Code SSN
21 février 2003 : la United Fuels Corporation annonce la découverte en mer de Chine d’un gigantesque gisement pétrolier, au large des îles Spratly. 23 février 2003 : coup d’État en Chine. Le conservateur marxiste Li Peng s’empare du pouvoir. 26 février 2003 : la Chine envahit les îles Spratly. Un pétrolier américain est arraisonné. 27 février 2003 : l’US Navy est placée en alerte maximum. Les porte-avions Nimitz et Independence font route vers l’archipel. A bord de l’USS Cheyenne, un sous-marin nucléaire de la dernière génération, fleuron de la flotte américaine, le commandant Bartholomew « Mack » Mackley reçoit l’ordre de les rejoindre. Sa vraie mission : empêcher la déflagration mondiale. Après Octobre rouge, Jeux de guerre et Danger immédiat, le nouveau technothriller de Tom Clancy nous plonge dans un suspense plus angoissant que jamais, nourri d’une connaissance hors pair des technologies militaires les plus avancées.
Les guerriers du ciel
Ils volent à plus de Mach 2 à bord d’appareils saturés d’armes. Il leur faut apponter ou décoller à n’importe quelle minute du jour ou de la nuit, quel que soit le temps… Un centième de seconde d’inattention et c’est la mort… Jake Grafton, le héros du Vol de l’Intruder, fait partie de ces « guerriers du ciel », pilotes de l’aviation embarquée américaine. Parce qu’il a corrigé un homme qui insultait les vétérans du Viêt-Nam, le voilà sanctionné, et chargé d’instruire les plus jeunes d’entre eux sur le porte-avions Columbia. Un enseignement que leur inexpérience rend paradoxalement aussi dangereux que bien des opérations de guerre. Au fil d’un roman truffé de péripéties, Stephen COONTS nous raconte l’extraordinaire aventure – en temps de paix – de ces hommes qui n’ont qu’une alternative : être le meilleur ou mourir.
Destins de guerre
À Tokyo, les ultra nationalistes ont pris le pouvoir, menés par l’ambitieux Atsuko Abe. Leur objectif : mettre la main sur les immenses champs pétrolifères de Sibérie. Même si le prix à payer est une troisième guerre mondiale… Le conflit éclate. Les États-Unis décident de ne pas intervenir directement mais fournissent à la Russie une escadrille mercenaire formée de F-22 Raptor, le seul avion de chasse capable de tenir tête au terrible avion furtif Zéro des japonais. Deux armes. Deux hommes : le colonel Cassidy et le capitaine Jimura, autrefois amis. Devront-ils s’affronter en un combat mortel, pour épargner au monde une nouvelle bataille nucléaire ? Commence un festival de combats aériens exceptionnels, orchestrés par l’auteur du Vol de l’Intruder, maître absolu du thriller de guerre.
Le vétéran
Quelle que soit l’histoire : vengeance tardive, espionnage, international, escroquerie au miracle, trafic de drogue ou trafic d’art… le talent de l’auteur du Quatrième protocole et de L’Alternative du diable est incontestable. Plus efficace que jamais, la «mécanique Forsyth» a encore frappé !
Statues de sang
« Mes agneaux, mes agneaux », entonna Samuel Mordecai en entrant dans le car. « Demain est pour vous un jour spécial, et pour ce jour spécial nous avons un habit spécial que vous allez porter » Ainsi parle le prophète fou de la secte armée des Jezréélites qui se prend pour le fils de Jésus. Il retient, au Texas, onze enfants et leur chauffeur dans une fosse hermétique creusée dans la terre pour les « purifier » en vue du sacrifice ultime. Malgré sa répugnance, la journaliste Molly Cates livrera une véritable course contre la montre, avec l’aide du FBI, pour neutraliser le gourou.
Tengu
C’est le plus redoutable des démons de la mythologie japonaise. Le pouvoir maléfique du Tengu ne connaît pas de limites. Ceux qu’il possède se transforment en de véritables machines à tuer, dotées dune force surhumaine, insensibles à la douleur, invincibles au combat. Les guerriers masqués du Tengu se sont infiltrés à Los Angeles. A eux seuls ils pourraient plonger la ville dans un bain de sang, mais ils ne sont que l’un des éléments d’un plan diabolique qui vise à rager les Etats-Unis de la carte, une bonne fois pour toutes.
la disparue de sacramento
Qu’est-il arrivé à April Wayne, la stagiaire du charismatique sénateur de Californie, Eric Barry ? Cette question, tout le monde se la pose depuis que la jeune femme a été vue pour la dernière fois en compagnie de son patron dans un bar de Sacramento… A commencer par Gloria Wayne, la mère d’April. Plongée dans les affres de l’angoisse, elle révèle publiquement la liaison de sa fille avec le sénateur et se sert des médias pour faire pression sur lui et l’amener à craquer. Car lui seul, elle en a la certitude, détient la vérité sur la disparition de sa fille. Suzanne Barry, ensuite. Soumise et effacée, la femme du sénateur a toujours soutenu son mari. Mais face aux preuves de son infidélité et au scandale qui menace d’éclater, elle comprend que cet homme est en réalité un étranger pour elle. A leurs interrogations s’ajoutent celles des proches de la disparue, de la presse, de l’opinion publique. Seul Eric Barry pourrait leur répondre. Mais, lancé en pleine campagne électorale, il ne peut accepter que son image d’homme politique brillant, charmeur et respecté soit ternie. Pour lui, une seule chose compte : que cette affaire soit étouffée au plus vite.
La théorie de la tartine
En 2006, lorsque Marianne découvre sur le net une sextape postée par son ex, elle ne trouve pour l’aider qu’un hacker immature et un journaliste visionnaire qui croit qu’Internet va transformer le monde. Dix ans et les chocs de la jeunesse (enfants, travail, amours) plus tard, que deviennent notre ex-étudiante blogueuse, le jeune pirate et l’homme de presse idéaliste ? Internet a tout bousculé…
Sous le regard de l’ange
Lieutenant à la brigade des homicides de Nashville, Taylor Jackson ne se laisse pas facilement décontenancer. Mais l’effroyable sauvagerie du meurtre d’une jeune femme et, plus que tout, la présence d’une petite fille qui a visiblement été témoin du meurtre de sa mère la bouleversent profondément. Prête à tout pour élucider ce crime, elle découvre avec stupeur que la victime, une mère de famille irréprochable en apparence, participait au tournage de films pornographiques et de vidéos de couples filmés à leur insu. Pire encore pour Taylor : plusieurs de ces vidéos la mettent elle-même en scène, ce qui non seulement menace sa carrière et sa réputation, mais fait bientôt peser sur elle les pires soupçons. Et malgré la protection de John Baldwin, le brillant profileur du FBI avec qui elle vit une relation passionnée, Taylor, prise dans un engrenage qui lui échappe, sent l’étau de resserrer impitoyablement autour d’elle.
Les Thibault – Tome I
Les Thibault est une vaste suite romanesque de Roger Martin du Gard (1881-1958), composée de huit tomes d’inégale longueur dont la publication s’est étalée de 1922 à 1940. C’est tout particulièrement pour cette œuvre, et bien qu’il lui restât encore à en écrire l’Épilogue, que Roger Martin du Gard reçut, dès novembre 1937, le prix Nobel de littérature. Le cycle se compose de huit romans : Le Cahier gris (1922), Le Pénitencier (1922), La Belle Saison (1923), La Consultation (1928), La Sorellina (1928), La Mort du Père (1929), L’Été 1914 (1936) et Épilogue (1940).
In utero
Il n’y a aucune raison de paniquer. Nous allons créer et accompagner une existence. C’est une formidable nouvelle, me dis-je en tapant vol aller simple Patagonie sur mon clavier. Journal de grossesse d’un futur père, In utero relate cette aventure intime et universelle, avec ses joies, ses angoisses et ses questions fondamentales. Faut-il se reproduire dans un monde surpeuplé? Comment faire rire une femme enceinte? Et surtout, peut-on accoucher en chaussettes?
Scandales
La célébrité apporte son lot de désagréments, Angelo Manzini l’a appris à ses dépens. Depuis qu’il a quitté sa maîtresse, celle-ci menace de révéler leur liaison au reste du monde, risquant de lui faire perdre son titre et sa fortune. Alors, Angelo n’a pas le choix : il doit étouffer l’affaire par tous les moyens possibles… Six mois… Cela faisait six mois que Nate Evans, homme d’affaires réputé, était introuvable. Aussi, pour sa première apparition publique, les paparazzis se pressent autour de lui, déterminés à découvrir le secret entourant sa disparition. Mais Nate a assuré ses arrières : la presse aura droit à son scoop, simplement pas celui auquel elle s’attend… Dans quelques minutes, Santos Cordero sera rejoint au pied de l’autel par Natalie Montague, l’héritière d’une grande famille aristocratique d’Espagne, et le mariage le plus médiatisé de l’année sera célébré. Dans quelques minutes… ou jamais. Car Natalie s’est enfuie, et c’est à sa sœur, Alexa, que revient la lourde tâche de l’annoncer.
Princesse copine-en-chef
Éliette a plein de copines, mais sa préférée, c’est définitivement sa cousine Alice. Alice est gentille, Alice est patiente, Alice est accommodante. Jusqu’au jour où Alice en a assez de faire tout ce que dicte sa princesse de cousine-copine…
Il n’existait avant celui-ci aucun ouvrage français » grand public » sur l’histoire de nos monnaies. On ne trouvait, dans le commerce spécialisé, que des monographies érudites, des catalogues scientifiques ou des » argus » pour collectionneurs. La carence de l’édition française était totale en ce qui concerne les ouvrages de vulgarisation intelligente. L’objectif était de combler une lacune et de faire connaître les monnaies du sol de France, depuis l’avènement de la monarchie capétienne jusqu’à l’instauration du franc germinal. La monnaie est un miroir à plusieurs faces, reflétant à la fois l’évolution artistique, culturelle, économique, financière ou politique d’un pays. D’où le sous-titre de l’album. Pour retenir l’intérêt non seulement des numismates, mais des amateurs d’art et d’histoire, on a privilégié une iconographie aussi riche et représentative que possible. Issues des collections encore inédites de l’Administration des Monnaies et Médailles, les monnaies n’occupent qu’une partie des 230 illustrations. En regard des monnaies figure systématiquement une belle iconographie représentant la vie des Français à l’époque correspondante.
Pluie de flammes
Pilote chevronné, Luke Henry a vu sa carrière brisée à la suite d’une erreur commise au cours d’un vol d’entraînement. Il fonde alors sa propre école de pilotage, à Tonopah, dans le Névada, où ses élèves apprennent à combattre sur des Mig-29. Parmi eux, un groupe d’islamistes pakistanais, conduit par le major Riaz Khan. Leur objectif : la préparation d’un attentat sur le sol américain, qui déclencherait une catastrophe nucléaire d’une ampleur inégalée. Luke Henry arrivera-t-il à les stopper avant qu’ils ne mettent leur menace à exécution ? Ecrit quelques mois avant les événements du 11 septembre 2001, un technothriller prémonitoire, où se profile l’ombre d’un certain Oussama Ben Laden.
Le pivert
Un assassin professionnel, amateur de poésie zen, grand spécialiste de Sun Tzu et qui tue avec l’efficacité d’un ninja. Qui respecte le code d’honneur des samouraïs en prévenant au préalable ses victimes, leur indiquant à l’avance le lieu où il agira ainsi que l’arme qu’il utilisera. Pourchassé en vain par les polices du monde entier et surnommé « le Pivert », à cause de la signature très caractéristique qu’il laisse toujours sur la scène du crime : un bout d’écorce troué sur lequel a été gravé un haïku. Si jamais personne n’a réussi à le vaincre, c’est peut-être parce que le Pivert, maître absolu en arts martiaux, en philosophie zen, en calligraphie, en poésie n’a encore jamais trouvé un adversaire digne de lui. En face de ce samouraï moderne, un Occidental vieillissant : Mark Clemens, un ex-flic de Scotland Yard un peu amer de n’avoir jamais pu le coincer. Seul, avec ses doutes de cartésien obstiné, contre les tueurs des Triodes de Hongkong, les hommes de main de la mafia chinoise de la porte de Choisy à Paris. Pour Clemens, un combat quasiment désespéré, et où il ne dispose que d’une vague piste pour retrouver le tueur : Calvin Ferris, un jeune violoncelliste, fréquemment sujet à des phénomènes d’ordre paranormal, qui a eu la « vision » prémonitoire de chacun des forfaits du Pivert. Coïncidence plus que troublante : à chaque fois que ce dernier est passé à l’action – à Londres, Bombay, Canberra, Milon, New York ou Paris Ferris était également présent. Clemens commence ainsi une hallucinante descente aux enfers.
Ailleurs
Quittant l’Australie avec ses deux enfants, Olivia se réfugie en France dans la demeure familiale où elle a grandi. Après des années d’absence, elle y retrouve sa mère et son frère, de retour avec sa femme. Dans cet univers fragile, riche en émotions, chacun tente de tenir bon tandis qu’un tragique secret les rapproche sans cesse d’une possible rupture. Conte noir et fascinant, Ailleurs est à la fois troublant, subtil et profond.
Le veilleur de nuit
Au premier abord, un simple fait divers: un homme jeune, dans le secret de son jardin, creuse un puits profond qu’il aménage; il enlève une jeune fille et l’y séquestre. Mais lorsque, assistant au forage de Siméon Leverrier, le lecteur pénètre au coeur de l’homme, et sonde ses intentions, l’envoûtement commence. Le veilleur de nuit poursuit la réalisation d’un rêve apparemment puéril, fruit de ses lectures hâtives. Le trésor enfoui qui l’attire, est-ce la fortune, le vestige d’un passé révolu ou un autre soi-même à peine soupçonné? Le drame se reconstitue au cours d’un débat (ou plutôt d’un procès) qui oppose le coupable silencieux – devant un tribunal ou en son fors intérieur? – aux investigations d’un juge terriblement perspicace.
Le temps des fruits
« Le titre du livre évoque la venue du printemps. Pourtant, les créatures du Temps des fruits traversent un paysage rude, violent, découvert par l’homme depuis peu. Héritiers de mythes et de souvenirs épars, ils ne conservent, du paradis terrestre primitif, que des lambeaux de rêves, des traces d’un monde épique disparu. En leur qualité de pèlerins, ils explorent le désordre de la réalité, tout en aspirant à l’éloquence des gestes dramatiques, à des sentiments d’une densité archéologique. Quasiment aphasiques, privés du prestige du verbe et de la voix, des bruits polysémiques, il ne leur reste que l’héritage d’émotions funestes, passionnées, sauvages et de gestes subtils, distraits, parfois raréfiés. » Ainsi s’exprime l’auteure à propos de ce recueil de nouvelles, écrites à vingt-huit ans. Peut-on parler de « personnages » à propos de ces êtres sans nom, qui évoluent à travers le recueil ? Nelida Piñon se dirige à pas sûrs vers une forme de narrativité à la limite de la parabole.
Le secret du Président
Vingt ans plus tôt, à Saigon, Jake Cazalet a vécu avec une Française une aventure brève et ardente, qu’il n’a jamais oubliée. Devenu président des États-Unis, il voit ressurgir ce passé de la façon la plus bouleversante en la personne de Marie, une fille née de cette idylle. Il ne l’a jamais su. Malheureusement, d’autres que lui détiennent ce secret.
Un groupe de fanatiques de l’extrême droite israélienne compte bien s’en servir pour exercer le plus terrible des chantages. Deux hommes – Sean Dillon, l’agent britannique d’origine irlandaise, et Blake Johnson, patron d’une cellule de crise secrète de la Maison-Blanche – ont pour mission de sauver à la fois la paix et la fille du Président. Mais comment ? Un suspense plus implacable que jamais, signé par l’auteur d’Opération Cornouailles.
L’équitation
Henry Aublet a passé sa vie à observer le comportement des chevaux, à étudier la façon dont ils communiquent entre eux par les signes et les sons. Il a ainsi dressé un véritable vocabulaire de la langue équine. Ses recherches l’ont amené à découvrir d’autres moyens de communication plus subtils encore qu’il utilise avec succès. En précurseur des » nouveaux maîtres » de l’équitation, Henry Aublet préconise une approche par la douceur. Voulez-vous parler cheval ? penser cheval ? êtes-vous ce cavalier soucieux d’améliorer ses performances en compétition, en équitation de loisir… vous trouverez sans nul doute, ici, quelques réponses. Grand classique de la littérature équestre en Angleterre, Je parle aux chevaux… ils me répondent est un best-seller réédité en permanence dans de très nombreux pays. C’est un livre passionnant, plein de sagesse et d’enseignements, illustré d’anecdotes savoureuses… Laissez donc Henry Blake et ses amis Black Beauty, Rostellan ou le vieux Cork Beg vous les conter.
Ne savoir rien
Une femme, que l’auteur a placée dans le milieu de la grande bourgeoisie parisienne, raconte le drame qu’elle a vécu et qui lui pose une terrible énigme. Le mystère ne fait pas de ce récit un roman policier. Nous savons comment, pourquoi et par qui le crime a été commis, et il porte en lui-même son châtiment : les regrets ajoutés aux remords. À travers cette confession, nous voyons la lente évolution d’un amour que la peur transforme en haine et où la fatalité prend le visage d’une enfant aux yeux claires. C’est, dans la tradition classique une œuvre pénétrante et vigoureuse, une peinture magistrale du réseau des apparences, celles des faits et celles des témoignages derrière lesquelles il est parfois impossible de discerner la vérité.
Un chapeau de paille d’Italie
Quelques heures avant son mariage, la gourmandise de son cheval conduit Fadinard aux plus folles mésaventures : poursuivi par les invités de la noce, qui n’y comprennent rien, il lui faut sous la menace se précipiter dans la boutique d’un modiste, puis dans les salons d’une comtesse, ensuite dans l’appartement d’un cocu, pour se retrouver finalement chez lui, où il aurait mieux fait de rester, car c’est là que se trouvait la solution. Un chapeau de paille d’Italie est le premier chef-d’œuvre du vaudeville à couplets, comme Le Cid était celui de la tragédie. Sans cette pièce, nous n’aurions eu ni Le Dindon, ni Un fil à la patte, ni La Dame de chez Maxim. C’est tout dire.
Le livre d’étoile
Mais comment on va là-bas ? En bateau ou en avion, on peut pas autrement, c’est la mer qu’elle nous sépare de la France, on peut autrement tu crois, on peut pas ! Non ma fille, moi dans le bateau ou l’avion, jamais de la vie ! Mon coeur fendu en deux si je fais ça, impossible, je prends pas, ça suffit tout ça. C’est pas possible maman, il faut qu’on trouve une solution ! Quelle solution a-t-on imaginée pour que Mémé l’Étoile quitte l’Algérie et rejoigne le reste de la famille déjà «rapatriée» de Tlemcen en France ? Mémé accepte de retracer le long chemin de l’exil, mais à condition qu’on ne lui coupe pas la parole à tout bout de champ, sinon c’est plus le charme de raconter, d’accord ? Après Le voyage de Mémé et L’essuie-mains des pieds, on retrouve le personnage d’Étoile, la grand-mère de Gil Ben Aych.
Le défi de l’argent
George Soros est le gourou des marchés financiers. Quand il achète des mines d’or, le métal jaune monte. Et l’or baisse si l’on apprend qu’il a vendu. Celui qui aurait investi 50 000 francs dans son Quantum Fund en 1969 serait aujourd’hui à la tête de 60 millions ! Soros est devenu malgré lui l’homme qui fait trembler les marchés et le symbole de la spéculation internationale. Et pourtant, il est l’un des plus féroces critiques de ce système : « Si les marchés ne sont pas réglementés rapidement, explique-t-il, nous allons au-devant de catastrophes pires que celles des années trente. » Milliardaire, il est aussi philosophe et philanthrope : il donne chaque année 300 millions de dollars pour faire vivre un réseau de fondations qui, en particulier, aident l’Europe de l’Est et la Russie à sortir du communisme. Ce prophète est l’un des hommes les plus influents et aussi l’un des plus mystérieux qui soient. Ses fondations enseignent la tolérance et les valeurs démocratiques. Il a bloqué la fuite des savants russes vers l’Ouest. Que pense-t-il de la France au plan de la croissance ? de l’Europe ? de notre avenir ? Il répond d’une manière fulgurante à toutes les questions que nous nous posons. La philosophie qui l’a conduit à devenir le plus grand financier du monde a été, pendant des années, un secret bien gardé. La voici révélée.
Comment vivaient les grecs
Le présent ouvrage décrit avec éclat la manière de vivre et de penser des Grecs du V éme siècle avant notre ère. Voici les diverses activités de la felle grecque chez elle, de l’artisan dans son atelier, du paysan labourant sa terre, et aussi le labeur harassant des esclaves dans les mines d’argent. Voici les discussions animées à l’assemblée dans l’agora, les sportifs se mesurant dans le stade d’Olympie, les sombres mystères de l’oracle de Delphes et les passionnants concours dramatiques d’Epidaure, avec leurs meilleurs de spectateurs enthousiastes.
Dom Juan
« Épouseur du genre humain », « grand seigneur méchant homme », le Dom Juan de Molière fait de l’abuseur de Séville un mythe. Courtisant puis rejetant toutes les femmes, sourd aux prières de son père et de son épouse délaissée, le séducteur court à une mort certaine, prix de son libertinage.
1940 : De l’abime à l’espérance
Janvier 1940 : c’est la « drôle de guerre » entre la France et l’Allemagne, une attente interminableconçue par Hitler comme un piège dans lequel les armées alliées s’enlisent. En mai, c’est la « guerreéclair », l’assaut, et la France s’écroule comme un château de cartes. C’est l’abîme, l’étrange défaite. Et tous sont coupables. Ces généraux français enfermés dans leur passé. Ces hommes politiques profitant de la défaite pour régler leurs vieux comptes. Hitler qui jubile, Rommel qui fonce avec ses panzers. Le maréchal Pétain, appelé comme un sauveur, qui sollicite l’armistice. Et pourtant l’espérance se lève, au creux même du désastre. Le général de Gaulle clame le 18 juin : « La flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre ». Elle ne s’éteindra pas.
La France en panne
La France est en panne. Le chômage a cessé de régresser pour reprendre une ascension qui laisse planer la menace de compter trois millions de chômeurs sous peu. La croissance ne cesse, quant à elle, de se ralentir non seulement dans l’absolu mais aussi par comparaison avec l’Allemagne et l’Italie. Si cette situation se poursuit jusqu’à la fin de la décennie, la France ne sera plus que la troisième puissance économique de l’Europe, dépassée par sa soeur latine. Plus grave encore, une crise profonde d’identité nationale se profile à l’horizon. La France en tant que nation ne paraît plus avoir de projets collectifs, industriel, économique, social ou culturel, capables de l’animer.Comment en est-on arrivé là en dix ans? Pourquoi la France est-elle, aujourd’hui, ligotée? Le principal responsable est un monétarisme dogmatique qui s’est lentement substitué à tout autre forme de politique économique.Nous devons écarter les deux mâchoires, germanique et latine, de la tenaille qui se resserre autour de nous.Nous devons, le plus vite possible, nous réinstaller le long d’un sentier de croissance d’au moins 3% en pratiquant une politique de déficit budgétaire de plus grande ampleur.Nous devons à bref délai refuser que la politique de la France soit faite à Francfort sous le prétexte d’un système monétaire européen qui a vécu, à moins que nous ne restions les seuls à accepter de la confondre avec une zone mark » qu’il vaudrait mieux réduire au plus tôt à sa plus simple expression.Retrouver une croissance durable implique que nous restaurions une économie publique qui a toujours constitué une de nos forces les plus vives. En dépit des coups multiples et injustes qui lui auront été portés par un pouvoir dit socialiste, cette restauration est indispensable pour redonner aux Français des projets collectifs qui soient à la mesure de leur passé et leur fassent envisager l’avenir autrement que remboursés par la Sécurité sociale sans ticket modérateur… »
La saga des Vikings – Tome 1 et Tome 2
Norvège, IXe siècle après J.-C. Depuis que son père est mort, Ragnvald n’a qu’une hâte : atteindre la maturité pour pouvoir enfin gouverner les terres qui lui reviennent, placées sous l’égide de son beau-père, le cruel Olaf. Aussi, quand il échappe à une tentative d’assassinat, Ragnvald devine que c’est Olaf qui est à la manœuvre. Obtenir justice n’est pas chose aisée en pays viking, où des centaines de petits rois se disputent un lambeau de territoire, mais Ragnvald est prêt à mourir pour sauver son honneur. Quant à sa petite sœur, l’impétueuse Svanhild, elle serait capable de prendre les armes pour lui venir en aide. Jusqu’au jour où elle croise le chemin du beau Solvi, l’ennemi juré de son frère… Tandis que Ragnvald choisit de rejoindre les troupes du jeune Harald, guerrier prodige incarné dans le monde des rêves par un loup à la crinière d’or, Svanhild sera confrontée au pire des dilemmes : la famille ou la liberté. Tous ont tué, pillé, trahi. Tous sillonnent les flots, encore et toujours. Tous n’aspirent qu’à une chose : le repos de la terre et la paix des familles. Depuis qu’elle s’est unie à Solvi, l’ennemi juré de son frère, la farouche Svanhild mène une vie de rapines, de paria des mers. Tout l’inverse de Ragnvald de Møre, son frère, qui, fidèle au roi Harald, mène pour lui une guerre sans fin. Où s’arrête l’honneur ? Où commence le sacrifice ? Quel poids ont les serments quand, dressés l’un contre l’autre à la proue d’un dragon, le destin exige de faire couler le sang des siens ?
Staline
À l’âge de 15 ans, Jean Benoît entre à l’École des beaux-arts de Québec. En 1942, il s’installe à Montréal et, toujours aux Beaux-arts, suit le cours d’Alfred Pellan qui l’initie, dès 1943, aux Manifestes du Surréalisme et au jeu du cadavre exquis. Sous le pseudonyme « Je Anonyme », il signe le manifeste Prisme d’yeux (1948). Avec son épouse, l’artiste Mimi Parent, il part, en 1948, pour Paris et y rencontre André Breton en 1959. C’est à Paris qu’il suivra les cours en ethnologie au Musée de l’Homme qui l’inciteront à aller à la rencontre des arts premiers, surtout en Océanie avec Pierre Langlois, dès 1967.
Comme une pierre qui tombe
Comment un jeune homme brillant et ayant tout pour réussir sa vie finit par se détruire avec férocité ? Voici la question que pose ce roman puissant et très personnel d’André Chamson. L’art du romancier donne à cette interrogation toute son ampleur et son intensité, en renvoyant à la racine du mal : la guerre de 14 et les 42 mois passés sur le front, traumatisme dont le héros ne se relèvera pas. Chamson dépeint une chute inexorable, un lent avilissement, avec parfois, quelques éclairs de lucidité foudroyante. Ce personnage d’alcoolique qui fut un des espoirs du canton, promis à la députation ou à la carrière littéraire, garde même dans ces moments les plus lamentables une certaine forme de grandeur, un sens de la formule, un goût des mots, qui permet à l’auteur de déployer une virtuosité brutale qui n’est pas sans faire penser à celle d’un Céline. Roman sombre mais au ton libre, aux idées riches et qui pourrait se résumer dans cette question finale : à quels fils invisibles tient ce que l’on nomme un destin ?
J’ai bien l’honneur de vous buter
Je marche un peu, histoire de briser ma tension nerveuse. Mais c’est une coriace que cette tension-là ! Une seconde cigarette ne l’entame pas davantage. Au contraire, j’ai l’impression qu’elle est toute prête à se rompre. Je jette un coup de saveur à ma breloque; voilà près de deux heures qu’elle est rentrée dans la carrée, Elia. Et celle-ci demeure aussi inerte et silencieuse qu’auparavant. Il n’y a toujours qu’une fenêtre éclairée. Et quand je dis éclairée, j’exagère Simplement, on décèle une lueur. Que fabrique-t-elle derrière cette façade croulante ?
Premier tome de la trilogie légendaire, »Poker Harrington 1 » est devenu avec les années LE grand livre de référence en matière de poker de tournoi. Ecrit par deux professionnels des jeux de réflexion dont le champion du monde de poker 1995, ce livre est à la fois rigoureux et pertinent. Il jette les bases d’un jeu analytique, raisonné, étape par laquelle doit passer tout joueur de poker prétendant aux meilleures places. Le livre comporte 42 chapitres. Il se complète de 71 problèmes et mises en situation à résoudre, autant de “quiz” qui mettent en pratique les concepts étudiés. Traduit par Samantha Delmas et adapté par François Montmirel. 16 000 ex ont été vendus de ce titre.
La maison Russie
À Moscou, pendant la première Foire du livre des années de la « Perestroïka », un manuscrit change de mains. Il s’agit en réalité d’une liasse contenant des secrets militaires qui pourrait bien changer le cours de l’histoire. L’invraisemblable destinataire de ce dossier, un petit éditeur du nom de Barley Scott Blair, se voit enrôlé malgré lui dans les services secrets britanniques. Sa mission : remonter à la source du texte et découvrir l’intention cachée de son auteur. Barley reprend contact avec la ravissante Katia, celle qui lui a remis le manuscrit. On aurait pu croire qu’avec la nouvelle politique d’ouverture de Gorbatchev, le roman d’espionnage était fini. John Le Carré démontre le contraire avec ce récit qui joue des nouvelles données géopolitiques et prouve qu’un bon écrivain peut toujours tirer son épingle du jeu. Il brosse une galerie de portraits post-guerre froide aussi justes et humains que l’étaient ses espions du temps de « La Taupe ».
Barracuda 945
Et si le meilleur moyen de détruire l’Amérique était encore d’utiliser contre elle ses propres armes ? Israël à feu et à sang. Les actions terroristes du Hamas atteignent de plein fouet les gouvernements britannique et américain. Qui se cache derrière ces opérations menées de main de maître ? Auraient-elles un lien avec la disparition mystérieuse du major Kerman ? Ce qu’on va découvrir est terrifiant : les terroristes sont prêts à s’emparer du Barracuda 945, un sous-marin nucléaire acheté aux Russes, déjà en route vers les hauts fonds du Pacifique Nord… Leur but ? Lancer des missiles sur l’Alaska et détruire ses pipe-lines ! Considéré comme un nouveau Tom Clancy, Patrick Robinson mêle action, stratégie militaire et espionnage dans ce thriller géopolitique haletant, best-seller international.
Opération Dragon Fire
3 mai 2007. Une unité de la Special Frontier Force, milice de combattants tibétains entraînés par l’armée indienne, organise un raid aérien sur Lhassa pour libérer un moine emprisonné à Drapchi. L’assaut déclenche un soulèvement de la population. Accusant Delhi de complicité, Pékin envahit l’Inde, et l’armée pakistanaise attaque le Cachemire, après avoir renversé le gouvernement de son propre pays. L’escalade militaire est enclenchée. Les trois grandes puissances militaires d’Asie fourbissent leurs armes. Les chancelleries occidentales s’efforcent vainement d’enrayer la crise. Le conflit ne cesse de s’envenimer, jusqu’à ce qu’aux forces conventionnelles succèdent les armes atomiques. Lorsque la Chine lance l’opération Dragon Fire, le feu nucléaire du dragon se déchaîne sur Bombay, puis sur Delhi, mettant le sous-continent à genoux. 8 mai 2007. L’holocauste nucléaire a balayé la région. Victorieuse, Pékin déclare un cessez-le-feu et retrouve sa place dans le concert des nations après une brève période de quarantaine. Humphrey Hawksley bâtit un scénario terrifiant basé sur une analyse géopolitique solide. Campée sur l’un des sites les plus sensibles de la planète, cette politique-fiction fait pâlir l’actualité. Ancien journaliste de la BBC, Humphrey Hawksley a été correspondant de la radio et de la télévision britannique pour la région Asie-Pacifique. En 1994, il ouvre le premier studio de la BBC en Chine.
Deep storm
Deep Storm est le centre technologique le plus perfectionné au monde. Il s’agit d’un laboratoire classé top secret abritant des scientifiques et des archéologues soumis à une stricte discipline militaire. Les chercheurs forent sans relâche le plancher océanique à la recherche d’un mystère, le monde de l’Atlantide. Mais une série de maladies et de désordres psychiques perturbent les travaux.
Typhon
Autour de Valotine, amiral de la Flotte, quelques officiers supérieurs nostalgiques du passé décident de renverser le gouvernement soviétique en place, partisan des réformes, pour instaurer une dictature militaire. Pour imposer leur loi au Kremlin, ils disposent des sous-marins atomiques lance-missiles qu’ils tourneront vers des cibles soviétiques si le gouvernement ne cède pas à leurs exigences. Mais un grain de sable se glisse dans les rouages de leur machination : le vice-amiral Zenko, patron de l’escadre des sous-marins Typhon, s’oppose au coup d’État et va affronter seul en mer les forces déployées par les conspirateurs. Par l’auteur de « Coulez le Potemkine ! », un grand techno-thriller à la Tom Clancy, parfaitement crédible, voire prémonitoire, dans un univers glauque, singulièrement fascinant.
Nippon
Le Japon, pour un Occidental, c’est à la fois la fascination et l’incompréhension. Fascination pour ce pays qui, à peine relevé des ruines d’une guerre désastreuse, parvient en moins de trente ans de revenir dans le peloton de tête des grands pays industrialisés. Incompréhension pour cette nation, capable de créer un corps des pousseurs professionnels pour le métro de Tokyo, avoir des employés attachés à leur entreprise au point de refuser de prendre des vacances auxquelles ils ont droit. Mais d’un autre côté, le Fuji-Yama, les jardins de Kyoto, le hiératisme de Nô et du Kabuki. Le XXIe siècle côtoyant le XIIe. Et puis ces noms: Sony, Honda, Mitsubishi, Toyota, que les français ont appris à connaître… C’est tous cela le Japon, et aussi bien d’autre chose, comme l’explique André Calabuig qui vit le Japon au quotidien depuis un quart de siècle, ce qui lui permet de rectifier avant tout un bon nombre des idées reçues. Né en 1927 à Lézignan, André Calabuig s’est rendu pour la première fois au Japon en 1954; il y est résident permanent depuis 1959. Marié à une Japonaise, président d’une filiale d’Asahi, le plus gros groupe de presse du Japon, de 1959 à 1970, il occupe, depuis 1971, le poste de directeur général de Japan Video System.
Le cri de la mouette
Lorsque Emmanuelle a sept ans, elle découvre la langue des signes. Le monde s’ouvre enfin. Elle devient une petite fille rieuse et « bavarde ». A l’adolescence pourtant, tout bascule. Aux désarrois de son âge s’ajoute la révolte de voir nier l’identité des sourds. Emmanuelle ne peut plus concilier l’univers des entendants et le sien. Elle se referme, dérive, se perd dans des expériences chaotiques. Mais, lucide et volontaire, elle réagit et choisit de se battre : elle réussit à passer son bac, lutte pour faire reconnaître les droits de trois millions de sourds français, puis s’impose magistralement au théâtre dans Les Enfants du silence. Le Cri de la mouette est le témoignage d’une jeune fille qui, à vingt-deux ans, a déjà connu la solitude absolue, le doute et le désespoir, mais aussi le bonheur, la solidarité et la gloire.
Un taxi mauve
« C’était bien Anne, et quand nous approchâmes, courant dans les derniers cent mètres, la marée montante lui léchait déjà les pieds. Étendue sur le dos, un bras replié sous elle, maculée de vase, elle offrait au ciel son visage livide sur lequel le sang coulant du front avait déjà séché, engluant une paupière et les cheveux épars. Je défis son blouson de daim et passai la main sur sa poitrine. Une mince chemise protégeait un sein tiède qui se soulevait par saccades. »
La malédiction des Kennedy
Sous les feux de l’actualité politique et mondaine depuis des décennies, les Kennedy incarnent une famille à la fois mythique et maudite. Ce paradoxe, maintes fois illustré par le destin flamboyant et tragique de certains de ses membres, présente un tel degré de récurrence qu’on ne saurait l’ignorer : il a d’ailleurs suscité toutes sortes d’analyses et de commentaires plus ou moins sérieux. La perspective adoptée par Edward Klein, ancien rédacteur en chef du New York Times Magazine, ami personnel de Jackie Kennedy et auteur de deux ouvrages de référence sur Jackie et son histoire d’amour avec le président assassiné, comporte une originalité profonde : il prend à bras le corps l’hypothèse de la malédiction familiale, en s’appuyant sur une succession de portraits aussi minutieux que possible et en mobilisant les dernières découvertes de la psychologie et de l’analyse génétique…
L’auteur analyse quatre chocs majeurs susceptibles d’intervenir dans un avenir proche: énergétique, financier, démographique et alimentaire, géopolitique. Chacun d’entre eux aura des conséquences importantes sur les grands équilibres mondiaux, d’autant que leur caractère cumulatif et combinatoire devrait en accroître les impacts. La gestion, et en particulier l’anticipation de ces chocs, sera donc déterminante pour éviter les crises, économique et financière, et maintenir la paix dans le monde. À partir de ces diverses hypothèses, l’auteur établit onze scénarios pour l’avenir, du plus sombre au plus optimiste. Dans un tel contexte, il affirme sa préférence pour le modèle de l’Union européenne, qui, malgré les difficultés, ferait de la rigueur économique la condition nécessaire à l’expansion des valeurs de liberté et du « rêve européen ». En fonction de sa vision personnelle, chaque lecteur pourra cependant estimer quel est le scénario le plus probable
Une bouteille dans la mer de Gaza
C’est une journée ordinaire à Jérusalem, un attentat moyen : un kamikaze dans un café, six morts, deux jours d’info à la télévision. Oui, depuis trois ans, l’horreur est devenue routine, et la Ville sainte va tout droit en enfer. Tal, elle, ne s’habitue pas. Elle aime trop sa ville et la vie. Elle veut mourir très, très vieille et très, très sage. Un jour, en plein cours de biologie, une ampoule s’allume au-dessus de sa tête, comme dans un dessin animé. Voilà des jours qu’elle écrit ce qu’elle a sur le cœur, ses souvenirs, la fois où elle a vu ses parents pleurer de joie, le jour de la signature des accords de paix entre Israéliens et Palestiniens, et puis la désillusion, la révolte, la terreur, et l’espoir quand même. Ce qu’elle pense, ce qu’elle écrit, quelqu’un doit le lire. Quelqu’un d’en face. Elle l’imagine déjà, cette amie-ennemie inconnue aux cheveux noirs. Eytan, le frère de Tal, fait son service militaire à Gaza. Elle glisse ses feuillets dans une bouteille et la lui confie… Ce livre a été adapté au cinéma par Thierry Benisti (scénario co-écrit par Valérie Zenatti et Thierry Benisti) sous le titre « Une bouteille à la mer » en 2011. Le film a reçu le « Prix national lycéen du cinéma », organisé par le ministère de l’Éducation nationale.
Antigone et le mythe d’Œdipe
En lien avec l’objet d’étude « Agir dans la cité : individu et pouvoir » du programme de français en 3e, Des extraits des pièces de Sophocle (Antigone, Oedipe-Roi), d’Anouilh (Antigone) et de Cocteau (La Machine infernale), pour découvrir ces deux figures mythiques incarnant, pour l’une, l’impossibilité d’échapper à son destin, pour l’autre, la révolte et la résistance au pouvoir établi. Oedipe, le maudit, est conduit malgré lui à tuer son père et à épouser sa mère. Sa fille Antigone, la rebelle, enterre son frère au mépris de sa vie, malgré l’interdit du roi Créon.
L’Avare
Harpagon, riche vieillard, fait subir à toute sa maisonnée sa passion aveugle et tyrannique pour l’argent. Son avarice fait obstacle aux projets amoureux de ses enfants, le pousse à soupçonner ses proches et donne envie à ses serviteurs de le tromper. Quand il apprend que son fils est son rival auprès de la belle Mariane et qu’une cassette pleine d’or lui a été dérobée, sa fureur est à son comble et frappe de stupeur tout son entourage. Les grands personnages de Molière, M. Jourdain comme Argan, Alceste, Tartuffe ou les autres, ont tous dans leurs faiblesses quelque chose d’humain et de touchant qui nous empêche de rire sans retenue de leurs vices ou de leurs ridicules. A l’exception ! d’Harpagon. Celui-là n’est ni père, ni ami, ni bon ni mauvais, ni courageux ni craintif Rien qu’avare. Avare, pingre, ladre, fesse-mathieu, quoi qu’on fasse et quoi qu’il arrive. Grandiose, sublime, fou d’avarice. Les rires qu’il soulève ne sont pas près de s’éteindre. Mais Harpagon n’en a cure. Il n’est pas susceptible. Rien qu’avare, vous dis-je. Elise, fille d’Harpagon, souhaite se marier avec Valère, tandis que son frère Cléante veut épouser Mariane. Mais le père a d’autres vues pour ses enfants, et a jeté lui-même son dévolu sur la jeune fille. La pièce, créée par Molière en 1668, serait donc une comédie amoureuse si, derrière cette première intrigue, ne se dessinait surtout la comédie d’un caractère, l’avare, dont la précieuse cassette, un moment dérobée, réapparaît opportunément afin de permettre un dénouement heureux. Créature comique, objet de moqueries et de vengeances, mais aussi nature monstrueuse et tyran domestique, Harpagon est bien la figure qui domine presque toutes les scènes, assure l’efficacité dramatique de la pièce et permet à la comédie de confiner à la farce. Par la satire, le quiproquo et l’ironie, Molière brosse de lui un portrait d’une drôlerie sans pitié.