Glacé
Dans une vallée encaissée des Pyrénées, au petit matin d’une journée glaciale de décembre, les ouvriers d’une centrale hydroélectrique découvrent le corps sans tête d’un cheval, accroché à la falaise. Ce même jour une jeune psychologue prend son premier poste dans le centre psychiatrique de haute sécurité qui surplombe la vallée. Le commandant Servaz, flic hypocondriaque et intuitif, se voit confier l’enquête la plus étrange de toute sa carrière.
Nuit
Nuit de tempête en mer du Nord. Secoué par des vents violents, l’hélicoptère dépose Kirsten Nigaard sur une plate-forme pétrolière. L’inspectrice norvégienne enquête sur le meurtre d’une technicienne de la base offshore. Un homme manque à l’appel. En fouillant sa cabine, Kirsten découvre une série de photos. Quelques jours plus tard, elle est dans le bureau de Martin Servaz. L’absent s’appelle Julian Hirtmann, le tueur retors et insaisissable que le policier poursuit depuis des années. Étrangement, sur plusieurs clichés, Martin Servaz apparaît. Kirsten lui tend alors une autre photo. Celle d’un enfant. Au dos, juste un prénom : Gustav. Pour Kirsten et Martin, c’est le début d’un voyage terrifiant. Avec, au bout de la nuit, le plus redoutable des ennemis. « Nuit, le polar qui vous empêchera de dormir. »
N’éteins pas la lumière
« Tu l’as laissée mourir… » Le soir de Noël, Christine Steinmeyer, animatrice radio à Toulouse, trouve dans sa boîte aux lettres le courrier d’une femme qui annonce son suicide. Elle est convaincue que le message ne lui est pas destiné. Erreur ? Canular ? Quand le lendemain, en direct, un auditeur l’accuse de n’avoir pas réagi, il n’est plus question de malentendu. Et bientôt, les insultes, les menaces, puis les incidents se multiplient, comme si quelqu’un cherchait à prendre le contrôle de son existence. Tout ce qui faisait tenir Christine debout s’effondre. Avant que l’horreur fasse irruption. Dans les ténèbres qui s’emparent de sa vie, la seule lueur d’espoir pourrait bien venir d’un certain Martin Servaz.
Rêver
« Pour la plupart des gens, le rêve s’arrête au réveil. » Si ce n’étaient ses cicatrices et les photos étranges qui tapissent les murs de son bureau, on pourrait dire d’Abigaël qu’elle est une femme comme les autres. Si ce n’étaient ces moments où elle chute au pays des rêves, on pourrait jurer qu’Abigaël dit vrai. Abigaël a beau être cette psychologue qu’on s’arrache sur les affaires criminelles difficiles, sa maladie survient toujours comme une invitée non désirée. Une narcolepsie sévère qui la coupe du monde plusieurs fois par jour et l’emmène dans une dimension où le rêve empiète sur la réalité. Pour les distinguer l’un de l’autre, elle n’a pas trouvé mieux que la douleur. Comment Abigaël est-elle sortie indemne de l’accident qui lui a ravi son père et sa fille ? Par quel miracle a-t-on pu la retrouver à côté de la voiture, véritable confetti de tôle, le visage à peine touché par quelques bris de verre ? Quel secret cachait son père qui tenait tant, ce matin de décembre, à s’exiler pour deux jours en famille ? Elle qui suait sang et eau sur une affaire de disparitions depuis quelques mois va devoir mener l’enquête la plus cruciale de sa vie. Dans cette enquête, il y a une proie et un prédateur : elle-même.
Invisible
Ce cauchemar, Emmy Dockery le fait depuis huit mois. Depuis que sa sœur a péri dans l’incendie d’une maison. Tous pensent qu’Emmy – qui a démissionné du FBI pour se consacrer à cette affaire – est folle. Il est vrai qu’elle est obsédée par cette disparition. Pour elle, il ne s’agit pas d’un accident, mais d’un meurtre. Quand elle découvre que de nombreuses affaires similaires n’ont jamais été résolues, elle parvient à convaincre son ex-petit ami, l’agent Harry Bookman, qu’il ne peut s’agir de simples coïncidences. L’un des plus dangereux serial killers qu’ait connu l’Amérique sévit depuis des mois en toute impunité. Et c’est à elle de le stopper…
L’homme craie
« Le problème, c’est que nous n’avons jamais réussi à nous mettre d’accord sur le début. Est-ce quand Gros Gav a reçu le seau de craies pour son anniversaire ? Est-ce quand nous nous sommes mis à nous en servir pour dessiner des bonshommes ? Ou quand ils ont commencé à apparaître d’eux-mêmes ? Est-ce le terrible accident? Ou quand on a retrouvé le premier cadavre ? » 1986. Eddie et ses amis sont encore des enfants. Ils passent leurs journées à parcourir en vélo leur petit village anglais, en quête de distractions. Ils ont élaboré un langage secret: de petits bonshommes allumettes tracés à la craie qu’eux seuls peuvent comprendre. Mais, un jour, l’un de ces mystérieux dessins les conduit jusqu’à un corps démembré qui change leur existence pour toujours. 2016. Eddie croit avoir définitivement tourné la page lorsqu’il reçoit une lettre contenant un nouveau bonhomme craie. Ses amis d’enfance ont reçu la même missive, mais ce qui ressemble à un canular prend une tournure dramatique lorsque l’un d’eux est tué. Pour sauver sa peau, Eddie comprend qu’il devra faire la lumière sur ce qui s’est réellement passé trente ans plus tôt. Alternant habilement le passé et le présent, L’Homme Craie s’inscrit parmi les très grands thrillers. Les personnages ont tous leur part d’ombre, chaque énigme est astucieusement dénouée et les nombreux rebondissements déjoueront les lecteurs les plus perspicaces.
Les chiens de détroit
DÉTROIT A PERDU SES REPÈRES. SES HABITANTS L’ABANDONNENT. SES ENFANTS DISPARAISSENT. 2013, à Détroit. Cette ville qui a été la gloire de l’Amérique n’est plus qu’une ruine déserte, un cimetière de buildings. Cette nuit-là, la jeune inspectrice Sarah Berkhamp mène le groupe d’intervention qui encercle une maison et donne l’assaut. Mais aucun besoin de violence, le suspect attend, assis à l’intérieur. Il a enlevé cinq enfants. Et il est sans doute le Géant de brume, le tueur insaisissable qui a laissé derrière lui sept petits corps, il y a quinze ans. Alors pourquoi supplie-t-il Sarah : « Aidez-moi… » ? L’histoire s’ouvre donc avec l’arrestation du coupable. Et pourtant, elle ne fait que commencer. À Détroit, personne n’est innocent…
Pool Design
380 pages de photos / Introductions en français, anglais, espagnol, italien et allemand
Aujourd’hui, les piscines sont de toutes formes, tailles, matériaux et designs, en partie propulsées par les tendances en évolution rapide du bien-être et du fitness qui ont façonné l’apparence et la fonction de ces plans d’eau bleus scintillants. La tranquillité et la détente au travail sont des thèmes centraux lors de la conception d’hôtels d’affaires, de retraites de bien-être et de spas. À ces aspects s’ajoutent la demande de jets d’eau et de jacuzzis ainsi que de salles supplémentaires pour les massages, la relaxation, les soins de beauté, les hammams, les saunas et les exercices de relaxation extrême-orientaux. Les matériaux utilisés – bois, pierre et grès – rehaussent en outre la beauté des formes et la simplicité ou la complexité des dessins. Ce livre comprend une sélection de 58 des conceptions de piscines les plus intéressantes réalisées par des architectes internationaux, non seulement dans des bâtiments privés mais aussi publics, des hôtels, des centres de vacances et des spas.
Te voici à Florence, en 1504, où tu as l’immense honneur de faire ton apprentissage de peintre dans l’atelier du grand Léonard de Vinci ! C’est l’occasion de découvrir à quel point ton maître est un génie, rivalisant de talent avec Michel-Ange, inventant chaque jour des machines étonnantes, peignant des chefs-d uvre comme la Joconde et bravant même les interdits de l’Église pour disséquer des corps et en apprendre ainsi davantage sur la science… Dans ce livre-jeu dont tu es le héros, embarque pour une formidable aventure à la Renaissance : rivalités d’ateliers, commandes de mécènes exigeants, machines volantes extraordinaires… sauras-tu prendre les bonnes décisions ? Une dizaine de fins différentes s’offrent à toi ! Chaque problème que tu devras résoudre sera l’occasion de découvrir des informations essentielles, de comprendre le monde de Léonard de Vinci et l’art de la Renaissance. Un vrai documentaire qui n’en a pas l’air !
Une terre d’ombre
Laurel Shelton est vouée à une vie isolée avec son frère — revenu de la Première Guerre mondiale amputé d’une main —, dans la ferme héritée de leurs parents, au fond d’un vallon encaissé que les habitants de la ville considèrent comme maudit : rien n’y pousse et les malheurs s’y accumulent. Marquée par ce lieu, et par une tache de naissance qui oblitère sa beauté, la jeune femme est considérée par tous comme rien moins qu’une sorcière. Sa vie bascule lorsqu’elle rencontre au bord de la rivière un mystérieux inconnu, muet, qui joue divinement d’une flûte en argent. L’action va inexorablement glisser de l’émerveillement de la rencontre au drame, imputable exclusivement à l’ignorance et à la peur d’une population nourrie de préjugés et ébranlée par les échos de la guerre. La splendeur de la nature, le silence et la musique apportent un contrepoint sensible à l’intolérance, à la xénophobie et à un patriotisme buté qui tourne à la violence aveugle. Après « Le Monde à l’endroit » (Seuil, 2012), « Une terre d’ombre » prolonge une réflexion engagée par l’auteur sur la folie guerrière des hommes, tout en développant pour la première fois dans son œuvre romanesque une histoire d’amour tragique qui donne à ce récit poignant sa dimension universelle.
Ne me remerciez pas !
Alors qu’il donne un cours, Jacques Gaubert s’effondre et décède. Empoisonnement aux diatomées, décrète le médecin légiste. Ironie du sort, c’est précisément l’objet des recherches de cet expert en géologie. Collègues, étudiants, concurrents, tous les chercheurs du labo sont suspects. Mais les victimes s’enchaînent et le meurtrier semble toujours avoir deux coups d’avance sur la brigade criminelle du 36.
De cendres et d’or
Aroha et Dylan, un jeune couple sportif en quête d’aventure, traverse le parc national de Victoria à la recherche d’une mine d’or dont l’entrée a disparu depuis plus d’un siècle. Mais alors qu’ils doivent très vite fuir un incendie et abandonner leur chasse au trésor, ils découvrent le corps d’une jeune femme. La police de Melbourne est prévenue. Taylor Bridges, ami du père d’Aroha, est appelé en renfort pour ses compétences et le sang-froid dont il a fait preuve en Tasmanie sur une enquête précédente. Qui est cette ombre qu’Aroha affirme avoir vue dans le canyon ? Et que signifient les symboles retrouvés à l’entrée de la mine enfin ouverte après toutes ces décennies ? Un secret bien enfoui refait surface et plonge à nouveau Taylor Bridges dans les entrailles du mal.
L’année du lion
Ils ont tué mon père. Je les aurai. Après la Fièvre qui a décimé les neuf dixièmes de la race humaine, mon père, Willem Storm, a fondé Amanzi, une nouvelle colonie, et l’a menée du chaos à l’ordre, de l’obscurité à la lumière, de la famine à l’abondance. Je suis Nico Storm, formé par Domingo à l’art de tuer. Je détestais mon père et je le vénérais. Ils l’ont abattu à Witput, dans notre beau Karoo, en bordure de l’ombre effacée d’un cercle d’irrigation. Je vais trouver ses tueurs et je le vengerai. Ce qui suit est mon histoire.
La bicyclette bleue
1939. Léa Delmas a dix sept ans. Sa vie se résume aux senteurs de la terre bordelaise, à la lumière des vignoble, à la tendresse des siens. La déclaration de guerre va anéantir l’harmonie de cette fin d’été et jeter Léa dans le chaos de la débâcle, de l’exode, de la mort et de l’occupation nazie. Léa va être contrainte a des choix impossibles. La Bicyclette bleu est le premier volume d’un roman épique, une grande fresque romanesque qui se déroule entre 1939 et les années 1960.
La bataille
De toutes les grandes batailles napoléoniennes, celle d’Essling n’est pas la plus connue. Elle ne fut pas, pourtant, la moins meurtrière : quarante mille morts sur les rives du Danube en deux journées de mai 1809. Balzac avait décidé d’en tirer un roman pour les « Scènes de la vie militaire » de la « La Comédie humaine, tome 8. » En 1833, il décrit ainsi son plan à Madame Hanska : « Pas une tête de femme, des canons, des chevaux, deux armées, des uniformes; à la première page, le canon gronde, il se tait à la dernière ». Ce projet que Balzac, débordé par mille activités, n’eut jamais le temps de mettre à exécution, Patrick Rambaud le réalise scrupuleusement. « La Bataille » ne raconte pas une histoire, elle se déploie comme un tableau qui survole tous les mouvements stratégiques des troupes, note les accidents de terrain si importants dans l’issue du combat, brosse le portrait de quelques grandes figures de l’épopée napoléonienne, Lannes, Bessières, Masséna. La vue d’ensemble n’exclut pas la précision du détail. Il ne manque pas une cartouchière, pas un bouton de guêtre à cette immense armée. La minutie de la reconstitution et le souffle épique qui anime ces pages en font un roman très singulier qui a obtenu le prix Goncourt en 1997. –Gérard Meudal
Cul-de-sac
« Remarquable ! » ; « Drôle et terrifiant » ; « Impeccablement construit, j’ai adoré »… Autant de propos de lecteurs entendus après la découverte de ce premier roman ou comment réussir du premier coup un véritable exploit et devenir du jour au lendemain le créateur de l’un des meilleurs romans noirs de l’histoire du genre. Ni plus, ni moins. Ce récit d’un voyage au paradis des grands espaces australiens qui vire au cauchemar éveillé est un petit bijou. Nick, héros bien malgré lui de ce thriller féroce, n’avait rien contre ce pays avant d’écraser un kangourou par une nuit sans lune. Sa rencontre avec la jeune et robuste Angie va le mener en plein coeur du bush. Au milieu de nulle part. Au sein d’un clan d’allumés, coupés du monde, sans aucune route pour quitter ce traquenard. Nick, désormais, n’aura qu’une seule obsession : comprendre ce qu’il fait là et sauver sa peau. Fuir alors que toute la communauté le surveille…
Le bouchon de cristal
Quel intérêt peut avoir ce bouchon de cristal que tant de gens veulent posséder par tous les moyens, y compris le meurtre ? Le plus difficile dans une affaire, nous dit Arsène Lupin, souvent, ce n’est pas d’aboutir, c’est de débuter. En l’occurrence, par où débuter ? Quel chemin suivre ? Sans rien connaître, sans savoir quelle partie était jouée, quelles étaient les cartes et qui tenait l’enjeu, Arsène Lupin se jette au plus fort de la bataille. Mais l’adversaire se révèle très vite redoutable et Lupin est plusieurs fois renvoyé à la case départ. Le jeu sera impitoyable, le suspense poignant. Arsène Lupin, le gentleman-cambrioleur, l’éternel séducteur, l’insolent, réussira-t-il à déjouer les forces du mal et de la haine ?
Un jour Un livre Un cancer
Livre neuf
Moi Malade ? Jamais !
Récit d’une invincible
« Tous les jours on avait rendez-vous avec le dragon cracheur de flammes. On passe par un vestiaire, on se déshabille, on se place sur l’appareil et on attend que les rayons aux brûlures vivaces atteignent les cellules cancéreuses … en autres. Des techniciens insensibles et aussi froids que les machines qu’ils manipulent défilent devant vous, insensibles à la gêne que vous ressentez. Un vrai hall de gare. Beaucoup, à Marseille, sont issus de cultures patriarcales et dégagent un rapport à la femme et à la nudité qui renforce le sentiment d’inconfort de la patiente. De cela aussi, on discute entre malades. Les machines, anciennes, fonctionnent sans relâche. Souvent, elles tombent en panne. Et les retards dans la prise en charge peuvent alors monter jusqu’à deux ou trois heures … Le taxi venait me chercher dans la banlieue de Marseille et m’attendait durant toute la durée de mon traitement quotidien. On était tous logés à la même enseigne. Chefs d’entreprises, cadres ou prolétaires : le cancer lissait les différences sociales »
Surface
Noémie Chastain, capitaine en PJ parisienne, blessée en service d’un coup de feu en pleine tête, se voit parachutée dans le commissariat d’un village perdu, Avalone, afin d’en envisager l’éventuelle fermeture. Noémie n’est pas dupe : sa hiérarchie l’éloigne, son visage meurtri dérange, il rappelle trop les risques du métier… Comment se reconstruire dans de telles conditions ? Mais voilà que soudain, les squelettes des enfants disparus vingt-cinq ans plus tôt, enfermés dans un fût, remontent à la surface du lac d’Avalone, au fond duquel dort une ville engloutie que tout le monde semble avoir voulu oublier…
Une comédie légère
Carlos Prullàs, auteur de comédies à succès, assiste aux répétitions de sa dernière pièce. Don Juan désinvolte, il séduit une amie de sa femme en même temps qu’il succombe aux charmes d’une nouvelle comédienne. Mais l’imbroglio sentimental se complique : un homme d’affaires est assassiné et Prullàs est désigné comme principal suspect.
Pour brosser le tableau d’une bourgeoisie menant une existence frivole sur les ruines de la guerre civile, Eduardo Mendoza joue sur tous les registres de la comédie et fait apparaître, sous la futilité des sentiments, la noirceur d’une époque régie par la corruption et le mépris des vainqueurs pour les vaincus. Dans ce tourbillon d’intrigues, le glissement imperceptible du vaudeville à la tragédie repose tout entier sur la légèreté intentionnelle de la langue d’un grand maître.
Cartel
Dix ans après La Griffe du chien, Don Winslow revient avec un livre encore plus fort sur la montée en puissance des narco-empires.
2004. Adan Barrera, incarnation romanesque d’El Chapo, ronge son frein dans une prison fédérale de Californie, tandis qu’Art Keller, l’ex-agent de la DEA qui a causé sa chute, veille sur les abeilles dans un monastère. Quand Barrera s’échappe, reprend les affaires en main et met la tête de Keller à prix, la CIA et les Mexicains sortent l’Américain de sa retraite : lui seul connaît intimement le fugitif. La guerre de la drogue reprend de plus belle entre les différentes organisations, brillamment orchestrée par Barrera qui tire toutes les ficelles : la police, l’armée et jusqu’aux plus hauts fonctionnaires mexicains sont à sa solde. Alors que la lutte pour le contrôle de tous les cartels fait rage, avec une violence inouïe, Art Keller s’emploie à abattre son ennemi de toujours. Jusqu’où ira cette vendetta ?
Le roman de la momie
Deux archéologues déchiffrent un papyrus trouvé dans le sarcophage d’une belle Égyptienne : c’est le « Roman de la Momie » (1858) de Théophile Gautier (1811-1872). L’histoire de Tahoser, princesse éprise d’un Hébreu et aimée d’un pharaon… Dans cette fresque colorée et mystérieuse comme une pyramide de la Vallée des Rois, Théophile Gautier, entre histoire et légende, a reconstitué une fascinante histoire d’amour, et l’Égypte antique telle que l’imaginèrent les romantiques, dont il fut le chef de file, avec ses fastes, ses tabous et ses passions… dans le style foisonnant qui était lkamarque de ce maître de la littérature fantastique du XIXe siècle.
L’hermine était pourpre
Quand la justice est plus disposée à ouvrir les parapluies que les portes des prisons…
Assumant le désordre des avocats, le Barreau est une confraternité
Où les robes peuvent cacher les armes
de la vengeance,
Où l’hermine s’ensanglante…
Les « flics » et la basoche s’accorderont toujours sur la blanquette de madame George, payée en renseignements plutôt qu’en espèces. Plus savoureuse, plus précieuse encore pour les enquêteurs, la chance de croiser la meilleure d’entre eux, petite fée exemplaire, maître ès générosité !
Vous aviez demandé la police ? La voici, souvent incomprise, parfois hésitante, ici décisive !
Les Apparences
« À quoi penses-tu ? Comment te sens-tu ? Qui es-tu ? Que nous sommes-nous fait l’un à l’autre ? Qu’est-ce qui nous attend ? Autant de questions qui, je suppose, surplombent tous les mariages, tels des nuages menaçants. » Amy, une jolie jeune femme au foyer, et son mari Nick, propriétaire d’un bar, forment, selon toutes apparences, un couple idéal. Ils ont quitté New York deux ans plus tôt pour emménager dans la petite ville des bords du Mississipi où Nick a grandi. Le jour de leur cinquième anniversaire de mariage, en rentrant du travail, Nick découvre dans leur maison un chaos indescriptible : meubles renversés, cadres aux murs brisés, et aucune trace de sa femme. Quelque chose de grave est arrivé. Après avoir appelé les forces de l’ordre pour signaler la disparition d’Amy, la situation prend une tournure inattendue. Chaque petit secret, lâcheté, trahison quotidienne de la vie d’un couple commence en effet à prendre, sous les yeux impitoyables de la police, une importance inattendue et Nick ne tarde pas à devenir un suspect idéal. Alors qu’il essaie désespérément, de son côté, de retrouver Amy, il découvre qu’elle aussi cachait beaucoup de choses à son conjoint, certaines sans gravité et d’autres plus inquiétantes. Si leur mariage n’était pas aussi parfait qu’il le paraissait, Nick est néanmoins encore loin de se douter à quel point leur couple soi-disant idéal n’était qu’une illusion. Considérée par une critique unanime comme l’une des voix les plus originales du thriller contemporain, Gillian Flynn dissèque ici d’une main de maître la vie conjugale et ses vicissitudes et nous offre une symphonie paranoïaque aux retournements multiples, dans un style viscéral dont l’intensité suscite une angoisse quasi inédite dans le monde du thriller.
Léviatemps
A trop désirer la mort, on y brûle son âme.
Paris, 1900.
Prisonnier de son succès, un écrivain décide de tout quitter pour entrer au plus profond de ses cauchemars, de ses abysses, explorer ce qu’il y a de pire en lui. Dans ce terreau de peurs se cache la matrice des monstres enfouis en chacun de nous.
Un Léviatemps d’ombres, un golem de violence.
Guy de Timée voulait déterrer la fange, il va rencontrer le Mal.
Des cercles ésotériques de la capitale aux démesures de l’Exposition universelle, le début du XXe siècle inspire à Maxime Chattam un thriller halluciné où les progrès de la science nourrissent la folie des âmes perdues en quête d’éternité.
L’Empire des Loups
Femme d'un haut fonctionnaire parisien, Anna souffre d'amnésie, d'hallucinations terrifiantes. Une psychiatre lui révèle alors qu'elle a subi une opération de chirurgie esthétique importante. Quand, où, pourquoi, de cela Anna ne se souvient pas… Dans le Xe arrondissement de Paris, deux policiers sont chargés d'élucider les meurtres particulièrement horribles de trois Turques qui travaillaient dans les ateliers clandestins. L'un est un jeune inspecteur quasi débutant, l'autre un vieux routier du district, arraché à sa retraite. Au cœur de l'enquête, « les loups gris », une organisation turque d'extrême droite, mêlée à tous les trafics, des tueurs impitoyables. Leur piste va croiser celle d'Anna qui, petit à petit, retrouve son passé dans les lambeaux de sa mémoire. Un chassé croisé sanglant, plein de bruits et de fureur, où proies et prédateurs, manipulés et manipulateurs se confondent dans les décors funèbres d'un Paris secret et d'un Istanbul de terreur, jusqu'aux confins perdus de l'Anatolie.
La valse lente des tortues
Qu’un crocodile aux yeux jaunes ait ou non dévoré son mari Antoine, disparu au Kenya, Joséphine s’en moque désormais. Elle a quitté Courbevoie pour un immeuble huppé de Passy, grâce à l’argent de son best-seller, celui que sa sœur Iris avait tenté de s’attribuer, payant cruellement son imposture dans une clinique pour dépressifs. Libre, toujours timide et insatisfaite, attentive cependant à la comédie cocasse, étrange et parfois hostile que lui offrent ses nouveaux voisins, Joséphine semble à la recherche de ce grand amour qui ne vient pas. Elle veille sur sa fille Zoé, adolescente attachante et tourmentée et observe les succès de son ambitieuse aînée Hortense, qui se lance à Londres dans une carrière de styliste à la mode. Joséphine ignore tout de la violence du monde, jusqu’au jour où une série de meurtres vient détruire la sérénité bourgeoise de son quartier. Elle-même, prise pour une autre sans doute, échappe de peu à une agression. La présence de Philippe, son beau-frère, qui l’aime et la désire, peut lui faire oublier ces horreurs. Impossible d’oublier ce baiser, le soir du réveillon de Noël, qui l’a chavirée. Le bonheur est en vue, à condition d’éliminer l’inquiétant Lefloc-Pinel, son voisin d’immeuble, un élégant banquier dont le charme cache bien trop de turpitudes.
Mes petites recettes magiques
Bienvenue dans te monde magique de la vitalité retrouvée, avec un foie drainé, la paix digestive, un teint de rose et le pied léger ! Faites le ménage pour offrir à votre organisme une mise au vert, comme un souffle profond et purificateur. Votre détox, c’est : Quoi ? Un programme sur 1 jour, 1 week-end ou 1 semaine pour se purifier, être en « off ». On se détend, on respire, on retrouve les vraies priorités. Adieu rétention d’eau et kilos en trop… mais ce n’est PAS un régime ! Quand ? Dès demain, pourquoi attendre ? Et les lendemains de fête, en cure une fois par mois, ou pour le plaisir de se sentir dépollué. Combien de temps ? A votre convenance : nos menus types sont conçus pour une détox à la demande. Comment ? Régalez-vous avec les 29 aliments experts en détox (carotte, citron, curcuma…) et plus de 100 recettes extra-pures : vous allez fondre pour le Green smoothie et frissonner avec la Pure salade d’oranges mentholée.
Le monstre du lac Frome
Bony n’a pas la vie facile ! Pour découvrir l’assassin d’un professeur passionné de photographie, il préfère enquêter incognito et travailler à l’entretien d’une clôture érigée contre les dingos, à la frontière de trois États australiens. Mais la présence de notre chamelier débroussailleur n’est pas acceptée par certains, qui tiennent à le lui faire savoir. Et si le monstre du lac Frome s’y met lui aussi… dans ce roman, où le XXe siècle fait des plongées jusque dans la nuit des temps, nous découvrons, fascinés, certains traits de la mentalité australienne et de la culture aborigène.
Hamilcar – Le lion des sables
264 avant notre ère. De la Sicile à l’Espagne, la puissance romaine grandissante menace les comptoirs et le commerce de Carthage. Le conflit est inéluctable. Il sera long et sanglant. Jeune officier issu d’une grande famille carthaginoise, Hamilcar Barca se lance avec intrépidité dans la lutte. Secondé par le prince numide Juba, son ami d’enfance, et par son maître, le sage Epicide, il va parcourir la Méditerranée, livrant aux Romains une guerre sans merci. Dans le fracas des batailles et le barrissement des éléphants s’écrit une épopée, cependant que les prêtres de Moloch réclament leur contingent de victimes… Cette fresque romanesque, appuyée sur une documentation puisée aux meilleures sources de l’archéologie et de l’histoire, ouvre une trilogie où revit de façon saisissante la splendeur de la civilisation punique.
Les cicatrices de la nuit
En se faisant muter à la brigade criminelle après vingt ans de « Mondaine », le commandant Philippe Valmy espérait s’éloigner des bars et des boîtes où il restait jusqu’à l’aube, et ainsi sauver son mariage. Mais quand il découvre que la victime de sa première affaire de meurtre est une de ses anciennes indics, il comprend tout de suite qu’il va devoir replonger dans les eaux troubles du Paris nocturne. Pour le pire. Les cicatrices de la nuit sont de celles qui ne s’effacent pas…
L’engrenage
Trois juges… Trois anciens notables déchus… Trois hommes vieillissants enfermés dans la même prison. On se souvient à peine du motif de leur condamnation. Ils passent leur temps dans la bibliothèque du camp de détention à écrire et à lire du courrier. Et ils écrivent beaucoup… D’étranges lettres, adressées à des correspondants qui n’ont rien en commun, sauf d’avoir commis la même erreur : répondre à une petite annonce passée dans un journal homosexuel. Parmi eux, se trouve un certain M. Konyers. Les trois juges le devinent torturé par ses penchants refoulés, cultivé… et fortuné. Mais ce qu’ils ne savent pas encore, c’est que derrière ce mystérieux M. Konyers se cache l’homme que la CIA a choisi pour être le prochain président des Etats-Unis
Les contes d’Eva Luna
Eva Luna, héroïne du précédent roman d’Isabel Allende, n’avait pas son pareil pour conter des histoires aussi extraordinaires que véridiques, tirées de la chronique locale de son village, Agua Santa. On trouvera ici un nouvel échantillon du talent de la Shéhérazade latino-américaine. Vingt-trois récits burlesques ou sombres, de nostalgie ou de colère, d’ironie ou de révolte. Vingt-trois contes d’une prodigieuse diversité de situations, où la romancière de La Maison aux esprits révèle les mille et une facettes de son inspiration.
Dans une mise en page originale, un style soyeux qui entraine le lecteur dans le fascinant paysage du bâtir en terre « Matam. Construction terre, un patrimoine intemporel » fait l’inventaire des maisons Cubbalo, telles que mises en relief par les travaux d’étude des étudiants du Cuad, traite des formes et structures des maisons en terre, des performances thermiques et de la plasticité du matériau terre. Il interroge particulièrement sur l’importante et incontournable problématique de la construction en terre au Sénégal.
Un traître idéal
Ils voulaient simplement faire une partie de tennis. Gail et Perry, jeune couple anglais en vacances dans les Caraïbes, échangent quelques balles avec d’autres vacanciers, les Dima, une banale famille russe. Invités à leur soirée, ils deviennent, bien malgré eux, des émissaires de la mafia. Les services secrets anglais sont à leur trousse. Pour s’en sortir, Perry n’a qu’une solution : devenir espion. Né en 1931, John le Carré a travaillé pour le Foreign Office avant d’écrire. Il est l’auteur de nombreux romans, disponibles en Points, dont La Taupe et La Constance du jardinier, également adaptés au cinéma.
L’évangile de Jimmy
« Je m’appelle Jimmy, j’ai 32 ans et je répare les piscines dans le Connecticut. Trois envoyés de la Maison-Blanche viennent de m’annoncer que je suis le clone du Christ ». D.V.C. « Tout le livre est brillant, touchant et diablement ou divinement habile » Stéphane Hoffmann, Madame Figaro. « Un polar étourdissant où D.V.C joue avec les nerfs de son héros et de ses lecteurs, éblouis puis sonnés par autant de virtuosité narrative. »
Orages ordinaires
Par un pur hasard, Adam Kindred, jeune climatologue spécialiste des nuages, se retrouve dépouillé en quelques heures de tout ce qu’il tenait pour acquis: sa carrière, sa réputation, ses cartes de crédit, son passeport, son portable, et même ses vêtements, soit tous les signes extérieurs de son identité humaine. Une succession de terrifiantes coïncidences fait de lui l’auteur tout désigné d’un meurtre. Police et tueur à gages lancés à ses trousses, sa seule issue est d’entrer dans la clandestinité et de rejoindre la multitude de ces disparus qui hantent les grandes capitales mais demeurent indétectables sous les rayons inquisiteurs des radars sociaux. Entre ses poursuivants multiformes et insaisissables et ses frères en misère, Adam fait l’apprentissage cruel et fascinant de l’art de la survie à l’intérieur d’un Londres hors normes, peuplé de personnages forts inventifs face aux vicissitudes existentielles. En opérant – grâce à la chance et à l’amour – sa remontée à la surface du monde dit civilisé, Adam regagne l’espoir de redevenir lui-même et d’en finir avec cette vie en fuite orchestrée de main de maître par un auteur qui, lui, n’a rien laissé au hasard. Traduit de l’anglais par Christiane Besse.
Guérilla social club
Deux hommes disparaissent à Madrid. Un autre à Paris et une femme à Buenos Aires. Chaque fois, le même scénario : les victimes sont enlevées et leur cadavre retrouvé mutilé. Toutes ont aussi un passé commun : leur combat contre les dictatures d’Amérique latine dans les années 1970 et 1980. Parmi ces disparus figure l’un des amis du journaliste madrilène Diego Martín. Il décide de se pencher sur cette affaire pour son émission de radio, aidé par la détective Ana Durán, sa complice de toujours, et par l’avocate Isabel Ferrer.
Une enquête de tous les dangers qui va les mener de l’Espagne à l’Argentine en passant par le Chili, et les obliger à se confronter aux fantômes de l’Histoire. Ce qu’ils découvriront fait froid dans le dos, car, quarante ans après l’opération Condor, le rapace continue de voler. L’auteur de l’acclamé Mala Vida, finaliste du Grand Prix des lectrices de Elle, revient avec un nouvel opus, plus haletant que jamais, à cheval entre l’Europe et l’Amérique latine, où le passé vient frapper à la porte d’anciens guérilleros… Ennemis un jour, ennemis toujours.
Noir canicule
Nous sommes en 2003. Lily est taxi. Elle accompagne un couple de vieux agriculteurs sur la route de Cannes, en pleine fournaise. Et si la canicule se prolongeait indéfiniment ? Sur l’autoroute, les bolides klaxonnent de loin, fusillent le rétroviseur d’appels de phare et passent en trombe. À mesure que la température monte, les personnages se dévoilent, entre amour et violence. Lily songe à sa plus grande fille, Jessica, que l’adolescence expose aux premières déconvenues sentimentales. À son ex-mari, qui l’a quittée pour une femme plus jeune. À leurs anciens jeux érotiques… Il y a quelque chose de pourri dans l’atmosphère. La vie semble se résumer à une peur de souffrir. Et le lecteur est loin d’imaginer ce qui l’attend…
Le maître des illusions
En décrochant une bourse à l’université de Hampden, dans le Vermont, Richard Papen ne laisse pas grand chose derrière lui : la Californie, qui lui déplaît ; son adolescence, faite de souvenirs incolores ; et ses parents, avec qui il ne s’entend pas. Hampden est une porte de sortie inespérée, l’opportunité de vivre une nouvelle vie. Passées quelques semaines, il est bientôt attiré par un professeur atypique, Julian Morrow, esthète capricieux qui enseigne les lettres classiques à cinq étudiants apparemment très liés. Contre l’avis de ses professeurs, il tente de s’introduire dans le groupe de ces jeunes gens marginaux sur qui courent les plus folles rumeurs. Et il est loin d’imaginer ce que lui coûtera sa curiosité.
Racontez-moi les flamboyants
Racontez-moi les flamboyants : mentez-moi, mais enchantez-moi, refaites-moi le monde… Cette prière dérisoire et passionnée, c’est celle qu’adresse à tous et à toutes Edwina, depuis que sa mère Charlotte, grande dame de la bourgeoisie des Chartrons, à Bordeaux, a tout plaqué pour suivre un mystérieux amant américain. Celle aussi qui fait d’Edwina, pour la narratrice de ce roman, un sujet d’enchantement et de fascination. Et l’auteur du Petit Matin (Prix Interallié) et de Crépuscule, taille unique, de nous conter avec une complicité souriante le destin de cette cousine fantasque, future reine du jet-set international… Sauf que la romancière, elle, n’oublie pas la réalité, et nous peint avec délectation, des années 30 à nos jours, les personnages, les mœurs, le langage d’une société en voie de disparition.
L’enfant aux loups
Un scandale politique, un procès sensationnel, une coupable qui s’effondre : tout, dans la chute de Christine Valbray, n’est-il pas parfaitement clair ? Ce troisième volet de la biographie romanesque de la « Sans Pareille » nous montre qu’il n’en est rien : il arrive que ce soit la victime elle-même qui décide de gravir les marches menant au supplice. L’Archange de Vienne était l’histoire d’une trahison voici l’histoire d’une vengeance. L’éblouissante Christine, intelligente, séduisante, hier entourée d’amis, est à présent seule. Même Françoise, la narratrice, n’éprouve que lassitude et dégoût au spectacle d’une société à ce point infiltrée par le mensonge, l’égoïsme et l’intérêt. C’est elle pourtant qui, réfugiée avec ses trois enfants dans la lagune de Venise, va finalement répondre à la question: comment, au nom de quoi revenir à ce monde-là et se battre ? Et si le secret pour affronter les loups, c’était à un enfant que nous devions le demander ?
Le périple de Baldassare
« Chacun de nous, à un moment ou à un autre, a envie d’entendre des choses qui sortent de l’entendement », confie Amin Maalouf dans un entretien.
Le rêve de Baldassare Embriaco, ce Génois d’Orient et négociant en curiosités, est de trouver un livre mystérieux qui contiendrait la clé du Salut du monde.
Un matin de 1665, donc, Baldassare quitte Gibelet et part affronter les affres de l’univers, sous la forme de tempêtes, de pirates ou de guerres. Il découvre aussi la grâce d’un amour qu’il n’attendait plus.
Sous la forme d’un journal, il raconte son périple, déclare la guerre au « sommeil de la raison », dans le monde comme en lui-même. Baldassare, le plus autobiographique des personnages d’Amin Maalouf, est le seul qui ose dire ses doutes et ses insuffisances.
Fidèle à son souci de crédibilité, Amin Maalouf mit six ans et lut plus de deux cents ouvrages pour écrire ce roman d’aventures baigné d’histoire ancienne. Ce romancier homérique, surnommé « M. Orient », compte plus d’un succès à son actif, notamment Samarcande ou Le Rocher de Tanios (prix Goncourt, 1993). –Laure Anciel
Les trois quarts du temps
Un roman qui porte sur une période de soixante-dix ans n’est plus un roman mais {plusieurs}. Il commence par une nuit de noces en 1913, celle d’Hermine, une femme peintre qui connaîtra la célébrité. Il se poursuit par la naissance de sa fille Louise, en 1918, puis par les…trois quarts de la vie de Louise. Ecrasée par la personnalité de sa mère, Louise ne parvient pas à savoir qui elle est et ce qu’elle veut. Elle épouse en 1944 un étudiant en médecine qui mourra de tuberculose. Le remariage de Louise, la naissance de trois filles, son travail de journaliste, la découverte de sa vocation : autant de jalons de cette {longue marche} à la recherche de soi-même, de son identité. A travers le destin de trois générations, c’est le destin de la femme que l’auteur nous dévoile. Le couple, le rapport mère-fille, le travail, la création, le besoin d’émerger du carcan qu’imposent une époque, une éducation : tout ce qui fait les bonheurs et les difficultés de la vie d’une femme est vécu par les héroïnes du roman. {Les Trois Quarts du temps} dégage un optimisme profond, un goût de vivre, une complicité dans les relations humaines où le lecteur puisera, au-delà du plaisir de lire un vrai roman, l’occasion de réfléchir à sa propre existence.
Le sang du temps
Automne 2005. Marion doit fuir Paris dans l’urgence. Il y va de sa vie. Des hommes de la DST la déposent au Mont-Saint-Michel, où l’accueille une communauté religieuse. Très vite, Marion se sent espionnée. Mars 1928. Au Caire, des enfants disparaissent en pleine nuit, on retrouve leurs corps meurtris dans les nécropoles environnantes.
Ohio
Par un fébrile soir d’été, quatre anciens camarades de lycée désormais trentenaires se trouvent par hasard réunis à New Canaan, la petite ville de l’Ohio où ils ont grandi. Bill Ashcraft, ancien activiste humanitaire devenu toxicomane, doit y livrer un mystérieux paquet. Stacey Moore a accepté de rencontrer la mère de son ex-petite amie disparue et veut en profiter pour régler ses comptes avec son frère, qui n’a jamais accepté son homosexualité. Dan Eaton s’apprête à retrouver son amour de jeunesse, mais le jeune vétéran, qui a perdu un œil en Irak, peine à se raccrocher à la vie. Tina Ross, elle, a décidé de se venger d’un garçon qui n’a jamais cessé de hanter son esprit. Tous incarnent cette jeunesse meurtrie et désabusée qui, depuis le drame du 11-Septembre, n’a connu que la guerre, la récession, la montée du populisme et l’échec du rêve américain. Chacun d’entre eux est déterminé à atteindre le but qu’il s’est fixé. À la manière d’un roman noir, cette fresque sociale et politique hyperréaliste s’impose comme le grand livre de l’Amérique déboussolée et marque l’entrée en littérature d’un jeune écrivain aussi talentueux qu’ambitieux. « Le cœur de ce premier roman ambitieux n’est pas les grandes déclarations dont il se fait l’écho mais les plus petits moments qu’il dépeint, le portrait sincère qu’il brosse de vies abîmées et contrariées. Car c’est à l’échelle humaine que se révèle la vérité du monde dans lequel nous vivons. » The New York Times
La mémoire de l’eau
Un matin d’août. Tout le monde dort encore dans la maison familiale nichée au milieu des bois. Ellie se glisse dans l’eau froide de l’étang voisin. C’est ici, au cap Cod, que sa famille passe l’été depuis des générations. Mais ce matin est différent. La veille, Ellie et Jonas, son ami d’enfance, se sont échappés quelques instants pour faire l’amour.
Dans les heures à venir, Ellie va devoir choisir entre ce qu’elle a construit avec l’époux qu’elle chérit, Peter, et l’histoire qu’elle a longtemps désirée avec Jonas, avant que le sort en décide autrement.
Vingt-quatre heures et cinquante ans de la vie d’une femme au bord du précipice. Durant cette journée de doute mêlant bonheurs et regrets, Ellie sera rattrapée par l’héritage familial, tissé de tragédies intimes et de secrets.
Par petites touches et dans une langue aussi limpide qu’inspirée, Miranda Cowley Heller donne à voir avec une grande justesse les émotions complexes qui unissent et déchirent les gens qui s’aiment.