L’autre côté du pont
Dans le décor grandiose du Grand Nord canadien, un roman d’une rare finesse, dont la construction subtile mêle intimement deux époques. Une œuvre sobre et sensible sur l’ambiguïté des rapports fraternels, la rivalité, l’obsession amoureuse et la confusion des sentiments. A Struan, Ontario, dans les années trente. La famille Dunn mène la vie rude des fermiers du Nord. Les deux fils, Arthur et Jake, sont aussi différents que possible. Le premier est effacé, taciturne : tout le portrait de son père. Le plus jeune, Jake, est brillant, rusé et choyé par sa mère. Tyrannique et insolent, il ne cesse de provoquer Arthur, qui cède, immanquablement. Jusqu’au jour où la situation dérape… Années cinquante. La guerre est finie. Arthur a repris la ferme familiale et a épousé la fille du pasteur, Laura. Il s’est pris d’affection pour Ian, le fils du médecin. Ce dernier travaille à la ferme pour être près de Laura, dont il est amoureux. Jake, lui, a quitté la région quinze ans plus tôt. Un jour, Ian découvre Laura dans les bras d’un autre homme : Jake. Le retour du frère honni et redouté va faire éclater le drame qui couvait depuis longtemps déjà…
Les noyées de la Tamise
Au milieu de la nuit, Juliet reçoit un sms qui l’invite à se rendre au petit matin au pont de Hammersmith. Sur place, un cadavre de femme inconnue, vêtue d’habits dont Juliet avait fait don quelques temps auparavant. À quel jeu joue le tueur ? Bientôt un nouveau message, un nouveau pont et… un nouveau cadavre. Épaulée par un séduisant détective, la jeune femme n’a d’autre choix que d’enquêter pour découvrir qui se cache derrière ces énigmes.
Une attachante héroïne entraînée dans une spirale meurtrière, au cœur d’une enquête pleine de surprises !
A.J. Waines est écrivain et psychothérapeute. Elle a travaillé dans les prisons de haute sécurité, se concentrant en particulier sur les auteurs de crimes passionnels. Ressac mortel est son premier roman.
Fitness paradise !
On vit aujourd’hui de plus en plus vite, de plus en plus fort, de plus en plus intensément, dans le stress et l’épuisement. Alors ont éclos comme des champignons ces temples de la » forme » et du fitness que sont les salles de sport, hantées par des individus d’un nouveau genre, mi-chair mi-élasthanne : en solo ou en cours collectif, avec ou sans coach, ils multiplient les activités de pointe pour retarder les outrages du temps… Qui sont ces anonymes soudain rassemblés dans un cours de body attack ou de body pump ? Quelle psychologie se développe dans ce lieu clos réservé à l’effort d’abord, à la détente ensuite ? Que se passe-t-il, en somme, quand le corps se retrouve face à lui-même ? Par l’exemple, et en une galerie de portraits croustillants et musclés, l’auteur se propose de dresser un état des lieux de ces temples de la sueur.
Kinra Girls – 18 – Les portes magiques
A partir de 9 ans – Les Kinra Girls sont inquiètes. L’horrible signore Bardi est toujours au château. Que cherche-t-il vraiment ? Et voilà qu’Alexa n’en fait qu’à sa tête ! Mais, cette fois, ses bêtises pourraient lui coûter cher…
Le prince de Central Park
Au cœur de New York – acier, béton, asphalte -, Central Park : un havre de paix, un immense espace vert, le domaine des oiseaux, des écureuils, de l’eau vive. C’est là que, fuyant la misère et la violence, le petit Jay-Jay vient chercher refuge, se cacher dans les branches d’un grand chêne, puissant et fraternel. Nouveau Robinson, Jay-Jay va bâtir là-haut une cabane, invisible aux curieux et à la police. Il rentrera chaque soir après avoir exploré tout le jour le vaste parc à la recherche de nourriture. À la découverte aussi d’un monde inconnu et merveilleux : les cascades du Loch, les jeux du Terrain de l’Aventure. Mais New York est tout proche, menaçant. Et il y a Elmo, un jeune drogué, qui hait Jay-Jay…
11 ans et + – Affolés, Violette, Klaus et Prunille sautent dans une camionnette , qui se trouve être celle des VDC, les Volontaires pour Dérider les Convalescents. Les passagers se rendent à la clinique Heimlich afin d’y apporter leur soutien aux malades. Parvenus à la clinique, les orphelins cherchent un moyen de se cacher. Ils acceptent donc de travailler en sous-sol, dans la salle des archives, où personne ne les verra. Sur une page d’un des articles à classer, les orphelins trouvent une photographie de leurs parents, lorsqu’ils étaient jeunes. Sous la photo, une phrase laisse entendre que l’un d’eux est encore en vie…
11 ans et + – Cher lecteur, Je mettrais ma main au feu que tu as pris ce livre par mégarde ; aussi, je t’en conjure, remets-le où tu l’as pris. Ce lugubre récit relatant le bref séjour des orphelins Baudelaire dans la sinistre ville de N.D.C., est truffé de détails détestables. Je me suis fait un devoir de coucher sur le papier la vie tourmentée des Orphelins Baudelaire, mais je comprendrais parfaitement, cher lecteur, que tu te fasses un devoir de lire quelque chose de plus léger.
Avec mes sentiments respectueux,
Lemony Snicket
11 ans et + – Trois enfants, Violette, Klaus et Prunille, apprennent la mort de leurs parents dans un incendie par leur banquier et gestionnaire des dernières volontés des deux disparus, Mr Poe. Selon ces derniers, ils sont amenés à vivre chez leurs plus proches parents dont le premier à les accueillir est le comte Olaf, un acteur raté. Le trio se rendra bien vite compte des véritable envies de leur tuteur qui espère pouvoir voler et profiter de leur immense fortune et cela par tous les moyens, même si cela signifie, entraver la lois. Dans un monde où personne ne croit les enfants, comment parviendront-ils à déjouer les plans du diabolique Olaf sans l’aide des autorités ? C’est avec de nombreux mystères laissés par leurs parents qu’ils devront tout faire pour sauver l’honneur de leur famille.
Tome 1 – Tout commence mal …
Tome 2 – Le laboratoire aux serpents
Tome 3 – Ouragan sur le lac
Tome 4 – Cauchemar à la scierie
Tome 5 – Piège au collège
A partir de 9 ans – A Fairy Oak, la paix est compromise. L’Ennemi est revenu, assoiffé de revanche. Son pouvoir devient plus fort de jour en jour : le Seigneur de l’Obscurité veut plonger le monde dans les Ténèbres. L’antique alliance entre Lumière et Obscurité vacille. Cependant, un lien semble indissoluble : celui qui unit Vanilla et Pervinca, les sorcières jumelles, égales et opposées. Et c’est sur ce lien que l’Ennemi va faire tomber sa hache.
Pervinca pourra-t-elle résister au sort de l’Obscurité ? Le salut des Magiques et des Non-Magiques de la Vallée en dépend….
Quand la Chine s’éveillera… le monde tremblera est un essai d’Alain Peyrefitte paru en 1973 chez Fayard. Il s’est vendu à plus de 885 000 exemplaires en comptant uniquement l’édition française. Il a été republié en deux tomes en livre de poche, sous-titrés respectivement Regards sur la voie chinoise et La Médaille et son revers.
Sa thèse principale est que compte tenu de la taille et la croissance de la population chinoise, elle finira inexorablement par s’imposer au reste du monde dès qu’elle maîtrisera une technologie suffisante. Il explique aussi que « La Chine d’aujourd’hui ne prend son sens que si on la met en perspective avec la Chine d’hier ». Alain Peyrefitte considère que le paysan chinois bénéficie d’une indéniable amélioration de son niveau de vie.
L’arbre monde
Après des années passées seule dans la forêt à étudier les arbres, la botaniste Pat Westerford en revient avec une découverte sur ce qui est peut-être le premier et le dernier mystère du monde : la communication entre les arbres. Autour de Pat s’entrelacent les destins de neuf personnes qui peu à peu vont converger vers la Californie, où un séquoia est menacé de destruction. Au fil d’un récit aux dimensions symphoniques, Richard Powers explore ici le drame écologique et notre égarement dans le monde virtuel. Son écriture généreuse nous rappelle que, hors la nature, notre culture n’est que » ruine de l’âme « .
» Si Powers était un auteur américain du 19e siècle, qui serait-il ? Il serait probablement Herman Melville, et il écrirait Moby Dick. » Margaret Atwood
Ce n’est déjà pas facile d’être à la fois lycéenne à New York et princesse héritière de la principauté de Genovia. Voilà qu’en plus, Mia est amoureuse du frère de sa meilleure amie, Michael, qui ne semble pas du tout s’intéresser à elle… Que faire ? Se désespérer, faire semblant de s’intéresser à Kenny pour rendre Michael jaloux ? Renoncer ? Non, une Princesse ne renonce jamais !
OMG ! – 02 – Ecris-moi encore STP
A partir de 12 ans – Iris sait enfin à qui appartenait l’iPod qu’elle a reçu en cadeau à son anniversaire. Le mystérieux Sandman n’est autre que Jacob, qui habite dans la même rue qu’elle ! Pour ne rien arranger, il semblerait bien que sa mère en pince pour le père de Jacob et souhaite l’inviter à la maison ! Et alors que Marie-jade, une ancienne amie manipulatrice, s’immisce dans les affaires de la jeune fille, Iris commence à recevoir des e-mails étranges qui se terminent tous par la même phrase : » Ecris-moi encore STP « …
OMG ! – 01 – Ecris-moi si tu peux
A partir de 12 ans – Quand Iris reçoit enfin son premier iPod pour son anniversaire, elle ne se doute absolument pas de tous les secrets que renferme l’appareil. Surexcitée par son cadeau, elle s’empresse de l’explorer et, en quelques clics, elle s’aperçoit qu’il n’est pas neuf ! Le lien direct vers une boîte mail lui en apprendra beaucoup sur la vie du propriétaire précédent… Ce dernier semble avoir disparu et ses amis s’inquiètent. Iris arrivera-t-elle à retrouver le mystérieux Sandman ?
On ne badine pas avec l’amour
Deux jeunes gens intelligents, cultivés, sensibles se retrouvent après dix ans de séparation dans le giron familial où ils ont vécu ensemble leurs années d’enfance.
Tout est préparé pour fêter ces retrouvailles… Pourtant, une lutte cruelle et impitoyable va s’engager. Chacun va chercher à éprouver la vérité de l’autre, au lieu de s’abandonner aux élans de son cœur et à l’intuition de ses sens. À l’épreuve de cette vérité, les masques tombent : les notables sombrent dans le ridicule, tandis que les jeunes héros vont faire, dans le malheur, l’expérience de l’ouverture inconditionnée à l’amour. Décidément, l’amour n’est pas un sujet de comédie…
Bibliolycée propose :
• le texte intégral annoté,
• un questionnaire bilan de première lecture,
• des questionnaires d’analyse de l’œuvre,
• cinq corpus accompagnés de questions d’observation et de travaux d’écriture,
• une présentation de Musset et de son époque,
• un aperçu du genre de l’œuvre et de sa place dans l’histoire littéraire.
L’été où ma vie a changé
À New-York, Anne aurait dû passer un été génial avec tous ses amis. Mais c’est le moment que son père a choisi pour déménager sur la côte Ouest, direction la Californie. Malgré la villa immense et la plage privée, la jeune fille ne se sent pas dans son élément. Et, pour ne rien arranger, elle entre rapidement en rivalité avec Ellie, qui lui reproche d’avoir les faveurs de Chris, l’irrésistible surfeur. Le duel aura lieu dans l’eau… et risque de faire des vagues !
J’ai encore TREIZE ans.
Mon anniversaire est dans SEPT semaines.
Le collège commence dans moins d’UN mois !
Et en plus, j’ai DEUX horribles boutons qui sont apparus sur mon menton, ce matin.
PROFITEROLES ! Il va me falloir une glace à la framboise bleue pour oublier tout ça…
Tous nos jours sont des adieux
Dans les contrées sauvages de l’Australie du début du XXe siècle, entre bush et désert, la réédition d’une saga inoubliable par une romancière célèbre dans le monde entier. Le parcours bouleversant de deux générations de femmes, prêtes à tout pour accomplir leur vocation. Issue d’une famille aisée d’Adélaïde, Alix n’est pas une jeune fille comme les autres, en ces années 1900. Elle n’a qu’une idée en tête : devenir infirmière. Mais, dans une Australie encore en pleine construction, où l’aventure et le drame sont le lot quotidien, la jeune femme va devoir affronter les pires épreuves au nom de sa passion, allant jusqu’à partager les missions les plus périlleuses des pionniers. C’est alors qu’un homme bouleverse sa vie et lui donne une fille : Caro. Vingt ans plus tard, Caro a repris le flambeau de sa mère. Elle est infirmière mais aussi férue d’aviation. Au coeur des années 30, elle va parcourir le continent aux commandes de son appareil pour tenter, elle aussi, de vivre libre… Deux femmes, deux destins, à l’image de l’épopée d’une nation tout entière…
La reine Margot
1572. La France des guerres de religion est devenue le champ clos des grands seigneurs et des prétendants au trône. A Paris, le jeune roi protestant de Navarre, le futur Henri IV, vient d’épouser Marguerite de Valois, dite Margot ; mariage politique qui n’empêche pas les Guise et le roi Charles IX de fomenter les horreurs de la Saint-Barthélemy. Sur les pas du jeune comte de La Mole, dont s’éprend éperdument la belle Margot, et de son compagnon, le tonitruant Annibal de Coconnas, nous entrons dans ce labyrinthe d’intrigues, d’alliances, de trahisons. Les poignards luisent sous les pourpoints. René le Florentin fournit les poisons à l’implacable Catherine de Médicis. Le vieux Louvre avec ses fêtes brillantes, ses passages secrets, son peuple de soldats et de jolies femmes, est le théâtre où se déploient en mille péripéties les jeux de l’amour, de la politique, de la haine. Le père des Trois Mousquetaires nous en donne une passionnante chronique, où sa pétulante bonne humeur survit aux plus sanglants épisodes.
Le gentilhomme Européen
Choses vues, souvenirs, on retrouve dans ce nouveau livre les gens de cette «tribu» dont José Luis de Vilallonga s’est fait le peintre, ces représentants majestueux et pathétiques d’un monde aristocratique en pleine agonie. Tout, dans Le Gentilhomme européen, passe à travers le regard d’un enfant : les personnages et les événements en prennent une dimension d’autant plus fascinante. C’est le dictateur Primo de Rivera marchant à quatre pattes et faisant sauter le narrateur sur son dos ; c’est le très élégant abbé de Rocaberti épris d’une cantatrice et fusillé par les anarchistes ; c’est la fureur érotique et révolutionnaire des bas-fonds de Madrid. Avec Le Gentilhomme européen, José Luis de Vilallonga ajoute une touche essentielle à la fresque que, tout au long de son œuvre, il a brossée de l’Espagne.
Soupes pour tous les goûts
Des soupes minute, des gazpachos, des soupes bien chaudes pour le creux de l’hiver, des soupes légères, et quelques soupes du monde – de l’Écosse au Viet Nam. 200 recettes de soupes, celles qu’on attend car on les adore (minestrone, velouté de chou-fleur, harira) et celles qu’on découvre pour se régaler (potiron orange anis, jeunes carottes et huile de menthe, soupe pho).
Plats uniques, plats pratiques
101 plats complets à réaliser en peu de temps et avec un minimum d’ustensiles. De multiples idées de soupes (velouté de brocolis au chèvre…), de plats de viande (poulet gratiné à la tomate…) ou de poisson (cabillaud aux légumes d’été…) et de plats végétariens (curry aux petits pois…), ainsi qu’une sélection de desserts pour clore le repas.
Accordez-moi cette danse
À vingt ans, Viola Otway évolue dans les plus hautes sphères de l’aristocratie anglaise. D’une beauté exceptionnelle, admirable danseuse, elle fait la fierté de sa tante Pussy qui l’a élevée. Mais elle est bien mal préparée à affronter la société des années soixante-dix. Pourtant, lorsque sa tante l’incite à voler de ses propres ailes, Viola se lance dans l’aventure avec enthousiasme. Grâce à son charme naturel et à sa détermination sans faille, elle déniche une chambre dans une pension de famille et devient secrétaire dans une association de défense du patrimoine. Appréciée par ses voisins hauts en couleur, courtisée par son patron, un coureur de jupons, Viola gagne tous les coeurs, à l’exception de celui de Giles, son collègue, qui la prend pour une ravissante idiote. Un voyage de travail en sa compagnie dans la demeure d’une extravagante famille d’aristocrates lui offre enfin l’occasion de le détromper. Mais qui sait ce que le destin réserve à Viola.
Sonate au clair de lune
Un siècle se termine. Un homme meurt. Tandis que l’opium soulage les douleurs du malade, les gestes quotidiens, semblables à l’odeur de la drogue. masquent l’angoisse de cette double fin. Dans cette demeure du Midi où trois générations d’une même famille se retrouvent autour du lit de Laurent Kreutzer, autrefois célèbre pianiste, des énergies contraires s’affrontent. Comme les mouvements d’une musique lointaine, une dangereuse spirale s’enroule autour de ces êtres unis par les liens du sang et rapproche les deux adolescents, Nina et Geoffroy. Quelle force les pousse alors vers le lac ? Quelles secrètes vibrations y perçoivent-ils ? Un roman où la réalité la plus précise ouvre des brèches sur des régions inexplorées; où les nostalgies, rancunes et souffrances font entendre une célèbre sonate, dont les mouvements préparent à toute chose qui s’achève.
Le vent du soir
Le Vent du soir est le premier tome d’une trilogie dont le deuxième volume est : Tous les hommes en sont fous et le troisième : Le Bonheur à San Miniato. Ce que raconte Le Vent du soir, c’est une histoire dans l’Histoire. L’action commence vers le milieu du siècle passé ; la scène, le monde : du Brésil à Venise, de la Russie aux Indes, en Afrique du Sud, en Écosse, à Vienne… Les personnages, dont un grand seigneur russe, une négresse de Bahia, un jeune juif polonais, un dictateur d’Amérique du Sud, une Française égarée à Saint-Pétersbourg, Verdi… vivent des passions dévorantes, des aventures en cascades, des coups de tête, des coups de cœur, des coups du sort et même des coups de théâtre.
Un nid de mensonges
Guy Brouard, richissime notable de l’île de Guernesey, est retrouvé mort sur la plage, une pierre polie enfoncée dans la gorge ! Dernière personne aperçue aux côtés de la victime, China River, jeune Américaine de passage, présente, pour la police locale, toutes les caractéristiques de la coupable idéale. Ce qui n’est pas de l’avis de son amie d’enfance, la sémillante Deborah qui, accompagnée de son époux, l’expert judiciaire Simon Saint James, va tout mettre en œuvre pour l’innocenter. Au risque de se brûler les ailes. Car le défunt sexagénaire n’avait absolument rien d’un bon Samaritain : séducteur compulsif et drôle d’entrepreneur, il venait juste de modifier son testament, lésant son propre clan, au profit d’un petit garçon et d’une séduisante adolescente…
Le grand homme
Qui est le grand homme ? Est-ce Lucien Gavard, qui grâce à sa passion de la mécanique devient un magnat de l’industrie automobile ? Ou Ralph Putnam, étrange et célèbre chanteur de jazz, en tournée à Paris ? L’épouse de Lucien Gavard, Claude, dont la vie est une lente, une monotone promenade sur une route bordée de miroirs, celle des mondanités, hésite. C’est Paris, 1929. Les bourgeois font la fête et les ouvriers font la grève. Les autos vont de plus en plus vite. La crise est pour demain. Ce roman de Philippe Soupault, aux allusions à peine déguisées sur la belle industrie familiale, est porté par un grand air de liberté. II « part comme une flèche » selon Benjamin Crémieux qui poursuit : « Après le premier chapitre, on se sent soulevé d’espoir et de curiosité. Pas une lourdeur, pas une bavure, pas une description et tout est dit, évoqué, suggéré. » De cette peinture juste, et très fine, de l’atmosphère de Paris à la veille de la crise s’élève pourtant un cri d’angoisse, un cri de détresse. L’écriture désinvolte, au fil de la plume, révèle aussi le désarroi, l’inquiétude de Soupault face à la bourgeoisie, ses préjugés, ses vices et ses volontés criminelles, et fait de ce roman à la poésie désespérée un témoignage tendrement féroce sur une époque. A vingt ans , il créait son entreprise , aujourd’hui il dirige une immense usine qui est toute sa vie . Tel est Lucien Gavard , pionnier de l’automobile et patron de fer. Né dans un ghetto des États-Unis , il a connu la misère , tous les métiers , la gloire enfin : c’est Putnam , le célèbre » ténor nègre « . Entre eux , une femme hésite : qui est le grand homme ? Qui aime-t-telle ? Au seuil de ces années 30 , Paris découvre le jazz, la vitesse , la pub , la crise. Un roman chargé déjà de toutes les inquiétudes et de tous les espoirs de nore aujourd’hui.
La petite fille de Manchester
Moi, j’imaginais la vie avec le papier peint de Mamie, tous ces cubes orange et jaune, tantôt semblant sortir du mur, tantôt s’enfonçant. Un jour, je lui avais demandé : – Dis, Mamie, ces cubes sur le mur, ils rentrent ou ils sortent ? – Tout dépend de la perspective, avait-elle répondu. C’est quoi ça, la perspective ? Sa main avait pressé la mienne : – C’est la façon dont on décide de voir les choses. Le père d’Angela s’est noyé quand elle avait cinq ans. Sa sœur en avait trois, sa mère vingt-cinq. Elles vivaient dans la Manchester industrielle, où l’argent manquait. Mais les voisins et les amis étaient chaleureux dans ces années soixante-dix. Un nouveau père a fait son apparition, et un nouveau parfum a envahi la maison, un parfum de ragoût, d’oignon et de peur. Pendant que les coups et la vaisselle pleuvent au milieu des hurlements, Andrea s’enferme dans sa chambre et noie sa douleur dans les livres. L’écriture, l’instruction et le rêve d’un futur deviennent ses meilleurs alliés. Violence, sexe, claustrophobie, solitude. Pourtant, la narratrice en tire une évocation lumineuse, excellant à transcrire les gaucheries de l’adolescence, les cocasseries du dialecte local, la rudesse du langage des adultes. Ce récit autobiographique, marqué par la grâce d’une petite fille qui choisit de regarder le monde à sa façon, a la puissance des chroniques sociales anglo-saxonnes, de David Copperfield aux films de Ken Loach. Ces mémoires de violence, de maltraitance, de racisme et de pauvreté sont fascinantes et poétiques.
Céline
Détective privée atypique et dure à cuire, Céline Watkins est spécialisée dans la recherche de personnes disparues. Lorsque Gabriela, doutant de la version officielle sur l’évaporation de son père porté disparu dans le parc national de Yellowstone vingt ans plus tôt, vient trouver l’élégante sexagénaire, celle-ci se raconte qu’elle accepte l’affaire comme un dernier tour de piste. Mais rien n’est anodin. Car explorer le passé de la jeune femme, ce n’est pas seulement révéler un pan de l’histoire politique américaine, c’est aussi réveiller ses propres fantômes. Très attendu après « La Constellation du chien » et «Peindre, pêcher et laisser mourir», Peter Heller met ici l’ébouriffant cocktail d’art du suspense et de puissance d’évocation de la nature qui fait désormais sa marque de fabrique au service d’un magistral roman familial inspiré par sa propre (inénarrable) mère.
Tristes plaisirs
On les appelle filles de joie. Changeantes inconnues qui mêlent « l’écume du plaisir aux larmes des tourments. Les unes comme du bétail marchent, lentes et graves, entre un trottoir et un hôtel sordide. D’autres, de galère en galère, des lumières des Champs aux lueurs de la rue Saint-Denis, des maisons clandestines au Bois, se retrouvent au restau du sexe, l’hospice du tapin. Femmes fragiles devenues femmes faciles, toutes ont connu le même trac, les mêmes angoisses. Peu s’en sortent, quand elles ne meurent pas en croix ou à genoux. Dans cette voie sans issue, Maud marin essaie d’ouvrir une porte d secours. Témoin de leurs frissons amers, elle parles d’Elles…
Youri
1917, la révolution couve à Moscou et à Petrograd. Indifférents à cette agitation, Youri et Sonia grandissent ensemble dans le vaste domaine des Samoïlov. Il est le fils de la famille, elle est la fille d’une domestique. Brusquement le drame éclate : la vague bolchevique qui déferle contraint les deux enfants et leurs mères à la fuite. C’est alors l’interminable exode en wagons à bestiaux ; c’est l’inconfort et la faim, la peur et la clandestinité. Tandis que l’ancienne Russie s’effondre, Youri et Sonia ont l’impression d’être en vacances. Tout est neuf, inattendu, tout est permis. Insensibles au mouvement du monde, sourds aux propos des adultes, leur affaire, ce n’est pas la guerre civile, l’argent, les soubresauts politiques, le ravitaillement. Le pays entier vit un cataclysme sanglant, eux vivent un amour puéril et farouche.
Le prince des imposteurs
Cette folle histoire est vraie : sous Napoléon III, un collectionneur fou, le professeur Chasles, et un artiste de génie, Denis Vrain-Lucas, un clerc de notaire pris à son propre jeu, confrontent leurs passions. Mais leur incroyable aventure se déroule au grand dam de deux femmes délaissées qui sauront fourbir leur vengeance, déclenchant ainsi un scandale à secouer tout l’Empire. L’auteur : Historien, couronné à deux reprises par l’Académie française, scénariste pour la télévision mais aussi producteur animateur d’émissions radiophoniques et télévisées, Michel de Decker est l’auteur de nombreux ouvrages, dont les biographies de La Princesse de Lamballe, du Chevalier d’Éon et de Claude Monet.
Et l’eau devint sang
Ismay et Heather vivent dans la maison où leur beau-père est mort neuf ans plus tôt, mystérieusement noyé dans la baignoire. Si les deux sœurs très unies n’évoquent jamais le drame qui les hante, Ismay a toujours soupçonné Heather d’être la meurtrière. Elle n’avait que treize ans alors, mieux vaut tout oublier…
Feu de glace
Alice Loudon mène une existence pleinement satisfaisante. Pourtant, Il a suffi d’un échange de regards avec un inconnu croisé dans la rue pour qu’elle renonce à tout. Lorsqu’Alice Loudon se lance tête baissée dans sa relation avec Adam Thallis, elle ne connaît rien de lui, pas même son nom. Sous l’emprise de la passion, elle quitte son compagnon pour aller vivre avec Adam et l’épouse dans les deux mois qui suivent leur première rencontre. Mais à mesure qu’Alice découvre la personnalité complexe et tourmentée de son mari, ce qui n’était que simple curiosité va virer à l’obsession, menaçant peu à peu son couple et son équilibre mental. En fouillant dans le passé d’Adam, c’est sa propre vie qu’elle met bientôt en danger.
Émilie de Beauharnais, née en 1781, est la nièce – presque la fille adoptive – de l’impératrice Joséphine. Grande et jolie, elle a dix-sept ans quand Bonaparte, sans lui demander son avis, la donne en mariage à son fidèle aide de camp, Antoine de Lavalette, pour le remercier des services qu’il lui a rendus pendant la campagne d’Italie. Lorsqu’en 1815, il est condamné à mort, avec les autres opposants à Louis XVIII, Émilie imaginera et mènera à bien une spectaculaire évasion. Elle refuse de rejoindre son mari en exil. En détruisant des archives qu’elle voulait soustraire à la police, elle a découvert les aventures extraconjugales de son époux. Elle tombe amoureuse de celui qui la soignait : Guillaume Dupuytren, sans doute le chirurgien le plus célèbre de son époque. En marge de cette histoire d’amour au parfum de scandale qui a défrayé la chronique du temps, apparaît un étonnant mystère de trésor disparu. Lavalette a écrit, dans ses Mémoires, que l’Empereur, en 1812, avant la campagne de Russie, lui avait demandé de cacher dans son château de La Verrière, près de Rambouillet, une véritable fortune : un million six cent mille francs-or. Une partie de cette somme fut confiée à Eugène de Beauharnais avant les Cent Jours. Mais qu’advint-il du reste ? Y avait-il un lien entre la relation amoureuse du couple Émilie-Guillaume et la disparition du trésor ? Véritable casse-tête pour le policier Martin Varennes, jeune commissaire pugnace et intelligent chargé de l’enquête et passionnante énigme pour le romancier.
La Tulipe d’Or
Un champ de tulipes sous le vent, trois jeunes grâces, blondes et riantes, un peintre devant son chevalet, et pour toile de fond, Amsterdam, ses brumes dorées et ses canaux… A travers l’histoire de la belle Francesca Visser et de ses soeurs, c’est toute la Hollande du XVIIe siècle qui revit. Intrigues, mêlées diplomatiques, passions dévastatrices… L’amour mène la danse, et l’on y croise tour à tour un riche marchand cupide et pervers, un jeune et fougueux horticulteur, un gentilhomme malchanceux, un peintre malicieux, et les célèbres maîtres flamands, Rembrandt, Vermeer.
Place Colette
À l’âge de 9 ans, la narratrice de Place Colette est victime d’une erreur de diagnostic qui la cloue sur un lit d’hôpital, le corps prisonnier d’une coquille de plâtre. Au terme de trois années de calvaire, un professeur finit par découvrir la véritable maladie ; il l’opère et la sauve. La jeune fille a passé ce temps immobile à découvrir la littérature et les textes classiques. Elle voue une passion sans limite au théâtre. Revenue à la vie, elle tourne autour de la Comédie-Française et de la place Colette. Le jour de ses 13 ans, elle entre dans la loge d’un comédien dont elle est tombée amoureuse. Bien qu’il ait trente ans de plus qu’elle, elle lui propose de devenir son cadeau d’anniversaire. Ce roman, qui aurait pu s’intituler Détournement de majeur, est l’histoire d’une double initiation, à l’amour charnel et à la passion du théâtre. Écrit à la première personne, il est pourtant aux antipodes de ce que l’on qualifie d’autofiction : le mensonge enveloppé dans une rhétorique de vérité. C’est un « roman-vrai », où l’auteur se cherche et finit par faire tomber le masque.
Éthiopiques – N°60 – 1er semestre 1998
Culture grégaire et poétique de l’universel dans élégies de Senghor, Senghor et la mythologie grecque dans chants d’ombre, Cahier d’un retour au pays natal, Esprit scientifique, Culturalisme et sociologie de sciences, Voir Descartes en peinture – Éthiopiques est une revue culturelle sénégalaise de langue française, à vocation panafricaine, créée en 1975 par Léopold Sédar Senghor et éditée par la Fondation Senghor.
Mémoires d’un rebouteux breton
Rebouteux en Bretagne pendant plus d’un demi-siècle, il nous livre sa vie fascinante mais a souhaité taire son nom.
A plus de quatre-vingt ans, cet homme hors du commun se penche sur son existence. Né en 1927 dans une famille de rebouteux, il passe son enfance à observer son père soigner les gens. C’est lui qui lui transmettra le don, tandis que sa mère lui enseignera celui de guérir le zona et les brûlures.
Dans la Bretagne des années 1950-1960, la vie des paysans est dure, l’argent est rare. Poussé par son besoin d’aider son prochain et surtout ce monde rural auquel il appartient et qu’il aime tant, il décide de suivre les traces de son père : il veut soulager la douleur, réparer les corps et, avec eux, les âmes. A travers son incroyable témoignage, il nous livre des anecdotes émouvantes, époustouflantes et cocasses, et nous entraîne dans un monde mystérieux, porté par une sagesse ancestrale.
La fontainière du Roy
Le 17 août 1661, au château de Vaux-le-Vicomte, le surintendant Fouquet offre une fête éblouissante. Louis XIV est furieux. Il décide la perte de l’insolent mais cette soirée lui donne l’idée de bâtir Versailles. Clémence, la » fontainière du Roy « , est la fille du génie des eaux de cette future merveille.
Son père, François de Francine, y crée des fontaines, fait jaillir des cascades, grâce à des travaux titanesques. Il embellit ainsi les jardins dessinés par Le Nôtre.
Les amis de Francine, Le Brun, Molière, Racine ou Boileau, baptisent Clémence. Elle devient » Ondine « , depuis qu’on l’a surprise se baignant quasi nue dans le bassin de Saturne.
Le parc est son royaume. Elle y grandit en même temps que le fabuleux palais qui éblouira l’Europe. » Ondine » est aussi l’étoile du ballet royal où se mêlent la politique, la guerre, le talent et le génie des artistes.
Avec elle, on entre dans les coulisses de la cour, près de Louise de La Vallière, de la Montespan, de Mme de Maintenon. Séductrice, Clémence plaira à Louis XIV. Il sera son protecteur.
Dans ce nouveau rendez-vous avec l’Histoire, Jean Diwo, sur les airs du Grand Siècle, nous fait partager la naissance de l’un des monuments les plus visités au monde.
Le soleil de minuit
Mandchourie, 1926.
Un ingénieur français s’installe à l’arsenal de Moukden. Un homme rangé, ce Forestier. Bon père de famille. Brillant polytechnicien. Et pourtant… Une rencontre, un soir… Soudain tout bascule ! Au Soleil de minuit, bar étrange perdu parmi les ruelles poisseuses de la ville, il l’a reconnue… La princesse Armide ! Eblouissante princesse au parfum d’ivresse ! Jadis, dans le tumulte de la Révolution soviétique, il l’avait aimée à la folie.
Pour elle, il avait tout risqué : sa vie, sa fortune, son honneur… Mais elle exigeait de lui davantage : une soumission totale à son ivrogne de père, ancien général du Tsar. Puis un matin, le père et la fille avaient disparu sans laisser de traces. Voilà qu’il la retrouve… Est-il prêt à la suivre de nouveau ? Au Soleil de minuit, une autre histoire commence…
« Grand voyageur, reporter passionné, Pierre Benoit (1886-1962) a fait rêver des générations de lectrices, et de lecteurs, avec ses romans flamboyants où un érotisme sous-jacent le dispute à un exotisme assumé.
Les trésors de la vie
Rien, jamais, ne sera trop beau pour eux. Connie et son frère Eddy en ont fait le serment… À la mort de leur mère, ils quittent leur petite ville de l’Amérique profonde et leur soeur aînée Lara, pour partir à la conquête du monde. Connie se rend au Texas, où elle rencontre son futur mari. Eddy s’installe à New York, où ses brillants talents de financier lui ouvrent toutes les portes. Les deux jeunes gens entreprennent leur irrésistible ascension vers l’univers de luxe et de raffinement dont ils ont tant rêvé. Mais un jour, ils vont être rattrapés par leurs origines qu’ils ont presque oubliées et l’heure du choix va sonner : le faste de la grande vie ou la sérénité familiale ?
Princesse Cherokee
Vive, intelligente, déterminée, Temple Gordon a vécu une enfance de rêve dans la plantation de ses parents, en Géorgie. Mais en ces années 1830, les temps sont troubles : les tensions entre esclaves noirs et maîtres blancs s’exacerbent, la guerre de Sécession n’est pas loin, des bandes de miliciens terrorisent les Indiens. Or les Gordon sont métis, enfants d’Ecossais et de Cherokees. Bientôt, Temple et sa famille sont prises dans la tourmente… Déchirée entre ses racines indiennes et son éducation blanche, la jeune fille est prête à défier le monde entier pour demeurer aux côtés de l’homme qu’elle aime, Blade, un Cherokee qui a décidé de défendre la cause des Indiens.
Mado, retour de l’enfer
Son mari parti au front pour la Grande Guerre, Mado décide de reprendre sa boutique de cordonnier. Elle y parvient avec succès et affronte avec courage l’absence de Guilbert. Constatant le changement opéré sur son mari par le conflit, elle s’évertue à préparer au mieux son retour. Sa sœur de lait Marguerite, enceinte d’un inconnu, bouleverse la donne.
La dernière trace
10 janvier 2003. Pour la première fois, Elaine Dawson quitte son village du Somerset afin de répondre à l’invitation de Rosanna, une amie de la famille qui se marie à Gibraltar. Mais tous les vols au départ de Heathrow sont annulés à cause du brouillard. Alors que la jeune provinciale s’apprête à passer la nuit dans une salle d’embarquement, un aimable Londonien propose de l’héberger. Elaine accepte. On ne la reverra plus. Cinq ans plus tard, Rosanna doit écrire une série d’articles sur les disparitions inexpliquées pour un magazine. L’occasion pour elle de savoir enfin ce qui est arrivé à Elaine. La journaliste est loin de se douter qu’en s’engageant dans cette enquête elle va se mettre en danger de mort.
L’île des promesses
Ce secret avait hanté son enfance. Ce que Grace et Melanie redoutaient depuis longtemps est arrivé : deux jours avant Noël, leurs parents, neurasthéniques, égocentriques et vieillissants, ont mis fin à leurs jours. Mais pourquoi ont-ils légué à Grace Barnett, leur fille aînée, cette maison perdue sur une île au milieu d’un lac des Adirondacks, à la frontière canadienne ? Renonçant à ses projets de vacances avec sa fille et son mari, Grace décide d’aller découvrir son héritage. Elle trouve non seulement une maison, mais aussi un pan entier de son passé, et l’explication des angoisses qui la poursuivent depuis l’enfance. Toutefois, son histoire familiale dramatique n’est qu’une des révélations de ce voyage. Elle goûte dans ce lieu, éloigné de tout, un mode de vie à l’opposé de son existence citadine. Le monde qui était le sien n’a soudain plus aucun sens, et poursuivre sa vie commune avec le célèbre Dr Barnett lui semble devenu impossible. C’est alors que celui-ci tombe gravement malade. Un roman intelligent, sensible et profond. Si vous cherchez un livre fort et plein d’émotions, lisez L’Ile des promesses !
Médée
Texte intégral
« Gens de Corinthe, qu’avez-vous à crier et à danser ? » s’exclame Médée depuis sa roulotte. Au terme d’une vie d’errances, la princesse du lointain royaume de Colchide est devenue une bohémienne. Tout cela pour avoir suivi Jason, pour lequel elle a trahi son père et tué son frère. Mais les chants de joie qui lui parviennent, portés par le vent, célèbrent le mariage de Créuse, la fille du roi de Corinthe… et de Jason. Quand Médée l’apprend, elle « accouche » d’une telle haine que la pièce ne peut s’achever que dans une flamboyante apocalypse. Revisitant le mythe antique de la magicienne infanticide, Anouilh dépeint une Médée passionnée, qui défend une vision radicale du monde et de l’amour. Mais l’auteur lui confère aussi une vulnérabilité étonnante, dans une pièce épurée qui montre avec une justesse bouleversante le drame intime du désamour.
– Parcours de lecture dans la place
– Groupements de textes : Médée, une figure entre continuité et renouvellement ; les héroines antiques d’Anouilh ; mettre en scène Jean Anouilh
– Interviews exclusives de Marc Paquien, metteur en scène d’Antigone d’Anoulh, et l’Ariane Komorn, interprète du rôle de Médée
– Cahier photos : Médée en décors et en costumes ; Médée sorcière ; Médée, personnage d’opéra