Ker-Even… Sur un promontoire déchiqueté de lamer bretonne se tapit une longue maison, noire et basse. Elle inquiète par son aspect. C’est un ancien repaire de pirates. Un couple jeune et brillant l’habite, cependant : André de Valserres, sa femme Ines et leur fillette Florita. Officier de marine, André a inventé une terrible arme secrète. « Mais il est souvent absent… Légère et coquette, Ines est criblée de dettes. Aux abois, elle vole un jour les plans de son mari, les vend. Aucun des époux ne survivra à ce déshonneur. Non loin de Ker-Even, se dresse l’opulent château de Runesto. Là, résident la marquise de Penvalas et ses petits-enfants, Armelle et Alain. La marquise a recueilli par charité une orpheline, Elsa Hoffels dont le père, soi-disant colporteur, se livrait en réalité à d’étranges et mystérieuses activités. Elsa n’en ignore rien. Après la mort de ses parents, Florita de Valserres est élevée par une tante mariée à un Allemand. Elle séjourne fréquemment chez les Penvalas, qui la chérissent. Au fil des ans, un ardent amour naît peu à peu entre Alain et Florita. Amoureuse elle aussi du jeune marquis, Elsa ne supporte pas cette idylle. Sa haine et son ambition vont gravement la menacer.
Mordoc
Des cadavres, Kay Scarpetta en a vu beaucoup dans sa carrière de médecin légiste. Souvent démembrés, découpés, étranglés. Mais elle n’en avait pas encore vu dont la peau présente, comme signe distinctif, les symptômes de la même maladie. Une maladie depuis trente ans éradiquée de la planète ! Qui est donc Mordoc, tueur en série, assez audacieux pour se présenter à Kay sur l’Internet, assez diabolique et assez fou pour propager un virus mortel ? Après Postmortem, Une mort sans nom et Morts en eaux troubles, la reine du thriller, au succès international, parvient à repousser un peu plus loin les limites de la terreur.
La mouette
De 6 à 9 ans – En vacances avec ses parents à Saint-Malo, Françoise aime déambuler, seule. Une mouette semble l’accompagner, puis Daniel. Voilà qu’un soir des garçons l’attendent pour l’agresser. Elle échappe à ses poursuivants et Daniel lui sauve la vie. Les vacances sont finies, à l’an prochain. Une trame dépourvue de sensibilité, d’émotivité et de réalisme
Le temps des décisions 2008-2013
Après sa participation à l’élection présidentielle de 2008, Hillary Rodham Clinton s’attendait à reprendre son siège de sénatrice de New York. A sa grande surprise, son ancien rival dans la course à l’investiture démocrate, Barack Obama, lui a demandé de devenir sa secrétaire d’Etat. Dans ce livre, elle raconte les quatre années qui ont suivi, extraordinaires et historiques, les décisions qu’elle et ses collègues ont dû prendre, et nous explique en quoi cette expérience a façonné sa vision de l’avenir.
Mgr. Hyacinthe Thiandoum, à force de foi
La vie et le ministère du cardinal Thiandoum méritent d’être perpétués dans les mémoires, parce qu’ils révèlent le destin d’un témoin privilégié et d’un acteur de premier rang dans une période déterminante de la vie du Sénégal et des autres nations africaines, de la vie de l’Eglise au Sénégal, en Afrique et dans le monde. Ordonné prêtre en 1949 et évêque en 1962, décédé en 2004, il aura exercé son ministère sacerdotal et épiscopal, durant cette seconde moitié du XXè siècle qui a été pour l’Afrique une période de mutations importantes.
L’avenir de la vie
Notre monde se révèle toujours plus riche en formes de vie, mais, dévasté par l’activité humaine, la moitié de ses espèces vivantes pourraient avoir disparu d’ici un siècle. L’étude scientifique de la biodiversité rend toujours plus aigu ce contraste, entre une magnificence inattendue et une menace imprévue. Dans ce livre inquiétant mais finalement optimiste, le grand biologiste qu’est l’auteur décrit les trésors naturels que nous risquons de perdre à jamais – animaux et plantes dont les potentialités pour nous nourrir, nous protéger, nous soigner et nous émerveiller, restent méconnues. Il nous dit aussi que faire pour les sauver et propose de nouvelles méthodes de protection de la nature. Émouvante description de la biosphère, ce livre est aussi un guide pour la sauvegarde des espèces – la nôtre en particulier.
Et vous serez châtiés
L’inspecteur Mary Catherine Riggio est au désespoir : en l’espace de quelques jours, Dan, son fiancé, et Tommy, son jeune cousin, ont été abattus chacun d’une balle dans la tête. Des meurtres en apparence gratuits. Mais ce qui pouvait paraître une affaire isolée prend une dimension plus inquiétante lorsque le tueur s’en prend à d’autres victimes: des jeunes gens sans histoires, qu’il exécute froidement, selon un mode opératoire qui révèle une rage froide, comme s’il cherchait à les punir d’une mystérieuse offense. Anéantie par le chagrin, M.C. n’a plus qu’une obsession : mettre la main sur celui qui a détruit sa vie, et le lui faire payer. Mais l’enquête est confiée à Kitt Lundgren, sa coéquipière et amie de longue date. Et si Kitt, compatissante, l’autorise à participer aux investigations, M.C. sait pertinemment qu’au moindre dérapage, elle en sera écartée. Or, pour confondre l’assassin, M.C. est prête à tout : à enfreindre les règles comme à trahir la confiance de Kitt.
On aime la F.M.
Nos prix incluent l’éco-participation sur tous les produits concernés. Vous voulez recycler votre appareil électrique ou électronique gratuitement ? Plus progressif, plus clair, plus facile d’accès, ce nouvel ouvrage est composé de 25 leçons couvrant l’ensemble des acquisitions demandées pour une première année de formation musicale: lecture de notes (clés de sol et fa), travail rythmique, travail d’oreille (dictées), travail de théorie et analyse. Mais aussi, des pages découvertes et initiation à l’écoute et aux instruments , des jeux faciles et 9 chansons choisies du répertoire enfant. Le CD en option permet à l’élève de chanter, seul ou accompagné d’un instrument.
Bel abîme – Livre neuf
Je revenais du collège quand j’ai rencontré Bella. Une après-midi de novembre, morose. Un garçon triste, chétif, une tête-à-claques, la tête baissée, la peur qui habite ses tripes, et parfois, l’envie d’en finir. On n’imagine pas ce que ressent un enfant quand il faut qu’il se fasse encore plus petit qu’il n’est, quand il n’a pas droit a` l’erreur, quand chaque faux pas prend un air de fin du monde. Mais en l’entendant, ce jour-là, j’ai redresse´ le menton. Yamen Manai nous conte avec fougue le cruel éveil au monde d’un adolescent révolté par les injustices. Heureusement, il a Bella. Entre eux, un amour inconditionnel et l’expérience du mépris dans cette société qui honnit les faibles jusqu’aux chiens qu’on abat « pour que la rage ne se propage pas dans le peuple ». Mais la rage est déjà là.
Etrangers sur la Terre – Tome I et II
TOME I – En 1922, les Danoff sont installés à Paris.
Une vie difficile, pleine d’imprévu et de nostalgie, commence pour ces Russes blancs en exil.
Michel Danoff fonde une société de cinéma, y engloutissant son dernier argent. Mais à la suite d’une escroquerie de son associé, il est ruiné. Il doit se résigné à un travail ingrat pour nourrir Tania et ses enfants.
Akim Arapoff, l’ex-lieutenant-colonel des hussards d’Alexandra, travaille en usine, collectionnant les trophées de sa gloire passée.
Le diabolique Kisiakoff a séduit une riche oisive, Lucienne Perez. Devenu impuissant, il lui sert d’homme de confiance. Il va ainsi attirer Serge, le fils aîné de Michel, dans les bras de la capiteuse Lucienne après lui avoir révélé la liaison qu’eut autrefois sa mère avec Volodia.
A la différence de Serge, Boris, son jeune frère, montre assiduité et discipline dans ses études. Il trouve l’amitié, dont son âme sensible a besoin, auprès d’un de ses professeurs et de sa fille Marguerite. Dans le coeur de chaque Russe demeure cependant le regret de son pays et l’espoir d’y revenir un jour…
Tome II – » Le minuscule chapeau bleu de la jeune fille avait routé sur le sol. Ses yeux fixes et largement ouverts regardaient Boris sans ciller. Une triste odeur de feuilles pourries et de vase épousait le contour même de leur étreinte. L’ombre venait du ciel. Elle chuchota : « Maintenant, enseignez-moi comment on dit » Je vous aime » en russe ». » Paris, 1930. De provisoire, l’exil de la famille Arapof est devenu définitif. Ainsi s’éteint doucement l’espérance de regagner la mère patrie. C’est au plus jeune d’entre eux, Boris, qu’il appartient de prouver que par-delà les nations, au plus fort de l’adversité, l’homme est toujours capable d’aimer et de construire, participant ainsi à un monde nouveau.
Jackson
Trois noms dominent tous les autres au panthéon de la musique pop: Elvis Presley, les Beatles – et Michael Jackson. Tous ont été les victimes d’une célébrité immense, de tragédies personnelles et d’une mort précoce. Elvis est parti à 42 ans, John Lennon a été assassiné à 40 ans, et Jackson a fini de s’autodétruire à 50 ans. Sans conteste l’artiste de divertissement le plus complet de l’ère moderne, Jackson a incarné la gloire dans tout son paradoxe: chanteur, danseur, et compositeur exceptionnellement doué, son talent hors norme fut à la mesure de sa solitude, de son excentricité et d’une égomanie entretenue par son statut de roi de la culture populaire.
Le diable vit à Notting Hill
L’argent ne fait pas le bonheur… même quand on habite sur un square privé de Notting Hill, l’adresse la plus branchée, la plus recherchée, la plus snob de Londres. Prenez Clare et Mimi. Elles ont moins de quarante ans, sont mariées, copines, voisines, mènent une existence de rêve. Jusqu’au jour où débarque un milliardaire américain, célibataire et démon tentateur. Le ver est dans la pomme. Chassés croisés amoureux et intrigues immobilières se succèdent sur la verte pelouse. Ce coin de paradis si cher payé se révèle infernal. Notting Hill ? Notting Hell plutôt ! La tranquillité des beautiful people vole en éclats. Et le lecteur, lui, éclate de rire. Comédie de mœurs dans un jardin anglais, Le Diable vit à Notting Hill est un roman hilarant. Son auteur, Rachel Johnson, journaliste et sœur du maire de Londres, connaît son square sur le bout de la plume. Elle y a vécu pendant des années avant de le fuir…
Frontières
Quand Sarah, l’infirmière, et Marc, le cadre supérieur, partent comme volontaires humanitaires en Afrique centrale, ils sont heureux et fiers d’avoir été recrutés par l’une des plus grandes ONG du monde occidental : enfin, ils vont pouvoir s’attaquer aux souffrances de l’humanité. Sur place, leur action se révèle difficile, harassante, dangereuse aussi. Ils découvrent une réalité où l’héroïsme quotidien se mêle au gaspillage et au mensonge. Sans en référer à Paris, l’équipe prend le risque de monter une expédition dans les provinces rebelles. Alors que le conflit s’embrase, les volontaires français se retrouvent pris au piège, livrés au chaos d’une guerre civile. Bientôt, la frontière se brouille entre le bien et le mal ; entre les victimes et les bourreaux, entre les humanitaires et les autres. Ni Sarah ni Marc n’en sortiront indemnes. Épopée d’une mission dans une Afrique en crise, Frontières pulvérise par la réalité brûlante d’une fiction cette confortable illusion : l’Humanitaire.
Modern style
À la veille de la guerre de 14, deux jeunes filles de Saumur s’enfuient à Paris et deviennent des » cocottes « . La première femme, la blonde, la superbe Soyeuse, intrigue et fascine les hommes, parmi lesquels Steve, un jeune Américain qui s’éprend follement d’elle malgré ses trahisons. Grâce à leurs protections, les deux femmes poursuivent pendant la guerre cette vie de luxe et de plaisirs jusqu’à l’étrange nuit de 1917 où Soyeuse meurt mystérieusement. Quelques années plus tard, dans le Paris des années 20, Steve, revenu des Etats-Unis, cherche encore Soyeuse à travers Lili, son amie et son double, devenue une star du cinéma muet. D’aventure en aventure, il reconstitue le passé, prend le poids des êtres et des sentiments et devient un homme au milieu des bouleversements qui ont secoué le monde depuis la première guerre mondiale. De Paris à Deauville, des quais de Venise à Long Island, dans les thés-tangos ou chez Maxim’s, les cocottes deviennent des vamps, les femmes en corset se transforment en garçonnes sans jupon. Et derrière le regard que les hommes portent sur elles, une question les poursuit : qui était la célèbre Soyeuse ? Et maintenant qui est Lili ?
La première chose qu’on regarde
Le 15 septembre 2010, Arthur Dreyfuss, en marcel et caleçon Schtroumpfs, regarde un épisode des Soprano quand on frappe à sa porte.
Face à lui : Scarlett Johansson.
Il a vingt ans, il est garagiste.
Elle en a vingt-six, et quelque chose de cassé.
Parbati reine des éléphants
Un journaliste britannique, Mark Shand, défenseur acharné des éléphants d’Asie, doit traverser l’Inde à dos de pachyderme à la demande d’un producteur de télévision : excellente occasion pour lui de rencontrer Parbati Barua, fille du dernier prince de Gauripur, la mystérieuse « reine des éléphants »… Célèbre dans tout le pays pour sa connaissance exceptionnelle de ces animaux, elle se bat depuis des années pour leur existence, que la déforestation intensive rend de plus en plus précaire. Contre toute attente, Parbati accepte de prendre part à ce périple, qui doit conduire l’équipe jusqu’au fond du Bengale mais elle pose une condition : que Mark Shand soit son élève et accepte de subir les épreuves traditionnelles imposées aux apprentis cornacs. Chronique insolite et pleine d’humour, plaidoyer pour la sauvegarde du monde animal, récit d’une initiation, le livre de Mark Shand nous fait surtout découvrir une personnalité mythique, Parbati, véritable légende vivante de l’Inde d’aujourd’hui.
La sorcière Camomille surfe sur le net
Surfer sur le net, voilà une nouvelle aventure pour la sorcière Camomille ! Elle a réussi à convaincre tous les sorciers et les sorcières de se moderniser et désormais l’e-mail, les chats, la réalité virtuelle ou encore la vidéoconférence n’ont plus de secrets pour eux. Et pour toi ? Es-tu prêt à te laisser guider et à partir, avec la sorcière Camomille, à la découverte d’Internet ?
Djebel
Dans ce livre, Claude Dumont, engagé dans l’armée française en 1959, parle constamment de son extrême découragement, causé avant tout par l’inutilité totale de la guerre d’Algérie, laquelle, comme toutes les autres guerres, a été une terrible dévoreuse d’êtres humains pour rien !
La prodigieuse aventure de Christophe Colomb en 1492 provoque une véritable révolution planétaire. Elle inaugure les traversées océaniques, révèle l’existence d’un archipel, puis d’un continent insoupçonné à l’Ouest.
Très beau livre relié, magnifiquement illustré par les photos des auteurs.
1- de découvertes en conquêtes
2- aux sources du monde précolombien
3- l apogée des amérindiens.
– 207 pages
– Cartonnage éditeur sous jaquette et étui assorti
Le Sari rouge
Yalini a vingt-deux ans. Elle est la fille unique d’immigrants tamouls déchirés entre leurs coutumes ancestrales et le monde moderne où ils évoluent à présent. Après l’arrivée au Canada d’un oncle, ancien militant des Tigres, atteint d’un cancer, Yalini exhume le passé de sa famille et découvre le chaos qui règne au Sri Lanka, déchiré par la guerre civile depuis plus de vingt ans. Dans l’histoire tourmentée et passionnée de ses parents, elle trouve un écho à ses doutes, à ses interrogations sur l’amour, le mariage, l’avenir.
Un premier roman bouleversant, écrit dans un style à la fois dépouillé et lyrique, où la réalité se révèle par fragments et dont les personnages attachants, héroïques, aveuglés ou lucides sont les témoins d’une situation tragique et cherchent à se forger une nouvelle identité.
Intercalé
Dans cette autobiographie, Pierre Villepreux nous emmène au fil du temps le long de sa carrière exemplaire et aborde aussi avec acuité et sans concessions, les différents entraîneurs qui l’ont suivi à la tête de l’équipe de France depuis 2000.
Dans cette autobiographie, Pierre Villepreux nous emmène au fil du temps le long de sa carrière exemplaire et de ses plus grands moments de joueur et d’entraîneur. Il ne se limite pas à sa carrière de haut niveau : sa jeunesse et ses premiers souvenirs rugbystiques à l’âge de 7 ans, son adolescence loin de sa famille à Egletons puis à Brive ainsi que son métier d’éducateur Cette autobiographie nous fait revivre le rugby d’une époque, et les valeurs, qui ont rendu ce sport aussi populaire. Il aborde aussi avec acuité et sans concessions, les différents entraîneurs qui l’ont suivi à la tête de l’équipe de France depuis 2000. Il porte un regard lucide sur l’ère Laporte et le rugby d’aujourd’hui dont il continue d’être proche en tant que membre de la direction technique national. Enfin, à travers de nombreuses anecdotes, il nous raconte aussi ce que lui a apporté le rugby en dehors du terrain avec une multitude de rencontres et d’instants qu’il ne se lasse pas d’évoquer.
La terre des mensonges
Après la mort de leur mère, trois frères que tout sépare se retrouvent dans la ferme familiale. Tor, l’aîné, se consacre à l’élevage de porcs, Margido dirige une entreprise de pompes funèbres et Erlend est décorateur de vitrines à Copenhague. Les retrouvailles s’annoncent mouvementées : la tension atteint son paroxysme lorsque la question de l’héritage amène le père de famille à révéler un terrible secret.
Comme Christophe Colomb, Dona Isabel Barreto rêva de repousser les limites des mondes connus. Admirée – haïe aussi -, elle devint, au temps des conquistadors, la première et la seule femme amirale de la flotte espagnole. En 1595, elle part de Lima avec quatre galions en quête du cinquième continent : l’Australie. Elle traverse le Pacifique, couvrant près de la moitié du globe sur une route maritime inexplorée. Au fil de ses découvertes, elle va devoir affronter la violence et tenir tête à la mort. Elle aimera follement deux hommes qui partageront son ambition. Mais pour survivre, elle accomplira des actes qu’elle-même ne pourra se pardonner… Connue pour la rigueur de ses enquêtes, Alexandra Lapierre a suivi sa trace dans les bibliothèques d’Europe et d’Amérique du Sud, traquant de Lima à Séville tous les témoignages de cette existence passionnée. Par le souffle et la vivacité de son écriture, elle brosse de cette femme qui osa l’impossible un portrait baroque et puissant, à la mesure d’un destin sans égal.
Maroc – Le guide du routard
Le Maroc est riche autant de ses grands espaces que de ses villes : arpentez l’Atlas, perdez-vous dans les souks, découvrez les palais luxueux de la médina de Marrakech, avant de vous ébahir devant la moderne mosquée Hassan-II à Casablanca ou dans la kasbah des Oudaïa à Rabat. Dans Le Routard Maroc, mis à jour par nos spécialistes, vous trouverez : Une première partie en couleurs pour découvrir le pays à l’aide de photos et de cartes illustrant les coups de cœur de nos auteurs ; des itinéraires thématiques et géographiques, avec toutes les infos et astuces dont vous avez besoin pour réussir et profiter pleinement de votre voyage ; des activités (randonner dans les vallées de l’Atlas le matin, se perdre dans les ruelles des souks à Marrakech…), des visites (partir à la découverte de la palmeraie de Tineghir, flâner sur les remparts d’Essaouira…), à partager en famille, entre amis ou en solo ; près de 50 cartes et plans avec toutes les bonnes adresses du Routard positionnées ; et, bien sûr, le meilleur de la destination et des pas de côté pour découvrir le Maroc hors des sentiers battus. Merci à tous les Routards qui sont solidaires de nos convictions depuis bientôt 50 ans : liberté et indépendance d’esprit ; découverte et partage ; sincérité, tolérance et respect des autres.
Blanche
Emilie et sa famille sont de retour à Sainte-Tite. Blanche, la plus jeune de ses filles, rêve du monde médical. Elle va quitter sa province natale pour Montréal afin de suivre des études d’infirmière. Après quelques années, la grande ville lui devient insupportable. Elle décide soudain de partir en Abitibi, un territoire immense et sauvage. Pendant trois années elle va vivre l’existence exaltante d’une pionnière, seule au fond des bois, visitant ses malades tantôt en sulky, tantôt en traîneau tiré par des chiens. Mais, prise dans la tourmente d’éléments qu’elle ne pourra contrôler, Blanche accepte un autre défi, le mariage. Elle pense avoir trouvé le bonheur. Mais rien n’est jamais définitivement gagné.
Comme si de rien n’était
Marie Cardinal impose ici un procédé littéraire qui épouse – et traduit – avec brio l’ère du zapping. Sans rien perdre de son acuité visuelle ni de son extrême sensibilité, ce roman mêle, en finesse, petites vies et grands destins, recettes de cuisinese et confidences, parlotes et discours, au rythime endiablé d’un vidéo-clip. De courtes scènes en instantanés, c’est toute une époque qui défile : celle de Mimi et Solnge, mais aussi celle des Ceaucescu. Les amours meurent, un mur tombe ; l’automne vient, un cimetière est profané. Année 90 : des histoires dans l’Histoire. Toutes passionnantes.
Les grands désordres
Pourquoi Elsa Labbé a-t-elle, soudain, choisi de raconter sa vie à un inconnu ? Que s’est-il donc passé dans son existence quotidienne, dans sa mémoire, pour qu’elle éprouve ainsi le besoin d’en bouleverser l’équilibre? Tout semblait pourtant en paix, dans le destin de cette femme de quarante-huit ans: son métier de psychologue la passionne; elle adore sa fille; elle ne doute pas, de surcroît, que le savoir puisse résoudre la plupart des désarrois qui risquent, à l’occasion, de tourmenter l’ordre d’une vie. Elsa va découvrir; à la fin d’un été, que sa fille se drogue, qu’elle est presque perdue – mais est-ce la véritable raison de son trouble? On pourrait aussi penser que cette femme, solidement installée dans ses certitudes, n’est pas de celles qui s’effondrent par hasard – mais c’est cela qui va, d’un seul coup, la surprendre. Bientôt, Elsa sera précipitée contre elle-même, contre un passé négligé et qui, sans prévenir, se venge. Dépression ? Mélancolie ? Dans ces cas-là, il vaut mieux regarder l’illusion en face, se battre contre soi, en pleine nuit. Dans cette aventure, Elsa rencontrera des complices et des fantômes. Elle apprendra que la passion et l’émotion ne se laissent jamais soumettre. Elle apprendra, surtout, qu’il faut parfois consentir à leurs débordements, à leurs grands désordres, afin de s’accepter, dans la douleur des renaissances, telle qu’on est.
La porte au fond
De médecine contre mon père, il n’y avait qu’une. Le moyen était mon seul problème. Une piqûre avec de l’air dans la seringue – mais je ne sais pas faire des piqûres. La sarbacane avec fléchettes au curare – où est le curare ? La mort-aux-rats – c’est long, et ils se font tous prendre. Etouffage sous oreiller – pas encore assez de muscles. Le chandelier de bronze – faudrait que je monte sur une chaise et ça gâterait l’effet de surprise. Brûler des cierges ? – Dieu (le Père !) ne va pas m’exaucer. Action kamikaze ? Il avait un revolver, caché. Il le produisait dans les scènes de ménage, pour menacer de « se supprimer », citation. Tandis que derrière la porte je priais ardemment : « Fais-le ! oh, fais-le ! » Mais non. Jamais. Ouais. Le kamikaze c’est le seul truc vraiment sûr. Suffisait de mettre la main sur le revolver, après je ne le louperais pas. Je profiterais qu’il est tout près. Mais, il y a un os : on veut vivre, nom de Dieu ! et libre ! c’est même toute la question. Bien plus j’estimais que, dans la circonstance, c’était un devoir. La survie passe avant les sentiments. « On verra l’enfant rêveuse prise dans les noeuds multiples des pouvoirs paternels ordinaires. Se battant avec les armes de ceux qui n’en ont pas. Racontant, au passé présent futur, l’histoire de ses défaites (« Le combat a duré sept années. J’en ai perdu chaque bataille. Mais pas la guerre »). Et parvenant, au terme d’un itinéraire quelque peu délinquant, à la conclusion illuminante : « Le malheur, ce n’est pas le sexe. Le malheur c’est le Patron. »
La maladie de Sachs
Alors ça fait mal là, et puis là ça tire, et quand je fais ça j’ai comme une douleur de l’autre côté, alors vous comprenez, Docteur, j’ai préféré vous appeler pour vous en parler, des fois que… Tu les écoutes dix fois, cent fois de suite. Tu as de la patience, docteur Sachs, tu rassures toutes leurs angoisses, tu écoutes leurs mots pour mieux soigner leurs maux. À toi, on peut tout dire, d’ailleurs on te dit tout. Et tout ce qu’on te dit, tu en feras un roman : parce que tu ne peux pas tout garder pour toi, parce que toi aussi, tu as des maux à dire. C’est ça, La Maladie de Sachs : une succession de récits apparemment anodins, qui se rejoignent, se complètent et finissent par trouver un sens : l’histoire d’une vocation mêlée à un trop-plein de sentiments. Roman singulier, roman exceptionnel : l’ouvrage de Martin Winckler rencontra un accueil enthousiaste et reçut le prix du Livre Inter 1999, avant qu’Albert Dupontel ne vienne incarner le docteur Sachs dans l’adaptation cinématographique de Michel Deville : La maladie de sachs.
Grimbosq
En 1721, l’architecte français Étienne Grimbosq quitte Paris en toute hâte. Pierre le Grand l’a chargé d’édifier à Saint-Pétersbourg le palais de son chambellan. Grimbosq, tout à la joie de la tâche à accomplir, est à mille lieues de pressentir le monde étrange et sauvage qui l’attend. Saint-Pétersbourg… une ville naissante, où des façades à l’italienne dressent leurs portiques au-dessus de marécages, où des serfs peinent et meurent sur des chantiers noyés de brouillard. Pierre le Grand un géant brutal, ivrogne, mais subtil politique, un tyran aux élans généreux. Étienne Grimbosq et sa femme, la fragile Adrienne, vont se trouver bientôt pris dans un réseau d’intrigues de cour, contraints de participer à des fêtes extravagantes où leur amour risque de sombrer. Possédé par sa passion de construire, Grimbosq semble inconscient des dangers qui le guettent.
Les Enfants de la Terre (en anglais : Earth’s Children) est une série romanesque en six volumes de Jean M. Auel, qui met en scène la vie quotidienne des êtres humains durant la Préhistoire. Elle a été publiée entre 1980 et 2011.
L’action se déroule sur le continent européen, 30 000 ans avant notre ère, au cours de la dernière période glaciaire. L’homme de Cro-Magnon ou Homo sapiens cohabite avec l’homme de Néandertal et la fiction est donc une contraction entre la fin du Moustérien, l’Aurignacien et le début du Gravettien. Elle met en scène Ayla, une jeune Homo sapiens élevée par des néandertaliens, qui fait preuve à la fois d’ingéniosité, de tolérance et de soif de vivre.
Le Périple de Doniate d’Ayla la jeune Cro-Magnon continue. Son initiation aux secrets des shamans et le statut de Zelandoni auquel elle aspire sont exigeants, peu compatibles avec une deuxième grossesse et une vraie vie de couple. L’épreuve qu’elle va traverser avec son compagnon Jondalar transformera profondément la jeune femme et bouleversera les fondements mêmes de la tribu de la Neuvième Caverne.
Il m’a volé ma vie
« Une heure, déjà, que le compte à rebours a débuté. Je me dépêche de faire mon repassage. Après, j’aurai trop mal. — Trente minutes ! J’ai encore mal au crâne des coups d’hier. — Dix minutes ! Je prends mon fils dans les bras pour aller le coucher. Je ne veux pas que mon bébé sente ma peur. yassine a mis de la musique pour couvrir le bruit.
— Viens là ! Trois pas. — Mets les bras le long du corps ! J’ai l’impression que mon cœur va exploser. Une claque, deux, puis les coups de poing. Quand je tombe, il passe aux coups de pied. — Je t’en supplie, arrête ! J’essaie de me protéger comme je peux, roulée en boule. » Ces scènes de violence, répétées et programmées, Morgane Seliman les a subies pendant quatre ans. Aujourd’hui, avec courage, elle témoigne de ce cauchemar quotidien, mais aussi de la difficulté de partir, de s’éloigner, d’oublier et de se reconstruire. Un témoignage rare sur les violences conjugales et les mécanismes de l’emprise psychologique. En France, chaque année, plus de 200 000 femmes âgées de 18 à 75 ans sont victimes de violences physiques et/ou sexuelles.
Tu es une légende
Dès 13 ans – Avoir un père flic et poète. Cohabiter avec un petit frère atteint d’énurésie aiguë qui doit laper du jus de banane pour s’en sortir. Aimer à perdre la raison, aimer à ne savoir que dire la fille la plus géniale que l’Australie ait portée, Vicki Streeton, et la voir partir dans le soleil couchant de la fin du monde avec une bande de rockers motards dégénérés. Supporter le déménagement de Egg, son meilleur pote, le spécialiste du langage loufoque et du teint blême. Braver tout à coup un requin alors qu’on vient de passer une heure à nager au milieu de six dauphins mabouls et couineurs. Lockie Leonard a déjà fait tout ça. Mais il y a quelque chose qu’il n’a encore jamais vécu. Une chose profonde, mystérieuse et plus blessante qu’un aileron vous déchirant le coeur, ou qu’une fille sublime sortant de votre existence sans se retourner. Ce sont les larmes de sa mère. Des larmes de désespoir intense, de chagrin inconsolable, de folie qui menace. La dépression de sa mère. Alors, il va lui falloir beaucoup de courage, beaucoup d’humour, et le coup de main de quelques anges pour tenir.
De plume et d’épée (roman Louis XIII)
Le jeune Arnaud d’ Espalungue – gentilhomme béarnais tiraillé, comme feu Henri IV, entre deux religions – » monte » à Paris chercher gloire et fortune alors que Richelieu et le père Joseph, son Eminence grise, gouvernent contre vents et marées une France exsangue et misérable. Parcours ardu, où notre héros, de duel en duel, tantôt trompé, tantôt trompeur, devra se frayer périlleusement son chemin entre des ambitions opposées : celles du grand Cardinal, qui rêve d’ abaisser les Habsbourg à n’importe quel prix, celles de la belle Anne d’ Autriche, alors espagnol de coeur, celles du roi Louis XIII, peu porté sur les femmes, mais obsédé par le désir d’ avoir enfin un héritier, celles des jésuites ondoyants, des jansénistes rigoureux ou des comploteurs incorrigibles… D’ Artagnan, Aramis et Porthos, personnages beaucoup plus historiques qu’ on ne croit, des amours de tête et d’ oreiller, une touchante nonne alsacienne sauvée in extrémis du lupanar, jouent leur rôle dans ces multiples aventures, et le Masque de fer lui-même, dernière surprise, est discrètement au rendez-vous.
L’année du certif
Jamais les écoliers cévenols ne travaillèrent autant qu’en 1935. Seule la voix des maîtres expliquant des règles de calcul ou d’orthographe interrompait la course des plumes sur les cahiers. C’était l’année du certificat. Les instituteurs s’affrontaient pour le prix cantonal. Cette année-la fut vraiment riche en événements et en péripéties ! Lorsqu’ils avaient un peu de liberté, les élèves battaient la campagne, tentant de débusquer les « amants » et « les femmes fatales », héros de leurs lectures clandestines. Mais ce que personne n’ a oublié, c’est le drame qui s’est noué le jour de la fête des écoles lorsqu’un candidat a affirmé que l’un de ses camarades avait été payé pour rater certaines épreuves. Un roman vivant et chaleureux comme la mémoire collective. En annexe, des textes qui ont enchanté des générations d’écoliers, quelques épreuves de certificat d’études: problèmes de robinets – avec leurs solutions… De quoi raviver bien des souvenirs. « Écrivain de métier, paysan de cœur », comme il se présente lui-même, Michel Jeury partage son inspiration entre le Périgord qu’il a quitté en 1987 et les Cévennes où il s’est installé depuis.
L’adoration perpétuelle
Voici l’homme autour de la quarantaine. En » cet âge ingrat, qui réduit souvent au désarroi les êtres vulnérables « , le narrateur se voit dévoré par une meute de tentations à la fois pathétiques et incompatibles. La tentation de l’adultère, la tentation de la vie mondaine ou de la gloire, le héros semble d’abord les repousser au profit d’une vie familiale. Mais il ne traverse cette étape que pour subir la tentation du luxe, et celle du parricide. Chacune est si vive qu’on ne sait plus si en fin de compte Guillet l’écarte et y résiste ou bien s’il y succombe. Viennent alors la tentation de la vie monastique, et puis celle du suicide. Entre tant de routes, laquelle choisira-t-il demain ? Il ne cesse d’osciller de l’une à l’autre, et toutes l’appellent avec une égale ferveur. Au long d’un itinéraire aussi imprévu, le narrateur, hors d’haleine, poursuit la quête d’un salut : il cultive une adoration perpétuelle pour sa propre existence et pour l’œuvre d’art en laquelle il s’efforce de la transfigurer.
Les héritières de Bella Vista
Alors que se dessine devant elle le splendide domaine de Bella Vista en Californie, Tess, avec un sentiment de vertige et d’irréalité, repense aux événements qui l’ont menée jusqu’ici. Que de choses se sont passées en si peu de temps. D’abord sa rencontre avec le banquier Dominic Rossi, venu la trouver à San Francisco pour lui annoncer qu’elle était la cohéritière de Bella Vista. Puis la découverte d’une famille paternelle —et surtout d’une demi-soeur, Isabel dont elle ignorait tout jusqu’à ce jour. Autant de révélations incroyables qui bouleversent sa vie. Autant de secrets qu’il lui faut désormais à tout prix déchiffrer. En dépit des mille questions qui la hantent, Tess sent peu à peu un sentiment d’appartenance l’envahir, comme si elle était, au bout du compte, vraiment chez elle. Un sentiment étrange et bouleversant qui doit beaucoup à la présence bienveillante, rayonnante d’Isabel, cette jeune femme dont elle se sent si différente et si proche à la fois. Alors, en comprenant que le domaine est menacé de faillite, Tess décide de se battre au côté de sa demi-soeur pour le sauver.
Un cœur en flammes
Sauter en parachute au beau milieu d’un feu de forêt ne fait pas peur à Rowan. Car son métier, c’est de combattre les flammes. Pourtant, depuis la mort de son coéquipier lors d’un incendie l’été précédent, elle fait des cauchemars toutes les nuits. Mais pas question d’abandonner sa vocation, même quand elle reçoit des lettres anonymes l’accusant d’avoir précipité son collègue dans les flammes, même quand les soupçons ternissent la solidarité des pompiers qui l’entourent. Certes, le beau Gull aimerait bien la consoler, toutefois Rowan a une règle d’or : ne jamais mélanger le cœur et le travail. Avec les menaces qui se précisent, avec le danger constant qui plane sur chacune de ses missions, une simple erreur peut très vite devenir fatale.
La promesse de Noel
Après quelques années passées à enseigner à Baltimore, Shane Abbott est de retour à Sharpsburg, le village de montagne où elle est née, pour réaliser son rêve de toujours : restaurer la maison familiale et la transformer en boutique d’antiquités. Pour redonner vie à cette demeure qu’elle adore, Shane recrute Vance Banning, un menuisier qui vient de s’installer dans la région et dont elle ignore tout. Dès le premier instant, une irrésistible attirance entraîne Shane vers cet homme mystérieux au regard tourmenté. Mais elle est tenue à distance par Vance qui semble n’aspirer qu’à la tranquillité et au silence, loin de toute présence féminine. Partagée entre l’intensité de son désir et la peur de souffrir, Shane savoure la complicité qui s’instaure malgré tout lentement entre eux. Jusqu’au jour où, aspirée par le feu ardent de la passion, elle devient sa maîtresse. Mais pourra-t-elle véritablement, au-delà des étreintes enflammées, s’immiscer dans ce coeur meurtri et panser les blessures secrètes de Vance ? Pourra-t-elle le convaincre qu’à l’approche de Noël, un amour authentique et sincère est la plus merveilleuse des promesses ?
Savrola
Seul roman écrit par Winston Churchill
Avant de devenir une république stable, la Lauranie, contrée fictive baignée par la Méditerranée, a subi le joug du néfaste général Antonio Molara, parvenu au pouvoir vers 1883.
Ce récit est la chronique des ultimes moments de son règne. Des tensions politiques croissantes entraînent le pays dans une guerre civile destructrice entre partisans du régime et les révolutionnaires du parti populaire. À travers le personnage de Savrola, jeune militant fougueux engagé contre la dictature, Churchill fustige le goût démesuré du pouvoir, ennemi de la légitimité et de la liberté. À l’heure de la victoire, Savrola sera trahi par le peuple, avant que celui-ci ne fasse de nouveau appel à cet homme providentiel. De retour dans sa patrie apaisée, tel Ulysse à Ithaque, mais sans vengeance au coeur, le noble Savrola pourra méditer la pensée de Gibbons, que « l’histoire n’est autre chose que le registre des crimes, des folies et des infortunes de l’espèce humaine »… Fable politique sur la vanité du pouvoir, animée par un idéal de paix et de prospérité, mais aussi d’agnosticisme, Savrola, que Churchill écrivit en 1897, à 23 ans, dans le Makaland pakistanais, est une curiosité, introuvable en français depuis sa parution en 1948. C’est aussi un roman à clé, où plusieurs proches du jeune Churchill seraient représentés.
L’espagnol pour tous en 40 leçons
VOUS SOUHAITEZ APPRENDRE L’ESPAGNOL ? 40 leçons, la solution pour débuter ou retrouver des bases solides ! • Apprendre les bases de la langue de manière progressive • Assimiler un vocabulaire riche et varié • Acquérir des connaissances solides en grammaire • Tester ses progrès au fur et à mesure • Se familiariser avec la culture du pays. MAINTENANT, VOUS ÊTES » LISTO « , C’EST À VOUS DE JOUER !
La Turquie et le fantôme arménien
Le premier génocide du XXe siècle reste impuni. La Turquie continue de nier les massacres de centaines de milliers d’Arméniens ottomans pendant la Première Guerre mondiale et s’efforce d’effacer les traces de ce crime. Présents en Turquie depuis bientôt une décennie, deux journalistes, Laure Marchand et Guillaume Perrier, ont mené une vaste enquête de terrain – une première – sur la mémoire du génocide dans la Turquie d’aujourd’hui. Ils ont retrouvé des survivants, des Arméniens convertis à l’islam pour être épargnés, des descendants de Justes turcs qui ont sauvé des Arméniens, des témoignages enfouis dans le silence, des traditions et des églises qui ont survécu à un siècle de déni et d’hostilité. D’Istanbul à la frontière irakienne, de la mer Noire à la Méditerranée, les deux auteurs ont rassemblé les preuves bien vivantes et si nombreuses du génocide. A deux ans du centenaire des massacres, ces récits, ces reportages et ces rencontres dessinent le portrait d’un pays malade de son négationnisme, hanté par ce passé qui ne passe pas. Même si des Turcs se battent courageusement contre l’idéologie officielle, à l’instar de Taner Akçam, qui préface ce livre. Enfin, La Turquie et le Fantôme arménien apportera également des éléments au débat en cours en France sur la pénalisation de la négation du génocide arménien : la loi votée en janvier 2012 a été invalidée par le Conseil constitutionnel et le président François Hollande a promis un nouveau texte.
L’énigme des Blancs-Manteaux
Paris, janvier 1761. Nicolas Le Floch, un jeune homme natif de Guérande, débarque dans la capitale, écarté de sa Bretagne par son tuteur. Après un passage au couvent des Carmes, le jeune Le Floch va apprendre le métier de policier sous la houlette de M. de Sartine, le lieutenant général de police de Louis XV, chargé des affaires spéciales. Le Floch va devoir faire très vite ses preuves et apprendre le prix du silence et du secret. Sa première enquête criminelle va le plonger dans le monde interlope de la corruption, du jeu, des intrigues crapuleuses et d’une conspiration contre la vie du roi. Encore un excellent policier historique, dans cette collection Grands Détectives. Fin gourmet, rusé, intelligent, on a dit de ce Le Floch qu’il était une sorte de Maigret du XVIIIe siècle. La comparaison est assez juste. Si l’intrigue est somme toute classique, la reconstitution historique est fascinante : on se retrouve vraiment dans le Paris d’époque et accessoirement, on croise des personnages célèbres comme la marquise de Pompadour. On peut retrouver le jeune policier dans L’Homme au ventre de plomb, sa seconde enquête qui se déroule à la fin de cette même année 1761. Bruno Ménard
Les derniers jours des reines
Comment sont mortes les souveraines les plus célèbres de l’Histoire ? Du suicide de Cléopâtre au dramatique accident d’Astrid de Belgique en passant par la décapitation de Marie Stuart et de Marie-Antoinette, l’assassinat d’Agrippine, de Sissi et d’Alexandra de Russie, ou l’agonie édifiante de Catherine de Médicis, Anne d’Autriche, Catherine II, la reine Victoria ou l’impératrice Eugénie, les meilleurs historiens et écrivains d’histoire racontent leurs derniers jours dans des textes incisifs où la limpidité du récit s’appuie sur des enquêtes puisées aux meilleures sources. Toujours tragiques, souvent brutales, parfois spectaculaires, inattendues ou interminables, leurs fins se ressemblent par une même dignité, une civilité monarchique de l’adieu exaltée par la conscience que ces reines avaient de leur rang, et leur volonté commune d’édifier la postérité après avoir marqué leur temps. Comme si toutes se retrouvaient dans la fière devise de Marie Stuart : » En ma fin est mon commencement. » » Une fresque du pouvoir suprême au féminin, de l’Antiquité au XXe siècle » : c’est ainsi que Jean-Christophe Buisson et Jean Sévillia définissent cet ouvrage collectif de prestige qu’ils ont dirigé et qui fera date, autant par ses qualités littéraires que par le regard innovant qu’il porte sur les ultimes instants de ces femmes dont les règnes ont changé le monde à tout jamais.
Le 5 septembre 1997, Patrice Alègre est arrêté en banlieue parisienne. Le soir même, Michel Roussel, enquêteur à la Section de recherche de la gendarmerie de Haute-Garonne, le rencontre pour la première fois. Premier face-à-face d’une longue série. En février 2002, Patrice Alègre est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour six viols suivis, pour cinq d’entre eux, de meurtre. L’obstination de l’adjudant Michel Roussel, redoutant que Patrice Alègre ait débuté sa carrière de tueur bien avant les meurtres pour lesquels il a été jugé, est à l’origine de la création, en 2000, de la cellule Homicide 31. Apprivoisant peu à peu Patrice Alègre et exhumant des dossiers oubliés, Michel Roussel parvient à recueillir suffisamment d’éléments nouveaux pour qu’il soit mis en examen dans six nouvelles affaires de meurtre et viol. Mais au printemps 2003, tout bascule. Le méticuleux travail d’investigation des gendarmes est mis à mal par une tempête médiatique : des notables toulousains sont accusés par des prostituées d’avoir un lien avec les activités de Patrice Alègre. Si le soufflé médiatique est largement retombé depuis, les dégâts sur les enquêtes concernant des meurtres et des disparitions non résolus sont considérables.