Les joyeuses
« Les enfants, le destin est une vaste plaisanterie, une histoire pleine de bruit et de fureur racontée par un idiot… Ce soir, nous avons la réponse à la vieille question, to be or not be : nous sommes, nous vivons, nom de Zeus ! Nous venons de perdre Fenton, et nos commères de Windsor sont orphelines du jeune premier. En gros, je suis dans la merde pour mes représentations ! Alors que notre concours du meilleur Falstaff serve au moins à désigner le successeur de Bruno au bras d’Emma ! Je déclare solennellement Rico gagnant d’une nuit d’amour et désormais titulaire du rôle de Fenton ! Apprends le texte dès aujourd’hui, petit et viens dans mes bras ! » Michel Quint nous invite à partager le quotidien d’une troupe de comédiens délurés. Au-delà d’un éloge du théâtre, c’est à la vie et aux plaisirs de la chair qu’il rend hommage.
Chère madame ma fille cadette
« Mon père était auteur dramatique. Personne, à part cela, ne peut dire vraiment qui il était : célèbre et inconnu, pauvre et riche, sinistre et rigolo, inoccupé et sur-occupé, glorieux et misérable, humble et matamore, bon et très méchant, passif et violemment révolutionnaire, doux et agressif, amusant et désespérant, plein d’amour et parfois vachard… A force de pudeur et de secret il a brouillé les pistes jusque dans l’œuvre multiforme et inclassable qu’il a laissée. Ce n’est donc qu’un fragment de l’homme encore , qu’on trouvera ici : celui que mes propres difficultés d’être, entre onze et vingt ans, ont conduit à m’écrire de nuit, au sein de la famille, six lettres déposées avant l’aube sous la brosse à cheveux de la salle de bains – et l’homme de quelques autres lettres aussi… »
Du sang sur le green
Le destin d’un golfeur professionnel tient à peu de chose. Une victoire dans un tournoi majeur et il entre dans la légende. Une Seconde place, et il tombe dans l’oubli. Jack Coldren ne le sait que trop bien : depuis 23 ans, il ne pense qu’à cet US Open qu’il a laissé filer alors qu’il menait confortablement à l’attaque des trois derniers trous. Un mauvais coup et sa vie a basculé. Le doute, la dépression. Une carrière brisée.
Mais cette Semaine-là, tandis que la compétition se tient sur le parcours qui l’a vu sombrer, il semble enfin en passe de vaincre ses démons. Seulement, tout dérape à nouveau. Son fils est kidnappé dans des circonstances mystérieuses. Son avance se met à fondre. Et Myron Bolivar, lui, commence à flairer le scénario Suspect. Chargé d’enquêter sur cet étrange enlèvement, l’agent sportif découvre un nœud inextricable d’intérêts croisés, de vieilles rancœurs et de conflits obscurs en marge des fairways.
Les cailloux bleus
Ils s’appellent Etienne, Abel, Philomène et Mélanie. Ils ont vingt-trois, quatorze, dix et six ans quand nait le XXème siècle. Enfants de pauvres métayers du Causse de Granger (Lot) – et Dieu sait ce qu’il en allait d’être pauvres et métayers dans ces années-là et sur leur terre de misère ! – , ils ne peuvent choisir qu’entre le départ ou la soumission. Mais déjà le monde change, des idées nouvelles circulent qui commencent à ébranler cet univers de pierre figé dans l’Histoire. Les paroles d’Armand le sabotier, l’arrivée d’un insituteur laïc jettent des ferments de révolte qui, pour certains, la grande Guerre venue et s’éternisant en massacres, conduiront aux mutineries de 1917. Ainsi va le destin des hommes. Mais les femmes demeurent, patientes prêtresses de la vie et de la mort. Par delà les drames, dépassant les injustices et les crimes, elles poursuivent leur oeuvre de création. Elles sont l’amour. Un jour, Philomène enfant a donné à son ami Adrien deux petits cailloux bleus pour q’ils lui portent chance. Deux petits cailloux bleus… Voici l’histoire d’une famille, d’une terre, d’un village et d’une époque où chaque français d’aujourd’hui peut reconnaître les siens. Ici, tout est vrai et juste : les actes, les paroles, les pensées, les sentiments. Ici, se respirent l’air du Causse, glacé ou brûlant, et le parfum des pierres et des genèvriers.
Dormir au soleil
Bordenave, employé de banque congédié à la suite d’une grève malencontreuse, est devenu horloger. Il mène une existence paisible dans sa maison du quartier populaire de Buenos Aires. Soudain, et pour des raisons inconnues, sa femme Diana est enfermée dans une clinique psychiatrique. Dès lors, la vie de l’horloger, faite de conventions, va être bouleversée par une série de péripéties bizarres et inquiétantes, entre autres l’intervention de sa belle-sœur, des entretiens avec le fascinant Reger Samaniego, directeur de la clinique, et l’apparition dune chienne qui curieusement s’appelle Diana comme sa femme. Enfin, le comportement, de la vraie Diana, sortie de clinique, lui fait prendre conscience, petit à petit qu’autour de lui se produisent d’étranges transferts et des mutations d’âmes et de corps…
Huriel, 1er août 1914 : Léon Aumoine se marie avec Marguerite, une fille Bigouret. Ils ont vingt ans. Mais la messe est à peine finie que le tocsin résonne au loin. Le lendemain, après une nuit de noces à l’hôtel Terminus, Léon embarque à Montluçon. C’est la guerre. Marie Aumoine voit partir son fils aîné avec courage et résignation. Bientôt, elle le sait, ses trois autres fils suivront. Jean, le bachelier, rejoint le 121e. Raymond, l' »mauvais garçon », fait ses classes dans le 2e contingent. Le plus jeune, Julien, devance l’appel. Ils ont le sentiment patriotique chevillé au cœur, et la conviction que ça ne durera pas. Quinze jours au plus. Sans le savoir, ils partent pour la Grande Guerre, le premier conflit mondial de l’Histoire. En France, le plus long et le plus meurtrier. Hallucinante pour les jeunes Européens du début du XXe siècle, cette guerre ne le sera pas moins pour ceux d’aujourd’hui, évoquée par Pierre Miquel avec une puissance qui fait chavirer l’image d’Épinal dans un cauchemar presque à vif.
Anna et son orchestre
Histoire d’une petite fille dont le violon, compagnon magique, va sauver la vie, Anna et son orchestre est aussi le récit haletant et multicolore d’une famille en cavale à travers l’Europe orientale… Celle de la Belle Époque, où les nuits de prince ne s’évanouissent au point du jour que pour renaître inlassablement, soir après soir, dans la fièvre et le tumulte, pour le seul plaisir de la fête. Anna et son orchestre a été choisi par les auditeurs de R.T.L. pour le « ler Prix R.T L. Grand Public ». Par Joseph Joffo, l’auteur du mémorable Sac de billes.
Poster – Golden Gate de San Francisco
Comptez jusqu’à 72h maximum (hors week-end)
Les dimensions peuvent varier légèrement après impression
Pourquoi m’as-tu abandonnée ?
Figure influente de l’édition parisienne, où elle a lancé des écrivains à succès, femme d’énergie, d’autorité, d’enthousiasme, Françoise Verny subit, en 1995, un accident de santé, suivi de peu par sa mise à l’écart des responsabilités professionelles qui étaient les siennes. Et c’est alors une autre femme qui parle, franche, impudique, déchirante. Elle dit le désespoir du vieillissement et de la solitude, elle interpelle Dieu et les hommes et, en affirmant quand même, au delà de tout, sa foi en la vie.
La double mort de Linda
Tout commence un jour de fête des mères, dans la paisible petite ville du Massachusetts, où vivent Karen et Greg Newhall avec Jenny, leur fille adoptive. Pourquoi faut-il que ce jour-là surgisse Linda, la vraie mère, la mère maudite aussi, qui a abandonné Jenny à sa naissance ? S’imagine-t-elle qu’elle va récupérer son enfant ? Mais le malaise tourne au cauchemar lorsque, le lendemain matin, le cadavre de Linda est retrouvé dans une benne à ordures. Un cauchemar que le lecteur traverse, jusqu’à la dernière page, sans pouvoir s’arrêter.
Le temps des ivresses – Suzanne Valadon
En 1900, quand s’ouvre le nouveau siècle, Suzanne Valadon a trente-cinq ans. Le temps des folies de jeunesse s’éloigne. Grâce à ses maîtres et amants – Renoir, Lautrec, Degas – l’ancienne gamine de la Butte qui dessinait sur les trottoirs est une artiste déjà célèbre. Elle se marie, s’installe en banlieue. Mais peut-on vivre et travailler loin de Montmartre et de ce « Bateau-Lavoir » où, autour de Picasso, on rivalise d’extravagance et de génie ? Là est sa vraie vie. Mais elle est aussi près de Maurice, son fils adolescent dont la postérité retiendra l’ivrognerie et le talent sous le nom d’Utrillo. Les années qui s’annoncent n’épargneront à Suzanne ni de nouveaux orages, ni de nouvelles passions.
Panneaux du monde expliqués aux enfants
Cette présentation et comparaison ludique de plus de 250 panneaux, connus ou saugrenus, permet de mieux comprendre le pays où ils se trouvent et leurs habitants : attention aux kangourous en Australie, armes à feu interdites aux Etats-Unis, chutes de pierre en Finlande, France, Canada, Californie… Avec un quiz en fin d’ouvrage.
Elise ou la vraie vie
L’histoire se passe en France pendant la décennie de la guerre d’Algérie : Élise, jeune Bordelaise rêvant de « vraie vie », monte à Paris, trouve un travail dans une usine et y rencontre Arezki, un Algérien, dont elle s’éprend. Publié à une époque où monte la contestation, le roman a été remarqué par la justesse de sa description socioculturelle, notamment du monde ouvrier et des relations entre Français de métropole et d’Algérie. Situé pendant la guerre d’Algérie, il évoque leurs relations en France pendant une guerre non admise comme telle (les journaux, la radio, la télévision parlaient des « événements » d’Algérie), les tensions, la peur du FLN, les rafles. En combinant vie quotidienne et histoire d’amour, Claire Etcherelli révèle le climat de xénophobie dans la France de cette époque, visible dans tous les milieux. Le récit est en partie autobiographique, son auteur ayant été ouvrière.
Féerie générale
« J’ai souvent eu l’impression, en écrivant ce livre, d’emprunter des discours tout faits comme on louerait des voitures pour le plaisir de les rendre à l’autre bout du pays complètement cabossées », confie l’auteur. Rassemblant des échantillons prélevés dans les médias et sur les forums, détournant les sophismes et les clichés de la doxa ambiante qu’elle mixe avec érudition et humour aux discours savants ou sociologiques, Emmanuelle Pireyre organise de magnifiques collisions de sens dans ce roman-collage où la réalité se mêle à la fiction.
La musique d’une vie
Le premier concert du jeune pianiste Alexeï Berg est annoncé pour le 24 mai 1941. Fin du long purgatoire que sa famille a vécu durant les années de terreur. Promesse d’oubli, de célébrité future, de nouvelles rencontres parmi la jeunesse dorée de la capitale… Or, ce concert n’aura pas lieu. La vie d’Alexeï se jouera sur une partition différente, marquée par l’amour sans nom, par la familiarité avec la mort, par la découverte de la dignité des vaincus. Car ce « roman-destin » est d’abord un éloge de l’indomptable force de l’esprit, de la résistance intérieure. Et c’est aussi une histoire pleine d’un charme profond, qu’on lira et qu’on relira, un vrai joyau.
Poster – Taj Mahal Travel
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Lent dehors
Un prof de musique, Henri-John, père de deux grandes filles, est plaqué par sa femme, Edith, écrivain à succès. Pour lutter contre la solitude, le stress qui monte, il part pour les Etats-Unis. Il loge chez son beau-frère, Oli, dans une vaste maison à véranda au bord de l’océan. Ce séjour face au ciel et à la mer sera l’occasion d’un monumental bilan. Djian ne cesse de revenir sur son passé dans une France de Meudon inventée par Céline, avec moutards et tractions avant, grisaille et pauvreté, pavillons de banlieue et fins de mois difficiles. Heureusement, il y a l’Amérique, son bonheur matinal, ses breaks rutilants, ses grandes étendues liquides, ses maisons de bois aux couleurs lie-de-vin, ses joggers fluo… L’Amérique de Djian est lisse, lavée, pimpante. Ce pays-là a des couleurs de cerf-volant qui vibre en plein bleu du ciel.
«Le vieux : Il y avait un sentier qui conduisait à une petite place ; au milieu, une église de village… Où était ce village ? Tu te rappelles ?
La vieille : Non, mon chou, je ne sais plus.
Le vieux : Comment y arrivait-on ? Où est la route ? Ce lieu s’appelait, je crois, Paris…
La vieille : Ça n’a jamais existé, Paris, mon petit.
Le vieux : Cette ville a existé puisqu’elle s’est effondrée… C’était la ville de lumière puisqu’elle s’est éteinte, éteinte, depuis quatre cent mille ans… Il n’en reste plus rien aujourd’hui, sauf une chanson…»
Depuis la nuit des temps, les forces de la nature exercent leur puissance dévastatrice sur la planète.Séismes, avalanches, raz-de-marée et éruptions volcaniques ont façonné le visage de la Terre telle que nous la connaissons aujourdhui. Mais lhomme tend à prendre une part de plus en plus importante dans lémergence de catastrophes susceptibles de remettre en question la pérennité de notre monde, qui renferment un véritable potentiel de destruction de toute vie sur notre planète. Des photos impressionnantes accompagnées de textes palpitants et instructifs, cet ouvrage vous fera découvrir les plus grands désastres planétaires, des éruptions volcaniques, séismes et raz-de-marée aux guerres et au terrorisme, en passant par les épidémies, la sécheresse et les incendies.
Un roi sans divertissement
Qui donc a profité des neiges pour égrainer un chapelet de cadavres? Dans ce village du Dauphiné, l’arrivée du printemps rejette ses secrets et ses morts : au bout de trois victimes, on finira par faire appel à un spécialiste, le commandant Langlois, qui découvrira bien vite la vérité. Mais pourra-t-il y survivre ? Étranges personnages que ceux de ce récit; étrange roman, qui tient du théâtre de l’absurde, du conte séculaire et de la parabole. Parabole laïque sur un seul thème, dont la pensée de Pascal « Un roi sans divertissement est un roi plein de misère » donne la clef : l’ennui existentiel guette les hommes, s’ils ne s’inventent pas des divertissements efficaces, consistants. C’est ce qu’avait bien compris l’assassin des neiges ; c’est ce que finira par comprendre Langlois, à son corps défendant.
Dans la peau d’un noir
Comment un écrivain américain s’est transformé en Noir avec l’aide d’un médecin, pour mener pendant six semaines la vie authentique des hommes de couleur … Maintenant le témoignage est là, tangible, solide, prêt à prendre place dans les rayons de toute bibliothèque qui se respecte (Robert Escarpit, Le Canard enchaîné).
Le salaire de la peur
Ils ont été pris au piège de ce port sordide du littoral sud-américain, dans un décor de fin du monde. Pour ces vagabonds des tropiques, aventuriers faméliques, criminels, il ne reste plus qu’à mourir sur place ou récolter quelques dollars pour fuir cet enfer. Quitte à y laisser leur peau, un Français et trois autres desperados acceptent une mission suicide : convoyer, sur des pistes impraticables, un camion hors d’usage chargé de nitroglycérine. Un camion qui prend des allures de destin. Commence alors une épopée de l’angoisse pure et de l’absurde…
Les visages
La plus grande œuvre d’art jamais créée dort dans les cartons d’un appartement miteux. Ethan Muller, un galeriste new-yorkais, décide aussitôt d’exposer ces étranges tableaux, qui mêlent à un décor torturé, d’innocents visages d’enfants. Le succès est immédiat, le monde crie au génie. Mais un policier à la retraite croit reconnaître certains visages : ceux d’enfants victimes de meurtres irrésolus…
Le dernier coyotte
L’inspecteur Harry Bosch a été suspendu de ses fonctions. Pour réintégrer le LAPD, il doit consulter une psychologue… Il révèle au Dr Hinojos le secret qui le hante : sa mère, une prostituée, a été assassinée lorsqu’il était enfant. L’enquête n’a jamais abouti. Malgré l’interdiction qui le frappe, il décide de retrouver son meurtrier et rouvre le dossier. Haletant et désenchanté, un polar au charme mortel.
La Rabouilleuse
Petite fille, la Rabouilleuse troublait l’eau des ruisseaux pour que son oncle braconnier pêche plus d’écrevisses. Jeune fille, Flore continue à «rabouiller.» Elle détourne la fortune d’un vieillard d’Issoudun au profit de son amant. Mais un plus fort survient, qui s’attribuera le produit de la pêche, le redoutable Philippe Bridau. Cet ex-lieutenant-colonel de l’armée impériale, le fils chéri d’Agathe, est devenu un affreux soudard qui mène sa vie privée comme une charge sur un champ de bataille. Ce parvenu dont la route est jonchée de cadavres, dépravé par le métier et la famille, les succès et les malheurs, est l’un des monstres les plus odieux de La Comédie humaine…
Les Beatles – Les inédits
Photos inédites relatant de façon exhaustive la folle histoire de quatre garçons qui ont révolutionné le monde de la musique pop. Ce livre, richement illustré, présente quelque 600 photos prises par les photographes de l’agence Associated Newspapers et issues des archives du Daily Mail. Bon nombre d’entre elles, tirées à partir de négatifs inutilisés, n’ont jamais été publiées auparavant. Les légendes qui les accompagnent expliquent comment les Beatles ont transcendé leur statut d’icônes de la musique pop pour laisser leur empreinte sur toute une génération. Cet ouvrage de référence illustre l’impact laissé par les Beatles sur leurs contemporains et ses répercussions sur la société moderne.
Un homme nu, assis dans un fauteuil, une pâtisserie à la main… et pourtant bien mort. Voilà la découverte que fait l’assistante sociale chez une de ses patientes, Michelle Doyce. Celle-ci, pourtant, ne peut dire aux policiers d’où vient cet homme, ni qui il est. Face à ce mystère, l’inspecteur Karlsson fait appel à la psychothérapeute Frieda Klein et à son incomparable capacité à sonder l’âme humaine. Car pour découvrir le meurtrier, il faut d’abord connaître la victime… Un criminel pris à son propre jeu, un témoin clé qui a perdu la tête, et une psy qui enquête tout en ayant le sentiment d’être épiée : non, rien dans cette affaire n’est à sa place. La pièce maîtresse manque encore au puzzle…
Carmen à mort
Pour sa nouvelle virée en solitaire, Jack Reacher n’a rien trouvé de mieux que partir en auto-stop sous un soleil de plomb. Mais même au cœur du Texas, sur une route isolée et poussiéreuse, Reacher va devoir rempiler. Cette fois-ci, à cause d’une certaine Carmen Greer, sulfureuse beauté qui, quelques heures après l’avoir fait monter côté passager, lui demande sans détour de l’aider à éliminer son mari. Intrigué, jack décide d’accompagner la jeune femme dans sa belle-famille – antipathique clan de propriétaires texans, dont le fils prodige, adepte des violences matrimoniales, s’apprête à sortir de prison. Problème de taille à peine ce dernier regagne-t-il ses pénates qu’il est retrouvé mort dans la chambre conjugale. Tout accuse l’énigmatique Carmen. Mais la vérité va se révéler autrement plus dérangeante…
Une affaire intime
« Dans une vie tout se tient. Lorsque Daniel quitte sa jeune femme, Laure, il n’imagine pas que son existence entière va basculer. Il est seul. Il s’installe dans une ville du sud de la France, au bord de la Méditerranée. Scénariste, il veut y travailler. Mais la ville est comme un échiquier. Chacun y est à sa place, le député, le maire, le directeur du casino, les gardes du corps, les épouses, les femmes du demi-monde, les journalistes, les opposants. Il y a eu crime mais rien ne trouble l’apparence tranquille de cette ville de plaisir. Arrive Salmon. Il a cette acuité du regard que donne le désespoir, cette disponibilité qu’offre la solitude, cette curiosité d’étranger. Il vit sa double passion celle de l’homme qui perd une femme, celle du témoin qui veut connaître et dire la vérité… »
Présumé innocent
Ray Horgan, procureur du comté de Kindle, est en campagne électorale pour le renouvellement de son mandat. Une de ses collaboratrices est retrouvée morte. Qui a assassiné cette belle et attirante jeune femme ? C’est ce que Rusty Sabich, premier adjoint de Horgan, est chargé de découvrir rapidement afin que ce meurtre n’ait aucune incidence sur la réélection de son patron. Mais coup de théâtre, Horgan perd son poste et à peine élu, le nouveau procureur accuse Rusty du meurtre. Ancien amant de la victime, plusieurs preuves l’accablent…
Les mystères de Venise
Fondée peu après 528, elle fut la capitale pendant onze siècles (697-1797) de la République de Venise. Durant le Moyen Âge et la Renaissance, la ville fut une grande puissance maritime, à l’origine de la Quatrième croisade et victorieuse lors de la bataille de Lépante en 1571 contre l’Empire ottoman. Grâce à ses liens avec l’Asie et le Proche-Orient, dont le marchand et explorateur Marco Polo fut l’initiateur, elle devint également l’une des principales places commerciales d’Europe, notamment de la soie, des céréales et des épices. Enfin, elle est un centre culturel majeur, du xiiie à la fin du xviie siècle, dont les peintres de l’École vénitienne (dont Titien, Véronèse et Le Tintoret), Carlo Goldoni et Antonio Vivaldi sont les principaux représentants.
L’étrangleur masqué
L’assassin s’introduit sous un prétexte quelconque chez de jeunes et jolies femmes et pose à leur insu une caméra vidéo dans leur chambre. Il n’a plus qu’à les observer dans leur vie intime, confortablement installé chez lui. Puis, quand il est repu de leurs images, il les traque, les torture et les tue. A Los Angeles, la police est sur les dents : les cadavres se succèdent, plus mutilés les uns que les autres. Aucun indice pour découvrir le meurtrier. Elle ignore aussi que l’odieux pervers a branché sa caméra sur le réseau Internet afin de permettre à d’autres voyeurs, munis d’un mystérieux code d’accès, de mater ses futures victimes. Ce sera une erreur fatale, dont la prochaine et malheureuse proie du tueur va risquer de payer le prix.
Mal-aimé, méprisé, mais bien décidé à forcer son destin, le jeune et délicat Lucien Minor, dit Lucy, quitte sans regret sa bourgade natale pour aller prendre l’improbable poste de sous-majordome au château von Aux, lugubre forteresse sise au coeur d’un massif alpin. Avec pour tout bagage son costume râpé et une pipe nouvellement acquise dont il ne sait se servir sans provoquer l’hilarité générale, le voilà qui fait son entrée au château sous la houlette de l’énigmatique M. Olderglough. Très peu sollicité, Lucy a tout le loisir de découvrir que ces lieux inquiétants, en apparence inhabités, recèlent les plus noirs secrets, et de faire la connaissance d’une population locale haute en couleur : voleurs invétérés, fous à lier, aristocrates dépravés, mais surtout Klara, dont il tombe éperdument amoureux, se plaçant ainsi en périlleuse concurrence avec le bel Adolphus…
Le voyage
Automne 1942, la Pologne est sous le joug nazi. Katarzyna et Elzbieta, jeunes Juives polonaises, réussissent à fuir le ghetto pour échapper à la déportation. Un long périple les mène chez l’ennemi même, en Allemagne, où, elles s’inscrivent pour le travail volontaire. Comme le dit leur père, «plus les projets sont fous, plus ils réussissent». Mais le subterfuge, utilisé par de nombreux Juifs, est déjà connu de la Gestapo. Contraintes d’errer d’usines en fermes, de changer de noms et de rôles, les deux sœurs vivent dans la peur d’être démasquées et l’espoir de retrouver leur père et leur pays.
Sans l’ombre d’un témoin
Londres, aux abords de l’hiver… Une série de crimes atroces ébranle le quotidien déjà sordide des quartiers défavorisés. Les victimes sont de jeunes adolescents métis au parcours chaotique, tous torturés selon un rituel macabre. Désireuse de boucler cette sulfureuse affaire au plus vite, Scotland Yard confie l’enquête à l’inspecteur Thomas Lynley et à sa fidèle adjointe Barbara Havers, contraints cette fois-ci, de faire équipe avec un psychologue et un énigmatique sergent. C’est le début d’une véritable plongée au cœur des bas-fonds londoniens où, entre terrains vagues insalubres, ruelles poisseuses et centres de réinsertion pour délinquants juvéniles, un serial killer particulièrement pervers s’apprête à accomplir son grand œuvre…
Autobiographie d’une courgette
Un nom de cucurbitacée en guise de sobriquet, ça n’est pas banal ! La vie même d’Icare – alias Courgette -, neuf ans, n’a rien d’ordinaire: son père est parti faire le tour du monde « avec une poule »; sa mère n’a d’yeux que pour la télévision, d’intérêt que pour les canettes de bière et d’énergie que pour les raclées qu’elle inflige à son fils. Mais Courgette surmonte ces malheurs sans se plaindre… Jusqu’au jour ou, découvrant un revolver, il tue accidentellement sa mère. Le voici placé en foyer. Une tragédie ? Et si, au contraire, ce drame était la condition de rencontres et d’initiations – à l’amitié, à l’amour et au bonheur, tout simplement ? A travers le regard optimiste de son jeune héros, Gilles Paris restitue le monde de l’enfance dans un récit aussi drôle que poignant.
Dans la vallée des ombres
Harold Appleby est un drôle de type. Son métier capturer des serpents à sonnette pour en faire commerce. Son plus proche ami : Sam, un python de six mètres. Son péché mignon : séquestrer des petites filles. Alors, quand Suzanne Selby, une gamine de onze ans, disparaît, il y a de quoi s’inquiéter. Surtout que les recherches effectuées par la police s’avèrent vite inefficaces. L’enquête piétine… C’est Booker Reeves, un policier à la retraite, engagé par Rachel, la mère de Suzanne, qui va prendre la relève. Car il faut faire vite, très vite. Un malade comme Harold Appleby, ça n’attend pas. Et un animal comme Sam, ça mange beaucoup…
Voile rouge
Kay Scarpetta, bien déterminée à découvrir les raisons du meurtre de son assistant Jack Fielding, se rend au pénitencier de femmes de Géorgie, où une prisonnière affirme détenir des informations sur ce dernier. Elle évoque aussi d’autres assassinats sans relations apparentes : une famille d’Atlanta décimée des années auparavant et une jeune femme dans le couloir de la mort. Peu après, Jaime Berger, ancienne procureur de New York, convoque Kay Scarpetta à un dîner, mais dans quel but ? Kay comprend que le meurtre de Fielding et celui auquel elle a échappé autrefois constituent le début d’un plan destructeur. Face à un adversaire malade et dangereux, elle traverse enfin le voile rouge qui l’empêchait de comprendre.
La femme qui tuait les hommes
Paris, 2017. Saint-Pétersbourg, 1909. Une rencontre sur un quai de métro. Un hallucinant fait divers. Un voyage entre deux mondes où se noue le destin d’une couturière octogénaire, d’un écrivain coureur de jupons, du jeune Lénine et d’une terrible justicière. Une comtesse savoyarde y côtoie un poseur de rails et un cirque ambulant. De la Russie prérévolutionnaire au Paris littéraire, mêlant humour, tendresse et gravité, Eve de Castro nous embarque, nous bouscule, nous envoûte.
Baton rouge
Baton rouge, Louisiane, 230 000 habitants, ancien comptoir français sur le Mississippi… Plaque tournante de tous les trafics, c’est la ville des États-Unis qui compte le plus grand nombre de crimes par habitant. C’est aussi là que Kay Scarpetta a rendez-vous avec son destin, car les frères Chandonne ne l’ont pas oubliée. La mort est tapie au fin fond du bayou et frappe en série. Les amis de Scarpetta arriveront-ils à temps pour déjouer le piège ?
Les violons du diable
Les voûtes de Saint-Louis-en-l’Ile vibrent d’un son ensorcelant… Seule fausse note à cet enchantement, un concert de crimes avec, en ouverture, la dépouille du curé. De drôles de paroissiens fréquentent le quartier. Entre artistes et grand banditisme, le commissaire Mercier, lui, connaît la musique. Sur cette île chargée d’histoire, l’enquête décryptera-t-elle le code intime signé » Cremonensis faciebat… » ? A deux pas du quai des Orfèvres, l’auteur, médecin éminent, subit l’influence d’un autre jules dont le souvenir romanesque hante encore les locaux et les nuits passées au » violon « …
Les enfants de cendres
Au milieu d’un train bondé, une petite fille disparaît. En dépit d’une centaine de témoins potentiels, personne n’a remarqué quoi que ce soit. Sa mère était descendue sur le quai pour passer un coup de fil, et n’a pu regagner le train à temps. Affolée, elle a alerté les contrôleurs qui ont gardé un œil protecteur sur l’enfant endormie. Pourtant, à l’arrivée en gare de Stockholm, la fillette s’est volatilisée. On ne retrouve que ses chaussures sous la banquette… Une équipe de police, assistée par l’enquêtrice Fredrika Bergman, est chargée de l’affaire. Mais quand l’enfant est découverte dans le nord de la Suède, morte, les mots « non désirée » inscrits sur le front, le dossier se transforme en cauchemar : un tueur impitoyable est dans la nature, et la petite Liliane n’est que la première d’une longue liste…
Bone
Bone fait partie des milliers de sans abri qui hantent les rues de New York. Des employés de l’administration des ressources humaines essayent comme ils peuvent de les aider. Un mystérieux tueur a trouvé une solution plus radicale: il décapite la nuit quelques-uns de ces malheureux. Découvert près de Central Park, un fémur humain à la main, Bone a perdu la mémoire et l’usage de la parole. Qui est-il ? D’où vient-il ? Des traces de sang maculent ses vêtements. Ne serait-il pas le maniaque recherché par la police ? George Chesbro – connu pour une excellente série ayant pour héros le nain détective Mongo le Magnifique – signe ici un thriller sans faille qui mêle à la fois mystère, action et document social. Les pérégrinations de Bone l’amnésique le conduisent à côtoyer un monde marginal terrifiant avec comme point d’orgue une véritable descente aux enfers dans les entrailles de la ville où survivent alcooliques et désespérés rejetés par la société. –Claude Mesplède
En Anglais – A North Korean ICBM crashes into the Sea of Japan. A veteran CIA officer is murdered in Ho Chi Minh City, and a package of forged documents goes missing. The pieces are there, but assembling the puzzle will cost Jack Ryan, Jr. and his fellow Campus agents precious time. Time they don’t have. The challenge facing President Jack Ryan is an old one with a terrifying new twist. The international stalemate with North Korea continues into its seventh decade. A young, untested dictator is determined to prove his strength by breaking the deadlock. Like his father before him, he hangs his plans on the country’s nuclear ambitions. Until now, that program was impeded by a lack of resources. However, there has been a dramatic change in the nation’s economic fortune. A rich deposit of valuable minerals have been found in the Hermit Kingdom. Coupled with their nuclear capabilities, the money from this find will make North Korea a dangerous force on the world stage. There’s just one more step needed to complete this perfect plan…the elimination of the president of the United States.
White Mischief
En anglais – Just before 3am on January 24th, 1941, when Britain was preoccupied with surviving the Blitz, the body of Josslyn Hay, Earl of Erroll, was discovered lying on the floor of his Buick, at a road intersection some miles outside Nairobi, with a bullet in his head. A leading figure in Kenya’s colonial community, he had recently been appointed Military Secretary, but he was primarily a seducer of other men’s wives. Sir Henry Delves Broughton, whose wife was Erroll’s current conquest, had an obvious motive for the murder, but no one was ever convicted and the question of who killed him became a classic mystery, a scandel and cause celebre. Among those who became fascinated with the Erroll case was Cyril Connolly. He joined up with James Fox for a major investigation of the case in 1969 for the SUNDAY TIMES magazine. After his death James Fox inherited the obsession and a commitment to continue in pursuit of the story both in England and Kenya in the late 1970s. One day, on a veranda overlooking the Indian Ocean, Fox came across a piece of evidence that seemed to bring all the fragments and pieces together and convinced him that he saw a complete picture.
En anglais – We all have a little, we’d all like to have little more. And thanks to Fairy Godmother McCreevy, most of us have been saving for the past five years and we’re ready to take the money … and run ……