Le fils de l’Ursari
Ciprian est le fils d’un Ursari, d’un montreur d’ours. Avec sa famille, ils sont des nomades, ce qui est mal accepté dans la société. Ils changent très souvent d’endroits et se déplacent et vivent dans une caravane. Un jour, deux hommes vont leur proposer de partir vivre à Paris où il y a du travail et où ils vont pouvoir devenir riches. Cependant, ils se rendent compte que la vie n’est pas si facile qu’ils l’imaginaient. De plus, ils doivent rembourser une importante somme d’argent des frais de leur voyage. Ciprian et sa famille vont faire des petits boulots : Ciprian et son frère vont devenir « emprunteurs » de porte feuille, Vera et sa mère vont devenir mendiantes professionnelles et son père lui va être ferrailleur de nuit. Ciprian va découvrir « lèzéchek » au jardin du « Lusquembourg ». Ce jeu va le passionner et il va apprendre à y jouer très rapidement. Il va se rendre compte de ses capacités intellectuelles supérieures aux autres, et il va même être scolarisé. Ciprian va se faire des amis qui vont le pousser à participer à des tournois d’échec. Une nouvelle vie va alors commencer pour lui. Ce roman de jeunesse m’a plus. L’histoire est prenante et intéressante. Elle nous fait voyager émotionnellement entre rire, suspense ou pitié. On s’attache facilement aux personnages, comme Ciprian, Dimitrieu ou Madame Baleine. En revanche, j’ai mis du temps à rentrer dans l’histoire, au début, parce que l’histoire avance lentement jusqu’à leur arrivée à Paris (dette à rembourser au plus tôt, arrestation de Dimitrieu, changement de camps). Au cours du livre, on espère que leur situation va s’arranger mais on perd espoir quand ils font les mauvaises rencontres, quand ils sont exploités, escroqués ou manipulé. La fin du livre m’a un peu déçu. Elle ne nous dit pas si la situation s’est arrangée pour ses parents et pour son frère. J’aurais aimé la connaître. Grâce à ce livre on en apprend plus sur les Ursari, les montreurs d’ours, qui sont une peuple méconnu.
Tu t’es donné beaucoup de mal, mon cher amour, pour aboutir à bien peu de chose. J’ai été enchantée d’apprendre que la lumière transportait du passé à la vitesse record de trois cent mille kilomètres à la seconde, que cette vie que nous avons tant aimée nous venait des étoiles, que notre vieux Soleil qui nous éclaire et nous chauffe était parvenu à peu près au milieu de son âge et que, capables de choses si grandes, si charmantes et si gaies, les hommes n’étaient pas là pour toujours. Tout ça me fait une belle jambe. Tout ça, franchement, m’est un peu égal. Ce que je voulais savoir, je ne le sais toujours pas. Ce qui va nous arriver, et à toi et à moi, dans quelques années à peine, ou peut-être même demain, quand le temps sera écoulé de notre passage sur cette Terre, m’est toujours aussi obscur. Je t’ai souvent entendu dire que tu souhaitais écrire des livres qui changent la vie des gens. Tu n’as pas changé grand-chose à la fragilité passagère et si affreusement menacée de mon amour pour toi. Cette histoire universelle tient à peu près debout et se laisse lire sans trop d’ennui.
La dernière carte
Sven-Gunnar Erlandsson est un homme ordinaire : entraîneur de football apprécié de tous, il mène une existence paisible entouré de sa femme Adrianti, une Singapourienne rencontrée lors d’un voyage en Asie, et de leurs deux enfants. Jusqu’à ce fameux soir où il se rend à une partie de poker et se fait abattre sur le chemin du retour. Dans sa poche, quarte cartes à jouer ainsi qu’un étrange code. Qui les y a mis et pourquoi ? Le charmant Sandén et l’extravagante Gerdin, du commissariat de Hammarby, sont en charge de l’enquête. Leur instinct les pousse à interroger les partenaires de jeu de la victime, Wiklund, Siem et Jenner, qui ont chacun une bonne raison d’en vouloir à Erlandsson. Car au fur et à mesure des recherches, il s’avère que le père de famille bien sous tous rapports se révèle être un bluffeur invétéré qui trempe dans des affaires louches…
L’apparition
Je m’appelle Juan Diego, je suis un Indien aztèque, je suis mort en 1548 et depuis, j’attends. Je m’appelle Nathalie, je vis aujourd’hui, je suis médecin, j’ai quarante ans et je ne crois en rien. Deux personnes peuvent-elles s’entendre, se rejoindre et s’aider à quatre siècles de distance ?
Le code Altman
Un mystérieux navire battant pavillon chinois quitte Shanghai, chargé de produits chimiques illégaux destinés à la fabrication d’armes de destruction massive. Il faut l’intercepter sans compromettre le fragile équilibre diplomatique entre la Chine et l’Amérique. Jon Smith, agent du très secret Réseau Bouclier, part à Taiwan dans l’espoir de découvrir ce qui se trame. Mais en dépit des risques mortels qu’il n’hésite pas à prendre, son enquête piétine et le cargo poursuit sa route inexorablement. A mesure que s’accumulent les traquenards, les trahisons et les meurtres, et que le funeste navire approche de son point de non-retour, Jon Smith remonte la piste d’un gigantesque complot international, qui pourrait bien impliquer les plus hautes sphères du pouvoir et menace de faire basculer le monde dans un conflit nucléaire. Intrigue palpitante, rythme haletant, machinations politiques, secrets, menaces, action et suspense – Le Code Altman, quatrième épisode de la série du «Réseau Bouclier» créée par Robert Ludlum, est un roman explosif et jubilatoire de la première énigme à la dernière révélation.
La Salamandre
Catherine, dont la vie s’organisait autour du travail avec la haine des dimanches, le secours de la télévision, l’affection d’un chat et l’usage fréquent de somnifères, tourne le dos à la France pour s’installer au Brésil. Dépassant sa condition de touriste, elle quitte l’univers des agences de voyages pour celui des favelas. La violence avec laquelle les gens se traitent entre eux ne lui est alors plus épargnée. Dans ce récit d’un parcours absolu, Jean-Christophe Rufin livre une tragédie moderne, où l’héroïne semble soudain obéir à une loi profonde qui la pousse à se détruire et à s’accomplir en même temps. À travers ce portrait d’une femme qui se perd et se découvre, l’auteur reprend aussi un thème qui lui est cher, celui de la rencontre entre les Occidentaux et leur tiers-monde fantasmé. Loin de la vitrine exotique et du mythe révolutionnaire, il va au-delà de la vision idéalisée, tout au moins » idéologisée « , du tiers-monde, vers un monde ambivalent, fait à la fois de richesse et de violence, repoussant et attirant.
Qui sommes-nous ?
Existe-t-il des « races pures » ? Les inégalités se répartissent-elles au hasard ou en fonction de l’appartenance ethnique ? La couleur de la peau détermine-t-elle le comportement et la culture ? Nul autre que Luca Cavalli-Sforza, directeur et initiateur du programme de recherche sur la diversité du génome humain, actuellement professeur de génétique à Stanford, n’était qualifié pour répondre. Faisant place nette des peurs, des tabous et des manipulations qui conduisent à la discrimination raciale et à l’épuration ethnique, le généticien italien, né à Gênes en 1922, nous raconte le vrai et fascinant roman de l’évolution humaine, où la couleur de la peau est une adaptation aux rayons solaires. Nous apprenons que les recherches sur les groupes sanguins et sur les chromosomes permettent aujourd’hui de dessiner les cartes très précises des groupes ethniques, de leur origine, de leurs croisements à travers les cent mille années d’histoire de l’homme moderne ; qu’il existe une correspondance étroite entre les groupes linguistiques et les groupes génétiques. Mais le mérite de Cavalli-Sforza tient à sa démarche interdisciplinaire qui lui permet, en s’appuyant sur les données de la génétique, de la paléontologie, de l’histoire et de la linguistique, d’analyser, puis de reconstruire les multiples aspects de la diversité humaine. Une diversité qu’il affirme être, en définitive, la meilleure garantie de survie pour notre espèce.
Digérez vos migraines
Sept millions de personnes en France, un million rien que pour la région parisienne, souffrent de migraines. Cette affection souvent chronique, très douloureuse et invalidante, est un véritable casse-tête pour la médecine. L’auteur, migraineuse depuis de nombreuses années, propose ici une méthode qui ne prétend pas soigner les causes de la migraine mais donne au lecteur les moyens d’éviter de nombreuses crises par une approche différente de l’alimentation et une répartition judicieuse de certains aliments au cours de la journée. Cette méthode, sans restriction ni médicament, est basée sur une interprétation originale des grands principes de diététique, ainsi que sur les récentes découvertes biophysiologiques en matière de nutrition et d’assimilation qu’elle a adaptées avec succès aux migraines. Méthode qui s’inscrit dans le sens d’une véritable prise de conscience de l’individu : ne pas attendre de recettes magiques mais apprendre à se connaître.
Lorsqu’un Sénégalais visite sa « sous région », il voit en fait sa maîtresse. Au bénin, l’amant, lui, joue au « sous-marin ». Et là où souvent en Afrique, on se contente de « tirer un pénalty », le Togolais éprouve la hantise de « faire un Zorro », un enfant qui arrive sans avoir été désiré. Au Mali, qui n’aime pas aller à la « garcerie », la maison close, où on le sait en Côte d’Ivoire, les filles font « boutique mon cul » ? Mais attention au Sida que les Zaïrois ont rebaptisé « Syndrome Inventé pour Décourager les Amoureux ». Justement, un Camerounais vous le dirait, ne restez pas » derrière comme les fesses », ne soyez pas le dernier informé : le Dico franco-africain de Pascal Krop est appelé à devenir « nylon » (voir chapitre 14…) Tu fais l’avion par terre* est une mine d’expressions savoureuses, un recueil d’humour et de sagesse qui montre comment l’Afrique réinvente la langue française. Conseiller de la Direction de l’Evénement du jeudi, Pascal Krop est l’auteur de La Piscine; Les services secrets français : 1944-1984 ainsi que du Génocide franco-africain : faut-il juger les Mitterand ? aux éditions Lattès.
Le journal de Philol
Dès 13 ans
Pour son quinzième anniversaire, Philomène, dite Philol reçoit en cadeau de sa mère un journal intime. Ringard ? Pas tant que ça. Raconter sa vie et celle des autres, c’est un vrai plaisir, surtout quand les événéments se bousculent au lycée comme à la maison.
J’avais treize ans sous l’occupation
Dès 13 ans
Nantes, 1943. Au plus fort de l’occupation allemande, Félix, treize ans, ne rêve que de rejoindre un réseau de résistance. Une sombre histoire de corbeau dénonçant des Nantais aux Allemands va lui permettre de faire la preuve de son courage et de sa détermination. Doutant de tout et de tous, Félix se lance à corps perdu dans une enquête difficile et âpre qui l’amènera à regarder d’un autre oeil tous ses proches.
Le ranch de l’étalon noir
Dès 9 ans
Alec participe à de nombreuses courses avec Satan, le fils de Black, offert comme promis par Abou ben Ichak. Black, resté en Arabie, lui manque cruellement. Mais Abou ben Ichak meurt à la suite d’une chute. Conformément à ses dernières volontés, l’étalon noir est transporté aux États-Unis et Alec l’enrôle dans la Coupe Internationale.
Flamme et l’étalon noir
Dès 9 ans
Black, l’Étalon Noir, vient de pénétrer pour la première fois dans l’île d’Azul, lors soudain il s’arrête. Devant lui se dresse Flamme, l’étalon alezan, le pur-sang sauvage, maître de l’île ! La bataille est fatale. Quand elle se produit, furieuse, toute l’île retentit de leurs hennissements et du bruit des coups qu’ils se portent. Puis, brusquement, les deux superbes animaux ces-sent de combattre… et entreprennent de lutter d’un même coeur contre un ennemi commun. Ainsi commence, sur l’île déserte, une amitié totale, mais dramatique, entre Flamme et l’Étalon Noir. Pour qu’ils se rencontrent enfin, il a fallu un extraordinaire enchaînement de circonstances.
La maison Russie
À Moscou, pendant la première Foire du livre des années de la « Perestroïka », un manuscrit change de mains. Il s’agit en réalité d’une liasse contenant des secrets militaires qui pourrait bien changer le cours de l’histoire. L’invraisemblable destinataire de ce dossier, un petit éditeur du nom de Barley Scott Blair, se voit enrôlé malgré lui dans les services secrets britanniques. Sa mission : remonter à la source du texte et découvrir l’intention cachée de son auteur. Barley reprend contact avec la ravissante Katia, celle qui lui a remis le manuscrit. On aurait pu croire qu’avec la nouvelle politique d’ouverture de Gorbatchev, le roman d’espionnage était fini. John Le Carré démontre le contraire avec ce récit qui joue des nouvelles données géopolitiques et prouve qu’un bon écrivain peut toujours tirer son épingle du jeu. Il brosse une galerie de portraits post-guerre froide aussi justes et humains que l’étaient ses espions du temps de « La Taupe ».
Paris est tout petit
L’histoire d’amour que vous n’oublierez jamais, un roman qui répare et un hymne à Paris. Inès a 17 ans et un objectif : être admise à Sciences Po après le bac. Elle vient de trouver un job de femme de ménage chez les Brissac, dans le 7e arrondissement de Paris, mais elle n’avait pas prévu le coup de foudre intense entre elle et Gabin, le fils aîné de ses employeurs. Paris est tout petit pour ceux qui s’aiment, comme nous, d’un aussi grand amour. Cette phrase de Prévert devient leur credo. Inès et Gabin sont ensemble le soir de l’attentat du Bataclan, quand le pire se produit. Dès lors, leur histoire et la ville qui les entoure prennent d’autres couleurs, celles de l’après.
Soeurs pour la vie
Ted a quinze ans lorsqu’elle est repérée par une agence de mannequins. En même temps, sa grande soeur Ava, fashionista invétérée, apprend qu’elle est atteinte d’un cancer. Dès lors, la mode devient pour Ted un moyen d’échapper à la dure réalité, tout en se rapprochant de sa soeur Ava qui l?initie aux codes de ce monde nouveau pour elle. Lorsqu’Ava perd ses cheveux à cause de la chimiothérapie, Ted décide de se raser la tête par solidarité. Son nouveau look lui permet d’attirer le regard d?un agent international. À elle la scène new-yorkaise, les jet-lags, les soirées luxueuses… mais aussi les difficultés de la vie face aux appareils photos.
Toute une histoire
Dans ce récit tendre et drôle à la fois, Hanan el-Cheikh rapporte avec une scrupuleuse fi délité les confessions de sa mère analphabète, Kamleh, née au début des années 1930 dans une famille chiite extrêmement pauvre, au Sud-Liban. Après la mort prématurée de sa grande soeur, Kamleh est promise à son beau-frère alors qu’elle n’a que onze ans. Dans le quartier populaire de Beyrouth où elle s’installe avec la famille de son futur mari, elle est placée comme apprentie chez une couturière et tombe amoureuse du cousin de cette dernière, Mohamed, un jeune lettré féru de poésie. Forcée à quatorze ans de se marier avec son fi ancé, Kamleh a une fi lle l’année suivante, puis une seconde, Hanan, trois ans plus tard, mais reste follement éprise du beau Mohamed. Elle échange avec lui des lettres enfl ammées qu’elle se fait écrire et lire par ses amies, s’identifi e aux héroïnes du cinéma égyptien, se grise des paroles ardentes des chansons à la mode. Elle va surtout, bravant tous les usages, tenter d’obtenir le divorce, au risque d’être séparée de ses filles. Portrait finement dessiné d’une femme du peuple, ru sée, truculente, enjouée, ce récit a été salué à sa pa rution, en arabe puis en anglais, par une presse unanime.
Les métiers des langues
Quels sont les débouches pour les linguistes ? Outre les débouchés » classiques – l’enseignement, l’interprétation et la traduction -, d’autres secteurs exigent désormais la maîtrise d’une à deux langues étrangères : commerce international, diplomatie, tourisme, information et communication, secrétariat, finance et droit international… Combien et quelles langues faut-il maîtriser ? Tout dépend du poste visé ! Dans l’enseignement, pas la peine de multiplier les combinaisons, à condition de connaître toutes les subtilités de la langue choisie. Quel que soit le métier envisagé, l’anglais reste hégémonique, mais une autre langue européenne – allemand, espagnol, italien, tchèque, hongrois… – ou une langue » rare » – le chinois a le vent en poupe – est un atout à l’embauche. Ou peut-on enseigner les langues ? En classes de primaire (et bientôt de maternelle !), au collège, au lycée, à l’université, dans les organismes de formation continue ou encore à l’étranger. Ou travaillent les interprètes et traducteurs ? La fonction publique (notamment internationale ou européenne) offre quelques places accessibles sur concours. Certains traducteurs et interprètes sont salariés en agence ou en entreprise, mais la plupart exercent en free lance. Traducteurs techniques, littéraires ou audiovisuels, ils doivent souvent jongler d’une spécialité à une autre pour arrondir leurs fins de mois. Y a-t-il une formation minimale pour entrer ans le secteur ? A la fac, les études de langues littéraires (dites » LLCE « ) mènent essentiellement à l’enseignement et à la traduction littéraire, tandis que celles de LEA (langues étrangères appliquées) sont plus ouvertes sur l’entreprise. Pour devenir professeur, il faudra aller jusqu’à la licence ou la maîtrise avant de passer un concours. Pour devenir traducteur ou interprète, l’idéal reste de passer par l’une des deux écoles les plus réputées l’ESIT (Ecole supérieure d’interprètes et de traducteurs) et l’ISIT (Institut supérieur d’interprétation et de traduction).
Les métiers du journalisme
20% C’est ce que représentent les pigistes dans la profession en 2006, soit plus du tiers des journalistes débutants. Passage obligé avant l’obtention d’un poste fixe, ce mode d’exercice payé à l’article ou à la journée correspond à un vrai choix pour certains mais peut aussi s’avérer synonyme de difficultés et de précarité lorsque l’insertion professionnelle tarde à venir. 36503 journalistes possesseurs de la carte de presse étaient recensés par la CCIJP (Commission de la carte de presse des journalistes) en janvier 2006. Si elle ne constitue pas la condition sine qua non pour exercer, la carte de presse permet d’être reconnu par ses pairs et peut être indispensable pour accéder à certains secteurs comme l’audiovisuel. 72, 8 % des journalistes travaillent dans la presse écrite, dont 21 % en presse spécialisée grand public. Forte de ses 1680 titres, cette dernière reste très prisée des lecteurs français, au point d’en faire les plus gros consommateurs de magazines (avec le Japon). La télévision ne représente quant à elle que 12,4% des effectifs et la radio, 5,3%. 80 % des journalistes en exercice sont passés par la filière universitaire. Les médias généralistes, les agences, la presse quotidienne nationale et l’audiovisuel plébiscitent également les formations des douze écoles reconnues par la profession, ainsi que celles de quelques établissements privés. Quel que soit le cursus, culture génerale, motivation et professionnalisme constituent des sésames pour faire sa place dans le métier.
Est-il indispensable de faire une école ? Internet, ça recrute vraiment ? Sans piston, point de salut ? L’alternance, un bon moyen de mettre le pied à l’étrier ? La presse écrite, c’est fini ? Toutes les réponses à ces questions et bien d’autres pour vous aider à choisir le métier qui vous correspond et à vous orienter vers la formation la plus adaptée.
Lame de fond
Le meurtrier a commencé par droguer la jeune femme, puis l’a violée. Il lui a ensuite brisé les doigts et l’a jetée par dessus bord. Elle n’a pu nager jusqu’à la côte. Les inspecteurs Ingram, Galbraith et Carpenter n’ont rien d’autre que ce corps anonyme échoué sur la plage de la baie de Chapman. Pas de mobile. Pas d’empreinte. Pas de témoin. Enfin, presque. Il y a cette fillette de trois ans traumatisée par ce qu’elle a vu. Mais l’enfant sans nom s’est enfermée dans le mutisme. Les inspecteurs de la police de Lymington en sont réduits aux conjectures nébuleuses. Et à retourner cette question dans tous les sens : quelle sorte d’homme peut s’acharner ainsi sur sa victime ?
Dès 7 ans
Cléa a un secret. Elle habite un château où de petites princesses se cachent un peu partout : sur le décor d’un vase, sur le motif d’une statue ou d’un tapis ! Une fois la princesse trouvée, Cléa lui fait la révérence, et la voilà projetée dans un autre univers.
Cléa est transportée en Chine. Elle va aider deux princesses jumelles, Wei et Fen, à lutter contre Sun Wukong. C’est un singedémon qui a la faculté de se changer en ce qu’il veut et en qui il veut. Il a volé la tenue de couronnement de l’empereur et compte bien le détrôner. S’il parvient à ses fins, ce serait une catastrophe pour le peuple chinois ! Les trois fillettes partent donc traquer l’animal démoniaque dans son repaire. Elles ont pour seule arme un pinceau magique qui leur permet de donner vie à tout ce qu’elles dessinent…
Dès 7 ans
Cléa a un secret. Elle habite un château où de petites princesses se cachent un peu partout : sur le décor d’un vase, sur le motif d’une statue ou d’un tapis ! Une fois la princesse trouvée, Cléa lui fait la révérence, et la voilà projetée dans un autre univers.
Cléa aide une princesse Inuit à rompre une malédiction ! Cléa est transportée au Groenland. Elle va aider Akia, la princesse du peuple inuit, à retrouver Miki, son chiot. La petite fille est désespérée car le bébé Husky a disparu, et avec lui, tous les animaux de la banquise : les renards polaires, les ours blancs, les lièvres des neiges…
Cléa, Akia et son ami Pak décident de faire des recherches. En suivant des traces dans la neige, ils finissent par arriver au bord de la mer et découvrent que Miki et les animaux de la banquise ont tous été changés en phoques !
C’est Sedna, la déesse de l’océan, qui leur a jeté un sort. Elle s’est vengée, car elle n’a pas été invitée au concert organisé par les parents d’Akia. Les animaux retrouveront leur forme initiale qu’à une seule condition : que Cléa et ses amis apportent à Sedna deux objets. A eux de trouver lesquels…
Dès 7 ans
Cléa a un secret. Elle habite un château où de petites princesses se cachent un peu partout : sur le décor d’un vase, sur le motif d’une statue ou d’un tapis ! Une fois la princesse trouvée, Cléa lui fait la révérence, et la voilà projetée dans un autre univers.
Cléa est transportée sur une plage déserte. Elle fait la connaissance d’une ravissante princesse dotée d’une queue de poisson : Marissa ! Cette dernière change Cléa en sirène et l’emmène sous l’océan, à Aquatica. Elle lui fait découvrir un monde vibrant de vie et de couleurs…
Cléa est ravie : c’est la première fois qu’elle rencontre une princesse aussi drôle ! Mais catastrophe ! Marissa s’aperçoit qu’elle a perdu sa couronne ! Si elle ne la retrouve pas au plus vite, le royaume risque de disparaître…
Dès 7 ans
Cléa a un secret. Elle habite un château où de petites princesses se cachent un peu partout : sur le décor d’un vase, sur le motif d’une statue ou d’un tapis ! Une fois la princesse trouvée, Cléa lui fait la révérence, et la voilà projetée dans un autre univers.
Cléa est transportée dans l’Antiquité romaine. Elle y rencontre Titiana, une petite princesse désespérée à cause de son frère Marcus : comme il a manqué de respect à Juventas, la déesse de la Jeunesse, lui et tous les jeunes Romains de la cité ont été transformés en vieillards. Si les fillettes ne réussissent pas à rompre le sortilège, ils mourront très vite de vieillesse
Dès 7 ans
Cléa a un secret. Elle habite un château où de petites princesses se cachent un peu partout : sur le décor d’un vase, sur le motif d’une statue ou d’un tapis ! Une fois la princesse trouvée, Cléa lui fait la révérence, et la voilà projetée dans un autre univers.
Cléa est transportée à Taliki, dans l’archipel d’Hawaï. Elle rencontre la princesse Kaimi qui est désespérée! Pelé, la déesse du volcan, s’est réveillée, et elle menace de le faire entrer en éruption! Si la princesse ne fait rien, des flots de lave brûlante détruiront tout sur leur passage.
Une seule solution: trouver les Lili’i, cette tribu étrange qui se cache sur l’île Eppa. Selon la légende, ils posséderaient un objet magique capable de calmer la déesse: le Coquillage des Berceuses.
Dès 7 ans
Cléa a un secret. Elle habite un château où de petites princesses se cachent un peu partout : sur le décor d’un vase, sur le motif d’une statue ou d’un tapis ! Une fois la princesse trouvée, Cléa lui fait la révérence, et la voilà projetée dans un autre univers.
En Egypte ancienne, Cléa rencontre Nour, la fille du pharaon, dont la grande soeur est très malade.
D’après la légende, si la jeune fille meurt avant son seizième anniversaire, l’Egypte tombera aux mains des Babyloniens !
Il n’y a qu’un espoir : la potion magique de Neith, la déesse de la guérison. Mais seul le Sphinx sait où elle est cachée. Acceptera-t-il de dévoiler son secret ? Cléa et Nour réussiront-elles à sauver le royaume d’Egypte ?
Dès 7 ans
Cléa a un secret. Elle habite un château où de petites princesses se cachent un peu partout : sur le décor d’un vase, sur le motif d’une statue ou d’un tapis ! Une fois la princesse trouvée, Cléa lui fait la révérence, et la voilà projetée dans un autre univers.
Cléa est au Japon. Elle rencontre la princesse Yukiko, qui est très malheureuse. Gawa, le dieu de la rivière l’a rendue invisible, et il a envoyé une nymphe des eaux prendre sa place au palais. Mais pourquoi Gawa a-t-il puni Yukiko ? Cléa décide de percer ce mystère, et d’aider sa nouvelle amie à retrouver son apparence…
Dès 7 ans
Cléa a un secret. Elle habite un château où de petites princesses se cachent un peu partout : sur le décor d’un vase, sur le motif d’une statue ou d’un tapis ! Une fois la princesse trouvée, Cléa lui fait la révérence, et la voilà projetée dans un autre univers.
Cléa est en Perse. Elle rencontre une princesse très triste Azara. Celle-ci ne peut plus faire voler son tapis car le génie Abdoul lui a ôté la faculté de chanter. Cléa va l’aider à se débarrasser de l’affreux Génie
L’interprétation des rêves
Décodez le langage de vos nuits.Le rêve est l’escalier qui relie les immenses caves de l’inconscient aux étages supérieurs de la conscience. Il traduit notre personnalité profonde, notre authenticité essentielle. Il nous place face à nous-mêmes. Pierre Daco nous entraîne à la découverte des significations oniriques. À travers de très nombreux rêves puisés dans sa documentation, il nous montre comment on en arrive à pouvoir interpréter correctement ses propres rêves et à utiliser judicieusement les signes qu’ils nous envoient.
Sous l’égide de Zola, qui les réunit tantôt à Paris, tantôt à Médan, un cercle d’écrivains décide d’écrire un recueil de nouvelles dont le cadre sera la guerre de 1870. Loin des récits patriotiques à la mode, Zola, Maupassant, Huysmans et leurs amis prévilégient les coulisses du conflit : victoire dérisoire parmi les décombres d’un moulin, hypocrisie bourgeoise, problèmes digestifs d’un troufion…, autant de situations rarement évoquées dans les années 1880. À sa sortie, l’ouvrage fit scandale, non seulement parce qu’on y vit un brûlot naturaliste, mais aussi en raison d’un regard trop novateur sur la guerre. Car, derrière l’originalité du style et de la diversité des points de vue, le refus des clichés et la recherche du vrai annoncent la crudité des récits de guerre du XXe siécle. Bibliolycée propose : • le texte intégral annoté de L’Attaque du moulin de Zola, de Boule de Suif de Maupassant et de Sac à dos de Huysmans, • un questionnaire bilan de première lecture, • des questionnaires d’analyse de l’œuvre, • quatre corpus accompagnés de questions d’observation, de travaux d’écriture et de lectures d’images, • une présentation des trois auteurs et de leur époque,
• un aperçu du genre de l’œuvre et de sa place dans l’histoire littéraire.
Alcools
Sous le pont Mirabeau coule la Seine. Et nos amours. Faut-il qu’il m’en souvienne. La joie venait toujours après la peine. Ces vers du « Pont Mirabeau », comme ceux de « La Chanson du mal-aimé » ou de « Zone », tous issus du recueil Alcools ont fait la fortune littéraire d’Apollinaire, et un grand classique de la poésie. Toutefois, ce classicisme ne doit pas faire oublier qu’en son temps ce recueil constitua une véritable révolution poétique : après Rimbaud, Apollinaire transforme toutes les règles d’un lyrisme devenu vieillot à son goût. Il faut pouvoir chanter le monde, jusque dans sa réalité la plus crue, mais aussi jusque dans ses progrès les plus récents : la tour Eiffel (« Zone ») côtoiera donc les cellules de la prison de la Santé (« À la Santé »). Sur ce modèle se succéderont alors la mort, la fuite du temps et surtout l’amour : tantôt lumineux, tantôt obscur, mais toujours au centre de ces ivresses poétiques. Avec Alcools, Apollinaire deviendra le modèle de tous les poètes à venir, et en particulier des surréalistes. Le chagrin d’amour, l’émoi devant la fuite du temps (« Le Pont Mirabeau), mais aussi la poésie de la vie quotidienne, de la machine et de la ville cosmopolite (« Zone »). Tel est Alcools, recueil qui rassemble des poèmes écrits par Apollinaire de 1898 à 1913. Entre une inspiration élégiaque qui n’est pas sans rappeler Ronsard et une modernité nerveuse annonciatrice du surréalisme imminent, l’ensemble oscille librement, « plein d’un vin trembleur comme une flamme ».
Au début du XVI? siècle, humanistes et théologiens s’élèvent contre les abus du clergé et entrent en rébellion contre l’Église, prônant un retour à une religion plus simple. À leur tête, Luther et, quelques années plus tard, Calvin, dont les idées de Réforme se propagent dans presque toute l’Europe, avant de la diviser profondément. L’Église réagit, puis persécute. Les massacres de la Saint-Barthélemy signent en lettres de sang l’ère des guerres de Religion, qui ne prendront fin qu’avec l’édit de Nantes, en 1598. Mais le temps de la tolérance est encore loin.Olivier Christin nous fait traverser cette Europe déchirée par la Réforme.
Ne pleure pas
Un auteur encensé par la presse, la blogosphère et les lecteurs avec son premier roman Une Fille parfaite. Chicago, en ville. Esther Vaughan disparaît du jour au lendemain. Inquiète, Quinn, sa colocataire, prend conscience qu’elle ne sait rien d’Esther : celle-ci a toujours refusé de parler de sa famille, et laisse derrière elle un fouillis qui ne lui ressemble pas – en particulier une lettre qui instille le doute dans l’esprit de Quinn « sainte Esther », comme elle la surnomme, n’est peut-être pas la personne qu’elle croit…
Ailleurs, dans un petit port sur la rive du lac Michigan. Alex Gallo voit entrer une inconnue dans le café tranquille où il travaille. Le genre de jeune femme dont la beauté et le charme font qu’elle ne passe pas inaperçue et ne laisse pas indifférent. Alex a dix-huit ans ; il se laisse envoûter en toute innocence. Entre ces deux évènements, Mary Kubica construit brique par brique une intrigue aussi époustouflante que celle de son précédent et excellent roman Une Fille parfaite. Sans effets superflus d’écritue et avec sobriété, l’air de ne pas y toucher… C’est une magicienne du suspense qui retourne comme un gant l’apparente simplicité des situations et des personnages. Elle vous attrape dès les premières pages, vous enveloppe dans le mystère, vous y égale, et vous laisse dans l’incertitude jusqu’à la fin. A quoi ressemblera le puzzle, une fois toutes les pièces assemblées ? La réponse est juste avant le point final.
Vais-je allaiter mon enfant ? Dès le début de la grossesse, cette question se pose à toutes les mamans. Organisé chronologiquement, depuis le début de la grossesse jusqu’au sevrage du bébé, ce guide répond avec précision et sans parti pris à toutes les questions. J’attends bébé : Et si je n’avais pas assez de lait ? Est-ce douloureux ? Qui peut me conseiller ? Je viens d’accoucher : Mon bébé prend-il bien le sein ? Comment savoir s’il boit assez ? Comment soulager les crevasses ? L’allaitement au quotidien : Est-ce que je vais avoir mal quand ma fille aura des dents ? Je suis pudique, comment faire à l’extérieur ? Mon bébé ne s’endort qu’au sein… Au moment du sevrage : Quand doit-on commencer à sevrer son bébé ? Peut-on continuer l’allaitement tout en travaillant ? Tous les thèmes sont abordés, qu’ils soient « techniques » (les bonnes positions pour allaiter, prévenir les crevasses, gérer le sevrage, …) ou plus psychologiques (le regard des autres, la crainte de ne pas être une « bonne mère », le lien avec son bébé, la place du papa…).
Le mois d’or
» Des connaissances réjouissantes qui devraient être connues de tous : le livre qui manquait ! » Lilou Macé. Le mois qui suit l’accouchement est l’un des plus beaux moments de la vie d’une femme. Ces semaines sont pourtant éprouvantes pour la mère comme pour le nouveau-né : manque de sommeil, fatigue, douleurs, baby blues. Les jeunes mères se retrouvent souvent seules, les émotions à fleur de peau, pour affronter une phase de bouleversements. Cette période représente un enjeu majeur pour la santé future de la mère. Dans de nombreuses cultures, elle fait ainsi l’objet de soins adaptés (conseils en nutrition, bandage du bassin, massages…). Ce guide est une invitation à vivre pleinement ces premières semaines. Il indique comment se préserver des difficultés en mettant en place des pratiques (yoga, méditation, shiatsu, soins du périnée, EFT…) et une organisation adaptée avec l’aide des proches. Outre des ajouts relatifs au rôle essentiel du partenaire pendant cette période ou à la santé du nourrisson (prématurités, hospitalisation), cette nouvelle édition, revue et augmentée, aborde notamment le sujet de la sexualité après la naissance. Un ouvrage essentiel pour favoriser la rencontre de la mère et de l’enfant !
Au plaisir de Dieu
En hommage à la mémoire de son grand-père, symbole de la tradition, contraint de s’éloigner à jamais de la terre de ses ancêtres, le cadet d’une vieille famille française enfermée dans l’image du passé raconte ce qui a été et qui achève de s’effondrer. Le berceau de la tribu, le château de Plessis-lez-Vaudreuil, est au centre de cette longue chronique qui embrasse, depuis les croisades jusqu’à nos jours, l’histoire du monde, du pays, du clan de tout ce que la lignée a incarné et en quoi elle a cru, et qui s’est peu à peu effrité. Un mariage d’amour et d’argent, les idées contemporaines et subversives, les livres, les mœurs nouvelles ouvrent successivement des brèches dans la forteresse de la tradition. L’histoire du XXe siècle, avec ses situations paradoxales, précipite la mutation et la décadence d’une famille qui avait su, à travers tous les cataclysmes, maintenir ses privilèges et conserver son charme.
Et toi mon cœur pourquoi bats-tu
Fait des proses et des poèmes que je connais ? ou connaissais ? par coeur, ce livre n’aspire à rien d’autre qu’à donner un peu de plaisir, et peut-être d’émotion, à ceux qui le liront. Voilà des mots qui ne sont pas de moi et qui valent mieux que moi, mais qui, à force de familiarité, d’admiration, d’une répétition intérieure proche de la rumination, ont fini par se confondre avec moi : il m’arrive de les dire au soir quand il tombe sur la ville, sur la campagne, sur la neige ou au matin qui se lève sur la mer. Ils tournent, pour la plupart, autour de ces passions qui nous donnent à tous tant de bonheur et tant de souffrance. Et toi mon coeur pourquoi bats-tu. Renonçant à la fois à l’ordre chronologique ou alphabétique et au classement par thèmes, j’ai choisi de présenter en désordre, en vrac, comme ils me venaient à l’esprit et au coeur, ces mots ailés aux lecteurs. Avec pourtant un dessein nonchalant ? changements de lumière, passage du temps, résonances, contrepoints ? qu’au fil des pages chacun découvrira. Plaisir. Émotion. Jusque dans les vers et les proses les plus simples de ce livre, il y a encore autre chose : une élévation, une hauteur, une sorte d’appel vers ailleurs. » La littérature, écrit Pessoa, est la preuve que la vie ne suffi t pas. » Les textes ici réunis ont le pouvoir mystérieux de rendre la vie plus belle et de transformer notre existence. J.O.
C’était bien
On éprouve un sentiment curieux, presque un étonnement, une stupéfaction, à débuter la lecture du dernier livre de Jean d’Ormesson en se demandant comment diable il fait pour parler de lui à l’imparfait, temps du passé qui a duré et qui est définitivement révolu.
Comment parvient-il à conserver cette distance souveraine face à la mort et au passé? Rien qui pèse ou qui pose dans ce nouvel opus: le testament de Jean d’Ormesson tient en 250 pages, les chapitres sont nombreux, courts et enlevés. Mais miracle, tout est dit, tout se tient. Les souvenirs y sont délicatement égrenés: l’enfance, bien sûr, le côté du père, de la mère, la société des hommes, brutale et injuste, la lecture réconfortante des bons livres avec Sénèque, Montaigne, Saint-Simon, Proust et puis les femmes, le grand reposoir. Il va sans dire que les mémoires de Jean d’Ormesson sont pétries de délicatesse, d’intelligence et de mesure. On l’imagine écrire comme un oiseau qui prend son envol. Léger, léger. Et devenir lui-même la matière de son livre. Sec et intelligent, ce drôle de moineau ne porte pas son ego en bandoulière comme tant d’autres, mais sous ses pieds ; comme un danseur qui prendrait appel pour mieux s’élancer. Jean d’Ormesson nous annonce qu’il nous quitte et nous prie de nous souvenir d’apprendre enfin à vivre. Sa morale de vie pouvait tenir en trois mots : c’était bien.
Un amour pour rien
Philippe, qui n’a connu que le plaisir, rencontre Béatrice en Italie. Elle lui semble jolie, sans plus, et douce. Philippe s’amuse au début de cet » amour pour rien » qui peu à peu le prend, l’occupe, l’obsède. Bientôt lassée par l’apparente légèreté du jeune homme, Béatrice se détourne de lui. Alors, mais trop tard, Philippe comprend que cet amour dont il jouait s’est mué en passion. Jean d’Ormesson, tout au long de ce récit doux-amer, tisse la trame d’un malheur et son envers persistant : un certain bonh.
Une nuit de 1798, le grand argentier de Saint-Jean-d’Acre trouble la paix d’un monastère savoyard. Son épouse s’est enfuie avec un seigneur ottoman, et il réclame à grands cris l’aide des trinitaires, réputés racheter aux Maures les captifs et les esclaves. Dès l’aube, le frère Lucas, jeune moine inexpérimenté, est hissé sur un âne et poussé dans la direction de l’Espagne où la fugitive, selon le grand argentier, aurait été aperçue en compagnie de son amant. Ainsi commence une aventure qui lui fait traverser une Europe secouée par l’insurrection et la révolte. A la poursuite du couple adultère, le moine Lucas franchit le détroit de Gibraltar et parvient à Alger, où il comprend que les trinitaires sont devenus de riches potentats, complices du commerce des esclaves. L’Eglise a bien changé… et lui aussi, qui découvre l’Islam, se dépouille de quelques illusions et perd son pucelage, puis s’éprend — sans oser se l’avouer — de la jeune femme qu’il est censé ramener dans le droit chemin. Vive et inspirée, l’écriture de V. Khoury-Ghata donne un élan irrésistible à ce petit roman picaresque où se dessinent déjà les clivages et les antagonismes du monde contemporain.
Les pieds dans la boue
L’histoire d’amour de deux cows-boys brutalement brisée par l’intolérance, l’obsession viscérale d’un garçon mal aimé par le rodéo, l’obstination d’un vieux bonhomme qui veut revoir le ranch de son enfance, la solitude d’une jeune fille qui parle aux tracteurs, la folle équipée de trois femmes prêtes à tout… autant de désespoirs, de déchirures, de temps ardus et de joies improbables qu’Annie Proulx raconte avec son talent magistral et sa passion féroce du Wyoming. Des histoires rudes, violentes, drôles, où chacun lutte pour survivre envers et contre tout, dans un paysage à la fois âpre et magnifique « qu’on ne quitte que mort ».
Matin brun
Charlie et son copain vivent une époque trouble, celle de la montée d’un régime politique extrême : l’État brun. Dans la vie, ils vont d’une façon bien ordinaire : entre bière et belote. Ni des héros, ni de purs salauds. Simplement, pour éviter les ennuis, ils détournent les yeux. Sait-on assez où risquent de nous mener collectivement les petites lâchetés de chacun d’entre nous ?
Nouvelles romaines
Dans Nouvelles romaines, Moravia se mue en conteur, dans le cadre d’une tradition typiquement italienne, et en conteur uniquement livré au plaisir de raconter. Pacifié, il retrouve une connivence foncière avec le petit peuple de Rome, sa patrie profonde et pittoresque, et le lieu d’un certain bonheur d’être, dans une dolce vita qui n’a rien de fellinien.
D’amour et d’ombre
Irène, fille de bourgeois, est la maîtresse de son fiancé de toujours, le beau capitaine Gustavo Morante. Journaliste, elle noue avec Francisco, fils d’émigrants rescapés de la guerre civile espagnole, qui travaille avec elle comme photographe, une relation d’amitié complice. Mais Irène et Francisco vont se trouver incidemment à l’origine de la révélation d’un de ces massacres politiques dont abondent les annales des dictatures d’Amérique du Sud. La répression se tourne alors contre eux. Ce qu’ils vont vivre transforme peu à peu leurs sentiments fraternels en un amour indissoluble. Passant sans cesse de l’ombre à la lumière et de l’amour à la terreur, ce second roman d’Isabel Allende fait vivre des dizaines de personnages pathétiques ou burlesques et, surtout, ces inoubliables figures de mères, d’épouses, de filles, qui font de l’auteur de La Maison aux esprits la romancière par excellence du destin des femmes latino-américaines.
De la part de la princesse morte
Ceci est l’histoire de ma mère, la princesse Selma, née dans un palais d’Istamboul. Ce pourrait être le début d’un conte ; c’est une histoire authentique qui commence en 1918 à la cour du dernier sultan de l’Empire ottoman. Selma a sept ans quand elle voit s’écrouler cet empire. Condamnée à l’exil, la famille impériale s’installe au Liban. Selma, qui a perdu à la fois son pays et son père, y sera la princesse aux bas reprisés. C’est à Beyrouth qu’elle grandira et rencontrera son premier amour, un jeune chef druze ; amour tôt brisé.
Brooklyn Follies
Nathan Glass a soixante ans. Un divorce, un cancer en rémission, trente ans de carrière dans une compagnie d’assurances à Manhattan et une certaine solitude qui ne l’empêche pas d’aborder le der-nier versant de son existence avec sérénité.
Chaque jour, Brooklyn et ses habitants le séduisent davantage, il prend ses habitudes, tombe sous le charme d’une serveuse et décide de faire un livre dans lequel seraient consignés ses souvenirs, ses lapsus, ses faiblesses de langage, ses grandes et petites histoires mais aussi celles des gens qu’il a croisés, rencontrés ou aimés.
Un matin de printemps, le 23 mai de l’an 2000, ce livre intitulé Le Livre de la folie humaine prend une autre dimension. Ce jour-là, dans une librairie, Nathan Glass retrouve son neveu Tom Wood. Perdu de vue depuis longtemps, ce garçon de trente ans reprend très vite la place qui fut la sienne dans le coeur de son oncle. Et c’est ensemble qu’ils vont poursuivre leur histoire, partager leurs émotions, leurs faiblesses, leurs utopies mais aussi et surtout, le rêve d’une vie meilleure à l’hôtel Existence…
Un livre sur le désir d’aimer. Un roman chaleureux, à travers lequel tous les grands thèmes austériens se répondent, où les personnages reprennent leur vie en main, choisissent leur destin, vivent le meilleur des choses — mais pour combien de temps encore, en Amérique ?…
Germinal
Un jeune chômeur, Etienne Lantier, se fait embaucher aux mines de Montsou, dans le nord de la France. Il fait connaissance avec une famille de mineurs, les Maheu, et tombe amoureux de leur fille Catherine ; Mais celle-ci, qui n'est pas insensible à Etienne, est la maîtresse d'un ouvrier brutal, Chaval. Etienne est révolté par les conditions de vie misérables des mineurs et quand la Compagnie des mines, alléguant la crise économique, décide de baisser les salaires, sa révolte s'exaspère. Rêvant d'une société plus juste, il propage des idées révolutionnaires et pousse les mineurs à la grève. Les semaines s'écoulent. Les grévistes affamés se déchaînent en une bande enragée aux cris de « Du pain !, du pain ! »…