Tu ressembles à une juive
La France a une vieille tradition de racisme. Du Code noir à l’islamophobie contemporaine, la mise au ban de certaines populations a pris de multiples formes, souvent tragiques. Pour ma famille, ce fut le Statut des Juifs en 1940 qui marqua la plongée dans l’horreur et entraîna un sentiment d’aliénation durable.
« Attache tes cheveux sinon tu ressembles à une juive » : d’une assignation à être plus discrète, à me conformer à une certaine norme physique, je ferai la focale de ce récit. En tant que femme, en tant qu’enfant d’une famille juive rescapée mais aussi en tant qu’écrivaine des banlieues, des minorités, des marges, le clivage pervers entre la lutte contre l’antisémitisme et les autres luttes antiracistes me choque. Il produit des effets politiques et électoraux désastreux. Il est au service de toutes les oppressions. C. K.
Le chat qui avait un don
Jim Qwilleran, le célèbre chroniqueur du journal local, est de retour, accompagné des non moins fameux Koko et Yom Yom, ses deux inséparables siamois aux dons renversants.
Leur vie suivait tranquillement son cours dans la charmante bourgade faussement tranquille de Pickax, jusqu’à ce que tout déraille : un incendie volontaire ravage le » Vieux Mastodonte « , un bâtiment emblématique de la ville, tandis qu’une jeune femme appréciée de tous, Libby Simms, meurt dans d’étranges circonstances… Si l’on ajoute à ces tristes événements le départ inopiné pour Paris de Polly, la libraire du Coffre du pirate et élue du coeur de Qwill, de sombres jours s’annoncent pour les détectives à moustaches du comté de Moose…
Faire mouche
A défaut de pouvoir se détériorer, mes rapports s’étaient considérablement distendus avec ma famille. Or, cet été-là, ma cousine se mariait. J’allais donc revenir à Saint-Fourneau. Et les revoir. Tous. Enfin ceux qui restaient.
Mais soyons honnête, le problème n’était pas là.
Parallèles de la colère
Un long texte, aux contraintes formelles, côtoie, page après page, comme s’il voulait en dépasser la colère visible, des poèmes proches du cri. L’un et les autres furent écrits dans le même temps, et ne pouvaient qu’être lus de même.
Cette mise en « parallèle » relève-t-elle, chez l’auteur (et chez le lecteur) d’une sorte de schizophrénie, entre, d’une part, le contrôle de cette colère, et, d’autre part, son expression brute et déchirée/déchirante ?
Ou n’est-ce qu’une interrogation sur ce présent et cet avenir parfois insupportables au poète ?
Ma fille, Marie
Je t’aime, ma fille chérie. Je t’aime à jamais. Peut-être parviendrai-je un jour à ne plus être obsédée par les horribles images de la fin de ta vie. J’arriverai à penser à toi avec douceur, et à te sourire. Peut-être. Je ne suis sûre de rien.
La jeune fille au pair
Quelques années après la Libération, une jeune Allemande, Wanda Schomberg, arrive à Paris et se place comme fille au pair dans une famille juive de Montmartre : les Finkelstein. Un choix délibéré : elle espère pénétrer dans cette communauté, et connaître de près ces gens que les nazis destinaient à l’extermination.
Assez vite des liens de confiance et d’amitié se tissent entre Wanda et les Finkelstein. Pourtant, Wanda disparaît de temps en temps, pour quelques jours, sans motif connu. Quel est le secret qui hante sa vie ? Sur des thèmes qui n’ont rien perdu de leur actualité, l’auteur du best-seller Un sac de billes – mais aussi de Tendre été et d’Abraham Lévy, curé de campagne – mêle l’émotion au sourire, dans un récit où l’apprentissage de la fraternité humaine débouche sur une véritable conversion intérieure.
La neige tombait sur les cèdres
Décembre 1954. Au nord-ouest des États-Unis, l’île de San Piedro est le théâtre d’une tempête sans précédent. Alors qu’un blizzard isole l’île, un jeune américain, d’origine japonaise est traduit devant le tribunal de la petite communauté de pêcheurs et de fermiers. Ce procès ravive les souvenirs cruels de la guerre du Pacifique et des camps où fut internés les Nippos-Américains après Pearl Harbor. Le journaliste Ishmael Cambers est confronté à ses souvenirs: celui de Hatsue, son premier et unique amour-la femme de celui que l’on juge aujourd’hui-mais aussi l’évocation douloureuse de cette guerre où il a perdu un bras et s’est perdu lui-même. Roman de l’enfermement et de la désillusion, mais aussi de la survie et de l’espoir, l’auteur nous convie à une analyse subtile d’un microcosme ébranlé par ses passions, ses préjugés et son racisme ordinaire. On est subjugué par ce roman au succès mondial, aujourd’hui adapté pour le cinéma.
Le monde sans lui
Policier à la retraite et plusieurs fois grand-père, Jack North mène depuis six ans une double vie. Banal… Ce qui l’est moins, c’est que les deux intéressées acceptent – plus ou moins bien – de partager le même homme. Et ce qui ne l’est plus du tout, c’est que Jack North disparaît brutalement du paysage. Et que son épouse légitime et sa maîtresse sont contraintes de joindre leurs forces pour savoir ce qu’il est advenu de lui… Elaine Kagan, valeur sûre du roman psychologique à destination du lectorat féminin, a bâti un livre intelligemment construit.
Malika ou un jour comme tous les autres
Comme Valérie, l’héroïne du pavillon des enfants fous, Malika et son frère Wielfried sont très jeunes. Elle a dix ans, lui en a quinze. Comme Valérie aussi, aucun parent ne s’occupe d’eux. La mère est morte et le père apparaît de temps en temps pour donner de l’argent. Pourtant ils sont heureux dans cet appartement du boulevard Malesherbes qu’ils ont meublé eux-mêmes car ils s’aiment, d’un amour trop parfait que les adultes saccageront. Malika et Wielfried se racontent tour à tour. Leur langage est enfantin mais bien des adultes envieraient leur clairvoyance, leur autonomie et leur force, Malika ou Un jour comme tous les autres est un hymne à la liberté, à l’amour bien sûr mais aussi à la franchise et à la différence. La sensibilité de Malika, sa lucidité, la droiture de Wielfried, leur étonnante communion et leur appétit de vivre, font de cette histoire d’amour l’une des plus belles de notre temps.
Un enfant
Le roman débute sur le gros coup de blues d’une star du journalisme : « Toutes les roueries des journalistes, leurs petites habitudes, leurs obsessions monomaniaques, leurs opinions pré-congelées lui étaient devenues insupportables. » Dès les premières lignes on se dit qu’on est en route pour une autobiographie masquée, un roman à clé où la fatuité des journalistes de « Téléramage », le caractère velléitaire de la chaîne Canal Première et un certain Jacques Lestrade sont habilement mis en scène et démasqués. Assurément Patrick Poivre d’Arvor s’amuse. Et règle quelques comptes au passage. Le gros chat placide sort ses griffes. C’est une autobiographie masquée, c’est ça ? Eh bien non, c’est une fiction. Un enfant le nouveau roman signé PPDA, met en scène une jolie femme brune de 39 ans, Barbara Pozzi, journaliste accomplie, considérée comme le fer de lance de la chaîne Canal Première. Barbara a, comme on le dit dans ces cas-là, tout ce qu’une femme peut espérer à son âge: la beauté, l’argent, la gloire. Cela ne lui suffit vraiment pas, elle doute. D’elle, des hommes, de son métier. Voilà qu’une enquête sur le clonage animal redonne un coup de fouet à l’instinct intrépide de la belle journaliste. Elle apprend par une indiscrétion l’éventualité d’un clonage humain réalisé en Écosse. Barbara plaque tout et part enquêter. Adieu roman à clé…le thriller peut commencer. Denis Gombert
José du Brésil
Au début du siècle, au Brésil, alors que les barons du caoutchouc réalisent d’extravagantes fortunes, la vie est rude pour les paysans du Céara. Malgré la sécheresse et la famine de plus en plus insupportables, le jeune José et quelques autres s’obstinent à rester sur leurs terres. Mais un jour José découvre Joâo-Antonio, le vieil homme sage qui l’a recueilli, mortellement blessé. C’en est trop, José décide de partir. Avec les derniers habitants du village, il entame une longue marche vers la côte qui les conduit jusqu’en Amazonie. cependant l’adversité, sous l’inquiétant visage d’un aventurier redoutable, s’attache aux pas de José.
Le colonel Chabert
Chabert ! Un nom dur à porter pour cet homme foudroyé. Célèbre, certes, mais qui passe désormais pour un imposteur. Car Chabert, colonel, comte d’Empire, est mort à Eylau, et son décès, historique, est consigné dans les actes militaires. Enseveli vivant ! Tel fut le sort de Chabert. Jeté dans une fosse au milieu des cadavres, sortant de ce charnier par miracle pour rester pendant six mois entre la vie et la mort. Un espoir ultime reste à ce malheureux : retrouver son identité. Hélas! Enterré sous les morts, le voilà maintenant enterré sous des actes. On le croit fou. Il gêne. Même sa veuve, remariée et héritière de ses biens, souhaite le voir rentrer sous terre. Le colonel Chabert était un fier cavalier des armées de Napoléon… jusqu’au jour où un cosaque lui fendit le crâne d’un coup de sabre. L’histoire aurait pu s’arrêter là. Mais voilà que cet homme mort et enterré depuis des années reparaît soudain à Paris. La rue où il habitait a changé de nom, sa maison a été vendue et démolie, sa femme s’est remariée. Désespéré, Chabert demande à l’avocat Derville de l’aider à recouvrer son nom et sa fortune. Mais sa « veuve », devenue la comtesse Ferraud, ne l’entend pas de cette oreille. « Monsieur, lui dit Derville, à qui ai-je l’honneur de parler ? – Au Colonel Chabert. – Lequel ? – Celui qui est mort à Eylau », répondit le vieillard.
Histoire de Georges Guersant
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Lentement, place de l’église
» J’écris cela au début d’un siècle, n’importe lequel, dequelque part en France. Il a gelé la nuit dernière, nousverrons à la Pentecôte, peut-être avant, si les rosiersauront résisté. J’ai retrouvé le pull-over rouge que lafemme du Duc avait tricoté pour Stéphane. Je ne prendraipas froid. Ma mère m’appelle « mon grand ». Plus rien nepresse. » P. S.Avec le temps, le journal prend une autre dimension. Abrupt, choquant, outrancier, péremptoire, mais authentique et souvent juste, il s’inscrit dans la lignée des idoles littéraires de son auteur : Emmanuel Berl, dont il fut le secrétaire et l’ami, Jouhandeau, Chardonne, Léautaud.(Hugo Marsan, Le Monde.)
La bande à Suzanne
» Alors nous avons pris pour cible les uns ou les autres. Des bourges, des passants, des quidams inconnus. Toujours au hasard. Les tuer mais sans mobile. Surtout pas de mobile, de cause, de raison, disait Suzanne. Les causes et les raisons, ça fait prendre. Et c’est sale. Le hasard, c’est ça le jeu. Tiens, le premier qui rentre chez lui cette nuit, au numéro 29. Ou le premier qui passe sa porte pour en sortir au numéro 73 bis. Qui ? Veux pas le savoir. Pourquoi ? Ce serait dégoûtant. Tire donc, jeunot, et tu passeras mec. Elle ne le disait pas, Suzanne. Mais nous on croyait la comprendre sans qu’elle ait besoin de parler. Les mots, ça perd du temps. » Nous sommes aux assises, quelques années plus tard, en pleine audience. C’est Serge qui parle et raconte toute l’histoire. Il faisait partie de la bande à Suzanne. Parce qu’il aime toujours Suzanne, il n’a rien oublié : les codes, les rites, les règles et tous ces crimes jamais élucidés.
Les cloches de Bâle
Les Cloches de Bâle constituent le premier volume de la grande entreprise romanesque, Le Monde Réel. Trois femmes en sont les figures dominantes : Diane, la demi-mondaine ; Catherine Simonidzé, jeune Géorgienne qui finit par abandonner les idées de l’anarchie pour se rapprocher du socialisme ; Clara Zetkin, la femme nouvelle. L’ouvrage doit son titre au célèbre congrès socialiste de Bâle qui s’est tenu presque à la veille de la première guerre mondiale.
Changement de décor
Deux avions se croisent en plein ciel quelque part au-dessus du pôle Nord : l’un transporte un professeur américain brillant, spécialiste de Jane Austen, qui arrive d’une grande université de la côte Pacifique, l’autre un professeur anglais un peu médiocre qui vient d’une université des Midlands et n’a d’autre titre de gloire que de savoir concocter des épreuves d’examen. Ils ont décidé d’échanger leur poste pour une durée de six mois.
Je t’ai oubliée en chemin
En finir avec l’amour…
Le baiser du Nouvel An était sans amour. Funèbre et froid, comme un hiver normand. Deux jours plus tard, par SMS, la femme pour laquelle il nourrit une passion depuis sept ans apprend à Pierre que tout est fini. Il est tout simplement rayé de la carte, effacé.
« Ce genre d’amour qui meurt fait un bruit d’hôpital. »
Fin de partie ? Effondrement brutal. La mort rôde. Pierre pense mettre fin à ses jours. Il va plutôt venir à bout de ce chagrin, l’épuiser, le rincer – en marchant, en écrivant. Le triomphe de la littérature et du corps qui se révolte dans les ténèbres. La vie, tout au bout du chemin.
Pour que le sentiment, enfin, ne devienne plus que le souvenir de ce sentiment.
Gaspard de la nuit
En 1842, un an après la mort de son discret auteur, la première édition de Gaspard de la Nuit ne rencontre guère que le silence: vingt exemplaires à peine en sont vendus. Et il est vrai que les premiers lecteurs étaient sans doute mal préparés à la découverte de ce recueil de courtes « fantaisies à la manière de Rembrandt et de Callot » qui offraient à la fois l’apparence de la prose et la réalité d’une pure écriture poétique. Il faudra attendre Baudelaire pour que le poème en prose soit reconnu, et c’est justement l’auteur du Spleen de Paris qui fera découvrir à un public plus large ce « fameux Gaspard de la Nuit » grâce auquel l’idée lui est venue à son tour de » tenter quelque chose d’analogue ». D’analogue? Rien n’est moins sûr car si les pièces de Baudelaire s’attachent à la vie moderne, celles de Bertrand nous proposent la peinture de la vie ancienne. Et ce sont bien deux naissances successives du poème en prose.
Britannicus
Tyran sanguinaire, empereur féroce, despote criminel : le seul nom de Néron provoque des frémissements d’horreur. C’est ce que Racine a bien compris : pour sa première tragédie romaine – terrain traditionnel de son vieux rival Corneille- Néron tombe à point nommé pour provoquer la crainte et la pitié. Il choisit donc d’en faire son héros maléfique, le double ignominieux de son frère Britannicus, innocent bientôt immolé à la formation machiavélique du jeune empereur. Car ce qui intéresse Racine, ce ne sont pas tant les crimes de Néron que les méandres de son âme. Il veut saisir et peindre sur le vif le moment où tout bascule, où l’élève de Sénèque choisit le crime contre la vertu, la ruse et la dissimulation contre la sincérité, le pouvoir par la force, sans la justice, dans l’abjection et dans la honte. Cela donne une des pièces les plus noires de Racine où même l’amour, dévasté par les poisons et les complots, n’a plus aucun avenir. Un théâtre de la cruauté qui s’inscrit dans la plus pure tradition de la tragédie. Plutôt que » Britannicus « , victime assez falote de Néron et d’Agrippine, Racine aurait dû donner à sa tragédie le nom de l’un ou l’autre des deux monstres qui s’affrontent à travers lui.Leur » ambition « , aujourd’hui nous l’appellerions plus volontiers » goût du pouvoir « . Un goût de mort et de sang dont les Romains, hélas ! n’ont pas emporté le secret avec eux.Chacun, ici, y reconnaîtra les siens.
Retour en Irlande
Petite ville d’Irlande proche de Dublin, Mountfern est en ébullition. Fernscourt, autrefois la demeure d’une famille protestante haïe des gens du pays et aujourd’hui en ruine, vient d ‘être rachetée par un étranger, un riche Américain ayant l’intention de la transformer en hôtel. Patrick O’Neill, un homme d’affaire, vient en Irlande pour y retrouver ses racines. Ce » retour » est pour lui une victoire, une revanche, presque une vengeance. En effet, son grand-père a autrefois été chassé de Mountfern par les propriétaires de Fernscourt. Aujourd’hui, Fernscourt est à lui, et c’est là qu’il veut s’installer pour toujours avec ses deux beaux enfants, Grace et Kerry. Mais ce retour que Patrick a souhaité toute sa vie n’est-il pas un rêve, une chimère ? Pendant quatre années, émaillées de joies et de peines, de drames parfois, Patrick va se battre contre le destin pour réaliser son rêve d’enfant. C’est la vie quotidienne dans une petite ville d’Irlande au début des années 60 qui est peinte ici avec finesse, humour et vérité, par l’un des tout premiers écrivains irlandais contemporains. Un régal pour cette fin d’été ou toute autre saison, selon le New York Times.
Embrassez-moi
C’est à New York aujourd’hui. C’est à Rochester dans les années 80. C’est à Hollywood… C’est à Paris… C’est en Tchéquie avant et après la chute du Mur… Angela est française. Elle est souvent passée à côté de l’amour sans le voir, mais cette fois, elle est face à sa peur viscérale d’aimer… Louise est américaine, ancienne star de cinéma. Elle dialogue avec Angela, lui raconte sa vie, ses amours, ses échecs. C’est auprès de Louise qu’Angela cherche des réponses… Virgile est français. Il aime, mais il se méfie, on ne sait presque rien de lui… Mathias est tchèque. Rien ne peut le détourner de sa route. Il refuse de s’abandonner. Angela le cherche, il la fuit, ils se retrouvent… Il y a tous les autres, les fantômes du passé qui entrent et sortent, qui forment une grande ronde de secrets, de blessures, de rires et d’amour…
Aliocha
Fils d’immigrés russes blancs, Aliocha souffre de se sentir différent des autres élèves de son école. C’est tout ce que représentent ses parents qu’il stigmatise : leur gêne financière, leur attachement viscéral à une lointaine Russie. Le pays, la culture ou la langue, Aliocha les a radiés de sa mémoire et rejette l’héritage aux couleurs fanées dont ses parents l’abreuvent. Sa patrie c’est la France, sa langue sera désormais le français qu’il admire par-dessus tout et avec elle son cortège d’écrivains qu’il vénère. À l’école, il fait la connaissance de Thierry, élève brillant et envoûtant mais tenu à l’écart des autres du fait de son infirmité. Entre eux naît une amitié indéfectible, fondée sur une admiration réciproque et faite d’échanges intellectuels passionnés. Modèle et miroir l’un de l’autre, Aliocha et Thierry découvrent ensemble au cours de ces quelques mois les chemins ensoleillés de leurs jeunes années. Ainsi, Aliocha, fort de cette nouvelle amitié, comprendra peu à peu le trésor que recèle sa double identité.
Buckingham palace gardens
Thomas Pitt, agent des services très secrets de la reine Victoria, la Special Branch, et son supérieur, le glacial Narraway, sont convoqués de toute urgence au palais de Buckingham. L’impensable vient de se produire : un crime barbare a été commis sur la personne d’une prostituée, retrouvée au petit matin dans un placard. La jeune femme était «invitée» à une fête très privée donnée par le prince de Galles. Le coupable doit être désigné et l’affaire étouffée au plus vite, avant que le scandale ne s’ébruite hors du palais, au risque de mettre la Couronne en péril.
Long spoon lane
Réveillé en pleine nuit par Victor Narraway, chef de la Special Branch, Thomas Pitt est sommé de se rendre d’urgence dans Myrdle Street où des anarchistes menacent de faire sauter une bombe. Après une course-poursuite effrénée, il parvient à arrêter deux d’entre eux, mais découvre dans leur Q.G. de Long Spoon Lane le cadavre de leur chef, fils d’un lord très influent, abattu d’une balle dans la nuque. Intrigué par ce meurtre et les accusations plutôt troublantes des deux anarchistes qui dénoncent une corruption policière étendue, Pitt décide d’enquêter avec l’aide de son ancien acolyte du commissariat de Bow Street, l’inspecteur Tellman. Il découvre alors une conspiration policière et politique terrifiante, orchestrée par le Cercle intérieur, qui ne lui laissera pas d’autre choix que de s’allier avec son pire ennemi, Lord Charles Voisey.
Half moon street
En cet automne 1891, Londres semble bien triste au commissaire Thomas Pitt, depuis que sa chère Charlotte est partie se reposer à Paris. Mais il n’a guère le temps de sombrer dans le spleen, car la découverte du corps d’un homme habillé en femme dans une barque, sur la Tamise, l’entraîne dans une nouvelle aventure pleine de mystère. Qui était la victime et pourquoi cette mise en scène macabre ? Aidé de l’irascible sergent Tellman, Pitt fouille les consciences et les cœurs de la haute société, arpentant les coulisses des théâtres où se jouent les pièces d’un certain Oscar Wilde. Gentlemen et ladies irréprochables peuvent parfois cacher de bien dérangeantes vérités.
Les gardiens du Ponant poursuivent leur quête folle de pays en pays pour retrouver le petit enfant de Garion, enlevé par la mystérieuse Zandramas. Elle l’a emmené à l’Endroit-qui-n’est-plus pour l’égorger devant la pierre maléfique; le Dieu Noir renaîtra alors. Et le Père des dieux sait que tous ses efforts, depuis l’origine des âges, seront anéantis. Quand les Ténèbres viendront, un Grolim pourrait devenir grand-prêtre ; et le roi des Murgos se verrait bien en roi des rois. Le sort de l’univers va se décider pour des millénaires, mais où ? Le ravisseur a plusieurs mois d’avance sur Garion et ses compagnons, et la piste refroidit. Quand le champion du mal perd la partie, les épopées prennent fin. « La Belgariade » s’est terminée, avec la mort de Torak. Oui, mais s’il venait à ressusciter ? A cette question répond « La Mallorée ».
Voici venus les temps ou les peuples respirent. Torak est mort, le Dieu-Dragon, l’enfant des Ténèbres, et la menace cosmique parait conjurée. Tout est calme en tout lieu dans les royaumes du ponant. Pourtant la Prophétie des Ténèbres est bien gravée dans les mémoires. Et le vieux Gorim, dans sa grotte, entend gémir et gronder la terre : une pierre maléfique s’est réveillée à l’autre bout du monde. Le culte de l’OUrs aurait-il encore des adeptes secrets? Ca et là, on complote, on assassine, on repère les enfants marqués par le destin. Déjà la guerre s’allume dans les états de sud. Puis une nuit la Voix parle à Garion.Qu’est-ce que le Sardion, la pierre tombée du ciel dont le nom fait frémir les Hulgos? Où est « l’Endroit qui n’est plus »? Faut-il encore combattre les Ténèbres vaincues? Les Gardiens du Ponant vont reprendre du service.
Garbo
Le mystère a toujours auréolé le plus fascinant des visages. Pour la première fois, un livre révèle la véritable Garbo, la femme, l’être humain. Cette biographie, gardée secrète dans un coffre-fort depuis quatorze ans était impatiemment attendue. On y trouve en effet des détails véridiques et évocateurs sur l’enfance suédoise de Garbo, sa liaison passionnée avec le réalisateur Mauritz Stiller, son découvreur, son mentor et amant qui, en 1925, sur l’invitation de Louis B. Mayer, l’emmena à Hollywood. Antoni Gronowicz rapporte les souvenirs de Garbo à propos des années de gloire, des films (Anna Christie, Grand Hôtel, Camille, Ninotchka…), des amis et amants : John Gilbert, Robert Montgomery, Robert Taylor, Charles Boyer, Melvyn Douglas, le grand chef d’orchestre Leopold Stokowski, le millionnaire George Schlee, le pape de la diététique Gayelord Hauser et son plus cher ami, le célèbre photographe Cecil Beaton. Ces pages riches, pleines d’émotion, restituent la voix de Garbo, tandis qu’elle s’interroge sur sa vie privée pour mieux comprendre son destin de star. Garbo est un livre intime, mais jamais scandaleux. A l’image de Garbo elle-même, la biographie d’Antoni Gronowicz est mystérieuse, au meilleur sens du terme. Elle fourmille de révélations surprenantes et passionnées sur une femme complexe.
Le pendule de Foucault
Après l’immense succès du Nom de la rose, voici le second grand roman d’un géant incontesté de la littérature mondiale.
A Paris, au Conservatoire des Arts et Métiers où oscille le pendule de Foucault, Casaubon, le narrateur, attend le rendez-vous qui lui révélera pourquoi son ami Belbo se croit en danger de mort.
A Milan, trois amis passionnés d’ésotérisme et d’occultisme ont imaginé par jeu un gigantesque complot ourdi au cours des siècles pour la domination mondiale.
Et voici qu’apparaissent en chair et en os les chevaliers de la vengeance…
Telles sont les données initiales de ce fabuleux thriller planétaire, incroyablement érudit et follement romanesque, regorgeant de passions et d’énigmes, qui est aussi une fascinante traversée de l’Histoire et de la culture occidentales, des parchemins aux computers, de Descartes aux nazis, de la kabbale à la science. Un de ces romans que l’on n’oublie plus jamais. Et assurément un classique.
People or not people
Beth a vingt-six ans, travaille quatre-vingts heures par jour pour un patron odieux, et vit seule avec son chien hypoallergénique, depuis que son petit ami Cameron l’a plaquée pour un mannequin. Mais le jour où Pen, sa meilleure amie, lui annonce ses fiançailles, elle décide de passer un bon coup de Karcher dans sa vie et de commencer par… démissionner. Et, finalement, les journées, vautrée sur son canapé à dévorer des tablettes de chocolat et des romans à l’eau de rose, lui conviennent bien mieux. Jusqu’au jour où Will, son oncle gay, bien décidé à la mettre au travail, lui trouve une place dans une boîte de R.P. Terminées, les soirées pantoufles ou dîners tranquilles, entre copines! Place aux sorties branchées avec les VIP, aux nuits arrosées assorties de réveils difficiles. Surtout quand on apprend ce qu’on a fait la veille, comme Beth, dans les gros titres d’un journal people…
Garion monta sur le trône de basalte et plaça l’Orbe sur le pommeau de l’énorme épée. Il y eut un déclic ; la force vive de la pierre fusa dans la garde. La lame se mit à luire et se détacha du mur. Il la rattrapa des deux mains. La foule dans la salle réprima un halètement. Garion sidéré vit l’Orbe jeter une formidable langue de feu bleu. Sans trop savoir pourquoi, il souleva le glaive. « O joie, le roi est revenu, la prophétie s’accomplit ! clama Belgarath. Inclinons-nous devant Belgarion, roi de Riva, suzerain du Ponant ! » Et la prophétie suivit son cours. Au cœur du tumulte, on entendit un bruit métallique, comme si une tombe scellée par la rouille venait de s’ouvrir. Garion en fut glacé. Arraché à des siècles de sommeil, un cri de rage surgit des ténèbres et réclama du sang. Mais ce n’était pas le pire.Torak était de retour, et il tremblait, le dieu défiguré !
Puis le soleil sombra dans les bancs de nuages, le long de l’horizon déchiqueté, et baigna d’une lueur malsaine la sinistre forteresse. Ce fut comme si les murs saignaient, comme si tout le sang versé sur les autels de Torak depuis le commencement des âges éclaboussait d’un coup la cité de la peur. Tous les océans du monde n’auraient pas suffi à la laver. Un cri d’agonie emplit l’espace. Garion épouvanté leva la tête. « C’est la saison de la blessure, dit Belgarath. La saison où jadis l’Orbe a brûlé Torak. Le moment propice aux sacrifices humains. » L’Orbe… L’Orbe était là, aux mains du voleur. Garion regarda ses compagnons. Il fallait récupérer la pierre où palpitait la vie. Le sort des royaumes du Ponant en dépendait. Mais le lendemain matin, verraient-ils le soleil se lever ?
La corruptrice
Dans le milieu impitoyable où l’a propulsée son mariage, on obéit ou on meurt. Caroline le sait mieux que jamais depuis l’assassinat de son époux, car son ex beau-père, Parrain du New Jersey, lui a aussitôt enlevé son fils en usant de son influence tentaculaire. Désormais prête à tout pour retrouver le petit Andrew, la jeune femme intrigue dans l’ombre, séduisant l’ennemi mortel du Parrain, auquel elle extorque une information monnayable à prix d’or. Mais son amant meurt à son tour assassiné, et elle se voit obligée de se cacher pour fuir la police lancée à ses trousses. Condamnée à la rue, sans argent ni papiers, Caroline croise le chemin d’un pasteur, un homme qui a lui-même connu la prison et lui offre l’hospitalité. Elle accepte, aux abois, décidée une fois de plus à user de ses charmes pour survivre et récupérer son enfant.
L’ami
Louis Nucera laisse ici aller sa mémoire pour arracher des images d’un homme qui fut son ami et qui, par ce livre, plus que jamais est son ami. Il n’y a pas là d’invention, d’imagination. On attend de l’auteur de l’Obstiné et du Greffier quelque chose de rare, de violent : le go-t amer, mêlé de la vie des êtres.Frank, le disparu, est tantôt au centre du récit, tantôt derrière, tantôt, enfin, à l’extrémité d’un moment. Il est présent sans être vu de façon traditionnelle, car il est à peine décrit. Et ce qui compte en vérité, c’est l’indicible qui fait un être, ce n’est pas sa défroque.Un homme est mort, un écrivain se souvient. Mais l’écrivain ne pare pas le disparu pour on ne sait quelle éternité. Il l’évoque avec colère, avec rage, avec humour aussi et avec cette tendresse qui n’appartient qu’aux amitiés d’hommes.Tout Nucera est là, implacable, avec ce qui pourrait nier l’autre, qui seul compte ici. Et tout ce que Frank et Nucera ont aimé et haï ensemble est évoqué. Chaleur, sourde violence – et cette mer de regrets, ces cris vers le noir, cette montée contre l’absurde mort. Mais aussi un rire fraternel qui la combat. La façon dont nous parlons de la mort des autres nous juge aussi s-rement que notre façon d’affronter notre propre mort.Nucera a écrit l’Obstiné et le Greffier d’après vivre, sans imaginer, inventer, arranger. Il rencontre ici un des plus grands sujets qui s’imposent un jour ou l’autre à tout écrivain digne de ce nom. Il l’aborde à sa manière, qui n’est pas d’essayer d’apprivoiser la mort. Il cherche simplement, avec une patience tendue, à rendre inoubliable une présence, le son d’une voix, des souvenirs mêlés de jeunesse et de soleil – Nice est là, en arrière-plan, comme elle était présente dans l’Obstiné – et ces secrets enfin qui sont entre deux hommes, intransmissibles.Le tombeau de Frank n’est plus seulement dans le coeur de Louis Nucera. Si les hommes ne sont pas très forts contre le monde et s’ils ne durent guère, il leur arrive de rencontrer un ami. Et leur vie alors n’est pas seulement une vie anonyme mais cette pierre dure, cet être secret : un livre.Gilbert Sigaux.
Les vagabonds – Tome 1
Céline et son mari font partie du voyage qu’un groupe de pionniers a entrepris vers l’ouest. En 1854, rejoindre les terres vierges de l’Etat du Texas était une aventure, une longue et interminable odyssée. Comme leurs compagnons, le couple a tout quitté, foyer, famille, amours, pour tenter de retrouver l’espoir par-delà l’horizon. Mais Céline et son mari forment un couple raté. Cependant que Johnny, le chef du convoi en a aussi tant vu qu’il ne croit plus à rien. L’amour naîtra entre eux, un amour non voulu sur un fonds d’épopée.
Le partenaire inconnu
Jerzy N. Kosinski est né à Łódź en Pologne sous le nom de Józef Lewinkopf. Il a survécu avec sa famille à la Seconde Guerre mondiale sous une fausse identité (Jerzy Kosiński) caché chez des paysans polonais dans l’Est du pays. Un prêtre catholique lui a délivré un faux certificat de baptême. Après la guerre, il revient à Łódź et étudie à l’Université de Łódź les sciences politiques. Il travaille ensuite à l’Académie polonaise des sciences. Il émigre aux États-Unis en 1957. Il étudie à l’université Columbia, avec l’aide des fondations Guggenheim (1967) et Ford (1968), et de l’American Academy (1970). Ensuite il devient enseignant à Yale, Princeton, Davenport University, et Wesleyan. En 1965, il devient citoyen américain. Il a obtenu de nombreux prix littéraires : le National Book Award (1969), la distinction du National Institute of Arts and Letters (1970), le Prix du meilleur livre étranger (1966), entre autres. En 1973, il devient président de la section américaine du PEN club. Il a été également président de l’Institut des Études Polono-Juives à l’Université d’Oxford. L’Oiseau bariolé (1965), qui lui a apporté sa renommée internationale, est un livre très spécial, probablement écrit par plusieurs « rédacteurs »[réf. nécessaire] (à cette époque Kosinski ne maîtrisait pas encore suffisamment l’anglais), où se mélangent les impressions de la guerre, la description de l’état totalitaire et les éléments fantastiques. Après sa parution le texte a partagé les critiques entre ceux qui l’interprétaient (à tort) comme un document autobiographique sur la Shoah et ceux qui le lisaient comme une fiction littéraire. En Pologne surtout, l’interprétation documentaire a causé beaucoup d’émoi, la famille qui a hébergé durant l’occupation allemande Kosinski et les autres enfants juifs identifiables dans le livre par leurs prénoms (réels), s’insurgea dans la presse contre l’ingratitude de Jerzy, sauvé au péril de leurs vies, qui a décrit les paysans comme des criminels, violeurs d’enfants. Kosinski laissera longtemps planer le doute sur la véracité de l’histoire du petit Jurek (diminutif de Jerzy utilisé dans le texte) pour finalement à la fin de sa vie admettre que son récit était une fiction, une parabole surréaliste du destin humain (cf. Passing By, 1992).
Bille en tête
Avec ses seize ans en bandoulière, Virgile veut désormais vivre tout haut et non plus chuchoter sa vie dans les couloirs d’une école. Adolescent charmeur, doué d’une gaieté infernale, il séduit une amie de son père fort riche : Clara. Mariée et fortunée, Clara retrouve dans cette folle aventure la fièvre des premières passions. De nuits d’amour dans les hôtels, où on les prend pour mère et fils, en descentes dans les magasins de jouets, où Virgile dévalise le rayon des trains électriques, leur liaison prend une tournure de conte de fées amoral où tout va très vite ; mais déjà se dresse le père de Virgile qui n’apprécie guère que son fils se conduise en « gigolo ». Pourtant, au milieu de cette apparente gabegie, Virgile s’affermit, se plante sur ses jambes, prend la mesure du monde. Seule sa grand-mère, l’Arquebuse, semble le comprendre. Personnage tendre, haut en couleur et authentique, l’Arquebuse est pour Virgile une sorte d’assurance tous risques qui garantit le cœur, avec en prime des pâtés de canard. La clef de ce roman pudique, rapide et cocasse réside sans doute dans cette confidence de l’Arquebuse à Virgile : « Chaque fois que tu vis, que tu écris ou que tu dis quelque chose de grave, tu gagnes en grandeur. « Bille en tête » est le premier roman d’Alexandre jardin.
Le Shangaïé
Il n’avait que treize ans quand il s’embarqua pour la première fois. A vingt ans, en 1900, il avait déjà parcouru les sept océans et lutté dans les tempêtes du cap Horn.
Mais il n’avait qu’un but retourner à San Francisco, revoir les blanches demeures de Nob Hill et les tripots de Barbary Coast, fréquenter les salons accueillants de Maggy, la tenancière de la « Maison » la plus célèbre de la côte Ouest… Retrouver surtout celle qui, depuis son adolescence, avait marqué sa mémoire : Samantha Colemane, la fille du maître occulte de la ville. Il allait découvrir la passion, l’enfer, la vengeance, la richesse… C’était Jean-Marie Quëinec, de Saint-Malo. On l’appelait le Shangaië.
Breton comme son héros, André Le Gal a mené d’importantes recherches historiques et maritimes pour écrire ce grand roman d’aventures et d’amour. Etre shangaïé est un terme maritime américain qui signifie être enrôlé de force comme matelot.
Le livre des jours
Dans le New York de l’ère industrielle, un jeune garçon croit entendre, dans le fracas des machines, la voix de son frère décédé.
De nos jours, à Manhattan, des adolescents commettent des attentats suicide en citant des poèmes de Walt Whitman. Dans un futur lointain, un androïde et une extraterrestre tentent d’échapper aux abords malsains de Central Park. Entre ces trois histoires d’amour et de fuite, de menace et d’espoir, se tisse un mince réseau d’indices et de correspondances qui esquissent la lente dérive d’une ville et d’un monde.
Automne 1830, dans un Paris fiévreux encore sous le choc des Journées révolutionnaires de juillet, le gouvernement de Louis-Philippe, nouveau roi des Français, tente de juguler une opposition divisée mais virulente.
Valentin Verne, jeune inspecteur du service des mœurs, est muté à la brigade de Sûreté fondée quelques années plus tôt par le fameux Vidocq. Il doit élucider une série de morts étranges susceptible de déstabiliser le régime.
Car la science qui progresse, mêlée à l’ésotérisme alors en vogue, inspire un nouveau type de criminalité. Féru de chimie et de médecine, cultivant un goût pour le mystérieux et l’irrationnel, Valentin Verne sait en décrypter les codes. Nommé par le préfet à la tête du « bureau des affaires occultes », un service spécial chargé de traquer ces malfaiteurs modernes, il va donner la preuve de ses extraordinaires compétences.
Mais qui est vraiment ce policier solitaire, obsédé par la traque d’un criminel insaisissable connu sous le seul surnom du Vicaire ?
Qui se cache derrière ce visage angélique où perce parfois une férocité déroutante ?
Qui est le chasseur, qui est le gibier ?
Dans la lignée des grands détectives de l’Histoire, de Vidocq à Lecoq en passant par Nicolas le Floch, un nouveau héros est né.
La terre
«La Terre. C’est l’héroïne de mon livre. » Terre que le paysan pénètre et féconde de ses mains, terre généreuse ou ingrate, chèrement acquise ou convoitée. Jean,le frère de Gervaise , dans L’Assommoir, est valet de ferme en Beauce. Il aime et veut épouser une fière gamine, Françoise. Mais le beau-frère de celle-ci, le fruste Buteau, multiplie les obstacles. S’il y a mariage, il y aura partage. Après avoir dépouillé ses propres parents, il voudrait encore dépouiller la jeune fille. Ce quinzième volume des Rougon-Macquart est une terrible évocation de la terre et des paysans. Les crimes que cette terre suscite ne sont pas imaginaires, Zola a fouillé les gazettes de province. La terre est dure mais elle colle aux pieds du laboureur. Il se battra pour en avoir plus. Il se battra pour la protéger de l’ennemi. Il l’aimera plus qu’aucune femme.
Tome 2 – Gaspard des montagnes
Lorsqu’en 1922, Henri Pourrat obtenait le Prix du Figaro pour son Gaspard des Montagnes, une nouvelle renommée littéraire naissait qui ne devait cesser de grandir. L’Académie consacrait ce choix, en 1931, en décernant à Henri Pourrat son Grand Prix du Roman, pour les quatre volumes de l’histoire de Gaspard. jamais l’âme et les traditions d’un pays n’avaient été mieux exprimées par un auteur. Henri Pourrat a su se plonger au sein du folklore d’Auvergne pour nous en faire sentir, à travers le récit pittoresque des amours de Gaspard et d’Anne-Marie et grâce à l’enchantement d’un style fleurant bon le terroir, toute la poésie et les qualités humaines.
Tome 1 – Gaspard des montagnes
Lorsqu’en 1922, Henri Pourrat obtenait le Prix du Figaro pour son Gaspard des Montagnes, une nouvelle renommée littéraire naissait qui ne devait cesser de grandir. L’Académie consacrait ce choix, en 1931, en décernant à Henri Pourrat son Grand Prix du Roman, pour les quatre volumes de l’histoire de Gaspard. jamais l’âme et les traditions d’un pays n’avaient été mieux exprimées par un auteur. Henri Pourrat a su se plonger au sein du folklore d’Auvergne pour nous en faire sentir, à travers le récit pittoresque des amours de Gaspard et d’Anne-Marie et grâce à l’enchantement d’un style fleurant bon le terroir, toute la poésie et les qualités humaines.
Le chasseur vert
L’enfant et le garde-chasse (le chasseur vert du titre). Beau roman nervalien qu’on peut également rapprocher du « Grand Meaulnes », dans lequel on retrouve la sensibilité de l’auteur pour les arts (la vieille servante peint des « portraits d’âme », etc.) et son goût du merveilleux.
L’école buissonnière
Pour Paul qui n’a jamais rien connu d’autre que l’univers minéral de la banlieue parisienne, la découverte de la nature sauvage de la Sologne est fascinante.
Confié à Borel, le garde-chasse bourru du domaine du comte de La Fresnaye, et à sa femme, le jeune garçon ne tarde pas à faire la connaissance du braconnier le plus rusé du pays. Sur les bords de la Loire se noue alors une amitié sincère entre l’homme des bois et le gamin des villes. Paul découvre les secrets de la nature, goûte à la liberté, respire à pleins poumons cette nouvelle vie, rêvant jour et nuit de cette belle et jeune Gitane qui nage nue dans l’étang de la Malnoue. Jusqu’au jour où il tombe sur un cerf majestueux qu’il veut protéger des hommes. Une quête qui le confrontera au secret de sa propre naissance. Avec ce roman d’apprentissage, Nicolas Vanier nous convie dans cette Sologne mystérieuse qu’il chérit depuis son enfance. Une ode à la nature, qui rappelle Maurice Genevoix, mais aussi une réflexion sur l’identité, les racines, l’amitié. Un texte à la fois fort et tendre, loin de l’agitation du monde.