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Jean-Claude Bouvier est professeur émérite de l’Université de Provence, spécialiste du domaine linguistique provençal (dialectologie, onomastique, ethnolinguistique). Agrégé de grammaire et docteur ès lettres (Université de Paris-Sorbonne, 1973), il est originaire de la Drôme (Romans), région à laquelle il a consacré sa thèse sur « Les parlers provençaux de la Drôme » (1973).
Un sac de billes
Un sac de billes est une autobiographie de Joseph Joffo couvrant les années 1941-1945 de sa vie. Il s’agit de son œuvre la plus connue : elle a été vendue à plusieurs millions d’exemplaires et traduite en 18 langues. L’auteur y raconte les péripéties qu’il a vécues avec son frère Maurice afin d’échapper aux Nazis sous le gouvernement de Vichy jusqu’à la fin de la guerre. Pendant ce voyage, des périodes heureuses et insouciantes alternent avec des moments plus délicats de danger et d’emprisonnement.
La nuit des enfans rois
Sélectionné parmi les meilleurs romans par toute la presse, La Nuit des enfants rois se déroule à toute allure, comme un merveilleux film, d’où l’on sort ébloui. Cela se passe, une nuit, dans Central Park, à New York : sept adolescents sont sauvagement agressés, battus, certains violés. Mais ces sept-là ne sont pas comme les autres : ce sont des enfants-génies. De l’horreur, ils vont tirer contre le monde une haine froide, mathématique, éternelle. Avec leur intelligence, ils volent, ils accumulent les crimes parfaits. Car ces sept-là ne sont pas sept : ils sont un. Ils sont un seul esprit, une seule volonté. Celui qui l’a compris, Jimbo Farrar, lutte contre eux de toutes ses forces. A moins qu’il ne soit de leur côté… Alors, s’ils étaient huit, le monde serait à eux et ce serait la nuit, la longue nuit, La Nuit des enfants rois.
La sœur de Gribouille
Cette fois, ce ne sont plus les aventures de la pauvre Sophie et de ses charmantes compagnes que vous offre la collection « Lecture et Loisir » mais celles d’un autre personnage tout aussi attachant : Gribouille. Vous rirez aux sottises de ce garçon balourd et simple d’esprit, qui entre jusqu’aux épaules dans la rivière pour protéger de la pluie son habit neuf, ou qui tord le cou d’un pauvre perroquet dont il se croyait insulté. Mais vous verrez aussi que la bêtise du brave Gribouille ne l’empêche pas de donner sa vie pour ses amis et d’assurer, par-delà la mort, l’avenir de sa soeur, la charmante Caroline.
Boy
Lorsque, à la suite d’un accident, Gilles perd la mémoire, il lui faut tout réapprendre, redécouvrir sa vie. Sa femme Lisa lui raconte leur intimité, son charme fou, leur complicité. Mais chacun doute peu à peu de l’autre et le marivaudage prend peu à peu l’allure d’un affrontement sans merci. « Voilà la vie conjugale, une association de tueurs qui s’en prennent aux autres avant de s’en prendre à eux, un long chemin vers la mort qui laisse des cadavres sur la route. Lorsque vous voyez une femme et un homme devant le maire, demandez-vous lequel des deux sera l’assassin. »
L’enfant qui voulait être muet
Julien a neuf ans. Il ne parle plus depuis cinq ans déjà, alors qu’il avait un don extraordinaire pour les langues. Enfant, ballotté de nourrice en nourrice, il a parlé une dizaine d’idiomes. Destiné à une vie de hasard et d’abandon de taudis en taudis, il vit parfois avec son grand-père, sympathique bon à rien, parfois avec sa mère, jolie, pauvre, indifférente et insouciante, qui monnaye ses charmes. Un célèbre philosophe germanopratin, égoïste, riche, charmeur, arrogant, rencontre cet enfant par hasard. Spécialiste du langage sur lequel il prépare « sa grande œuvre », il se met en tête de le faire parler. Le désir d’y parvenir devient obsessionnel, jusqu’à remettre en question son couple et son existence même. Au contact de cet enfant, il découvre qu’il est passé à côté de la vie. Le silence volontaire de Julien lui a donné une terrible leçon d’humilité. Peu à peu, il s’approche d’une victoire incertaine, qui devient sa défaite vis-à-vis des gens qu’il n’a pas su aimer : son épouse, sa mère mourante. Défaite vis-à-vis de cet enfant même, qui s’est pris d’amour pour lui. Le mythe éternel de Pygmalion revu à travers un petit prince des faubourgs parisiens qui fait penser à l’enfant du « Tambour » de Günther Grass.
La chambre
« Le tour de l’île : vingt-quatre pas. Six du nord au sud et d’est en ouest, depuis la porte d’entrée jusqu’à la fenêtre. Les cloisons de planches, la cheminée de marbre et, comme un lac suspendu, le grand miroir – la géographie de la chambre, ses rivages, ses déserts, sa faune, j’en sais tout. Mais le décor, cet étrange décor, acajou et pavé, brocart et chaises dépaillées, qui l’a composé ? Qui, surtout, a donné l’ordre de condamner les portes, puis la fenêtre, la cheminée, de poser des serrures, des verrous, je l’ignore… Et l’enfant ? Lorsqu’on a détaché sa chambre du continent, pourquoi n’a-t-il pas crié ? Pourquoi s’est-il laissé couler ?
À l’origine du crime, qu’y avait-il ?
Quand la foi soulève des montagnes, elle écrase des enfants. Est-ce la foi qu’on trouve au commencement de cette histoire ? Ou bien la peur, la bêtise, le hasard ? Qu’y avait-il « au commencement » ?»
Si on partait…
Souvenirs d’enfance et du croque-mitaine bien-aimé (la mère), dérive libertaire en auto-stop (cela va de soi) d’un tout jeune couple des années soixante-dix, rêves d’évasion d’un instituteur en rupture de ban… d’école ce bijou romanesque cache une grande subtilité de composition. Ses courts chapitres s’appellent, se télescopent, se renvoient une balle légère comme une bulle. Si ses nombreux personnages paraissent perdus, l’écrivain ne leur laisse pourtant jamais la bride .. sur le cou. Leur errance est organisée dans les moindres détails, et on arrive ainsi au terme du voyage… A moins que, grâce à une ultime Pirouette de l’auteur funambule, l’on s’aperçoive que l’on devrait reprendre le livre depuis la première ligne, tant les plaisirs qu’il offre sont divers et inattendus.
Les heures
Il s’agit d’un jeu de miroir entre trois personnages et trois époques : le fil directeur est « Mrs Dalloway », le roman phare de Virginia Woolf, et ses vingt-quatre heures dans la vie d’une femme. On suit donc les trajectoires de ces trois femmes en parallèle sous une plume toute woolfienne : sont contées les désillusions, espérances, petits plaisirs et vrais malheurs des protagonistes, comme si chacune d’entre elle était l’autre, plongée dans un temps différent. Leurs destins convergeront d’ailleurs dans une apothéose littéraire où l’on retrouve les trois figures de la création : l’écrivain, le lecteur et le personnage. Une magnifique méditation sur le temps, l’amour, la mort à travers le récit d’une journée dans la vie de trois femmes. Une œuvre événement unanimement acclamée : lauréate du Prix Pulitzer 1999, du Pen Faulkner 1999, citée au nombre des dix meilleurs romans publiés en 1998 par le New York Time, le Los Angeles Times, Publihsers Weekly, nominée pour le Prix du Cercle de la Critique : Les Heures confirment l’exceptionnel talent d’un auteur enfin reconnu comme l’une des figures majeures de la littérature américaine.
Il est un aspect de la crise financière qui a été peu abordé, sinon à la marge, lors de scandales ponctuels comme l’affaire Maddoff : les rapports du capitalisme financier avec la fraude et la délinquance. Or ils sont des plus troubles. Magistrat, auteur de plusieurs livres sur l’évolution contemporaine de la criminalité, en particulier économique, Jean de Maillard apporte un éclairage nouveau sur le développement du capitalisme dérégulé depuis une trentaine d’années. À rebours des idées reçues, il rattache l’écroulement de l’économie de l’automne 2008 à une histoire longue, où la fraude a servi de variable d’ajustement et de mode de gestion de l’économie depuis le triomphe des idées néolibérales. La sphère financière s’est en effet déployée autour du brouillage de plus en plus prononcé des critères du légal ou de l’illégal. Aussi les incantations sur les thèmes de la moralisation et la régulation ne risquent-elles guère d’avoir de prise sur une activité qui s’est constituée précisément pour contourner les normes. De lecture obligatoire pour les politiques en charge de remédier à la crise, l’ouvrage sera utile aussi au citoyen confronté aux retombées de pratiques qui lui restent incompréhensibles à s’en tenir aux discours officiels ou autorisés. Il fournit des clés pour déchiffrer un domaine particulièrement opaque.
Max
Lyon. Janvier 43. Un homme vit entre ombre et lumière. Côté lumière, il se fait appeler Jacques Martel, marchand de peintures et bientôt galeriste à Nice. Côté ombre, on le désigne par un prénom, Max, depuis que de Gaulle l’a missionné pour unifier les mouvements de la Résistance. Qui de Max ou de Martel s’est épris d’Agathe, étudiante en histoire de 21 ans ? Nul ne le saura… Elle lui apparaît comme une fleur sur un terrain ravagé par la guerre ; il lui fait l’effet d’un provincial exilé de la politique, désormais incapable de s’engager dans la Résistance pour défendre une certaine idée de la France. Entre eux, des mots s’échangent, des émotions où Michel Quint donne à entendre un autre Moulin, lucide sur son destin, mais inquiet parce qu’il lui semble avoir déjà croisé cette jeune femme.
L’Aiglon
Vienne, Schönbrunn, Metternich, un empire qui se croyait éternel malgré l’ombre de Napoléon qui pèse encore sur l’Europe à travers un jeune homme irrésistible de charme, de fragilité et de mélancolie, une sorte d’Hamlet androgyne qui fut le grand rôle de Sarah Bernhardt et qui était le duc de Reichstadt, le fils de l’Ogre et de l’Aigle : le roi de Rome, l’Aiglon. Les ailes de l’Aiglon naissent, s’ouvrent, palpitent au souvenir de tant de puissance et de gloire, tels que les évoque devant lui Séraphin Flambeau, le grognard légendaire de la Grande Armée. Mais l’histoire n’aime pas les redites et les ailes meurtries vont bientôt se fermer. Le roi de Rome mourra comme il a vécu, en prince autrichien, la pièce se terminant sur la réplique fameuse de Metternich (qui a eu tout de même un peu peur) : » Vous lui remettrez son uniforme blanc. »
Les derniers rois de Thulé
Véritable trésor ethnologique, ce livre constitue d’abord une somme d’informations irremplaçable sur les Inuits du Groenland. Mais son succès international, jamais démenti au cours de ses multiples rééditions depuis 1951, tient aussi au talent de conteur de Malaurie qui sait immerger le lecteur, jusqu’au plus infime détail, avec une patience et un souci de vérité infinis, dans la vie de ce grand Nord mythique, de cette « Ultima Thulé » des anciens. Ce géographe et géologue de formation qui cite Rimbaud (« Quelle sorcière va se dresser sur le couchant blanc ? ») fait revivre dans un style alerte chasses au morse et à l’ours, festins de viande crue, soirées de fête dans la nuit polaire, grands raids en traîneaux par moins 60 °C sur la banquise et les glaciers, levers de soleil dans le blizzard, songes, légendes et séances de sorcellerie. Formidable leçon d’humanisme, ce chef-d’œuvre inclassable est également l’occasion d’une réflexion approfondie sur la fragilité d’un environnement et d’une culture menacés.
Perestroika et contre-perestroika
Partgrad, une ville de province imaginaire, quelque part en U.R.S.S., vit depuis des décennies plongée dans sa léthargie poststalinienne. Jusqu’au jour où les gorbatchéviens locaux décident d’en faire la cité modèle de la nouvelle ligne officielle. Et comme la glasnost consiste à ne plus cacher les tares du système, Partgrad va devenir pour les visiteurs occidentaux une sorte de vitrine paradoxale. Le romancier des « Hauteurs béantes » (prix Médicis étranger 1978) et de « Homo sovieticus », nous donne ici une satire fracassante de la société soviétique et démonte avec une implacable rigueur les mécanismes du système.
El Magnifico
J’ai passé la moitié de ma vie à éliminer mes ennemis et l’autre moitié à ne pas me faire tuer… » » Si pour ma famille, je suis une énigme, et inquiétant pour mes amis, je suis pour mes ennemis un ange exterminateur jugé sur un cheval de l’Apocalypse… Mais pour mon chien, je suis Dieu, et c’est très bien comme ça. Issu de la grande noblesse espagnole émigrée à Cuba, Juan Vivés a quinze ans lorsqu’il rejoint les guérilleros de la révolution cubaine. Surnommé El magnifico après une action d’éclat au début de la révolution en 1958, il participe aux côtés de Che Guevara et de Fidel Castro au renversement du régime dictatorial de Batista. Capitaine de l’armée rebelle, il est l’un des premiers cubains à recevoir un entraînement complet d’agent secret au sein du KGB. Fort de cette formation et de sa parenté avec le président cubain nommé par la révolution, il va poursuivre pendant plus de vingt ans les missions les plus secrètes à travers le monde au service des intérêts soviéto-cubains. URSS, Vietnam, Chine, Algérie, Angola, Ethiopie, France, Espagne, Italie, Amérique du Nord, Amérique Centrale, Amérique du Sud. El Magnifico va ainsi rencontrer les plus hauts dirigeants de ces pays et négocier, acheter, influencer, conseiller, espionner. Mais la face cachée et sombre du régime de Castro va avoir raison de ses convictions de départ. Terrorisme, manipulations, assassinats en tout genre – en particulier ceux de Camillo, de Che Guevara ou de Salvador Allende-, affaire des missiles, corruption des dirigeants, népotisme du régime, trafics de drogue, fourvoiements économiques et misère du peuple cubain vont l’amener à une rupture totale avec le castrisme. Il échappera de peu à plusieurs tentatives d’assassinat en Occident.
J’étais l’agent de Staline
Voici le témoignage fascinant d’un des piliers du système d’espionnage stalinien dans l’entre-deux-guerres. Jeune juif polonais bolchevique, Krivitsky est de toutes les guerres de l’ombre entre 1918 et 1939. Envoyé derrière les positions des Russes blancs qui combattent les communistes, il mène des actions de sabotage. En Allemagne, au début des années 1920, il organise la lutte du mouvement ouvrier contre l’occupation française et la police allemande. Un temps enseignant à l’Académie militaire de Moscou, il est envoyé en Europe pour organiser des réseaux d’agents communistes. À la demande de Staline, il organise un trafic de faux dollars pour saper l’économie capitaliste et approvisionner l’URSS à peu de frais. Basé à Rotterdam en 1933, il gère un grand nombre d’agents, y compris au sein du gouvernement du Front populaire en France et des services secrets britanniques. En 1936, il est envoyé en Espagne pour organiser les Brigades internationales mais il découvre que Staline veut éliminer à cette occasion les trotskistes et autres «déviants» de la ligne du Parti. Des purges secouent le NKVD. De retour à Moscou, Krivitsky prend conscience du fossé qui s’est creusé entre Staline et une majorité de la population. Certains de ses amis de l’appareil sécuritaire sont éliminés. Il fait défection en France, puis déménage avec sa famille aux États-Unis où il devient célèbre en quelques articles et interviews. Ses Mémoires, J’étais l’agent de Staline, connaissent un succès foudroyant. Il annonce, bien avant le pacte germano-soviétique, que Staline s’alliera avec Hitler. Le 9 février 1941, il est retrouvé mort dans une chambre d’hôtel de Washington. La police conclut au suicide, mais dans les sphères gouvernementales et sécuritaires, on pense que Krivitsky a été assassiné.
Dans l’ombre de Staline, Beria fut pendant quinze ans le chef de la police secrète soviétique et d’un réseau d’espionnage à l’échelle mondiale. Commandant en chef du NKVD, censeur de la presse et de la culture, ministre de l’Intérieur, administrateur des camps, maréchal de l’URSS, vice-président du conseil des ministres, Beria fut le véritable numéro 2 du régime, redouté même par ses pairs. Originaire de Géorgie, il intègre au début des années 1920 la Tcheka, première police politique d’Union soviétique. En 1926, il dirige la répression du mouvement nationaliste géorgien, s’attirant ses premières distinctions. Dans les années 1930, il prend le contrôle du Parti communiste géorgien. C’est déjà l’homme de confiance de Staline et l’organisateur des purges d’avant-guerre. A partir de 1938, il prend la direction du NKVD, la police politique préfigurant le KGB, et il y fait régner la terreur. Il est responsable des arrestations et de l’élimination des opposants. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Beria est l’instigateur des massacres de Katyn, et de déportations massives. Grâce aux renseignements glanés par ses services en Occident à partir de 1942, il initie le programme nucléaire soviétique. Haï par ses collègues, Beria est arrêté peu après la mort de Staline. Accusé de complot et d’espionnage, il est exécuté dans des circonstances troubles. Historien américain d’origine polonaise et spécialiste du système soviétique, Thaddeus Wittlin est le premier biographe du sulfureux Beria. Son ouvre est le résultat de plus de six années de recherche de part et d’autre du rideau de fer.
Un bateau pour l’enfer
9 novembre 1938. Après l’assassinat à Paris du conseiller d’ambassade von Rath, Goebbels déclenche dans toute l’Allemagne, à titre de « représailles », la tristement célèbre nuit de Cristal : incendie des synagogues, pillage des maisons juives…
Quelques mois plus tard, en réponse aux protestations qui s’élèvent du monde entier, mais surtout pour des raisons de propagande extérieure, Adolf Hitler autorise les Juifs qui le souhaitent à quitter l’Allemagne.
13 mai 1939. A Hambourg, le SS Saint-Louis, paquebot battant pavillon nazi, largue les amarres. A son bord, 937 passagers, dont 550 femmes et enfants. Tous sont des Juifs allemands. Tous sont munis de visas. Destination : La Havane.
C’est à Cuba que les exilés espèrent séjourner, en attendant que leur soit accordé le droit d’entrée aux États-Unis.
Le 23 mai, alors que le bateau est à la veille de pénétrer dans les eaux territoriales cubaines, Gustav Schröder, capitaine du Saint-Louis, reçoit un câble expédié par le gouvernement de La Havane : MOUILLAGE EN RADE – STOP – NE PAS TENTER D’APPROCHER PORT. Puis l’ordre lui est transmis de faire demi-tour et de ramener sa « cargaison » à Hambourg.
Schröder sait le destin tragique qui attend ses passagers s’ils rentrent en Allemagne. Il décide de passer outre et prend contact avec les gouvernements du monde dit libre en leur demandant d’accueillir ses passagers. Roosevelt, le premier sollicité, refuse. Le Canada refuse. Toutes les nations d’Amérique latine refusent. A Berlin, Goebbels exulte : PERSONNE N’EN VEUT !
C’est ainsi que commence l’effroyable errance du Saint-Louis. S’appuyant aussi bien sur des documents d’archives que sur les confidences des survivants, Gilbert Sinoué retrace ici, heure par heure, une épopée dont on pourrait se dire qu’elle n’a pu exister tant elle semble inconcevable.
Orfenor – Tome 2 – Tristan
Dans la grande propriété de Blajan au charme intemporel, Natalène et Tristan s’aiment depuis l’enfance. Tristan, le musicien surdoué, est devenu célèbre. Natalène, sa mystérieuse cousine, garde encore le secret de ses origines gitanes, quand son père, tous les ans, la ramène au domaine, provocante et dépenaillée, après un séjour quelque part dans le nord. Quelle force pousse la jeune femme à toujours reprendre la route pour retrouver ceux de son clan, ces voyageurs qui ont choisi l’errance, la poésie et l’absolu ? Quelle destinée attend ces amoureux si différents et si complémentaires ? Quelle que soit l’aventure, le tourbillon de la vie les emportera vers un avenir incroyable…
Orfenor – Tome 1 – Natalène
Le jour où sa mère l’a abandonné dans la vaste maison de Blajan, Tristan s’est mis au piano et a joué six heures d’affilée. Il n’a plus jamais cessé. Tristan grandit avec sa musique à Blajan, sous l’aile de son grand-père, inflexible et extravagant chef de clan, avec ses cinq cousins, nichée turbulente semée là par la génération précédente. Parmi eux il y a Natalène. Elle a l’âme farouche et les yeux jaunes, elle est brune de peau et légère comme un oiseau. La même liberté, la même brûlure coulent dans leurs veines. Peu à peu la force qui les unit va devenir la plus secrète des histoires d’amour. Mais Natalène a un père bohémien qui chaque année l’arrache à Blajan et à Tristan sans jamais dire quand il la leur rendra. Et chaque automne la ramène à l’improviste. Obstinément muette sur cette autre vie, couverte de bleus, sale et provocante, chaque fois différente de celle qui était partie, donnant à leur amour des couleurs sombres, mystérieuses et ensorcelantes.
Scandales
La célébrité apporte son lot de désagréments, Angelo Manzini l’a appris à ses dépens. Depuis qu’il a quitté sa maîtresse, celle-ci menace de révéler leur liaison au reste du monde, risquant de lui faire perdre son titre et sa fortune. Alors, Angelo n’a pas le choix : il doit étouffer l’affaire par tous les moyens possibles… Six mois… Cela faisait six mois que Nate Evans, homme d’affaires réputé, était introuvable. Aussi, pour sa première apparition publique, les paparazzis se pressent autour de lui, déterminés à découvrir le secret entourant sa disparition. Mais Nate a assuré ses arrières : la presse aura droit à son scoop, simplement pas celui auquel elle s’attend… Dans quelques minutes, Santos Cordero sera rejoint au pied de l’autel par Natalie Montague, l’héritière d’une grande famille aristocratique d’Espagne, et le mariage le plus médiatisé de l’année sera célébré. Dans quelques minutes… ou jamais. Car Natalie s’est enfuie, et c’est à sa sœur, Alexa, que revient la lourde tâche de l’annoncer.
La théorie de la tartine
En 2006, lorsque Marianne découvre sur le net une sextape postée par son ex, elle ne trouve pour l’aider qu’un hacker immature et un journaliste visionnaire qui croit qu’Internet va transformer le monde. Dix ans et les chocs de la jeunesse (enfants, travail, amours) plus tard, que deviennent notre ex-étudiante blogueuse, le jeune pirate et l’homme de presse idéaliste ? Internet a tout bousculé…
Trente ans et des poussières
C’était à Manhattan, dans les années 80. Corrine était courtière en Bourse ; Russell éditeur. Ils avaient trente ans et des poussières. Leurs amis les trouvaient beaux et spirituels. Mais … Mais Corrine a voulu des enfants et Russell n’était pas prêt. Jeff s’est remis à prendre de la dope, Trina Cox est arrivée, et soudain, tout s’est mis à déraper. Ce n’est pas grave, ont-ils pensé. Juste une petite erreur de script. Ils n’avaient oublié qu’une seule chose : dans la vie, on ne tourne pas une deuxième fois les scènes ratées. Le 18 octobre 1987, les golden boys se jetaient du haut des immeubles, à Wall Street.
Monnaies du monde entier – De 650 av. J.C. à nos jours
Il n’existait avant celui-ci aucun ouvrage français » grand public » sur l’histoire de nos monnaies. On ne trouvait, dans le commerce spécialisé, que des monographies érudites, des catalogues scientifiques ou des » argus » pour collectionneurs. La carence de l’édition française était totale en ce qui concerne les ouvrages de vulgarisation intelligente. L’objectif était de combler une lacune et de faire connaître les monnaies du sol de France, depuis l’avènement de la monarchie capétienne jusqu’à l’instauration du franc germinal. La monnaie est un miroir à plusieurs faces, reflétant à la fois l’évolution artistique, culturelle, économique, financière ou politique d’un pays. D’où le sous-titre de l’album. Pour retenir l’intérêt non seulement des numismates, mais des amateurs d’art et d’histoire, on a privilégié une iconographie aussi riche et représentative que possible. Issues des collections encore inédites de l’Administration des Monnaies et Médailles, les monnaies n’occupent qu’une partie des 230 illustrations. En regard des monnaies figure systématiquement une belle iconographie représentant la vie des Français à l’époque correspondante.
Micro
Vin Drake, puissant directeur de la société high-tech Nanigen, fabricante de robots miniaturisés, attire à Hawaï sept brillants étudiants venus de Harvard. Mais il leur a caché la véritable raison pour laquelle il a besoin d’eux, et la rencontre tourne vite à l’affrontement. Miniaturisés et abandonnés dans une forêt tropicale ou le moindre insecte représente un danger mortel, les étudiants n’ont pour se défendre que leurs connaissances de biologistes. Commence alors une folle lutte pour survivre face à une nature aussi cruelle que fascinante et à un Vin Drake prêt à tout pour se débarrasser de témoins gênants.
La première chose qu’on regarde
Le 15 septembre 2010, Arthur Dreyfuss, en marcel et caleçon Schtroumpfs, regarde un épisode des Soprano quand on frappe à sa porte.
Face à lui : Scarlett Johansson.
Il a vingt ans, il est garagiste.
Elle en a vingt-six, et quelque chose de cassé.
Cœur naufrage
Lyla, à l’aube de ses 34 ans, est célibataire, casanière, solitaire. Seuls son travail de traductrice et Zoé, sa meilleure amie fantasque, lui permettent d’échapper à la routine d’un quotidien bien huilé. Jusqu’au jour où un étrange message la renvoie brusquement dix-sept ans en arrière. Été 1998. Lyla a seize ans, une mère abusive et des envies d’ailleurs. En vacances sur la côte atlantique, elle rencontre Joris, un surfeur dont elle tombe amoureuse. Quand elle comprend qu’elle est enceinte, il est trop tard.
Cœur-Naufrage, roman choral, raconte en alternance l’adolescence de Lyla et les conséquences de cet été-là : pour l’adulte qu’elle est devenue, qui porte le secret de son accouchement sous X, et pour Joris, qui découvre à contretemps ce qui s’est joué dix-sept ans auparavant. Les accidents de la vie, les non-dits, les malentendus façonnent nos existences – mais est-il jamais trop tard pour rattraper certains rendez-vous manqués ?
L’espagnol pour tous en 40 leçons
VOUS SOUHAITEZ APPRENDRE L’ESPAGNOL ? 40 leçons, la solution pour débuter ou retrouver des bases solides ! • Apprendre les bases de la langue de manière progressive • Assimiler un vocabulaire riche et varié • Acquérir des connaissances solides en grammaire • Tester ses progrès au fur et à mesure • Se familiariser avec la culture du pays. MAINTENANT, VOUS ÊTES » LISTO « , C’EST À VOUS DE JOUER !
Georges et les trésors du Cosmos
Avec Georges, découvrez : Comment la vie est apparue sur Terre. Comment la vie aurait pu exister sur Mars. Comment la vie pourrait apparaître sur une autre planète. Une fabuleuse chasse au trésor à travers notre galaxie, par Lucy et stephen Hawking, les auteurs de Georges et les secrets de l’Univers.
Enfant terrible
Qu’y a-t-il au bout d’une fuite en avant ? Los Angeles, 2013. Si Kennedy Marr possède de nombreux talents – pour l’écriture, pour l’ivresse, pour la pornographie –, il y a un domaine dans lequel il frôle le génie : celui d’ignorer tout ce qui le dérange. Son éditeur, par exemple, qui attend depuis des années son nouveau roman ; son redressement fiscal, qui porte sur près de 1 million de dollars ; ou encore sa mère, gravement malade en Europe. À force d’ignorer les réalités pour s’abandonner à ses seuls plaisirs, il est aujourd’hui dans l’impasse. Seul un miracle pourrait le sauver de la faillite financière et spirituelle. Et ce miracle a lieu.
La Turquie et le fantôme arménien
Le premier génocide du XXe siècle reste impuni. La Turquie continue de nier les massacres de centaines de milliers d’Arméniens ottomans pendant la Première Guerre mondiale et s’efforce d’effacer les traces de ce crime. Présents en Turquie depuis bientôt une décennie, deux journalistes, Laure Marchand et Guillaume Perrier, ont mené une vaste enquête de terrain – une première – sur la mémoire du génocide dans la Turquie d’aujourd’hui. Ils ont retrouvé des survivants, des Arméniens convertis à l’islam pour être épargnés, des descendants de Justes turcs qui ont sauvé des Arméniens, des témoignages enfouis dans le silence, des traditions et des églises qui ont survécu à un siècle de déni et d’hostilité. D’Istanbul à la frontière irakienne, de la mer Noire à la Méditerranée, les deux auteurs ont rassemblé les preuves bien vivantes et si nombreuses du génocide. A deux ans du centenaire des massacres, ces récits, ces reportages et ces rencontres dessinent le portrait d’un pays malade de son négationnisme, hanté par ce passé qui ne passe pas. Même si des Turcs se battent courageusement contre l’idéologie officielle, à l’instar de Taner Akçam, qui préface ce livre. Enfin, La Turquie et le Fantôme arménien apportera également des éléments au débat en cours en France sur la pénalisation de la négation du génocide arménien : la loi votée en janvier 2012 a été invalidée par le Conseil constitutionnel et le président François Hollande a promis un nouveau texte.
Deux petits pas sur le sable mouillé
L’histoire commence sur une plage, quand Anne-Dauphine remarque que sa petite fille marche d’un pas un peu hésitant, son pied pointant vers l’extérieur. Après une série d’examens, les médecins découvrent que Thaïs est atteinte d’une maladie génétique orpheline. Elle vient de fêter ses deux ans et il ne lui reste plus que quelques mois à vivre. Alors l’auteur fait une promesse à sa fille : « Tu vas avoir une belle vie. Pas une vie comme les autres petites filles, mais une vie dont tu pourras être fière. Et où tu ne manqueras jamais d’amour « . Ce livre raconte l’histoire de cette promesse et la beauté de cet amour. Tout ce qu’un couple, une famille, des amis, une nounou sont capables de mobiliser et de donner. Il faut ajouter de la vie aux jours, lorsqu’on ne peut plus ajouter de jours à la vie.
L’Afrique en Kimono
Loin de la nippophobie galopante actuelle. Loin de l’afro-pessimisme fonctionnel au nom de la proximité culturelle avec les pays frères de l’Europe de l’Est. Loin de cette africanophobie utilitaire qui proclame : le Kosovo plutôt que le Togo ou le Congo, l’Azerbaïdjan plutôt qu’Abidjan, le Kurdistan plutôt que le Soudan, la Roumanie ou l’Albanie plutôt que la Tanzanie, la Bulgarie plutôt que l’Algérie, L’Afrique en kimono sonne le glas des mystifications confortables et séculaires sur le développement et des discours convenus sur la faillite du Continent africain. À l’heure des bilans du siècle, le moment est venu de remettre certaines idées à l’endroit. Alors banzaï : l’Afrique à la japonaise et Madagascar, la Grande Ile de l’Océan Indien à l’ère du sabre ! Thèse iconoclaste qui n’est qu’un retour au feu des origines. Ce livre original et brillant exhume les articles prophétiques de Ravelojoana, le fondateur du nationalisme moderne malgache faisant l’éloge dès 1913 de la Révolution Meiji de 1868, de l’empire du Soleil Levant et du modèle japonais de développement. Ces documents troublants et fascinants d’une valeur historique exceptionnelle pulvérisent les idées reçues. Sortir de la dictature ? Sortir du communisme ? Vaut mieux par le haut que par le bas : par le sommet du mont Fuji-Yama, par le Japon ! Et peu importe que le Japon soit la grande blessure narcissique de l’Occident. Car ce qui compte, c’est l’universalisme intégral. Adieu la Modernité Polaroid !… Livre manifeste de la première génération post-coloniale, document d’intervention, bref essai de réflexion stratégique et peut-être même un livre prophétique pour l’an 2000 : L’Afrique en kimono. Mais comment dit-on L’Afrique en kimono en japonais : Afrika o kita kimono. La fin du protocole compassionnel.
404
» Rentre dans ton pays. Entendre ça alors que ça fait soixante-dix ans qu’on vit en France ! Mon petit Rayanne c’est la quatrième génération, il va falloir combien de générations pour que vous nous foutiez la paix ? Combien ? « , s’emporte un des personnages de mon roman. Avec 404, j’ai voulu regarder la brèche, sans ciller, et raconter cette tragédie française de la partition et de la séparation ethnique à travers le destin d’une poignée de personnages réunis dans une petite commune de l’Allier. Pile au centre de la France et de toutes les tensions qui la traversent… » Sabri Louatah signe un puissant thriller politique et rural. En explorant ce que l’on décide collectivement de ne pas voir, il raconte un pays qui se creuse dans le pays et ajoute à notre roman national un chapitre plein de bruit et de fureur.
La cote sauvage
Après deux ans de service militaire, Olivier revient passer ses vacances dans la maison de famille bretonne, où l’attendent sa mère et ses deux sœurs. La plus jeune, Anne, à laquelle il est tendrement attaché depuis l’enfance, lui apprend qu’elle va épouser Pierre, le meilleur ami d’Olivier. Quand Pierre les rejoint en Bretagne, Olivier, sacrifiant leur amitié, va tenter d’empêcher le mariage ; il décourage sa sœur, inquiète et humilie Pierre. Pourquoi veut-il que sa sœur Anne reste auprès de lui ? Est-ce un amour qui n’ose pas dire son nom ? Olivier arrivera-t-il à changer comme la saison et à redécouvrir l’autre versant de sa vie ? Il est capable de tout, silencieusement, même de se tuer, et le paysage doux, de brume et de soleil voilé, ne sera peut-être plus que le cadre ultime de sa vie.
On n’empeche pas un petit cœur d’aimer
Arrivée à mi parcours ces nouvelles, je peux dire qu’elles sont caustiques, diablement déroutantes et parfois très dérangeantes. On est bousculé, dans ses propres repères, dans ses propres croyances et c’est un risque que d’aller au bout de ce recueil sans encombre…
Voyages autour du monde
320 pages – Comme neuf » Le voyage pour moi, ce n’est pas arriver, c’est partir. C’est la saveur de la journée qui s’ouvre, c’est l’imprévu de la prochaine escale, c’est le désir jamais comblé de connaître sans cesse autre chose, […] c’est demain, éternellement demain. Je pars » (Roland Dorgelès). Périple à travers le temps et les continents, ce livre propose un voyage en images et en littérature cent cinquante ans de photographies, ponctuées de citations d’écrivains et de voyageurs, témoignent d’un monde enfui d’une émouvante beauté, fragile et de plus en plus menacée. L’esprit du voyage souffle sur ces pages qui sont une invitation à prendre le large sur les pas des » chercheurs d’ailleurs » d’hier et d’aujourd’hui.
Une passion
» Je veux parler d’amour dans ces pages, toutes ces pages. Tout ce qui a été écrit sur terre, dit, murmuré, hurlé, crié, parle d’amour… Trois fois j’ai vécu dans ma vie de moniale les incursions du divin – ces instants de suffocation où le ravissement et la terreur se confondent. Chaque fois, oui, chacune de ces trois fois monta tout aussitôt en moi un cri : Ah, Seigneur, pas sans Abélard, pas sans lui ! » Pour dire la passion éprouvée au plus profond de l’âme et du corps, Christiane Singer revit celle d’Héloïse, quintessence de l’amante et de la mystique. Elle nous donne à travers cette confession tout à la fois païenne et spirituelle, ce bréviaire fou, cette exaltation unique du plaisir et de l’extase, un texte qui restera parmi les plus intenses jamais écrits sur l’amour.
D’aussi loin que je me souvienne, je n’ai jamais eu de chance. Pas étonnant que ma famille m’ait surnommée » La Poisse « ! Avec moi, les catastrophes s’enchaînent ! Ma dernière tuile en date ? Un fou dangereux m’a forcée à quitter mon Iowa natal. Direction New York et la somptueuse demeure de mon oncle et ma tante. Le Paradis. Ou presque. Car ma cousine Tory s’est mis en tête qu’elle possédait des dons de sorcellerie, et elle compte bien s’en servir contre moi si je refuse de marcher dans ses combines. Et surtout si je continue à flirter avec Zach, son charmant voisin.
Victoria et le vaurien
Après une enfance passée sous le soleil de Jaipur, Victoria doit rentrer en Angleterre pour y trouver un mari. A seize ans, elle a déjà une idée fort précise de l’époux idéal… Et Lord Malfrey semble bien répondre à ses critères. Tout serait pour le mieux sans l’odieux capitaine Carstairs. Cet ignoble individu ne cesse de lui rabâcher que Malfrey est un vaurien ! Et s’il avait raison ? Et si la détestable attitude du capitaine envers Victoria cachait en fait un sentiment bien plus tendre ?
L’arbre à musique – Livre neuf
Adama, le vieux de Kwotu, s’affairait autour du repas qu’il servait à ses moutons, canards, pintades, ainsi qu’aux cent poussins parisiens achetés la veille à l’arrivage d’un jumbo jet. Tout se déroulait comme dans un rite quotidien : les animaux premiers servis, puis, assis ou accroupis sur des tabourets, des pierres, et des bidons d’essence, nous créions un grand cercle autour du bol dans lequel nous puisions de nos mains droites. Du riz et du poisson, quelques légumes : ce repas chaque jour nous revenait, de même qu’il revenait à quiconque ce jour là était présent parmi nous. Un roman composé des pastiches de rencontres de tous les types dans un petit village de pêcheurs translucides sous le soleil au cœur de la grande ville, un chef lieu enclavé, des bolongs lagunaires, un village devenu périphérie d’une capitale. Les voyages et la trompette du narrateur l’ont conduit à de multiples rencontres, réelles par l’envie de connaître, peut-être imaginées, par celle de faire connaître.
The Grapes from the Baobab – Livre neuf
En anglais – “How could I have lived and worked in the presence of the brilliant and caring young man called Ibrahima Amadou Niang (we called him Ibou, in great affection) and not know that I was rubbing shoulders with a great young poet! Because we talked about everything except the essential! Now the essential is here in these fierce and moving and often haunting poems speaking of love and travels and sadness and compassion – for people and for pelicans! – and sometimes of anger. The love is deep and nuanced, the way with words is scintillating and apt and impressive way beyond what one would expect from a young wordsmith, and the anger can only be that of a profoundly committed poet. I am privileged to have seen these poems and to be allowed to say: ‘I know this man. His heart is strong and nimble. He does pride to his ancestors. He takes his place among the finest voices of his country. And be sure – he will go far.’” – Breyten Breytenbach, author of Windcatcher (2007)
L’enfant multiple
Entre son père musulman d’Egypte, et sa mère, chrétienne libanaise, Omar-Jo est un enfant heureux ! Aussi souvent qu’il peut, il va dans les montagnes, retrouver son grand-père, troubadour. Il a douze ans. La vie est belle ! Mais il habite Beyrouth. En 1987, les hommes se font la guerre… Un beau dimanche ensoleillé, devant la porte de chez eux … » Papa ! Maman ! » L’explosion… Assourdissante, meurtrière, lui arrache plus que la vie… Ses parents… Son bras… L’exil. A Paris, le petit garçon aux prunelles d’Orient rencontre Maxime le forain… Son manège périclite ? Omar-Jo va le sauver ! Sur la piste, au milieu des chevaux et des enfants rieurs, il caracole, chante et danse comme son grand-père au village. Il veut vivre ! Et sous les doigts magiques de son unique main, tout se transforme en or…
Histoire du fils
Le fils, c’est André. La mère, c’est Gabrielle. Le père est inconnu. André est élevé par Hélène, la sœur de Gabrielle, et son mari. Il grandit au milieu de ses cousines. Chaque été, il retrouve Gabrielle qui vient passer ses vacances en famille. Entre Figeac, dans le Lot, Chanterelle ou Aurillac, dans le Cantal, et Paris, Histoire du fils sonde le c Avec ce nouveau roman, Marie-Hélène Lafon confirme la place si particulière qu’elle occupe aujourd’hui dans le paysage littéraire français. Marie-Hélène Lafon est professeur de lettres classiques à Paris. Tous ses romans sont publiés chez Buchet/Chastel.
La vie est un conte de filles (tome 2)
Crow est au paradis des stylistes, Nonie a tapé dans l’œil d’un magnifique garçon, Jenny joue dans une pièce de théâtre. Mais la pauvre Edie a des problèmes… les rumeurs laissent entendre que ce seraient des enfants indiens qui auraient fabriqué sa collection de prêt-à-porter. C’est l’heure pour les filles de sauver leur rêve de mode !
Les Jeudis de Charles et de Lula
Charles et Lula furent amants, autrefois, et ils ne le sont plus… Une complicité profonde, tenace, miraculeuse, les lie toujours l’un à l’autre ; comme s’ils n’avaient pas encore échangé tous les mots, tous les sentiments, toutes les idées qui tissent leur longue intimité… Ce vieux couple, cet ancien couple, décide donc, à l’initiative de Lula au début, de se retrouver de temps à autre, juste pour parler. Pour se dire tout ce qui, entre eux, n’a pas encore été dit… Ils se rencontrent alors, en général le jeudi. De quoi parlent-ils ? Des hommes, des femmes, de l’amour, de l’histoire, de la vérité, du mensonge. Le passé, leur passé, fait parfois retour dans leur conversation. Avec son lot de malentendus et d’espérances. Que sont-ils devenus ? Est-ce que le crépuscule de leur vie aura tenu les promesses de l’aube ?