J’apprends la bourse à ma mère
Ce livre est beaucoup plus qu’un cours ou qu’une simple addition de fiches pratiques, il délivre une méthode d’assimilation concrète et simple vous permettant, quel que soit le moment et la situation des marchés financiers, de vous mettre à apprendre » la bourse » sérieusement et, je l’espère, pour votre plus grand plaisir. Après la crise boursière, il permet de retrouver de la sérénité durablement avec la découverte ou la re-découverte d’éléments fondamentaux. Que vous soyez débutant, en phase d’apprentissage ou déjà détenteur d’un portefeuille d’actions, il vous aidera à tirer parti de votre argent tout en équilibrant stress et plaisir. J’APPRENDS LA BOURSE À MA MÈRE, c’est : • un livre pratique pour tout le monde ; • une véritable méthode d’assimilation progressive et complète ; • des approches et des outils de professionnels pour les particuliers ; • le maximum d’ingrédients pour que chaque lecteur réalise simplement sa propre » recette » comme il l’entend ; • beaucoup de bon sens.
Justices
Familiers du monde mystérieux que constitue la justice, les auteurs de « Justices » éclairent l’envers du décor : sous la lumière crue, l’imposante statue apparaît bien ridée, son glaive brisé, sa balance faussée. Au-delà des discours officiels la justice française offre, en effet, non seulement le spectacle d’une administration miséreuse, mais encore l’image d’une institution dépendant du Pouvoir et, depuis peu, tourmentée par les démons de la politisation. Ce constat amer, qui est aussi la dénonciation de la « langue de bois » des politiciens de tous bords lorsqu’ils parlent de justice, sert pourtant à ces magistrats de point d’appui. Le dépassant, ils proposent les changements indispensables à l’élaboration d’une justice rénovée, condition d’une société civile plus épanouie et plus libre.
Ils sont tombés du ciel
En écrivant « Ils sont tombés du Ciel », Konsalik a renoué avec la tradition du grand roman de guerre qu’il illustra si brillamment avec « Le médecin de Stalingrad ». Le thème de ce livre est la bataille de Cassino, tournant décisif de la Seconde Guerre mondiale. Sous la plume de Konsalik revivent de façon hallucinante les pires horreurs de ce combat meurtrier, et son ouvrage retentit comme un cri d’alarme. « Ils sont tombés du ciel » n’est pas seulement un roman sur les parachutistes, mais un réquisitoire contre la guerre. Son titre est un symbole : toute une génération a vu tomber du ciel, et se briser dans un enfer d’acier, de feu, de sang, son idéal, ses illusions et ses croyances. Le vide est resté, et restera tant que les peuples vivront dans la terreur d’une nouvelle guerre, encore plus affreuse.
Jacques le Fataliste
« Comment s’étaient-ils rencontrés ? Par hasard, comme tout le monde. Comment s’appelaient-ils ? Que vous importe ? D’où venaient-ils ? Du lieu le plus prochain. Où allaient-ils ? Est-ce que l’on sait où l’on va ? Que disaient-ils ? Le maître ne disait rien ; et Jacques disait que son capitaine disait que tout ce qui nous arrive de bien et de mal ici-bas était écrit là-haut. […] Vous voyez, lecteur, que je suis en beau chemin, et qu’il ne tiendrait qu’à moi de vous faire attendre un an, deux ans, trois ans, le récit des amours de Jacques, en le séparant de son maître et en leur faisant courir à chacun tous les hasards qu’il me plairait. […] Qu’il est facile de faire des contes ! Mais ils en seront quittes l’un et l’autre pour une mauvaise nuit, et vous pour ce délai. »
Les enfants pillards
Jean Cayrol, l’écrivain bordelais, se souvient 60 ans plus tard de ses jeux d’enfant sur les plages de Lacanau. Pendant l’été 1918, l’écrivain, âgé de huit ans, vit avec ses cousins sur les dunes et les plages de la côte girondine : à 700 km de Douaumont, la guerre a finalement rejoint les lieux de villégiature. Les batailles joyeuses des vacances d’été des petits et la guerre des grands se côtoient. Dans les jeux de plage, des enfants tourbillonnent et disparaissent. Que l’on assassine un écureuil ou que l’on sale un cormoran qui se décompose, la guerre grandit, et des tranchées se creusent parmi les dunes atlantiques. Un beau jour, on découvre une caisse de munitions, on parle des sous-marins au large, on échange des mensonges brutaux que tout le monde accepte – mais rien à voir avec la mythomanie pesante des adultes en proie à l’horreur vraie.
J’avais vingt ans. J’étais gauchiste et il y eut Mai 68. Ma révolution fut celle de la piétaille, des obscurs militants. Nous nous battions pour une barricade, un coin de rue. La police nous tabassait à l’écart des journalistes. Les livres commémoratifs ne parlent jamais de nous. C’est pour réparer cette injustice que j’ai écrit ce roman où il est question d’amour, de joie de vivre, de mort et d’un long exil de vingt ans. Freddy et Teddy, les héros de Jeunes femmes rouges toujours plus belles, sont deux jeunes chiens fous. Ils vont de manifs en émeutes jusqu’au jour où la police les choisit à leur insu pour monter une provocation. Mais Freddy vient de rencontrer le grand amour…
Thérèse desqueyroux
Pour éviter le scandale et protéger les intérêts de leur fille, Bernard Desqueyroux, que sa femme Thérèse a tenté d’empoisonner, dépose de telle sorte qu’elle bénéficie d’un non-lieu. Enfermée dans la chambre, Thérèse tombe dans une prostration si complète que son mari, effrayé, ne sait plus quelle décision prendre. Doit-il lui rendre sa liberté ? Dans ce livre envoûtant, François Mauriac a réussi un portrait de criminelle fascinant.
Le chômage
Depuis la seconde moitié des années 1970, le chômage est au cœur de l’actualité économique et sociale française, rythmée par la publication périodique du nombre de demandeurs d’emploi, dont chaque hausse ou baisse est commentée. Il est devenu l’obsession de tous les gouvernements, qui naviguent entre volontarisme affiché et fatalisme mal assumé. La crise entamée en 2008 s’est traduite par une nouvelle aggravation. Pourtant, le chômage de masse n’est pas une fatalité : la France a connu certaines périodes de baisse significative du nombre de chômeurs depuis la seconde moitié des années 1990 et, quand on regarde les autres pays industrialisés, y compris en Europe, certains affichent des taux de chômage très bas, parfois inférieurs à 5%. Comment comprendre les polémiques autour des » chiffres du chômage « , qui resurgissent périodiquement ? Quels sont les facteurs à l’origine du chômage et permettant d’expliquer sa persistance ? Pourquoi certains pays réussissent-ils beaucoup mieux à le contenir que d’autres ? Quelles sont les politiques permettant de le faire reculer ? Les faits, les théories, les politiques : ce livre est une synthèse sans équivalent.
Histoire de l’Irlande
« Il n’y a pas plus de race irlandaise qu’il n’y a de race anglaise ou de race yankee : l’Irlande, c’est d’abord un climat. » disait Bernard Shaw. L’Irlande est une île d’une grande unité, éloignée du continent, mais accessible de tous côtés, au relief troublé par l’érosion et les dépôts glaciaires, faite pour ensorceler et déconcerter. Si les vents, les eaux, les mers lui donnent une vie mystérieuse, si son relief même déconcerte, aucune magie, cependant, ne peut la dissocier de l’Europe et des îles britanniques. De 6000 avant Jésus-Christ à nos jours, René Fréchet nous présente cette terre fascinante et ses habitants.
Les dames de marsanges
Fin juillet 1789. Plateau de Millevaches, en Limousin. Drôle de gens que ces Marsanges. Ils vivent en dehors du temps, sur le haut plateau du limousin hanté par les loups et battu par les rudes vents d’Auvergne. À l’aube de la Révolution, ils ne perçoivent du séisme que les frémissements. Ambroise de Marsanges règne sur la famille, mais, féru de lectures philosophiques, il laisse à l’abandon ses vastes domaines. Ses trois fils, Hyacinthe, Louis-Amour et François mènent leur vie en marge de la communauté. Le seul » homme « , si l’on peut dire, de la famille, c’est Diane, l’une des quatre sœurs Marsanges, qui vit une aventure tourmentée avec le député Jacques Brival, ex-procureur du roi. Mais, bientôt, la tourmente révolutionnaire va amener dans les solitudes austères de Marsanges des personnages inspirés par la passion ou l’intérêt. Vient le temps des orages, des drames, des grandes espérances…
Le rôle méconnu de « douze femmes en colère » dans l’avènement de la Russie soviétique. Certaines sont connues – telles Alexandra Kollontaï, la première femme diplomate au monde, ou encore Nadejda Kroupskaïa, la militante bolchévique et épouse de « Volodia » – ; d’autres le sont moins, comme Fanny Kaplan, qui a tiré sur Lénine, ou Sofia Perovskaïa, la terroriste qui a organisé l’assassinat du tsar Alexandre II ; d’autres encore sont des grandes oubliées de l’Histoire (citons l’étudiante Maria Bogdanova ou la « populiste » Alexandra Dementieva). Mais toutes ont un point commun : elles ont fait la Russie soviétique. Mues par des sentiments altruistes – instruire les masses paysannes, etc. –, ces égéries sont progressivement devenues des révolutionnaires professionnelles. Leur détermination a ébranlé le tsarisme et a permis à des idéologies utopiques (populisme, anarchisme et communisme) d’inspirer les jeunes générations et de rayonner dans le monde entier. Mais en voulant faire le bonheur du peuple russe, elles ont aussi contribué à l’avènement d’un Parti-État qui a réduit ce même peuple en esclavage, notamment en utilisant la cause des femmes pour asseoir sa domination sur la société. S’il faut louer l’action de ces combattantes il faut aussi se garder de les idéaliser et d’en faire des victimes du régime communiste dépassées par les événements. Leur part sombre (leur connivence avec le régime totalitaire, etc.) doit aussi être étudiée. S’appuyant sur un important corpus documentaire français, russe et anglais, enrichi de documents inédits, Andreï Kozovoï propose un ouvrage vivant et accessible qui analyse avec justesse et sans manichéisme le rôle exact de ces femmes puissantes car engagées.
Janvier 1871. Le château de Villersexel, en Franche-Comté, est détruit par les combats de la guerre franco-prussienne. Dans les flammes disparaît un curieux manuscrit du XVIe siècle, qui n’est plus connu de nos jours que par une transcription tardive. On y trouve le récit de la vie aventureuse de Ferry, jeune « Bourguignon » (l’Europe des XVIe et XVlle siècles réservait ce nom aux Comtois), étudiant en médecine à Dole puis, tour à tour, prisonnier des Français durant les guerres d’Italie, des pirates barbaresques d’Alger, des troupes de Charles Quint à Tunis, du Saint-Office de Palerme et des Indiens cannibales de la côte du Brésil, qui se proposent de le manger au cours d’une grande Fête dont il sera le clou. Promené de rivage en rivage sans jamais comprendre ce que la Providence attend de lui, Ferry fait partout l’expérience de la cruauté des hommes (guerre, souffrance des bêtes, exécutions publiques, persécution des sorcières, esclavage), dont il cherche à soulager les effets par sa science médicale et sa générosité.
Pour tout vous dire…
Manifestement, Jean-Pierre Pernaut, présentateur et rédacteur en chef du journal de 13 heures sur TF1 depuis vingt ans, préfère les roses de sa Picardie natale aux ronces de la célébrité. Et pourtant… Une soixantaine de couvertures de magazines en deux mois, des photos volées, les tribulations de son couple romancées de manière fantasque : pour un homme qui déteste faire parler de lui et se veut tout sauf un » people « , il a été bien mal servi, lors de ce qu’il appelle » l’été meurtrier 2005 » ! Aussi a-t-il décidé de raconter ce qu’il en est vraiment, et ce qu’il est, lui. Sa passion pour les régions et pour la vraie vie, celle des gens de tous les jours, parfois plus inventifs que les vedettes, d’où son goût pour le journalisme de proximité. Jean-Pierre Pernaut aime les métiers, et en particulier le sien. Cela nous vaut des pages passionnantes et des anecdotes savoureuses sur son parcours, les lourdeurs de l’ORTF la chasse aux sorcières du début des années 80, la privatisation de TF1, les talentueuses extravagances d’un Mourousi super-pro, les péripéties de » Combien ça coûte ? » et, surtout, les coulisses du journal de la mi-journée comme les quelque 8 millions de téléspectateurs de TF1 ne les ont jamais vues !
Une poignée de riz
Kamala Markandaya naît en 1924 dans une famille de l’aristocratie brahmane sud-indienne, les Purnaiya de Mysore1,2. Son père occupant un poste de cadre supérieur dans les chemins de fer indiens, elle est amenée dans son enfance et son adolescence à le suivre, avec sa famille, dans ses différentes mutations ainsi que lors de ses voyages en Inde et à l’étranger (Europe, États-Unis), pour notamment visiter l’un de ses deux frères, étudiant en Angleterre. Installée à Bangalore, sa mère, lettrée mais dévote, fréquente à partir de 1945 l’ashram du guru Sathya Sai Baba.
« Quand je revois mon enfance, le seul fait d’avoir survécu m’étonne. Ce fut, bien sûr, une enfance misérable: l’enfance heureuse vaut rarement qu’on s’y arrête. Pire que l’enfance misérable ordinaire est l’enfance misérable en Irlande. Et pire encore est l’enfance misérable en Irlande catholique. » C’est ce que décrit Frank McCourt dans ce récit autobiographique. Le père, Malachy, est un charmeur irresponsable. Quand, par chance, il trouve du travail, il va boire son salaire dans les pubs et rentre la nuit en braillant des chants patriotiques. Angela, la mère, ravale sa fierté pour mendier. Frankie, l’aîné de la fratrie, surveille les petits, fait les quatre cents coups avec ses copains. Et, surtout, observe le monde des adultes. La magie de Frank McCourt est d’avoir retrouvé son regard d’enfant, pour faire revivre le plus misérable des passés sans aucune amertume.
Terminus floride
Russell Banks, né le 28 mars 1940 à Newton et mort le 7 janvier 2023 à Saratoga Springs, est un écrivain progressiste américain. Son œuvre est traduite en vingt langues.
La tribu
La « Tribu », c’est la famille d’Olivier Rohan, jeune médecin de la région parisienne. Ce sont ses condisciples de l’internat. La Tribu règne sur le territoire de l’hôpital, avec ses usages et ses codes, et comme toute famille, elle est envahissante ; il est difficile de couper le cordon ombilical. Pourtant, Rohan a essayé, il a ouvert un cabinet de médecine générale où, malheureusement, les clients ne se bousculent pas. Alors pour boucler ses fins de mois, il assure des gardes à l’hôpital, retrouvant ainsi l’ambiance fiévreuse des nuits aux urgences, prolongeant l’époque mythique de sa jeunesse aux côtés des « anciens », ceux qui, comme lui, n’ont pas voulu dire adieu à leur vie étudiante bercée d’illusions romantiques pour sauter à pieds joints dans le réalisme routinier de la médecine libérale. Un jour, la vie d’Olivier Rohan bascule lorsqu’un confrère généraliste, le docteur Bettoun, lui propose de le remplacer pour une garde de nuit. C’est ainsi qu’Olivier est appelé dans un manoir des environs, au chevet d’un garçon de quatorze ans qui a été victime d’un malaise sans gravité apparente. Le jeune médecin recommande l’hospitalisation pour observation, or contre toute attente, son conseil ne sera pas suivi. Mais quelques heures plus tard, l’adolescent est admis aux urgences de l’hôpital pour arrêt cardiaque. Il décédera d’un infarctus dans des circonstances inexplicables pour l’équipe médicale. Cette mort troublante ne cesse de hanter Olivier qui se persuade qu’il aurait pu sauver le garçon. Aidé de son externe Etienne Desarthe, il va chercher à en savoir plus et découvrira, derrière la mort de cet enfant, des adultes corrompus aux motivations inquiétantes. A travers cette quête médico-policière, c’est une quête humaine qui se joue pour Olivier Rohan, entraîné malgré lui dans une spirale mortifère, loin de l’idéalisme et de l’insouciance.
Robert des noms propres
Les tueurs ont des fragilités plus ou moins incompréhensibles. Et l’on n’imagine pas l’influence du hoquet d’un fœtus sur une fillette de dix-neuf ans enceinte, à fleur de peau ! A fortiori après huit heures d’insomnie. Ajoutez à cela une petite querelle sur le choix du prénom… et hop, voilà Lucette qui vide le chargeur d’un revolver sur la tempe de son mari endormi ! Rien de tel pour faire disparaître le hoquet ! Vite fait, bien fait… D’ailleurs, tout file sur les chapeaux de roue dans ce nouvel opus d’Amélie Nothomb. Robert des noms propres est l’histoire de cette enfant née en prison, dont la mère a flingué sèchement le père avant de baptiser sa fille Plectrude et de se suicider dans sa cellule. Il y a mieux comme géniteurs ! Surtout quand par la suite on est recueilli par un oncle et une tante qui vous élèvent comme une princesse, à tort et à travers, avec qui tous les coups sont permis, les plus excentriques, les plus capricieux. C’est là l’itinéraire d’une gamine hors norme, belle et farouche, rebelle et prodigieusement intelligente, cancre et douée à la fois, qui se voit danseuse et petit rat à l’Opéra, se nourrit des pages du dictionnaire Le Robert, sombre dans l’anorexie avant de connaître les révélations de sa naissance, de vivre avec « l’homme de sa vie » et de rencontrer… l’auteur ! Conduisant son récit avec légèreté et une distance ironique, Amélie Nothomb démontre bien encore (à raison d’un roman par an !) qu’elle possède le feu de l’écriture. Le feu de Dieu et des démons à en croire la touche finale de ce Robert des noms propres, au titre aussi subtil que Cosmétique de l’ennemi ou Hygiène de l’assassin… –Céline Darner
American darling
A cinquante-neuf ans, Hannah Musgrave fait retour sur son itinéraire de jeune Américaine issue de la bourgeoisie aisée de gauche que les péripéties de son engagement révolutionnaire avaient conduite, au début des années 1970, à se « planquer » en Afrique. Ayant tenté sa chance au Liberia, la jeune femme a travaillé dans un laboratoire où les chimpanzés servaient de cobayes à des expériences sur le virus de l’hépatite, pour le compte de sociétés pharmaceutiques américaines. Très vite, elle a rencontré puis épousé le Dr Woodrow Sundiata, bureaucrate local appartenant à une tribu puissante et promis à une brillante carrière politique. Quelques années plus tard, elle est brusquement rentrée en Amérique, laissant là leurs trois enfants, fuyant la guerre civile qui enflammait le pays. Au moment où commence ce livre, Hannah quitte sa ferme « écologique » des Adirondacks, car ce passé sans épilogue la pousse à retourner en Afrique. Évocation passionnante d’une turbulente période de l’histoire des États-Unis comme du destin d’un pays méconnu, le Liberia, le roman de Russell Banks tire sa force exceptionnelle de la complexité de son héroïne, et d’un bouleversant affrontement entre histoire et fiction. Petite enfant gâtée de l’Amérique rattrapée par la mauvaise conscience en même temps qu’universelle incarnation de toute quête d’identité en ses tours et détours, mensonges et aveux, erreurs et repentirs, Hannah Musgrave est sans doute l’une des créations romanesques les plus fascinantes du grand écrivain américain.
3 volumes – Bon état
Un appartement, vaste et cossu, en plein cœur de Paris : tentures de soie, meubles Louis XV, deux domestiques. Philippe Eygletière, avocat d’affaires, divorcé et remarié avec une femme ravissante, qui n’a que dix ans de plus que l’aîné de ses fils.
Trois grands enfants qui font leurs études.
Leur tante Madeleine, antiquaire en Normandie, qui étouffe d’amour pour eux et accourt dès qu’ils l’appellent à l’aide.
Tout cela semble respectable, solide, rassurant.
Mais le regard du romancier perce les murs comme des parois de verre. Sous les apparences banales, il découvre les fissures d’un ordre social égoïste qui ne survit que par l’hypocrisie et le compromis, le drame des jeunes auquel répond le désarroi des aînés, la violence des passions qui feront voler en éclats les tabous de la morale bourgeoise.
Dans ce deuxième volume de LA LUMIERE DES JUSTES, qui peut se lire comme un roman séparé, la belle et ardente Sophie, jeune aristocrate française aux idées républicaines, est devenue la barynia, l’épouse du barine, du seigneur russe Nicolas Ozareff qu’elle a suivi dans son pays. Sa vie à Kachtanovka, immense domaine où les paysans serfs sont parqués dans de misérables villages, constitue pour Sophie une extraordinaire expérience. Indignée par l’injustice de certaines coutumes russes, elle n’hésite pas à affronter son beau-père, hallucinante figure de vieillard despotique mais qui finit par céder au charme de la jeune Parisienne au point de jalouser son propre fils. Dévouée à tous, Sophie apprend à lire au petit moujik Nikita, qui l’adore en secret. Mais est-elle assez attentive aux sentiments que Nicolas, désœuvré, sent naître en lui pour la belle Daria Philippovna ?
Là où la forêt n’a pas de frontière, où des milliers d’espèces de plantes et d’animaux cohabitent pour former un écosystème unique au monde, où la lumière du petit matin révèle des paysages luxuriants et colorés et où la nuit abrite des sons mystiques et propices à l’interprétation ; loin de la civilisation, au milieu du tumulte de la vie sauvage et du silence de l’Homme, embarquez pour une croisière confidentielle au cœur de la forêt amazonienne. A bord du bateau-boutique « la Jangada » parée de sa décoration subtile aux notes brésiliennes, cette croisière d’exploration est une expérience unique, au plus proche de la nature et des communautés rencontrées au fil de l’eau. La navigation sur le Rio Negro sera particulièrement propice aux rencontres animalières avec une faune d’une richesse incomparable : des perroquets Ara aux couleurs flamboyantes, des singes malicieux, des caïmans au détour d’un tronc flottant ou encore des dauphins roses jouant dans les eaux ; des instants touchants et suspendus dans le temps. L’Amazone permettra de découvrir le quotidien de la partie habitée de cette jungle, avec des scènes de vie au fil de l’eau en passant devant des villages construits sur pilotis, des marchés flottants ou encore un archipel d’eau douce. Des rencontres avec les communautés seront organisées, dans le respect de chacun, pour des moments d’échanges intenses et chargés en émotions. Avec près de 40 000 espèces végétales et des centaines de milliers d’espèces animales, l’Amazonie est dotée d’une richesse inégalée en terme de faune et deflore et cette croisière au cœur de la forêt vous laissera un souvenir indélébile.
Une douleur parfaite
Le jour où Annina ouvre la porte et se trouve face à Cafiero, elle cherche encore une fois au fond de son cœur le sentiment familier qu’elle a toujours associé au jeune homme. Un mélange de chagrin, d’inquiétude et de douleur. Elle plonge les yeux dans les siens, si près de lui qu’elle sent son odeur, et comprend enfin que ce chagrin s’est transformé en amour. Mais Cafiero, c’est le fils du » Maître » d’école, révolutionnaire et idéaliste. Annina, la fille du cupide Ulysse Betorelli, marchand de cochons. Dans le petit village de Colle, au cœur des collines toscanes, la vie ne sera pas qu’un rêve pour les jeunes amoureux. Le roman entrelace le destin de ces deux familles emportées par le flux de l’Histoire : la Première Guerre mondiale commence ses ravages, la grande épidémie de grippe s’abat sur le pays et le fascisme est en train de naître. Cette ample fresque familiale est un hymne aux idéaux, à l’utopie et à tous ces instants de vie qui ne sont qu’une » douleur parfaite « .
La Reine étranglée commence au lendemain même de la mort de Philippe le Bel. Un prince de faible caractère, Louis X le Hutin, dont l’épouse, Marguerite de Bourgogne, est emprisonnée pour adultère, succède à un monarque exceptionnel. Tandis que la Chrétienté attend un pape et que le peuple meurt de faim, les rivalités, les intrigues, les complots vont déchirer la cour de France et conduire barons, prélats, banquiers, et le roi lui-même, au fond d’une impasse dont ils ne pourront sortir que par le crime.
La conjuration des importants
Paris, décembre 1642, le commissaire de police du quartier de Saint-Avoye a été assassiné dans une pièce entièrement close. Louis Fronsac, jeune notaire audacieux, mène l’enquête avec son ami de toujours, Gaston de Tilly, nommé commissaire à Saint-Germain-l’Auxerrois. Au même moment, autour de la duchesse de Rambouillet, de Marie de Rabutin-Chantal et du prince de Marcillac, s’agitent des Importants. Cherchent-ils simplement à influencer la régente Anne d’Autriche, et sont-ils responsables de la mort du roi ? Alors que Louis Fronsac recherche autant la vérité que l’aide du jeune duc d’Enghien qui tente d’arrêter les troupes espagnoles, le duc de Beaufort et sa maîtresse, Mme de Montbazon, trament leur criminelle conspiration. Et si la cabale des Importants n’était qu’une intrigue de façade pour tenter d’assassiner le Sicilien Mazarini ?
Les rivales
Taffy Sinclair est furieuse ! Randy Kirwan, le garçon le plus sympa de tout le collège vient d’inviter Jane Morgan à la pizzeria.
Et pour comble de malchance, lorsque la prof programme sur l’ordinateur un jeu qui associe garçons et filles par affinités, la » machine d’amour » multiplie les rivales de Taffy. Neuf filles ont en effet le profil qui convient à Randy. Une véritable catastrophe !
Dans cette pagaille, le pauvre garçon ne sait plus où donner de la tête, et la bataille entre Jane et Taffy sera rude…
L’héroïne des jeunes filles de 12-13 ans dans une nouvelle aventure conduite avec le rythme, la justesse, et la drôlerie des romans de Betsy Haynes.
Les révoltés de la « Bounty »
En décembre 1787, la Bounty quitte l’Angleterre sous le commandement du capitaine William Bligh, un homme cruel et colérique. Le navire fait voile vers Tahiti lorsque éclate une mutinerie menée par son second, Fletcher Christian… Respirez l’air du large et embarquez sous les ordres du capitaine Verne pour une aventure devenue légendaire !
L’enfant de sable
Sur une place de Marrakech, un conteur relate l’histoire d’Ahmed, un homme au destin aussi troublant que fabuleux. Élevé dans le mensonge pour sauver l’honneur de son père, Ahmed n’a de masculin que le nom. Un sexe et une condition imposés qu’il finit par revendiquer : à vingt ans, il pousse le zèle jusqu’à s’unir à une fille délaissée, bientôt complice de sa vertigineuse descente aux enfers…
Écrivain d’origine marocaine mondialement connu, Tahar Ben Jelloun est né à Fez en 1944. Il a écrit des romans, des essais et des recueils de poésie. Il a obtenu le prix Goncourt pour La Nuit sacrée en 1987 et le prix international IMPAC en 2004 pour Cette aveuglante absence de lumière, également en Points.
« Une aventure qui semble sortie tout droit des Mille et Une Nuits. »
Le chien des Basqueville
Au printemps de l’an de grâce 1422, durant la maudite guerre entre les Armagnacs et les Bourguignons, Isabeau de Bavière, reine de France et épouse du pauvre roi fou Charles VI, charge le clerc anglais Edward Holmes de conduire une de ses demoiselles d’honneur au château de Basqueville afin qu’elle puisse prier sur le gisant de son époux. Mais rien ne se passe comme prévu, le voyage a en vérité un tout autre but et, malgré sa sagacité, Holmes se fera abuser. De retour à Paris, Edward et son ami Gower Watson n’auront de cesse de retrouver la jeune femme et de prendre leur revanche. Or, peu après, la reine Isabeau découvre avec terreur qu’un inconnu mystérieux la menace de révéler le contenu de lettres qu’elle a écrites à son amant près de vingt ans auparavant. Des missives qui peuvent remettre en question la succession au trône de France. Heureusement que Holmes a ramené de Basqueville le molosse de l’ancien châtelain, qui s’avère aussi perspicace que son nouveau maître.
Le pont de Montereau
Au printemps de l’an de grâce 1424, la noblesse française lance sur la Normandie une grande offensive qui permettra au jeune Charles VII de bouter les Anglais hors de son royaume. C’est à ce moment qu’on tente d’empoisonner Jean de Lancastre, duc de Bedford et régent de France. Appelé à Évreux pour enquêter sur cette criminelle entreprise, semble-t-il ourdie par Yolande d’Aragon, belle-mère du jeune roi, le clerc anglais Edward Holmes comprend vite qu’elle est liée à l’assassinat de Jean sans Peur à Montereau, cinq ans auparavant. Ceux qui ont sacrifié une pucelle dans une abjecte messe noire pour s’assurer du soutien de Lucifer se préparent-ils à recommencer ? Malgré les maléfices et les embuscades, Holmes sillonnera le pays en guerre afin de faire éclater la vérité. Le jeune Gilles de Rais, rencontré en chemin, sera-t-il pour lui un allié ou un effroyable adversaire ? » La série, clin d’oeil au grand Sherlock, reconstitue avec force détails la vie quotidienne au temps de la guerre de Cent Ans. » Historia
Le dernier secret de Richelieu
Nous sommes en 1669 et un mystérieux prisonnier est conduit à la forteresse de Pignerol. Pourquoi tous ceux qui s’intéressent à lui disparaissent-t-ils comme par enchantement ? Pendant ce temps, le jeune roi se transforme en monarque absolu et la France connaît un régime des plus sévères. Le jeune notaire, Louis Fronsac est une fois de plus au coeur de l’affaire et il se pourrait bien qu’il nous révèle enfin la vérité sur le Masque de fer…
Descendants (1)
10 – 12 ans – 192 pages – Dans un royaume enchanté, le prince Ben s’apprête à prendre la succession de ses royaux parents, la Belle et la Bête. Non loin de là, sur une île triste et délabrée, vivent Mal, Evie, Jay et Carlos, les enfants des plus grands méchants de tous les temps. Ils demeurent isolés jusqu’au jour où Ben décide de les libérer. Après tout, ils ne sont sûrement pas aussi mauvais que leurs parents… n’est-ce pas ?
Une promesse bleu horizon
Fille de petits commerçants, Céleste a trouvé sa voie : couturière douée, elle vend ses créations à l’un des meilleurs modistes du centre-ville. Tout juste fiancée à Firmin, qui travaille, comme beaucoup d’ouvriers de la région, dans le caoutchouc, sa vie semble suivre un chemin tout tracé ; après le mariage, elle pourra enfin se mettre en ménage et mener sa vie comme elle l’entend. D’autant que son père, déçu qu’aucune de ses filles ne reprenne la quincaillerie familiale, semble ne pas approuver ses choix. Mais en ce début de XXe siècle, la guerre va bouleverser les projets de Céleste. Tandis que Firmin est mobilisé et part au front, le bonheur laisse place à l’attente et à l’angoisse…
La piste des Templiers
1799 : Ethan Gage a suivi Napoléon dans sa campagne d’Égypte avant de gagner Jérusalem pour se mettre en quête d’un manuscrit trouvé par les Templiers lors des croisades. 1801 : de retour en France, après avoir joué les messagers lors de la bataille de Marengo, il rencontre, au domaine de Mortefontaine, dans l’Oise, propriété de Joseph Bonaparte, un historien norvégien, Magnus Bloodhamme. Ce dernier lui fait part d’une étrange découverte. Il a reconstitué l’itinéraire des Templiers qui, en 1307, ont fui la France et les persécutions de Philippe le Bel pour se réfugier dans une abbaye cistercienne sur l’île de Gotland, en Scandinavie. Et ses recherches laissent à penser que ceux-ci, guidés par d’anciennes cartes vikings, auraient traversé l’Atlantique cent cinquante ans avant Christophe Colomb, pour mettre à l’abri un incroyable secret. Missionnés par Napoléon et Talleyrand afin d’asseoir auprès du président Jefferson l’alliance franco-américaine et de préparer la vente de la Louisiane, Ethan et Magnus traversent l’Atlantique et se retrouvent bientôt dans les territoires encore sauvages de l’Amérique, à la recherche d’une éventuelle présence templière. Ce qu’ils trouveront dépassera toutes leurs espérances. William Dietrich s’inspire ici de faits réels et d’énigmes historiques restées sans explication, comme la pierre runique de Kensington, dans le Minnesota, pour nous offrir un nouveau thriller d’une redoutable efficacité.
Le sang des farines
Nicolas Le Floch, commissaire au Châtelet sous le règne du jeune Louis XVI, se trouve plongé au cœur de terribles événements à la fois politiques et personnels. De retour d’une mission en Autriche où il fait d’étonnantes découvertes sur les atteintes portées au Secret du Roi, il retrouve un Paris en colère où la guerre des farines fait rage. Avec le soutien du roi et l’aide de ses fidèles amis, il enquête sur la mort suspecte d’un boulanger qui l’amène bientôt à soupçonner un complot et des liens entre ces événements et ceux survenus à Vienne. Les mystères s’accumulent et Nicolas devra faire vite pour résoudre cette affaire qui met en péril l’équilibre déjà précaire du pays ainsi que son propre fils. Avec cette nouvelle enquête, couronnée par le prix de l’Académie de Bretagne, Jean-François Parot nous entraîne dans l’Europe des Lumières avec son inimitable talent pour le suspense et la reconstitution historique.
L’affaire Nicolas le Floch
En ce mois de janvier 1774, Nicolas Le Floch, le célèbre commissaire au Châtelet, est d’humeur sombre. Sa maîtresse, la belle et capricieuse Julie de Lastérieux, est retrouvée empoisonnée et tous les indices le désignent comme coupable. Qui cherche à compromettre le protégé du roi et du lieutenant général Soutine ? Pour prouver son innocence et démêler les écheveaux de cette affaire qui met directement en péril la sûreté de l’État, Nicolas doit se cacher. Au service du Secret du roi, il découvrira les cruelles subtilités des complots de cour. Avec l’aide du fidèle inspecteur Bourdeau, tandis qu’entre Londres, Versailles et Paris les factions rivales s’affrontent, il devra déjouer bien des pièges. Après Le Fantôme de la rue Royale, c’est avec le même plaisir que nous retrouvons l’intrépide et talentueux Nicolas Le Floch dans une aventure sur fond de fin de règne, alors que la colère du peuple commence à gronder.
Micromégas
TEXTE INTEGRAL – Après une étape sur Saturne où il se fait un compagnon de voyage, philosophe comme lui, Micromégas, habitant de Sirius, vient visiter la terre des hommes, notre petite fourmilière: occasion de péripéties nombreuses et de dialogues variés. Puis, à la fin du livre, les deux personnages reprennent leur voyage, on ne sait vers quelle destination. Le lecteur ne les accompagne plus. Il demeure aux côtés des Terriens, ses semblables. Si l’étrangeté dont joue Voltaire dans ce conte qu’il publie en 1752 est d’abord celle des deux voyageurs, des autres mondes habités et du voyage interstellaire, c’est bien ensuite celle des Terriens qu’il met en scène : étrangeté physique, puis intellectuelle et philosophique.
Kiki Strike – Dans la cité clandestine
Ananka est brillante et s’ennuie à mourir dans son collège, le plus prestigieux de Manhattan. Un beau jour, elle découvre en plein cœur de New York l’entrée d’une cité souterraine et tombe sur Kiki Strike, une élève mystérieuse, lilliputienne et albinos, qui joue les espionnes la nuit venue. Désormais, finis les cours, les devoirs, les pestes de sa classe ! Avec l’aide des Irrégulières, une bande de collégiennes aux super talents cachés, Ananka et sa nouvelle amie partent à la découverte des tunnels inexplorés de la Cité Clandestine…
Kiki Strike – La tombe de l’impératrice
C’est une nouvelle aventure qui débute pour les Irrégulières. De Chinatown aux belles demeures de Manhattan en passant par les tunnels infestés de rats de la Cité Clandestine, voilà les six justicières embarquées dans une affaire de trafic humain, d’impératrice félonne et de fantômes surgis du passé. Leur amitié survivra-t-elle à ces nouvelles épreuves ?
L’exécuteur du Mékong
Membre du 3ème détachement d’Infanterie américain. Après son service militaire, il a terminé ses études à l’Université de l’Arizona avec un diplôme de journalisme et est allé travailler pour Newsweek comme un journaliste, se rendant par la suite au Vietnam et au Liban. Il s’est ensuite retrouvé Chef de Bureau de Newsweek à Londres et, plus tard, à Nairobi. Retraité en 1981, il a consacré son temps à l’écriture de romans et de nouvelles.
Peuplement et migrations
Du Nord au Sud, des Felupes aux Baga en passant par les » Portugais » ou les Biafada, des chercheurs présentent ce que l’on sait aujourd’hui de l’origine et de la construction historique de ces populations des Basses Côtes guinéennes (région courant de la Casamance au Libéria). Un rappel de l’histoire de la recherche sur ces régions, qui se propose comme une introduction à ceux qui les aborderaient, ferme l’ouvrage.
Quatre chants
Nommé professeur d’histoire-géographie à Digne en 1961, Claude Braun est retraité depuis 1997. Il a publié de nombreux recueils de poésie et participé à un ouvrage collectif avec le Cercle des Auteurs de Haute Provence. Il participe à la revue « Le Moulin de Poésie » de Saintes et aux anthologies de « l’Atelier Poésie » de Cognac. Anime le Printemps des Poètes à Digne et organise, l’été, des sorties poésie avec l’Office de tourisme. Organise également des soirées poésie. Il habite à Digne, en Haute Provence.
Comoedia
Un homme se trouve investi par le ciel du pouvoir encombrant de faire des miracles; il sait aussi qu’il perdra ce don s’il s’abandonne à l’amour. Brodant sur le thème éternel du manque, moteur de toute comédie humaine (et de la comédie divine), Serge Filippini nous convie à suivre en ses aventures l’infortuné Gobbio, révolté contre le ciel, en quête de cette seule et improbable merveille : la survenue d’un miracle qui, cette fois, ne devrait rien aux faveurs d’en haut.
Phébus
Enfant 44
Moscou, hiver 1953. Le corps d’un petit garçon est retrouvé nu sur une voie ferrée. Alors que la famille de l’enfant croit à un assassinat, Leo, agent du MGB, police d’État chargée du contre-espionnage, reste fidèle à la ligne du parti : le crime n’existe pas sous le parfait régime socialiste, il s’agit d’un accident. L’affaire est classée mais le doute s’installe. Tombé en disgrâce, soupçonné de trahison, Leo est contraint à l’exil avec sa femme, Raïssa. Et, dans une petite ville des montagnes de l’Oural, il va faire une troublante découverte : un autre garçonnet mort dans les mêmes conditions que celles de « l’accident » de Moscou. Prenant tous les risques, Leo et Raissa vont se lancer dans une terrible traque, qui fera d’eux des ennemis du peuple …
Cela commence au VIe siècle avant notre ère par la création idyllique de Marseille, et se termine de nos jours aux portes du tunnel sous la Manche. Entre -temps, on aura vu surgir les richesses d’une ville celte en Bourgogne, les bateaux transportant sur la Seine le précieux étain de Cornouailles, les voies très convoitées de l’ambre, du sel et du fer, et mille autres témoins du passé. À chaque étape ses vestiges: un éléphant d’Hannibal dessiné dans une grotte de la Drôme, une tour romaine miraculeusement conservée dans les sous-sols d’un supermarché de Strasbourg, ou le château des comtes de Toulouse mis au jour en creusant un parking sous le palais de justice! L’Histoire s’inscrit au fil des routes? une par siècle?, et Lorànt Deutsch nous raconte la vie, au fil des jours. Celle des grands de ce monde comme celle des plus humbles habitants. Chaque siècle, riche d’événements, nous en livre les traces palpables et son lot d’anecdotes romanesques. Des chemins empierrés gaulois aux chaussées de monsieur Mac Adam en passant par les fleuves et le rail, savourez les révélations d’un parcours où des populations se sont rencontrées, affrontées puis finalement apprivoisées pour fonder et construire un pa.
Afrique ancienne dévoilée
672 pages – L’auteur a tenu d’abord à faire le bilan des travaux sur l’Antiquité africaine qui relève un traitement inégal suivant les régions et les périodes. Son ambition se résume par le fait qu’il a voulu apporter une lumière nouvelle sur des régions (Afrique sahélienne) et des périodes (l’Antiquité tardive) non suffisamment étudiées. Il a exploité les sources littéraires et cartographiques tout en accordant une attention aux relais et aux télescopages dans la transmission sur la géographie physique, la faune et la flore, l’anthropologie économique et culturelle, les institutions sociales et politiques. L’auteur a procédé par « mouvance », c’est-à-dire par « sphère d’influence ». Il en a dégagé trois : la première, égyptienne a permis d’indiquer ce que l’égyptologie permet de savoir sur le passé de l’Afrique, la seconde ce que les études grecques permettent d’avoir comme informations, enfin la dernière, ce que les études latines et romano-byzantines permettent d’apporter comme éclairages confrontés à des « clignotants » africains. L’ouvrage contient aussi des annexes concernant des informations relatives à l’afrocentrisme face à l’eurocentrisme, à la recherche sur des anciennes migrations en Afrique. Dans sa conclusion, l’auteur revient sur la place de l’Antiquité dans l’historiographie de l’Afrique et se prononce sur le destin du continent à la lumière de sa recherche, qui lui a permis de « photographier » une Afrique qui a le sens des initiatives et une Afrique qui a été dominée, puis intégrée dans les empires, tout en demeurant toujours résistante.