Femmes en danger
On ne peut pas dire que leur collaboration ait commencé sous les meilleurs auspices. Gini et Lindsey ne peuvent souffri Rowland McGuire, leur nouveau rédacteur en chef qui enquête sur un trafic de drogue dans le milieu de la mode. Il faudra la mort d'une adolescente par overdose et la disparition d'une autre pour qu'elles acceptent de lui prêter main-forte. Commence alors une enquête délicate qui, de Londres, les entraînera à Amsterdam puis à Paris, sur les traces d'un dealer fou. Une enquête qui se complique lorsque les deux amies se rendent compte qu'elles sont irrésistiblement attirées par le beau McGuire…
L’Africaine
Une vision fascinante de l’Afrique : celle, mythique des expatriés ( avec l’exotisme des grands espaces et l’illusion de la liberté), par rapport à l’Afrique réelle, qui s’enfonce dans la guerre et dans la misère. Une narration subtile, sensible, dans un style vigoureux, très évocateur. Esmé, désespérée par la mort de son père, célèbre poète italien, se retrouve au Kenya, auprès d'un golden boy. Au contact de ce pays mystérieux, elle décide de ne plus retourner à Rome et tombe amoureuse d'Adam, organisateur de Safaris, qui la fascine. C'est à Nairobi qu'Esmé apprend les règles de la vie africaine. Non pas celles des Noirs, qui semblent encore vivre en état de colonisation, mais celle d'une caste de Blancs expatriés, monde d'illusion et de pouvoir, dans une atmosphère d'alcool, de drogue et de sexe …
La loi du mensonge
Jeune styliste californienne, Sandra Lyons n’a qu’un rêve : approcher son maître, la grand créateur parisien, Yves Debord. Quittant New York et le prêt-à-porter, elle s’envole pour Paris, le cœur plein d’espoir, et réussit à s’introduire dans l’univers magique du créateur. Bientôt, succombant aux avances de cet homme qui la fascine, Sandra découvre l’envers du décors où va se briser son rêve …
Flammes d’automne
Daniel Foxworth, héritier d'une immense fortune au Texas, s'est spécialisé dans l'extinction des incendies pétroliers. Mais un jour, quelqu'un essaie de le tuer en sabotant son hélicoptère. Il soupçonne Seth, le frère de Cozie, la jolie journaliste et désormais célèbre auteur d'un best-seller. Et il vient s'installer dans le Vermont sous un nom d'emprunt. Lorsque que Cozie découvre les vraies raisons de la présence de ce grand Texan au charme irrésistible, Daniel doit relever le plus grand défi de sa vie: gagner la confiance de Cozie sans renoncer aux soupçons qui l'ont amené jusque-là…
Notre prison est un royaume
François, Pascal, Hardrier, Fauchier-Delmas, tels sont les quatre mousquetaires qui règnent sur la part de rêves et de détresses secrètement entretenue dans le monde clos d’un lycée parisien. Parce que Pascal s’est donné la mort, le chahut quotidien prend pour les trois camarades l’allure d’une enquête à la fois dérisoire et pathétique. Sous le jeu des plaisanteries d’écoliers, de généreuses illusions se dissipent et les exploits saugrenus des lycéens en révolte se teintent de mélancolie. Quand François découvrira la réponse à sa question « pourquoi Pascal s’est-il suicidé ? » il tournera la page de l’insouciance et de la frivolité poétiques. Dans une fresque, souvent haute en couleur, Cesbron évoque avec la verve d’un véritable conteur les anecdotes émouvantes ou cocasses qui forment la vie d’un lycée. Élèves turbulents, professeurs graves et ridicules, autorités solennelles et méprisées composent un monde qui possède ses propres lois et s’érige aux frontières du merveilleux et du sordide.
La poupée brisée
Ce visage… Cette robe rose…Cela ne peut pas être une coïncidence. Claire Doucett est sous le choc. Cela fait sept longues années que sa fille Ruby a mystérieusement disparu, et qu’elle essaie de surmonter sa peine. Mais aujourd’hui, le passé refait brusquement surface lorsqu’elle découvre, dans la vitrine d un magasin de La Nouvelle-Orléans, une poupée de porcelaine qui reproduit les traits de Ruby à la perfection. Une poupée qui porte la même robe que sa petite fille adorée, le jour du drame… Après tout ce temps passé dans l’incertitude, se pourrait-il que cette poupée livre enfin à Claire la clé du mystère ? En compagnie de Dave, son ex mari, un flic miné par le chagrin, Claire est prête à tout pour comprendre ce qui a bien pu briser la vie de leur fille. Mais la poupée est enlevée à son tour, comme Ruby sept ans plus tôt. Volée par un homme que la beauté de la petite fille avait autrefois fasciné et dont l’obsession n’a jamais pris fin…
C’était le XXe siècle – Tome I
Deux guerres mondiales, des millions de morts, la fission de l'atome, la conquête spatiale, le village planétaire. Une ère explosive s'achève. Le siècle le plus extraordinaire et le plus sanglant de l'histoire de l'humanité vit ses dernières années. Parce que le mal y atteint un degré insoutenable, Alain Decaux, qualifie la période 40-45 de « guerre absolue ». A Auschwitz, aux massacres staliniens de Katyn et à Hiroshima répondent les crimes individuels de monstres sanguinaires comme le docteur Petiot ou Henri Lafont, le chef de la Gestapo française. Ces cinq années sont le temps de l'horreur quotidienne. Quand Alain Decaux raconte, avec sa voix passionnée, tout à coup nous voyons, nous entendons, nous comprenons ces hommes et ces événements humbles ou prodigieux, qui sont la mémoire de notre temps et le roman de notre aventure collective.
Les fanatiques
Claire est devenue Aïsha. Elle a choisi, en se mariant, de se convertir à l'islam. Son père, Julien Nori, professeur en Sorbonne, vit cette décision comme un échec personnel. Homme des Lumières, il craint le retour des inquisitions, des fanatismes. Il redoute le choc des civilisations. Le choix de sa fille le bouleverse, remet en cause ses convictions, tout ce qu?il a cru transmettre. Il veut comprendre, renouer le dialogue avec Claire. Mais il ne rencontre qu'Aïsha. Un jour d?octobre, il est assassiné à Paris, à quelques pas de sa Sorbonne. Vengeance d?un fanatique ou fait divers sordide, maquillé en crime islamique ? Max Gallo mène l'enquête. Il n'esquive aucune question. Son roman, émouvant et lucide, dévoile, derrière les apparences, les tentations du fanatisme. Et les raisons de vivre et de mourir de Claire et de Nori. À chacun sa vérité.
Vice et Versant
Nuit alpine, nuit câline, nuit d’amour (sur un air connu), telle est la phrase en exergue qui invite à la lecture de Vice et versant., la première des onze nouvelles verticales de ce recueil. En plus du titre, le ton est-il donné pour autant ? C’est plus compliqué que ça… Humour et sensualité seront du voyage, c’est sûr : d’emblée, il s’agit d’étreinte et d’extase. Pourtant, il faudra se méfier des apparences : la roche peut être chaude comme un ventre, alors que déjà la montagne est inquiétante et que, bientôt, elle se montrera impitoyable et cruelle. On ne saurait toutefois la résumer là, quand, plus loin, toute la beauté du monde se retrouve dans un flocon de neige et que, ailleurs, tout l’amour du monde peut tenir à un mousqueton… En Himalaya, en Islande, en Alaska, à Chamonix, au Yosemite, en rocher comme en glace, en paroi ou en pente douce, jusqu’au sommet ou tout au fond d’une crevasse, aujourd’hui peut-être, ou alors hier, sous les traits d’un homme, à travers les yeux d’une enfant, et le plus souvent par la voix d’une femme, dans le rire franc ou le rire jaune, dans l’effroi, le mystère ou dans les larmes, Angélique Prick nous promène sur tous les versants d’une montagne protéiforme.
Wisconsin
Au nord du Wisconsin, deux fermes voisines, celle des Lucas et celle des Morriseau. John Lucas est alcoolique et cruel, sa femme Claire n'est plus que l'ombre d'elle-même. Leurs deux fils James et Bill trouvent rapidement refuge dans la ferme voisine de Rose et Ernie Morriseau. Une chronique familiale qui dépeint les horreurs de la guerre du Vietnam.
J’irais bien refaire un tour…
À 67 ans, après une vie d’une richesse que les paillettes ne laissent pas toujours imaginer, Dave a eu envie d’évoquer des sujets qui lui tiennent à cœur. Avec un humour qui ne l’abandonne jamais, il tire des enseignements des grandes étapes de son existence. Derrière le personnage public apparaît un homme qui a dû faire face à des épreuves marquantes. Il ne s’agit pourtant pas pour lui de pontifier, mais bien plutôt de partager son expérience, de transmettre des clés pour mener une vie intense. L’amour, l’amitié, l’homosexualité, la fidélité, la sagesse, la mort, tous ces thèmes sont abordés sans tabou avec le franc-parler bien connu de Dave, pour qui la liberté a toujours été un guide.
Le Dauphin perdu
Louis XVII, roi de France et de Navarre : telle est l’inscription que porte, dans la ville hollandaise de Delft, la tombe d’un horloger prussien, Karl Naundorff. Naundorff était-il Louis XVII ? L’énigme de « l’enfant du Temple », le mystère des prétendants au trône de France après la Restauration, l’étrange destinée de Naundorff le principal d’entre eux, voilà autant de problème qui ont toujours fasciné les historiens et le grand public et quxquels la récente exhumation des restes de Naundorff et le livre si discuté de Me Maurice Garçon viennent de donner un regain d’actualité. C’est dire le plaisir que chacun prendra à lire ce roman qui, basé sur les données historiques les plus authentiques, nous fait revivre avec émotion, dans les décors, les plus variés de l’Europe du siècle dernier, la vie vie étonnante et les amours de celui qui fut, nous démontre l’auteur, le vrai Louis XVII.
Le Nouvel Observateur
Le Nouvel Observateur – 8 au 14 mai 1982.
Titre : « Mitterrand vu de l’étranger »
Le Nouvel Observateur
Le Nouvel Observateur – 30 avril au 7 mai 1982.
Titre : « Jeunes : des boulots pour tout de suite »
Le Nouvel Observateur
Le Nouvel Observateur – 24 au 30 juin 1983.
Titre : « Les français tentés par la droite »
Le Nouvel Observateur
Le Nouvel Observateur – 15 au 21 avril 1983.
Titre : « La revanche des femmes »
Le Nouvel Observateur
Le Nouvel Observateur – 5 au 11 décembre 1986.
Titre : « Enquête 16/22 ans – Ce que nous voulons »
Le Nouvel Observateur
Le Nouvel Observateur – 28 novembre au 4 décembre 1986.
Titre : « Sida – Comment l’éviter »
Le Nouvel Observateur
Le Nouvel Observateur – 14 au 20 novembre 1986.
Titre : « La sexualité des français »
Le Nouvel Observateur
Le Nouvel Observateur – 19 au 25 septembre 1986.
Titre : « Qui manipule les tueurs ? »
Le Nouvel Observateur
Le Nouvel Observateur – 25 au 31 mars 1983.
Titre : « Les 15/20 ans jugent la France »
Le Nouvel Observateur
Le Nouvel Observateur – 14 au 20 août 1982.
Titre : « Rue des rosiers – À qui profite la haine ? »
Le Nouvel Observateur
Le Nouvel Observateur – 28 janvier au 3 février 1983.
Titre : « 30 janvier 1933 – Hitler pourquoi ? »
Le Nouvel Observateur
Le Nouvel Observateur – 7 au 13 août 1982.
Titre : « Beyrouth : comment meurt une ville »
Le Nouvel Observateur
Le Nouvel Observateur – 17 au 23 juillet 1982.
Titre : « Impôts, taxes, blocages – Que vont-ils faire de notre argent ? »
Le Nouvel Observateur
Le Nouvel Observateur – 21 au 27 août 1982.
Titre : « Terrorisme : Mitterrand choisit la guerre »
Le Nouvel Observateur
Le Nouvel Observateur – 12 au 18 juin 1982.
Titre : « L’explosion – Liban, Israël, Syrie »
Le Nouvel Observateur
Le Nouvel Observateur – 5 au 11 juin 1982.
Titre : « Peut-on s’entendre avec lui ? »
Le Nouvel Observateur
Le Nouvel Observateur – 23 au 29 janvier 1982.
Titre : « Le PC jugé par les français »
Le Nouvel Observateur
Le Nouvel Observateur – 16 au 22 janvier 1982.
Titre : « Propriétaires, locataires : la guerre »
Le Nouvel Observateur
Le Nouvel Observateur – 8 au 14 juillet 1983.
Titre : « La timidité, ce mal inavoué »
Le Nouvel Observateur
Le Nouvel Observateur – 22 au 28 mai 1982.
Titre : « Malouines… Europe… les deux guerres de Margaret Thatcher »
Le Nouvel Observateur
Le Nouvel Observateur – 1er au 7 avril 1983.
Titre : « Vacances – Les frustrés »
Un jeune homme est passé
Toute une jeunesse trimbalée dans quelques coins de monde, dans quelques recoins de la tête. Tel est le dernier objet littéraire d'Alain Rémond, chroniqueur à Télérama. Point de départ à cette jeunesse, des lettres de son père, retrouvées par hasard, écrites entre 1930 et 1931 et qui rendent compte d'une autre jeunesse, passée au Maroc pour cause de service militaire. À leur lecture, c'est tout simplement un narrateur qui va à la rencontre d'un jeune homme qui deviendra son père. C'est aussi ce qui incite Alain Rémond à « rapporter » sa propre jeunesse, avec un chemin tantôt parallèle, tantôt divergent, parti d'une famille bretonne catholique : l'envie très tôt d'entrer dans les ordres, la foi intime en un Dieu personnel, le vertige de la liberté initié par un professeur de philosophie, le noviciat à Rome, l'enseignement en Algérie, la rupture avec l'Église,l'engagement au PSU et un amour immodéré pour Bob Dylan… Des années soixante aux années soixante-dix, voilà donc une jeunesse parmi d'autres, pleinement inscrite dans son temps, avec ses rêves, ses désillusions, marquée (auréolée presque) toujours par l'image de ce père mort trop tôt, peu connu, et qu'il aurait « aimé aimer ».
Les disparues du Bayou
Depuis l’enlèvement de sa petite soeur Kimberly, seize ans plus tôt, Jasmine Stratford a enfoui ses souffrances au plus profond d’elle-même et s’est dévouée corps et âme à son métier de profileur. Mais son passé resurgit brutalement lorsqu’elle reçoit un colis anonyme contenant le bracelet qu’elle avait offert à Kimberly pour ses huit ans. Bouleversée, elle se lance alors dans une enquête qui la conduit à La Nouvelle-Orléans. Et sur place, elle ne tarde pas à découvrir un lien effrayant entre le meurtre récent de la fille d’un certain Romain Fornier et le kidnapping de sa petite sœur. rête à tout pour découvrir la vérité, Jasmine prend contact avec Romain Fornier, seul capable de l’aider à démasquer le criminel. Elle se heurte alors à un homme mystérieux, muré dans le chagrin et vivant dans le bayou comme un ermite. Un homme qu’elle va devoir convaincre de l’aider à affronter le défi que leur a lancé le tueur : « Arrêtez-moi. »
La chaîne d’amour
Étant enfant, Janet Coombe avait la passion des choses de la mer et ne regrettait rien tant que de ne pas être née garçon pour pouvoir courir les océans. En grandissant, cette passion lui est restée. Le mariage avec son cousin Thomas, son nouveau rôle d’épouse et de mère vont-ils changer Janet ? Ses familiers le croient et se trompent. Sa nostalgie de la vie maritime devient chaque jour plus forte et elle la transmet à son second fils Joseph. Il projette de naviguer avec elle à bord d’un voilier portant son nom et dont la figure de proue est sculptée à son image. Par-delà la mort, Janet est l’inspiratrice et le soutien de ce fils très aimé, si différent de son inquiétant cadet Philip. Leur mère morte, ce dernier mène sans bruit une vendetta secrète, que tour à tour facilite ou déjoue la destinée, contre le hardi capitaine de la Janet-Coombe.
C’est en Cornouailles, à l’époque où les voiliers étaient encore les rois des mers, que commence cette histoire d’un navire et d’un amour qui défie la mort et le temps
Frissons
Vedette incontestée et aimée à Hollywood, Lara Ivory est une jeune femme à la beauté époustouflante. Le monde est à ses pieds… Mais à trente-deux ans, elle n’a pas encore trouvé l’homme capable de briser la glace. Son ex-mari, Richard Barry, réalisateur à succès, s’est remarié avec Nikki, une créatrice de mode qui travaille pour les studios de cinéma et s’est mis en tête de réaliser son premier film. Nikki et Lara sont les meilleures amies du monde, et Richard couve son ex-femme d’un œil protecteur. Mais lorsque Nikki insiste pour que Lara tourne dans son film, une sombre histoire de vengeance d’une femme sur les trois hommes qui l’ont violée, les choses basculent peu à peu… Et puis il y a Joey Lorenzo, un jeune acteur aussi irrésistible que son passé est mystérieux. Sans même y réfléchir, Lara sombre corps et âme dans une relation passionnée et charnelle avec lui. Le danger n’est pas toujours là où l’on croit…
Lady Boss
Robe informe, chaussures plates, lunettes épaisses et perruque démodée… Pour son premier jour de travail aux Studios Panther, Lucky Santangelo s’est parfaitement grimée ! Qui pourrait reconnaître en cette étrange Mlle Luce, la très belle, très riche et très célèbre « Lady Boss », enfant gâtée, veuve d’un armateur milliardaire et épouse de Lenny Golden, la star montante d’Hollywood ? Lucky s’est mis en tête d’offrir à Lenny les studios où il travaille. Le vieil Abe Panther est prêt à vendre. A une seule condition : que l’audacieuse Lucky aille voir de près ce que cache la baisse de qualité des films produits par les studios. Six semaines au coeur du piège, pourquoi pas ? Tout est possible à Hollywood, pour le meilleur et pour le pire…
Le Grand Boss
« Le grand boss » : la vertigineuse ascension de Gino Santangelo, fils d’immigrés italiens, qui se retrouve à la tête d’un empire… Né dans le ruisseau, ce prince de la rue, séducteur impénitent, décide un jour de ne pas devenir un gangster minable comme son père. Il connaîtra tout : la maison de redressement, la prison… Tour à tour bootlegger, racketteur, protecteur de gens haut placés, membre du syndicat du crime, roi des casinos, il suit la trace d’Al Capone et de Lucky Luciano. Bientôt il règne sur New York, Chicago, Las Vegas… Pour échapper à un contrôle fiscal, il « disparaît » cinq ans. Lorsqu’il revient, sa fille Lucky a repris son empire. Cette maîtresse femme règne sur un monde d’hommes. La confrontation sera inéluctable…
Les rendez-vous de la colline
Une mère, sa fille ; Marie, Constance. A Paris, en Provence, leur vie lente et sereine, leur solitude aussi. Les mots de la tendresse et les silences du cœur. Ce que se disent une grande personne qui se souvient d’avoir été une enfant, et une enfant qui attend passionnément de devenir une grande personne. Une histoire d’amour en somme : l’amour premier. La voix d’Anne Philippe est d’une douceur extrême et son art semble la simplicité même. Mais l’éclat mystérieux de cette parole nue, c’est celui de la vérité des êtres, c’est l’éclat secret de la force d’âme dans la délicatesse de touche. L’amour commence par le respect, et l’amour maternel comme toutes les amours.
Très sage Héloïse
« Héloïse ! Une des créatures les plus extraordinaires de tous les temps ! On a pu l’appeler « la femme qui inventa l’amour » car elle se dresse comme une torche au seuil du siècle qui sut transmuer le sentiment amoureux en passion. Née avec lui (1100 ou 1101), la belle étudiante du cloître Notre-Dame vécut totalement, dans sa chair, dans son âme, les enivrements et les déchirements d’une découverte superbe mais sulfureuse. Elle allait bouleverser l’ordre de l’amour humain. Emportée dans la même étourdissante spirale, Abélard et Héloïse demeurent les témoins exemplaires de la prodigieuse révolution de mœurs qui s’est produite à l’aube de ce XIIe siècle qui fut, en réalité, notre véritable Renaissance. Autour d’Héloïse revit une époque minutieusement reconstituée et observée à partir des détails les plus familiers, les plus authentiques aussi. »