Tous complices
Bonnie est professeur de musique, alors naturellement, c’est à elle que son amie Danielle s’adresse pour monter l’orchestre qui jouera à son mariage. Qui dit orchestre dit musiciens. Parmi ceux que Bonnie recrute, il y a Neal, l’amoureux transi, Sonia, sa meilleure amie, Amos, son ex, mais aussi l’un de ses anciens élèves accompagné de son père, et… le ténébreux Hayden avec qui elle entreprend bientôt une liaison passionnelle secrète. Or la mort violente de Hayden fait soudain voler en éclats leur petit groupe. A moins que ce ne soit l’inverse… Chaque membre de la bande de « copains » n’avait-il pas un excellent motif pour se débarrasser de cet élément perturbateur ? Nicci French excelle à disséquer l’âme humaine… Ici, le récit navigue, avec une régularité de métronome, entre un avant et un après le meurtre, et transforme ce thriller aux accents londoniens en une formidable mécanique à suspense.
Et à l’heure de notre mort
Roman de 1963, consacré au drame des petits colons contraints à la sédition, au déracinement ou la mort (la valise ou le cercueil), pris dans la tourmente de la guerre.
Défense et trahison
Après une brillante carrière militaire au service de la couronne d’Angleterre en Inde, l’estimé général Thaddeus Carlyon rencontre la mort, non dans l’affrontement d’une bataille, mais au cours d’un élégant dîner londonien. Accident ou homicide ? La belle Alexandra, épouse du général, confesse bientôt son meurtre, passible du gibet. William Monk, Hester Latterly et Oliver Rathbone travaillent d’arrache-pied pour faire tomber le mur de silence élevé par l’accusée et la famille de son mari ; ils cherchent désespérément une réponse à ce sombre et effrayant mystère, afin de sauver la vie d’une femme
Un cri étranglé
De quoi peuvent bien être coupables un père et un fils de la bonne société londonienne pour mériter la sanglante correction qui leur a été infligée dans un des quartiers les plus sordides de la ville ?
Au vu des témoignages, le sergent Evan semble très vite penser que le fils, Rhys Duff, toujours entre la vie et la mort, et incapable de parler ou d’écrire pour raconter les faits, n’est pas aussi innocent qu’il y paraît
Un deuil dangereux
Décembre 1856 à Londres. William Monk et son équipier, le sergent John Evan, enquêtent sur la mort d’Octavia Haslett, une des filles de Sir Basil Moidore qu’on a retrouvée poignardée dans sa chambre. Comme il s’agit d’une famille huppée, le chef Runcorn recommande à son inspecteur de mener ses investigations avec du doigté et une certaine retenue. La thèse officielle attribue ce crime à un cambrioleur qui aurait été surpris par la victime. Après avoir présenté ses condoléances aux membres de la famille, Monk commence à les interroger mais, visiblement, ses manières comme ses questions déplaisent. De son côté, Evan retrouve Chinese Paddy, marchand de poisson le jour et monte-en-l’air le soir. Durant la nuit tragique, il faisait le guet à proximité de la maison de Sir Basil, et affirme n’avoir vu personne en sortir. Monk doit s’y résoudre : le meurtrier était déjà dans la maison…
Albucius
Ce livre exhume un trésor composé de romans érotiques romains non pas inconnus, mais abandonnés dans le mépris ou l’ombre pour des raisons morales, esthétiques et scolaires. Ce sont les Mille et une nuits du monde romain sous la dictature de César et au début de l’empire. La vie de Caius Albucius Silus – la vie du plus grand et du plus singulier des romanciers d’alors – sert de conte-cadre.
Le chat dans tous ses états
Quarante millions aux États-Unis, sept en France, les chats sont partout, et notre terre est leur planète, monde secret, familier, parallèle, inconnu, dont Jean-Louis Hue entreprend de faire le tour avec la fascination d’un pèlerin fanatique. Voici « le chat dans tous ses états », poils longs et poils courts, couverts de cocardes ou d’électrodes, sentant le foin, l’ambre ou la misère, chats fous et chats trop sages, chats d’intérieur et chats de cimetière, chats de race et chats de gouttière, chats chassant, chats couchant, chats enfuis, l’auteur leur cavale aux trousses, visitant les salons d’exposition, les muséums, les galeries d’art, sautant d’un laboratoire à un affût, d’un boudoir mondain à quelque taudis surpeuplé.
Resurrection Row
« Bas les masques », tel paraît être le mot d’ordre d’Anne Perry dans la série de romans où elle met en scène un couple de héros « victoriens », l’inspecteur Thomas Pitt et son épouse Charlotte, les personnages de roman policier les plus pittoresques et attachants qui nous aient été donnés à découvrir ces dernières années. Dans le Londres de la fin du XIXe siècle qui sert de cadre à leurs exploits, c’est en effet le code hypocrite de bonne conduite de la société anglaise qui se trouve singulièrement mis à mal, sa corruption et sa fausse respectabilité.
Gérard de Nerval
Gérard Labrunie, dit Gérard de Nerval, est un écrivain et un poète français. Il ne connut jamais sa mère, morte en Allemagne deux ans après sa naissance. Il passe ses premières années dans le Valois à Mortefontaine auprès de son oncle Antoine Boucher. À Paris, où il fait ses études au collège Charlemagne, il se lie d’amitié avec Théophile Gautier. Il se montre un élève studieux. Ses premiers textes littéraires sont des élégies inspirées par l’épopée napoléonienne (Napoléon et la France guerrière, élégies nationales, 1827). En 1828, imprégné de culture germanique, il révèle à ses contemporains les maîtres qu’il aime et qu’il imite Goethe dont il traduit le Faust. À la même époque, il se fait journaliste, se lie avec les principaux écrivains romantiques du Cénacle (Hugo, Nodier, Petrus Borel, etc.) et se mêle à la bohème littéraire de l’époque qui donne bals, soupers, fêtes costumées, Petits châteaux de Bohème.
Le masque de mort
Bruce Almond, riche archéologue, meurt écrasé sous un portique lors de fouilles en Grèce. Almond était persuadé que ce tombeau recelait des trésors de l’art mycénien, notamment des masques funéraires et des bijoux en or. Sa mort mettra un terme aux recherches et le tombeau sera refermé sans que l’on sache ce qu’il contenait. Quelques années plus tard, en Angleterre, le jeune fils d’Almond accueille chez lui la plupart des personnes présentes lors de l’accident, persuadé que l’un d’eux a assassiné son père pour faire main basse sur le trésor. Il met au point un piège pour le pousser à se révéler.
Dame suisse sur un canapé de reps vert
Assise sur le canapé vert qu’elle affectionne, dans le salon paisible de la pension helvétique où elle passe l’été, Marguerite Droz songe à son existence. Du passé surgit son enfance avant la guerre, à Neuchâtel, entre un père calviniste, cabinotier de pendules, et une mère catholique et française, que l’amour a transplantée dans le Jura suisse, non sans malentendus ni homériques disputes, qui ont marqué la petite fille qu’elle était. Bien avant de se marier, par deux fois – avec Dietrich, ingénieur d’origine alémanique, qui mourra dans un accident d’avion, puis avec Julien, gros fermier sarthois, tué d’une balle perdue à la chasse – Marguerite a connu le bonheur des vacances en France à la campagne, chez ses grands-parents maternels, dans les années 30. Sont venus les amours adolescentes, une passion romantique et l’éveil aux idées, au monde, d’une jeune fille qui, toute la guerre, s’est sentie comme prisonnière, comme assiégée dans son îlot neutre, au coeur d’une Europe à feu et à sang.
Le maitre des abeilles
Le Bourguignon de Paris Louis Châgniot assiste en rêve à l’effondrement de sa vieille maison familiale. Il y voit un signe prémonitoire et décide de » vivre sa vie « . Il retourne à Montfranc-le-Haut, avec son fils Loulou, étudiant à la dérive, toxicomane. Il retrouve dans son village natal une pléiade de personnages hauts en couleur, que domine la figure de Balthazar, le maître des abeilles. Celui-ci fera découvrir à Loulou à la fois les valeurs fondamentales de l’existence et l’amour, en la personne de la radieuse Catherine. Tout le roman se passe pendant la semaine sainte, au moment de l’explosion du printemps, ce qui permet à Vincenot de marier l’ancienne culture païenne et la spiritualité chrétienne, et de célébrer ainsi pleinement sa Bourgogne, de nous en communiquer jusqu’à la sensation physique.
Meurtres Aseptiques
Le seul indice, dans cette affaire d’assassinat d’un couple, c’est un bout de papier froissé couvert de griffonnages, qui ont tout l’air de formules chimiques. Mais la chimie, ça n’est pas son fort, au lieutenant Wheeler. Heureusement, l’enquête met sur son chemin – et dans ses bras – une voluptueuse binoclarde ferrée en la matière, qui déchiffre ce grimoire où il est question d’un L.S.D. super-spécial. Et – Wheeler en fait Involontairement l’expérience – les voyages qu’il vous offre n’ont rien de folichon…
Les critiques de notre temps et Claudel
Paul Claudel nous oblige. Le désir violent qui se déploie dans ses textes de théâtre nous invite à être constamment attentifs à ce qui en nous de faiblesse et de lassitude appelle à un dépassement frénétique de l’être vers la grandeur, comme une exigence d’humilité et d’orgueil devant l’existence. Quand l’ironie facile et la paresse de la critique veulent limiter notre joie et notre aspiration à un amour plein, Claudel nous oblige à renaître à la vitalité qui meut le corps et l’esprit des créatures, en opposant l’épreuve vraie de la souffrance à l’endormissement honteux des sens, partout loué.
Cela s’appelle l’aurore
Luigi Valorio n’est pas le premier à se prendre au piège d’un joli minois masquant un coeur sec d’enfant gâtée ni à s’attacher à une autre répondant mieux à ses aspirations quand il s’aperçoit de son erreur. Il ne serait pas le premier à vivre entre deux femmes, mais le pourra-t-il ? Cette question l’obsède en relisant les lettres où sa jeune épouse Angola annonce son retour.
Angola ne s’est jamais plu à Salina, en Sardaigne, où son mari est médecin. Elle ne rêve que de mener à Naples auprès de son père son existence mondaine de jeune fille – au point qu’elle a dépéri et que ‘Luigi l’a envoyée se soigner dans les Alpe s. Clara est alors entrée dans sa vie. S’en séparer ? Impensable.
La mandarine
Séverine, petite-fille de Mémé Boul, a dû épouser trop tôt son cousin Georges, venu aider à diriger le respectable hôtel Boulard, au lieu d’attendre de rencontrer « l’homme de sa vie ». Précipitation fâcheuse puisqu’un beau jour elle le croise dans la rue qui mène à l’hôtel. Heureusement, l’homme rêvé (encore qu’un peu chauve pour son âge) est un client du « Boulard » et, mieux encore, un ami de son frère Laurent et de sa sœur Baba. Femme d’appétit sur tous les plans ? sensuel et culinaire ? la rousse Séverine dresse ses batteries pour conquérir Toni duc de Barbarillo. Lequel, homme de volupté, répond à son manège. Au moment où elle croit triompher, coup de théâtre : Toni déclare épouser Baba. « Pour cause ». Séverine réagit en tigresse privée de son festin. Toni, Baba et Laurent partent pour l’Espagne, tandis que Mémé Boul reste avec Séverine et son chagrin. Il faut pourtant que le clan Boulard retrouve son unité : ce sera l’œuvre de Mémé Boul, reine de l’hôtel et impératrice du bon sens. Car l’équilibre et la joie de vivre jouent un rôle très important dans cette histoire à la morale des plus gaies.
En Chine avec Lady Hopson
Ils sont partout, dans l’électronique comme dans l’automobile, avenue de l’Opéra comme à Wall Street, dans la haute couture comme dans l’art contemporain. Edith Cresson les a comparés à des « fourmis » tandis que d’autres nous les proposent comme modèles. Les Japonais sont devenus inévitables. Faut-il pour autant s’incliner devant les nouveaux puissants du jour et prendre pour argent comptant l’image d’Epinal qui nous est donnée de ce peuple uni et travailleur, à l’exquise politesse orientale ? Stéphane Benamou refuse de tomber dans le piège. Le Japon qu’il nous croque en cinquante articles demeure la puissance impérialiste et totalitaire d’hier, un pays rongé par le racisme et l’apartheid, qui ne renie rien de ses ambitions, dissimule ses crimes passés et travaille à sa revanche déjà bien engagée. Ce guide impitoyable de « l’autre Japon » est avant tout une invitation à la lucidité.
Plus encore !
Le chômage, la précarité, les dettes à rembourser, les retraites à payer, les soins à assurer, c’est l’héritage que les « baby-boomers » transmettent à leurs enfants. Après avoir reçu en partage une France prospère et championne de la croissance, notre génération laisse une France défaite. Comment en est-on arrivé là ?
… L’analyse implacable faite dans ce livre par F de Closets, nourrie d’informations foisonnantes, fera grincer bien des dents, et notamment du côté des grands patrons salariés, premiers bénéficiaires des nouvelles « privilégiatures ». Mais elle apportera aussi un souffle d’espoir à tous ceux qui, au-delà des guerres idéologiques, veulent se mettre au travail pour rendre à nos enfants l’avenir qu’on leur a volé.
Montmartre du plaisir et du crime
On pourrait dire que ce livre est déguisé. En apparence c’est une oeuvre, somme toute traditionnelle, du grand historien de Paris que fut Louis Chevalier ― des parties et sous-parties, des notes, des références ― mais sous ces dehors académiques, c’est d’une féerie qu’il s’agit. En l’ouvrant à n’importe quelle page, on y rencontre des personnages fabuleux, Salis au Chat Noir, Bruant au Mirliton, Lautrec au Moulin-Rouge avec la Goulue et Valentin, et Yvette Guilbert, Damia, Fréhel. Au fil des chapitres, les belles courtisanes, Liane de Pougy, la belle Otéro, Emilienne d’Alençon, côtoient Barrès et Mac Orlan, Carco et Zola qui s’en inspirera pour ces grandes héroïnes du plaisir et du crime, Gervaise dans son lavoir de la rue des Islettes, et Nana, inoubliablement représentée par cet autre montmartrois que fut Edouard Manet. Les lieux parcourus sont ceux du crime, « décor d’ombre, de misère, de vengeance, de peur »
Don Juan
C’est à une fête fabuleuse que nous convie l’auteur, qui réinvente le destin de Don Juan en un prodigieux roman historique, fait d’amour, de sang et de chevauchées à travers l’Europe d’avant la Révolution, toute entière acharnée à la perte du « corrupteur ».
[…]
Course poursuite tour à tour picaresque et badine, romantique et tragique.
[…]
Rencontres de moines fous, de bourreaux, de grands seigneurs assassins, de musiciens inspirés, de joueurs, de tricheurs, d’orphelines éplorées et de grandes dames criminelles. D’où ce fulgurant roman d’aventures qui évoque tout à la fois Alexandre Dumas et Casanova, mais aussi le Laclos des « Liaisons dangereuses » et les plus fantastiques des romans noirs.
La vie privée des animaux de compagnie
Plus de 35 millions d’animaux familiers en France : chiens, chats, canaris….. Ils font partie de notre univers sociologique, économique et affectif. Vétérinaire, Marc Traverson porte un regard critique et amusé sur la société des animaux de compagnie et nous apprend à vivre en bonne entente avec eux.
Chat huppé
Dis-moi qui tu hantes, je te dirai qui tu es… Cet adage pourrait s’appliquer au chat, ce satellite de l’homme, caméléon qui le renvoie à lui-même comme un miroir. Il n’est que de voir le maître pour deviner l’animal. Pour Béjart, le chat est souplesse, détente musculaire. Ne va-t-il pas jusqu’à faire des entrechats… Bilal prête à Ernest un regard « peuplé », riche de toutes les images de son univers fantastique. Mais Jimmy, le chat de Troisgros est gourmand. Normal. Quand on vit dans l’intimité d’un si grand chef, on préfère la fricassée de grenouilles aux langues de chat. Certains ont l’oreille musicale, ils se baladent sur les pianos. D’autres aiment qu’on leur fredonne le fameux Chabada bada… Et ceux qui sont d’un naturel chagrin ? A ceux-là, il faut peut-être signaler l’existence du « Charnu » ! Autant de personnalités, autant de félins…
Anne Marie
L’enfant Lucien Bonnard, le fils de « Monsieur le consul » abandonne la Chine pour découvrir la France. Le roman débute le jour où Lucien, seul avec sa mère, Anne Marie, débarque sur le sol de la métropole tant glorifiée par Monsieur le Consul, resté au loin. Alors l’enfant Lucien va vivre trois mois de folie, trois mois de passion, trois mois de jalousie, trois mois de désespoir. Car il croit qu’il va avoir sa mère pour lui tout seul. Et il va sentir qu’Anne Marie lui échappe, qu’elle n’est pas là pour filer le parfait amour avec son fils mais pour mener la vie mondaine dont elle rêve. Elle n’a qu’un but : entrer dans l’intimité d’un couple célèbre qui a fait la carrière de son mari, celui d’André et d’Edmée. Elle se débarrasse d’un fils encombrant, en le faisant admettre dans la pension la plus chic de France… Lulu Bonnard, le chinois atteint là le fond de l’humiliation et du désespoir… Anne Marie ne vient pas le voir une seule fois.
Une mère et ses deux filles
Gros roman plus de caractères que de mœurs. Publié en 1982, il saura plaire à tous lecteurs de feuilletons bien faits. L’histoire, à la fois drôle et tragique, sentimentale et intelligente, de trois femmes à la suite de la disparition de l’homme de leur vie.
L’envers vaut l’endroit
Quatre milliards et demi de vivants aujourd’hui. Sept milliards en l’an 2 000. Et dix milliards en 2 025… C’est ce que l’on appelle une explosion démographique. Mais que dire des centaines de milliards de morts qui n’en peuvent plus de cette « thanatographie » galopante et redoutent plus que tout une guerre nucléaire qui grossirait leurs rangs de quelques milliards de recrues supplémentaires ? Alors les morts font savoir aux vivants qu’ils doivent s’organiser en conséquence. « Point d’armes, moins d’enfants », tel est le slogan qu’ils lancent. Et, si les vivants. n’en tiennent pas compte, les morts agiront… à leur manière.
Natacha
Dans le district de Tatarssk, tout au fond de l’immense Russie, un soldat soviétique en mission spéciale se perd dans la steppe blanche. Il est recueilli par un paysan bloqué avec sa femme et sa fille Natacha dans son isba enneigée. Et, au milieu de ce paysage désolé, dans ce froid impitoyable, naît la plus puissante idylle de ces temps troublés. Fedja et Natacha, pour n’être plus séparés, courront les plus grands risques, et la guerre seule, hélas ! réussira à détruire leur union parfaite. Alors Natacha se révélera une femme extraordinaire. Secondée par Louka, le colosse, elle deviendra chef d’un groupe de partisans. Elle se battra sans pitié, cruelle au-delà de toute expression, violente, passionnée. Elle combattra cet Allemand qui a détruit son bonheur.
La cuisine de Mapie
« J’ai tellement lu la Cuisine de Mapie que mon exemplaire n’était plus que charpie. J’ai du le faire relier deux fois. Je me félicite que cet immense classique, devenu introuvable, soit enfin réédité. J’y ai trouvé le meilleur de la cuisine française, le plus simple aussi. La Cuisine de Mapie : de très grandes recettes mises à la portée de tous, la virtuosité d’un piano à l’usage de ceux qui n’ont pas forcément appris le solfège. »
Jus de grenade fermenté
La nutrithérapie complète son arsenal, au-delà des aliments-santé et des compléments alimentaires, avec l’émergence d’ « aliments-plus » naturellement très concentrés en principes actifs particulièrement intéressants pour la santé, que ce soit pour l’optimisation de la forme quotidienne, la prévention ou l’accompagnement des traitements de certaines maladies. Ce livre fait le point sur le dossier scientifique de la grenade, de son jus et de sa forme totum fermenté, l’Elixir de de Grenade
La disparue du Père-Lachaise
Victor Legris est perplexe. Son ancienne maîtresse s’est volatilisée à la suite d’un étrange rendez-vous au cimetière du Père-Lachaise. Sa disparition aurait-elle un lien avec ce spiritisme tant en vogue, dont elle était devenue adepte ? Dans le Paris gouailleur de 1890, où le crime pousse à chaque coin de rue, Victor compte bien percer tous les mystères.
Le cri du hibou
Robert Forestier semble avoir toujours été la proie du malheur. Une suppression, un mariage raté, l’ont fait fuir New York et l’ont amené à installer dans une petite ville de Pennsylvanie, où il a trouvé un travail qui lui permet de vivre. Cependant, le vide affectif qu’il ressent le pousse à observer une jeune fille par sa fenêtre, sans qu’elle le sache. Il la regarde aller et venir, recevoir son fiancé, vivre sa vie de tous les jours, et ces images lui apportent un bien être dont il ne peut plus se pousser. Jusqu’au jour où, accidentellement, il la rencontre… Et le malheur, qui semblait l’avoir oublié, viendra frapper ceux qui l’approprieront, sans que lui-même soit épargné, jusqu’au cauchemar final qu’il ne pourra éviter.
Et il ne restera que poussière…
En deux ans, quatre couples ont disparu dans la région de Williamsburg. On a retrouvé leurs voitures, et, plusieurs semaines après, leurs restes… Trop peu de choses en vérité pour que madame le médecin légiste, Kay Scarpetta – déjà bien connue des nombreux lecteurs de Mémoires mortes -, puisse déterminer les causes du décès. Mais, cette fois, tout va changer: l’étudiante qui circulait avec son petit ami à bord d’une Jeep Cherokee est la fille d’une des femmes les plus puissantes des États-Unis, numéro un de la lutte antidrogue, qui est bien décidée à remuer ciel et terre pour élucider cette disparition, entraînant Kay Scarpetta dans son sillage.
Ornifle ou le courant d’air
« Vous ne la connaissez pas ? C’est vrai ? Mon cher, c’est un lapin qui passe sur le Quai Conti et qui rencontre un Académicien en grande tenue. Il s’arrête sidéré. L’Académicien s’arrête aussi, met son lorgnon et murmure « Mais c’est un lapin ! » Le lapin regarde l’Académicien et murmure: « Mais c’est de la salade ! »
Les cygnes sauvages
Une fille. Une mère. Une grand-mère. Les mémoires d’une famille chinoise de l’Empire Céleste à Tiananmen. La grand-mère de Jung Chang naît en 1909, au coeur de la Chine féodale. Son père la donne comme concubine à un général de passage contre un peu d’argent et de pouvoir. Au bout de dix ans, la jeune femme s’enfuit avec sa petite fille. Elles sont recueillies par un médecin, qui fait de l’une son épouse et de l’autre son enfant. La mère de Jung Chang s’engage très tôt dans les rangs communistes. Après avoir travaillé dans la clandestinité, elle tombe amoureuse d’un intellectuel. Le couple adhère de toutes ses forces au parti et, après la victoire de Mao, prend place parmi les dignitaires du nouveau régime. Petite fille modèle du maoïsme, Jung Chang, l’auteur, commence une vie étonnante de garde rouge. A l’occasion de la Révolution culturelle, la famille de Jung Chang est brusquement emportée par la folie des purges collectives. Ses parents sont dénoncés et subissent les horreurs de l’épuration : tortures, camps de rééducation, travail forcé. Par désespoir, son père sombre dans la folie.
Jacob, Jacob
«Le goût du citron glacé envahit le palais de Jacob, affole la mémoire nichée dans ses papilles, il s’interroge encore, comment les autres font-ils pour dormir. Lui n’y arrive pas, malgré l’entraînement qui fait exploser sa poitrine trop pleine d’un air brûlant qu’elle ne parvient pas à réguler, déchire ses muscles raides, rétifs à la perspective de se tendre encore et se tendant quand même.» Jacob, un jeune Juif de Constantine, est enrôlé en juin 1944 pour libérer la France. De sa guerre, les siens ignorent tout. Ces gens très modestes, pauvres et frustes, attendent avec impatience le retour de celui qui est leur fierté, un valeureux. Ils ignorent aussi que l’accélération de l’Histoire ne va pas tarder à entraîner leur propre déracinement. L’écriture lumineuse de Valérie Zenatti, sa vitalité, son empathie pour ses personnages, donnent à ce roman une densité et une force particulières.
Kenya – Un guide de vacances
Secret d’état – Tome I à III
Ne cherchez pas, vous ne trouverez pas une héroïne de Juliette Benzoni qui n’ait un destin hors du commun… Sylvie de Valaine, une adorable petite fille de quatre ans que François de Vendôme, âgé de dix ans, découvre un soir de juin 1626, errant dans la forêt d’Anet, pieds nus, vêtue d’une chemise ensanglantée, ne sera pas l’exception qui confirme la règle. Elle vient d’échapper, par miracle, aux hommes de main de Richelieu qui ont assassiné toute sa famille… Élevée par les Vendôme, Sylvie devient, à quinze ans, fille d’honneur de la reine qui ne cesse de comploter contre Louis XIII et Richelieu et se trouve entraînée dans de bien dangereuses aventures. Heureusement, François, dont elle est follement éprise mais qui la considère comme une petite fille, est là pour veiller sur elle…
Heures d’angoisse
Une bande de malfrats cagoulés surnommés Pépin le Bref, Clovis, Henri IV, François Ier, Charlemagne, Charles VII et Louis XIV. « Un Louis XIV ne peut avoir qu’un projet grandiose, un Versailles du braquage! » s’exclame le chef. Entre prise d’otages et intervention du R.A.I.D., l’inspecteur principal aura-t-il la joie de démentir l’idée que cette sacrée profession de policier provoque fatalement le désastre conjugal ?
Des conseils pour organiser son voyage, une présentation historique et culturelle de la région, des itinéraires de
visite, des descriptions de sites et de monuments, et une sélection d’adresses : hôtels, restaurants et sorties.
Un loup pour l’homme
Printemps 1960. Au moment même où Antoine apprend que Lila, sa toute jeune épouse, est enceinte, il est appelé pour l’Algérie. Engagé dans un conflit dont les enjeux d’emblée le dépassent, il demande à ne pas tenir une arme et se retrouve infirmier à l’hôpital militaire de Sidi-Bel-Abbès. À l’étage, Oscar, un jeune caporal amputé d’une jambe et enfermé dans un mutisme têtu, l’aimante étrangement : avec lui, Antoine découvre la véritable raison d’être de sa présence ici. Pour Oscar, « tout est à recommencer » et, en premier lieu retrouver la parole, raconter ce qui l’a laissé mutique. Même l’arrivée de Lila, venue le rejoindre, ne saura le détourner d’Oscar, dont il faudra entendre le récit, un conte sauvage d’hommes devenus loups. Dans ce roman tout à la fois épique et sensible, Brigitte Giraud raconte la guerre à hauteur d’un homme, Antoine, miroir intime d’une époque tourmentée et d’une génération embarquée malgré elle dans une histoire qui n’était pas la sienne. Et avec l’amitié d’Oscar et Antoine, au coeur de ce vibrant roman, ce sont les indicibles ravages de la guerre comme l’indéfectible foi en la fraternité qu’elle met en scène.
Brazzaville plage
Hope Clearwater, jeune, belle et savante éthologue, analyse les circonstances qui l’ont conduite à sa retraite volontaire de Brazzaville Plage, entre ciel, sable et océan. D’abord son mariage raté avec le mathématicien John Clearwater. Puis, après la fin tragique de cette union, sa fuite en Afrique, dans un Centre de primatologie où elle se retrouve aux prises avec une colonie de chimpanzés cannibales. Salué par la critique et le public comme un chef-d’œuvre, Brazzaville Plage témoigne à nouveau d’un talent qui n’a pas fini d’étonner.
Les maîtres du troisième Reich
Ce livre de 452 pages pages est dans un état très moyen. Il a été imprimé en 1965. « Le chroniqueur de cette époque reste perplexe devant le problème qui se pose à lui, de montrer comment tant d’incapacité, de médiocrité et d’absence de caractère a pu provoquer de telles répercussions. Point de grandeur. On ne rencontre, au contraire, que « petites » faiblesses, égoïsmes, prétentions, impulsions dans des caractères aussi parfaitement insignifiants que dépourvus de tout scrupule. Dans le cas tout au moins des dirigeants nationaux-socialistes, l’analyse de la structure psychologique d’un régime totalitaire ne relève pas, comme on l’a souvent cru, de la démonologie et de ses concepts imprécis, mais elle se ramène plutôt à la description des faillites concrètes et individuelles. D’Hitler à Heydrich, de Goebbels à Rosenberg, nous avons affaire à des individus constamment dominés par leurs passions ou leurs instincts, se hissant ainsi au pouvoir ou se laissant entraîner par un mouvement qui les y pousse.
Brunswick Gardens
Alors que la bataille fait rage entre les tenants de l’évolution des espèces de Darwin et l’Église anglicane, une jeune femme, Unity Bellwood, est engagée par un pasteur, le révérend Ramsay Parementer, afin de l’aider à traduire des textes anciens. Cette jeune femme, féministe convaincue, prêche également pour la théorie de Darwin. Or, après une âpre dispute avec le pasteur, elle tombe dans l’escalier et se brise la nuque… L’enquête étant délicate, elle est confiée à Thomas Pitt qui se rend aussitôt au manoir de Brunswick Gardens, ou vit le pasteur avec ses trois enfants et Dominic Corde, un vicaire, qui se trouve être également le beau-frère de Charlotte et Thomas Pitt. Tout accable Ramsay, et pourtant Thomas a du mal à croire à sa culpabilité. Plusieurs nouveaux incidents viendront obscurcir l’affaire, avant qu’un coup de théâtre de dernière minute ne dévoile enfin l’identité du meurtrier.
Southampton Row
Fraîchement réintégré à son poste de Bow street et félicité par la reine victoria en personne pour sa précédente affaire, le commissaire Thomas Pitt n’a guère le temps de se réjouir. Le voilà de nouveau congédié et sommé de rejoindre la très obscure special branch. son ennemi le plus acharné, le machiavélique Voisey, est de retour à la tête du « Cercle intérieur, » la société secrète la plus puissante et la plus mystérieuse de l’empire britannique ! A l’approche des élections parlementaires, Thomas Pitt doit à tout prix découvrir les intentions du sinistre personnage afin de mieux déjouer ses plans. Plongé bien malgré lui au cœur des arcanes du pouvoir, alors que l’étau se resserre, Pitt n’a que quelques jours pour empêcher le royaume tout entier de sombrer dans le chaos.
Quand nous étions grands
« Une vision tendre et désabusée du monde, pleine de sagesse et de clairvoyance. » The New Yorker Au soir de ses cinquante-trois ans, Rebecca prend conscience qu’elle est peut-être passée à côté de la » vraie vie « . Adolescente timide et renfermée, fiancée à un brillant étudiant en physique, elle voit son destin basculer lors de sa rencontre avec Joe Davitch, un séduisant divorcé qui gagne sa vie en organisant des réceptions dans l’imposante demeure familiale. Ce coup de foudre transforme Rebecca en jeune femme extravertie, vive et entreprenante. Elle élève les enfants de Joe comme si c’était les siens, organisant toute sa vie autour d’eux. Mais le drame survient : à l’âge de quarante ans, Joe meurt dans un accident de voiture. Rebecca fait front et prend la tête de l’entreprise familiale, s’employant à satisfaire les désirs de chacun, mais négligeant son épanouissement personnel. Que serait sa vie si elle avait choisi un autre chemin ? Tourmentée par le doute, Rebecca tente de renouer avec son passé, en particulier avec son ancien fiancé, qui ne l’a pas oubliée…
Le marché aux voleurs
« Pigeon, au même titre que les millions d’investisseurs que vous avez si joyeusement plumés sans retenue et en toute impunité, je revêts ici ma tenue de deuil pour vous dédier ce livre, mesdames et messieurs les vampires-fossoyeurs de la Bourse, de l’épargne et de nos économies. Voici dit, haut et fort, ce que je sais de vous. Nos petits et grands trésors, vous les avez dévorés dans une mémorable bouffe, vous les avez engloutis dans le plus vaste naufrage de tous les temps. De ce désastre, vous ne pouvez vous laver les mains. Vous l’avez organisé, vous qui vous êtes appliqués à dilapider des centaines de milliards dans des jongleries intercontinentales, mégalomanes et insensées. Elles ont abouti à la faillite financière sans frontières dont vous avez maintenant le toupet de nous faire supporter la charge. Munis d’une bonne lunette de vue, je dresse dans ce livre la liste de vos méfaits: vous les P-DG des entreprises nationales ou privées (Alcatel, France Télécom, Vivendi Universal, Kalisto, Liberty surf et autres Gemplus); vous, les présidents des plus grandes banques; vous, les analystes financiers; vous, les gendarmes d’opérette de la COB et dirigeants de la Bourse française; vous, les commissaires aux comptes qui avez baissé les yeux, couvert les pires tromperies; vous encore, les procureurs et les juges… trop souvent endormis. Voici comment, par votre faute, la Bourse est devenue… le marché aux voleurs. »
Atlas des routes de France – Michelin
Avec ses cartes extrêmement précises et détaillées, cet Atlas des routes de France permet, grâce à son grand format, une utilisation simple et efficace.