choix stratégique différent, l'un se conformant aux ordres et promouvant Husayn bin 'Alï, le chérif de La Mecque, l'autre choisissant de favoriser Abd al-'Aziz Âl Su'ùd, le souverain wahhabite du Nedjd. Les deux hommes se rencontrent après-guerre, leurs choix initiaux, confrontés à la subtilité de la politique britannique, ayant achevé de les décevoir.
L’heure du châtiment
Infirmière dans une équipe d’intervention musclée de la police de Saint Louis, Maggie O’Brien a le désir de venir en aide à autrui, une grande soif de justice… et un vieux compte à régler. Elle vit en effet dans l’ombre de son père, un personnage fameux – ou infâme, selon les points de vue – ayant appartenu aux services de police de la même ville et qui traîne derrière lui bon nombre d’affaires obscures, sa responsabilité dans la mort de son épouse, mère de Maggie, n’étant pas la moindre… La vie de la jeune femme bascule lorsque plusieurs décès étranges se succèdent à l’hôpital où elle travaille. La plupart des disparus n’ayant rien de doux agneaux, Maggie acquiert vite la conviction qu’un employé de l’établissement a décidé de jouer les justiciers. L’affaire prend un tour inquiétant lorsqu’elle-même devient suspecte aux yeux des policiers chargés de l’enquête, puis cible de celui qui paraît bien être un tueur en série… Eileen Dreyer nous entraîne dans un suspense où le Bien n’est pas toujours ce qu’il semble, et où le Mal porte des masques innombrables.
Rêves d’étoiles
Grâce à une relation de longue date entre Jean-Loup Chrétien et Catherine Alric, cet ouvrage relate, d'une façon nouvelle et singulière, l'expérience de l'air et de l'espace à travers toute une série de questions posées par la comédienne à l'astronaute. Soutenue par sa connaissance du milieu des enfants, Catherine Alric soulève des interrogations qui relèvent aussi bien du rêve que du réalisme et s'adressent aux plus jeunes comme aux plus avertis. Jean-Loup Chrétien s'implique plus fortement dans son activité de conférencier, dont le but est de débattre sur l'avenir de l'homme dans l'espace et de participer aux grandes discussions sur le, devenir de notre planète. Jean-Loup Chrétien, pilote de chasse et d'essai, astronaute, a été cosmonaute à la Cité des Étoiles de Moscou en 1980-1982 et 1986-1988, puis à la NASA en 1984-1985 et 1994-2001. Il a réalisé trois vols dans l'espace et une sortie extravéhiculaire.
Faites la fête comme Gaston Lenôtre
Gaston Lenôtre, né le 28 mai 1920 à Saint-Nicolas-du-Bosc (Eure), est un pâtissier français, chef d’entreprise et auteur de plusieurs livres de cuisine. Professionnels et médias ont salué en lui l’un des grands innovateurs dans l’art de la pâtisserie. Son École Lenôtre, à Plaisir (Yvelines), près de Paris, a formé à la pâtisserie et à la confiserie plusieurs générations de pâtissiers et de cuisiniers. Son neveu, Patrick Lenôtre, est également un pâtissier et chef cuisinier reconnu.
Gaston Lenôtre, né le 28 mai 1920 à Saint-Nicolas-du-Bosc (Eure), est un pâtissier français, chef d’entreprise et auteur de plusieurs livres de cuisine. Professionnels et médias ont salué en lui l’un des grands innovateurs dans l’art de la pâtisserie. Son École Lenôtre, à Plaisir (Yvelines), près de Paris, a formé à la pâtisserie et à la confiserie plusieurs générations de pâtissiers et de cuisiniers. Son neveu, Patrick Lenôtre, est également un pâtissier et chef cuisinier reconnu.
Dreamweaver CS5 (pour PC et Mac)
Ce livre est destiné à toute personne, conceptrice de site web statique (sans connexion à des données extérieures au site), et qui désire exploiter au mieux le célèbre logiciel d’Adobe, Dreamweaver CS5. Il décrit de façon pratique les fonctionnalités essentielles de cette nouvelle version permettant de créer puis de publier un site Web conforme aux exigences du W3C, ce qui suppose de bien séparer le contenu, dédié au HTML, de la mise en forme et mise en page, dédiée aux feuilles de style CSS (concevoir un site full CSS). … Après la description de l’environnement et la définition du site, vous aborderez les feuilles de style CSS (organisation, syntaxe et gestion) avant de créer vos premières pages web composées de tout type d’éléments (texte, images, tableaux, vidéos, liens hypertextes…). Vous verrez aussi comment créer des formulaires, utiliser des composants d’interface Spry (technologie Ajax), exploiter les bibliothèques d’objets et les modèles. Un chapitre est consacré à l’optimisation du code pour les standards du web y compris l’incorporation de l’HTML 5 et des CSS 3. Le livre se termine par la publication du site sur le serveur.
Le pont de la Révolte
Hier soir donc, jusqu’à minuit, j’ai revécu mon arrivée à Taghzout. Je n’ai pas pu m’empêcher d’énoncer à voix haute les différentes étapes du voyage. Toujours comme une force inconnue qui me pousse à dire… Comme une voix qui me murmure : N’oublie pas !… Alors, si je voulais continuer cette expérience de la mémoire, je tenterais de revivre chaque année, jour après jour, le séjour en Kabylie, quinze jours en tout, du 26 juillet au 9 août. Mais les premières heures sur le sol d’Algérie resteront « l’événement ». Aujourd’hui, je pense à Eux… Né d’un père inconnu et d’une mère silencieuse, Denis devient un adolescent à l’identité tronquée pour cause de secret familial. Jusqu’au jour où, adulte, une rencontre fortuite le met sur la piste de ses origines kabyles… Commence alors une formidable enquête, où humour et tendresse ne sont pas les armes les moins efficaces, qui mènera Denis de l’autre côté de la Méditerranée à Taghzout, le village qui vit naître son père. L’accueil émouvant que reçoit ce fils retrouvé le réconciliera avec la part manquante de lui-même.Denis pourra alors renaître en Daniel, Il devenir je.
Quo Vadis ?
L'action se déroule à Rome, en 64 après J.-C. : dans la maison de Plautius, Vinicius, patricien romain, s'éprend de la chrétienne Lygie. Le récit de leurs amours tourmentées nous plonge au cœur du règne de Néron, sombre figure du paganisme décadent : il nous convie aux festins orgiaques organisés sur un immense radeau aux poutres dorées, autour duquel nagent de jeunes esclaves déguisées en sirènes et en nymphes ; ou encore dans l'amphithéâtre romain, où les chrétiens sont sauvagement livrés aux chiens et aux lions sous les yeux de la foule enivrée de sang… À propos de cette œuvre culte, qui valut à Sienkiewicz le prix Nobel de littérature en 1905, Henry de Montherlant affirmait : « Je pèse bien mes mots avant de tracer ce que c'est en vérité dans « Quo Vadis ? » que j'ai appris à écrire… »
Les innocents de Paris
Face à Paris ville de pierre, cent baraques en planches nichées dans la verdure des taillis et des potagers forment une petite cité agreste, la ville de bois. Séduisante entre toutes sous son arbre, le premier fleuri au printemps, la Cabane brille de ses multiples carreaux de couleur. A sa porte une pancarte : « N'ayez pas peur ! Chien gentil. » Cinq enfants ont annexé ce royaume. C’est là qu'ils se préparent à de joyeuses expéditions. Mais si la quête du tunnel secret ou la poursuite du photographe se soldent par de curieuses leçons d'histoire, la bande provoque le Destin le jour où elle décide une offensive contre le Parc Monceau. Le temps d'un printemps, la magie des Innocents déploie toutes ses ressources dans le cadre du Paris de 1925 qui avait encore un octroi à ses portes et des jardins sur ses fortifications – et donne naissance à ce charmant et pathétique roman sur l'enfance couronné en 1944 par le Prix de la Guilde du Livre de Lausanne.
Scrupules
Sans grâce, rejetée par son entourage, malheureuse, Billy est la parente pauvre d'une des meilleures familles de Boston. Son séjour d'une année à Paris la métamorphose en jeune femme séduisante. De retour à New York, elle savoure sa nouvelle vie avec avidité, jusqu'à son mariage avec le milliardaire Ellis Ikehorn. Jouissant du pouvoir illimité que donnent l'argent et la beauté, Billy crée à Beverly Hills une boutique de luxe, Scrupules, où se côtoient les célébrités du monde du cinéma, de la haute finance et de la mode. La petite paria mal aimée de Boston prend enfin sa revanche…
Sa vie, son action politique, ses idées. Tout semble limpide chez Nicolas Sarkozy. L’homme ne cache rien, il est direct, spontané, énergique… Ce portrait flatteur résulte avant tout du formidable système médiatique que Nicolas Sarkozy a déployé autour de lui. Jamais les médias n’auront à ce point contribué à créer, en France, un homme politique, à tracer et à nourrir son destin, à fabriquer sa légende et sa popularité. Mais surexposition médiatique ne rime pas forcément avec transparence. Qui est le véritable Nicolas Sarkozy ? Un authentique réformateur ou un manipulateur sectaire ? Qui sont les hommes qui l’entourent et qui l’inspirent ? Enfin et surtout, quelles sont réellement ses idées ? Son bilan est-il bien celui qu’il met en avant ? Une enquête fouillée, un livre sans concessions, indispensable en prévision des futures élections présidentielles.
Les Onze
Les voilà, encore une fois : Billaud, Carnot, Prieur, Prieur, Couthon, Robespierre, Collot, Barère, Lindet, Saint-Just, Saint-André. Nous connaissons tous le célèbre tableau des Onze où est représenté le Comité de salut public qui, en 1794, instaura le gouvernement révolutionnaire de l’an II et la politique dite de Terreur. Mais qui fut le commanditaire de cette oeuvre ? A quelles conditions et à quelles fins fut-elle peinte par François-Élie Corentin, le Tiepolo de la Terreur ? Mêlant fiction et histoire, Michon fait apparaître avec la puissance d’évocation qu’on lui connaît, les personnages de cette « cène révolutionnaire », selon l’expression de Michelet qui, à son tour, devient ici l’un des protagonistes du drame.
Les histoires de famille, de succession, de patrimoine, d’argent et d’héritage, quel que soit l’importance des avoirs, peuvent rapidement mal tourner si, en amont, toutes les directives n’ont pas été définies officiellement. Il est donc important de s’en préoccuper suffisamment tôt, surtout lorsque la forme de la famille a été chahutée au fil des années.
Désordre
Sonia, la quarantaine, mène une vie confortable dans la jolie maison des bords de la Tamise où elle a grandi. Mais depuis que son mari, Greg, multiplie les déplacements professionnels à l’étranger et que leur fille Kit est partie à l’université, son existence lui pèse. Alors que Greg la presse de quitter Londres pour se rapprocher de lui, Sonia se sent incapable de quitter sa maison, décor d’une jeunesse pour laquelle elle éprouve la plus vive nostalgie. À l’heure du bilan, elle réalise en effet que son adolescence a été le seul moment vraiment heureux de son existence, celui où les émois et les sentiments ont été les plus forts et les plus purs. Aussi, lorsque Jez, 15 ans, le neveu d’une de ses amies, Helen, vient frapper à sa porte pour emprunter un disque, Sonia, prise d’une pulsion inexplicable, décide de ne plus le laisser partir. Elle se met alors à nourrir une étrange et inquiétante obsession pour la jeunesse de Jez, qu’elle tient séquestré.
Cadavre X
Un cadavre décomposé est retrouvé à bord d’un cargo belge faisant étape à Richmond. Malgré une autopsie minutieuse, Kay Scarpetta ne parvient à déterminer ni l’identité du mort ni les causes du décès. Seuls indices : un tatouage et des poils blonds. Encore hantée par la mort de Benton (Combustion), en butte aux intrigues de collègues rivaux, Kay, flanquée de son fidèle Marino, et toujours proche de Lucy, sa nièce, se lance dans une enquête qui la mènera en France, des bureaux lyonnais d’Interpol à la morgue de Paris, avant de la ramener en Virginie où l’attend un tueur monstrueux, le Loup-garou.
La guerre des légumes
Un dimanche soir, la paix et la sérénité qui règnent dans un couvent de Dublin sont troublées par l’irruption d’une femme. Philo, couverte de tatouages et pesant près de cent vingt kilos, cherche désespérément un refuge après avoir fui le domicile conjugal. Son goût pour le tabac, la bonne chère et les jurons ne font pourtant pas d’elle la candidate idéale pour la vie contemplative. Mais Philo est désespérée… Une fois sous la protection des religieuses, elle retrouvera sa confiance et une place au sein de la communauté. Mais il lui faudra tôt ou tard affronter les failles de son existence un mari alcoolique, un fils délinquant et un sombre secret qui la hante depuis des années. Le quartier des docks de Dublin, où s’est déroulée l’enfance de Peter Sheridan, est aussi l’une des forces de ce livre poignant et d’une irrésistible drôlerie.
Le Président
5 mai 2002. Paul Berthier est réélu au second tour des élections présidentielles devant le chef de l’extrême droite. Pour remercier le jeune Arnaud Bressard, le président le nomme assistant de Pierrat, son vieil ami et conseiller spécial. Le premier ministre Dumay gouverne le pays en s’efforçant d’éviter les remous, pendant que l’ambitieux ministre de l’intérieur Rambaud multiplie les apparitions publiques et renforce les mesures sécuritaires dans le pays. Soudain, une vague d’attentats déferle sur la France, semant la peur et la consternation. Grâce aux informations fournies par sa maîtresse, la belle banquière Heliana, Arnaud découvre qu’une organisation mafieuse qui blanchit des milliards se cache derrière ces troubles.
Ramsès – Tome I à V
Ramsès. Son nom incarne l’éclat et la puissance de la civilisation pharaonique. Fils du soleil et du dieu vivant, il a régné pendant plus de soixante ans et porté l’Egypte à un degré de grandeur jamais atteint dans l’Histoire. Pour l’heure, l’enfant-dieu n’a que quatorze ans. Comment succédera-t-il au pharaon Séthi, son père? Quelles seront les étapes surprenantes de son initiation secrète ? Saura-t-il choisir entre Iset la Belle et la mystérieuse Néfertari ? Dans sa marche vers le trône, Ramsès ne peut compter que sur de rares amis : Améni, le scribe, Sétaou, le charmeur de serpents, et Moïse, son condisciple hébreu.
Immigration-intégration. Le sujet, envahissant, est au centre de l’échiquier politique depuis bientôt trente ans et instrumentalisé par tous les partis.Tous les jours, c’est au nom des populations de l’immigration extra-européenne que s’exercent la terreur médiatique et la censure par la novlangue. Quant aux hommes politiques, accaparés par les discours et l’élaboration de politiques ad hoc d’intégration, ils sont désormais l’objet d’une défiance inédite : leurs « solutions », inefficaces, voire contre-productives et chères, ne trompent plus personne. Échecs scolaires, agressions, refus de respecter les normes collectives, c’est une faillite.Longtemps les élites ont dissimulé la vérité aux Français, ou leur ont tenu un double discours, et elles continuent encore à le faire. Que s’est-il passé pour que l’intégration se dégrade autant au cours des deux dernières décennies ? Les Français attendent qu’on leur tienne un langage de vérité. Ils savent l’enjeu immense. Il y va de la cohésion nationale.MALIKA SOREL-SUTTER est ingénieur de l’École Polytechnique d’Alger et diplômée d’un troisième cycle de gestion de Sciences-Po. Née en France, elle a passé une quinzaine d’années en Algérie. En 2007, Malika Sorel-Sutter a publié Le Puzzle de l’intégration. Les pièces qui vous manquent (Mille et une nuits). Elle est aujourd’hui membre du Haut Conseil à l’intégration, aux premières loges pour constater l’ampleur des dégâts et l’urgence d’une politique cohérente et courageuse.
Le voyageur de noces
Elle : l’Etrangère au visage voilé qui se terre dans une propriété à Buenos Aires et dont nul ne connaît les traits, pas même son amant.
Lui : l’enfant des barrios, le commis fleuriste séduit sur un lit de roses, le pouilleux métamorphosé en prince.
Entre elle et lui, l’ombre du « voyageur de noces », le souvenir d’une lune de miel offerte en pâture à des millions de regard…
1560 pages – La collection Bouquins a voulu rééditer Dumas et pour ce faire, a choisi d’établir, à partir des manuscrits, un texte qui n’aurait pas subi les multiples attentats des directeurs de feuilletons et des imprimeurs (lectures erronées, standardisation de l’écriture, censure, etc.). A ne pas vouloir relire ses épreuves, Dumas a connu le risque d’être défiguré. Rééditer Dumas signifiait aussi adapter à l’œuvre un appareil critique qui ne trahirait pas son rythme essentiel Aussi fallait-il une annotation légère, contrebalancée par un Dictionnaire qui recense les multiples personnages que Dumas a inventés ou qu’il a empruntés plus volontiers à l’Histoire, depuis l’Antiquité jusqu’à ses propres contemporains.
Joseph Balsamo s’ouvre le 6 mai 1770. Le Grand Cophte, Joseph Balsamo, trace le dessein de la société des Illuminés : abattre la monarchie en commençant par la plus fragile, la monarchie française. On participe, avec Althotas, à des scènes de magie et de sacrifices humains ; on compatit à l’amour d’un jeune philosophe en herbe pour la belle et inaccessible Andrée de Taverney ; on suit les intrigues de la Du Barry et du duc de Richelieu, toujours prêt à satisfaire les appétits de luxure de Louis XV ; on assiste à l’accession au trône de Louis XVI et à l’ascension de Marie-Antoinette qui n’a pas la retenue d’une reine quand un cœur enflammé se jette à ses pieds.
Fonds de pension, piège à cons ?
Quinze ans après la déréglementation des marchés, voilà que se profile la perspective des fonds de pension. Cette consécration du pouvoir des grands actionnaires institutionnels frappe d’abord le salariat sur qui retombent tous les risques. Mais la vraie menace est dans les fausses promesses d’une réconciliation du capital et du travail autour de l’épargne salariale, dans l’avènement d’une société du patrimoine et l’utopie monstrueuse d’une » démocratie des actionnaires « .
Le désarrois de l’élève Torless
Ce roman, qui est d’abord une admirable analyse de l’adolescence, relate l’éveil d’une conscience à travers les désarrois intellectuels, moraux et charnels de Törless, élève dans un collège très huppé de la vieille Autriche à la fin du siècle dernier. La cruauté et la brutalité qui les suscitent, et dont les « amitiés particulières » ne sont que l’exutoire, prophétisent les aberrations de l’ère nazie. Musil n’avait que 25 ans lorsqu’il écrivit ce premier roman qui préfigure, par la lucidité et la description des « aspects nocturnes » de l’homme, toute l’œuvre à venir.
« Les textes littéraires appartiennent à tout le monde ; or, tout le monde n’est pas aujourd’hui en mesure de percevoir les significations, les enjeux, les attraits des faits culturels. Cela exige une information de base, et une maîtrise suffisante de la perspective historique. » – Marie-Madeleine Fragonard
Le Quinconce – Tome I et II
Charles Palliser, un Américain devenu plus anglais que les Anglais, aura mis douze ans à bâtir son intrigue, en prenant ses références chez Dickens et surtout chez Wilkie Collins – mais en les pervertissant de façon assez diabolique : jamais peut-être dans l’histoire du roman on n’avait inventé des personnages de « méchants » d’une noirceur aussi terrifiante. Dans l’Angleterre du début du XIXe siècle, le petit John Huffam, élevé dans un village perdu, ne tarde pas à découvrir la cruauté qui fonde les castes sociales et qui déchire les êtres. A l’occasion d’une rencontre avec une gamine de son âge, il croit comprendre que sa mère, pauvre parmi les pauvres, est mystérieusement apparentée aux châtelains de l’endroit : un secret qu’il vaut mieux ne pas trop creuser si l’on veut avoir la paix. Ce secret, John consacrera sa vie à l’élucider…
Les bourreaux volontaires de Hitler
Daniel Jonah Goldahagen reprend, dans ce livre qui a suscité un intense débat, la question des responsables de la Shoah. Les études antérieures du génocide des Juifs ont concentré l’attention sur les dirigeants nazis ou SS, ainsi que sur l’extermination » industrielle » dans les chambres à gaz et sur le rôle de la bureaucratie dans l’Holocauste. Lui s’intéresse aux simples citoyens. Sans consensus, le génocide, ordonné d’en haut, n’aurait pu avoir lieu. C’est une erreur de penser, dit D. J. Goldhagen, que les bourreaux n’ont agi que sous la contrainte d’un système totalitaire. La cause profonde tient dans l’antisémitisme dont la société allemande a été nourrie au long de son histoire, qui s’est exacerbé à la fin du XIXe siècle et que Hitler a porté à son point d’incandescence.
Un digne héritier
Sous couvert de » modernisation » le parti travailliste britannique s’est transformé progressivement à partir du milieu des années quatre-vingt en incorporant dans ses analyses et ses propositions l’essentiel de l’héritage thatchérien. Ce processus s’est accéléré avec l’arrivée à la tête du parti, en 1994, de Tony Blair, qui, dans sa pratique gouvernementale comme dans ses tentatives de théorisation, représente la pensée de marché au sein de la gauche européenne. Loin d’aller dans le sens d’une rénovation, le triomphe des thèses néo-travaillistes conduirait inéluctablement à une rupture avec l’ensemble des traditions socialistes et à l’acceptation des inégalités sociales, de la précarisation des salariés et du régime sans partage des marchés financiers comme autant de nécessités historiques de l’ère de la » mondialisation « .
Les évangélistes du marché
Sous la férule de Margaret Thatcher, le Royaume-Uni est devenu dans les années 1980 le pays du » libéralisme réel « . Cette » révolution » ne doit rien à la fatalité : elle fut largement préparée par un travail intellectuel de subversion de l’ordre keynésien. Durant des années, des institutions privées de recherche se sont employées à vulgariser les idées néo-libérales. Inspirés par leurs équivalents américains, ces think-tanks britanniques ont ainsi contribué à forger un nouveau sens commun économique construit autour de la privatisation, de la déréglementation et de la précarisation du travail. Les gouvernements » travaillistes » de Blair et de Brown en sont restés largement prisonniers.
Le destin des immigrés
Comment s’effectue – ou ne s’effectue pas – l’assimilation des immigrés dans les démocraties occidentales ? À quelle logique profonde obéit ce processus d’absorption culturelle et politique ? Une chose est sûre : certaines sociétés parviennent à assimiler relativement vite leurs populations immigrées, alors que d’autres échouent irrémédiablement sur le long terme. Seul l’examen des réalités quotidiennes comme les mariages mixtes, la vie familiale, scolaire ou religieuse permet de saisir la vérité – souvent paradoxale – d’une société. Comparant quatre sociétés « témoins » – l’Amérique, l’Angleterre, l’Allemagne et la France – Emmanuel Todd propose une analyse résolument neuve de la question de l’immigration.
La cavale
Des grilles, des portes, des couloirs et au bout un dortoir glacial, des lits durs, une file de lavabos de zinc où les derniers robinets dispensent une eau refroidie : ce pourrait être un de ces internats comme il y en a pas mal en France mais, là, un appel au parloir ne signifie pas une promenade au soleil, une conversation avec des amis. A part les proches parents, seule la visite de l’avocat est admise et les sorties s’effectuent en panier à salade car il s’agit d’une prison. Monde nouveau, effrayant ? Pas pour Anick Damien. Elle l’a déjà exploré et fui – une fuite racontée avec brio dans L’Astragale. En effet, Anick la narratrice est l’auteur en personne et cet épisode se situe à une période déterminante de sa vie où elle va épouser Julien Sarrazin qui l’avait recueillie après sa première évasion. Une seule idée hante la prisonnière : préparer sa « cavale »…
Lord James
Il est séduisant, d’une folle bravoure, éperdument attaché à son Écosse natale. Dans un pays déchiré par les guerres de religion, le protestant James Hepburn a choisi son camp : celui des catholiques. Dénoncé, calomnié, il part en exil et rejoint la cour de France. Cette existence tumultueuse le conduira jusque dans les bras de sa souveraine, la troublante et fragile Marie Stuart. Un amour fou qui les mènera à leur perte. Passionnée par l’Histoire et ses destins tragiques, Catherine Hermary-Vieille, l’auteur du « Grand Vizir de la nuit » et de « La Marquise des ombres », réhabilite un homme longtemps décrit comme un aventurier sans foi ni loi. Alternant les pires revers et les plus éblouissantes fortunes, dans ce XVIe siècle aussi fascinant que sanglant, Lord James s’impose enfin comme le digne compagnon d’une grande reine.