Garion monta sur le trône de basalte et plaça l’Orbe sur le pommeau de l’énorme épée. Il y eut un déclic ; la force vive de la pierre fusa dans la garde. La lame se mit à luire et se détacha du mur. Il la rattrapa des deux mains. La foule dans la salle réprima un halètement. Garion sidéré vit l’Orbe jeter une formidable langue de feu bleu. Sans trop savoir pourquoi, il souleva le glaive. « O joie, le roi est revenu, la prophétie s’accomplit ! clama Belgarath. Inclinons-nous devant Belgarion, roi de Riva, suzerain du Ponant ! » Et la prophétie suivit son cours. Au cœur du tumulte, on entendit un bruit métallique, comme si une tombe scellée par la rouille venait de s’ouvrir. Garion en fut glacé. Arraché à des siècles de sommeil, un cri de rage surgit des ténèbres et réclama du sang. Mais ce n’était pas le pire.Torak était de retour, et il tremblait, le dieu défiguré !
Puis le soleil sombra dans les bancs de nuages, le long de l’horizon déchiqueté, et baigna d’une lueur malsaine la sinistre forteresse. Ce fut comme si les murs saignaient, comme si tout le sang versé sur les autels de Torak depuis le commencement des âges éclaboussait d’un coup la cité de la peur. Tous les océans du monde n’auraient pas suffi à la laver. Un cri d’agonie emplit l’espace. Garion épouvanté leva la tête. « C’est la saison de la blessure, dit Belgarath. La saison où jadis l’Orbe a brûlé Torak. Le moment propice aux sacrifices humains. » L’Orbe… L’Orbe était là, aux mains du voleur. Garion regarda ses compagnons. Il fallait récupérer la pierre où palpitait la vie. Le sort des royaumes du Ponant en dépendait. Mais le lendemain matin, verraient-ils le soleil se lever ?
La corruptrice
Dans le milieu impitoyable où l’a propulsée son mariage, on obéit ou on meurt. Caroline le sait mieux que jamais depuis l’assassinat de son époux, car son ex beau-père, Parrain du New Jersey, lui a aussitôt enlevé son fils en usant de son influence tentaculaire. Désormais prête à tout pour retrouver le petit Andrew, la jeune femme intrigue dans l’ombre, séduisant l’ennemi mortel du Parrain, auquel elle extorque une information monnayable à prix d’or. Mais son amant meurt à son tour assassiné, et elle se voit obligée de se cacher pour fuir la police lancée à ses trousses. Condamnée à la rue, sans argent ni papiers, Caroline croise le chemin d’un pasteur, un homme qui a lui-même connu la prison et lui offre l’hospitalité. Elle accepte, aux abois, décidée une fois de plus à user de ses charmes pour survivre et récupérer son enfant.
L’ami
Louis Nucera laisse ici aller sa mémoire pour arracher des images d’un homme qui fut son ami et qui, par ce livre, plus que jamais est son ami. Il n’y a pas là d’invention, d’imagination. On attend de l’auteur de l’Obstiné et du Greffier quelque chose de rare, de violent : le go-t amer, mêlé de la vie des êtres.Frank, le disparu, est tantôt au centre du récit, tantôt derrière, tantôt, enfin, à l’extrémité d’un moment. Il est présent sans être vu de façon traditionnelle, car il est à peine décrit. Et ce qui compte en vérité, c’est l’indicible qui fait un être, ce n’est pas sa défroque.Un homme est mort, un écrivain se souvient. Mais l’écrivain ne pare pas le disparu pour on ne sait quelle éternité. Il l’évoque avec colère, avec rage, avec humour aussi et avec cette tendresse qui n’appartient qu’aux amitiés d’hommes.Tout Nucera est là, implacable, avec ce qui pourrait nier l’autre, qui seul compte ici. Et tout ce que Frank et Nucera ont aimé et haï ensemble est évoqué. Chaleur, sourde violence – et cette mer de regrets, ces cris vers le noir, cette montée contre l’absurde mort. Mais aussi un rire fraternel qui la combat. La façon dont nous parlons de la mort des autres nous juge aussi s-rement que notre façon d’affronter notre propre mort.Nucera a écrit l’Obstiné et le Greffier d’après vivre, sans imaginer, inventer, arranger. Il rencontre ici un des plus grands sujets qui s’imposent un jour ou l’autre à tout écrivain digne de ce nom. Il l’aborde à sa manière, qui n’est pas d’essayer d’apprivoiser la mort. Il cherche simplement, avec une patience tendue, à rendre inoubliable une présence, le son d’une voix, des souvenirs mêlés de jeunesse et de soleil – Nice est là, en arrière-plan, comme elle était présente dans l’Obstiné – et ces secrets enfin qui sont entre deux hommes, intransmissibles.Le tombeau de Frank n’est plus seulement dans le coeur de Louis Nucera. Si les hommes ne sont pas très forts contre le monde et s’ils ne durent guère, il leur arrive de rencontrer un ami. Et leur vie alors n’est pas seulement une vie anonyme mais cette pierre dure, cet être secret : un livre.Gilbert Sigaux.
Les vagabonds – Tome 1
Céline et son mari font partie du voyage qu’un groupe de pionniers a entrepris vers l’ouest. En 1854, rejoindre les terres vierges de l’Etat du Texas était une aventure, une longue et interminable odyssée. Comme leurs compagnons, le couple a tout quitté, foyer, famille, amours, pour tenter de retrouver l’espoir par-delà l’horizon. Mais Céline et son mari forment un couple raté. Cependant que Johnny, le chef du convoi en a aussi tant vu qu’il ne croit plus à rien. L’amour naîtra entre eux, un amour non voulu sur un fonds d’épopée.
Le partenaire inconnu
Jerzy N. Kosinski est né à Łódź en Pologne sous le nom de Józef Lewinkopf. Il a survécu avec sa famille à la Seconde Guerre mondiale sous une fausse identité (Jerzy Kosiński) caché chez des paysans polonais dans l’Est du pays. Un prêtre catholique lui a délivré un faux certificat de baptême. Après la guerre, il revient à Łódź et étudie à l’Université de Łódź les sciences politiques. Il travaille ensuite à l’Académie polonaise des sciences. Il émigre aux États-Unis en 1957. Il étudie à l’université Columbia, avec l’aide des fondations Guggenheim (1967) et Ford (1968), et de l’American Academy (1970). Ensuite il devient enseignant à Yale, Princeton, Davenport University, et Wesleyan. En 1965, il devient citoyen américain. Il a obtenu de nombreux prix littéraires : le National Book Award (1969), la distinction du National Institute of Arts and Letters (1970), le Prix du meilleur livre étranger (1966), entre autres. En 1973, il devient président de la section américaine du PEN club. Il a été également président de l’Institut des Études Polono-Juives à l’Université d’Oxford. L’Oiseau bariolé (1965), qui lui a apporté sa renommée internationale, est un livre très spécial, probablement écrit par plusieurs « rédacteurs »[réf. nécessaire] (à cette époque Kosinski ne maîtrisait pas encore suffisamment l’anglais), où se mélangent les impressions de la guerre, la description de l’état totalitaire et les éléments fantastiques. Après sa parution le texte a partagé les critiques entre ceux qui l’interprétaient (à tort) comme un document autobiographique sur la Shoah et ceux qui le lisaient comme une fiction littéraire. En Pologne surtout, l’interprétation documentaire a causé beaucoup d’émoi, la famille qui a hébergé durant l’occupation allemande Kosinski et les autres enfants juifs identifiables dans le livre par leurs prénoms (réels), s’insurgea dans la presse contre l’ingratitude de Jerzy, sauvé au péril de leurs vies, qui a décrit les paysans comme des criminels, violeurs d’enfants. Kosinski laissera longtemps planer le doute sur la véracité de l’histoire du petit Jurek (diminutif de Jerzy utilisé dans le texte) pour finalement à la fin de sa vie admettre que son récit était une fiction, une parabole surréaliste du destin humain (cf. Passing By, 1992).
Bille en tête
Avec ses seize ans en bandoulière, Virgile veut désormais vivre tout haut et non plus chuchoter sa vie dans les couloirs d’une école. Adolescent charmeur, doué d’une gaieté infernale, il séduit une amie de son père fort riche : Clara. Mariée et fortunée, Clara retrouve dans cette folle aventure la fièvre des premières passions. De nuits d’amour dans les hôtels, où on les prend pour mère et fils, en descentes dans les magasins de jouets, où Virgile dévalise le rayon des trains électriques, leur liaison prend une tournure de conte de fées amoral où tout va très vite ; mais déjà se dresse le père de Virgile qui n’apprécie guère que son fils se conduise en « gigolo ». Pourtant, au milieu de cette apparente gabegie, Virgile s’affermit, se plante sur ses jambes, prend la mesure du monde. Seule sa grand-mère, l’Arquebuse, semble le comprendre. Personnage tendre, haut en couleur et authentique, l’Arquebuse est pour Virgile une sorte d’assurance tous risques qui garantit le cœur, avec en prime des pâtés de canard. La clef de ce roman pudique, rapide et cocasse réside sans doute dans cette confidence de l’Arquebuse à Virgile : « Chaque fois que tu vis, que tu écris ou que tu dis quelque chose de grave, tu gagnes en grandeur. « Bille en tête » est le premier roman d’Alexandre jardin.
Le Shangaïé
Il n’avait que treize ans quand il s’embarqua pour la première fois. A vingt ans, en 1900, il avait déjà parcouru les sept océans et lutté dans les tempêtes du cap Horn.
Mais il n’avait qu’un but retourner à San Francisco, revoir les blanches demeures de Nob Hill et les tripots de Barbary Coast, fréquenter les salons accueillants de Maggy, la tenancière de la « Maison » la plus célèbre de la côte Ouest… Retrouver surtout celle qui, depuis son adolescence, avait marqué sa mémoire : Samantha Colemane, la fille du maître occulte de la ville. Il allait découvrir la passion, l’enfer, la vengeance, la richesse… C’était Jean-Marie Quëinec, de Saint-Malo. On l’appelait le Shangaië.
Breton comme son héros, André Le Gal a mené d’importantes recherches historiques et maritimes pour écrire ce grand roman d’aventures et d’amour. Etre shangaïé est un terme maritime américain qui signifie être enrôlé de force comme matelot.
Le livre des jours
Dans le New York de l’ère industrielle, un jeune garçon croit entendre, dans le fracas des machines, la voix de son frère décédé.
De nos jours, à Manhattan, des adolescents commettent des attentats suicide en citant des poèmes de Walt Whitman. Dans un futur lointain, un androïde et une extraterrestre tentent d’échapper aux abords malsains de Central Park. Entre ces trois histoires d’amour et de fuite, de menace et d’espoir, se tisse un mince réseau d’indices et de correspondances qui esquissent la lente dérive d’une ville et d’un monde.
Automne 1830, dans un Paris fiévreux encore sous le choc des Journées révolutionnaires de juillet, le gouvernement de Louis-Philippe, nouveau roi des Français, tente de juguler une opposition divisée mais virulente.
Valentin Verne, jeune inspecteur du service des mœurs, est muté à la brigade de Sûreté fondée quelques années plus tôt par le fameux Vidocq. Il doit élucider une série de morts étranges susceptible de déstabiliser le régime.
Car la science qui progresse, mêlée à l’ésotérisme alors en vogue, inspire un nouveau type de criminalité. Féru de chimie et de médecine, cultivant un goût pour le mystérieux et l’irrationnel, Valentin Verne sait en décrypter les codes. Nommé par le préfet à la tête du « bureau des affaires occultes », un service spécial chargé de traquer ces malfaiteurs modernes, il va donner la preuve de ses extraordinaires compétences.
Mais qui est vraiment ce policier solitaire, obsédé par la traque d’un criminel insaisissable connu sous le seul surnom du Vicaire ?
Qui se cache derrière ce visage angélique où perce parfois une férocité déroutante ?
Qui est le chasseur, qui est le gibier ?
Dans la lignée des grands détectives de l’Histoire, de Vidocq à Lecoq en passant par Nicolas le Floch, un nouveau héros est né.
La terre
«La Terre. C’est l’héroïne de mon livre. » Terre que le paysan pénètre et féconde de ses mains, terre généreuse ou ingrate, chèrement acquise ou convoitée. Jean,le frère de Gervaise , dans L’Assommoir, est valet de ferme en Beauce. Il aime et veut épouser une fière gamine, Françoise. Mais le beau-frère de celle-ci, le fruste Buteau, multiplie les obstacles. S’il y a mariage, il y aura partage. Après avoir dépouillé ses propres parents, il voudrait encore dépouiller la jeune fille. Ce quinzième volume des Rougon-Macquart est une terrible évocation de la terre et des paysans. Les crimes que cette terre suscite ne sont pas imaginaires, Zola a fouillé les gazettes de province. La terre est dure mais elle colle aux pieds du laboureur. Il se battra pour en avoir plus. Il se battra pour la protéger de l’ennemi. Il l’aimera plus qu’aucune femme.
Tome 2 – Gaspard des montagnes
Lorsqu’en 1922, Henri Pourrat obtenait le Prix du Figaro pour son Gaspard des Montagnes, une nouvelle renommée littéraire naissait qui ne devait cesser de grandir. L’Académie consacrait ce choix, en 1931, en décernant à Henri Pourrat son Grand Prix du Roman, pour les quatre volumes de l’histoire de Gaspard. jamais l’âme et les traditions d’un pays n’avaient été mieux exprimées par un auteur. Henri Pourrat a su se plonger au sein du folklore d’Auvergne pour nous en faire sentir, à travers le récit pittoresque des amours de Gaspard et d’Anne-Marie et grâce à l’enchantement d’un style fleurant bon le terroir, toute la poésie et les qualités humaines.
Tome 1 – Gaspard des montagnes
Lorsqu’en 1922, Henri Pourrat obtenait le Prix du Figaro pour son Gaspard des Montagnes, une nouvelle renommée littéraire naissait qui ne devait cesser de grandir. L’Académie consacrait ce choix, en 1931, en décernant à Henri Pourrat son Grand Prix du Roman, pour les quatre volumes de l’histoire de Gaspard. jamais l’âme et les traditions d’un pays n’avaient été mieux exprimées par un auteur. Henri Pourrat a su se plonger au sein du folklore d’Auvergne pour nous en faire sentir, à travers le récit pittoresque des amours de Gaspard et d’Anne-Marie et grâce à l’enchantement d’un style fleurant bon le terroir, toute la poésie et les qualités humaines.
Le chasseur vert
L’enfant et le garde-chasse (le chasseur vert du titre). Beau roman nervalien qu’on peut également rapprocher du « Grand Meaulnes », dans lequel on retrouve la sensibilité de l’auteur pour les arts (la vieille servante peint des « portraits d’âme », etc.) et son goût du merveilleux.
L’école buissonnière
Pour Paul qui n’a jamais rien connu d’autre que l’univers minéral de la banlieue parisienne, la découverte de la nature sauvage de la Sologne est fascinante.
Confié à Borel, le garde-chasse bourru du domaine du comte de La Fresnaye, et à sa femme, le jeune garçon ne tarde pas à faire la connaissance du braconnier le plus rusé du pays. Sur les bords de la Loire se noue alors une amitié sincère entre l’homme des bois et le gamin des villes. Paul découvre les secrets de la nature, goûte à la liberté, respire à pleins poumons cette nouvelle vie, rêvant jour et nuit de cette belle et jeune Gitane qui nage nue dans l’étang de la Malnoue. Jusqu’au jour où il tombe sur un cerf majestueux qu’il veut protéger des hommes. Une quête qui le confrontera au secret de sa propre naissance. Avec ce roman d’apprentissage, Nicolas Vanier nous convie dans cette Sologne mystérieuse qu’il chérit depuis son enfance. Une ode à la nature, qui rappelle Maurice Genevoix, mais aussi une réflexion sur l’identité, les racines, l’amitié. Un texte à la fois fort et tendre, loin de l’agitation du monde.
Le crime des roses
La charmante et jeune Brooke a-t-elle la poisse ? Son père est mort d’un cancer lorsqu’elle était enfant et sa mère a été assassinée par son beau-père quelques années plus tard. Ce » crime des roses » – ainsi nommé parce que sa mère a été découverte sans vie sur un lit de roses blanches tâchées de sang – semble lui coller à la peau. Même ses amours se sont soldés par des échecs cuisants. Et maintenant, sa collègue vient de se faire descendre au volant de sa propre voiture. Brooke était la cible, bien sûr… Son beau-père, qui vient de s’évader de prison, a juré de se venger de son témoignage, qui lui a valu la prison a perpétuité. Où Brooke ira-t-elle se réfugier ? Et en qui peut-elle avoir confiance ? Le beau Vincent, un écrivain célèbre, pour quelle raison s’intéresse-t-il tant à elle ? Pendant ce temps-là, Brooke ne cesse de recevoir des roses blanches, accompagnées des menaces de son beau-père en cavale. Un beau-père doué pour l’atrocité : il aime infliger la torture et sait manipuler tous ceux qui vivent dans l’entourage de Brooke… et qui ont quelque chose à cacher.
L’aube le soir ou la nuit
Ils jouent gros. C’est ce qui me touche. Ils jouent gros. Ils sont à la fois le joueur et la mise. Ils ont mis eux-mêmes sur le tapis. Ils ne jouent pas leur existence, mais, plus grave, l’idée qu’ils s’en sont faite.
Imaginez un monde antique et fabuleux, un monde de sortilèges et de joyaux, de crânes et d’épées affûtées. Au coeur de cet univers de légende : la cité de Lankhmar, dont les tours et les ruelles grouillent de brigands et de magiciens. C’est là que se sont rencontrés pour la première fois Fafhrd, barbare des déserts Froids, et le Souricier gris, dont les yeux malicieux luisaient de magie. Ils ne savaient pas encore que leur amitié serait plus longue que mille quêtes et cent vies d’aventure ! Lorsque Fafhrd le Barbare et le Souricier gris, les plus grands aventuriers que cet univers – et les autres – aient jamais comptés, ont tous deux perdu leur premier amour, la vie leur a semblé futile et vide. Mais le destin ne les laisse pas s’avachir : bien vite les choses sérieuses commencent ! Ils se lancent sans hésiter sur le long et sinueux chemin de la débauche, du vin et des femmes. Mais ce n’est que le préambule à une quête qui les entraînera vers des continents inconnus et de fabuleux trésors, de mortels adversaires et de rusés sorciers… Une quête qui leur commande de voler : un crâne, une maison, l’œil d’une idole et le masque du voleur le plus redoutable : la Mort !
Ma première femme
Un homme revient sur son enfance – il est peut-être mon double, mon agent le plus secret. J’ai peut-être essayé, avec l’exploration d’un souvenir défiguré par les années,mais aussi régénéré par le roman, de dessiner pour la première fois le visage de ma mère à qui je dois d’aimer autant la vie. Aime et fais ce que tu veux: tel était son credo sur la fin. Et jour après jour, je puise un certain réconfort dans la pensée d’être son fils et de l’avoir si bien connue. Si bien ?
Imaginez un monde antique et fabuleux, un monde de sortilèges et de joyaux, de crânes et d’épées affûtées. Au cœur de cet univers de légende : la cité de Lankhmar, dont les tours et les ruelles grouillent de brigands et de magiciens. C’est là que se sont rencontrés pour la première fois Fafhrd, barbare des déserts Froids, et le Souricier gris, dont les yeux malicieux luisaient de magie. Ils ne savaient pas encore que leur amitié serait plus longue que mille quêtes et cent vies d’aventure!
Les filles d’Estoril
Leonor et Nana, célibataires trentenaires, sont deux cousines inséparables. Comme leurs mères, des jumelles aussi proches qu’opposées, les deux jeunes femmes ne voient pas la vie de la même façon : Nana, sans attaches, collectionne les jeunes amants, indifférente aux préjuges d’un Portugal encore très traditionnel. Leonor, l’amoureuse romantique, attend toujours le prince charmant. Mais de troublantes découvertes vont bousculer leurs certitudes : et si l’histoire familiale était à réécrire ? En démêlant ces mystères, trouveront-elles un nouvel équilibre ?
Soudain jaillirent du sol des formes ténébreuses : silhouettes immenses, robes noires, masques d’acier étincelant. Elles surgirent à l’endroit le plus inattendu, entre les rangs mêmes de l’armée. Un jeune chevalier mimbraïque en avisa une à ses côtés et sabra. À l’instant où sa lame traversait l’ombre, il fut frappé par la foudre. Ce’Nedra, la Fiancée de Lumière, crispa la main sur son amulette et ferma les yeux : Aide-nous, Belgarath ! Nous allons être écrasés !
À quoi servait de l’appeler ? Sans doute avait-il atteint la Cité de la Nuit, où Torak s’éveillait au milieu des ruines. L’immense geste s’achevait dans le fracas des armes, et l’enfant de la prophétie n’était pas prêt. La guerre de sept mille ans allait finir par la victoire du Dieu-Dragon des Angaraks !
Lis ça, ordonna implacablement Belgarath. Garion prit le livre et ce fut comme si l’exécration titanesque de Torak, le Dieu mutilé, montait vers lui, par-delà les siècles. Salut à toi, Belgarion, lut-il d’une voix étranglée. Salut à toi, ô mon frère de haine, et adieu. Si tu prends connaissance de ma parole, c’est que tu m’auras détruit. Dans ces conditions, je dois te charger d’une mission. Il n’y a pas d’autre issue. Ce que j’annonce dans ces pages est une abomination. L’ultime horreur t’attend à l’Endroit-qui-n’est-plus. Tu t’y rendras pour l’affronter et ôter la vie à ton fils unique comme tu m’auras ravi la mienne.
La course bat son plein ; tout l’univers retient son souffle. Zandr’amas est en fuite et possède un moyen sûr d’imposer la domination des forces obscures ; encore lui faut-il échapper à ses poursuivants, les Gardiens du Ponant, régulièrement contrariés par des obstacles imprévus : cette fois, c’est l’empereur de Mallorée qui les fait prisonniers. Or, tout va mal en Mallorée. Urvon, le dernier disciple de Torak, est devenu fou : le Nouveau Dieu des Angaraks, c’est lui, il en est sûr. D’autres misent sur Nahaz, le Démon Majeur, qui, à la tête de ses sombres hordes, met le pays à feu et à sang ; des crânes humains badigeonnés de sang remplacent l’effigie de Torak au fronton des temples. Le temps presse. L’Enfant de Lumière et ses amis doivent coûte que coûte accomplir la Prophétie. Sinon, toutes sortes de gens vont chercher le Sardion et, ce qui triomphera, ce n’est même pas le mal, mais le chaos.
Cartes postales de Grèce
Dans sa boîte aux lettres, Ellie trouve, semaine après semaine, des cartes postales signées d’une simple initiale : A. Ces cartes ne lui sont pourtant pas destinées. Pourquoi lui parviennent-elles ? Qui est l’expéditeur ? Mystère. Portant l’éclat du ciel grec et l’eau cristalline de la mer, ces missives sortent la jeune femme de sa morosité quotidienne. Un jour, elles cessent cependant d’arriver. Ellie se sent délaissée, privée de cette bouffée d’oxygène qui la faisait rêver et voyager.
Elle prend alors une décision : découvrir ce pays par elle-même. Le matin de son départ, Ellie reçoit un carnet par la poste. L’odyssée d’un homme, le fameux A, y est racontée. Celui-ci observe avec tendresse et générosité les Grecs, leurs coutumes, et ce qui fait le sel de leur quotidien. Derrière ses observations et ses savoureuses anecdotes se dessine le portrait d’un homme blessé. Pourrait-il encore croire en l’amour ?
Thierry Maulnier poursuit parallèlement depuis de longues années sa carrière d’essayiste et de critique et sa carrière d’auteur dramatique.
Voici ses deux plus récentes pièces. La première nous montre Guillaume le Conquérant dans ses dernières années, obsédé par la volonté de se survivre dans une œuvre qui est déjà menacée elle aussi par l’usure du temps ; l’autre c’est le destin affronté par le jeune duc d’Enghien aux prises avec ce qui est moins la raison d’État que la colère et la peur d’un maître tout-puissant. Le contexte des deux œuvres est donc historique. Mais il ne s’agit pas de pièces historiques, encore qu’elles respectent l’Histoire. L’homme vieillissant face à la fin inéluctable, l’individu livré sans défense au caprice du pouvoir, ce sont deux situations qui ont gardé toute leur actualité et qui nous concernent tous. La mort est la chose du monde la mieux partagée.
La Dame du Palatin
Naître en Arles et devenir la femme d’un des hommes les plus célèbres de l’Antiquité, c’est la destinée étonnante que va connaître Paulina, fille d’un riche négociant gallo-romain, en épousant Sénèque, écrivain-philosophe, précepteur puis conseiller de l’empereur Néron.
En partant de ce fait historique, Patrick de Carolis dessine le portrait passionnant et attachant d’une femme soumise aux règles de sa condtion sociale, puis entraînée malgré elle dans les intrigues sanglantes de la Rome impériale de Claude, d’Agrippine et de Néron. Pour s’emparer du pouvoir ou pour le conserver, aucun lien du sang n’est respecté, aucun obstacle ne semble infranchissable, aucun assassinat n’est négligé. C’est à la violence et à la cruauté de cet univers que Paulina et Sénèque vont être confrontés.
Patrick de Carolis dépeint, avec érudition et talent, le jeu du pouvoir, l’affrontement des ambitions, des idées, des personnalités. Un tableau saisissant de cette période mouvementée de l’histoire romaine.
L’instit – Frères de sang
A partir de 10 ans – Jérôme et Thomas ne sont pas frères mais c’est du pareil au même. En tout cas, ils sont inséparables. Etre demi-frères, pour eux, ça ne signifie pas grand-chose. L’important c’est l’amitié, cette indéfectible amitié, plus forte que tout. Pourtant le jour où Jérôme apprend qu’il a été trahi, tout bascule et le drame est évité de justesse…
Le vivier
Dans ce vivier qui est la demeure de Mme Chasseglin, arrive un jeune homme, Philippe, l’oisif neveu de la gouvernante, Mlle Pastif. Désormais, ils vont mener une rélation ambigüe, symbolisée par le faux intérêt que Philippe montre pour les interminables patiences que la grosse Mme Chasseglin à l’habitude de jouer, au grand dam de Mlle Pastif qui voit comment son autorité auprès de sa maîtresse devient de plus en plus faible. Mais Philippe ne tarde pas à ressentir un certain écoeurement, une oppression croissante, enfermé dans ce vivier où il étouffe, ne supporte plus d’être chéri par une vielle dame, alors que bien des plaisirs lui attendent dehors.
Quatre saisons en Limousin
Claude et Bernadette. Un couple en Limousin. Et six enfants qui n’ignorent pas ce que signifie « A table ! ». Et des amis qui n’ont pas leur fourchette dans la poche. On ne nourrit pas ce monde avec trois haricots dans une assiette. Ni même, seulement, avec des grives et des palombes. Surtout en pays de Brive. Bernadette a réuni les recettes, plus belles encore d’être simples. Claude a parcouru les terres et les saisons, revisité les mémoires. A nous, veau, vache, cochon ! C’est la cuisine de La Fontaine, si La Fontaine avait été corrézien.
Le destin de Bérengère Fayol
Henry Noullet revient dans le Périgord des années 1930 et 1940 pour raconter le destin de deux êtres solitaires qui n’auraient jamais dû se rencontrer : l’abbé Pagès et Bérengère Fayol. A dix-sept ans, Bérengère souffre d’avoir à s’occuper de ses jeunes sœurs et de l’intendance de la maison depuis que sa mère est morte. Son père dilapide au jeu les revenus de ses terres. Elle ne trouve de réconfort qu’auprès de l’abbé Pagès. Une complicité unit leur solitude et leur dénuement. Devenue citadine, Bérengère s’émancipe et connaît l’amour dans les bras des hommes. A la Libération, elle doit revenir dans son village. Elle se réfugie alors chez l’abbé et se propose d’être sa gouvernante. En dépit du scandale que les ragots entretiennent, l’abbé accepte.
Rien n’emprisonne l’innocence
Le 23 janvier 2013, Florence Cassez revient sur le sol français après 7 ans d’emprisonnement au Mexique. L’histoire, tout le monde la connaît : en 2005, une jeune Française s’installe à Mexico, tombe amoureuse de la mauvaise personne et se retrouve condamnée à 96 ans de prison pour séquestration et enlèvement. De sa cellule, elle clame son innocence et les incohérences de son dossier. En 2011, les rapports entre la France et le Mexique se tendent autour du cas Florence Cassez, qui devient une affaire d’État. Chaque fois qu’un geste est tenté du côté français, une nouvelle accusation mexicaine tombe. C’est le cas lorsque David Orozco accuse Florence, dans une vidéo, d’être la chef de bande de la mafia. Il n’a en réalité jamais vu Florence et avouera, trois mois plus tard, avoir été torturé pour tenir ces propos devant la caméra de la police. Tout sert à la diabolisation de la Française devenue le symbole des trafiquants de drogue contre lesquels le gouvernement se bat. Mais Florence et ses soutiens ne cessent de se battre… jusqu’à ce que, toutes les pistes juridiques ayant été épuisées, l’ultime espoir pour Florence Cassez soit la Cour suprême. Ce long processus l’amènera enfin à la libération deux ans plus tard. Depuis la libération de Florence Cassez, des contre-enquêtes ont été menées au Mexique. La plus aboutie innocente aujourd’hui totalement Florence et Israël, son fiancé de l’époque : toute l’histoire s’est montée sur de fausses accusations et les témoins se sont depuis rétractés. Aujourd’hui, pour Florence, le défi est de se reconstruire en France avec l’aide des soutiens des premiers jours. Mais malgré des preuves irréfutables et un dossier parsemé de mensonges, elle doit encore affronter le regard suspicieux de ceux qui la croient toujours coupable.
L’amour dans le sang
« L’amour dans le sang », ou l’incroyable histoire d’une femme qui a tant aimé la vie qu’elle eut besoin d’un autre cœur. A 15 ans, Anne-Charlotte Pascal quitte brutalement une vie d’adolescente insouciante pour devenir Charlotte Valandrey, l’héroïne éclatante du film « Rouge baiser ». Vingt ans plus tard, à l’hôpital de la Salpétrière, on lui greffe un nouveau cœur. C’est cet itinéraire que la comédienne raconte ici, la gamine espiègle étouffée par une vie bourgeoise qui ne lui ressemble pas, la jeune fille entrée de plein fouet et sans aucune prévention dans le tourbillon du succès, les coulisses sans pitié du monde du cinéma et de la télé, enfin la jeune femme au cœur trop tendre, en quête éperdue d’amour. Une existence romanesque, faite de rencontres essentielles, de rendez-vous ratés, d’amours passionnées, de difficultés à s’aimer, à aimer, de démesure humaine, trop humaine, d’une envie de vivre ‘malgré tout’, de trouver un nouveau souffle. Dans un style direct et sans concessions, ce livre raconte l’histoire d’une renaissance. Plus qu’un témoignage, c’est une véritable leçon d’amour et de vie.
La mémoire du cœur
Elle a été la première femme à la télévision à incarner le » 20 heures « , la première à la radio à animer le journal du matin, la deuxième après Françoise Giroud à diriger un grand hebdomadaire politique. Formée aux Etats-Unis, » couronnée » en France, » la reine Christine » a conquis quelques places fortes et bravé bien des tempêtes. Ironique et tendre, acerbe à l’occasion, des feux du grand reportage aux coulisses de la politique, ce récit au ton inattendu raconte sans détours un univers souvet magnifié et pourtant méconnu, avec ses héros et ses monstres, ses stars et ses traîtres, ses moments d’ivresse et de perdition, ses coups bas, ses coups de coeur et ses coups d’éclat. Fière du métier qu’elle exerce sans pour autant en être dupe, Christine Ockrent apporte ici un témoignage qui séduira ceux que le journalisme irrite et convaincra ceux qu’il fascine.
Journal de Stefan (tome 2)
Stefan et Damon Salvatore doivent désormais faire face à leur nouvelle condition de vampires. Ils fuient Mystic Falls, leur ville natale prise d’assaut par des chasseurs de vampires, et se dirigent vers La Nouvelle-Orléans. Tandis que Stefan se délecte de ses pouvoirs, Damon continue de pleurer la perte de Katherine, la magnifique et cruelle vampire qui les a transformés. Bientôt La Nouvelle-Orléans se révèle le lieu de toutes les tentations et de tous les dangers. Stefan tombe amoureux d’une humaine et son sang-froid est mis à rude épreuve. Damon, lui, est capturé par un chasseur de vampire sadique et sans pitié. Stefan sait qu’il n’a d’autre choix que de sauver son frère, mais qu’en sera-t-il de son nouvel amour ?
Les dents du bonheur
Marginale dans son métier parce qu’un peu trop bien élevée, éprise de pureté et de justice. Nicole Calfan, petite fille du Champs-de-Mars aux dents du bonheur, s’en est cassé plus d’une en voulant suivre sa ligne et faire de la résistance dans un milieu où tous les coups sont permis. De la Comédie-Française aux feuilletons qui ont bercé l’histoire de la télévision, des scènes de théâtre de toute la France aux films avec Alain Delon ou Dirk Bogarde, ce petit bout de femme énergique a tout vu, aimé, joué, enduré. Mais quel bonheur insatiable, après trente ans de carrière aux côtés de Jean-Paul Belmondo, Georges Descrières, Roger Hanin, Jean Poiret, Jean Yanne et tant d’autres, que de pouvoir encore éclater de rire devant son miroir ou pleurer sur l’épaule d’un de ses enfants pour un rôle qui se dérobe ou une proposition qui enchante. Comédienne à fleur de peau, elle raconte sans détours les passages à vide comme les grands moments de jeu, les remises en question comme les instants de joie. Un ouvrage sincère, tendre et émouvant où elle se donne à voir dans sa plus simple vérité.
Benoit ou les contemporains obscurs
« Benoît, je vois tellement comment va se passer notre histoire que c’est comme si elle était déjà passée… Regarde les gens, autour de nous : c’est toujours pareil… On est très fiers parce qu’on est la nouvelle génération, n’est-ce pas, la nouvelle France. Les nanas consomment leurs pilules, couchent ici et là, après quoi, au lieu de se marier comme Papa Maman, on vit ensemble, en se jugeant très supérieurs… Et on est très libérés, sportifs, on fait bien l’amour, on a des loisirs intelligents et culturels ! Et on s’ennuie, Benoît… Les coucheries, les couples qui tiennent deux ans, et on recommence un peu plus loin… Et on se croit libres ! Je ne parviens pas à trouver tout cela passionnant, Benoît. Je trouve ça d’une platitude écœurante. À quoi ça mène, dis-le-moi ? À frissonner de peur, la nuit, parce qu’on a déjà atteint la trentaine, parce qu’on est déjà un peu moins frais et rose… Benoît, tant pis si je te fais sourire : il m’arrive de me dire que l’homme que j’aimerais rencontrer, c’est le chevalier Lancelot ».
De cœur inconnu
Après la parution de L’amour dans le sang, livre dans lequel elle révèle sa séropositivité et sa greffe cardiaque, Charlotte Valandrey reçoit une lettre anonyme : “Je connais le coeur qui bat en vous, je l’aimais…” Ces mots, qui pourraient sembler fous, la bouleversent alors qu’elle est en proie à des cauchemars récurrents, des sensations de déjà-vu et des changements surprenants. Y a-t-il vraiment une autre vie en elle ? Un voyant troublant, un cardiologue amant, une psychanalyste rationnelle et un professeur figé dans le secret médical vont tenter de lui répondre.
Née à Paris en 1893, Violette Morris s’est d’abord illustrée comme estafette sur le front pendant la Grande Guerre, puis comme sportive de haut niveau, notamment en course automobile où elle gagna le Bol d’Or en 1927 devant des concurrents masculins. Mais en 1930, la Fédération féminine sportive de France la condamne pour » mauvais exemple aux jeunes filles « . Marginalisée, Violette fréquente les artistes, se fait couper les seins et s’installe avec sa compagne sur une péniche. Un homme venu la menacer y meurt sous les coups d’une arme à feu… Acquittée pour légitime défense, elle n’en devient pas moins une femme dangereuse, réputation qu’elle justifie en fréquentant les milieux collaborationnistes et allemands sous l’Occupation. A la tête d’un garage réquisitionné par la Luftwaffe tout en se livrant au marché noir, elle est accusée d’être agent de la Gestapo. Sa fin tragique sous les balles de la résistance normande en 1944 scelle le destin d’une figure hors norme qui n’a pas pu trouver sa place dans la France de l’entre-deux-guerres. Mal connu, objet d’une légende noire, le » dossier Violette Morris » méritait d’être rouvert. Une enquête minutieuse dans les archives des services secrets de la France libre, de la police, des procès en cour de justice de la Libération, et auprès des témoins en Normandie ne conclut pas à sa culpabilité. Et si Violette Morris incarnait tous les démons refoulés d’une époque ?
Oedipe roi
Il avait traversé silencieusement une ville qui suintait la mort. Pyloros, le portier de la citadelle, l’avait conduit jusqu’au vestibule du palais où les servantes l’avaient accueilli, selon le rituel. Souvent interrogé sur les circonstances de cette arrivée, Pyloros n’avait pu rapporter que trois choses sur l’étrange voyageur : la rareté de ses paroles, l’absence de tout bagage, l’enflure insolite de ses sandales. D’où venait-il ?
Noir comme le souvenir
On a décapité un ange, l’ange de pierre qui veillait sur la tombe de Hayley une gamine morte il y a vingt ans et qui fut-elle -même décapitée. Pour Caroline, la mère c’est le cauchemar qui continue. Comme s’il ne suffisait pas d’avoir perdu sa fille, quelqu’un semble vouloir ressusciter ce douloureux passé.
Dans les pas d’Arianne **
Dans Le testament d’Ariane, Anne héritait de sa tante. Désormais, le domaine familial landais lui appartient. Pour le pire, les épreuves qui s’accumulent et la fin de son mariage. Et surtout, pour le meilleur, le soutien de son frère Jérôme et, plus inattendu, de Julien, l’associé de son ex-mari. Alors qu’elle travaille d’arrache-pied pour transformer l’immense bâtisse en maison d’hôtes, la jeune femme trouve la suite du journal intime d’Ariane… dont les révélations pourraient bien briser l’unité déjà fragile de la famille.
La camarguaise
À la mort de François Valence, sa petite-fille Jordane a repris en main la destinée du Biloba, la bastide familiale en plein coeur des somptueux paysages de Camargue. Mais comment la seule exploitation des champs d’iris, des moutons mérinos et des chevaux andalous pourrait-elle sauver de la ruine un si lourd héritage ?
Déchirée à l’idée de perdre son domaine guetté par les huissiers, mais trop fière pour accepter l’aide de Lionel, son mari dont elle est séparée, la jeune femme décide de transformer le Biloba en hôtel de luxe : un choix douloureux, violemment critiqué par son entourage. Au sein des dynasties arlésiennes, on n’aime guère les touristes…
Tandis que des intrigues se nouent autour du devenir du Biloba, la beauté et la fougue de Jordane font tourner les têtes et chavirer les coeurs : celui de Lionel, qui n’a pas perdu espoir de la reconquérir, mais aussi celui de deux hommes, deux frères que tout sépare, et qui vont se disputer son coeur…
Op-Center – Tomes 5, 6, 7 et 10
Tome 5 – Rapport de force – Tragique événement pour Op-Center : l’un de ses agents vient d’être abattu en pleine rue, à Madrid où il menait une mission diplomatique secrète. Les meurtriers ? Les terroristes basques sont bien sûr soupçonnés. Mais ne s’agit-il pas plutôt d’une machination ? … L’Europe tout entière qui risque de se transformer en une véritable poudrière.
Tome 6 – Etat de siège – État de siège à l’ONU : un groupe d’ex-Casques bleus vient de s’emparer de diplomates et de leurs invités lors d’une réception officielle à New York. Parmi les otages, la fille de Paul Hood, l’homme à la tête d’Op-center. 100 millions de dollars : le prix de la rançon. L’enjeu est grave.
Tome 7 – Diviser pour régner – La crise internationale et le désordre politique sont à leur paroxysme. Situation idéale pour s’emparer du pouvoir. Mais pour régner, il faut diviser. Attiser les tensions entre l’Iran et l’Azerbaïdjan et impliquer les États-Unis et la Russie : c’est le but d’un redoutable réseau terroriste.
Tome 10 – Chantage au nucléaire – Lorsqu’un homme d’affaires influent prend goût au terrorisme,
le pire est à craindre … Panique en Asie du Sud-Est ! Au large des côtes indonésiennes, non loin d’un site de décharge nucléaire utilisé par la Chine, la Corée et le Japon, la collision entre un mystérieux yacht et le sampan de pirates singapouriens fait de nombreuses victimes…
Les silences du cœur
Quand la plus belle des passions laisse place à un drame silencieux. La redécouverte d’un roman bouleversant, le portrait d’une femme pleine de courage et d’espoir, par celle qui restera à jamais la reine de la littérature féminine. Lynn a vingt ans lorsqu’elle rencontre Robert Ferguson. Elle, la jolie secrétaire, tombe irrésistiblement amoureuse de son ténébreux patron. Un mariage heureux, deux enfants et une jolie maison dans les quartiers chics de la côte Est : le bonheur. Jusqu’au jour où un tragique accident emporte leur cadette. Soudain, les démons de Robert se réveillent. Violence verbale, puis physique. Si Lynn tente de sauver les apparences, la confiance est rompue. Que cache le passé de cet homme dont elle sait si peu ? D’où vient sa colère ? Avec l’aide de ses amis, Lynn tente de reprendre sa vie en main. Entre révolte et angoisse, comment échapper à ce cauchemar ?