Un long dimanche de fiançailles
Janvier 1917. Cinq soldats français condamnés à mort en conseil de guerre, aux bras liés dans le dos. Toute une nuit et tout un jour, ils ont tenté de survivre. Le plus jeune était un Bleuet, il n’avait pas vingt ans. A l’autre bout de la France, Mathilde, vingt ans elle aussi, plus désarmée que quiconque, aimait le Bleuet d’un amour à l’épreuve de tout. La paix venue, elle va se battre pour connaître la vérité et le retrouver, mort ou vivant, dans le labyrinthe où elle l’a perdu. Tout au long de ce qu’on appellera plus tard les années folles, quand le jazz aura couvert le roulement des tambours, ses recherches seront ses fiançailles. Mathilde y sacrifiera ses jours, et malgré le temps, malgré les mensonges, elle ira jusqu’au bout de l’espoir insensé qui la porte. On découvre dans ce livre, obstinée et fragile à la fois, attachante, bouleversante, une Mathilde qui prendra place parmi les héroïnes les plus mémorables de l’univers romanesque.
L’or de Cajamalca
De 11 à 13 ans – De l’or, de l’or, de l’or ! En 1523, le général Pizarro part à la conquête du Pérou et entre dans la ville de Cajamalca. Ses hommes et lui sont éblouis par ce qu’ils découvrent : il y a de l’or partout. Pour s’en emparer, Pizzaro a un plan : il va capturer l’Inca, l’empereur du Pérou, et réclamer le plus d’or possible en échange de lui. Mais jusqu’où ira cette fièvre de posséder, violente et incompréhensible ? Et aura-t-elle jamais une fin ?
« Le plus beau livre écrit en langue allemande du XXe siècle » (Thomas Mann)
Mussolini et le parti fasciste conquirent le pouvoir le 28 octobre 1922. Depuis lors, les historiens n’ont cessé de disputer de questions concernant la nature du fascisme et son sens dans l’histoire contemporaine : fut-il un mouvement autonome ou l’instrument d’autres forces ? Eut-il une idéologie et une culture ? Fut-il moderne ou antimodèrne, révolutionnaire ou réactionnaire, autoritaire ou totalitaire ? Fut-il spécifiquement italien ou international ? Faut-il parler de « fascisme », c’est-à-dire d’un phénomène unique avec de nombreuses variantes, telles les branches d’un même arbre, ou au contraire de « fascismes », comme autant d’arbres différents partageant des caractéristiques communes ?
A partir d’une réfléxion – articulée notamment autour de l’idéologie, de l’économie, de la culture de l' »homme nouveau », du rôle du parti, de l’Etat et du mythe de Mussolini, ou bien encore de la religion politique -, Emilio Gentile, spécialiste mondialement reconnu du fascisme, cette « voie italienne du totalitarisme », retrace ici les faits et interprétations indissolublement constitutifs d’un phénomène international tel qu’il a été historiquement : politique, moderne, nationaliste, révolutionnaire, totalitaire, raciste et impérialiste, décidé à détruire la civilisation démocratique et libérale et se posant en alternative radicale aux principes de liberté et d’égalité réalisés par la révolution des droits de l’homme et du citoyen.
Nouvelle Vie, et autres récits
Texte intégral
Les avancées de la science fascinent et inquiètent Pierre Bordage. Cet écrivain de science-fiction reconnu se demande jusqu’où l’homme pourra aller au nom du progrès. Les cinq nouvelles de ce recueil font froid dans le dos : clonages, société hyperindustrialisée, vente de patrimoine génétique, chasse à l’homme grandeur nature… Bienvenue dans les « nouvelles vies » de Jérémie Quint, P’tit Tom, Emna, Azem, et des frères du G5.
L’édition s’appuie sur les grandes questions de la bioéthique pour travailler les techniques d’argumentation. Une interview de Pierre Bordage permet de découvrir son univers. Le cahier photos prolonge la lecture en explorant le cinéma de science-fiction.
Elin connaît un succès immense comme photographe de mode à New York. Elle vit seule avec son mari dans un superbe loft à terrasse panoramique depuis que leur fille a commencé l’université. Aux yeux de sa famille, elle consacre trop d’heures à son métier, mais Elin est passionnée et trouve ainsi son bonheur.
C’est alors qu’une lettre venue de Suède, son pays d’origine qu’elle a laissé derrière elle depuis fort longtemps, va la foudroyer. En quelques mots, elle replonge dans un terrible secret enfoui depuis l’enfance. Un secret qui la fait culpabiliser depuis des années.
Entre Manhattan aujourd’hui et Gotland dans les années 1970, où Elin vécut des premières années très rudes, se déploie le bouleversant portrait d’une femme qui s’est construite toute seule malgré mille embûches.
Avec une grande finesse, et une habile manière de distiller de l’émotion à chaque page, Sofia Lundberg signe ici un deuxième roman très réussi.
La dictature des syndicats
Qui dirige Bercy ? Matignon ? Le ministre ? Non : le SNUI, le syndicat maison. Et l’Éducation nationale ? Le SNES et la FSU. Et la liste est longue. Car ils font la loi. Ils sont en grève quasi permanente comme à la SNCF. Ils refusent tout changement et cassent les ministres qui s’essaient à de timides réformes. Qui sont-ils ? Les syndicats bien sûr. FO, la CGT, SUD, la CFDT, chacun a son bastion et le défend, au besoin contre l’intérêt général. Nulle part ailleurs la politique fiscale ou les avancements au sein de l’administration ne sont décidés par des syndicalistes ; nulle part ailleurs un gouvernement démocratiquement élu n’est forcé de s’incliner devant leur diktat. Et pourtant, ils sont numériquement les plus faibles de toute l’Europe. Quels intérêts préservent ces lobbies qui, derrière la conservation des « avantages acquis », bloquent la France ? D’où vient leur argent ? Que peuvent faire les citoyens et les entreprises victimes de cette dictature pour s’en défendre ? Autant de questions auxquelles ce livre apporte des réponses précises et claires dans cet essai sur les nouveaux maîtres de la France.
Comment l’école est-elle vécue par les enfants des banlieues ? Quels rapports l’élève établit-il avec le savoir ? Pourquoi 37 des 71 collégiens d’une ZEP de Saint-Denis accèdent-ils à la classe de seconde ? C’est sur ces questions que s’ouvre une longue enquête de Bernard Charlot, professeur des sciences de l’éducation, et de son équipe de Paris VIII. Suivis sur plusieurs années, trois cents adolescents de Saint-Denis, Le Courneuve et Massy livrent un » bilan de savoir » et nous disent la cité, l’école, les pratiques des enseignants. Ces » histoires scolaires « , confrontées les unes aux autres, remettent en cause la fatalité de l’échec – ou de la réussite – chère aux théories du handicap socioculturel. Une synthèse à méditer pour les futurs enseignants, les acteurs de la formation continue et de l’action sociale.
Encyclopédie pratique des champignons
Cèpes de Bordeaux, girolles, morilles, rosé-des-prés. Où les trouver? Comment les identifier? Comment les préparer et les cuisiner? Vous découvrirez dans ce guide 30 champignons facilement reconnaissables, des meilleurs comestibles aux pires toxiques. Milieux typiques, odeurs et textures particulières, apprenez à repérer les détails carfactéristiques de ces espèces. Observez le monde fascinant des champignons!
L’Afrique depuis 1940
L’Afrique depuis 1940 est l’un des plus remarquables ouvrages écrits depuis longtemps sur l’histoire de l’Afrique contemporaine. Clair, concis, documenté, il propose une approche à la fois chronologique et thématique pour jeter un pont entre les périodes coloniale et postcoloniale, en étudiant les changements qui ont accompagné la fin des empires, mais aussi tous les processus qui se sont perpétués après l’indépendance. En abordant les questions économiques et sociales sur l’ensemble de la période 1945-2000 et en montrant qu’entre les sociétés africaines et le reste du monde se tenait un Etat garde-barrière, il dépasse un débat stérile, celui qui attribue les causes de la situation actuelle de l’Afrique soit à l’héritage colonial soit à une mauvaise gouvernance. Il analyse enfin les divers moyens que les Africains ont trouvé pour vivre avec – mais aussi pour lutter contre – les contraintes économiques et politiques auxquelles ils devraient faire face.
L’espoir est une terre lointaine
A travers le destin de Richard Morgan (qui, selon les dires de l’auteur, a réellement existé) Colleen McCullough brosse une gigantesque fresque historique retraçant la formation de l’Australie. Mais avant tout l’espoir est une terre lointaine est l’histoire d’un homme ordinaire qui connu l’amour, la haine et les pires épreuves, un homme qui a su transcender l’injustice et les souffrances les plus terribles pour fonder une nouvelle génération de conquérants.
La malédiction du Mooga
John et ses amis, un groupe d’adolescents, découvrent un étrange bracelet. Celui-ci libère une vapeur toxique. Peu après, John est contacté par un mystérieux informateur qui lui apprend que l’un d’entre eux a été contaminé par le gaz, et est donc condamné à se transformer en bête sanguinaire pendant la nuit. John devra subir les assauts du monstre. Et découvrir qui se cache derrière.
Je ne suis pas celle que je suis
Des vies différentes dans des villes différentes, et une même femme. Deux histoires entrelacées. L’une, picaresque, nous fait voyager en compagnie de l’héroïne, qui traverse mille et une épreuves, de Téhéran au golfe Persique, de Dubaï aux rives du Bosphore. Et l’autre, intime, à Paris, se construit dans le cabinet d’un psy. Pour la première fois une psychanalyse nous est dépeinte, séance par séance, comme un tableau impressionniste. Le rapport au père, à la mère, aux hommes, la prison, la torture, le viol, la prostitution, la solitude, l’exil et la langue française dont il faut s’emparer pour faire le récit d’une vie, pour se réconcilier avec la vie sont les thèmes de ce livre.
Produire son électricité
De plus en plus de Français souhaitent devenir autonomes en électricité pour adopter un mode de vie plus écologique. Le photovoltaïque est la méthode la plus simple et performante pour y parvenir. Convaincu qu’il n’y aura pas de transition sans décroissance énergétique, Tristan Urtizberea, ingénieur spécialiste des énergies renouvelables, est devenu électricien pour aider les particuliers à passer aux énergies vertes. Il propose un guide complet et accessible pour autoconstruire son installation photovoltaïque et produire son électricité. Notions de bases, calcul de l’ensoleillement, installation sur une toiture, sur un camion aménagé ou sur un bateau : l’auteur donne toutes les possibilités que peuvent offrir les panneaux photovoltaïques. Le plus ? Des astuces pour trouver fabricants et fournisseurs, des schémas et des exemples concrets pour que consommer de l’énergie sobrement devienne un moment de partage et de plaisir.
Miraculée
En avril 1994 commence le génocide des Tutsis au Rwanda. Le 7 avril, Immaculée Ilibagiza quitte la maison pour se réfugier chez le pasteur du village mais ne reverra jamais ses parents et ses frères adorés. Le nom d’Immaculée figure sur une liste de morts. Des centaines de Hutus ont une priorité : la trouver et la tuer. Cachée dans une minuscule salle de bains durant quatre-vingt-onze jours, elle prie sans relâche et remet sa vie et celle de ses sept compagnes entre les mains de Dieu. Dans ce témoignage bouleversant, les miracles qui jalonnent le parcours de la jeune femme frappent autant que le pardon qu’elle accordera finalement aux assassins de sa famille et de son peuple.
La piste oubliée
Le Sahara n’a pas toujours été un désert ponctué de rares oasis reliées par des pistes que ronge le vent de sable. Les fossiles et les peintures rupestres le montrent giboyeux et habité, les légendes mentionnent d’autres oasis et, dans ses Histoires écrites cinq siècles avant notre ère, Hérodote, le grand voyageur grec, parle des Garamantes dont les chars roulaient vers le Soudan pour y chercher or et esclaves. C’est la route des Garamantes et la troisième oasis des légendes que l’ethnologue Lignac espère découvrir en allant explorer le Ténéré. Le chef de la Compagnie saharienne locale à qui il a demandé une escorte lui adjoint le lieutenant Beaufort qui aura, en outre, la mission secrète d’arrêter le Targui Akou, assassin d’un officier. Beaufort choisit comme second le maréchal des logis-chef Franchi, s’attirant ainsi la haine de Tamara la Targuia qui va chercher auprès d’Akou un allié pour se venger. Menace latente qui pèse de plus en plus sur le sort de l’expédition. Comment Beaufort surmonte ses difficultés de « boujadi », comment Lignac réalise son rêve et Tamara le sien, c’est le ressort dramatique d’un récit qui explique avec précision la vie au Sahara et qui traduit admirablement la grandeur sauvage et austère de ces déserts de pierre et de sable où l’homme reprend ses vraies dimensions.
Neige – Tome 2 – La mort corbeau
Dans un monde sinistré où chacun apprend à survivre dans le froid permanent, Neige parcourt un univers de glace à la recherche de son passé. Rencontres initiatiques, quête aventureuse, l’odyssée de Neige prend les dimensions épiques d’un hymne à la liberté. L’élégance vive du dessin de Gine au service d’une grande histoire née de l’imagination de Convard qui renouvelle les règles de la science-fiction.
Tome 17 – XIII – L’or de maximilien
Qui est XIII ? Quel nom se cache sous ce numéro ? Depuis 1984 (vingt et un ans de suspense !), des millions de lecteurs tenus en haleine parviennent enfin à la veille du dénouement… Course au trésor et dernières tentatives du sinistre Giordino : Van Hamme dénoue avec habileté les derniers nœuds de son intrigue. Qui est donc XIII ? La fin de l’énigme est proche… Toujours pourchassés par la justice américaine, XIII et ses amis ont trouvé refuge au Mexique, où ils s’abritent dans une auberge isolée sur la côte pacifique. Là, le trésor revient à l’ordre du jour. Ils ont en effet récupéré les trois montres et disposent à présent du message complet. Crypté et incompréhensible, bien sûr. Heureusement, une intuition géniale leur fait comprendre que le texte, rédigé par des émigrants irlandais, est rédigé en gaélique. Ils se le font traduire et trouvent ainsi la localisation du trésor. Le découvriront-ils ? La réponse est oui. Mais…
Cette série contient 4 livres. Tome 1 – L’ombre d’une Reine Noire – Un péril sombre, venu de très loin, jette une ombre grandissante sur le monde de Midkemia. Erik de la Lande Noire, fils bâtard d’un baron, fuit vers la cité de Krondor après avoir tué accidentellement son demi-frère. Condamnés à mort, Erik et son ami d’enfance Roo sont momentanément épargnés pour servir dans une mission désespérée contre les créatures reptiliennes qui préparent la conquête de Midkemia et le retour de leur déesse, Alma-Lodaka, l’un des anciens Seigneurs Dragons. Les deux garçons subissent un entraînement brutal avant de rejoindre d’autres condamnés sous le commandement du haut-elfe Calis, » l’Aigle de Krondor « . Leur but : partir comme mercenaires sur le continent de Novindus, où la bataille contre les Pantathians fait rage. Cependant, dans l’ombre, Pug le magicien attend son heure…
Tome 2 – L’ascension d’une Prince Marchand – De retour de Norvindus, où il a obtenu pour le compte de la Couronne de précieux renseignements sur les agissements des Panthatians, Roo s’est vu gracié par le prince Nicholas du crime qui entachait son passé. Repartant de zéro, mais avec une détermination et une audace nouvelles, le jeune homme se jure de devenir l’un des marchands les plus riches de Krondor. Hélas, au grand jeu du commerce, les nouveaux venus sont rarement bien accueillis. Si la plume remplace l’épée, si le paraître tient lieu de force, et si les armées se comptent en carrosses, l’ascension d’un prince marchand est une lutte qui peut se révéler aussi mortelle qu’une campagne militaire.
Tome 3 – La rage d’un roi démon – L’ombre terrible de la reine Emeraude ne cesse de s’étendre…
Ses forces obscures et dévastatrices déferlent sur le royaume des Isles. Qu’ils soient loyal soldat ou riche marchand, de valeureux héros ont déjà servi avec bravoure sous le feu de la guerre qui ravage leur pays. Mais le jour arrive où les épées, les arcs, l’intelligence et le courage ne s’avèrent plus suffisants pour repousser l’ennemi qui fond sur leur patrie.
En effet, à l’aube de la bataille, Pug le magicien, accompagné de son ami de toujours Tomas le guerrier, découvre une menace bien pire que la sorcellerie de la reine : d’autres puissances maléfiques se sont échappées, des démons insatiables venus assouvir leur faim de force vitale !
Le conflit cosmique oppose les serpents aux humains, et le plus grand des magiciens au plus féroce des démons. Il débouchera sur la destruction totale… ou sur la victoire de ceux qui luttent pour une noble cause, si Pug et ses compagnons parviennent à atteindre le sorcier qui se cache derrière la menace… Car Macros le Noir est de retour !
Tome 14 – XIII – Secret défense
Le héros culte de la BD est de retour dans une aventure toujours plus angoissante. Est-il vraiment Kelly Brian, ce terroriste de l’IRA, que traque la CIA ? vance et Van Hamme ont encore réalisé un chef-d’oeuvre, une chasse à l’homme meurtrière qui réécrit l’histoire la plus sombre d’un XXème siècle finissant.
Jean-Louis Debré est le fils de Michel Debré, ancien Premier ministre. Il a trois frères : Vincent Debré, homme d’affaires né en 1939, François Debré, journaliste (1942-2020), mort le lendemain du décès de son frère jumeau Bernard Debré, médecin et homme politique (1944-2020)2. Il est aussi le petit-fils du pédiatre Robert Debré et, du côté de sa mère, de l’architecte Charles Lemaresquier. Il est également le neveu du peintre Olivier Debré. Enfin, il est l’arrière-petit-fils du grand rabbin Simon Debré (1854-1939). Avec son épouse, Anne-Marie Engel, morte le 21 juillet 2007, il a eu trois enfants : Charles-Emmanuel Debré (directeur business Grands comptes de Bouygues Télécom), Guillaume Debré (journaliste) et Marie-Victoire Debré (comédienne)3. Il fut élève à l’école Hattemer.
J’apprends la bourse à ma mère
Ce livre est beaucoup plus qu’un cours ou qu’une simple addition de fiches pratiques, il délivre une méthode d’assimilation concrète et simple vous permettant, quel que soit le moment et la situation des marchés financiers, de vous mettre à apprendre » la bourse » sérieusement et, je l’espère, pour votre plus grand plaisir. Après la crise boursière, il permet de retrouver de la sérénité durablement avec la découverte ou la re-découverte d’éléments fondamentaux. Que vous soyez débutant, en phase d’apprentissage ou déjà détenteur d’un portefeuille d’actions, il vous aidera à tirer parti de votre argent tout en équilibrant stress et plaisir. J’APPRENDS LA BOURSE À MA MÈRE, c’est : • un livre pratique pour tout le monde ; • une véritable méthode d’assimilation progressive et complète ; • des approches et des outils de professionnels pour les particuliers ; • le maximum d’ingrédients pour que chaque lecteur réalise simplement sa propre » recette » comme il l’entend ; • beaucoup de bon sens.
Justices
Familiers du monde mystérieux que constitue la justice, les auteurs de « Justices » éclairent l’envers du décor : sous la lumière crue, l’imposante statue apparaît bien ridée, son glaive brisé, sa balance faussée. Au-delà des discours officiels la justice française offre, en effet, non seulement le spectacle d’une administration miséreuse, mais encore l’image d’une institution dépendant du Pouvoir et, depuis peu, tourmentée par les démons de la politisation. Ce constat amer, qui est aussi la dénonciation de la « langue de bois » des politiciens de tous bords lorsqu’ils parlent de justice, sert pourtant à ces magistrats de point d’appui. Le dépassant, ils proposent les changements indispensables à l’élaboration d’une justice rénovée, condition d’une société civile plus épanouie et plus libre.
Ils sont tombés du ciel
En écrivant « Ils sont tombés du Ciel », Konsalik a renoué avec la tradition du grand roman de guerre qu’il illustra si brillamment avec « Le médecin de Stalingrad ». Le thème de ce livre est la bataille de Cassino, tournant décisif de la Seconde Guerre mondiale. Sous la plume de Konsalik revivent de façon hallucinante les pires horreurs de ce combat meurtrier, et son ouvrage retentit comme un cri d’alarme. « Ils sont tombés du ciel » n’est pas seulement un roman sur les parachutistes, mais un réquisitoire contre la guerre. Son titre est un symbole : toute une génération a vu tomber du ciel, et se briser dans un enfer d’acier, de feu, de sang, son idéal, ses illusions et ses croyances. Le vide est resté, et restera tant que les peuples vivront dans la terreur d’une nouvelle guerre, encore plus affreuse.
Jacques le Fataliste
« Comment s’étaient-ils rencontrés ? Par hasard, comme tout le monde. Comment s’appelaient-ils ? Que vous importe ? D’où venaient-ils ? Du lieu le plus prochain. Où allaient-ils ? Est-ce que l’on sait où l’on va ? Que disaient-ils ? Le maître ne disait rien ; et Jacques disait que son capitaine disait que tout ce qui nous arrive de bien et de mal ici-bas était écrit là-haut. […] Vous voyez, lecteur, que je suis en beau chemin, et qu’il ne tiendrait qu’à moi de vous faire attendre un an, deux ans, trois ans, le récit des amours de Jacques, en le séparant de son maître et en leur faisant courir à chacun tous les hasards qu’il me plairait. […] Qu’il est facile de faire des contes ! Mais ils en seront quittes l’un et l’autre pour une mauvaise nuit, et vous pour ce délai. »
Les enfants pillards
Jean Cayrol, l’écrivain bordelais, se souvient 60 ans plus tard de ses jeux d’enfant sur les plages de Lacanau. Pendant l’été 1918, l’écrivain, âgé de huit ans, vit avec ses cousins sur les dunes et les plages de la côte girondine : à 700 km de Douaumont, la guerre a finalement rejoint les lieux de villégiature. Les batailles joyeuses des vacances d’été des petits et la guerre des grands se côtoient. Dans les jeux de plage, des enfants tourbillonnent et disparaissent. Que l’on assassine un écureuil ou que l’on sale un cormoran qui se décompose, la guerre grandit, et des tranchées se creusent parmi les dunes atlantiques. Un beau jour, on découvre une caisse de munitions, on parle des sous-marins au large, on échange des mensonges brutaux que tout le monde accepte – mais rien à voir avec la mythomanie pesante des adultes en proie à l’horreur vraie.
J’avais vingt ans. J’étais gauchiste et il y eut Mai 68. Ma révolution fut celle de la piétaille, des obscurs militants. Nous nous battions pour une barricade, un coin de rue. La police nous tabassait à l’écart des journalistes. Les livres commémoratifs ne parlent jamais de nous. C’est pour réparer cette injustice que j’ai écrit ce roman où il est question d’amour, de joie de vivre, de mort et d’un long exil de vingt ans. Freddy et Teddy, les héros de Jeunes femmes rouges toujours plus belles, sont deux jeunes chiens fous. Ils vont de manifs en émeutes jusqu’au jour où la police les choisit à leur insu pour monter une provocation. Mais Freddy vient de rencontrer le grand amour…
Thérèse desqueyroux
Pour éviter le scandale et protéger les intérêts de leur fille, Bernard Desqueyroux, que sa femme Thérèse a tenté d’empoisonner, dépose de telle sorte qu’elle bénéficie d’un non-lieu. Enfermée dans la chambre, Thérèse tombe dans une prostration si complète que son mari, effrayé, ne sait plus quelle décision prendre. Doit-il lui rendre sa liberté ? Dans ce livre envoûtant, François Mauriac a réussi un portrait de criminelle fascinant.
Le chômage
Depuis la seconde moitié des années 1970, le chômage est au cœur de l’actualité économique et sociale française, rythmée par la publication périodique du nombre de demandeurs d’emploi, dont chaque hausse ou baisse est commentée. Il est devenu l’obsession de tous les gouvernements, qui naviguent entre volontarisme affiché et fatalisme mal assumé. La crise entamée en 2008 s’est traduite par une nouvelle aggravation. Pourtant, le chômage de masse n’est pas une fatalité : la France a connu certaines périodes de baisse significative du nombre de chômeurs depuis la seconde moitié des années 1990 et, quand on regarde les autres pays industrialisés, y compris en Europe, certains affichent des taux de chômage très bas, parfois inférieurs à 5%. Comment comprendre les polémiques autour des » chiffres du chômage « , qui resurgissent périodiquement ? Quels sont les facteurs à l’origine du chômage et permettant d’expliquer sa persistance ? Pourquoi certains pays réussissent-ils beaucoup mieux à le contenir que d’autres ? Quelles sont les politiques permettant de le faire reculer ? Les faits, les théories, les politiques : ce livre est une synthèse sans équivalent.
Histoire de l’Irlande
« Il n’y a pas plus de race irlandaise qu’il n’y a de race anglaise ou de race yankee : l’Irlande, c’est d’abord un climat. » disait Bernard Shaw. L’Irlande est une île d’une grande unité, éloignée du continent, mais accessible de tous côtés, au relief troublé par l’érosion et les dépôts glaciaires, faite pour ensorceler et déconcerter. Si les vents, les eaux, les mers lui donnent une vie mystérieuse, si son relief même déconcerte, aucune magie, cependant, ne peut la dissocier de l’Europe et des îles britanniques. De 6000 avant Jésus-Christ à nos jours, René Fréchet nous présente cette terre fascinante et ses habitants.
Les dames de marsanges
Fin juillet 1789. Plateau de Millevaches, en Limousin. Drôle de gens que ces Marsanges. Ils vivent en dehors du temps, sur le haut plateau du limousin hanté par les loups et battu par les rudes vents d’Auvergne. À l’aube de la Révolution, ils ne perçoivent du séisme que les frémissements. Ambroise de Marsanges règne sur la famille, mais, féru de lectures philosophiques, il laisse à l’abandon ses vastes domaines. Ses trois fils, Hyacinthe, Louis-Amour et François mènent leur vie en marge de la communauté. Le seul » homme « , si l’on peut dire, de la famille, c’est Diane, l’une des quatre sœurs Marsanges, qui vit une aventure tourmentée avec le député Jacques Brival, ex-procureur du roi. Mais, bientôt, la tourmente révolutionnaire va amener dans les solitudes austères de Marsanges des personnages inspirés par la passion ou l’intérêt. Vient le temps des orages, des drames, des grandes espérances…
Le rôle méconnu de « douze femmes en colère » dans l’avènement de la Russie soviétique. Certaines sont connues – telles Alexandra Kollontaï, la première femme diplomate au monde, ou encore Nadejda Kroupskaïa, la militante bolchévique et épouse de « Volodia » – ; d’autres le sont moins, comme Fanny Kaplan, qui a tiré sur Lénine, ou Sofia Perovskaïa, la terroriste qui a organisé l’assassinat du tsar Alexandre II ; d’autres encore sont des grandes oubliées de l’Histoire (citons l’étudiante Maria Bogdanova ou la « populiste » Alexandra Dementieva). Mais toutes ont un point commun : elles ont fait la Russie soviétique. Mues par des sentiments altruistes – instruire les masses paysannes, etc. –, ces égéries sont progressivement devenues des révolutionnaires professionnelles. Leur détermination a ébranlé le tsarisme et a permis à des idéologies utopiques (populisme, anarchisme et communisme) d’inspirer les jeunes générations et de rayonner dans le monde entier. Mais en voulant faire le bonheur du peuple russe, elles ont aussi contribué à l’avènement d’un Parti-État qui a réduit ce même peuple en esclavage, notamment en utilisant la cause des femmes pour asseoir sa domination sur la société. S’il faut louer l’action de ces combattantes il faut aussi se garder de les idéaliser et d’en faire des victimes du régime communiste dépassées par les événements. Leur part sombre (leur connivence avec le régime totalitaire, etc.) doit aussi être étudiée. S’appuyant sur un important corpus documentaire français, russe et anglais, enrichi de documents inédits, Andreï Kozovoï propose un ouvrage vivant et accessible qui analyse avec justesse et sans manichéisme le rôle exact de ces femmes puissantes car engagées.
Janvier 1871. Le château de Villersexel, en Franche-Comté, est détruit par les combats de la guerre franco-prussienne. Dans les flammes disparaît un curieux manuscrit du XVIe siècle, qui n’est plus connu de nos jours que par une transcription tardive. On y trouve le récit de la vie aventureuse de Ferry, jeune « Bourguignon » (l’Europe des XVIe et XVlle siècles réservait ce nom aux Comtois), étudiant en médecine à Dole puis, tour à tour, prisonnier des Français durant les guerres d’Italie, des pirates barbaresques d’Alger, des troupes de Charles Quint à Tunis, du Saint-Office de Palerme et des Indiens cannibales de la côte du Brésil, qui se proposent de le manger au cours d’une grande Fête dont il sera le clou. Promené de rivage en rivage sans jamais comprendre ce que la Providence attend de lui, Ferry fait partout l’expérience de la cruauté des hommes (guerre, souffrance des bêtes, exécutions publiques, persécution des sorcières, esclavage), dont il cherche à soulager les effets par sa science médicale et sa générosité.
Pour tout vous dire…
Manifestement, Jean-Pierre Pernaut, présentateur et rédacteur en chef du journal de 13 heures sur TF1 depuis vingt ans, préfère les roses de sa Picardie natale aux ronces de la célébrité. Et pourtant… Une soixantaine de couvertures de magazines en deux mois, des photos volées, les tribulations de son couple romancées de manière fantasque : pour un homme qui déteste faire parler de lui et se veut tout sauf un » people « , il a été bien mal servi, lors de ce qu’il appelle » l’été meurtrier 2005 » ! Aussi a-t-il décidé de raconter ce qu’il en est vraiment, et ce qu’il est, lui. Sa passion pour les régions et pour la vraie vie, celle des gens de tous les jours, parfois plus inventifs que les vedettes, d’où son goût pour le journalisme de proximité. Jean-Pierre Pernaut aime les métiers, et en particulier le sien. Cela nous vaut des pages passionnantes et des anecdotes savoureuses sur son parcours, les lourdeurs de l’ORTF la chasse aux sorcières du début des années 80, la privatisation de TF1, les talentueuses extravagances d’un Mourousi super-pro, les péripéties de » Combien ça coûte ? » et, surtout, les coulisses du journal de la mi-journée comme les quelque 8 millions de téléspectateurs de TF1 ne les ont jamais vues !
Une poignée de riz
Kamala Markandaya naît en 1924 dans une famille de l’aristocratie brahmane sud-indienne, les Purnaiya de Mysore1,2. Son père occupant un poste de cadre supérieur dans les chemins de fer indiens, elle est amenée dans son enfance et son adolescence à le suivre, avec sa famille, dans ses différentes mutations ainsi que lors de ses voyages en Inde et à l’étranger (Europe, États-Unis), pour notamment visiter l’un de ses deux frères, étudiant en Angleterre. Installée à Bangalore, sa mère, lettrée mais dévote, fréquente à partir de 1945 l’ashram du guru Sathya Sai Baba.
« Quand je revois mon enfance, le seul fait d’avoir survécu m’étonne. Ce fut, bien sûr, une enfance misérable: l’enfance heureuse vaut rarement qu’on s’y arrête. Pire que l’enfance misérable ordinaire est l’enfance misérable en Irlande. Et pire encore est l’enfance misérable en Irlande catholique. » C’est ce que décrit Frank McCourt dans ce récit autobiographique. Le père, Malachy, est un charmeur irresponsable. Quand, par chance, il trouve du travail, il va boire son salaire dans les pubs et rentre la nuit en braillant des chants patriotiques. Angela, la mère, ravale sa fierté pour mendier. Frankie, l’aîné de la fratrie, surveille les petits, fait les quatre cents coups avec ses copains. Et, surtout, observe le monde des adultes. La magie de Frank McCourt est d’avoir retrouvé son regard d’enfant, pour faire revivre le plus misérable des passés sans aucune amertume.
Terminus floride
Russell Banks, né le 28 mars 1940 à Newton et mort le 7 janvier 2023 à Saratoga Springs, est un écrivain progressiste américain. Son œuvre est traduite en vingt langues.
La tribu
La « Tribu », c’est la famille d’Olivier Rohan, jeune médecin de la région parisienne. Ce sont ses condisciples de l’internat. La Tribu règne sur le territoire de l’hôpital, avec ses usages et ses codes, et comme toute famille, elle est envahissante ; il est difficile de couper le cordon ombilical. Pourtant, Rohan a essayé, il a ouvert un cabinet de médecine générale où, malheureusement, les clients ne se bousculent pas. Alors pour boucler ses fins de mois, il assure des gardes à l’hôpital, retrouvant ainsi l’ambiance fiévreuse des nuits aux urgences, prolongeant l’époque mythique de sa jeunesse aux côtés des « anciens », ceux qui, comme lui, n’ont pas voulu dire adieu à leur vie étudiante bercée d’illusions romantiques pour sauter à pieds joints dans le réalisme routinier de la médecine libérale. Un jour, la vie d’Olivier Rohan bascule lorsqu’un confrère généraliste, le docteur Bettoun, lui propose de le remplacer pour une garde de nuit. C’est ainsi qu’Olivier est appelé dans un manoir des environs, au chevet d’un garçon de quatorze ans qui a été victime d’un malaise sans gravité apparente. Le jeune médecin recommande l’hospitalisation pour observation, or contre toute attente, son conseil ne sera pas suivi. Mais quelques heures plus tard, l’adolescent est admis aux urgences de l’hôpital pour arrêt cardiaque. Il décédera d’un infarctus dans des circonstances inexplicables pour l’équipe médicale. Cette mort troublante ne cesse de hanter Olivier qui se persuade qu’il aurait pu sauver le garçon. Aidé de son externe Etienne Desarthe, il va chercher à en savoir plus et découvrira, derrière la mort de cet enfant, des adultes corrompus aux motivations inquiétantes. A travers cette quête médico-policière, c’est une quête humaine qui se joue pour Olivier Rohan, entraîné malgré lui dans une spirale mortifère, loin de l’idéalisme et de l’insouciance.
Robert des noms propres
Les tueurs ont des fragilités plus ou moins incompréhensibles. Et l’on n’imagine pas l’influence du hoquet d’un fœtus sur une fillette de dix-neuf ans enceinte, à fleur de peau ! A fortiori après huit heures d’insomnie. Ajoutez à cela une petite querelle sur le choix du prénom… et hop, voilà Lucette qui vide le chargeur d’un revolver sur la tempe de son mari endormi ! Rien de tel pour faire disparaître le hoquet ! Vite fait, bien fait… D’ailleurs, tout file sur les chapeaux de roue dans ce nouvel opus d’Amélie Nothomb. Robert des noms propres est l’histoire de cette enfant née en prison, dont la mère a flingué sèchement le père avant de baptiser sa fille Plectrude et de se suicider dans sa cellule. Il y a mieux comme géniteurs ! Surtout quand par la suite on est recueilli par un oncle et une tante qui vous élèvent comme une princesse, à tort et à travers, avec qui tous les coups sont permis, les plus excentriques, les plus capricieux. C’est là l’itinéraire d’une gamine hors norme, belle et farouche, rebelle et prodigieusement intelligente, cancre et douée à la fois, qui se voit danseuse et petit rat à l’Opéra, se nourrit des pages du dictionnaire Le Robert, sombre dans l’anorexie avant de connaître les révélations de sa naissance, de vivre avec « l’homme de sa vie » et de rencontrer… l’auteur ! Conduisant son récit avec légèreté et une distance ironique, Amélie Nothomb démontre bien encore (à raison d’un roman par an !) qu’elle possède le feu de l’écriture. Le feu de Dieu et des démons à en croire la touche finale de ce Robert des noms propres, au titre aussi subtil que Cosmétique de l’ennemi ou Hygiène de l’assassin… –Céline Darner
American darling
A cinquante-neuf ans, Hannah Musgrave fait retour sur son itinéraire de jeune Américaine issue de la bourgeoisie aisée de gauche que les péripéties de son engagement révolutionnaire avaient conduite, au début des années 1970, à se « planquer » en Afrique. Ayant tenté sa chance au Liberia, la jeune femme a travaillé dans un laboratoire où les chimpanzés servaient de cobayes à des expériences sur le virus de l’hépatite, pour le compte de sociétés pharmaceutiques américaines. Très vite, elle a rencontré puis épousé le Dr Woodrow Sundiata, bureaucrate local appartenant à une tribu puissante et promis à une brillante carrière politique. Quelques années plus tard, elle est brusquement rentrée en Amérique, laissant là leurs trois enfants, fuyant la guerre civile qui enflammait le pays. Au moment où commence ce livre, Hannah quitte sa ferme « écologique » des Adirondacks, car ce passé sans épilogue la pousse à retourner en Afrique. Évocation passionnante d’une turbulente période de l’histoire des États-Unis comme du destin d’un pays méconnu, le Liberia, le roman de Russell Banks tire sa force exceptionnelle de la complexité de son héroïne, et d’un bouleversant affrontement entre histoire et fiction. Petite enfant gâtée de l’Amérique rattrapée par la mauvaise conscience en même temps qu’universelle incarnation de toute quête d’identité en ses tours et détours, mensonges et aveux, erreurs et repentirs, Hannah Musgrave est sans doute l’une des créations romanesques les plus fascinantes du grand écrivain américain.
3 volumes – Bon état
Un appartement, vaste et cossu, en plein cœur de Paris : tentures de soie, meubles Louis XV, deux domestiques. Philippe Eygletière, avocat d’affaires, divorcé et remarié avec une femme ravissante, qui n’a que dix ans de plus que l’aîné de ses fils.
Trois grands enfants qui font leurs études.
Leur tante Madeleine, antiquaire en Normandie, qui étouffe d’amour pour eux et accourt dès qu’ils l’appellent à l’aide.
Tout cela semble respectable, solide, rassurant.
Mais le regard du romancier perce les murs comme des parois de verre. Sous les apparences banales, il découvre les fissures d’un ordre social égoïste qui ne survit que par l’hypocrisie et le compromis, le drame des jeunes auquel répond le désarroi des aînés, la violence des passions qui feront voler en éclats les tabous de la morale bourgeoise.
Dans ce deuxième volume de LA LUMIERE DES JUSTES, qui peut se lire comme un roman séparé, la belle et ardente Sophie, jeune aristocrate française aux idées républicaines, est devenue la barynia, l’épouse du barine, du seigneur russe Nicolas Ozareff qu’elle a suivi dans son pays. Sa vie à Kachtanovka, immense domaine où les paysans serfs sont parqués dans de misérables villages, constitue pour Sophie une extraordinaire expérience. Indignée par l’injustice de certaines coutumes russes, elle n’hésite pas à affronter son beau-père, hallucinante figure de vieillard despotique mais qui finit par céder au charme de la jeune Parisienne au point de jalouser son propre fils. Dévouée à tous, Sophie apprend à lire au petit moujik Nikita, qui l’adore en secret. Mais est-elle assez attentive aux sentiments que Nicolas, désœuvré, sent naître en lui pour la belle Daria Philippovna ?
Là où la forêt n’a pas de frontière, où des milliers d’espèces de plantes et d’animaux cohabitent pour former un écosystème unique au monde, où la lumière du petit matin révèle des paysages luxuriants et colorés et où la nuit abrite des sons mystiques et propices à l’interprétation ; loin de la civilisation, au milieu du tumulte de la vie sauvage et du silence de l’Homme, embarquez pour une croisière confidentielle au cœur de la forêt amazonienne. A bord du bateau-boutique « la Jangada » parée de sa décoration subtile aux notes brésiliennes, cette croisière d’exploration est une expérience unique, au plus proche de la nature et des communautés rencontrées au fil de l’eau. La navigation sur le Rio Negro sera particulièrement propice aux rencontres animalières avec une faune d’une richesse incomparable : des perroquets Ara aux couleurs flamboyantes, des singes malicieux, des caïmans au détour d’un tronc flottant ou encore des dauphins roses jouant dans les eaux ; des instants touchants et suspendus dans le temps. L’Amazone permettra de découvrir le quotidien de la partie habitée de cette jungle, avec des scènes de vie au fil de l’eau en passant devant des villages construits sur pilotis, des marchés flottants ou encore un archipel d’eau douce. Des rencontres avec les communautés seront organisées, dans le respect de chacun, pour des moments d’échanges intenses et chargés en émotions. Avec près de 40 000 espèces végétales et des centaines de milliers d’espèces animales, l’Amazonie est dotée d’une richesse inégalée en terme de faune et deflore et cette croisière au cœur de la forêt vous laissera un souvenir indélébile.
Une douleur parfaite
Le jour où Annina ouvre la porte et se trouve face à Cafiero, elle cherche encore une fois au fond de son cœur le sentiment familier qu’elle a toujours associé au jeune homme. Un mélange de chagrin, d’inquiétude et de douleur. Elle plonge les yeux dans les siens, si près de lui qu’elle sent son odeur, et comprend enfin que ce chagrin s’est transformé en amour. Mais Cafiero, c’est le fils du » Maître » d’école, révolutionnaire et idéaliste. Annina, la fille du cupide Ulysse Betorelli, marchand de cochons. Dans le petit village de Colle, au cœur des collines toscanes, la vie ne sera pas qu’un rêve pour les jeunes amoureux. Le roman entrelace le destin de ces deux familles emportées par le flux de l’Histoire : la Première Guerre mondiale commence ses ravages, la grande épidémie de grippe s’abat sur le pays et le fascisme est en train de naître. Cette ample fresque familiale est un hymne aux idéaux, à l’utopie et à tous ces instants de vie qui ne sont qu’une » douleur parfaite « .
La Reine étranglée commence au lendemain même de la mort de Philippe le Bel. Un prince de faible caractère, Louis X le Hutin, dont l’épouse, Marguerite de Bourgogne, est emprisonnée pour adultère, succède à un monarque exceptionnel. Tandis que la Chrétienté attend un pape et que le peuple meurt de faim, les rivalités, les intrigues, les complots vont déchirer la cour de France et conduire barons, prélats, banquiers, et le roi lui-même, au fond d’une impasse dont ils ne pourront sortir que par le crime.
La conjuration des importants
Paris, décembre 1642, le commissaire de police du quartier de Saint-Avoye a été assassiné dans une pièce entièrement close. Louis Fronsac, jeune notaire audacieux, mène l’enquête avec son ami de toujours, Gaston de Tilly, nommé commissaire à Saint-Germain-l’Auxerrois. Au même moment, autour de la duchesse de Rambouillet, de Marie de Rabutin-Chantal et du prince de Marcillac, s’agitent des Importants. Cherchent-ils simplement à influencer la régente Anne d’Autriche, et sont-ils responsables de la mort du roi ? Alors que Louis Fronsac recherche autant la vérité que l’aide du jeune duc d’Enghien qui tente d’arrêter les troupes espagnoles, le duc de Beaufort et sa maîtresse, Mme de Montbazon, trament leur criminelle conspiration. Et si la cabale des Importants n’était qu’une intrigue de façade pour tenter d’assassiner le Sicilien Mazarini ?
Les rivales
Taffy Sinclair est furieuse ! Randy Kirwan, le garçon le plus sympa de tout le collège vient d’inviter Jane Morgan à la pizzeria.
Et pour comble de malchance, lorsque la prof programme sur l’ordinateur un jeu qui associe garçons et filles par affinités, la » machine d’amour » multiplie les rivales de Taffy. Neuf filles ont en effet le profil qui convient à Randy. Une véritable catastrophe !
Dans cette pagaille, le pauvre garçon ne sait plus où donner de la tête, et la bataille entre Jane et Taffy sera rude…
L’héroïne des jeunes filles de 12-13 ans dans une nouvelle aventure conduite avec le rythme, la justesse, et la drôlerie des romans de Betsy Haynes.
Les révoltés de la « Bounty »
En décembre 1787, la Bounty quitte l’Angleterre sous le commandement du capitaine William Bligh, un homme cruel et colérique. Le navire fait voile vers Tahiti lorsque éclate une mutinerie menée par son second, Fletcher Christian… Respirez l’air du large et embarquez sous les ordres du capitaine Verne pour une aventure devenue légendaire !